Le magazine économique russe “Monocle” consacre sa une de la semaine aux opérations diplomatiques menées par Donald Trump, qu’il présente comme un gestionnaire de conflits soucieux de garder le contrôle plutôt que d’instaurer une paix durable. Un modèle contesté, mis à l’épreuve par l’impasse sur la guerre en Ukraine.
“Les efforts de paix de Trump sont motivés par la recherche du profit”, estime “Monocle”, hebdomadaire économique russe qui consacre sa couverture de la semaine du 20 octobre 2025 à l’analyse des opérations diplomatiques du président américain.
Une nouvelle enquête a été ouverte, vendredi 24 octobre, contre Ekrem Imamoglu, principal opposant au président Erdogan, en prison depuis mars. Les autorités en ont profité pour saisir une des dernières chaînes de télévision d’opposition.
À bord d’Air Force One qui le conduit en Asie, le président américain s’est dit ouvert à une rencontre avec le leader nord-coréen. Et a reconnu, à demi-mot, le statut nucléaire de la Corée du Nord, ce qui pourrait être un changement de taille de l’approche américaine dans ce dossier.
Le président américain Donald Trump et le leader nord-coréen Kim Jong-un lors de leur dernière rencontre, le 30 juin 2019, dans la zone démilitarisée à Panmunjom.
Narcotrafiquant chinois lié aux cartels mexicains et recherché par Interpol, Zhi Dong Zhang, alias Brother Wang, a été arrêté à Cuba. Transféré au Mexique, il a ensuite été extradé aux États-Unis jeudi 23 octobre.
Sur cette photo, publiée sur le compte X d’Omar Garcia Harfuch, secrétaire à la Sécurité et à la Protection du Citoyen du Mexique, le 23 octobre 2025, Zhi Dong Zhang, baron chinois présumé du fentanyl, connu sous le pseudonyme de “Frère Wang”, escorté par des agents d’Interpol à Mexico.
En 2024, après des années de fermeture aux étrangers, la Corée du Nord a commencé à accueillir des touristes russes. Vol dans un Tupolev hors d’âge, déplacements très encadrés et soupçons de mises en scène : le média indépendant “Veter” a recueilli les impressions de quelques voyageurs à leur retour.
La ville brésilienne figure au centre de la vie et de l’œuvre du photographe et ethnologue Pierre Verger (1902-1996). Jusqu’au 30 novembre, elle lui rend hommage. Le quotidien “Folha de São Paulo” a visité pour nous l’exposition “Fatumbi”, qui retrace le parcours du Français, fin connaisseur du culte candomblé.
Habitant de la métropole canadienne, le photographe Tommy Keith est parti à la rencontre de celles et ceux qui, comme lui, passent du temps sur la berge du lac Ontario. Seules, en famille, avec des amis, des personnes de tous horizons s’y croisent et s’y retrouvent.
“Roadside Hang” (“Moment entre amis”), 2025.
“Matty, Skitzo, Kimberly, Dennis et Rachelle partagent un moment le long de la piste aménagée pour les mobilités douces, au bord de Lake Shore Blvd. Il faisait chaud et humide ce jour-là, et les cheveux de Rachelle me faisaient penser à du feu.”
Qu’il s’agisse de mentir, se parjurer ou semer le chaos, cette journaliste de “The Atlantic” adore manipuler ses amis lorsqu’elle joue à un jeu de société. Des comportements inacceptables dans la vie de tous les jours, mais qui ont leurs effets bénéfiques dans ce contexte, estiment plusieurs chercheurs.
Cet acacia a survécu seul au milieu du désert nigérien pendant des siècles et a succombé à un accident de la route en 1973. Il a fasciné les Touaregs comme les colons français durant des décennies. “The Continent” raconte son histoire.
Alassane Ouattara, candidat à un quatrième mandat consécutif, a salué le climat apaisé de la campagne électorale qui a pris fin jeudi 23 octobre, à l’avant-veille du scrutin. La presse africaine demeure vigilante, même si les quatre autres candidats en lice, autorisés à faire campagne par le Conseil constitutionnel, ont “préféré les urnes à la casse”.
L’administration Trump a annoncé le déploiement du Gerald Ford après avoir éliminé des trafiquants présumés et ciblé financièrement le président colombien.
Cette salade indonésienne légèrement épicée et étonnamment copieuse s’est imposée dans les restaurants européens, observe le journal espagnol “El País”. Avec ses légumes croquants et sa sauce à base de cacahuètes, elle s’adapte à ce que vous avez dans le réfrigérateur.
Pourtant d’inclinaison très libérale, le “Financial Times” est obligé de faire ce constat : la France est devenue “une démocratie sociale sous-financée, croisée avec une oligarchie”. Taxe Zucman ou non, il est urgent de demander aux super-riches de participer plus, estime le journal britannique.
Dans cette petite ville de l’est des Pays-Bas, où l’extrême droite caracole en tête des sondages pour les législatives de ce 29 octobre, un projet de centre d’hébergement pour 200 à 300 demandeurs d’asile divise habitants, élus et militants. Dans ce vacarme, certains réclament du sang-froid, raconte ce reportage du quotidien belge “De Standaard”.
Dans ce pays himalayen, en à peine quelques jours au mois de septembre, la génération Z a renversé le gouvernement, négocié la transition avec l’armée et s’est choisi une dirigeante crédible pour combattre la corruption. Il est désormais temps de construire une nouvelle façon de gouverner, espèrent Mausam, un jeune dont le frère a été tué lors des manifestations, et Kamal, l’une des figures du mouvement.
Porté par la science et la peur de mourir, le rêve d’immortalité dit moins la victoire que l’angoisse humaine, affirme le philosophe britannique Nigel Warburton pour “The New World”. Chaque semaine, “Courrier international” vous propose un billet qui soulève des interrogations sur notre condition moderne en s’appuyant sur des œuvres littéraires, scientifiques et, bien sûr, philosophiques.
Plusieurs médias internationaux ont mis au jour une importante opération, menée pendant plusieurs années par les Russes, pour se procurer du matériel occidental stratégique. L’objectif pour Moscou ? Bâtir un vaste réseau de surveillance destiné à protéger ses armes nucléaires.
Le président russe, Vladimir Poutine, lors de la cérémonie de lancement d’un nouveau sous-marin nucléaire, le 27 mars 2025, à Mourmansk (Russie), dans l’Arctique.
Depuis le 19 octobre, les qualificatifs ne manquent pas pour désigner le cambriolage du Louvre. Il constitue une “tragédie” ou une “attaque” contre le pays, comme si c’était “la nation en tant que telle qui avait été abîmée”, observe la “Frankfurter Allgemeine Zeitung”. Les Français semblent tombés dans la nostalgie du “temps passé”.