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L’hydrogène vert coûtera bien plus cher que prévu : une étude jette un pavé dans la mare

L'hydrogène vert coûtera bien plus cher que prévu : une étude jette un pavé dans la mare

Une étude récente de l’institut de recherche néerlandais TNO a mis en lumière des résultats inattendus concernant le coût de production de l’hydrogène renouvelable aux Pays-Bas. Selon cette étude, le prix de production de l’hydrogène vert dépassera les 13 €/kg, alors que les estimations précédentes situaient ce coût entre 6 et 12 €/kg. Cette augmentation significative est attribuée à des coûts de construction et d’exploitation plus élevés que prévu, ainsi qu’à des mesures d’accompagnement jugées insuffisantes.

Problèmes de coûts et mesures d’accompagnement

L’étude de TNO révèle que les coûts liés à la construction et à l’exploitation des unités de production d’hydrogène sont plus élevés que ceux anticipés. De plus, les mesures d’accompagnement, qui devaient faciliter la transition vers une production d’hydrogène renouvelable plus rentable, se sont avérées insuffisantes. Cette situation soulève des préoccupations non seulement aux Pays-Bas, mais également dans d’autres pays européens où des projets similaires sont en cours.

Implications pour la filière hydrogène

La production d’hydrogène vert est en plein développement, tant en termes d’outils de production que de marché. Cependant, cette filière n’est pas encore mature et doit faire face à de nombreux défis. L’un des principaux défis est l’anticipation du prix du produit fini à moyen et long terme, afin de dimensionner correctement les investissements. Les résultats de l’étude de TNO montrent qu’il est crucial de réévaluer les prévisions de coûts et d’adapter les stratégies en conséquence.

Réflexions pour l’avenir

Les conclusions de cette étude mettent en lumière la nécessité d’un soutien accru et de mesures plus efficaces pour soutenir la transition vers une production d’hydrogène renouvelable. Les acteurs de la filière, y compris les grands pétroliers comme TotalEnergies, Shell, et BP, doivent collaborer pour surmonter ces défis et garantir la viabilité économique de l’hydrogène vert.

En conclusion, l’étude de TNO jette un pavé dans la mare et appelle à une réflexion approfondie sur les coûts et les stratégies de développement de l’hydrogène renouvelable. Les décideurs et les industriels doivent prendre en compte ces nouvelles données pour ajuster leurs plans et garantir une transition énergétique durable et économique.

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Une campagne hilarante pour bien ‘poser sa pêche’ en randonnée et changer vos habitudes en pleine nature

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Une nouvelle campagne humoristique incite les randonneurs à ne pas polluer la nature lorsqu’une envie pressante se fait sentir. Lancée début juin par le Club Alpin Suisse (CAS) et Suisse Rando, cette initiative vise à promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement en utilisant un ton léger et drôle.

Objectif de la campagne

Les vidéos humoristiques de la campagne encouragent les randonneurs à “poser leur pêche au bon endroit”. L’objectif est de sensibiliser les promeneurs à l’importance de ne pas polluer les espaces naturels en se soulageant de manière inappropriée. En effet, les excréments contiennent des substances toxiques et des résidus de médicaments qui peuvent polluer les lacs et les ruisseaux, nuisant ainsi à la faune et à la flore.

Bonnes pratiques à adopter

Utilisation des cabanes et restaurants

Lors des randonnées, il est recommandé de profiter des cabanes et restaurants présents sur le chemin pour aller aux toilettes, même si l’envie n’est pas pressante. Cette pratique permet de minimiser l’impact environnemental et de soutenir les commerces locaux en achetant quelque chose en retour.

Enterrement et emport des déchets

Lorsque les toilettes ne sont pas disponibles, il est conseillé de s’écarter des sentiers balisés et de creuser un petit trou pour enterrer les excréments. Les mouchoirs en papier utilisés doivent être placés dans un sac plastique pour être jetés correctement une fois de retour. Cette méthode permet de limiter la pollution et de préserver la beauté des paysages naturels.

Partage des bonnes pratiques

La campagne encourage également les randonneurs à partager leurs bonnes pratiques sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #posetapeche. Ce partage vise à créer une communauté de randonneurs responsables et à sensibiliser davantage de personnes aux enjeux de la protection de l’environnement.

En conclusion, cette campagne humoristique et éducative représente une démarche positive pour inciter les randonneurs à adopter des comportements respectueux de la nature. En suivant ces conseils simples, chacun peut contribuer à préserver les espaces naturels pour les générations futures.

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Gaz : pourquoi votre facture va flamber au 1er juillet 2024 ?

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Malgré une baisse générale du prix du gaz depuis 2021, la Commission de régulation de l’énergie vient d’annoncer une nouvelle hausse de son prix repère. On vous explique les raisons de cette nouvelle augmentation.

 

Une hausse principalement due à la revalorisation du prix d’acheminement

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé que le prix repère de vente de gaz naturel (PRVG) pour juillet 2024 augmentera de +11,7 %, atteignant 129,2 €/MWh TTC. Cette hausse se traduit par une augmentation de la facture annuelle moyenne des consommateurs, qui passera de +1 060 euros en juin à +1 184 euros en juillet, soit une hausse de +124 euros par an. Cette nouvelle n’est pas une surprise, mais elle touche durement les ménages français, déjà confrontés à des coûts énergétiques élevés.

La hausse des tarifs de gaz naturel est motivée par plusieurs facteurs. Tout d’abord, la revalorisation du tarif d’acheminement, aussi appelé ATRD 7, qui augmente de +27,5 % et sera en vigueur du 1er juillet 2024 au 1er juillet 2027. La CRE explique que cette augmentation est nécessaire pour moderniser le réseau de distribution de gaz. Bien que la consommation de gaz ait baissé de 20 % entre 2021 et 2023, les coûts fixes d’entretien des infrastructures ont augmenté, entraînant une hausse des coûts par kilowattheure pour les consommateurs. Emmanuelle Wargon, présidente de la CRE, a également souligné que cette revalorisation vise à intégrer progressivement le biogaz dans le réseau de distribution. Enfin, les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) ont aussi contribué à la hausse de +6 %. Cela ajoute des coûts supplémentaires pour les fournisseurs, qui les répercutent inévitablement sur les factures des consommateurs.

 

Le marché du gaz reste très volatil

Outre les coûts d’acheminement, ce sont aussi ceux du marché qui ont augmenté. Après 30 ans d’augmentation continue, le mois de juillet sera le quatrième mois de cette année à afficher une hausse des prix de gros du gaz naturel. Comme le précise la CRE, les cours ont rebondi à partir du mois de mai 2024 en raison des tensions géopolitiques et de la demande accrue de gaz naturel liquéfié (GNL) en Asie.

Jusqu’en juillet 2023, le gaz était en quelque sorte protégé par le tarif réglementé du gaz. Mais depuis lors, celui-ci a été supprimé et remplacé par le prix repère qui est recalculé et publié par la Commission de régulation de l’énergie tous les mois. Autrement dit, le prix du gaz est très volatil. Et au vu du contexte international, il n’est pas improbable que cette nouvelle hausse soit la prémice d’une longue lignée.

 

 

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Vos factures d’électricité vont chuter de 15 % dès février 2025 : ce que ça signifit pour vous

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Le 11 juin, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé une nouvelle qui soulagera de nombreux foyers français : la facture d’électricité baissera de 10 à 15 % en février 2025. Cette baisse significative est principalement due à l’augmentation de la production nucléaire en France.

Raison de la baisse

En 2023, la France a produit un total de 330 térawattheures d’électricité nucléaire. Cette production accrue a permis de stabiliser les prix de l’électricité et de préparer une réduction des factures pour les consommateurs français. En plus de cela, le gouvernement a réalisé des investissements significatifs dans les énergies renouvelables, renforçant ainsi l’indépendance énergétique du pays.

Critique de la stratégie énergétique

Lors de cette annonce, Bruno Le Maire n’a pas manqué de critiquer la stratégie énergétique du Rassemblement national. Il a souligné que ce parti, par la voix de Marine Le Pen, ne soutient pas les énergies renouvelables. Selon lui, cela mettrait la France à la merci des producteurs de gaz et de pétrole, augmentant les risques de flambée des prix de l’énergie en cas de tensions géopolitiques.

Contexte des hausses précédentes

Le 1er février 2024, alors que les prix sur le marché de gros étaient en baisse, les factures d’électricité avaient augmenté de près de 10 %. Cette hausse était due à la fin progressive du bouclier tarifaire, une mesure gouvernementale coûteuse pour les finances publiques. Cette mesure visait à protéger les consommateurs des fluctuations importantes des prix de l’énergie.

Hausse des prix du gaz en juillet

En juillet 2024, la facture de gaz augmentera en moyenne de 11,7 %. Cette augmentation est principalement due à la hausse des cours du gaz et à la revalorisation des tarifs des réseaux de distribution. Selon Bruno Le Maire, cette revalorisation est nécessaire pour financer l’entretien des infrastructures de gaz.

En conclusion, la baisse des factures d’électricité prévue pour février 2025 marque une étape importante dans la politique énergétique française. Grâce à une production nucléaire robuste et des investissements dans les énergies renouvelables, la France vise à réduire la dépendance énergétique et à offrir des prix plus stables et plus bas à ses citoyens.

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Révolution dans le recyclage : la nouvelle règle sur les bouchons de bouteilles qui va tout changer dès juillet !

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À partir du 3 juillet 2024, une nouvelle réglementation européenne imposera que les bouchons restent attachés aux bouteilles en plastique. Cette initiative, mise en place par l’Union européenne, a pour objectif de lutter plus efficacement contre la pollution plastique.

Objectifs de la nouvelle réglementation

Les bouchons et capsules représentent environ 4 % des déchets plastiques retrouvés sur les plages d’Europe. En attachant les bouchons aux bouteilles, les autorités espèrent réduire la quantité de bouchons se retrouvant dans les décharges, océans et rivières. Cette mesure vise à assurer que les consommateurs revissent les bouchons sur les bouteilles avant de les jeter, intégrant ainsi ces derniers dans la chaîne de recyclage des plastiques.

Impact sur le recyclage

Chaque année, environ 359 millions de tonnes de plastique sont produites dans le monde, dont 4,8 à 12,7 millions de tonnes finissent dans les océans. La nouvelle mesure vise à réduire ces chiffres alarmants. Lorsqu’ils sont jetés séparément des bouteilles, les bouchons ne sont pas recyclés. En revanche, lorsqu’ils sont attachés aux bouteilles, ils suivent le même processus de recyclage.

Dans les usines de recyclage, les bouteilles et leurs bouchons sont broyés ensemble. Ensuite, cette poudre est versée dans un bain où le plastique PET (utilisé pour les bouteilles) flotte, tandis que le plastique PEHD (utilisé pour les bouchons) coule, permettant ainsi la séparation des deux types de plastiques.

Inconfort et perspectives futures

Boire à partir d’une bouteille avec un bouchon attaché peut être inconfortable, car le bouchon peut gêner. Cependant, la Commission européenne a promis de recueillir les retours des consommateurs et des fabricants afin de réévaluer cette initiative le 3 juillet 2027.

Cette nouvelle mesure marque un pas important dans la lutte contre la pollution plastique. En assurant que les bouchons restent attachés aux bouteilles, l’Europe espère améliorer les taux de recyclage et réduire l’impact environnemental des déchets plastiques. Les consommateurs devront s’adapter à ce changement, mais les bénéfices environnementaux pourraient être significatifs.

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Explosion des prix du gaz : votre facture va flamber de 11,7% le 1er juillet, les consommateurs sous le choc

Explosion des prix du gaz : votre facture va flamber de 11,7% le 1er juillet, les consommateurs sous le choc

Le 1ᵉʳ juillet, les consommateurs de gaz naturel en France verront leur facture augmenter de 11,7 %. Cette augmentation a été annoncée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) le 10 juin, suscitant des préoccupations parmi les utilisateurs de gaz.

Augmentation des prix du gaz naturel

Le prix moyen de référence atteindra 129,2 € TTC par mégawattheure (MWh), ce qui correspondra à une facture annuelle de 1 184 euros pour un consommateur moyen. Cette hausse, bien que significative, laisse le prix de vente inférieur de 3,5 % par rapport au début de l’année. En janvier, la même offre aurait coûté 1 227 euros par an.

Facteurs de l’augmentation

Cette évolution des tarifs est principalement due à deux facteurs :

  1. Un nouveau tarif d’acheminement du gaz naturel.
  2. Une hausse des prix du gaz naturel sur les marchés de gros.

Les efforts de sobriété énergétique ayant réduit la consommation de gaz en France, les coûts fixes d’acheminement sont désormais répartis sur une consommation plus faible, ce qui a conduit à cette augmentation.

Répercussions sur les consommateurs

Les fournisseurs d’énergie, bien que libres de fixer les prix de leurs offres, répercuteront probablement cette hausse sur la plupart des contrats, en particulier ceux indexés sur le prix repère publié chaque mois par la CRE. En conséquence, les abonnés pourraient voir leurs factures augmenter automatiquement, sans notification préalable. En revanche, les offres à prix fixe ne devraient pas être affectées par cette augmentation.

Réactions et perspectives

Pour les consommateurs comme Yvonne Poidevin, retraitée, cette augmentation est difficile à accepter, surtout après une précédente hausse en début d’année. Elle souligne que cela va “peser très lourd dans les charges des particuliers”.

En conclusion, la hausse des tarifs du gaz au 1ᵉʳ juillet reflète les fluctuations des marchés de l’énergie et les ajustements tarifaires des réseaux de distribution. Les consommateurs doivent s’attendre à des factures plus élevées, bien que certaines offres puissent rester à l’abri de cette augmentation.

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Voiture électrique : sans bonus écologique, les Allemands la boudent

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Avec la fin du bonus écologique, les Allemands sont beaucoup moins enthousiastes à l’idée de passer à la voiture électrique. Une tendance qui préoccupe les constructeurs automobiles, qui ont maintes fois alerté sur une transition jugée trop rapide.

 

La voiture électrique perd de sa cote en Allemagne

En Allemagne, l’arrêt des subventions à l’achat de voitures électriques en 2023 a entraîné une chute spectaculaire des ventes. Selon l’étude de Chemnitz, les ventes ont diminué de 30,6% en mai 2024 par rapport à mai 2023, réduisant la part de marché des véhicules électriques à 12,6%, contre 18% en 2023. Conséquence directe de l’arrêt du bonus écologique chez nos voisins allemands : environ 100 000 voitures électriques invendues s’entassent dans des entrepôts. Une très mauvaise nouvelle pour les constructeurs automobiles qui se trouvent contraints de supporter des coûts imprévus, ce qui les oblige même, à l’image de Tesla, à faire des remises pour les écouler.

Malgré cette problématique, Olaf Scholz, le chancelier allemand, tient sa ligne. Ce dernier a réaffirmé à l’occasion d’un discours à Rüsselsheim le 10 juin 2024, l’objectif d’interdire les véhicules thermiques d’ici 2035, insistant sur l’importance de cette échéance pour maintenir la compétitivité industrielle de l’Allemagne. Le chef du gouvernement ne ménage aucunement ses ambitions. Celui-ci espère atteindre les 15 millions de voitures électriques sur le sol allemand d’ici à 2030.

 

De mauvais signaux dans toute l’Europe

Le marché allemand reflète les défis auxquels est confrontée la transition vers la voiture électrique. Les ventes de voitures électriques ont également diminué dans d’autres pays européens, plombées par la réduction des aides publiques. Chiffre à l’appui : en France où les aides publiques sont maintenues, le marché semble stabilisé, les voitures électriques détenant 17,7% de ce dernier. En avril 2024, les immatriculations de voitures électriques (VE) ont baissé de 12% en Europe par rapport à l’année précédente. Désormais, les VE ne représentent plus que 11% du marché européen, contre 14,6% en 2023.

Cela est bien dû aux voitures électriques elles-mêmes. En effet, le marché automobile européen, comme le soulignent nos confrères de la Tribune, a augmenté de 5,3% en Allemagne au mois de février, de 13% en France, de 11% en Italie et de près de 10% en Espagne, des chiffres qui témoignent de l’attrait plus favorable des consommateurs pour les moteurs thermiques plutôt qu’électriques.

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Quels sont les éléments indispensables dans une installation solaire photovoltaïque ?

Quels sont les éléments indispensables dans une installation solaire photovoltaïque ?

Il y a une chose qui se remarque généralement au niveau des installations solaires photovoltaïques, et qui capte l’attention. Il s’agit des modules photovoltaïques, encore appelés panneaux solaires. Bien évidemment, ils jouent le plus grand rôle : celui de recueillir les rayons solaires qui seront ensuite transformés en énergie électrique. Cependant, il y a plusieurs autres éléments qui interviennent afin de rendre l’installation performante. Découvrez-les à travers cet article.

L’onduleur solaire

Parmi les éléments indispensables pour une installation solaire, vous avez l’onduleur solaire. Son rôle est de transformer l’énergie qui provient des panneaux solaires, afin de les rendre utilisables par les appareils électriques. En effet, lorsque les panneaux captent l’énergie du soleil, celle-ci est récupérée sous forme de courant continu, ce qui n’est pas adapté pour les appareils domestiques. L’onduleur se charge donc de les transformer en courant alternatif, ce qui correspond à ces derniers. Il en existe de différents types. Vous avez l’onduleur hybride solaire, mais aussi celui :

  • De chaîne ;
  • Central ;
  • À batterie ;
  • String ;
  • Le micro-onduleur.

L’utilité de cet appareil ne se limite pas à la transformation du courant continu en alternatif. Il vous permet également de surveiller toutes les données liées à l’installation. Il s’agit entre autres de l’énergie produite à chaque moment, la consommation de réseau, l’état général de l’installation, etc.

Le régulateur de charge

Comme l’indique son nom, le régulateur de charge a pour rôle de réguler l’énergie des panneaux avant de l’injecter dans les batteries. Mais ce n’est pas tout. Il permet aussi de contrôler l’état et l’intensité de la charge, afin de prolonger la durée de vie des panneaux. Toutefois, il faut préciser qu’il n’est indispensable que lorsque l’installation photovoltaïque est équipée de batteries. En effet, ces dernières ne sont généralement utiles que si vous ne voulez pas dépendre d’un réseau électrique externe.

Les batteries

Comme mentionné ci-dessus, les batteries sont généralement utilisées lorsque vous voulez disposer d’une certaine autonomie en matière d’électricité. En effet, leur rôle est de stocker l’excédent d’énergie produite par les panneaux solaires, afin d’être utilisée ultérieurement. Ainsi, pendant les périodes de faible ensoleillement, vous pourrez quand même disposer d’électricité. Désormais, il existe même des batteries intelligentes. Ces dernières sont capables de prévoir le temps qu’il fera lors des prochains jours. Ainsi, elles se rechargent durant les heures creuses afin de vous approvisionner en énergie en cas d’imprévu.

Le tableau de protection

Ce dispositif est également très important lorsque vous décidez de mettre en place une installation solaire photovoltaïque. En effet, il permet de protéger cette dernière contre les courts-circuits et les surcharges. Il est aussi recommandé pour la protection des personnes contre les décharges électriques. Par ailleurs, le tableau de protection est doté d’un certain nombre d’éléments de protection face aux dangers atmosphériques comme les orages électriques.

En résumé, pour la mise en place d’une installation solaire photovoltaïque efficace, il n’y a pas que le panneau solaire qui intervient. Il existe plusieurs autres éléments indispensables qu’il faut se procurer. Il s’agit entre autres de l’onduleur solaire, du régulateur de charge, des batteries et des tableaux de protection.

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Prix de l’électricité : une association de consommateurs porte plainte contre Ohm

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Le fournisseur d’électricité Ohm Énergie se retrouve une nouvelle fois sous les projecteurs après que l’association de consommateurs CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie) a déposé une plainte auprès du Procureur de la République de Paris. La cause de cette action judiciaire est une augmentation drastique des tarifs d’électricité en août 2022, que la CLCV juge être une pratique commerciale trompeuse.

 

Ohm : une stratégie de prix plus que douteuse

Au printemps 2022, Ohm Énergie a lancé des offres d’électricité à des prix très attractifs, attirant ainsi une large base de clients. Cependant, en août de la même année, le fournisseur a annoncé une augmentation de 105 % de ses tarifs, effective dès septembre. Cette hausse a touché environ 160 000 consommateurs, provoquant une vague d’indignation.

Selon le communiqué de presse de l’association des consommateurs CLCV, « les éléments matériels à notre disposition nous amènent à estimer qu’une hausse fulgurante des tarifs était planifiée par Ohm Énergie dès la commercialisation de ses offres à bas prix ». La stratégie d’Ohm Énergie a semblé être délibérément conçue pour attirer des clients avec des tarifs bas, avant de les confronter à des hausses tarifaires importantes.

Une enquête de la CRE sur de potentiels abus des droits Arenh

L’une des accusations principales de la CLCV concerne l’utilisation potentiellement abusive des droits Arenh (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique). Cette pratique permet aux fournisseurs alternatifs d’obtenir de l’électricité nucléaire à prix réduit auprès d’EDF, pour ensuite la revendre à un prix beaucoup plus élevé sur le marché de gros. Selon la CLCV, Ohm Énergie aurait profité de cette règle ainsi que de la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine pour maximiser ses gains, au détriment de ses clients.

« Cet arbitrage consiste, pour un fournisseur alternatif, à obtenir plus de droits nucléaires d’EDF que son besoin réel puis de les revendre beaucoup plus cher sur le marché de gros », précise la CLCV. Depuis septembre 2022, Ohm Énergie est sous le coup d’une enquête de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) pour ces pratiques. La CRE avait déjà averti les fournisseurs qu’elle sanctionnerait les abus de ce type, et plusieurs procédures sont en cours, y compris contre Ohm Énergie.

Des profits astronomiques et une fuite de clients

Les résultats financiers d’Ohm Énergie pour 2022 sont parlants : l’entreprise a réalisé un bénéfice de 57 millions d’euros, contre seulement 48 000 euros l’année précédente. Cela représente une augmentation impressionnante de 118 650 %. Ce bénéfice exceptionnel est en grande partie attribué à la revente d’électricité sur le marché de gros, comme le montre le solde de 55 millions d’euros entre les ventes et les achats de marchandises. Le fournisseur d’électricité aurait ainsi réussi à dégager une marge brute de 44,3 millions d’euros sur une seule année.

Cette stratégie tarifaire ne s’est néanmoins pas faite sans conséquence. En termes de clientèle, Ohm Énergie a initialement attiré 160 000 abonnés avec ses offres à bas prix, mais ce nombre a chuté à un peu plus de 80 000 après l’augmentation des tarifs.

 

La CLCV lance un appel à la mobilisation

La CLCV appelle tous les consommateurs affectés par cette hausse tarifaire à se manifester et à fournir leurs témoignages pour aider à établir la vérité. « Leur témoignage aidera la juridiction à établir la vérité. Par ailleurs, notre association sera pleinement mobilisée pour faire valoir le préjudice moral et économique de ces personnes », indique l’association dans son communiqué de presse.

Les clients lésés peuvent envoyer leurs témoignages à l’adresse suivante : ohm@clcv.org. La CLCV veut recueillir suffisamment de preuves pour étayer sa plainte et défendre les droits des consommateurs contre ce qu’elle considère comme une manipulation tarifaire abusive

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Terres rares : la Norvège a découvert un gisement inestimable

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Le groupe minier Rare Earths Norway a annoncé la découverte d’un immense gisement de terres rares dans le sud-est de la Norvège. Avec 8,8 millions de tonnes de ces précieux métaux, ce site pourrait transformer la transition énergétique en Europe.

Une découverte majeure pour l’Europe

Rare Earths Norway a annoncé la découverte d’un gisement de terres rares dans la région de Fensfeltet, au sud-est de la Norvège. Selon les estimations, ce gisement contiendrait environ 8,8 millions de tonnes de ces métaux essentiels, bien plus que les réserves du gisement de Kiruna en Suède découvert en janvier 2023, qui sont évaluées entre 1 et 2 millions de tonnes. Cette trouvaille représente une avancée significative pour l’Europe, qui cherche à réduire sa dépendance à l’égard de la Chine, fournisseur quasi-exclusif de terres rares au continent.

Les terres rares, bien que peu connues du grand public, sont essentielles à de nombreuses technologies modernes. Elles sont utilisées dans la fabrication d’éoliennes, de voitures électriques, d’appareils électroniques et même de technologies militaires. Ces métaux incluent des éléments comme le scandium, l’yttrium et les lanthanides, qui possèdent des propriétés magnétiques et optiques uniques.

Terres rares : réduire la dépendance à la Chine

Pour exploiter ce gisement, Rare Earths Norway prévoit de lancer des opérations minières d’ici à 2030, nécessitant un investissement initial de 10 milliards de couronnes norvégiennes, soit environ 867 millions d’euros. Le directeur général de Rare Earths Norway, Alf Reistad, a déclaré que l’objectif est de créer une chaîne de valeur compacte, allant de l’extraction des métaux à leur transformation en aimants permanents, tout en réduisant l’impact climatique et environnemental.

Cette découverte intervient à un moment où l’Union européenne cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement en métaux rares. Actuellement, 98% des terres rares utilisées en Europe sont importées de Chine. Avec ce nouveau gisement, la Norvège pourrait jouer un rôle clé dans la stratégie d’émancipation énergétique de l’UE, réduisant ainsi sa dépendance vis-à-vis de la Russie et de la Chine. La production locale de terres rares pourrait également contribuer à des industries plus durables et à la réduction des émissions de carbone.

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Eau : la ville de Toulouse fait exploser les prix l’été

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La gestion de l’eau est devenue un enjeu majeur, surtout pour les communes du sud de la France. À Toulouse, le prix de l’eau vient d’exploser. Objectif : inciter les habitants à faire des économies.

Le prix de l’eau va quasiment doubler à Toulouse

Depuis le 1er juin 2024, les habitants de Toulouse et de ses 37 communes voisines voient leur facture d’eau augmenter de 42%. Cette hausse vise à inciter à une consommation plus responsable durant la période estivale. En effet, il s’agit du moment de l’année où la ressource en eau est particulièrement faible. Par exemple, une facture mensuelle de 50 euros passe à 71 euros pendant cette période.

Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, souligne l’importance de cette mesure. L’enjeu “créer de nouveaux réflexes” auprès des habitants explique l’édile de la commune. L’objectif est de sensibiliser les habitants à l’importance de l’économie d’eau, surtout pendant l’été, où la consommation augmente considérablement. Néanmoins, cette hausse sera compensée par une réduction de 30% des tarifs durant les mois de novembre à mai. Ainsi, les habitants ne verront pas leur facture flamber sur une année complète.

De nouvelles solutions

Cette décision ne fait pas l’unanimité. Les écologistes critiquent cette augmentation, la jugeant inéquitable. Ils appellent à des mesures plus justes comme la gratuité des premiers mètres cubes d’eau, essentiels à la vie quotidienne. Surtout, pour les ménages les plus modestes. En parallèle, Sophie Boubidi, élue écologiste de Toulouse Métropole, propose des “strates d’évolution tarifaire” pour ajuster les factures en fonction de la consommation réelle de chaque foyer. En clair, les plus gros consommateurs paient plus que les petits.

Face à cette situation, les habitants de Toulouse commencent à adopter diverses astuces pour réduire leur consommation. Par exemple, certains utilisent l’eau froide de la douche pour arroser le jardin.

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La Chine lance la plus grande centrale solaire du monde

La Chine lance la plus grande centrale solaire du monde

La Chine, tente de redorer son image de pollueur en adoptant des objectifs environnementaux très poussés. Le pays s’est engagé à atteindre un pic de ses émissions de carbone d’ici 2030 et la neutralité carbone d’ici 2060. Pour atteindre ces cibles, la République populaire de Chine mise fortement sur l’expansion de ses capacités en énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire. La nouvelle centrale solaire du Xinjiang, la plus grande du monde, est un élément clé de cette stratégie.

 

Les détails de la centrale solaire de Xinjiang

La centrale solaire récemment inaugurée dans le désert du Xinjiang est la plus grande au monde, couvrant une superficie de 80 937 hectares. Développée par le China Green Development Group, cette ferme solaire possède une capacité de production de 5 gigawatts (GW) et génère environ 6,09 milliards de kilowattheures (kWh) par an.

L’investissement total pour ce projet titanesque s’élève à 15,45 milliards de CNY, soit environ 1,96 milliard d’euros. La construction, menée par China Construction Eighth Engineering Division Corp et PowerChina, a mobilisé plus de 5,26 millions de panneaux photovoltaïques monocristallins bifaciaux. Ces panneaux sont conçus pour maximiser l’efficacité énergétique, même dans des conditions environnementales difficiles.

 

La centrale solaire va-t-elle répondre aux attentes ?

Située dans une région désertique sujette à des températures extrêmes et à des tempêtes de poussière, la centrale solaire du Xinjiang doit relever plusieurs défis. Les températures peuvent varier de manière drastique, ce qui peut avoir des conséquences sur l’efficacité des panneaux solaires. En été, les températures peuvent dépasser les 52°C, ce qui peut réduire l’efficacité des cellules photovoltaïques. De plus, la poussière soulevée par les vents nécessite un entretien régulier pour garantir une production optimale.

Toutefois, avec cette nouvelle centrale, la Chine renforce sa position dominante dans le secteur de l’énergie solaire. En 2022, le pays produisait déjà un tiers de l’énergie solaire mondiale, soit 428 térawattheures (TWh). La mise en service de la centrale de Xinjiang augmente cette capacité, consolidant la Chine comme le leader mondial incontesté des énergies renouvelables. En 2023, la capacité de production d’électricité solaire de la Chine avait déjà augmenté de 55,2%, atteignant plus de 216 GW. Toutefois, la dépendance du pays envers les énergies fossiles reste majeure. En 2022, le charbon représentait encore 61 % du mix énergétique chinois.

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Énergie : l’UE se retire d’un traité prônant le fossile

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L’Union européenne a officiellement annoncé son retrait du Traité sur la Charte de l’Énergie (TCE), marquant un tournant historique dans sa politique énergétique. Ce traité, souvent critiqué pour son soutien aux énergies fossiles, a longtemps entravé les efforts de transition vers des sources d’énergie plus durables.

Un traité controversé

Le Traité sur la Charte de l’énergie, signé en 1994 et entré en vigueur en 1998, avait pour objectif de faciliter la coopération internationale dans le secteur de l’énergie. Il offrait un cadre pour protéger les investissements, favoriser le commerce et résoudre les litiges. Cependant, ce traité est devenu un obstacle majeur pour les politiques de transition énergétique. En protégeant les investissements dans les énergies fossiles, il a permis aux entreprises de réclamer des compensations financières lorsque des politiques climatiques menaçaient leurs projets. Cette situation a conduit à de nombreuses actions en justice contre les États membres de l’UE, freinant ainsi leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et promouvoir les énergies renouvelables.

Le retrait de l’UE du TCE a été motivé par la nécessité de supprimer cet obstacle juridique à la transition énergétique. Selon la Commission européenne, le traité était devenu incompatible avec les objectifs climatiques de l’Union. En juillet 2023, une proposition de retrait coordonnée a été avancée par la Commission, soutenue par plusieurs États membres et approuvée par le Parlement européen en avril 2024. La décision finale, prise le 30 mai 2024 et publiée le 5 juin, autorise le président du Conseil à notifier ce retrait. Ce dernier prendra effet en juin 2025, marquant ainsi la fin de la protection des investissements fossiles dans l’UE. Toutefois, une “clause de survie” continuera de protéger les investissements existants pendant vingt ans après la date de retrait, garantissant une période de transition pour les entreprises concernées.

L’UE montre son engagement contre le changement climatique

Le retrait du TCE par l’UE représente une opportunité pour réorienter les investissements vers des sources d’énergie renouvelables. Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large visant à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Elle envoie également un signal fort aux autres parties contractantes du traité, les incitant à envisager des réformes similaires. En abandonnant ce traité, l’UE démontre son engagement à lutter contre le changement climatique et à promouvoir des politiques énergétiques durables. Des discussions sont déjà en cours pour moderniser le TCE afin qu’il soit en ligne avec les objectifs climatiques actuels, bien que certains États membres aient exprimé leur intention de rester parties contractantes, sous réserve de ces modifications.

Le retrait de l’UE du TCE est perçu comme une victoire pour les militants écologistes et les défenseurs de l’environnement. Ils ont longtemps critiqué le traité pour son rôle dans le maintien du statu quo énergétique. Cette décision pourrait également influencer les marchés de l’énergie en Europe, en augmentant les investissements dans les technologies vertes et en accélérant la transition vers des systèmes énergétiques plus durables.

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Voiture électrique : baisse des ventes, Tesla arrête sa Gigafactory allemande

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Tesla a annoncé une suspension temporaire de la production à sa Gigafactory de Berlin. Une décision qui intervient alors que les ventes du leader mondial de la voiture électrique sont en baisse depuis le début de l’année 2024.

Tesla en difficulté : baisse des prix et production suspendue

Entre janvier et avril 2024, les ventes de la Model Y ont diminué de 17 %, atteignant seulement 9 329 unités en avril. Pour éviter une surproduction, Tesla a décidé de réduire temporairement sa production pour « améliorer les processus de production ». La firme américaine va arrêter les chaînes de montage pendant cinq jours en juin 2024. 

Pour relancer les ventes, Tesla a réduit les prix de ses véhicules. En France, le prix de la Model 3 a baissé de 3 000 euros, s’établissant à 39 990 euros. En Allemagne, le prix a diminué de 2 000 euros. Elon Musk a expliqué que Tesla doit fréquemment ajuster ses prix pour s’adapter à la demande fluctuante. Cette stratégie vise à rendre les voitures de Tesla plus compétitives face aux modèles moins chers des concurrents.

 

Une concurrence accrue

La concurrence s’intensifie sur le marché de la voiture électrique. BYD, constructeur chinois, a réussi à surpasser Tesla au quatrième trimestre 2023 et prévoit de devenir le leader européen des véhicules électriques d’ici à 2030. Avec l’ouverture prévue de sa première usine en Hongrie en 2025, BYD renforce sa présence en Europe et augmente la pression sur Tesla.

BYD souhaite aller encore plus loin dans la guerre des prix. Le constructeur chinois investit massivement en Europe et devrait prochainement disposer de deux usines sur le sol du Vieux Continent, l’objectif étant de rendre à nouveau éligibles ses véhicules aux aides financières européennes. En plus de l’usine hongroise, BYD envisage également de produire des modèles hybrides rechargeables pour pallier le manque d’infrastructures de recharge en Europe.

 

 

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Comment aider votre entreprise à devenir plus écologique

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Dans le contexte actuel de préoccupations environnementales croissantes, les entreprises ont un rôle clé à jouer pour minimiser leur impact écologique. Adopter des pratiques durables non seulement protège la planète, mais peut également améliorer l’image de marque, réduire les coûts et attirer une clientèle de plus en plus consciente des enjeux écologiques. Voici un guide complet pour aider votre entreprise à devenir plus verte.

Mettre en place une politique environnementale

La première étape pour rendre votre entreprise plus écologique est de développer une politique environnementale claire et détaillée. Cette politique devrait définir les objectifs écologiques de votre entreprise et les mesures spécifiques que vous prendrez pour les atteindre. Communiquez cette politique à tous les employés et assurez-vous qu’ils comprennent leur rôle dans la mise en œuvre des pratiques durables.

En établissant une politique environnementale, vous montrez votre engagement envers la durabilité et fixez une feuille de route pour des actions concrètes. Une politique bien définie peut également servir de base pour évaluer les progrès et ajuster les stratégies en fonction des résultats obtenus.

Optimiser la consommation d’énergie

Réduire la consommation d’énergie est l’un des moyens les plus efficaces de diminuer l’empreinte carbone de votre entreprise. Commencez par effectuer un audit énergétique pour identifier les zones où vous pouvez économiser de l’énergie. Remplacez les ampoules classiques par des LED à faible consommation, installez des thermostats programmables et isolez correctement vos locaux pour réduire les besoins en chauffage et climatisation.

Encouragez les employés à éteindre les équipements électriques lorsqu’ils ne sont pas utilisés et à utiliser des appareils économes en énergie. En outre, envisagez de passer à des sources d’énergie renouvelables, comme l’énergie solaire ou éolienne, pour alimenter vos bureaux ou installations.

Réduire les déchets

La gestion des déchets est un aspect crucial de la durabilité. Mettez en place des programmes de recyclage pour le papier, le plastique, le verre et les métaux. Fournissez des bacs de recyclage clairement étiquetés dans tous les bureaux et salles de pause pour encourager les employés à trier correctement les déchets.

Réduisez l’utilisation de matériaux jetables en optant pour des alternatives réutilisables. Par exemple, utilisez des tasses et des bouteilles réutilisables au lieu de gobelets en plastique et de bouteilles d’eau. Éliminez ou réduisez l’utilisation de produits à usage unique, comme les ustensiles en plastique, et remplacez-les par des options plus durables.

Adopter des pratiques d’achat responsables

Les choix d’achat de votre entreprise peuvent avoir un impact significatif sur l’environnement. Privilégiez les fournisseurs qui adoptent des pratiques durables et des produits écologiques. Achetez des matériaux recyclés et recyclables, et optez pour des produits certifiés écologiques lorsque cela est possible.

Évaluez régulièrement vos chaînes d’approvisionnement pour identifier les opportunités d’amélioration. Par exemple, vous pouvez réduire les emballages superflus, choisir des produits locaux pour minimiser l’empreinte carbone liée au transport, et travailler avec des partenaires qui partagent vos valeurs en matière de durabilité.

Encourager la mobilité durable

Les déplacements professionnels représentent une part importante de l’empreinte carbone des entreprises. Encouragez vos employés à adopter des modes de transport plus écologiques, comme le covoiturage, le vélo ou les transports en commun. Installez des infrastructures pour les vélos, comme des racks à vélos sécurisés et des vestiaires avec douches, pour faciliter leur utilisation.

Pour les voyages d’affaires, privilégiez les réunions virtuelles lorsque cela est possible pour réduire les déplacements en avion ou en voiture. Si des déplacements sont nécessaires, choisissez des options de transport moins polluantes et compensez les émissions de carbone en investissant dans des projets de reforestation ou d’énergies renouvelables.

Avez-vous vraiment besoin d’imprimer ces documents ?

La dématérialisation est une étape essentielle pour réduire l’impact environnemental de votre entreprise. Posez-vous la question : avez-vous vraiment besoin d’imprimer ces documents ? Encouragez l’utilisation de formats numériques pour les communications internes et externes, les rapports et les présentations.

Utilisez des outils de gestion électronique des documents (GED) pour stocker, partager et collaborer sur des fichiers sans papier. Lorsque l’impression est inévitable, optez pour du papier recyclé et imprimez en recto verso pour réduire la consommation de papier. En outre, configurez vos imprimantes pour qu’elles utilisent par défaut des réglages économes en encre. Vous pouvez économiser sur l’impression en modifiant des feuilles de calcul et des documents PDF en ligne. Adobe PDF facilite le partage et la modification de documents importants afin de réduire votre gaspillage de papier.

Sensibiliser et former les employés

L’engagement de vos employés est crucial pour la réussite de vos initiatives écologiques. Organisez des sessions de formation et de sensibilisation pour informer vos employés des pratiques durables et de leur importance. Expliquez comment chacun peut contribuer à réduire l’empreinte écologique de l’entreprise.

Créez une culture d’entreprise axée sur la durabilité en intégrant des objectifs environnementaux dans les évaluations de performance et en récompensant les comportements éco-responsables. Encouragez les employés à proposer des idées pour améliorer les pratiques écologiques et à participer à des initiatives vertes.

Utiliser des technologies vertes

L’adoption de technologies vertes peut considérablement améliorer l’efficacité énergétique et réduire les déchets. Investissez dans des équipements de bureau écoénergétiques, comme des ordinateurs, des imprimantes et des appareils de cuisine certifiés Energy Star. Utilisez des logiciels et des services basés sur le cloud pour réduire la nécessité de matériel physique et d’infrastructures.

Les technologies vertes peuvent également inclure des solutions pour surveiller et gérer la consommation d’énergie en temps réel. En utilisant des systèmes de gestion de l’énergie, vous pouvez identifier les inefficacités et apporter des ajustements pour optimiser la consommation.

Participer à des initiatives communautaires

S’impliquer dans des initiatives communautaires axées sur la durabilité peut renforcer votre engagement écologique et améliorer votre image de marque. Participez à des programmes de nettoyage local, de plantation d’arbres ou de sensibilisation à l’environnement. Encouragez vos employés à s’engager dans des actions bénévoles et soutenez des projets locaux qui visent à protéger l’environnement.

En vous associant à des organisations environnementales et en soutenant des causes écologiques, vous montrez que votre entreprise prend ses responsabilités envers la communauté et l’environnement au sérieux.

Évaluer et améliorer en continu

La durabilité est un processus continu qui nécessite une évaluation régulière et des ajustements. Mettez en place des indicateurs de performance environnementale (IPE) pour suivre vos progrès et identifier les domaines à améliorer. Réalisez des audits environnementaux périodiques pour évaluer l’efficacité de vos initiatives et apporter des ajustements nécessaires.

Encouragez un processus de retour d’information constant de la part de vos employés et de vos clients pour identifier de nouvelles idées et opportunités pour rendre votre entreprise plus verte. En restant flexible et en adoptant une approche d’amélioration continue, vous pouvez faire des progrès significatifs vers vos objectifs de durabilité.

 

 

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Énergie : le solaire séduit de plus en plus d’investisseurs

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En pleine transition écologique, les investisseurs sont nombreux dans les différentes manières de produire de l’énergie, surtout de l’électricité. Aujourd’hui, ils privilégient le solaire.

Des investissements records dans le solaire

Les investissements dans le solaire photovoltaïque atteignent des sommets. En 2024, ils vont dépasser 500 milliards de dollars, selon l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). Ainsi, cela signifie que le solaire attirera plus de capitaux que toutes les autres sources d’électricité réunies. Y compris les énergies fossiles, l’éolien, le nucléaire et l’hydroélectricité. Cette tendance s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, l’amélioration des chaînes d’approvisionnement. De l’autre, la baisse significative des coûts des technologies solaires.

L’AIE souligne que malgré une hausse des taux d’intérêt, les investissements mondiaux dans les énergies propres doubleront presque par rapport aux combustibles fossiles. De fait, un engouement croissant pour les énergies renouvelables se crée. Tout comme la volonté de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Réduction des coûts et avantages économiques dans la production d’énergie

Le coût des panneaux solaires photovoltaïques chute de 30 % au cours des deux dernières années. Cette technologie est plus accessible et rentable. En conséquence, en 2024, les dépenses mondiales en énergies propres vont atteindre 2 000 milliards de dollars, soit le double des investissements dans les énergies fossiles. Ces chiffres impressionnants montrent une transition vers des sources d’énergie plus durables.

En 2023, pour la première fois, les investissements dans les énergies renouvelables surpassent ceux dans les combustibles fossiles. Cette dynamique indique une prise de conscience globale et une volonté de passer à une économie énergétique plus verte. Malgré ces progrès, l’AIE met en garde contre les déséquilibres dans la répartition des investissements. En dehors de la Chine, les économies émergentes et en développement ne recevront que 300 milliards de dollars en 2024. Bien loin des montants nécessaires pour répondre à leur demande croissante d’énergie.

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Panneaux solaires : un recyclage record en 2023

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En 2023, une collecte record de panneaux solaires usagés a été réalisée en France, marquant un tournant pour les énergies renouvelables.

La montée en puissance du recyclage des panneaux solaires usagés

L’année 2023 a marqué une avancée notable dans le secteur des énergies renouvelables en France, avec une collecte record de panneaux solaires usagés. L’éco-organisme Soren a récupéré 5 207 tonnes de modules solaires, soit une augmentation de 35% par rapport à 2022. Cette collecte massive témoigne d’un bel effort pour recycler ces matériaux, essentiels pour une transition énergétique durable. La majorité des panneaux collectés proviennent de la métropole, notamment de la région Occitanie, avec des volumes croissants en Outre-Mer.

Malgré ces progrès, Soren alerte sur les dangers des filières de réemploi non contrôlées. Environ 40% des panneaux désinstallés échappent à la filière officielle, souvent exportés vers des pays en développement comme en Afrique ou en Asie. Cela pose des problèmes de sécurité et des risques d’incendie, comme l’explique Nicolas Defrenne, directeur général de Soren. Il est crucial de mettre en place des contrôles techniques rigoureux pour garantir la sécurité et l’efficacité des panneaux réutilisés.

Vers une certification pour les panneaux solaires usagés ?

Pour répondre à cela, Soren propose d’instaurer une certification des panneaux solaires usagés, incluant des tests d’isolation électrique et d’électroluminescence. Cette démarche vise à encadrer le réemploi des modules et à assurer leur qualité. En parallèle, un fonds de réemploi de 3 millions d’euros sera créé pour soutenir les projets innovants dans ce domaine, avec un appel à projets prévu pour le second semestre 2024.

Le rapport d’activité de Soren pour 2023 révèle que 320 000 tonnes de panneaux solaires ont été mises sur le marché, générant un chiffre d’affaires de 9,5 millions d’euros. L’objectif à long terme est de faire en sorte que les revenus issus des matières premières recyclées représentent un tiers du chiffre d’affaires de l’éco-organisme. Les volumes de panneaux à recycler devraient croître considérablement, atteignant 500 000 tonnes d’ici à 2050. 

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Pétrole : l’OPEP+ s’accorde pour prolonger ses coupes de production

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À l’occasion d’une réunion qui s’est tenue à Riyad le dimanche 2 juin 2024, les pays membres de l’OPEP+ ont décidé de prolonger leurs coupes de production afin d’éviter des pertes financières.

 

Les pays de l’OPEP+ maintiennent leurs coupes de production

 

Lors de leur réunion du 2 juin 2024, les membres de l’OPEP+ ont décidé de prolonger les réductions de production de pétrole jusqu’à la fin de l’année 2025. Parmi les pays participant à cette initiative, on trouve l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Irak, le Koweït, le Kazakhstan, l’Algérie, Oman et la Russie.

Les réductions de production s’organisent en trois niveaux : une réduction de 2 millions de barils par jour pour l’ensemble du groupe, des réductions volontaires de 1,65 million de barils par jour, et des réductions supplémentaires de 2,2 millions de barils par jour instaurées en novembre 2023. Si les deux premiers niveaux sont prolongés jusqu’en décembre 2025, les réductions supplémentaires seront supprimées progressivement à partir de septembre 2024 jusqu’à leur cessation complète en septembre 2025.

 

 

Une décision stratégique

 

La décision des pays de l’OPEP+ vise à stabiliser les cours du Brent, qui ont récemment chuté. Le lundi 3 juin 2024, suivant la réunion, le Brent de la mer du Nord a enregistré une baisse de 3,99 %, tandis que le WTI coté à New York a perdu 3,3 %. Le jour suivant, le Brent a de nouveau diminué de 1,5 % (à 76,96 dollars), et le WTI a baissé de 1,7 % (à 72,7 dollars). Autrement dit, l’OPEP+ cherche à maintenir des prix du pétrole suffisamment élevés pour soutenir leurs économies, notamment l’Arabie saoudite, pour qui son modèle repose essentiellement sur ses revenus pétroliers. Cette dernière ne peut atteindre son équilibre budgétaire qu’à partir du moment où le baril de Brent est vendu à 95 dollars.

Les prix à la pompe resteront donc volatils. Ayant néanmoins acté une ouverture progressive des vannes, l’OPEP+ espère ainsi que cette décision aidera à relancer la demande qui reste, du fait du contexte international, trop faible par rapport à l’offre. Le prix à la pompe pourrait de fait baisser. Mais cela reste à condition que le marché ne se retrouve pas en surabondance, ce qui ferait à nouveau chuter les cours du pétrole, et inciterait les pays de l’OPEP+ à refermer les vannes.

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Énergies renouvelables : tripler les capacités en 2030 est possible

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Avec le réchauffement climatique, les énergies renouvelables commencent à se développer. Mais c’est encore insuffisant. Pourtant, l’Agence Internationale de l’Énergie estime que tripler les capacités de production d’ici 2030 est envisageable.

Accélérer le déploiement des énergies renouvelables

Les pays du monde entier se sont engagés à tripler les capacités des énergies renouvelables d’ici 2030 lors de la COP28 à Dubaï. L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) confirme que cet objectif est réalisable. Actuellement, les énergies fossiles comme le charbon, le pétrole et le gaz dominent encore. Cependant, leur remplacement est crucial pour respecter l’accord de Paris.

L’objectif est d’atteindre 11 000 gigawatts (GW) de capacité renouvelable d’ici six ans. Bien que seulement 14 des 194 pays signataires se fixent des objectifs clairs dans leurs plans climatiques nationaux, l’AIE observe une ambition croissante dans les politiques annoncées. En effet, près de 8 000 GW de capacité renouvelable pourraient être installés en 2030, ce qui représente environ 70 % de l’objectif global.

Encore beaucoup de défis

En 2023, les capacités en énergies renouvelables ont augmenté de 64 % par rapport à 2022. Pour la première fois, la production électrique d’origine renouvelable a atteint 30 % du total mondial. La Chine joue un rôle majeur. En effet, elle installe plus de 300 GW de nouvelles capacités d’énergies renouvelables par an, soit plus de la moitié du total mondial. Si ce rythme se maintient, la Chine dépassera son objectif de 1 200 GW d’ici 2030. Les énergies solaire et éolienne, devenues plus compétitives grâce à la baisse des coûts.

De fait, elles sont les principales sources de cette croissance. Le coût de ces technologies diminue de plus de 40 % en une décennie, surtout grâce à l’expansion de la production en Chine. En revanche, l’énergie hydraulique et la géothermie rencontrent des contraintes géographiques et environnementales qui freinent toujours leur développement.

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