Le parti Chega, du leader populiste André Ventura, n’a pas confirmé sa dynamique électorale de mars dernier, lorsqu’il avait obtenu 18 % aux législatives. Cette fois, son score a presque été divisé par deux, loin derrière le parti socialiste, vainqueur de justesse devant l’Alliance démocratique, coalition de centre-droit au pouvoir.
Des deux côtés de l’Atlantique, le scrutin européen est vu comme le marqueur d’un changement d’ère. Un désaveu pour l’UE libérale défendue par le président français, et l’avènement, peut-être définitif, d’un nationalisme “illibéral”, incarné par Donald Trump aux États-Unis.
On prédisait un triomphe de l’extrême droite flamande, finalement la N-VA (nationalistes flamands) demeure le premier parti du pays. Et comme la Wallonie, terre de gauche, a cette fois plébiscité la droite, il devrait être moins difficile que d’ordinaire de former un gouvernement.
Des élections législatives et régionales du 9 juin 2024, la presse belge retient le triomphe de deux hommes : le libéral francophone Georges-Louis Bouchez et le nationaliste flamand Bart De Wever.
La démission, le dimanche 9 juin, de l’ancien chef d’état-major et ministre centriste Benny Gantz va sans doute renforcer l’extrême droite au pouvoir, mais aussi accroître la pression interne et internationale sur le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, déjà au pied du mur, estime la presse israélienne.
Une femme passe devant une affiche de campagne électorale à Tel Aviv représentant l’ancien chef d’État-major Benny Gantz, aux côtés du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, à la veille du scrutin de mars 2021.
Après la publication des résultats des élections européennes, dimanche 9 juin au soir, la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale fait couler beaucoup d’encre en Allemagne. Si la manœuvre est bien dans le tempérament du président français, elle est jugée très risquée.
Le 9 juin 2024, après la déroute de son parti aux élections européennes, Emmanuel Macron est intervenu à la télévision pour annoncer des élections législatives anticipées.
Malgré le succès de l’extrême droite en France, en Allemagne et en Italie, les équilibres au sein du Parlement européen n’ont pas été chamboulés, et la coalition centriste qui soutient Ursula von der Leyen devrait rester plus ou moins la même. Toutefois, la réélection de la responsable politique allemande à la tête de la Commission est loin d’être acquise.
Plombés par leurs chutes spectaculaires en France et en Allemagne, malgré quelques bonnes surprises dans le nord du continent, les Verts européens ressortent du scrutin considérablement affaiblis.
Depuis la victoire électorale de Donald Trump, en 2016, le nombre d’Américains s’installant en Nouvelle-Zélande a bondi de 65 %. Pour ceux qui cherchent à échapper à la polarisation de la vie publique, l’île du Pacifique fait figure de havre de paix, rapporte “The New York Times”.
Crédité de 44,61 % des voix, le parti Fidesz du Premier ministre hongrois gagne les élections européennes, mais n’a jamais obtenu de résultat aussi bas depuis l’adhésion du pays à l’Union. Un “échec embarrassant” et “clair” du camp Orban, estiment les médias d’opposition.
Le quotidien conservateur polonais “Rzeczpospolita” estime que le président français, Emmanuel Macron, joue avec le feu en dissolvant l’Assemblée nationale, cherchant à montrer que “lors de vraies élections” les Français ne feront pas le choix de l’extrême droite.
Au lendemain des élections européennes, les journaux étrangers sont marqués par la montée de l’extrême droite en France et par les élections anticipées auxquelles a appelé Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron en une du “Wall Street Journal” le 10 juin 2024.
Jusqu’alors force montante en Suède et en Finlande, l’extrême droite y a enregistré un net coup d’arrêt lors des élections européennes du 9 juin. Au Danemark, les deux partis populistes de droite sont aussi à la peine, totalisant moins de 14 % des voix.
Les têtes de listes du parti d’extrême droite des Démocrates de Suède, la mine déconfite, après la publication des résultats des élections européennes, le 9 juin à Stockholm.
En annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale après les résultats des élections européennes, Macron joue avec le feu, estime la presse britannique. Car ce “coup de poker” pourrait bien aboutir à une cohabitation entre le président français et l’extrême droite.
Nous entretenons avec notre langue maternelle un lien profond et émotionnel, mais elle n’a rien d’immuable. Après quatre ans à Paris, une journaliste du “New York Times Magazine” raconte comment elle a vu son anglais “s’éroder”.
Après avoir toujours dit qu’il ne tirerait pas de leçons nationales du scrutin européen, le président français, sous le coup d’une défaite historique face au Rassemblement national, s’est résolu à un pari très hasardeux : des législatives auront lieu dans trois semaines. L’analyse du quotidien belge “Le Soir”.
Le tennisman espagnol est venu à bout de son adversaire allemand Alexander Zverev au terme d’une finale épique sur la terre battue parisienne, dimanche 9 juin. À seulement 21 ans, Carlos Alcaraz devient le plus jeune joueur de l’histoire à s’imposer sur toutes les surfaces des tournois masculins du Grand Chelem.
C’est un Parlement européen dominé par la droite et l’extrême droite qui se dessine à l’issue des élections du 9 juin 2024. En France, le triomphe du RN a poussé Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale. Retrouvez ci-dessous les commentaires et analyses de la presse étrangère sélectionnés et traduits par “Courrier international”.
La Première ministre italienne Giorgia Meloni célèbre la victoire de son parti aux élections européennes, le 9 juin 2024 à Rome. (Photo by Filippo MONTEFORTE / AFP)
La victoire écrasante du Rassemblement national (RN) aux élections européennes a poussé Emmanuel Macron à annoncer dimanche soir la dissolution de l’Assemblée nationale et des élections législatives anticipées. Un “pari fou” et “très risqué” qui “prend l’Europe en otage”, estime la presse internationale.
Le président français Emmanuel Macron lors de l’annonce au palais de l’Élysée de la dissolution de l’Assemblée nationale, après la victoire du Rassemblement national aux élections européennes, le 9 juin 2024. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)
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