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Nucléaire : des milliers d’emplois à pourvoir chez EDF en 2024

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EDF annonce une vague de recrutements en 2024 avec 10 000 nouveaux emplois en CDI, dont 4 500 dans le secteur nucléaire. Cette initiative vise à répondre aux besoins croissants de compétences et à soutenir les projets énergétiques majeurs du groupe.

Des CDI également disponibles dans les énergies renouvelables

EDF, le géant de l’électricité en France, se prépare à embaucher massivement en 2024. Avec 10 000 nouvelles recrues en CDI, dont 4 500 postes destinés au nucléaire, l’entreprise répond à un besoin urgent de main-d’œuvre qualifiée. Jérémy Houstraëte, directeur de l’emploi chez EDF, précise : « On s’inscrit dans la durée, c’est-à-dire que, les prochaines années, on envisage des chiffres au-delà des 10 000 CDI ». Au total, EDF vise près de 20 000 recrutements, incluant alternants et stagiaires. Ces efforts illustrent l’engagement de l’entreprise à moderniser et renforcer ses infrastructures tout en anticipant la transition énergétique.

Le nucléaire est au cœur des priorités de recrutement. Avec des besoins pressants en ingénierie, soudure, tuyauterie et chaudronnerie, EDF doit prolonger la durée de vie de ses centrales existantes. Mais de plus, l’entreprise doit aussi lancer la construction de nouveaux réacteurs de type EPR2, un projet phare annoncé par Emmanuel Macron. Selon un rapport du Groupement des industriels français de l’énergie nucléaire (Gifen), la filière devra recruter en moyenne 10 000 personnes par an d’ici à 2033 pour répondre à la croissance d’activité et remplacer les départs en retraite.

EDF prépare le recrutement pour les réacteurs EPR2

Outre le nucléaire, EDF diversifie ses embauches dans les énergies renouvelables et les services énergétiques. En 2024, l’entreprise projette jusqu’à 1 000 nouveaux CDI dans l’hydraulique et les filiales comme EDF Renouvelables et EDF ENR. De plus, 3 000 postes seront ouverts dans les services énergétiques, principalement chez Dalkia, et 1 500 dans les réseaux, notamment chez Enedis. Cette stratégie globale reflète une volonté d’équilibrer les investissements entre les énergies traditionnelles et les solutions durables, favorisant ainsi une transition énergétique harmonieuse et durable.

EDF doit toutefois garantir que ses nouveaux employés disposent des connaissances techniques nécessaires pour opérer dans un secteur en constante évolution. Les initiatives de formation sont donc essentielles pour préparer les recrues aux exigences complexes de l’industrie nucléaire et des énergies renouvelables. La capacité d’EDF à attirer et à retenir des talents qualifiés sera déterminante pour le succès de ses projets à long terme, assurant ainsi la stabilité et la durabilité de ses opérations énergétiques.

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L’EPR de Flamanville bientôt mis en marche

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Après des années de retard et une explosion du budget, l’EPR nouvelle génération de Flamanville commence son chemin vers la production d’électricité. Le processus qui doit amener à la combustion nucléaire vient de débuter.

Premières étapes du démarrage de l’EPR de Flamanville

Le chargement du combustible dans l’EPR de Flamanville est terminé. Cette étape marque une avancée majeure pour ce réacteur nucléaire situé dans la Manche. Débutée le 8 mai 2024, la manœuvre s’est achevée cette semaine. Cette opération consiste à insérer environ 60 000 crayons, des tubes de cinq mètres contenant des pastilles d’uranium, dans la cuve du réacteur. L’Autorité de sûreté du nucléaire vient de donner son feu vert après un très long chantier. Ainsi, elle valide la fiabilité et la sécurité de l’EPR de Flamanville.

Ensuite, la cuve est scellée pour effectuer des tests essentiels. Ces essais vérifient la résistance et la sécurité des dispositifs sous haute pression et température. L’objectif est de s’assurer que le réacteur fonctionne parfaitement avant son démarrage. EDF confirme que ces opérations se déroulent conformément au planning prévu.

Encore des étapes avant le début de la production d’électricité

Le réacteur doit encore passer plusieurs étapes avant de produire de l’électricité. Une montée en pression et en température, atteignant 110 degrés, est nécessaire. Cette étape teste les systèmes sans nécessiter l’approbation formelle de l’ASN. Néanmoins, cette dernière peut intervenir en cas de problème ou d’incidents.

La prochaine étape cruciale est la divergence, la première réaction de fission nucléaire. En revanche, l’ASN doit donner son accord pour cette phase. Une fois cette réaction contrôlée, le réacteur atteindra progressivement 25 % de sa capacité et pourra être raccordé au réseau électrique. EDF prévoit que l’EPR de Flamanville produira de l’électricité à pleine puissance d’ici la fin de l’année 2024, contribuant ainsi de manière significative à l’approvisionnement énergétique français.

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Voiture électrique : recharge ultra-rapide, 3 super-stations d’ici l’été 2024

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Vinci souhaite accélérer le passage à l’électromobilité. En collaboration avec l’opérateur espagnol Zunder, le géant autoroutier français va mettre en place trois super-stations de recharge ultra-rapide d’ici à l’été 2024.

Points de recharge : un déploiement progressif, mais qui manque de fiabilité

En mai 2023, la France a atteint un jalon majeur dans la transition énergétique en franchissant le cap des 100 000 points de recharge pour véhicules électriques. Cette expansion, qui représente une augmentation de 41% en un an, reflète l’engagement national en faveur de l’électromobilité, avec une moyenne de 179 points de recharge pour 100 000 habitants. Cette infrastructure couvre désormais l’ensemble des grands axes autoroutiers et des métropoles, offrant une diversité de puissances de recharge pour répondre à tous les besoins : 50% des bornes fournissent un courant alternatif de moyenne puissance, 33% de faible puissance, et 16% sont des bornes rapides en courant continu, ces dernières étant principalement disponibles sur le réseau autoroutier français.

Cependant, derrière cette expansion se présente un défi majeur : la fiabilité des bornes. C’est en effet le paradoxe du déploiement des points de recharge : leur disponibilité a chuté ! Elle est passée de 86% à 81% pour les bornes en courant alternatif, et de 83% à 76% pour les bornes en courant continu  (points de recharge à haute puissance et ultra-rapides). L’origine de cette chute ? Principalement des pannes et une hausse des besoins de maintenance.

Vinci va ouvrir 3 super-stations de recharge d’ici l’été 2024

Dans ce contexte, l’annonce de Vinci et de l’opérateur espagnol Zunder, leader dans le domaine des bornes de recharge dans le sud de l’Europe, prend tout son sens. Ensemble, ils s’apprêtent à lancer trois super-stations de recharge ultra-rapide en France, offrant aux automobilistes la possibilité de recharger leurs véhicules en moins de 20 minutes. Ces stations devraient voir le jour d’ici à la fin de l’été 2024 et seraient équipées, selon les dires de Vinci, de bornes allant jusqu’à 400 kW.

Ces dernières seront implantées dans des lieux stratégiques pour faciliter l’accès à la recharge rapide : l’aire de Sarthe-Touraine sur l’A28 (deux points de recharge), ainsi que les aires du Val-de-Cher sur l’A85 et de Bourges-Marmagne sur l’A71 (25 bornes de recharge chacune). Ces installations ne se contentent pas de proposer un nombre important de points de recharge ultra-rapide, elles intègrent également le système Plug & Charge, qui permet une reconnaissance automatique du véhicule et un démarrage instantané de la recharge. Cette initiative pourrait jouer un rôle clé dans la confiance accordée par les automobilistes aux infrastructures de recharge électrique, en offrant une expérience fiable, rapide et sans accroc.

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Électricité : un risque de pénurie mondiale dès 2025 selon Elon Musk

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Elon Musk, la figure emblématique derrière Tesla et SpaceX, a récemment secoué la sphère publique par une prédiction : une pénurie mondiale d’électricité dès 2025. Lors de la prestigieuse conférence Bosch Connected World, le PDG de Tesla a partagé ses craintes sur la transition énergétique, notamment concernant les effets du boom de l’intelligence artificielle (IA) et de la croissance de la demande en voiture électrique.

 

L’offre en électricité ne pourra bientôt pas suivre la demande

Elon Musk, le magnat de l’automobile électrique et de la technologie, a lancé un pavé dans la mare lors de la conférence Bosch Connected World. « Nous sommes à l’aube de la plus grande révolution technologique qui ait jamais existé », a-t-il ainsi déclaré, faisant écho à l’essor fulgurant de l’intelligence artificielle et à la montée en puissance du marché des véhicules électriques.

Le PDG de Tesla, faisant partie des leaders du secteur de l’électromobilité, met en avant une contradiction frappante : les technologies qu’il promeut sont également celles qui alimentent la crainte d’un futur blackout.« La demande d’électricité augmente et, comme pour la voiture électrique, de nombreux systèmes ne pourront pas être correctement alimentés » en raison de la demande exponentielle en puces, explique-t-il.

 

Un appel pour sécuriser la transition énergétique

 

Elon Musk ne se contente pas de tirer la sonnette d’alarme ; il propose également des pistes de solutions. Ce dernier a lancé un appel aux entreprises ainsi qu’aux États à l’échelle mondiale afin que ces derniers mettent les bouchées doubles en investissant massivement dans les technologies de stockage d’énergie pour pallier la hausse de la demande. Le PDG de Tesla préconise par ailleurs d’accélérer la production d’électricité décarbonée à partir d’énergies renouvelables. « Des temps intéressants nous attendent », s’est-il enthousiasmé, préférant ainsi voir ces défis comme des opportunités plutôt que des obstacles.

Les déclarations d’Elon Musk ne sont pas à prendre pour argent comptant, celui-ci prédisant que la pénurie d’électricité « se produira l’année prochaine (2025) ». Néanmoins, ces déclarations soulignent des inquiétudes et des défis techniques de la transition énergétique qui sont bien réels. Ces derniers, comme le souligne le PDG de Tesla, nécessitent une action collective, seul moyen d’assurer une transition énergétique réelle et efficace à l’échelle mondiale.

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Énergie : des algues sur un data center pour produire de la biomasse

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Data4, expert dans la construction de data centers – centres de données, va collaborer avec l’Université Paris-Saclay sur un projet de forêt d’algues sur les toits de son centre de Marcoussis (Essonne) afin de produire de la biomasse à partir d’algues, qui pourra ensuite être recyclée sous forme d’énergie renouvelable.

 

Le premier projet bio-circulaire de data center au monde

 

Les centres de données font partie des plus grands consommateurs d’énergie au monde, étant obligés de maintenir une chaleur constante à 20°C sans interruption pour éviter tout dysfonctionnement ou panne. Ce type d’infrastructure dégage donc une chaleur considérable en continu, ce qui en fait de mauvais élèves en matière de préservation de l’environnement.

Traditionnellement perçue comme un déchet, Data4 et l’Université Paris-Saclay voient dans cette chaleur une ressource précieuse. Leur projet commun a été lancé au début du mois de mars 2024. Il vise à installer une forêt d’algues sur le toit du centre de données de Data4 de Marcoussis (Essonne), ce qui en ferait le premier projet bio-circulaire de data center au monde.

 

Produire de la biomasse

Comme le précise Patrick Duvaut, vice-président de l’Université Paris-Saclay et président de la Fondation Université Paris-Saclay, l’algue a une « captation de carbone qui peut être 20 fois supérieure à celle d’un arbre (à surface équivalente) ». La chaleur émise par les data centers permettrait ainsi d’accélérer le processus de photosynthèse et donc de produire de la biomasse, un élément qui peut ensuite être recyclé sous forme d’énergie renouvelable.

Cette énergie pourrait ensuite être utilisée par le centre de données ou être redistribuée à un autre réseau. La biomasse en elle-même pourrait aussi servir à fabriquer des bioproduits pour l’industrie cosmétique notamment ou l’agroalimentaire. « Ce projet de biomasse augmentée répond à deux enjeux majeurs de notre époque : la sécurité alimentaire et la transition énergétique », conclu Linda Lescuyer, responsable Innovation chez Data4.

 

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