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[TEST] CULTIC: Chapter Two : Harder, Better, Faster, Stronger

Sorti en 2022, CULTIC est une référence du rétro-FPS. Fortement inspiré par Blood, mais aussi Resident Evil 4, on y flingue cultistes et autres monstruosités à tour de bras, avec de courts passages horrifiques dispatchés tout au long de l’aventure. Et depuis, on attendait avec impatience la suite, vendue sous forme de DLC : CULTIC: Chapter Two. Cette fois-ci, Jason Smith n’était pas tout seul au développement, mais accompagné de Nick – auteur du très bon mod MARROW pour Blood – pour le level design. Si la qualité de ce DLC est indéniable et surpasse celle du premier chapitre, il sera sans doute plus clivant auprès des joueurs, et simplement parce que Jasozz a pu aller au bout de sa vision pour CULTIC.

Genre : Rétro-FPS, action-horreur | Développeur : Jasozz Games | Éditeur : 3D Realms | Plateforme : Steam | Prix : 9,75 € | Langues : Anglais | Configuration recommandée : CPU AMD Ryzen 5 3600 / Intel i5-9600, GPU NVIDIA GeForce GTX 1070, 8 GB de RAM | Date de sortie : 18/09/2025 | Durée : Environ huit heures

Test effectué sur la version Steam.

Cultic blood stuff
Cultic Condemned
Cultic Movies
Cultic Sniped

Retour en terrain connu, mais pas que

L’esthétique sombre et poisseuse du premier chapitre revient, avec tout de même de petits changements sur le contraste et les couleurs, qui apportent un peu plus de variété visuelle que les tons presque exclusivement ocres de l’épisode précédent. Pour peu qu’on aime les gros pixels, la direction artistique est très réussie. Idem pour la nouvelle bande son qui s’accorde bien avec ce qu’il se passe à l’écran, et découvrir les nouveaux morceaux est toujours un plaisir.

Cultic riot cop
Contre eux, M. Molotov est votre meilleur ami.

Évidemment, ce chapitre 2 reprend les bases de gameplay posées par le premier, à savoir le dynamitage, l’immolation, ou plus simplement l’abattage à l’arme à feu de cultistes, zombies, et créatures encore moins recommendables. Le feeling des armes est excellent, les animations et le sound design profitant d’un soin tout particulier. Le revolver et le shotgun semi-automatique d’Interlude – niveau publié pour nous faire patienter jusqu’à la sortie de cette nouvelle campagne – viennent s’ajouter à l’arsenal du détective étoffant encore nos déjà nombreuses options offensives. Et on en a bien besoin avec les nouveaux ennemis, dont certains sont très coriaces, comme les flics en combinaison anti-émeute. De manière générale, le challenge a été relevé dans ce DLC, à tel point que, dans les difficultés les plus élevées, le côté survival horror est franchement appuyé.

Cultic dark
Oui, c’est par là. T’inquiète, tout va bien se passer.

Ainsi, notre combat contre le culte débute avec peu de munitions, et la nécessité d’économiser nos cartouches pour ne pas se retrouver démuni aux pires moments. Il m’est arrivé à plusieurs reprises d’avoir recours à la hachette pour éliminer les ennemis les moins dangereux. Les sections horrifiques sont également plus nombreuses, et plus intenses : espaces clostrophobes, visibilité réduite, pas d’autre son que le bruit de nos pas… L’anxiété monte rapidemment. Parfois, il ne se passera rien, mais souvent, on fera une mauvaise rencontre. Pas de jump scare pour autant, on voit toujours la menace arriver quelques secondes à l’avance. Après la première cutscene – oui, on a maintenant droit à quelques sympathiques mises en scène –, CULTIC: Chapter Two donne plus de place à ce qu’on aime par dessus tout : la violence !

Cultic Shotgun
Le classique, toujours aussi efficace, surtout avec toutes les améliorations.

Un côté excessif

En plus des adversaires plus énervés, l’augmentation de la difficulté vient de leur très grand nombre. Il n’est pas rare de devoir affronter une vingtaine d’ennemis à la fois, et ce à plusieurs reprises par niveau. Dans ces moments d’action intense, le jeu nous donnera systématiquement les outils pour nous en sortir, et combiner le dash, la glissade, et toutes nos armes pour venir à bout de ces situations est un réel plaisir. À noter que le gap de difficulté entre Standard et Hard est assez significatif : si certains combats sont véritablement compliqués à négocier en Hard, en Standard, c’est une promenade de santé.

Cultic Map
Il n’y a pas de carte à proprement parler, mais suffisamment d’indices sont présents pour nous mettre sur la bonne voie.

Les niveaux sont aussi bien plus longs que ceux du premier chapitre, certains m’ayant pris jusqu’à cinquante minutes, sans spécialement chercher les secrets. Le level design est bien pensé, faisant qu’on ne se perd pas, ou peu. Des indices sous forme de notes papier nous aident à savoir ce que l’on doit chercher, pour le cas où on n’aurait pas déjà récupéré un objet simplement en parcourant le niveau. Les développeurs se sont aussi accordés pas mal de libertés dans le design des environnements : une ville du Far West, le bayou, un abattoir, une foire médiévale… Tout y passe, et ce n’est pas pour nous déplaire. L’utilisation récurrente de grands espaces ouverts, ou offrant plus de verticalité, vient cependant noircir le tableau.

Cultic Invisble wall
Apparemment, ces tuiles sont la marche de trop.

En effet, le pathfinding des ennemis a parfois du mal à suivre, et Jasozz a régulièrement recours à des spawns dans notre dos pour nous surprendre, ce qui est un peu ridicule dans des endroits où il est parfaitement impossible qu’on n’ait pas vu venir la menace. C’est dommage, car cela jure avec les séquences plus maitrisées où un monstre traverse soudainement un mur pour venir nous chercher des noises. L’autre défaut lié aux grandes cartes, que j’ai trouvé encore plus embêtant, est la présence de barrières invisibles qui nous empêche d’accéder à des zones comme le toit d’un bâtiment. Ça casse un peu l’exploration et la recherche de secrets. Un autre point de frustration à relever concerne les combats de boss. Ces derniers sont très bien modélisés en 3D, leur conférent un caractère encore plus irréels que les sprites des autres ennemis, mais certains ont trop de points de vie. Il en résulte des affrontements qui ne sont pas foncièrement difficiles, mais simplement longs.

Un DLC bien réalisé, mais qui en fait un peu trop par moment

Cultic: Chapter Two est une très bonne suite qui pousse tous les curseurs à fond. La dimension horrifique, déjà présente dans le premier chapitre, est bien plus développée à travers des séquences anxiogènes à souhait, et un démarrage de l’aventure qui emprunte au genre du survival horror. Le déluge de violence est lui aussi encore plus poussé : plus d’armes, plus d’ennemis, plus de difficulté. Les niveaux plus grands et plus longs offrent une agréable diversité autant dans les environnements que dans les challenges à relever. Le seul vrai reproche qu’on fera à ce DLC est que, justement, certaines zones sont trop grandes et ne s’accordent pas avec le reste du game design, mieux adapté à des espaces plus restreints.

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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Beneath, le FPS d’horreur lovecraftien, sortira le 27 octobre

Depuis la démo de septembre qui n’avait pas été une franche réussite, le studio Camel 101 s’est probablement terré dans les profondeurs des abysses pour peaufiner Beneath, leur FPS d’horreur et de tentacules de Cthulhu. On aurait pu penser que les devs s’apprêteraient à annoncer un report pour se donner un peu de répit, mais il n’en est rien. Il y a deux jours, le chaîne officielle YouTube de l’éditeur Wired Productions a diffusé un nouveau trailer bourré d’action pour dévoiler la date de sortie du jeu. Ce sera donc le 27 octobre prochain.

De plus, si vous souhaitez redonner une seconde chance à Beneath, une démo « améliorée » est disponible à l’occasion du Steam Néo Fest d’octobre. Donc n’hésitez pas à nous partager vos retours dans l’espace commentaires.

En attendant le 27 octobre prochain, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.

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Des FPS pour le Steam Néo Fest d’octobre 2025

C’est reparti pour le Steam Néo Fest, comme tous les trois mois. Cette année, on a encore moins de temps que d’habitude pour vous faire une sélection, alors n’hésitez pas à partager vos trouvailles en commentaires. On n’a pas encore eu le temps de se pencher sur les démos, mais celles qui nous tentent le plus sont celles de Painted in Blood (parce que ça a l’air bien) et Painkiller (parce que ça a l’air nul).


Painted in Blood

Genre : Rétro-FPS

Il arrive dans moins de 10 jours, et on l’attend de pied ferme. On a tout de même lancé la démo pour voir ce que ça donnait, et c’est très prometteur… si on parvient à résoudre la première énigme. Sinon, côté visuels, déplacements et combats, c’est du tout bon !

Painted in Blood sur NoFrag // Steam // Date de sortie : 23/10/2025

Road to Vostok

Genre : Extraction shooter solo

Le fameux extraction shooter solo développé par un développeur solo, aux ambitions énormes. Mais le truc, c’est qu’il est vachement fort, et même s’il ne tient plus trop les deadlines initiales, le projet semble bien avancer. Cette nouvelle démo est la dernière avant l’arrivée de l’accès anticipé. Bon, pour l’instant, aucune date n’a encore été définie, mais on peut voir sur la roadmap que deux phases de test sont prévues d’ici là.

Road to Vostok sur NoFrag // Steam // Date de sortie : Non connue

Shell Soldier

Genre : Fast-FPS

Comme prévu lors du Brutal Indies Unleashed Showcase, Shell Soldier sort sa démo. Il s’agit d’un fast-FPS avec du bullet time, qui semble pas mal s’inspirer de F.E.A.R. ou Severed Steal. Intéressant sur le papier.

Shell Soldier sur NoFrag // Steam // Date de sortie : Non connue

Painkiller

Genre : Coopération

Le seul rapport avec le jeu mytique de People Can Fly, c’est son nom et l’arme de corps à corps. Pour le reste, on est sur un jeu coop qui ne donne pas très envie. Dites nous si c’est pas si nul, finalement.

Painkiller sur NoFrag // Steam // Date de sortie : 21/10/2025

’83

Genre : Milsim

La démo est arrivée un peu en avance, mais uniquement sur des créneaux à la con, histoire que seules quelques personnes puissent se rendre compte à quel point c’était moche. On a pu le constater avec une certaine hilarité hier, en découvrant que la pixélisation dégueulasse n’était pas un effet de style, mais bien parfaitement involontaire. Difficile de se concentrer sur le gameplay avec une technique visuelle aussi à la ramasse, mais on a tout de même pu entrevoir un concept qui tient la route — sans pour autant soutenir la comparaison avec des jeux sortis depuis une dizaine d’années. On comprend maintenant pourquoi les financeurs avaient préféré tirer la prise quand Antimatter Games travaillait dessus.

’83 sur NoFrag // Steam // Date de sortie : Q4 2025 en accès anticipé

Citizen Pain

Genre : First Person Slasher

On dirait que les First Person Slasher ont le vent en poupe : Citizen Pain nous place dans un univers dark fantasy donner de grands coups d’épée et de pied dans nos adversaires. Ça a l’air moins technique qu’un Chivalry, mais c’est peut-être tout de même sympathique.

Citizen Pain sur NoFrag // Steam // Date de sortie : 05/12/2025

Klostyn

Genre : Rétro-FPS

Développé sous Godot Engine, Klostyn est un rétro-FPS qui tâche, et il est adoubé par David Szymanski, le papa de Dusk. C’est donc sans doute plutôt correct.

Klostyn sur NoFrag // Steam // Date de sortie : Non connue

Project Warlock: Lost Chapters

Genre : Rétro-FPS

Suite directe du premier épisode, Project Warlock: Lost Chapters nous permettra d’incarner à nouveau le maître sorcier qui est prêt à en découdre. À l’aide d’armes et de sorts inédits, le Warlock voyagera dans différents environnements afin d’abattre les divers ennemis et boss qui les peuplent. Reprenant les mêmes mécaniques de gameplay et la direction artistique de Project Warlock, ce nouvel épisode s’annonce plutôt fun sans pour autant révolutionner le genre. À la rédac, on a plutôt apprécié la démo qui se déroule dans l’univers de la piraterie et avons hâte d’en voir davantage.

Project Warlock: Lost Chapters sur NoFrag // Steam // Date de sortie : Non connue

Aerial_Knight’s DropShot

Genre : Fast-FPS

Le concept avait l’air marrant et la direction artistique était plutôt pas mal, mais c’est parfaitement injouable, car on ne peut pas régler la sensibilité de la souris. En plus, c’est une sorte de railshooter sans grand intérêt.

Aerial_Knight’s DropShot sur NoFrag // Steam // Date de sortie : Non connue

Bullet Ballet

Genre : Rétro-FPS

Avec sa direction artistique plutôt jolie et inspirée de la bande dessinée, Bullet Ballet est un rétro-FPS se déroulant dans le Far West qui nous narre l’aventure de Johnny en quête de réponses sur le passé de son père. En voyant ce jeu, il est difficile de ne pas se souvenir d’un certain Fallen Aces, un rétro-FPS embrassant la thématique du polar, sorti en accès anticipé il y a un an. Sinon, le gameplay a l’air pas mal, avec des projections d’hémoglobine un poil abusé et un univers des cow-boys qui semble bien retranscrit, comme Outlaws et Wanted 3D: Dead or Alive.

Bullet Ballet sur NoFrag // Steam // Date de sortie : Non connue

Tales of the Bullet Knight

Genre : Rétro-FPS

On ne va pas vous mentir, on a juste été attirés par l’esthétique un peu atypique de Tales of the Bullet Knight. Ça ressemble à un rétro-FPS plutôt classique, mais si ça se trouve, c’est à chier.

Tales of the Bullet Knight sur NoFrag // Steam // Date de sortie : Non connue

SPORTAL

Genre : Rétro-FPS

Emprisonné dans un monde où les mythiques monstres des films des années 90 coexistent, SPORTAL est un roguelite à la première personne où vous devrez survivre en utilisant les équipements de sport tels que la batte de baseball, la crosse de hockey, le club de golf, les balles… ainsi que des tenues qui y sont associées. Original par sa thématique liée au monde sportif et des figures du cinéma d’horreur, les mécaniques de gameplay semblent toutefois classiques et plairont probablement aux aficionados de rétro-FPS.

SPORTAL sur NoFrag // Steam // Date de sortie : Non connue

It Consumes

Genre : Arena-FPS

Prévu pour le 21 janvier 2026, It Consumes est un FPS roguelite où vous devrez affronter des hordes d’ennemis en les repérant uniquement à l’aide des échos d’un cœur. À chaque victoire, vous pourrez améliorer votre arsenal et votre artefact pour lutter efficacement contre les prochaines vagues d’ennemis. Les mécaniques paraissent plutôt basiques, à voir si ce clone de Devil Daggers dans le noir arrivera à se distinguer auprès des joueurs.

It Consumes sur NoFrag // Steam // Date de sortie :21/01/2026

Crisol: Theater of Idols

Genre : Survival Horror

FPS horrifique s’inspirant du folklore hispanique, Crisol: Theater of Idols vous mettra dans la peau d’un soldat nommé Gabriel qui aura la particularité d’utiliser son sang comme munitions pour ses armes. Missionné pour découvrir les secrets de l’île de Tormentosa, vous devrez combattre des marionnettes humanoïdes tout en prêtant attention à la gestion de votre sang pour ne pas crever comme une merde et ne pas vous retrouver à sec. À l’instar des robots, on espère que ces ennemis ne seront pas des éponges à balles et ressentiront bien l’impact de nos tirs. À la rédac, on est pas fans de jeux d’horreur mais Crisol: Theater of Idols reste malgré tout intriguant de part son univers et son gameplay.

Crisol: Theater of Idols sur NoFrag // Steam // Date de sortie : Non connue

The Last Caretaker

Genre : Survie & Craft

Ah, le jeu de survie réglementaire de tout article récapitulatif de NoFrag. Il se pourrait que l’un des rédacteurs serait possiblement intéressé. On verra d’ici quelques jours s’il a lancé la démo. Pour savoir ce que c’est, consultez nos précédentes news, on n’a pas que ça à faire.

The Last Caretaker sur NoFrag // Steam // Date de sortie : 06/11/2025

The Midnight Walkers

Genre : Extraction / zombies

Découvert à cause d’une vidéo de présentation absolument atroce, on ne s’attend pas à grand chose avec The Midnight Walkers, un extraction shooter contre des zombies dans des endroits un peu restreints. Si ça se trouve, ce n’est pas aussi nul qu’il n’en a l’air.

The Midnight Walkers sur NoFrag // Steam // Date de sortie : 21/11/2025

Pathologic 3

Genre : Enquête

Après un prologue sorti en mars dernier, Pathologic 3 nous présente une démo, avant une sortie en janvier prochain. D’après notre expert Stuka, le prologue était chouette, car il proposait une approche différente des précédents jeux. À voir.

Pathologic 3 sur NoFrag // Steam // Date de sortie : 09/01/2026

Forefront

Genre : Battlefield-like en VR

C’est Battlefield, mais en VR. Et il paraît que c’est pas mal.

Forefront sur NoFrag // Steam // Date de sortie : Non connue

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Du gameplay pour Bellum, ou Léa passion : je tire sur un buisson

Au cours de la semaine, les développeurs du milsim Bellum ont partagé deux vidéos de gameplay de la pré-alpha. Actuellement, seuls les propriétaires de la version à 300 $ y ont accès, et on n’est pas franchement jaloux. Visuellement, on est sur un niveau « mod d’Arma 3 », et il semble manquer de fonctionnalités basiques, comme stabiliser son arme contre un appui. Ce n’est cependant pas alarmant à ce stade du développement. La première vidéo de 39 minutes nous présente deux séquences presque ininterrompues avec l’une des factions, puis l’autre. Si l’intention est louable, on retient surtout que la réalité d’un mitrailleur est d’avoiner des buissons pendant toute la journée. Passionnant.

Un second extrait un peu plus court nous présente un même affrontement, mais selon les deux points de vue. Encore une fois, difficile de voir la plus-value par rapport à un Arma Reforger agrémenté de quelques mods, mais les experts en milsim viendront sans doute nous expliquer pourquoi ça n’a rien à voir.

Quoi qu’il en soit, peut-être que ces vidéos en feront bander quelques-uns, et dans ce cas, ils peuvent choisir l’édition de Bellum qui leur convient sur le site officiel, pour un prix allant de 36 $ à 96 $. Les autres pourront continuer à se demander à quel moment tirer vaguement dans une direction pendant 30 minutes peut représenter le moindre intérêt ludique. L’accès anticipé est toujours prévu pour le premier trimestre 2026.

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Deathground : le cache-cache avec des poulets géants est sorti en accès anticipé

On l’avait enterré quelque part à coté d’un insecte fossilisé dans de l’ambre, mais Deathground avait fait une réapparition surprise lors du Future Game Show: Spring Showcase 2025 pour annoncer une fenêtre de sortie en 2025. Un peu plus de six mois plus tard, Jaw Drop Games a enfin lâché enfin la bête : le jeu a débarqué en accès anticipé le 7 octobre 2025.

Sur le papier, ça fait rêver : infiltration, tension, ambiance Jurassic Park version cauchemar, mais malheureusement, ça semble être tout l’inverse. C’est là, c’est jouable, ce n’est pas un désastre total, mais ça n’a pas l’air d’être vraiment prêt d’après les premiers avis sur le jeu, même pour un accès anticipé. Les parties se résument surtout à une partie de cache-cache dans des placards, des hurlements dans le micro, et des promenades dans des couloirs vides pendant que des dinosaures essayent de te faire peur en te montrant leurs animations a priori réalisées par un stagiaire de troisième qui croit que Blender est une marque de cosmétiques.

 Si vous aimez vous faire attraper à travers les murs, mourir dans des placards et voir des dinosaures faire du moonwalk, vous pouvez acheter le jeu en promotion actuellement à -15% sur Steam. Mais ne dites pas qu’on ne vous a pas prévenus.

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Abiotic Factor annonce sa nouvelle roadmap, bientôt plus de contenu que de place dans votre base

Sorti de l’accès anticipé au mois de juillet, Abiotic Factor a présenté sa nouvelle roadmap pour les mois à venir, le contenu est à la hauteur du GATE.

Deux grosses mises à jour sont annoncées pour l’année 2025. Une première arrivera dès l’automne avec l’ajout de nouveaux modes de difficulté et de personnalisation, des améliorations de la qualité de vie, armes, compétences, et de nouveaux objets et cosmétiques. Un premier DLC  ajoutant un monde natal intitulé Temple of Stone sera également disponible à ce moment, mais aucune indication sur le prix de celui-ci. Une autre mise à jour arrivera en hiver et ajoutera une nouvelle entité, un nouveau monde portail nommé IS-0126, d’autres améliorations et ajouts, et un autre monde natal, Winter Cabin.c8e49c02d0821f466bb35fc03e22a8d4118ab044La roadmap présente également le contenu prévu sur l’année 2026. Au programme, un crossover avec un jeu non divulgué à l’heure actuelle, un nouveau DLC contenant un nouveau monde portail avec son propre environnement, et bien entendu, d’autres mises à jour et de nouveaux ajouts comme des bateaux, et un système de brassage pour vous permettre de faire une bonne bière au blé de l’Antévers. Deep Field Games précise que la roadmap est flexible, les priorités peuvent changer selon les retours, mais la direction est claire – plus de contenu, plus de systèmes, plus d’embrouilles à gérer.

En attendant les prochaines mises à jour, Abiotic Factor continue sa petite route et s’installe comme une référence dans le paysage des survival FPS. Si vous n’avez pas encore succombé, le jeu sera en free to play du 7 au  9 novembre sur Steam. On ne peut que vous conseiller de l’essayer à cette occasion, et découvrir la fabrication de pièges faits maison et la joie de mourir électrocuté dans votre propre base parce qu’un collègue a activé le système de défense.

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Battlefield 6 est sorti et balaye tout sur son passage

Il était attendu, Battlefield 6 est bien arrivé aujourd’hui à 17 h. En moins de deux heures, ce ne sont pas moins de 747 000 joueurs simultanés recensés sur Steam, qui se sont affrontés sur les serveurs. Cela ne prend évidemment pas en compte les joueurs via l’app EA, qui doivent tout de même représenter une bonne pelletée, puisqu’en prenant un mois d’abonnement à EA Play Pro pour 17 €, le jeu est accessible. Ça, c’est pour la partie PC. Pour les consoles, il faudra attendre un peu pour avoir quelques chiffres, mais sur ce genre de blockbuster, c’est encore plus important. Il ne serait pas étonnant de voir qu’il a été vendu plusieurs millions de fois dans les premières 24 heures.

Avec un nombre si conséquent de joueurs, on s’attendait à un lancement compliqué, mais finalement, le système de file d’attente a plutôt bien fait son office. Hormis quelques bugs empêchant tout simplement certaines personnes de lancer la moindre partie, l’expérience semble globalement bonne. Les avis sur Steam sont mitigés, mais ne sont évidemment pas vraiment représentatifs de la qualité du jeu, comme sur tous les titres du genre. On pourra noter de fervents opposants au Secure Boot, ou l’inquiétante recrudescence de joueurs effrayés par le moindre son provenant d’une personne qui ne possède pas une grosse paire de couilles entre ses cuisses.

Par contre, tout le monde a l’air d’accord pour dire que la campagne solo est de la grosse chiasse. Cela n’empêche pas le multi d’être au moins aussi bien que pendant la bêta, c’est-à-dire plutôt bon. On a pu lancer quelques parties à l’ouverture des serveurs, et on s’est bien amusés. La technique pourrait parfois être un peu limite sur certaines configurations, mais ne paraît pas trop poser de problèmes. On trouve d’ailleurs les visuels très propres, avec une direction artistique globalement réussie. Ce n’est qu’un premier avis, mais Battlefield 6 semble être un bon cru.

Si vous avez envie de rejoindre l’immense cohorte de joueurs sur le nouveau Battlefield, vous pouvez le retrouver sur Steam, l’Epic Games Store et l’EA App pour 70 €. Si vous voulez juste tester pendant un mois, vous pouvez aussi prendre un abonnement à EA Play Pro pour 17 €, et immédiatement annuler pour éviter de vous faire surprendre le mois prochain.

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Le programme du Stunfest est en ligne : le prochain NoScope sera en public, le vendredi 24 octobre

Le Stunfest approche à grands pas, puisqu’il aura lieu dans pile deux semaines, du 24 au 26 octobre. Et ça y est, le programme est enfin disponible sur le site de l’événement ! Vous pouvez y retrouver tout ce qui sera prévu, comme par exemple un NoScope enregistré en public au sein du 360, le vendredi 24 octobre de 16 h 30 à 18 h 45. On changera un peu nos habitudes, notamment parce qu’on aura du public et des invités, mais pas d’inquiétude, il y aura quand même un quiz débile, et on parlera de FPS. On essaye de faire en sorte que ce soit retransmis en live sur notre chaîne Twitch. On vous tient au courant.

Outre le NoScope, il y aura énormément de choses à retrouver tout au long du week-end, dont des conférences sur le travail dans l’industrie, sur la presse JV française, ou encore sur les problématiques de faire une thèse sur le jeu vidéo. On pourra également trouver une zone dédiée aux jeux indépendants, présentés par leurs créateurs. Il y en aura plus d’une trentaine, dont quelques titres en vue subjective, comme Deadcore Redux, Trigger of Time, Lifelong et CARIMARA: Beneath the forlorn limbs.

Stunfest indes

Si l’idée de toucher une manette ne vous révulse pas, vous pourrez profiter de consoles rétro, de bornes d’arcade et d’installations atypiques. Ce sera aussi l’occasion de rencontrer des gens dont le métier est d’utiliser le jeu vidéo pour transmettre un message, éduquer ou créer. Votre truc, c’est la compet’ ? Le Ring ou les micros-tournois seront là. Il y aura même un vrai gros tournoi sur Smash, à l’université de Rennes 2. D’ailleurs, vous pensez que vous êtes fort en jeux vidéo ? Il serait temps de se remettre en question, car il y aura des performances de speedrunners tout au long du week-end, pour bien vous rappeler à quel point vous êtes nuls, et que contrairement à vous, certains peuvent vraiment faire quelque chose d’impressionnant en passant des heures devant leur écran.

Parce qu’un festival ne peut décemment pas se dérouler sans concerts, le collège musique a concocté deux soirées : la boom du Stunfest le vendredi, avec une sorte de karaoké suivie d’un concert de 2080, puis de René Danger et xaxalxe le samedi. Prenez vos billets si ça vous tente. Et tout au long du week-end, des blind tests et autres jeux seront organisés pour animer les espaces du 360.

Stunfest prog scaled

Si vous avez l’occasion de venir, on sera très heureux de vous voir du 24 au 26 octobre au 360 à Rennes. Il est possible de réserver un pass 3 jours via HelloAsso pour 24 € (ou plus, si vous comptez votre salaire en brut), ce qui garantit une entrée au festival. Vous pourrez aussi y aller directement sans réservation, la place sera à prix libre, mais l’accès restera soumis aux limitations du lieu.

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12 minutes de gameplay avec un balai dans le cul pour HUNGER, la copie rigide d’Hunt: Showdown

La semaine dernière, les développeurs d’HUNGER ont publié une longue vidéo de gameplay pour leur copie d’Hunt: Showdown à l’époque napoléonienne. Et on n’est pas vraiment sûrs de comprendre pourquoi ils ont cru bon de montrer ça à tout le monde, vu la souffrance que semble représenter le moindre mouvement. Les déplacements sont d’une lenteur et d’une rigidité extrême, les ennemis IA semblent très résistants, les coups au corps à corps épuisent les joueurs en quelques secondes, et on a l’impression qu’il faut plusieurs minutes pour se soigner partiellement.

Niveau mécaniques de gameplay, a priori, rien d’original. On est face à un extraction shooter PvPvE très classique, qui se repose sur sa direction artistique, plus jolie dans ses trailers qu’en gameplay. Quand on dit classique, c’est uniquement pour ne pas dire « copie conforme d’Hunt: Showdown ». Parce qu’on n’a pas vraiment trouvé de différences, mis à part une utilisation un peu plus marquée des armes blanches, les armes à feu mettant trois plombes à se recharger. Par contre, le titre de Crytek est beaucoup plus dynamique que ce que nous montre le studio GOOD FUN CORPORATION, pourtant les développeurs originaux d’Hell Let Loose. Même si ce n’est que de la pré-alpha, il va vraiment falloir qu’ils se sortent les doigts et qu’ils retirent les balais du cul de leurs personnages.

Si ça vous tente quand même, vous pouvez toujours ajouter HUNGER à votre liste de souhaits depuis sa page Steam. L’accès anticipé est prévu pour 2026, sans plus de précisions.

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Engraving, un jeu d’horreur labyrinthique germanique

Un peu par hasard, on est tombés sur le trailer d’Engraving, présenté il y a quelques mois lors du Games Forged in Germany Showcase 2025 qui a eu lieu cet été. Il s’agit d’un jeu d’horreur avec une esthétique plutôt sympa, mêlant visuels modernes et pixélisation, mettant l’orientation au cœur de son concept. D’après la vidéo, on devra tenter de s’échapper de divers lieux en s’aidant d’une carte sur laquelle on pourra dessiner. Le concept semble donc un peu original.

Même si à la rédac, tout le monde n’est pas grand fan de jeux d’horreur, celui-ci attise notre curiosité. Une démo a dû être disponible pendant l’été, mais elle ne l’est plus. D’autre part, aucune date de sortie n’a encore été annoncée.

Il faudra donc patienter pour en apprendre un peu plus sur Engraving. Mais s’il vous intéresse, vous pouvez d’ores et déjà l’ajouter à votre liste de souhaits Steam.

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Sortie de CARIMARA: Beneath the forlorn limbs, un jeu indé, français et atypique

Comme prévu, CARIMARA: Beneath the forlorn limbs est sorti le 6 octobre dernier sur Steam. Il s’agit d’un walking sim narratif à l’esthétique se rapprochant de l’ère PSOne, et avec une mécanique de dialogue basée sur des cartes. Peut-être une petite inspiration du côté du deck-builder Inscryption ? L’ambiance semble particulièrement étrange, et colle très bien à la direction artistique décalée de l’éditeur, Critical Reflex, dont on évoque souvent les autres projets (Militsioner, Mouthwashing, THRESHOLD…).

A priori, les joueurs sont convaincus, car 97 % des 137 avis sont positifs. Ils décrivent une aventure courte, mais pleine d’humour, avec une jolie patte artistique et un doublage français réussi. À la rédac, on est assez curieux de voir ce que ça donne, alors on va essayer de le caser entre un roguelite et un blockbuster pour vous faire un petit retour.

Mais si vous êtes friands d’expériences un peu différentes et que vous voulez vous faire votre propre avis, vous pouvez déjà retrouver CARIMARA: Beneath the forlorn limbs à moins de 5 € sur Steam.

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Même en pré-alpha, le soulslike Valor Mortis envoie du bois

Après Ghostrunner et Ghostrunner 2, rien ne prédestinait One More Level à délaisser le cyberpunk pour embrasser l’ère napoléonienne, encore moins avec un soulslike. Et pourtant, c’est bien ce qu’ils ont annoncé pendant la dernière Gamescom avec Valor Mortis. Si parfois, on tord un peu les catégories pour faire rentrer les jeux dans des cases, on ne peut vraiment pas en dire autant pour celui-ci. Les développeurs eux-mêmes revendiquent que leur jeu fait partie du genre. Et ils l’expliquent dans une nouvelle vidéo, présentée par leur éditeur.

À la rédac, on n’est pas franchement experts des jeux From Software, mais on en connaît tout de même les codes. Et il suffit de lancer le playtest quelques minutes pour constater que les devs n’ont pas menti. Ils ont fait un copier/coller des concepts, mais en vue subjective : des combats durs, mais justes, avec des ennemis aux patterns à apprendre, une ressource pour améliorer ses capacités, que l’on perd en mourant, mais qu’on peut récupérer si l’on retrouve son cadavre, et des lanternes pour remplacer les feux de camp. Ça, c’est sans compter l’ambiance très sombre et malsaine, pleine de monstruosités et excroissances surnaturelles, dans un monde à la direction artistique excellente. Le gameplay est beaucoup plus sympa qu’on aurait pu craindre, et c’est agréable à prendre en main. Il y a un dash et des parades, mais c’est quand même un poil rigide. Attention, par contre, les performances sont atroces – presque aussi catastrophiques que celles de Borderlands 4, c’est pour dire ! –, mais les développeurs sont au courant et ont bien l’intention de le faire tourner correctement sur le maximum de machines.

Globalement, on a donc été très agréablement surpris par la proposition, à la fois pour son gameplay, sa direction artistique et son originalité. On parle depuis longtemps de soulslike, mais pour les jeux en vue subjective, outre la série des King’s Field évidemment, le seul qui nous vient à l’esprit est l’incroyable Witchfire, qui lui, lorgne beaucoup plus du côté fast-FPS. Ici, le corps à corps est prédominant, et pour une fois, utiliser la description « Dark Souls du FPS » ne serait pas la galvauder.

Quoi qu’il en soit, on vous encourage à aller tester Valor Mortis en vous inscrivant aux playtests, qui courent jusqu’au 13 octobre prochain. Pour cela, rendez-vous sur le site officiel. Et si vous êtes convaincus, vous pouvez ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

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Une démo pour Don’t Stop Girlypop! : on perd 2 dixièmes à chaque œil, mais les sensations sont bonnes

Découvert avec effroi l’année dernière, Don’t Stop Girlypop! sort enfin sa démo promise. On ne va pas vous mentir, on était assez curieux de la tester, pour voir si le feeling était autant à vomir que la direction artistique, volontairement un poil too much. Les précédentes vidéos laissaient penser que le studio uniquement féminin Funny Fintan Softworks aurait proposé un titre mou et sans aucune sensation. On n’aurait pas pu plus se tromper, car sous ses airs de jeu troll – qu’il reste par ailleurs avec ses visuels et son ambiance –, le gameplay est très solide.

Le principe est de rester en mouvement le plus possible, afin de gagner en puissance. Il y a un air control très prononcé, un dash, un double saut, un grappin… Tout ce qu’il faut pour rendre le jeu très dynamique et frénétique, d’autant plus que le level design est un peu étriqué. Côté armement, on dispose d’une sorte de fusil à pompe, qui n’a pas énormément de recul, mais son sound design est correct, et les dégâts qu’il provoque sur les ennemis robotiques procurent une sensation plutôt cool. Heureusement, car le reste est à prendre au dixième degré : la mise en scène est horriblement malaisante, et l’interface, en particulier celle pour customiser ses bras et son arme, donne envie de se crever les yeux avec une petite cuillère.

Si vous voulez oser l’expérience, vous pouvez retrouver la démo de Don’t Stop Girlypop! en vous rendant sur sa page Steam.

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Unity, le moteur de développement préféré des indés, se trimballe une faille majeure de sécurité depuis plus de 7 ans

Très apprécié par les devs indés, Unity se présente comme un logiciel de développement de jeux vidéo multi-plateformes accessible et simple à prendre à main. Cependant, en 2024, Marc Whitten, le Président de la compagnie, a eu l’excellente d’idée d’écorner l’image de son produit en appliquant une politique de tarifs prohibitifs qui auraient pu faire couler des studios ainsi que leurs jeux. Face à la levée de bouclier et bien que le mal avait déjà été fait, ce dernier s’était finalement rétracté.

En 2025, Unity revient sur le devant de la scène dans un article de Frandroid annonçant que des chercheurs indépendants ont découvert une faille majeure de sécurité présent depuis 2017. Conséquence, de nombreux éditeurs et studios doivent mettre à jour leur jeu pour éviter que des actes malveillants se produisent et impactent des milliers, voire des millions de joueurs dans le monde. Ne soyez donc pas étonnés de voir votre bibliothèque de jeux inondée de mise à jour sur les semaines à venir.

Cependant, rien ne dit que des hackers ne se soient pas déjà servis de cette faille par le passé. Il est également très probable qu’une partie des jeux vidéo concernés ne soient plus supportés par leur équipe de dev depuis un bon moment et ne seront donc pas mis à jour. À moins que vous vous en foutiez, la prudence est de mise.

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DAIMON BLADES est sorti en accès anticipé, et c’est beaucoup moins cassé qu’on pouvait imaginer

Après un report de quelques semaines, DAIMON BLADES est enfin sorti sur Steam en accès anticipé. Après avoir repris son indépendance, StreumOn Studio revient à ses premières amours dans l’univers d’E.Y.E. Divine Cybermancy, mais avec un roguelite coopératif au corps à corps. Les vidéos de présentation nous avaient déjà un peu titillés, notamment grâce à une direction artistique plutôt sympa et des mouvements qui semblaient plutôt fluides, mais on craignait une finition très bancale, vu les précédents titres du studio (Space Hulk: Deathwing, Necromunda: Hired Gun).

StreumOn nous a envoyé quelques clefs en avance pour commencer à tester, et on a été assez surpris par la finition globale. Certes, on a rencontré de gros bugs (peut-être déjà corrigés, on croise les doigts), mais l’impression générale est franchement bonne : le feeling est chouette, on a une très bonne impression de puissance, et même si c’est parfois un peu brouillon, on s’amuse beaucoup. La direction artistique est très réussie, mais c’est parfois compliqué d’avoir plus de 100 FPS. D’autre part, le billet de blog sur Steam précise que les portraits de daimons, auparavant générés par IA pour faire office de placeholders, ont été remplacés par de vrais visuels réalisés par le lead artist En quelques heures, on a seulement effleuré les compétences et le système de progression, donc on ne publiera pas de test tout de suite, mais on peut déjà dire qu’on aime bien. En attendant, vous pouvez regarder la dernière vidéo de présentation, qui montre les expéditions et le combat :

D’ailleurs, si vous voulez le voir en action, on l’a streamé hier soir sur notre chaîne Twitch. Si vous aussi voulez vous lancer dans l’aventure, DAIMON BLADES est disponible sur Steam à –10 % pour sa sortie, soit moins de 32 € jusqu’au 20 octobre, mais gare aux plantages.

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La descente aux enfers continue pour Starbreeze (PAYDAY 3)

Après s’être tiré une balle dans le pied en proposant un abonnement pour PAYDAY 2 et d’avoir tenté d’augmenter en misouk le prix de l’édition Infamous Collection (118 € à 170 €, pour finalement redescendre à 122 €), on aurait pu penser que la descente aux enfers s’arrêterait là pour Starbreeze. Mais il faut croire que cela ne suffisait pas, car la semaine dernière, nos confrères de Gamekult ont publié un article informant que le studio annulait purement et simplement leur projet Baxter, un jeu vidéo tiré de la franchise Donjons et Dragons.

Bien qu’une partie de l’équipe de développement de Baxter conserveront leur emploi en réintégrant celles de PAYDAY 3 et d’autres projets (si tant est qu’il y en ait), Starbreeze va se séparer de plus d’une quarantaine de personnes et tenter de garder la tête hors de l’eau en mettant le paquet probablement sur des skins ou autres abonnements pour leur franchise phare, PAYDAY. Ça semble plutôt mal barré, vu la réception de la part des utilisateurs Steam pour le fameux abonnement.

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The Signal: Stranded on Sirenis, le FPS générique de survie et de construction, a lancé une campagne kickstarter

Découvert lors du Future Game Show à la Gamescom 2025, The Signal: Stranded on Sirenis se présentait comme un énième FPS de survie et de construction se déroulant sur une planète extraterrestre. À la rédac, on n’était ni convaincu par le gameplay extrêmement mou, ni par le scénario revu maintes et maintes fois. Cependant, le studio Goose Byte qui développe et auto-édite le jeu, y croit dur comme fer et c’est là que vous, les joueurs Jean-y-a-du-potentiel, intervenez pour financer leur projet via une campagne kickstarter (un peu plus de 27 000 €).

Sur la page de financement, il est mentionné que l’accès anticipé est prévu pour 2026 et entretemps, des playtests arriveront pour les backers. Les devs annoncent également que des paliers seront à débloquer en fonction des fonds récoltés et dévoilent les titres qui les ont inspirés pour The Signal: Stranded on Sirenis (qui est bien loin d’arriver à la cheville de ces derniers sur bien des aspects) que sont Subnautica, Bastion ou encore Deep Rock Galactic.

Pour le moment, l’équipe de dev a récolté un peu plus de 7 000 € et en dépit de leur bonne volonté, il se pourrait que l’objectif soit difficilement atteignable. De plus, il ne faut pas oublier que le studio se heurte à d’autres concurrents tels que Blind Descent par exemple, un autre FPS de survie dévoilé cette année.

Si vous êtes emballé par le projet du studio Goose Byte, vous pouvez participer à la campagne Kickstarter qui se termine à la fin du mois et ajouter The Signal: Stranded on Sirenis à votre liste de souhaits Steam.

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N’oubliez pas vos déguisements pour les soirées endiablées à venir de Painkiller

Après avoir dévoilé le mode Rogue Angel et décalé de quelques semaines la sortie de Painkiller, le studio Anshar dévoile un peu plus de gameplay pour rappeler aux puristes vieux cons que la coop c’est so 2025 et surtout que ça le restera. Avec un HUD surchargé et une surenchère d’hémoglobine, votre équipe devra se frayer un chemin au travers des vagues de démons décérébrés pour atteindre l’ange déchu Azazel et sa progéniture. N’oubliez pas, au passage, de sortir vos costumes poussiéreux de vos anciennes soirées déguisées et vos armes colorées pour vous faire trembler de peur vos ennemis.

Quitte à se farcir un nouveau trailer en mode précommandez moi svp car je suis trop fun en coop, on aurait bien aimé voir un peu plus en détail le système de cartes de tarot, ou encore, el famoso avantage propre à nos quatre héros tellement charismatiques que personne à ce jour n’est capable de se rappeler de leurs noms. À moins que l’on ait raté quelque chose, c’est tout même étrange que cet aspect ne soit toujours pas abordé pour un jeu qui semble se centrer sur la synergie d’équipe, d’après le descriptif de la page Steam.

Painkiller est toujours prévu pour le 21 octobre. Mais si vous faites partie des gens qui craignent que le jeu démat soit en rupture, vous pouvez toujours précommander ce dernier pour environ 40 € et pour 10 € supplémentaires, profiter de skins ridicules ainsi que du season pass, sur Steam.

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The Last Caretaker : le 6 novembre, devenez le robot que l’humanité mérite

The Last Caretaker, le jeu de survie post-apocalyptique où l’on incarne un robot chargé de sauver les derniers embryons humains dans un monde noyé sous les eaux, a annoncé sa sortie en accès anticipé le 6 novembre prochain.

Redécouvert à la Gamescom et au PC Gaming Show, le titre du studio Finlandais Channel37 Ltd nous avait d’abord intrigués par sa direction artistique, avant de nous refroidir avec son gameplay ennuyeux, mêlant exploration, craft et baston contre des machines aussi molles qu’un joueur console.

Une démo jouable est désormais disponible pour se faire une idée du feeling clavier-souris, mais avec ce beau soleil, on vous conseille plutôt d’aller boire un verre en terrasse. Si vous aimez néanmoins chiner la ferraille, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits sur Steam et l’Epic Games Store.

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MISERY : une démo pour le cauchemar coopératif post-apo

Le 23 octobre 2025, préparez-vous à plonger dans l’enfer radioactif de MISERY, un jeu de survie coopératif développé par Platypus Entertainment et inspiré par des titres comme Lethal Company et S.T.A.L.K.E.R. Jouable en solo ou en coop jusqu’à cinq joueurs, le jeu vous propulse dans la Zone d’exclusion de Zaslavie, un territoire ravagé par la guerre nucléaire et peuplé d’anomalies, de créatures mutantes et de survivants hostiles.

Le pitch est simple et brutal : vous incarnez des mercenaires privés chargés de protéger un institut scientifique secret. Quand la sirène retentit, vous avez 60 secondes pour rassembler des ressources et vous réfugier dans le bunker. Ensuite, commence la vraie partie : chaque jour, vous partez en expédition dans des lieux générés procéduralement. Si vous survivez entre les radiations, la faim, la folie, les rencontres avec les autres survivants et les trahisons, vous pourrez améliorer votre bunker à votre retour.

La démo est disponible depuis peu, si vous aimez souffrir en bonne compagnie et que vous pouvez passer outre les graphismes atroces, vous pouvez ajouter le jeu à votre liste de souhaits sur Steam.

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