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Sortie de Ready Or Not VRO Mod : ça a l’air génial, mais c’est encore en phase de test

On vous en parlait en août dernier, le mod VR Ready Or Not VRO Mod pour Ready Or Not est sorti vendredi par surprise. Pour rappel, il est développé par deux personnes (Mike de la chaîne Virtual Reality Oasis et KITT), et promet de la VR en « full custom body rig », c’est-à-dire avec une animation des différents membres. On devrait également pouvoir faire des gestes pour diriger son équipe d’IA, et effectuer les rechargements manuellement. Tout cela le démarque des mods habituels de type UEVR, qui permettent souvent uniquement une vue subjective, mais tout en gardant la majorité des interactions sur les boutons des contrôleurs. Il y a donc eu énormément de boulot pour arriver à ce résultat, qui a l’air très sympathique et assez proche des titres spécialement développés pour la réalité virtuelle. On est très chauds pour l’essayer à la rédaction, mais il semble qu’il faille y consacrer un peu de temps pour ajuster ses paramètres et installer le bouzin. Toute la procédure est détaillée sur le serveur Discord officiel, si ça vous tente.

Tout ça est très alléchant, mais a priori, le mod demande un PC (très) haut de gamme. On trouve des exemples de configuration à base de 7800x3D et RTX 5080, qui nécessitent pourtant de baisser pas mal d’options et de choisir le réglage DLSS équilibré pour avoir un framerate tout juste correct sur certaines maps. D’autre part, il y a encore beaucoup de bugs et le mode coop n’est pas encore pleinement supporté. Donc si vous vous lancez dans l’aventure, ne vous étonnez pas si tout n’est pas parfait. Les développeurs sont en train de recenser les problèmes pour les corriger au fur et à mesure. Voyez cette sortie comme une alpha ou une bêta, mais avec un peu de chance, ça marchera assez pour bien s’amuser.

Vous pouvez récupérer le mod VRO sur Nexus Mods, mais il faut évidemment aussi posséder Ready Or Not. Si vous n’avez pas encore le meilleur jeu tactique de ces dernières années, vous pouvez le retrouver sur Steam ou l’Epic Games Store pour 50 €.

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Les bons plans NoFrag du week-end sont fatigués

Cette semaine, les bons plans NoFrag du week-end n’étaient pas en forme et la fatigue s’est accumulée. C’est pourquoi ils se préparent pour quelques jours pépères. Quoi de mieux qu’un canapé électrique, pour adopter la position optimale ? Pas de place dans le salon ? Pas de problème, on opte pour le fauteuil ergonomique. Pour rester au chaud, il faut une ou deux jolies couvertures, des pantoufles et de quoi faire des tisanes. N’oubliez pas la gourde ! Comme on sait qu’il est difficile de garder ses mains au chaud quand on utilise un clavier, on permet l’utilisation d’un gamepad, on n’est pas des bêtes. Pour optimiser son repos, rien de mieux qu’un nouveau lit. Le plus important, c’est évidemment de choisir une belle parure, pour un endormissement plus rapide. Et si vous avez la flemme de vous lever pour aller pisser, pensez au système validé par la communauté NoFrag, aussi utile pour éviter les éclaboussures aux urinoirs. Et voilà, un week-end de repos assuré !

Les bons plans Amazon

Nouvelle semaine, nouvelle sélection de notre expert Gothax :

Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.

Gamesplanet Code promo The Outer Worlds 2

Les bons plans Gamesplanet

Comme la dernière fois, avec le code NOFRAGWORLD, notre partenaire Gamesplanet propose 11 % de réduction sur The Outer Worlds 2, qui a bien plu à Stuka. Cela fait l’édition Standard à 62 €, et l’édition Premium à moins de 89 €. Attention, ce sont des versions Microsoft Store. Et bien sûr, il y a aussi plein d’autres réductions :

Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

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Call of Duty 22: Black Ops 7 démarre un peu trop en douceur et ne semble pas folichon

Bim bam boom, Call of Duty 22: Black Ops 7 est sorti ce matin à minuit. Comme d’habitude, pour brouiller les pistes, tout se passe sous le même nom générique « Call of Duty », que ce soit sur le Microsoft Store ou sur Steam. Comme ça, c’est plus difficile de déterminer combien, dans cette maigre armée de seulement 76 000 clampins au moment où l’on écrit ces lignes, sont en train de jouer au dernier opus. Comme il est également sorti en même temps sur le Game Pass, il faut prendre ces chiffres avec des pincettes. Mais on peut tout de même les comparer avec ceux de son prédécesseur, Call of Duty 21: Black Ops 6, qui avait fait un pic à 249 000 le jour de sa sortie dans les mêmes conditions. De là à dire que ça fait un four ? C’est un peu tôt pour l’affirmer, il faudra voir l’évolution dans les prochains jours.

Parce que chez NoFrag, nous sommes des professionnels, nous avons lancé la campagne coop – notez bien que ce n’est pas une campagne solo – pour voir ce qu’on nous proposait. Sans surprise, les IA sont globalement débiles, même si certaines se mettent parfois à couvert, et le scénario sur les premières missions est vraiment à chier. Mais ce qui fait le plus tiquer, c’est que même en jouant seul, il n’y a pas de mise en pause, ni de PUTAIN DE SAUVEGARDE. Donc si vous quittez une mission en cours, il faudra tout se refader, génial. Heureusement, cette campagne est super intéressante et requiert un sacré skill :

Call of Duty 22 - Black Ops 7 - Upload de skill en cours
C’est beau comme un accident de la route.

De son côté, le multijoueur a l’air assez classique : on n’a pu faire que deux ou trois matchs dans des modes déjà connus. Il en existe sans doute des inédits, mais on n’a pas encore pris le temps de fouiller. Niveau gameplay, c’est très bon, mais il aurait été difficile de le rater, puisque c’est exactement la même chose que le précédent. Il y a juste un saut contre les murs en plus, histoire de faire futuriste. On n’a pas testé la partie Zombie, mais elle est bien présente, comme d’habitude.

Les premiers avis sur Steam sont très partagés, puisqu’ils avoisinent les 50 %, mais c’est assez classique pour les jeux très connus. Cela semble beaucoup trop clément par rapport à la proposition de cette année, qui semble pour l’instant très fainéante. Si on vivait dans un monde sensé, on vous dirait que Call of Duty 21: Black Ops 6 vaut plus le coup et qu’il est moins cher, mais ce ne serait qu’à moitié vrai : il semble effectivement meilleur en tout point, mais il vaut toujours 80 PUTAIN D’EUROS lui aussi ! Quelle blague.

Si par contre, vous aimez vous faire prendre à sec, vous pouvez retrouver Call of Duty 22: Black Ops 7 sur Steam à partir de 80 €. Il y a également la possibilité d’y jouer via le Xbox Game Pass, avec l’abonnement hors de prix à 27 €/mois.

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Pour éviter d’annoncer Half-Life 3, Valve nous présente son Steam Frame et sa Steam Machine

Cela faisait quelques semaines qu’il y avait des rumeurs d’une annonce autour du prochain casque de réalité virtuelle de Valve. C’est effectivement arrivé jeudi, par le biais d’une page dédiée sur Steam ainsi que d’une vidéo : en 2026, nous verrons arriver le Steam Frame et la Steam Machine.

Le Steam Frame

On ne va pas prétendre qu’on est experts en réalité virtuelle, mais on peut tout de même donner quelques infos. La résolution sera de 2160 x 2160 par œil, soit à peu près l’équivalent du Quest 3, mais sans l’écosystème Meta qui donne envie de se pendre avec un câble USB. Il tournera sous SteamOS, avec toute la compatibilité que cela implique. Il sera plus léger et sa batterie sera située à l’arrière du strap. Pour la connexion avec le PC, Valve a prévu un dongle spécifique, ce qui est plutôt malin pour garantir un bon débit. Pas de capteurs relous à disperser dans la pièce, Valve embrasse le futur en utilisant plusieurs caméras pour la position du casque. Comme elles ne seront qu’en noir et blanc, la réalité augmentée ne sera sans doute pas trop mise en avant. Reste une inconnue : le prix. Des rumeurs parlent d’un tarif proche de celui de l’Index à sa sortie, soit autour des 1 000 €. Pour la fiche technique du Steam Frame, rendez-vous sur la page dédiée.

La Steam Machine

Même si on n’est pas forcément directement la cible de la Steam Machine, il faut reconnaître que le form factor est plutôt alléchant. Cette petite boîte, déjà surnommée Gabecube, embarque un CPU et un GPU AMD développés spécialement pour Valve. Au niveau des perfs, il ne faudra pas s’attendre à des merveilles : on nous parle de 4K 60 FPS avec du FSR4, mais ce ne sera certainement pas le cas pour les jeux Unreal Engine 5, par exemple. Cependant, pour du 1080p 144hz, pourquoi pas – si tant est que le jeu soit compatible avec SteamOS. Ça ressemble à une console, mais ça reste bien un PC, avec la possibilité d’installer les applications qu’on souhaite dessus et surtout d’y brancher clavier et souris. Gamers Nexus nous permet d’en voir l’intérieur, et on sent qu’il y a eu un peu de travail pour que tout rentre sans que ça se transforme en appareil à raclette. Même l’alim est à l’intérieur ! Le prix n’est pas non plus évoqué, et pour le coup, difficile de prédire. S’il n’est pas trop élevé, ça pourrait être le dernier clou dans le cercueil des Xbox, que Microsoft semble saboter avec le Game Pass depuis l’augmentation des tarifs. Pour la fiche technique de la Steam Machine, rendez-vous sur la page dédiée.

D’après l’annonce de Valve, le Steam Frame comme la Steam Machine devraient être livrés dès le début de l’année 2026.

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NoScope #81 : Battlefield 6, The Outer Worlds 2, Painted In Blood & PIGFACE

Jeudi soir, c’était le nouveau NoScope en direct sur Twitch pour son 81ᵉ numéro. Même s’il y a eu un changement d’heure pour un peu plus respecter le sommeil de notre Grand Journaliste Loulou situé à la réunion, cela ne nous a pas empêché de revenir sur l’actualité de ces dernières semaines en matière de FPS. On a notamment parlé des avis partagés sur la présentation de Halo: Campaign Evolved, des sorties mitigées de Painkiller et Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2, ou encore de Gunman Contracts Stand Alone.

Après un quiz sur le thème de la Première Guerre mondiale, on a fait un petit récapitulatif de ce qu’on a pu voir au Stunfest, puis on a enchaîné sur les tests : Battlefield 6The Outer Worlds 2Painted In Blood et PIGFACE.

00:00:00 – Intro
00:01:32 – Les actus FPS : un trailer peu engageant pour Halo: Campaign Evolved
00:07:21 – Les actus FPS : Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2 est sorti, mais c’est un peu nul
00:13:52 – Les actus FPS : Painkiller est sorti, mais c’est très nul
00:18:03 – Les actus FPS : même en pré-alpha, le soulslike Valor Mortis envoie du bois
00:26:20 – Les actus FPS : ’83 est reporté à 2026, mais ce ne sera sans doute pas suffisant
00:32:05 – Les actus FPS : Heureusement que Darkenstein 3D est gratuit, car il a plein de défauts
00:40:18 – Les actus FPS : Gunman Contracts Stand Alone nous chauffe bien
00:44:47 – Les actus FPS : Valve annonce le Steam Frame et la Steam Machine
00:56:20
– QUIZ : les FPS sur la Première Guerre mondiale
01:11:42
– DOSSIER : récap Stunfest (Trigger of Time, DeadCore Redux, Lifelong & CARIMARA)
01:25:25
– PREVIEW : Painted In Blood
01:33:56
– PREVIEW : PIGFACE
01:41:57
– TEST : Battlefield 6
01:57:28
– TEST : The Outer Worlds 2
02:24:55
– À venir
02:36:18
– À quoi on joue ? (lecture, non-FPS et jeux buggés)

Et si vous n’aimez pas nos tronches, l’émission est également disponible en version podcast sur Soundcloud (jusqu’à la publication de l’émission suivante), mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmPocket CastsPodchaser ou PlayerFM.

En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !

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Le jeu de survie The Last Caretaker est sorti en accès anticipé

C’est le 6 novembre dernier qu’est sorti en accès anticipé The Last Caretaker, un jeu de survie qui se déroule sur un vaste océan parsemé de structures plus ou moins englouties. On incarne une machine chargée de ressusciter la race humaine. On devra récolter et élever des embryons humains et par la suite, les renvoyer dans l’espace pour la sauvegarde de l’humanité.

Comme il s’agit d’un jeu de survie, on ne va pas s’étaler sur le sujet car c’est souvent la même chose. Bien que les retours soient corrects avec un pic de dix mille joueurs, on constate que les problèmes de performances et d’optimisation ressortent fréquemment des avis. Les développeurs du studio indé Channel37 Ltd ont d’ailleurs déjà déployé une petite mise à jour qui corrige pas mal de bugs en tout genre. Ils ont également mis en ligne leur feuille de route pour l’année prochaine.

ThelastCaretakerroadmap

Si vous aimez le craft, les allers-retours interminables, les robots et les crashs, The Last Caretaker est actuellement en promo sur Steam et sur l’Epic Games Store à 27 €, mais à ce prix là, on vous conseille plutôt de jouer avec un vrai robot.

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Sortez les nettoyeurs à haute pression 3000 pour la sortie d’Ambrosia Sky: Act One

Comme annoncé, Ambrosia Sky, le simulateur de nettoyage dans l’espace où personne ne vous entendra tirer avec votre pistolet à eau, est sorti ce 10 novembre. Cependant, vous avez peut-être remarqué que le titre s’est allongé entretemps. En effet, les devs du studio Soft Rains ont publié un billet de blog Steam pour informer que leur jeu sera finalement découpé en trois actes, dont les deux derniers seront prévus courant 2026. Pour le moment, aucun prix n’a été annoncé pour les contenus à venir. Si vous espériez avoir une aventure complète et êtes déçus de n’a pas avoir été prévenus en amont, sachez que l’équipe de dev s’en excuse. De plus, au regard du nombre de joueurs présents sur le jeu au moment où l’on écrit cette news, il paraît difficile pour le studio d’entrevoir de manière viable une continuité pour leur jeu.

Le premier acte d’Ambrosia Sky propose un gameplay mêlant zero-g, coups de Kärcher et immersive sim sur une durée de cinq heures environ, d’après le descriptif de la page Steam. Il vous sera possible de revisiter les lieux précédemment explorés avec vos nouvelles améliorations pour nettoyer le moindre recoin et récupérer les différents collectibles manqués. Dans les cercles de développeurs indépendants, le titre semble un peu faire parler de lui, ce qui le rend intriguant : est-ce vraiment plus qu’un simple Powerwash Simulator dans l’espace ? Si vous l’avez testé, dites-nous ce qu’il en est réellement !

Si vous êtes tentés par Ambrosia Sky: Act One, vous pouvez vous le procurer sur Steam ou l’Epic Games Store en profitant de la promotion de lancement à -15 % jusqu’au 17 novembre, soit 12,57 € pour le premier et 11,46 € pour le second.

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Mysteria Ecclesiae, le nouveau DLC de Kingdom Come: Deliverance II, est sorti

Dévoilé il y a deux semaines sur la chaîne officielle YouTube du studio Warhorse, Mysteria Ecclesiae, le nouveau DLC de Kingdom Come: Deliverance II, est sorti ce 11 novembre. Dans cette nouvelle aventure, Henry devra découvrir l’origine d’une mystérieuse épidémie au sein du monastère reculé de Sedlec. Notre chevalier aura également le droit à une nouvelle tenue, une nouvelle arme, des potions et des livres supplémentaires. L’arrivée de ce nouveau contenu s’accompagne du patch 1.5 qui comprend un long listing de correctifs et d’ajustements que vous pouvez découvrir sur le site officiel en anglais

Contrairement aux deux premiers DLCs (Legacy of the Forge et Brushes with Death), celui-ci semble plus apprécié pour le moment, avec une note globale plutôt positive. Néanmoins, certains joueurs soulignent la présence de bugs, dont un en particulier qui empêche de démarrer l’aventure, le manque de contenu et la durée de la quête principale trop courte.

Si vous êtes intéressé par Mysteria Ecclesiae et à moins que vous ayez l’expansion pass ou la Royal Edition (anciennement la Deluxe Edition) incluant cette nouvelle extension, vous pouvez vous le procurer plein pot sur Steam pour 14 € ou profiter de la promotion à -5 % de notre partenaire Gamesplanet, soit environ 13,30 €. Également, si vous ne possédez pas le jeu de base ou certains contenus additionnels, des promotions sur l’édition de base, la Royal Edition et les premiers DLCs sont disponibles sur Steam jusqu’à demain.

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Rendez-vous jeudi 13 novembre à 20 h pour le NoScope 81 : Battlefield 6, The Outer Worlds 2, Painted In Blood & PIGFACE

Jeudi 13 novembre à 20 heures, le NoScope reviendra en direct sur Twitch pour son 81ᵉ numéro. Eh oui, retour à 20 heures après le passage à l’heure d’hiver, car on a de nouveau trois heures de décalage avec notre Grand Journaliste Loulou, en direct de La Réunion. Cela ne nous empêchera pas de revenir sur l’actualité de ces dernières semaines en matière de FPS. On parlera notamment des avis partagés sur la présentation de Halo: Campaign Evolved, des sorties mitigées de Painkiller et Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2, ou encore de Gunman Contracts Stand Alone.

Après un petit quiz qui vous permettra de gagner un jeu chez notre partenaire Gamesplanet, on vous fera un petit récapitulatif de ce qu’on a pu voir au Stunfest, puis on terminera sur les tests : Battlefield 6, The Outer Worlds 2, Painted In Blood, PIGFACE, et peut-être encore quelques autres trucs.

Alors attrapez une boisson chaude et quelques after eight, et rejoignez-nous sur Twitch jeudi 13 novembre à 20 heures.

Si vous n’êtes pas disponibles, pas de souci : l’émission sera disponible en VOD sur notre chaîne YouTube. Et si vous préférez éviter de voir nos tronches, vous pourrez nous retrouver en audio sur SpotifyDeezerAnchor.fmPocket CastsPodchaser ou PlayerFM.

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Halo Infinite sera abandonné six ans en avance avec Operation: Infinite, sa dernière mise à jour de contenu

Alors qu’en juillet 2020, on nous promettait qu’Halo Infinite allait devenir la « plateforme du futur » pour une dizaine d’années, il semblerait que 343 Industries (dorénavant Halo Studios) ait réussi à tordre le continuum espace-temps. En effet, il y a quelques jours, le studio a annoncé que la prochaine mise à jour de contenu, Operation: Infinite, serait la dernière pour le jeu. Elle arrivera le 18 novembre prochain, soit seulement quatre ans après la sortie du titre phare des joueurs manette. Il précise qu’il n’y aura plus de développement actif, car la majorité des forces vives a autre chose à foutre que de bosser sur un jeu live-service qui ne rassemble plus assez de joueurs pour l’équipe dirigeante. Apparemment, ils sont maintenant occupés à trier les images générées par IA pour le prochain remaster Halo: Campaign Evolved.

Si ça vous intéresse – ce qui serait étonnant –, un live-stream d’une heure a été diffusé pour présenter les nouveautés, mais on doit vous avouer qu’on n’a pas regardé avec assiduité. Tout ce qu’on peut vous dire, c’est qu’il y aura de magnifiques nouveaux skins.

Comme vous vous en doutez, à la rédac, on s’en tamponne l’oreille avec une babouche, et on n’a plus trop suivi les saisons du mode multijoueur de Halo Infinite depuis quelques années. Même si on s’était bien marrés avec le niveau de skill nécessaire pour toucher les ennemis, l’expérience parfaitement insipide ne nous avait pas franchement marqués. Mais tous les goûts sont dans la nature, et si les vôtres sont de chiotte, vous pourrez profiter de l’ultime mise à jour de contenu Operation Infinite gratuitement à partir du 19 novembre prochain, sur Steam ou le Microsoft Store. Pour rappel, le solo, quant à lui, est facturé 60 € et très médiocre, mais peut-être qu’il est moins chiant en coop.

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Skopje ’83 est sorti : malgré de la bonne volonté, c’est nul

Le 7 novembre dernier, Skopje ’83, un roguelite de survie en cel shading, est arrivé sur Steam. On en avait parlé lors de son annonce en juin 2025, et malgré la direction artistique plutôt intéressante, on trouvait que le gameplay n’avait pas l’air terrible. Spoiler : clavier et souris en main, c’est bel et bien nul à chier. Les joueurs ne s’y trompent pas, puisque malgré l’attrait de la coop jusqu’à quatre personnes, les courbes ne sont pas très impressionnantes et l’avis global est moyen.

Hier soir, on a lancé un petit stream sur notre chaîne Twitch pour vous montrer l’étendue des dégâts. S’il est indéniable qu’il y a eu beaucoup de boulot sur la création du monde, car la carte a l’air plutôt fournie, les développeurs ont oublié de se pencher sur le gunfeel, franchement décevant. On n’a évidemment pas testé toutes les armes, mais le pistolet – que l’on a de base – et la SMG rivalisent de nullité. Comme on n’a pas toujours beaucoup de munitions, on tente souvent le corps-à-corps, ce qui n’est pas forcément une bonne idée : il semble parfois que les ennemis se téléportent sur nous à la dernière seconde, annulant complètement l’intérêt du dash arrière. D’autre part, même si la direction artistique est plutôt réussie, les animations des ennemis sont étrangement saccadées, ce qui provoque un sentiment un peu désagréable. Et sinon, il y a un système de loot et de craft qu’on a trouvé plutôt OK, sans être révolutionnaire. Mais comme on n’est pas experts, c’est peut-être également raté, allez savoir. On finira avec l’aspect désespérément mort du titre, malgré le respawn incessant des sortes de zombies qui n’ont aucun loot. En bref, on a détesté.

Si, contrairement à nous, vous avez un kink étrange pour les combats mous du cul et le craft inintéressant, vous pouvez donner sa chance à Skopje ’83. Il est en promotion à –10 % sur Steam pour la semaine de sa sortie, soit un peu plus de 13 €.

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GZDoom : la communauté du modding voit rouge comme un Cacodémon

DOOM. Si vous ne connaissez pas, c’est un petit jeu d’environ 30 ans, avec une petite communauté de fidèles (comprendre, d’acharnés), et celle-ci vient de vivre un petit tremblement de terre autour de sa scène modding. Et comme souvent dans les histoires d’amour, tout commence par un ego surdimensionné, un long silence radio… et un coup d’un soir avec de l’intelligence artificielle.

Graf Zahl, l’architecte devenu alchimiste

Graf « Oelckers » Zahl, le créateur de GZDoom, a longtemps été considéré comme l’architecte et le coordinateur du projet, mais depuis quelque temps, c’est surtout par son absence que celui-ci s’est illustré. Son retour ne s’est pas fait avec des patchs ou des updates, mais avec… du code généré par IA. Il a tout simplement décidé d’intégrer ces lignes de code non vérifiées dans GZDoom, et sans consulter personne.

La réaction de la communauté a été immédiate : les autres développeurs, déjà frustrés par le manque de communication et l’égo d’Oelckers, ont vu rouge comme la surface de Mars après le passage du Doom Guy. Pas seulement pour cela : l’IA, c’est aussi une question d’éthique. Peut-on vraiment faire confiance à du code généré automatiquement pour un projet open source aussi emblématique dans le modding ? Le débat a été brievement ouvert, et ce dernier a répondu maladroitement par « If you don’t like it, go and make your own fork. » UZDoom était né.

Major evolution in the GZDoom community tonight – the regular contributors finally had enough of the project lead, who had been very hard to work with for a long time. He dug in and told them "If you don't like it, go and make your own fork."UZDoom is now live here.github.com/UZDoom/UZDoom

Doomrabbit (@davidxnewton.bsky.social) 2025-10-15T00:56:38.722Z

Les autres participants ont décidé de remettre la communauté au centre du projet. Une bonne partie des développeurs a abandonné GZDoom pour créer UZDoom, un nouveau moteur qui reprend le code source, mais sans le contenu controversé, et en y intègrant les améliorations prévues pour GZDoom 5.0. Des moddeurs ont également déja annoncé migrer vers UZDoom.

This GZDoom schism has been a long time coming, too. And I think it's for the best, because all the good engine coders are already lined up to work on the newly branded UZDoom. Folks adding better netcode, raytracing support and other features that have been long overdue.

Dominic Tarason (@dominictarason.com) 2025-10-14T23:52:45.684Z

Le fork est également l’occasion, d’après l’annonce, d’ajouter du contenu trop longtemps retardé, comme le ray tracing ou l’amélioration du netcode. Et pour les puristes, la suppression par défaut du texture filtering, que beaucoup de joueurs considèrent comme incompatible avec la direction artistique originale de DOOM.

Ce n’est pas la première fois qu’une divergence d’opinion engendrant un fork survienne dans la communauté du modding – et particulièrement dans l’open-source. Mais GZDoom et sa communauté faisaient jusqu’à présent figure d’exception. Nombreux sont les projets comme Selaco, Beyond Sunset, ou encore le très attendu Brutal Fate, qui ont vu le jour grâce à celui-ci. Espérons que cette nouvelle branche du moteur du mythique DOOM apporte joie et sérénité aux joueurs et membres de la communauté du modding.

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Sortie en version finale de Darkblade Ascent, un First Person Slasher roguelite

On était passé à coté à la rédaction : Darkblade Ascent, un roguelite à la première personne dans un univers Dark Fantasy développé le petit studio indé PST Games, est sorti d’accès anticipé le 23 octobre.

Le jeu mise tout sur le corps-à-corps, agrémenté d’un soupçon de magie à distance : on tranche, on esquive, on encaisse. Le tout dans une boucle brutale : entrer, survivre, looter, mourir, recommencer — encore et encore. Les niveaux, les ennemis et le loot sont entièrement générés aléatoirement à chaque run, vous forçant à adapter votre progression dans les donjons, cimetières et bibliothèques en ruine, peuplés de squelettes nerveux, chevaliers corrompus, spectres, et autres entités hostiles à découvrir à chaque expédition.

L’ambiance et le gameplay rappellent beaucoup VOIN, qui propose plus ou moins la même chose, mais avec des plus gros pixels et une direction artistique un peu plus originale. Les premiers retours des utilisateurs Steam sont globalement très positifs. Les joueurs semblent apprécier le système de combat exigeant mêlant esquive, parade et attaques stratégiques, et l’ambiance dark fantasy. Mais certains critiquent sa répétitivité et trouvent que les mécaniques deviennent monotones après plusieurs heures à cause du manque de diversité dans les environnements et le contenu de manière générale. Il faut croire que reprendre le principe de génération procédurale de Rogue pour les niveaux ne suffit pas pour faire un jeu si intéressant.

Si vous aimez les jeux qui vous invitent à souffrir et que l’ennui ne vous fait pas peur, Darkblades Ascent est actuellement disponible à moins de 11 € sur Steam et l’Epic Games Store.

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Second Sun, un fast-FPS RPG avec de la génération procédurale

Grey Wolf Entertainment, un petit studio indé portugais jusque-là planqué dans l’ombre, a sorti cette semaine Second Sun, un fast-FPS mâtiné d’éléments RPG dont nous vous avions parlé lors du Steam Next Fest de 2024.

Le jeu vous plonge dans un monde ouvert pittoresque — comprenez : des ruines, des temples, des trucs qui brillent, et des ennemis qui veulent votre peau. Vous êtes un Sunborn, un guerrier chargé de protéger l’empire, qui se retrouve au milieu d’une guerre civile qui fait rage contre l’Ordre du Second Soleil.

Côté gameplay, c’est du loot-and-shoot. Pas de pénalité à la mort, pas de prise de tête : on respawn, on recommence, et on espère que la prochaine tentative sera plus fructueuse. Les quatre classes disponibles et les capacités spéciales du Sunborn ajoutent une couche de personnalisation bienvenue, sans ralentir le rythme. Les donjons sont générés à la volée, les coffres débordent de loot, et la carte est parsemée de points d’intérêt qui renforcent l’aspect RPG.

L’ambiance semble inspirée de Witchfire ou Soulslinger: Envoy of Death, avec une touche de Painkiller. Les premiers retours, même s’ils restent rares pour l’instant, sont plutôt positifs. Les joueurs apprécient les mécaniques de déplacement et le système de combat avec des armes variées et des pouvoirs spéciaux qui permettent des approches tactiques différentes, mais regrettent le coté encore un peu inachevé. Sans pour autant être désagréable, l’IA des ennemis parfois incohérente, les quêtes secondaires peu inspirées, ou l’aspect procédural de la génération des donjons qui produit très souvent des expériences similaires, laissent un sentiment mitigé. Traduction : on peut très vite s’emmerder après quelques heures.

Si vous êtes intéressé, le jeu bénéficie d’une promotion de lancement à -15 % jusqu’au 12 novembre sur Steam, soit moins de 17 €.

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Après une démo catastrophique, l’accès anticipé de ’83 est reporté à 2026, le temps qu’ils refassent entièrement le jeu

Quelle surprise : dans une communication effectuée le 7 novembre sur Steam, Blue Dot Games a annoncé que l’accès anticipé de ’83, initialement prévu pour la fin de cette année, était décalé à 2026. Si vous n’avez pas eu « la chance » de tester la démo proposée lors du dernier Steam Néo Fest, laissez-nous vous décrire l’expérience : de la bonne grosse chiasse, tout simplement. C’était tellement moche que c’en était comique, le gunplay était insipide, et les animations étaient d’un autre temps. On a donc compris à ce moment pourquoi Antimatter Games, le développeur initial, avait préféré mettre son projet de côté en 2022.

83 - EA Delay

Dans leur message pour leurs fans (de qui parlent-ils, au juste ?), ils annoncent que suite aux nombreux retours faits sur la démo, ils préfèrent décaler le démarrage de l’accès anticipé, afin d’améliorer quelques petits points :

  • Le gunplay et les sensations
  • L’optimisation et les performances
  • La fidélité graphique et l’amélioration des visuels
  • La refonte de l’interface utilisateur
  • Les mouvements et les animations
  • La stabilité générale et la correction des bugs

Oui, en gros, il y a tout à refaire, quoi. Vous ne voulez pas non plus retravailler le level design et les modèles 3D, histoire de tout reprendre à zéro ? Et puis changez le nom du jeu, tant qu’à faire ! On en rigole, mais de vrais gens ont pensé que le jeu valait le coup d’être montré dans cet état, et d’autres ont trouvé qu’une version encore plus alpha que la démo méritait d’être soutenue financièrement…

Quoi qu’il en soit, on est peut-être mauvaise langue et extrêmement blasés, donc si ça se trouve, ’83 vous donne envie tout de même. Dans ce cas, il faudra patienter jusqu’à 2026, mais vous pouvez déjà ajouter le jeu à votre liste de souhaits sur Steam.

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Incroyable : Gunman Contracts Stand Alone n’est pas mort !

Alors qu’on avait fait le deuil de Gunman Contracts Stand Alone, la version stand-alone du mod Gunman Contracts pour Half-Life: Alyx, puisqu’on n’avait pas eu de nouvelles depuis l’annonce en 2023, le développeur est finalement sorti de son mutisme en septembre dernier (mais on ne l’avait pas vu passer). Il nous présente une base dans laquelle on peut bidouiller ses armes et s’entraîner, mais rien que ça nous donne furieusement envie d’enfiler notre casque VR pour enchaîner les headshots. Les combats ont l’air jouissifs, et les ragdolls des ennemis sont plutôt comiques. On a l’impression qu’il y a de quoi s’amuser.

D’après la description de la vidéo, le développeur espère toujours sortir son jeu en accès anticipé avant la fin de l’année. Mais on se souvient qu’elle devait initialement arriver en 2024, donc rien n’est moins sûr. En tout cas, on sait maintenant que le projet n’est pas mort, et qu’on a une chance de pouvoir mettre les mains dessus dans les prochains mois. D’autre part, la version flat-screen semble toujours dans les cartons. On est assez curieux de voir ce que ça donnera, car si le concept marche à fond en VR, on a du mal à imaginer quelque chose d’aussi fluide et intéressant avec le couple clavier/souris.

En attendant, si Gunman Contracts Stand Alone vous fait de l’œil, même si aucune date de sortie n’a encore été annoncée, vous pouvez d’ores et déjà l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

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Ad Mortem : Kickstarter réussi en moins de 48 heures

Sans nouvelles d’Ad Mortem depuis plus de six mois, le studio britannique Head On Studios, qui se présente comme une équipe de développeurs et vétérans des melee slashers élevés à coups de fléaux d’armes et de bugs d’Unreal Engine, a annoncé sa campagne Kickstarter qui a réussi en moins de 48 heures à atteindre son objectif de 90 000 €, une belle réussite. 

Dans Ad Mortem, on incarnera un Vessel, une sorte de cadavre réanimé après la mort des anciens dieux de Contrara, un monde ravagé par deux factions en guerre : les Palisadiens et les Hantrii. Le jeu se présente comme un first-person Slasher PvPvE coopératif, avec un système de progression, aucune microtransaction, des serveurs dédiés, du matchmaking, et une IA adaptative.

Cette campagne participative est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur le PvP, qui se décline en 5v5 classé, 10v10 chaotique, et des duels dans des arènes où les joueurs s’affronteront pour l’honneur… ou juste pour le plaisir de se mettre sur la gueule. Le PvE, également de la partie, proposera des donjons coopératifs générés procéduralement, remplis de monstres, de loot, et de fragments de lore incompréhensibles. Le tout, d’après Head On Studios, avec une expérience simple à apprendre, mais difficile à maîtriser. Traduction : on va crever en boucle.

La vidéo de présentation du Kickstarter montre de nouvelles, mais brèves séquences de gameplay. Le jeu a toujours l’air aussi exigeant, jouissif et brutal, avec son lot d’effusions de sang dans un univers sombre plutôt beau et varié.

Pour l’instant, aucune date de sortie n’a été évoquée. Mais en attendant d’en savoir plus, vous pouvez ajouter Ad Mortem à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

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Un peu plus de gameplay pour Transience

La dernière vidéo publiée par BigfryTV offre un aperçu approfondi du gameplay solo d’infiltration de Transience. Inspiré par des classiques comme Project IGI et Splinter Cell, le jeu se veut un retour aux sources du genre, avec une approche méthodique, réaliste et immersive. Mais cette nouvelle présentation, bien que riche en contenu, soulève aussi des interrogations sur l’état d’avancement du projet à l’heure actuelle.

Dans cette vidéo de 30 minutes, BigFry, développeur et influenceur à l’origine de Transience, commente une mission complète en mettant en avant les mécaniques principales du jeu :

  • Infiltration libre : le joueur peut choisir son approche, entre infiltration discrète et assaut frontal. L’environnement semi-ouvert permet de planifier ses mouvements, avec des points d’entrée multiples.
  • IA ennemie réactive : bien que perfectible, l’intelligence artificielle tente de coordonner ses actions, de fouiller les zones suspectes et de réagir aux sons.
  • Interface minimaliste : pas de HUD surchargé, pas de marqueurs omniprésents. L’immersion est au cœur de l’expérience.
  • Système de gadgets : caméras portables, brouilleurs, drones… l’arsenal technologique rappelle les grandes heures de Rainbow Six.

Les commentaires sous la vidéo sont globalement enthousiastes et saluent l’ambiance, le réalisme des mécaniques comme l’absence de régénération de santé, les munitions limitées, le bruit des pas… où tout pousse à la prudence.

La passion de Bigfry, très transparent sur son processus, ses doutes, ses choix de design et ses ambitions n’empêche pas de remarquer quelques défauts comme les mouvements du personnage et des ennemis qui manquent de fluidité, les graphismes qui s’éloignent des standards actuels, l’IA parfois incohérente — certains ennemis réagissent de manière étrange ou restent figés après une alerte —, et le gameplay assez lent, qui peut sembler trop méthodique.

Même si on est toujours enthousiastes et intrigués, néanmoins, comme on nous le rappelle plusieurs fois, il ne faut pas avoir d’attentes trop élevées : ce ne sera pas un AAA. Le jeu s’adresse clairement à un public de niche, amateur de FPS tactiques exigeants et de gameplay à l’ancienne. Mais si les promesses sont tenues, il pourrait bien devenir une pépite pour les fans du genre.

En attendant de voir Transience s’exfiltrer vers sa sortie, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

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Arma Reforger, Bohemia lâche sa mise à jour 1.6 – Kolguyev

Bohemia Interactive a publié la mise à jour 1.6 dArma Reforger intitulée Kolguyev. Quoi de beau au programme ? Une grosse quantité de contenu, en commençant par une nouvelle carte, une modification du mode de jeu Conflict, et assez de nouveaux gadgets pour remplir deux ou trois sacs à dos.

Kolguyev, une map d’Operation Flashpoint, vous débarque sur une île volcanique soviétique parsemée de forêts denses, de collines abruptes et de bâtiments en béton. Ça vous changera des vallées verdoyantes d’Everon. Ambiance automnale, visibilité réduite : parfait pour poser des mines et se faire surprendre par la stratégie intégrée au nouveau mode de jeu HQC.

Le mode Conflict devient HQC : un commandant donne les ordres, les escouades construisent, capturent et débloquent des rôles. C’est plus structuré, plus tactique, et ça va enfin récompenser les joueurs qui ont appris à utiliser une boussole.

La grosse surprise de cette mise à jour, c’est l’arrivée de contenu solo avec des missions scénarisées — un élément de la série qui n’était jusqu’ici pas intégré à Arma Reforger. Opération Omega est une campagne en cinq épisodes qui entraîne le joueur derrière les lignes ennemies à la tête d’une unité des forces spéciales. Appui Aérien est une mission axée sur le transport par hélicoptère, la logistique et le soutien aérien rapproché.

Côté arsenal, on note l’arrivée de mines antipersonnel, de nouveaux lance-roquettes, de mortiers, de flares et de camouflages inédits. Bohemia Interactive a également ajouté la possibilité de tirer depuis un véhicule en mouvement, et amélioré la balistique : le vent influence désormais les projectiles.

La mise à jour n’est pas sans défauts. Les premiers retours de la communauté montrent des performances toujours aussi catastrophiques, le solo ne faisant pas exception. L’expérience est gâchée par de nombreux crashs, ou par l’IA des ennemis, qui s’allongent par exemple au milieu de la route au lieu de se mettre à couvert pour vous tirer dessus. On sent que l’early access progresse, mais à la rédaction, on a hâte de voir la 1.0 arriver…

Si vous voulez tester tout ça, la mise à jour est déjà disponible. Arma Reforger est actuellement à 40 € sur Steam.

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[PREVIEW] PIGFACE : on en redemande !

Après le léger report de la sortie en accès anticipé de PIGFACE en septembre dernier, on était assez impatients d’enfiler notre masque et nos gants en latex pour redécouvrir le bon feeling que nous avait procuré la démo. Faute de temps, il aura fallu attendre quelques semaines pour se replonger dans cet univers poisseux et ces gunfights oldschool qu’on aime tant.

Genre : Rétro-FPS, action-horreur | Développeur : titolovesyou | Éditeur : DreadXP | Plateforme : Steam | Prix : 9,75 € | Langues : Anglais | Configuration recommandée : CPU 2,4 GHz ou supérieur, GPU Geforce GTX 960, 8 GB de RAM | Date de sortie : 18/09/2025 | Durée : Moins de deux heures.

Test effectué sur une version fournie par l’éditeur.

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Where am i ?

PIGFACE est un rétro-FPS où vous incarnez Exit, une femme au passé douteux qui se réveille dans un bâtiment abandonné. Au téléphone, une voix vous informe qu’une bombe est implantée dans votre tête et qu’il va falloir faire ce qu’on vous ordonne pour ne pas finir en sauce bolo supplément cervelle. Il y a deux types d’armes, les armes au corps à corps et les armes à distance. Clic gauche, frapper ou tirer, clic droit, viser ou lancer. C’est simple et efficace. Franchement, on n’en demande pas plus. Même l’absence de crosshair, qui peut paraitre déroutante au tout début, devient finalement qu’un détail que l’on oublie très vite après avoir explosé quelques têtes. Si le lieu d’introduction peut sembler un peu étriqué, les prochains se révèleront beaucoup plus ouverts. Un van vous attend à la sortie pour vous ramener chez vous, et c’est maintenant que tout commence.

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Les bonnes inspirations

Pour les fans de Cristina Córdula, un passage dans la salle de bain est obligatoire afin de choisir votre plus belle tenue de tueuse. Mettre certains vêtements vous octroiera des bonus, mais il semblerait qu’à ce stade du développement, ce ne soit pas encore intégré.

Bien au chaud dans son appartement délabré, jonché de bouteilles et de déchets, c’est ici qu’Exit passera le plus clair de son temps entre chaque mission. Depuis un ordinateur portable, vous pouvez activer les prochaines missions, mais aussi vous procurer de l’armement et du soin. C’est super intuitif. De plus, des instructions sont là pour vous guider au cas où vous seriez un débutant dans le monde du PC Master Race.

C’est à l’arrière d’un camion que la planification du prochain massacre s’effectue. Vous pouvez créer votre loadout et ainsi vous équiper avec les armes achetées au préalable. Inspiré de l’excellent Hotline Miami, vous avez également la possibilité de sélectionner un masque. Il y en a plusieurs à trouver et chacun possède une capacité propre, comme le fait de porter plus de soins ou d’augmenter les dégâts explosifs, par exemple. Si on peut manquer de matos au tout début, c’est après avoir rempli quelques contrats que l’on va pouvoir s’équiper d’armes améliorées avec silencieux, pointeur laser, mines, etc.

Dès la première mission, on se prend au jeu. C’est franchement réussi, les combats sont brutaux et sanguinolents. Le feeling des armes est très bon et la musique vient rythmer les affrontements à coups de lancé de hache ou de marteau dans la tronche (coucou Manhunt !). Les headshots sont jouissifs et on prend plaisir à enchainer les ennemis. De plus, on peut ramasser les armes des victimes et ainsi changer d’approche quand celles-ci sont vides. Attention cependant à vous soigner, car les pv baissent vite et si vous mourrez, vous perdez de l’argent et devez recommencer le niveau. Le développeur a apporté un soin particulier aux phases de tirs et ça se ressent, c’est vif et violent. C’est tout ce qu’on attend d’un bon rétro-fps. Malheureusement, l’IA des ennemis est souvent un peu trop basique et leurs mouvements trop prévisibles. Il n’est pas rare de les voir vous foncer dessus comme des glands.

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Des missions variées

Les terrains de jeu de PIGFACE sont plutôt grands et ouverts. Que l’on explore un motel, une gare, ou encore un squat en bord de mer, on trouvera toujours une façon différente de planifier ses attaques. Le level-design fait que l’on pourra toujours choisir méthodiquement son approche. Vous pouvez vous mettre en retrait et utiliser votre sniper pour nettoyer la zone, foncer dans le tas ou encore la jouer sneaky en faisant le tour. L’exploration est donc importante et récompensera souvent le joueur, surtout qu’il y a des matériaux de craft à ramasser, même si pour le moment, cette fonctionnalité n’a pas encore été intégrée au jeu.

Bien que les graphismes soient minimalistes, on peut saluer le travail derrière la direction artistique. Tous les lieux sont délabrés avec des couleurs fades avec une prédominance de gris et de marron. Cela participe grandement à l’ambiance glauque et poisseuse du jeu.

Pour terminer vos missions, vous allez devoir réaliser différents objectifs comme tuer un boss – plus résistant que les autres – détruire des choses, ramasser des documents, et parfois les deux. La vibration de votre téléphone à clapet vous indiquera l’accomplissement d’un objectif et en récompense, du gain supplémentaire vous sera accordé si vous remplissez les ordres facultatifs, ce qui aidera à étoffer votre arsenal. Le sentiment de puissance se fait grandement ressentir une fois qu’on débloque certaines armes. Les ennemis seront eux aussi mieux armés et des pièges environnementaux feront leur apparition au bout de quelques missions. La difficulté est assez bien dosée dans l’ensemble et on prend un réel plaisir à enchainer les missions et découvrir les nouveaux environnements que propose le titre.

Une feuille de route prometteuse

Pendant l’écriture du test, le développeur a publié la feuille de route de son jeu. On constate qu’en novembre, une nouvelle map – très grande, d’après la description – appelée The Mall, sera jouable. Il y aura également des nouvelles armes et un nouveau masque. D’autres ajouts arriveront en décembre et en 2026.

pigface roadmap

Vivement la suite

PIGFACE est beaucoup trop court ! Quelle frustration de découvrir le message indiquant la fin de l’accès anticipé au bout d’une heure trente de jeu. Tout s’enchaine super bien et on en veut plus à chaque fois. On a faim de frag, on veut tuer tuer tuer, parce que le feeling des armes est super sympa. Les idées sont bonnes et on a hâte de découvrir ce que nous réserve les prochaines mise à jour de cette violente expérience, qu’il serait dommage de rater, surtout à moins de 10 €.

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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