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BPI-CanMV-K230D-Zero : un Pi Zero sous RISC-V

La carte Banana Pi BPI-CanMV-K230D-Zero mesure 6.5 cm de large pour 3 cm de profondeur. Elle embarque tout ce qu’il faut pour se faire la main à peu de frais sur le jeu d’instruction RISC-V.

A son bord, un SoC Kendryte K230D, une solution développée autour de deux cœurs XuanTie C908 RISC-V. Le premier étant cadencé à 1.6 GHz maximum tandis que le second restera sagement à 800 MHz. On retrouvera également 128 Mo de mémoire vive en LPDDR4-266 et un classique lecteur de cartes MicroSDXC pour le stockage.

La carte propose des ports MIPI CSI et DSI pour connecter un écran et deux capteurs d’image, elle s’alimentera en 5V/2A via un port USB Type-C tandis que le second port proposera un USB 2.0. Une connexion sans fil Wi-Fi4 sera par ailleurs proposée.

Enfin, la puce RISC-V proposera à la BPI-CAnMV-K230D-Zero un petit NPU permettant de faire de la reconnaissance d’image. Cette carte ressemble plus à un joujou d’apprentissage qu’autre chose, mais à moins de 35€ sur AliExpress avec 7.65€ de frais de port, c’est un moyen de toucher du doigt une solution RISC-V sans avoir à débourser des fortunes.

Source : CNX Software

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BPI-CanMV-K230D-Zero : un Pi Zero sous RISC-V © MiniMachines.net. 2024.

Aoostar annonce une variante de son MiniPC Intel N100

Par vagues, comme si la production de ces minimachines avait dû se ralentir suite à une indisponibilité de la puce Intel N100. On a connu pléthore de MiniPC avec plus ou moins le même design. Chez T-Bao, Firebat, Ace Magician et même sans aucune marque officielle. Ces machines étaient toutes identiques.

Le MiniPC T8 « classique »

Un boitier en aluminium sablé très compact de moins de 9 cm de côté et 4 ou 5 cm d’épaisseur. Une connectique assez originale avec souvent deux ports Ethernet et trois sorties vidéo.  Une dissipation efficace pour encaisser les 6 watts de TDP du processeur et un prix au raz des pâquerettes. Ces engins ont « cartonné » pour plein de raisons. D’abord parce que leur prix était généralement sous les 140€ pour une machine suffisamment puissante pour combler les besoins d’un collégien ou lycéen pour travailler. Assez puissante pour devenir le PC familial apte à gérer le quotidien administratif et autres joyeusetés que même les plus retors en informatique sont bien obligés de piloter. Mais aussi et surtout parce que la puce embarquée propose assez de nerfs pour se transformer en PC de salon apte à décoder des vidéos en streaming comme en local, à lancer des émulateurs de vieilles consoles et même à se comporter comme un miniserveur maison. Avec un prix si bas qu’il devenait plus intéressant qu’une solution Raspberry Pi5, ces joujoux sous Intel N100 ont colonisé des espaces réservés autrefois aux SBC : pilotage d’imprimante 3D, gestionnaires réseau, serveurs domotique.

Et puis, plus rien. Plus de stock nulle part. La vague de ces dizaines de variations autour de la puce et d’une carte mère unique s’est subitement tarie. Jusqu’à ce que, il y a quelques semaines, de nouveaux modèles apparaissent dans ma boite aux lettres. 

Cela a commencé avec le RUPA HSI-N100. Un MiniPC fort peu cher avec double Ethernet, triple HDMI et évidemment mémoire vive soudée, processeur Intel N100 et slot M.2 2242. La même recette que les versions précédentes, juste habillée différemment. Ensuite, j’ai vu apparaître de nouveaux MiniPC du même genre sur les catalogues de grossistes. Et, désormais, certains autres produits commencent à émerger.

Le Aoostar T8

C’est donc le cas de ce nouveau produit N100 chez Aoostar. La marque avait sorti son propre modèle du même MiniPC que tout le monde auparavant avec un « T8 » dont seul le capot avait été redessiné. La nouvelle version diffère beaucoup plus avec un tout nouveau capot.

Ce MiniPC Aoostar n’a pour le moment pas de nom.

Si l’engin ressemble énormément aux précédents modèles sur bien des points, il propose également de petites différences. Sur la partie interne, pas de gros changement : on conserve un Intel N100, de la mémoire vive soudée à la carte mère et un stockage M.2 2242 SATA. Ici, il s’agit de 12 Go de LPDDR5 et la première de ces minimachines est annoncée à 849 Yuans sans stockage. Cela représente environ 110€ HT et 130€ TTC. C’est le prix du modèle RUPA en 12/512 Go en importation.

Sur la partie externe, on retrouve les mêmes bases. Le boitier mesure 8.7 cm de large comme de profondeur, 4 cm d’épaisseur (4.15 cm avec les pieds en caoutchouc.) et son design s’éloigne un peu de celui utilisa précédemment avec des biseaux plus prononcés. 

À l’inverse des modèles précédents de type T8, la carte mère a été retournée. Au lieu d’avoir une aspiration d’air frais en bas et des ailettes sous les connecteurs, ici, c’est l’inverse. La prise d’air et l’évacuation sont faits en haut du châssis, exactement comme sur le RUPA. Les deux côtés aspirent de l’air frais qui est ventilé vers l’extérieur au travers d’ailettes situées sur la partie arrière.

Le ventilateur est probablement un modèle de 4 cm de côté et un minuscule caloduc est intégré pour maximiser le transport de la chaleur du processeur vers les ailettes.

La connectique diffère également un peu. En façade, on retrouve toujours un unique bouton de démarrage. Sur la partie gauche, trois ports USB 3.2 Type-A. Sur la face arrière, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, un jack audio combo 3.5 mm, le port d’alimentation et un Antivol type Kensington Lock. Et enfin sur la partie droite, trois sorties vidéo. C’est ici qu’a lieu le changement le plus important puisqu’on passe de trois HDMI à une solution mélangeant un HDMI, un DisplayPort et un USB 3.2 Type-C proposant un signal DisplayPort supplémentaire.

Je ne serais pas surpris que d’autres modèles jouant sur la même carte mère de base sortent dans les prochains mois.

RUPA HSI-N100 : un MiniPC N100 8/256 Go à 120€ / 12/512Go à 135€

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Aoostar annonce une variante de son MiniPC Intel N100 © MiniMachines.net. 2024.

Asus Vivobook 14 S1404ZA, Core i7 1255U 16/512Go à 599€

La référence S1404ZA sur l’ultraportable Vivobook 14 d’Asus est une solution complète et intéressante pour tout type d’usage à la recherche d’ultramobilité. Compact, puissant et léger, il est en promo à 599€ au lieu de 799€ chez Boulanger.

Le Vivobook 14 S1404ZA est construit autour d’un écran IPS de 14 pouces de diagonale en FullHD. Un processeur Intel Alder Lake-U équipe la machine, il s’agit d’un Core i7-1255U composé de 2 cœurs Performances et 8 cœurs Efficaces pour un total de 12 Threads dans une consommation très basse pour plus d’endurance (15 watts de TDP). La partie graphique est confiée à un circuit Intel Iris Xe aux larges capacités 2D, 3D et vidéo.

La mémoire vive est constituée de 8 Go de mémoire soudée à la carte mère et d’un emplacement SODIMM de 8 Go évolutif en double canal pour un total de 16 Go de DDR5-5200. Le stockage est pour sa part confié à un SSD M.2 NVMe PCIe de 512 Go. 

La connectique est très classique puisqu’on retrouve deux USB 3.2 Type-A, un USB 2.0 Type-A, un USB 3.2 Type-C et une sortie vidéo HDMI 1.4. Un port jack audio combo 3.5 mm est également présent.

La connexion sans fil se fera au travers d’une solution Wi-Fi5 et Bluetooth 5.1. Une webcam, une paire d’enceintes stéréo et un pavé tactile de type « Numpad » de chez Asus. Une invention qui ne plait pas à tout le monde et qui consiste à ajouter une fonction de pavé numérique par-dessus le pavé tactile. Je ne m’y suis personnellement jamais fait, mais j’ai des amis qui trouvent cela fort pratique.

Le tout pèse 1.4 Kg, propose une batterie 3 cellules 42 Whr avec 6 heures d’autonomie en usage réel pour des dimensions très correctes de 32.5 cm de large, 21.4 cm de profondeur et 1.8 cm d’épaisseur. À 599€, cela devient un engin assez intéressant parce que suffisamment puissant et bien équipé pour tout type d’usages. Ce ne sera pas un portable de jeu, mais il pourra lancer des titres classiques relativement confortablement en baissant la qualité et/ou la définition des parties.

Pour le reste, qu’il s’agisse de bureautique, de web, de retouche d’image et même d’usages lourds sur des séquences assez courtes comme la vidéo ou la création 3D, c’est une solution plutôt solide. 

Voir l’offre chez Boulanger

 

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Asus Vivobook 14 S1404ZA, Core i7 1255U 16/512Go à 599€ © MiniMachines.net. 2024.

NexT-SBC : une carte mère ultracompacte sous Ryzen 7 7840HS

Présentée en vidéo il y a quelques jours par le vidéaste ETA Prime, la carte NexT-SBC devrait être mise en financement participatif sur Indiegogo dans les jours qui viennent. Avec un excellent processeur AMD, des bonnes capacités d’évolution et un prix attractif, elle a tout pour plaire. Et pourtant.

La NexT-SBC c’est avant tout un processeur. Un AMD Ryzen 7 7840HS, une excellente puce construite sous l’architecture Zen 4 d’AMD comprenant 8 cœurs, le double de threads sur des fréquences de 3.8 à 5.1 GHz pour une consommation située entre 35 et 54 watts. La puce embarque 16 Mo de mémoire cache L3 et surtout un excellent circuit graphique Radeon 780M exploitant 12 cœurs RDNA3 à 2.7 GHz.

Livrée avec de la mémoire vive intégrée, soudée en LPDDR5x-6400 jusqu’en 32 Go et pas moins de trois slots M.2 2280 NVMe PCIe 4.0, la carte promet un niveau de performances élevé dans un encombrement minimaliste. Si on considère en plus son excellente connectique comprenant de l’USB4, du HDMI 2.1 et même deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, on a là un outil exceptionnel pour piloter tout type d’usages.

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais il y a quelques années, j’encourageais les marques à proposer des cartes mères de ce type sur le marché. Les cartes de leurs MiniPC directement sans le boitier, moins chères évidemment, pour que des utilisateurs puissent s’en emparer et les intégrer dans leurs projets. Mon idée alors était de proposer des solutions d’intégration autour d’un format NUC d’Intel pour que les fabricants de boitiers se prennent au jeu et développent des châssis adaptés. Ou que, comme dans l’industrie des cartes de développement, chacun puisse intégrer sa carte dans son projet facilement. Cette idée n’a pas eu d’échos.

Le Aoostar GEM10

Aujourd’hui cependant, cette NexT-SBC semble bien être une carte issue du grand bouillon de culture qu’est le marché MiniPC. Elle correspond en tout cas aux éléments que présente le MiniPC Aoostar GEM10. Même processeur, même mémoire vive et même nombre de slots M.2 2280 très particulier sur le dessous. La connectique est également identique avec une seule petite nuance.

La carte NexT-SBC

Sur la face avant, on retrouve un jack audio combo 3.5 mm, deux USB 3.2 Type-A et un USB4. Sur le GEM10 le positionnement de façade est le même, mais avec un port OCuLink en plus. Il est donc tout à fait possible que cette option n’ait simplement pas été conservée ici. Le bouton Reset de bios à gauche est visible tout comme le support physique du poussoir d’un bouton de façade. 

Le Aoostar GEM10

Comme si quelqu’un avait retiré la coque d’une autre solution pour la vendre « nue ». Un constructeur de carte type SBC classique aurait proposé des broches à connecter à un dispositif externe ou un bouton complet et non pas la moitié d’un bouton sans la partie poussoir. C’est extrêmement étrange de ne proposer que ce support de bouton de démarrage. 

La carte NexT-SBC

Sur la face arrière, on retrouve bien deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, deux sorties HDMI 2.1 et deux USB 3.2 Gen 2 Type-A supplémentaires. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est par ailleurs intégré pour la gestion sans fil, là encore, il s’agit du même type de puce que le GEM10.

Cette découverte, relevée sur Reddit par Old_Crows_Associate, semble par ailleurs se confirmer à la vue du système de refroidissement de la carte. Entre celui présenté par Aoostar et celui de cette NexT-SBC, il y a effectivement fort peu de nuances. Un gros dissipateur en aluminium anodisé noir et un ventilateur intégré au centre. En dessous, on retrouve la mémoire vive soudée et le processeur AMD.

Sur le principe, je n’ai rien contre le fait que quelqu’un vende des cartes mères de MiniPC, bien au contraire. Ce qui me pose un petit souci, c’est de proposer en financement participatif un produit commercial classique comme s’il s’agissait d’une révolution technique à financer. Il n’y a là rien qui mérite financement. Si la NexT-SBC n’est que la sortie de route d’une carte mère avant son intégration dans un boitier dans une quelconque usine, il ne s’agit pas d’un produit méritant l’argent d’internautes voulant aider à son financement.

J’irai même un peu plus loin. Qui me dit qu’il ne s’agit tout simplement pas d’un petit malandrin qui a acheté des produits commerciaux, les GEM10 d’Aoostar, et qui les a décortiqués pour les envoyer en test avant de proposer ce financement sur Indiegogo. Une fois la campagne lancée, puisque le principe de ces campagnes est de risquer l’argent des investisseurs, de partir avec la caisse en oubliant la partie « livraison » du produit. Je peux tout à fait imaginer un type assez retor pour essayer cette aventure. La mise de départ n’est pas bien grande, quelques MiniPC à acheter sur le marché, quelques timbres à coller pour les envoyer à des testeurs et vogue la galère. L’argent des internautes-investisseurs partira ensuite dans les limbes d’un calendrier de livraison sans cesse repoussé et le commanditaire du financement disparaîtra derrière une fausse identité bidon.

Je ne dis pas que c’est le cas ici, mais je reste plutôt prudent sur ce type de détournement du concept de financement participatif.

Source : Liliputing

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NexT-SBC : une carte mère ultracompacte sous Ryzen 7 7840HS © MiniMachines.net. 2024.

Geekom GT13 Pro : -200€ pour le MiniPC Core i9-13900H pour le Black Friday !

Mise à jour de code promo et de prix pour le Black Friday ! Voir en fin de billet.

Deux processeurs ont été retenus sur ce Geekom GT13 Pro, un Core i7-13620H et un Core i9-13900H. Deux puces performantes qui se déploient ici dans une configuration en 35 watts de TDP et profitant d’un circuit graphique Intel Iris Xe pour de multiples usages possibles.

Le nouveau MiniPC de Geekom devrait sortir dans les semaines à venir et proposer deux variantes de base. Le Core i9-13900H qui est un 14 Cœurs (6P et 8E) proposant 20 Threads avec 24 Mo de Cache et une fréquence oscillant de 2.6 à 5.40 GHz. Et le Core i7-13620H qui propose 10 Cœurs (6P et 4E), 16 Threads, toujours 24 Mo de cache et de 2.4 à 4.90 GHz au maximum. Le premier embarque un Intel Xe avec 96 EU à 1.5 GHz et le second un Xe 64 EU à 1.5 GHz. Deux puces très performantes même si, ici, Geekom les limite quelque peu en les faisant tourner à 35 watts au lieu des 45 watts maximum de leur capacité habituelle.

Autour de cette puce, le choix d’un support double SODIMM DDR4-3200 a été fait. Probablement pour des raisons de coût également. La DDR5 aurait évidemment été possible, mais aurait alourdi la note. On pourra donc monter la mémoire vive à 64 Go. Le stockage du GT13 Pro est confié à deux unités M.2. Un 2280 de base en NVMe PCIe Gen4 x4 qui embarquera le système Windows 11 préinstallé et un 2242 supplémentaire en SATA3.

Pour le reste, on retrouve une connectique standard sur une base de Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 Intel AX211 et une face avant qui propose un double port USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton de démarrage et, sur la partie arrière, un USB 3.2 Gen2 et un USB 2.0 Type-A supplémentaires, un double port USB4, un port Ethernet 2.5 Gigabit et deux sorties vidéo HDMI 2.0.

On retrouve par ailleurs un port Antivol type Kensington Lock et un lecteur de cartes SDXC. Le MiniPC pourra piloter quatre écrans en même temps avec les capacités DisplayPort des ports USB4.

Le tout mesure 11.24 cm de large comme de profondeur et 3.7 cm d’épaisseur. Cela en fait une configuration très honnête sur le papier, d’autant que Geekom semble avoir soigné la ventilation avec un dispositif assez complet. Je suppose qu’il sera possible de remonter le TDP du processeur au-dessus de la limitation des 35 watts dans le BIOS, mais le constructeur garantit le GT13 Pro pendant 3 ans et je comprends sa volonté de limiter la chauffe de l’ensemble.

Mise à jour : L’engin est à nouveau disponible en promo dans la boutique Française de Geekom, le stock est situé en Allemagne et on peut bénéficier d’une remise de 200€ sur les minimachines grâce à un code promo exclusif :

Le modèle Core i7-13620H avec 32 Go de mémoire vive et 1 To de SSD NVMe est à 749€, il tombe à 549€ TTC une fois le code MMGT13 appliqué dans le panier. 

Le modèle Core i9-13900H avec 32 Go de mémoire vive et 2 To de SSD NVMe est à 949€, ce tarif baisse à 749€ TTC avec le code MMGT13 appliqué dans le panier.

Ces MiniPC sont livrés sans frais de port et comme d’habitude, ils sont garantis 3 ans par le fabricant en direct !

Voir l’offre sur Geekom France

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Geekom GT13 Pro : -200€ pour le MiniPC Core i9-13900H pour le Black Friday ! © MiniMachines.net. 2024.

Silverstone FLP01 : un boitier moderne échappé des années 80

Le Silverstone FLP01 ressemble fortement à un ordinateur des années pré-2000. Un bloc épais et beige de format desktop, c’est-à-dire un modèle qu’on pose à plat sur son bureau. Un format qu’on a un peu oublié et tant mieux.

Un des tout premiers tests que j’ai pu écrire professionnellement était celui d’un boitier de ce genre. Un modèle signé Aopen, tout aussi beige et tout aussi pataud. À l’époque, il se positionnait soit debout, soit à plat et proposait exactement ce genre de design. Enfin, à une petite nuance tout de même, car les machines d’alors ne proposaient déjà plus de lecteur de disquettes 5.25″.

Le Silverstone FLP01 est d’abord apparu comme un poisson d’avril. Une blague postée en 2023 et qui a fait le tour du web. Ce petit tour du monde en ligne s’est soldé par des dizaines de commentaires expliquant combien certains internautes seraient ravis de retrouver ce genre de format à nouveau. Tant et si bien que la marque a finalement décidé de lancer le produit et ce boitier est désormais annoncé pour le début d’année 2025 au Japon.

Et il est finalement possible que ce soit Silverstone qui tombe dans son propre canular. Car je ne crois pas une seule seconde que le succès sera au rendez-vous. Que tout le monde trouve le format drôle et se sente attiré un objet impossible à obtenir réellement est une chose. Mais que ce même public si prompt à sortir un meme « Shut up and take my money » passe concrètement à la caisse en est une autre.

Le boitier Silverstone FLP01 mesure 44 cm de large pour 36.2 cm de profondeur et 17 cm de haut. Il est au format ATX et permet de monter des ordinateurs modernes avec des cartes graphiques grand format. La machine exposée par la marque en 2023 était construite autour d’un processeur Core Ultra 7 et une carte GeForce RTX 4060 Ti. On pourrait donc monter un ordinateur moderne sans problème dans cet engin. Mais ce serait fort peu pratique.

Si le format Desktop existait alors c’est pour pallier un défaut des matériels de l’époque. Les écrans cathodiques employés étaient majoritairement de faible diagonale, très lourds et disposant d’un pied très ramassé. Si bien que les utilisateurs devaient souvent surélever leur affichage pour l’avoir disposé face à eux sans avoir à baisser la tête. C’est la raison d’être de ces formats desktop. On posait son écran sur le boitier et on se retrouvait alors avec une configuration compacte et correcte, conforme aux normes d’utilisation. Aujourd’hui, les écrans ont des pieds plus hauts, ergonomiques et n’ont pas besoin de ce genre de support. Au pire, des bras spécialisés permettent de positionner où bon nous semble l’affichage et de faire disparaitre les ordinateurs sous nos bureaux.

Au final, ce Silverstone FLP01 sent bon la nostalgie d’un temps où les bureaux étaient laids, encombrés et bruyant. Cela a un certain charme esthétique, mais plus personne n’a envie de vivre cela. Je ne suis donc pas certain que cela soit suffisamment attractif pour que des gens aient envie « réellement » de passer à la caisse. 

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Framasoft a 20 ans et a besoin de vous !

Framasoft souffle 20 bougies. Un bel âge pour une association Loi 1901 qui se bat contre des mastodontes de la tech. Créée il y a 23 ans, officialisée en 2004, c’est un acteur important du monde libre en France.

Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Framasoft crée, gère et encourage des initiatives très variées. Des outils numériques employés par des millions de personnes loin des « géants du numérique » comme il est coutume de les appeller. Que ce soit pour héberger des données, se localiser, signer des PDF, regarder de vidéos, créer des formulaires, travailler en groupe, rigoler en vidéo conférence, gérer son agenda, jouer, faire sa comptabilité, rédiger des documents, publier du code ou plein d’autres choses encore… Framasoft publie, accueille, écoute et forme des gens autour d’un internet libre et documenté.

Comme beaucoup d’associations libres, Framasoft vit des dons de ses utilisateurs et de ses soutiens. Reconnue d’utilité publique, la structure permet de défiscaliser une partie des dons très facilement. Que vous soyez utilisateurs ou non, un don permettra a l’association de poursuivre ses activités. Si vous n’utilisez pas les services de Framasoft, prenez 5 minutes pour découvrir l’étendue de  leur travail

Et même si vous ne comptez pas vous passer des outils des GAFAM, vous savez que leur usage de vos données n’est pas sain. Vous comprenez bien que ne pas avoir de solutions alternatives à ces entreprises privées n’est pas souhaitable. Ces sociétés qui, non contentes de vendre vos profils à des annonceurs, s’apprêtent à passer à la moulinette de leurs algorithmes tout ce que vous avez fait, ce que vous faites et ce que vous ferez en ligne.
Jamais les géants du net ne vont aider Framasoft dans son activité et la plupart des entreprises privées ont déjà les yeux pris dans les phares de Google, Amazon, Microsoft et consorts… Tant et si bien qu’elles ne prennent pas le temps de regarder les chemins de traverse proposés. Cela rend le financement de cette association par des entreprises privées quasiment impossible. 

Si vous avez conscience qu’un contre pouvoir est indispensable pour faire face aux géants d’internet, vous pouvez faire un don pour Framasoft. l’Association a besoin de 200 000€ pour boucler son budget 2025. C’est donc à nous tous de jouer !

Aidez Framasoft avec un don

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GPD Pocket 4 : a partir de 829$ mais sous Indiegogo

Le GPD Pocket 4 est désormais sur le pas de tir d’un lancement sur Indiegogo. Comme d’habitude mon premier conseil est de bien réfléchir dans quoi vous mettez les pieds avec ce genre d’opération de financement participatif. Même si la solution est tentante n’oubliez pas que vous n’êtes pas client de GPD, vous êtes alors un investisseur et à ce titre vous ne faites que prendre des risques.

Aucune obligation de livraison ou de garantie, aucune action légale possible. Vous investissez dans ce qui peut être tout à fait légalement un échec de production ou une machine plein de défaut. Cela permet de d’économiser hypothétiquement quelques sous mais le risque à court, moyen et long terme est important.

Le prix de base du GPD Pocket 4 sera de 895 dollars et une quantité probablement minimale de machines seront proposées à 829$. Ces quelques pièces servant a amorcer la pompe d’une campagne autant publicitaire que commerciale. Le prix « en magasin » n’est pas indiqué. Il faut prendre en compte que ces sommes sont indiquées sans taxes ni frais de port. Il faudra ajouter en prime des frais de dédouanement facturés par le transporteur. Les 895 dollars se transforment en 1018€ avec juste 20% de TVA. Si on ajoute entre 50 et 80 € de frais de dédouanement et une quarantaine d’euros de frais de port la note arrive alors facilement à 1100€.

Pour ce tarif on aura droit à un netbook sous AMD Ryzen 7 8840U, une puce 8 cœurs Zen4 et développant 16 Threads associée à un circuit graphique Radeon 780M. Elle proposera 16 Go de LPDDR5x et un stockage SSD NVMe PCIe 4.0 x4 de 1 To.

Une version plus puissante sera équipée d’un Ryzen AI 9 HX 365 qui passe au Zen 5 d’AMD avec 10 cœurs au total et un circuit graphique Radeon 880M. Ce modèle équipé de 32 Go de mémoire vive toujours en LPDDR5 et avec un stockage qui grimpe à 2 To sera commercialisé à 1157$. Soit 1315€ avec juste 20% de TVA.

Enfin, la version « haut de gamme » est annoncé à 1466$ (1666€ avec 20% de TVA) et tournera sous processeur Ryzen AI 9 HX 370. Une puce aux 28 watts de TDP qui développe 12 cœurs et le double de threads. Un processeur de dernière génération avec 4 cœurs Zen 5 et 8 cœurs Zen 5C oscillant de 2 à 5.1 GHz. Avec un NPU 50 TOPS et un circuit graphique Radeon 890M offrant 16 cœurs RDNA 3.5 à 2.9 GHz. Ici on retrouvera jusqu’à 64 Go de LPDDR5x-7500 et le SSD NVMe pourra atteindre 4 To. 

Le GPD Pocket 4 confirme sa fiche technique

L’écran est donc bien un IPS 8.8 pouces qui gonfle en définition pour atteindre 2560 x 1600 pixels en 144 Hz. Soit, sur une dalle de cette taille, une densité impressionnante de 343 pixels par pouce. La luminosité atteint 500 nits et le choix a été porté sur une dalle à la colorimétrie maitrisée avec un DCI-P3 couvert à 97%. Le support d’un stylet actif MPP 2.0 et une capacité tactile 10 points de contact capacitif sont assurés. 

Le châssis mesurera bien 20.7 cm de large pour 14.5 cm de profondeur et 2.2 cm d’épaisseur. La batterie est une 44.8 Wh avec une charge rapide 100 Watts mais on n’a toujours aucune information quand à l’autonomie de la machine. Entre l’écran haute définition et la puce embarquée, il y a lieu de s’en inquiéter.

Pour le reste c’est bien un module Wi-Fi 6E et le Bluetooth 5.3 qui sera embarqué, un connecteur USB4 est prévu ainsi qu’un connecteur amovible compatible avec plusieurs options sur une base USB : un port RS-232, un lecteur de cartes MicroSDXC UHS-I, ou un module 4G LTE avec lecteur de cartes SIM.

Pourquoi développer des modèles aussi puissants et chers ?

J’ai posé cette question à plusieurs acteurs de ce marché particulier. Un marché qui a vu passer le format netbook d’un entrée de gamme ultra abordable et pratique à celui d’un très haut de gamme hyper élitiste. La réponse est toujours la même. Les marques qui s’intéressent encore à ce format n’ont pas les moyens de le développer en masse.

Des acteurs comme GPD ou One Netbook ont plus d’intérêt a développer des produits haut de gamme qu’ils vendront sur un marché de niche à une poignée d’utilisateurs dans la durée que de proposer une référence à bas coût plus difficile a rentabiliser pour des raisons évidente de service après vente. Sur  une machine à 1000€, le temps passé a la monter en usine et a la développer peut être long. La durée de vie du produit sera également plus importante que sur un modèle entrée de gamme. Ce qui a permis par exemple à GPD de lancer le Pocket 3 en 2021 et de continuer à le vendre trois ans plus tard.

GPD préfère de loin vendre 3000 appareils à 1000€ et que 10 000 appareils à 300€ parce qu’ils sont plus taillés pour cela d’un point de vue gestion technique et commerciale. 

Il aurait fallu qu’un acteur international se décide, par exemple au lancement du processeur Intel N100, a lancer un reboot du format netbook. Un acteur comme Lenovo, Acer, Asus ou HP aurait pu reprendre à son compte le format netbook avec un moteur mis à jour efficace et performant. On a tendance a oublier que le N100 est un processeur mobile tant il a été boudé par les fabricants sur ce segment. Mais cette puce à très faible TDP aurait fait une excellent candidat pour un engin basique de petite diagonale. Il est possible de construire une solution à moins de 500€ très bien équipé autour de cette puce. Mais il faut pour cela avoir les capacités logistiques et commerciale ainsi que le SAV nécessaire pour que l’opération soit rentable. Les « petits acteurs » comme GPD ne l’ont pas. 

Certains acteurs de second plan comme Chuwi ont tenté l’aventure d’un MiniBook X sous Intel N100 abordable. Avec du succès mais également avec pas mal de déboires. Certaines machines fonctionnant comme un charme et d’autres séries étant beaucoup, beaucoup, plus problématiques.

Est-ce qu’il est trop tard pour lancer un nouveau format netbook entre le 9 et le 10 pouces comme ce GPD Pocket 4 mais en version « simple », sans tactile, avec un processeur taillé pour le quotidien comme un Alder Lake N ? Je ne pense pas. Le problème est que les marques sont devenues frileuses sur ce segment. Elles préfèrent vendre des machines en 13 et 15″ mal équipées sous les 300€ mais bien plus rentable plutôt que de prendre un petit risque avec un format de ce type. Et c’est bien dommage.

J’ai fait un atelier « impression 3D » dans l’association Ateliers Geeks à une jeune fille qui avait le même genre de machine que ce qui est présenté ci-dessus par Acer ou HP, un Celeron de début 2021 avec 4 Go de mémoire vive et un stockage neurasthénique en eMMC. Le  tout sous Windows 11. Ces produits sont tout simplement une honte technique. Windows y est inexploitable et la gamine en question a du se rabattre sur un ordinateur d’occasion bien plus performant et moins cher acheté chez AFBshop par l’asso. J’ai lancé les outils utilisés dans cet atelier (Fusion360 et Cura) sur un MiniPC équipé d’un N100 avec 16 Go de mémoire vive et un SSD SATA. La  performance du N100 est sans commune mesure avec celle du Celeron. 

Voilà le triste constat que je peux faire aujourd’hui. Les marques préfèrent faire de l’argent avec des produits inexploitables vendus à des gens sans le sous plutôt que de vendre des netbooks corrects. Pour rappel quand les netbooks ont disparu de la circulation, la majorité des acteurs de leur marché m’expliquait qu’il était devenu impossible de gagner de l’argent avec des ordinateurs portables à 400€. On voit où ils en sont maintenant.

Le GPD Pocket 4 change d’envergure avec un écran 8.8 pouces

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GPD Pocket 4 : a partir de 829$ mais sous Indiegogo © MiniMachines.net. 2024.

Asustor Flashstor Gen2 : un hybride PC / NAS très impressionnant

Prenez un cœur de PC sous processeur AMD Ryzen, hybridez-le avec un système de NAS et vous obtenez le Flashstor Gen2 d’Asustor. Disponible en version 6 ou 12 SSD M.2 2280 NVMe PCIe, il propose également une belle connectique réseau et… une prise en charge de la mémoire ECC.

Le Flashstor Gen2, c’est un engin de 30.9 cm de large pour 19.3 cm de profondeur et 4.8 cm d’épaisseur. Un peu plus encombrant qu’une ramette de papier A4. Il pèse entre 1.4 et 1.45 Kg suivant les versions et avec son design ultra plat, il ne prend pas trop de place par rapport à un PC classique. Il apporte surtout des solutions de gestion assez sympathiques.

D’abord, c’est un MiniPC presque comme un autre avec à son bord une puce AMD récente. Il s’agit d’un processeur un peu particulier puisqu’il fait partie de la série pro « Embedded » V3000 d’AMD. Une gamme exploitant des cœurs Zen 3+ pensés pour de l’intégration avant tout industrielle avec une production garantie jusqu’en 2032. Ici, il s’agit d’un Ryzen V3C14, la puce entrée de gamme de cette série. 

C’est un quadruple cœur développant 8 Threads cadencé de 2.3 à 3.8 Ghz fonctionnant dans un TDP de 15 watts. Il dispose de 2 Mo de cache L2 et 8 Mo de cache L3 et il cache quelques subtilités. D’abord, il est absolument dépourvu de tout circuit graphique, ne comptez pas sur cet engin pour afficher le moindre pixel. Ce n’est pas son objectif. En échange de cette absence de circuit graphique, des options différentes ont été choisies. Par exemple, il est capable de piloter de la DDR5-4800 en double canal classique mais également de la mémoire ECC, à correction d’erreur. Ce n’est pas forcément utile à tout le monde mais pour certains types de serveur, c’est absolument indispensable.

Autre élément intéressant, les routes prises par les lignes PCIe du processeur, dégagées de la partie graphique, elles s’en vont vers le stockage. La puce du Flashstor Gen2 gère deux ports Ethernet 10 Gigabit et peut piloter 20 lignes PCie en NVMe PCIe Gen4 à elle seule. Résultat des courses, la puce se débrouille parfaitement bien avec ses 6 ou 12 SSD embarqués ainsi que ses un ou deux ports Ethernet 10 Gigabit.

Résultat le modèle de base Flashstor 6 Gen2 disposera de 6 ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 et un port Ethernet 10 Gigabit.

La version Flashstor 12 Pro Gen2 offrira quand à lui 12 ports M.2 composés de 8 solutions PCIe 4.0 et 4 ports PCIe 3.0 et deux connecteurs Ethernet 10 Gigabit. Le NAS proposera également deux USB4 et trois ports USB 3.2 Type-A. Un module de chiffrement matériel sera proposé par la machine et les différents niveaux de gestion RAID sont complets : on pourra exploiter des modes 0/1/5/6/10, Single et JBOD.

Asustor indique des débits impressionnants en RAID 5 avec en 10 Gigabit simple jusqu’à 1179 MB/s sur le Flashstor 6 Gen2 et jusqu’à 2331 MB/s en double 10 Gigabit en SMB sur le modèle Flashstor 12. Autre détail intéressant même si encore assez flou, la consommation en « veille » de l’ensemble serait de 1.2 à 2.8 Watts suivant les modèles tandis que leur usage classique ne dépasserait pas les 18 Watts pour le 6 SSD et 32.2 Watts pour le 12 SSD.

Bref un modèle original et intéressant, très spécialisé évidemment, mais qui fera surement mouche chez tous ceux à la recherche d’un petit serveur/NAS performant. La présence d’une mémoire ECC étant assez rare pour être soulignée tout comme il faut souligner le fait que la marque n’a pas choisi cette option par défaut. Le modèle 6 ports est livré avec 8 Go de DDR4 non-ECC et son prix public officiel est de 999$. La version 12 ports est annoncé à 1399$ et il est quand à lui livré avec 16 Go de mémoire ECC. Ils sont listés sur Amazon US mais à des prix beaucoup plus élevés pour le moment.

L’engin n’est pas encore disponible en France, le modèle précédent sous Celeron N5105 avec 6 baies M.2 et deux ports Ethernet 2.5 Gigabit est listé chez nous à 544.96€ aujourd’hui sur Amazon. La version 12 ports est à 859.95€. Ces modèles de première génération proposent une puce graphique.

Plus d’infos chez Asustore

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Asustor Flashstor Gen2 : un hybride PC / NAS très impressionnant © MiniMachines.net. 2024.

Beelink EQR5 : un Ryzen 7 5825U dans un MiniPC très complet

Avec le EQR5 Beelink ne change pas de méthode. Les éléments découverts dans la gamme EQ sont bien présents. Un boitier simple, en ABS moulé. une alimentation intégrée dans le PC pour un encombrement minimal et un fonctionnement discret.

Le Beelink EQR5 mesure 12.6 cm de large comme de profondeur et 4.42 cm d’épaisseur. Ventilé, il est pourtant discret selon le fabricant qui emploie ici le même dispositif interne que le EQR6 que nous avons déjà croisé. Avec une petite nuance de taille, sur le précédent modèle les processeurs embarqués fonctionnaient à 45 watts de TDP. Ici, les puces choisies sont calibrées en 15 watts de TDP. Les Ryzen 7 5825U et Ryzen 5 Pro 5650U sont bien moins gourmands et dégageront moins de chaleur. Un détail qui est particulièrement intéressant avec cette gamme d’engins déjà remarqués pour leur fonctionnement très silencieux.

  Coeurs/Threads Fréquence Cache L3 Circuit Graphique Architecture TDP
Ryzen 7 5825U 8/16 2 à 4.5 GHz 20 Mo Radeon Vega 8 à 2 GHz Barcelo Zen3
7 nm
15W
Ryzen 5 Pro 5650U 6/12 2.3 à 4.2 GHz 16 Mo Radeon Vega 7 à 1.9 GHz Cezanne Zen3
7 nm
15W

Ici, on retrouve donc deux puces de la même gamme mais proposant des capacités différentes. Le Ryzen 7 5825U est plus performant mais aussi plus cher.  Le Ryzen 5 Pro 5650U est un peu moins rapide sans vraiment d’autres avantages que  son prix plus intéressant. A dépense énergétique égale, on préfèrera logiquement le plus puissant des deux processeurs, à moins d’établir finement ses besoins en ressources et savoir que les deux puces peuvent suffire à les combler.

Ces puces seront refroidies par un système classique mais bien optimisé par Beelink. La série EQ que l’on a découvert avec le Beelink EQR6 chez AMD et le Beelink EQI12 chez Intel  est avant tout pensé pour être discret et ne pas faire de bruit. La ventilation est efficace mais c’est également au niveau des fréquences que la machine va changer. Ainsi, sur un MiniPC de la marque de la gamme SER ou de la gamme EQ, le comportement d’une puce ayant la même consommation ne sera pas le même. Sur les « EQ », Beelink privilégie le confort de l’utilisateur en respectant un usage plus proche de ce que propose un portable sur batterie. Sur la gamme « SER », les processeurs sont plus largement mis à contribution allant, parfois au delà des TDP d’origine. Cela permet à ce type de solution d’être plus rapides mais a également un impact sur leur nuisance en fonctionnement.

Ici Beelink garantit un fonctionnement à 32 dB, ce qui est extrêmement peu pour un MiniPC. Sans être inaudible, c’est souvent assez bas pour se faire totalement oublier une fois éloigné de quelques dizaines de centimètres. A noter par contre que ces engins EQ ne sont pas compatibles à la norme VESA et ne pourront donc pas être accrochés derrière un écran.

Aparté performances

Je fais un petit aparté sur ce que permettent ces puces AMD. Histoire qu’on soit sur la même longueur d’onde. Les deux processeurs ne vont pas à la même vitesse mais l’un et l’autre sont situés au même niveau de peloton. Ils sont au dessus d’un Ryzen 5500U par exemple sans toutefois venir se hisser au niveau d’un 5800H. Ils conviendront très bien à des usages mixtes classiques. On pourra retoucher des images, monter de petites vidéos, faire de la musique, faire de la 3D et même jouer avec ces puces. Rien ne leur est  vraiment interdit si ce n’est de se prendre pour des machines professionnelles pour tous ces postes. 

L’étagère à trophée d’un Beelink EQR5 est assez simple à visualiser. Cette machine, équipée de l’une ou de l’autre puce, sera capable de venir à bout de toutes les tâches que demande un PC familial classique, bureautique, navigation web, lecture multimédia, jeu léger et dans des conditions dégradées par rapport à un PC classique mais pour une fraction de leur dépense énergétique. C’est le genre de MiniPC qui va remplacer une tour encombrante classique avec brio et qui fournira le même niveau de service qu’une solution dépourvue de circuit graphique spécialisé. Elle sera peut être moins rapide sur certains postes mais pourra venir à bout de la totalité des tâches d’une machine moderne.

Ce qu’il faut retenir sur ces machines basées sur ces processeurs modernes, quels qu’ils soient, c’est qu’elles sont désormais apte à venir à bout de tout ce que l’on demande à un ordinateur dans les usages du quotidien. C’est leur force et leur objectif.

Un MiniPC qui doit être bien épaulé.

Le Beelink EQR5 est donc équipé de processeurs suffisants pour de nombreux usages mais cette performance doit être accompagnée par un ensemble de composants suffisants pour qu’elle puisse s’épanouir pleinement. Malheureusement, le constructeur propose plusieurs modèles de cette minimachine dont certains qui ne sont pas au niveau d’exigences d’un poste familial aujourd’hui. Les versions avec 8 Go de mémoire vive sont clairement sous dimensionnées pour exploiter pleinement le potentiel des puces embarquées. 

Il faut leur préférer, et de loin, les version avec 16 Go de mémoire vive. Ne serait-ce que parce que les 8 Go sont vraiment étroits pour des usages sous Windows 11 avec lequel la machine est livrée mais également parce qu’une fois que la partie graphique du processeur se gave de textures en mémoire pour un jeu ou une applications, il ne reste que peau de chagrin sur la mémoire globale de la machine. Avec 16 Go de DDR4, embarqués sur deux slots de mémoire SODIMM et extensible facilement au besoin vers 64 Go, les MiniPC seront plus réactifs et plus agréables à manipuler. Ils géreront plus de programmes en multi tâches et apporteront un réel confort d’utilisation.

Le stockage est toujours de 500 Go au minimum, ce qui est largement suffisant pour un engin de ce genre qui peut facilement être secondé par une unité distante ou une solution USB au besoin. Le demi Téraoctet offre assez de place pour des programmes, des jeux et des documents classiques. Il s’agit d’un SSD M.2 2280 NVMe PCIe  3.0 X4 qui pourra lui aussi évoluer au besoin pour  un stockage plus important.

La connectique est classique et assez sobre. Sur la face avant on retrouve en plus du bouton de démarrage un port USB 3.2 Type-C, un USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. Une petite LED est visible ainsi qu’un petit trou qui permettra de pousser un interrupteur interne afin de remettre le BIOS à zéro en cas de mauvaise manipulation.

Sur la partie arrière, une nuance par rapport à nos habitudes, la présence d’une alimentation électrique bipolaire directe. Le choix de Beelink sur ces modèles EQ d’intégrer l’alimentation est intéressant car il permet à la marque de proposer une solution transportable très compacte mais également étonnamment efficace en terme de bruit. On retrouve également deux ports Ethernet Gigabit, un duo de ports USB 3.2 Type-A, un USB 2.0 Type-A et deux sorties vidéo HDMI 2.0. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 Intel AX200 est également présent pour des connections sans fil.

L’alimentation 85 watts intégrée dans la machine

A noter que si vous désirez spécialiser ces machines dans des usages particuliers, les deux proposent un mode Wake On Lan et pourront se réveiller automatiquement après une coupure de courant. Cela, ajouté à la présence de deux ports Ethernet Gigabit, peut permettre de transformer l’engin en routeur ou en serveur maison à faible consommation.

Bref, un engin complet et efficace, compact et évolutif qui pourra remplacer l’achat d’un ordinateur classique pour équiper un étudiant, un lycéen ou un collégien mais aussi pour toutes les tâches informatiques du quotidien. Le Beelink EQR5 est en vente sur Amazon France à partir de 279€ en version 8/500 Go sous Ryzen 5 Pro 5650U grâce à une promotion en cochant une case. C’est un bon choix si vous avez l’intention de consacrer ce MiniPC à une tâche basique. Sinon, pour 299€, soit 20€ de plus vous avez la version 16/500Go qui sera clairement plus efficace.

La version Ryzen 7 5825U est, quant à elle, distribuée en 16/500Go à 339€ toujours grâce à un coupon. C’est la version que je vous recommande volontiers pour un usage familial classique. Un modèle 32/500Go est également disponible à 379€ avec le même processeur, elle sera surtout adaptée à des profils particuliers.

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Beelink EQR5 : un Ryzen 7 5825U dans un MiniPC très complet © MiniMachines.net. 2024.

Topton FU02 : un MiniPC fanless sous AMD Ryzen 7 5800U à 300€

Mise à jour du 16/11/2024 : mise à jour de prix et d’informations sur ce Topton FU02 pour Jess.

Billet original du 13/12/2023 : Proposé à partir de 297.69€ en format barebone et Ryzen 7 5800U mais également disponible avec d’autres processeurs AMD mobiles comme le Ryzen 7 7730U et le Ryzen 5 5600U, le Topton FU02 est un MiniPC issu du monde industriel avec un châssis fanless assez impressionnant.

 

Coeurs et Threads

Cache

Fréquences de base

Architecture

TDP

GFX

Ryen 7 7730U

8C/16T

16M

2.00/4.5 GHz

Zen3

15W

Radeon 8 cœurs 2000MHz

Ryzen 7 5800U

8C/16T

16M

1.90/4.4 GHz

Zen3

15W

Radeon 8 cœurs 2000MHz

Modèle Ryzen 5 5600U

6C/12T

16M

2.30/4.20 GHz

Zen3

15W

Radeon Graphics 7 cœurs 1800MHz

Dans sa version la plus musclée, le Topton FU02 et son Ryzen 7 7730U développe huit cœurs et 16 Threads Zen3 proposant des fréquences de 2 à 4.5 GHz pour  un TDP de 15 watts. Une gravure TSMC 7nm et la présence d’un circuit graphique huit coeurs RDNA1. Cela lui offrira d’excellentes capacités graphiques pour tout types d’usages. Le Ryzen 7 5800U est en réalité extrêmement proche de la proposition  précédente avec les mêmes caractéristiques et les mêmes architectures sauf en fréquences puisqu’il sera un poil moins rapide 1.9 GHz de base contre 2.0 Ghz pour le 7730U. 4.4 GHz de base contre 4.5 GHz pour le plus récent. On peut considérer le 7730U comme une légère optimisation du 5800U.

On retrouvera également dans la machine deux slots SODIMM de DDR4-3200 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive. Un stockage double avec un port M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 x4 et une baie d’extension 2.5″ SATA3 sont également disponibles. De quoi voir venir sur ces postes et un équipement parfait pour des tâches très variées.

Le tout est enfermé dans un châssis métallique aux nombreuses ailettes. Le processeur, en contact avec le châssis via de la pate thermique, saura dissiper les 15 watts de chaleur dégagés via une convection naturelle. L’engin n’aura donc pas besoin d’être ventilé. Cela oblige par contre à l’emploi d’antennes Wi-Fi externes pour communiquer, le blindage proposé par le châssis en aluminium empêchant toute communication sans fil. A l’intérieur du boitier, on retrouve donc un petit module M.2 2230 proposant en option un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

La connectique du Topton FU02 est assez sobre pour ce type d’engin. La façade propose un unique port USB 3.1 et un jack audio combo 3.5 mm associés au bouton de démarrage. Pas de lecteur de cartes et une LED témoin d’activité de la machine intégrée au bout de démarrage. Un élément très rassurant sur ce type de machine qui n’émet aucun bruit. On pourra donc savoir qu’il est bel et bien en fonction sans attendre le réveil de son écran.

Sur la partie arrière, on retrouve un jack d’alimentation, deux sorties HDMI, deux ports réseau Ethernet Gigabit, deux USB 3.1 Type-A supplémentaires et deux USB 2.0. Pas de port USB Type-C donc mais pas non plus de sortie VGA ou Série comme ont en trouve en général sur ces machines pseudo industrielles. A bien regarder l’engin, on découvre que la face avant comme la face arrière se vissent au reste du châssis muni d’ailettes. Il est fort probable qu’ici le Topton FU02 ait monté une carte mère plus grand public dans un châssis fanless pensé pour le monde industriel et découpé des éléments avant et arrière correspondant plus à un usage classique.

Le  Topton FU02 mesure 12.65 cm de profondeur et 18 cm de large avec 6.25 cm d’épaisseur. Plus imposant que de nombreux autres MiniPC sur le marché mais c’est en général le prix à payer pour un engin dénué de pièces mécaniques. Fixé en VESA sur un meuble ou derrière un écran qui supportera ses 1.8 Kilo, il pourra totalement disparaitre.

Minimachines-10-2022

Un boitier fanless mal installé, le processeur n’est pas en contact avec le châssis.

C’est typiquement le genre de machine parfaite pour équiper un salon pour des usages média. Devenir un partenaire de travail au quotidien pour des tâches pas forcément super gourmandes comme un travail de calcul lourd en vidéo ou en 3D. Le truc avec ces machines c’est qu’elles sont capables de grandes choses en théorie, le 5800U est un excellent processeur par exemple, mais que leur usage « fanless » dépend énormément de la qualité de leur assemblage. Si l’engin a été correctement assemblé, avec une dose normale de pâte thermique et une bonne mise en contact de l’ensemble avec le châssis, alors ce sera une excellente solution. Si les performances sont mitigées dès le début de l’utilisation de la machine il sera peut être opportun de faire un tour dans ses entrailles pour s’assurer de la qualité de l’assemblage général.

L’autre truc est dans l’attente de l’utilisateur. Si vous cherchez une minimachine fanless pour faire exactement ce que font les machines ventilées, le produit présenté ici ne correspond pas à vos attentes. Il existe des solutions fanless capables de faire des choses très impressionnantes mais elles sont plus lourdes, plus encombrantes et surtout beaucoup plus chères. On insiste souvent sur la faible consommation du processeur, ici 15 watts en fonctionnement. Mais en usage lourd, par exemple en jeu 3D, en rendu vidéo ou pour calculer quoique ce soit intensivement, la puce peut dégager beaucoup plus et la dissipation proposée ne suffira pas forcément. La puce sera alors contrainte de baisser ses fréquences pour ne pas s’autodétruire par la chaleur et les performances globales seront en berne.

En usage web, traitement de texte, lecture vidéo, même avec plusieurs applications en parrallèle, ce MiniPC s’en sortira parfaitement bien. Sans bruit ni contrainte, en restant probablement dans une enveloppe de consommation située entre 7 et 15 watts. En usage lourd la puce grimpera au dessus des 15 watts et devra donc réduire la voilure tôt ou tard. A noter qu’il est possible de pallier à cela en ventilant le boitier avec un simple dispositif en USB à 5€ qu’on allumera quand on lancera une session de montage vidéo par exemple. Ce n’est pas très joli, mais cela fonctionne.

Le modèle barebone en 5800U est à moins de 300€, c’est excellent si vous avez de la mémoire vive en DDR4 SODIMM et un stockage qui traine. Sinon une version 16/512Go confortable est à 377.69€ et un 32/512Go à 422.39€.

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Topton FU02 : un MiniPC fanless sous AMD Ryzen 7 5800U à 300€ © MiniMachines.net. 2024.

AEROFARA Tank58 : un Ryzen 7 5800U 16/512 Go à 239.99€

Sorti en 2021, le Ryzen 7 5800U qui équipe ce MiniPC AEROFARA Tank58 a pendant un moment été le plus puissant processeur ultramobile chez AMD, ave un TDP de 15 petits watts seulement, il proposait une nervosité sans égale.

Destiné aux ultrabooks, le 5800U embarque 8 cœurs Zen3 et 16 Threads dans des fréquences allant de 1.9 à 4.4 GHz et un circuit AMD 8 cœurs tournant à 2 GHz. Une solution qui offre de belles performances globales en calcul et en possibilités graphiques. Ici, il est accompagné de deux barrettes SODEIMM de DDR4 pour un total de 16 Go de mémoire vive et d’un stockage sur port M.2 2280 NVMe PCIe de 512 Go. De quoi piloter tout usage web, multimédia et bureautique sans soucis mais également des capacités suffisantes pour lancer des jeux très correctement en 720p ou 1080p suivant les titres.

Pour refroidir les composants, cet AEROFARA Tank58 emploie une solution classique mais implantée de manière originale. Une aspiration d’air frais est effectuée sur le côté et le dessous de l’appareil. Le châssis est formé par une sorte de tube en métal ouvert sur l’avant et l’arrière par une plaque en ABS qui laisse apparaitre la connectique de la machine. A gauche du châssis, l’air frais est aspiré pour être recraché sur la droite1.  L’air est ensuite repoussé au travers d’un système construit autour de caloducs qui relient le processeur et des ailettes en cuivre. La chaleur est ainsi évacuée hors de la machine en continu. 

Pour acceder aux entrailles de l’engin, il faut retirer 4 patins antidérapants sous le châssis, dévisser les 4 vis qui y sont cachées et faire glisser l’intérieur du tube vers l’arrière. On peut ainsi ajouter un SSD au format 2.5″ SATA, modifier la mémoire vive ou changer le module M.2 2280. Le boitier mesure 12.6 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et 4.2 cm d’épaisseur. Il est donc facile à glisser n’importe où.

La connectique est standard avec en face avant un bouton de démarrage, un jack audio combo 3.5 mm, un USB 3.2 Type-C avec sortie DisplayPort, deux USB 3.0 Type-A et un bouton de reset du BIOS. A droite, un lecteur de cartes MicroSDXC est également visible.

Sur la partie arrière, on découvre un jack d’alimentation en 19V et 3A, deux sorties HDMI, deux USB 3.0 Type-A supplémentaires et un Ethernet Gigabit. Rien de vraiment original mais une solution assez complète pour la majorité des usages. La partie réseau pourra être complétée par le module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 embarqué. Le MiniPC est vendu avec un câble HDMI et un support VESA pour pouvoir être accroché facilement au dos d’un écran et se faire ainsi oublier. 

A 239.99€, c’est une solution intéressante pour de nombreux usages et en particulier celui d’une solution de lecture UltraHD. La puce graphique intégrée sait prendre en charge de nombreux formats de décodage matériellement, aussi bien d’un point de vue image qu’au niveau sonore.La gestion des formats Dolby Cinema, Dolby Atmos, Dolby vision, DTS:x ainsi que des formules 5.1 et 7.1 est parfaitement prise en compte depuis un de ports HDMI. Le signal vidéo en provenance des contenus UltraHD est également bien maitrisé avec la prise en charge du AV1 (en software) et des codecs inférieurs (en hardware) ainsi que la gestion du HDR. Enfin, le HDCP est pris en charge pour  des usages de streaming avec DRM.

Le Ryzen 7 5800U sous CyberPunk 2077

Le processeur propose également de bonnes capacités de calcul en jeu, même récent, pour peu que l’on ne soit pas trop attaché aux ultra hautes définitions ni aux détails les plus avancés. Pour tout le reste, retouche photo, montage vidéo FullHD, bureautique, web et autres, la puce s’en sort de manière trés honorable.

Je n’ai aucune idée du bruit généré par la machine mais le système de refroidissement semble correct et la puce ne dégage que peu de chaleur. Cela devrait donner un engin discret et efficace au quotidien. Pour 239.99€ du moins, c’est un MiniPC intéressant à envisager. Je n’aurais pas été aussi clair en importation puisque je ne connais pas la marque Aerofara qui ne doit d’ailleurs pas le produire elle même. Mais comme il est distribué via Amazon en France, il bénéficie de ses garanties.

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Merci à bzels123 pour l’info.

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AEROFARA Tank58 : un Ryzen 7 5800U 16/512 Go à 239.99€ © MiniMachines.net. 2024.

Microsoft propose de télécharger une image de Windows ARM

Windows ARM est un marathon qui dure depuis des années et qui s’est transformé ces derniers mois en une sorte de sprint avec l’apparition du Qualcomm Snapdragon X. Si depuis le début de cette histoire compliquée de nombreuses puces ont été proposées, seule la dernière née de Qualcomm semble avoir tiré son épingle du jeu.

Et c’est probablement pour cela que Microsoft propose désormais au grand public une image ISO à télécharger pour le système. D’autres solutions ont été proposées pour les développeurs afin qu’ils puissent télécharger une image, mais elle était plus orientée développement qu’autre chose.

L’idée de cette mise à disposition de Windows ARM au téléchargement est de permettre au grand public de faire table rase de son système en cas de problèmes. Une sorte de « recette miracle de la dernière chance » qui accompagne le système de Microsoft depuis toujours. Quand sa machine devient instable, ingérable ou simplement vérolée… On réinstalle avec la bonne vieille méthode de la terre brûlée. Formatage, installation d’un système neuf et c’est reparti comme lorsque vous découvriez votre PC la première fois. C’est une des solution « double parachute » promise par Windows. Une solution qu’on n’a pas vraiment envie d’employer mais qui rassure quand même un peu l’utilisateur expérimenté. Le fait qu’on puisse toujours rebâtir son système logiciel est un point que l’on apprécie avec l’informatique personnelle. Et jusque là, Windows pour ARM ne le permettait pas vraiment.

Si je doute franchement que le particulier moyen ait l’intention de télécharger cette image Windows pour faire une réinstallation de sa machine sous SoC ARM – pas plus qu’il n’a envie de le faire avec une puce x86 – la possibilité de pouvoir le faire est quelque chose d’assez important inconsciemment.

Cette version de Windows 11 pour ARM est donc disponible au téléchargement, elle occupe 5 Go d’espace et assure une compatibilité immédiate avec les puces Snapdragon X de Qualcomm. Si vous comptez installer le système sur  d’autres puces ARM, cela risque d’être un peu plus tendu, par contre. Il faut modifier les pilotes nécessaires au fonctionnement des puces dans l’image pour que celle-ci pilote correctement votre système. Ce qui pose un petit problème car ces pilotes n’existent tout simplement pas pour la majorité des puces ARM. Personne ne les documente pour le grand public, personne ne les distribue non plus.

Et on se retrouve avec une double problématique pour Microsoft. Soit la marque lance un Windows 11 ARM universel qui va petit à petit prendre en compte toutes les puces dans son ISO. Soit on va se retrouver avec une image Windows à maintenir pour chaque puce… Ce qui risquerait d’être un petit peu problématique au fil du temps.

Vous l’aurez compris, cette apparition d’une image ISO d’ARM est plus une communication de Microsoft vers le grand public qu’un véritable service. Il s’agit de normaliser ce système de la même façon que la traditionnelle image nécessaires aux puces Intel et AMD. Les développeurs pourront de leur côté en avoir un usage plus évident du système notamment au travers de machines virtuelles. Les fabricants de puces ARM qui développent pour Microsoft Windows ont évidemment déjà des versions adaptées.

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Microsoft propose de télécharger une image de Windows ARM © MiniMachines.net. 2024.

GoG annonce un programme de préservation des jeux vidéo

Les jeux vidéo ne sont pas une espèce en voie de disparition. Il n’y a qu’a voir les milliers de titres annoncés chaque mois sur les différentes plateformes. Ce qui pose problème ce n’est pas leur nombre mais les machines nécessaires pour les lancer. GoG annonce un programme de préservation dans ce sens.

Ce bon vieux Eye of the Beholder sur disquettes 3.5″…

Si vous avez aimé un jeu PC durant votre enfance et que vous avez tenté de le retrouver, cela a déjà du être compliqué. Entre les formats de sauvegarde physique et les prérequis de compatibilité logiciels, c’est déjà une épreuve que de vouloir retrouver vos anciens jeux sur une machine moderne. Pour pallier à cela, GoG annonce un Préservation Program assez intéressant. L’éditeur annonce le lancement de jeux qui pourront fonctionner sur les machines modernes mais également sur le matériel futur. Avec des ressources allouées pour s’en assurer.

Je me demande comment cela fonctionne. Si ‘éditeur va passer son temps à recalibrer ses jeux pour que cela marche correctement ou si il encapsulera le moteur du jeu dans une sorte d’émulateur qui se fichera pas mal de la plateforme sur laquelle il est exécuté. Comme cela si demain les jeux d’instructions ARM ou RISC-V sont sur le devant de la scène, il suffira de changer l’émulateur et non pas de modifier tous les jeux.

Comme d’habitude, les titres ainsi déployés seront sans DRM et pourront s’installer sans aucune connexion. GoG annonce qu’une centaine de titres sont ainsi préservés. Ils sont souvent vendus à un tout petit prix : Dungeon Keeper, Theme Hospital, Gallout, Jagged Alliance, Worms United…  Et d’autres vont suivre.

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Un outil de mesure cardiaque OpenSource sous Raspberry Pi

Je ne suis pas médecin et je ne suis donc pas en mesure de valider ou non le dispositif de mesure cardiaque présenté ici. Mais je trouve la démarche très intéressante et le résultat semble convaincant.

 

Le plus impressionnant c’est que Milos Rasic ait décidé de construit cet appareil de mesure cardiaque à partir de zéro, réussissant l’exploit de venir à bout de tous les éléments techniques nécessaires à la bonne marche du dispositif. Et ils semblent nombreux, aussi bien du côté technique que du côté logiciel.

Le projet a été pensé avec différents objectifs dont le principal est d’être OpenSource. Le marché dispose d’outils de ce genre et les hopitaux en France sont tous équipés de ce type d’outils dûment validés par nos autorités de santé. Là où cela se complique c’est quand on sort du cadre d’un pays encore assez riche pour avoir des hopitaux publics. Comme on l’a vu avec le COVID, certains pays n’ont pas accès à toutes les facilités et outils de santé que nous possédons. C’est ainsi qu’on a vu naitre des respirateurs et autres éléments médicaux OpenSource pour pallier aux manques des centre de soins locaux. Cet appareil de mesure cardiaque, du fait de son côté libre et documenté, pourrait donc être repris par des fabricants locaux et, sous les ordres d’un gouvernement ou d’une ONG,  être produit pour une population locale pour une fraction du prix commercial classique.

L’idée de cette création est de pouvoir analyser et stocker les données de différents signaux cardiaques d’un patient. La pression artérielle, un électrocardiogramme, un phonocardiogramme et une photopléthysmographie que l’on connait bien sur les bracelets connectés sous le nom de PPG pour mesurer la fréquence cardiaque. Un petit boitier vient se positionner au bout de votre doigt pour mesurer ce dernier poste. Cette recherche de différents signaux permettant de suivre l’état d’un patient mais également d’être alerté en cas de problème cardiaque.

Le travail à accomplir pour parvenir à ce résultat n’est pas de tout repos, un circuit imprimé complet a été pensé pour réunir l’ensemble des besoins et les piloter par un Raspberry Pi Pico W2. Le tout est intégré à un châssis que l’on pourra imprimer en 3D (ici imprimé avec une Creality K1C) ou mouler pour de plus  grandes séries. Des connecteurs type aviation sont employés pour relier les différents circuits aux éléments externes afin de faciliter l’usage et la sécurité du produit. Ces connecteurs type GX12 se vissent au boitier et ne seront donc pas arrachés par un mouvement brusque du patient.

La partie logicielle enfin est impressionnante puisque tout  a été pensé de A à Z pour l’appareil et parfaitement documenté. Le Raspberry Pi Pico W est programmé en C++ et la partie visible de l’iceberg, l’interface graphique qui servira à suivre l’état du patient, a été codée en Python. Une solution logicielle analyse également les données récoltées pour mettre en valeur l’état du patient en combinant différents éléments.

On se doute que ce travail de titan a du demander des années d’efforts monumentaux. Milos Rasic étudie l’ingénierie électrique à l’université de Belgrade et cet appareil de mesure cardiaque est le sujet de sa thèse de Master. difficile de ne pas applaudir devant la somme des travaux nécessaires à cette réalisation. Et cela d’autant plus que l’ensemble des éléments sont documentés. Outre les fichiers d’impression 3D on retrouve les éléments nécessaires à la création du circuit imprimé 4 couches et évidemment les différents éléments logiciels sont également disponibles.

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Un outil de mesure cardiaque OpenSource sous Raspberry Pi © MiniMachines.net. 2024.

Lancement officiel de Nvidia App qui sort de sa phase beta

Nvidia App c’est la nouvelle solution logicielle de la marque pour piloter ses cartes graphiques sur PC. Les solutions GeForce Experience et Nvidia Control Panel sont toujours actives mais ne seront plus mises à jour.

Depuis son lancement en beta en février, Nvidia App a connu de multiples mises à jour avant d’aboutir à cette version officielle. Plus rapide et facile à maintenir que GFE, l’application se distingue par son efficacité et sa simplicité d’emploi.

Si Nvidia App en fait peut être un peu trop avec de la publicité pour les solutions de la marque ou un panneau de raccourcis vers vos jeux qui fait doublon – ou pire – avec ceux proposés par les magasins de jeux virtuels comme Steam, GoG ou Epic, c’est également une solution clé-en-main efficace.

On retrouve tous les outils de la marque d’un coup d’oeil, même ceux que la majorité des gens ignorent pouvoir utiliser comme les fonctions Nvidia Broadcast pour la vidéo conférence. La lisibilité des mises à jour nécessaires est bien meilleure et le détail de ces mises à jour bien mieux expliqué. Un clic suffit à lancer le téléchargement et la mise à jour du pilote sans avoir besoin de se connecter à un compte quelconque. Il est même possible de naviguer entre plusieurs pilotes, ce qui s’avère particulièrement pratique sur des machines destinées à du travail graphique ou les pilotes « Studio » sont préconisés comme à du jeu ou les pilotes « Game Ready » seront plus efficaces.

Les réglages techniques pour chaque application ou jeu reconnu peuvent se faire directement en quelques clics. Activer le G-Sync d’un écran, forcer des fonctions qui seront prises en charge matériellement par votre carte graphique, limiter le nombre d’images par seconde, tout cela se fait simplement sur cette interface.

Les fonctions du Control Panel sont également intégrées à l’interface, ce qui s’avère assez pratique et efficace. On a le détail de sa configuration en un clin d’oeil mais aussi et surtout un onglet performance qui permet d’optimiser son matériel suivant ses besoins de manière fine ou automatique. 

Enfin, le On Screen Display qui s’affiche par dessus les jeux a été repensé et amélioré. Il permet d’enregistrer ses parties (jusqu’en 120 ips compressé sous CODEC AV1) , de lancer des captures d’écrans en mode « photo » ou de suivre le nombre d’images par seconde ainsi que l’impact de votre activité sur le processeur graphique. Le pilotage des fonctions RTX est également intégré dans cette interface.

Au final, Nvidia App permet de concentrer les deux applications nécessaires au préalable en une seule et de les piloter de manière plus lisible. La possibilité d’optimiser un jeu en un clic sur le bouton proposé est vraiment un plus. 

Pour télécharger Nvidia App, cela se passe ici.

Nvidia App : une gestion plus sereine de sa carte graphique

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Creality K2 Plus : une énorme imprimante fermée et multi filament

La nouvelle imprimante Creality K2 Plus se distingue de beaucoup de ses concurrentes à plusieurs niveaux. Il s’agit de la série K de la marque et donc d’un modèle fermé. Elle est compatible avec les modules CFS de gestion de filament qu’elle peut combiner, vitesse d’impression élevée, prise en charge des filaments spéciaux et intégration d’un contrôle de qualité en temps réel à l’aide de caméras. Mais ce qui distingue le plus ce nouveau modèle, c’est bien le volume d’impression disponible.

La Creality K2 Plus en version Combo avec son CFS au dessus.

La Creality K2 Plus propose un volume de 350 x 350 x 350 mm au total, c’est énorme, beaucoup plus que la concurrence grand public. On retrouve ce genre de volume dans les modèles à destination des pros et cela se ressent d’ailleurs assez fortement dans le prix de la machine. A 1499€ TTC prix public dans sa version « Combo » et à 1299€ en version classique, cet outil ne sera pas vraiment à la portée de toutes les bourses.

La Creality K1

K1-caha

L’histoire de la série K chez Creality a débuté avec les K1. Si la marque était connue et reconnue pour ses modèles d’imprimantes classiques de la série Ender et en particulier les très nombreuses déclinaisons des Ender 3, la K1 a été son premier engin fermé. Et, pour en avoir une, c’est un excellent modèle d’imprimante à l’espace contrôlé, capable d’imprimer de multiples matériaux, efficace et robuste. Pas mal de filament a coulé sous les buses à propos de cette série. En particulier parce qu’une armée de possesseurs d’imprimantes d’autres marques se sentent investis dans la mission de venir expliquer en quoi leur modèle est bien meilleur dès qu’une solution se profile. Je vous toujours ce genre de témoignage d’un inconnu expliquant à d’autres inconnus en quoi son matériel deux fois plus cher est meilleur que le reste comme une manière de se rassurer sur son investissement. Comme une sorte de méthode Coué post achat. En pratique, les Creality K1, K1 Max, K1C et K1 SE qui sont sorties au fil des mois corrigent des problèmes remontés par la communauté d’utilisateurs. Et entre une K1 et une K1C ou SE, on sent que la marque a travaillé son sujet.

Ma toute première impression avec une K1 n’était pas flatteuse…

Mais, encore une fois, avec un Creality K1 entre les mains et après avoir réglé des petits soucis de jeunesse, l’imprimante était déjà un formidable outil dès sa sortie. Un de ses gros défauts venait de son absence de profil « clé en main » dans les logiciels de découpage grand public. Ce qui rendait certaines impressions plus compliquées qu’avec une Ender classique bien maitrisée par la communauté. L’autre défaut étant l’optimisme débridé des ingénieurs de Creality qui a eu un effet dévastateur sur l’image de la première K1. En effet, l’imprimante était livrée avec en mémoire un « benchy » de test poussant les paramètres d’impression de la machine au maximum de ses capacités. Ce qui faisait non seulement un bruit énorme mais également de grosses vibrations. Beaucoup de remontées du public laissaient voir une certaine déception à l’impression de ce modèle de test. Tout simplement parce que la machine était tellement sollicitée qu’elle exigeait d’être posée sur une plaque de béton et calée au mieux pour résister à ce qu’impose cette impression ultra rapide et bruyante. Certains ont vu là des failles matérielles alors que quelques réglages transformaient totalement l’outil.

C’est aussi un problème rencontré par ces modèles fermés, comme si le fait que cela ressemble à un produit « fini », bien plus qu’une imprimante 3D classique, poussait les gens à estimer qu’il n’y avait plus de différence d’avec une imprimante papier classique. L’impression 3D reste une pratique demandant doigté et expérience et on ne peut pas faire n’importe quoi sans en subir les conséquences à l’impression finale. Un minimum de réglages s’imposent.

Bref, la série K1 existe, a fait de nombreux pas en avant dans sa courte vie et on sent à la découverte de cette Creality K2 Plus, que la marque a pris en compte de nombreux retours mais qu’elle a également analysé le marché concurrent.

Creality K2 Plus : volume, confort et potentiel

Parmi les points clés de ce nouveau modèle, le volume d’impression impressionnant proposé. Le marché est en général coincé dans un espace cubique entre 250 et 260 mm de côté. Un volume très suffisant pour de nombreuses pièces mais pouvoir ajouter 10 cm de plus est assez impressionnant. En plus de ce volume, Creality présente son propre module, le « Creality Filament System » ou CFS. Une gestion multi filament qui permet d’imprimer avec de multiples coloris mais également de jouer avec les matériaux.

On peut sans avoir à changer de bobine passer d’un PLA classique à un ABS ou un PETG pour des projets aux besoins différents. Il est également possible de mixer des filaments de différents matériaux compatibles entre eux, ce qui ouvre des perspectives très intéressantes. La Creality K2 Plus pourra combiner jusqu’à quatre modules CFS ensemble. A raison de 4 bobines par module, on obtient ainsi un total de 16 filaments différents. Un peu « trop » pour un particulier mais une possibilité intéressante pour certains usages.

Pour gérer ces différents filaments, on retrouvera le chargement automatique des différents matériaux gérer le changement automatisé de chaque filament, la purge sera automatiquement rafraichie pour enlever les résidus du dernier matériau et les déchets de purge du corps de chauffe seront éjectés dans un compartiment prévu à cet effet. Tout cela nécessite des conditions de températures spécifiques pour obtenir le meilleur résultat possible. On retrouve donc un corps fermé et un chauffage actif de la chambre d’impression piloté par différents capteurs. L’intérieur de la chambre pourra atteindre 60°C, ce qui permet d’accepter des filament spéciaux.

Le risque d’un souci d’impression en utilisant plusieurs matériaux est grand et Creality reprend donc son système de caméras internes qui analysent l’impression pour repérer d’éventuels soucis. J’avoue ne pas être emballé par ce dispositif actuellement, il fait encore de nombreuses erreurs d’appréciation et j’ai du le couper sur la K1. Peut être que l’arrivée de la K2 sera suivi d’une mise à jour plus convaincante.

Autre point positif de la nouvelle venue, la reprise de l’extrudeur Direct Drive « Apus » de la marque. C’est une solution très efficace et particulièrement rapide pour peu qu’on utilise des matériaux adaptés. Avec un PLA conçu pour une fonte rapide et fluide, la K2 promet jusqu’à 600 mm/s. Les autres PLA devront s’étalonner à des vitesses moins grandes. On retrouve également un corps de chauffe en céramique, un changement de buse rapide et une très bonne gestion du refroidissement. Avec une chauffe maximale de 350°C, la K2 promet de gérer des filaments complexes et notamment les éléments enrichis en fibre de carbone.

Enfin, l’imprimante est munie d’une connectique Ethernet, d’un Wi-Fi et peut exploiter le Creality Cloud pour imprimer facilement.

Creality Print

Le logiciel de gestion maison évolue pour prendre en compte plusieurs points. Le constructeur ne s’est pas trop compliqué la tâche et a simplement cloné son concurrent Bambu Lab pour proposer une gestion multi filament efficace. Le logiciel prend en charge les fichiers 3MF pour prendre en charge les multiples filaments et une détection RFID liée au CFS est proposée. Rien d’obligatoire mais une façon maline des constructeurs comme Creality de proposer un filament plus simple d’emploi puisque les informations contenues dans la puce RFID intégrée dans la bobine proposeront d’emblée les meilleures réglages d’impression au logiciel. Il sera parfaitement possible d’intégrer d’autres types de filaments de n’importe quelle marque en réglant ses paramètres manuellement.

Le Creality Filament System 

Associé avec la Creality K2 Plus, le constructeur annonce donc son CFS. Vendu seul à 299€ il permet d’intégrer 4 bobines de filaments au dispositif. Compatible avec les classiques PLA, PETG et ABS, la  solution permet de prendre en charge les formules PET-CF, PA-CF et ASA. Attention, les filaments flexibles ne peuvent pas faire le voyage du CFS à l’extrudeuse, pas plus que les filaments solubles et j’ai de gros doutes pour les filaments type « cire perdue » qui sont moins rigides que les autres. Cela ne veut pas dire que l’imprimante ne peut pas prendre en charge ces filaments de manière classique. Il reste parfaitement possible de désactiver le CFS et d’entrainer une bobine directement dans la K2 Plus. 

Le module prendra en charge vos filaments et assurera que ceux-ci soient à la bonne température et à la bonne humidité en desséchant l’air dans l’habitacle.


Sur le site de Creality…

Et les K1 alors ? Creality vend le CFS seul, probablement pour laisser aux gens la possibilité d’en acheter plusieurs facilement. Mais je ne serais pas surpris de voir un kit pour adapter les K1 à ce dispositif à l’avenir. C’est de la pure spéculation de ma part mais comme rien ne l’interdit techniquement parlant et que ce serait un bon moyen de rentabiliser rapidement la R&D du CFS, c’est plus que probable.

Le kit Creality K2 Plus Combo est listé à 1499€ chez Creality et chez Geekbuying

 

Technologie d’impression : modélisation par dépôt de fil fondu
Volume de construction : 350*350*350mm
Dimensions du K2 Plus : 495 x 515 x 640 mm
Dimensions du combiné K2 Plus : 495 x 515 x 916 mm
Poids net du K2 Plus : 35 kg
Vitesse d’impression : < 600 mm/s
Accélération : 30000mm/s²
Précision d’impression : 100 mm ± 0,1 mm
Hauteur de couche : 0,05-0,3 mm
Extrudeuse : Extrudeuse à entraînement direct à double engrenage
Diamètre du filament : 1,75 mm
Diamètre de la buse : 4 mm
Température de la buse : ≤ 350 °C
Température du lit chauffant : ≤ 120 °C
Température de la chambre : ≤60°C
Plaque de construction : plaque de construction flexible
Mode de mise à niveau : mise à niveau entièrement automatique
Moteur XYZE : servomoteur pas à pas
Transfert de fichiers : clé USB/Ethernet/WiFi
Stockage de fichiers : 32 Go EMMC
Wifi : 2,4 GHz/5 GHz
Capteur RFID dans l’imprimante : inclus
Tension nominale : 100-240 V~ CA 50/60 Hz
Écran d’affichage : écran tactile couleur de 4,3 pouces
Puissance nominale : 1200 W
Filaments pris en charge : PLA/ABS/PETG/PA-CF/ PLA-CF/ PET/ASA/PPA-CF
Caméra Al pour la surveillance : Standard
Caméra Al pour l’étalonnage : Standard
Récupération après perte de puissance : Oui
Relais à filament automatique : Oui
Détection d’enchevêtrement de filaments : Oui
Purificateur d’air : Oui
Mise en forme des entrées : Oui
Kit d’éclairage : Oui
Étalonnage actif de l’inclinaison du lit : Oui
Tension active de la courroie : Oui
Chauffage de chambre actif : Oui
Filaments étiquetés RFID : Oui
Format de fichier imprimable : Gcode/3MF
Compatibilité CFS : Oui
Nombre d’extensions CFS : ≤4
Logiciel de découpage : Creality Print 5.0 ou versions plus récentes
Langues de l’interface utilisateur : anglais/allemand/espagnol/français/italien/portugais/russe/turc/japonais/coréen/chinois

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Steam Deck OLED Blanc, circulez, il n’y a rien a voir

Le Steam Deck OLED blanc est de sortie et ce n’est pas ce que l’on attendait de la part de Valve. Si on sait que la console PC n’évoluera pas avant quelques années d’un point de vue composants, cette « nouvelle » n’en est pas vraiment une. 

Techniquement, il s’agit de demander aux fabricants de la coque, des gâchettes, des boutons et des joysticks de glisser des granules d’ABS blanc dans sa machine au lieu de granules d’ABS noir. Puis de lancer la production en utilisant les mêmes moules que d’habitude puis de faire venir ces pièces détachées dans l’usine d’assemblage et de les poser sur les étagères habituellement remplies de pièces noires. Puis de décider le lancement de la production d’une série de consoles.

C’est le même équipement interne que la noire, le même écran, la même carte mère avec le même processeur, la même mémoire vive et le même stockage. En créant une série spéciale, Valve crée du désir et une rareté bien paradoxale. Créer du rare en produisant plus de fois la même chose est en effet assez amusant. Mais ne fait rien de plus. Et je ne doute pas une seule seconde que certains se sentiront comme obligés d’acheter le Steam Deck OLED blanc juste pour cela. Cette fausse rareté. Le fabricant le sait et exploite cette faille bien humaine pour payer le treizième mois de ses employés.

 Ce n’est pas une nouvelle. C’est de la réclame. Juste une petite auto publicité de Valve pour annoncer l’existence d’une console qui ravira les collectionneurs et les finances du fabricant. 

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Pi Board : un plateau d’échec réel pour un adversaire virtuel

Le Pi Board est une création de Tamerlan qui documente toute son approche autour de ce projet de jeu d’échec réel et intelligence virtuelle.

A vrai dire, j’ai déjà connu des produits commerciaux de ce genre, il y a fort longtemps j’ai croisé un plateau de jeu d’échecs de ce type. Un système d’aimants déplaçait les pièces pour les faire avancer sur toute la surface. Avec toutefois une petite nuance, le matériel ne savait pas vraiment où vous placiez vos propres pions et il fallait entrer pour chacun de vos déplacements les cordonnées de départ et d’arrivée. Ajoutez à cela un adversaire adoptant une petite dizaine de stratégies seulement, ce n’était pas vraiment une merveille. D’autant que le plateau était vendu très cher et que les pions étaient en plastique creux pour être assez légers pour se déplacer. Bref, ce n’était pas vraiment génial.

Ici, le Pi Board qui est présenté est beaucoup plus complet, il faut dire que les éléments qui entrent en jeu sont un peu plus récents. On retrouve un plateau de jeu classique avec en dessous un système de moteurs pas à pas sur deux axes X et Y qui déplacent un aimant sous les pièces pour les faire avancer. Si l’idée de base a été d’employer un électro aimant, celle-ci n’a pas été retenue. Faire monter ou descendre un aimant classique sous le plateau semble plus efficace que d’alimenter un électro aimant, c’est également moins gourmand en énergie et moins dissipateur de chaleur. Ainsi le dispositif avec un simple aimant qui vient se placer sous la pièce à déplacer peut suivre le damier du jeu plus efficacement et sans d’autres contraintes.

Une fois cette base technique développée, on pense évidemment aux solutions comme les graveuses laser qui déplacent une tête de gravure avec le même genre de mouvements sur deux axes, il a fallu optimiser. L’idée est d’avoir une réponse rapide à vos mouvements de jeu pour que la partie ne soit pas ennuyeuse. Si votre coup joué doit attendre le repositionnement de l’aimant sous la nouvelle pièce entre chaque étape, cela risque de ne pas vraiment donner envie de jouer. Un algorithme de positionnement a donc été développé pour que le Pi Board ne place pas l’aimant de déplacement à son point de base après chaque coup. La machine se souvient de sa place et peut calculer à partir d’une grille son prochain déplacement automatiquement. Cela fluidifie grandement la partie. 
D’autres éléments techniques ont également dû être optimisés comme les déplacements spécifiques du roi et de la reine ainsi que celui du cavalier. Des stratégies ont donc été mises en place pour gérer ces mouvements.

Enfin, le pilotage par une carte Raspberry Pi a permis de développer des solutions de jeu adaptables au niveau du joueur, capables de choisir les blancs ou les noirs mais également de relier le plateau du Pi Board au réseau pour piloter une partie avec un autre joueur. On imagine assez bien l’intérêt d’avoir ce genre de solutions déployées chez deux joueurs distants qui peuvent ainsi s’affronter « face à face ». Reste que pour le moment il faut entrer ses propres mouvements de jeu au travers d’un petit écran tactile situé sur le côté. Je ne sais pas comment la machine pourrait analyser le plateau de jeu. Peut être avec une caméra au dessus du plateau pour analyser les pièces et détecter les mouvements du joueur humain ? Peut être avec des capteurs NFC sous les pièces ?

Comme d’habitude, je suis assez admiratif du résultat obtenu et de l’ingéniosité de l’auteur. C’est une excellente idée d’apprentissage et de perfectionnement avec de nombreux défis à relever autant au niveau matériel pour gérer les pièces qu’en programmation pour en faire un jeu agréable.

Source : Tamerlan

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