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MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″

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Mise à jour du 02/04/2024 : La MINISFORUM V3 vient d’être lancée en Chine pour l’équivalent de 930€ HT dans sa version de base soit 1116€TTC environ avec juste 20% de TVA.

La marque présente la MINISFORUM V3 comme la première tablette 3-en-1 du marché. Cette appellation particulière vient d’un détail connectique que l’engin offre à ses utilisateurs. Si on retrouve deux usages classiques liés au format avec une prise en main tablette d’un côté et un usage netbook de l’autre en l’associant avec son clavier-housse.

Mais la MINISFORUM V3 apporte une prise V-Link à l’ensemble qui permet d’exploiter la tablette de manière passive, comme un écran secondaire, en la branchant à un ordinateur portable par exemple pour lui ajouter un affichage supplémentaire. 

Prévue pour une précommande ce premier trimestre 2024, la machine devrait débarquer cette année avec un processeur Ryzen 7 non détaillé mais qualifié de « Flagship » par la marque. On peut donc supposer qu’il s’agira d’une solution haut de gamme de dernière génération « Hawk Point ». Le  descriptif de la puce ne laisse pas  trop de doute à ce sujet : La puce est décrite comme une solution gravée en 4 nanomètres avec 8 cœurs Zen4 et 16 Threads et exploitant un circuit graphique 780M sous RDNA3. Avec des fréquences allant de 3.3 à 5.1 GHz et profitant de 16 Mo de mémoire cache L3. Cette puce sera équipée d’un NPU XDNA pour améliorer  les calculs d’IA. On peut supposer qu’il s’agira ici d’un AMD Ryzen 7 8840U ou d’un AMD Ryzen 7 8840HS. La mémoire vive soudée sera de la LPDDR5-6400 pouvant aller jusqu’à 32 Go. La partie stockage est, quant à elle, confiée à un port M.2 PCIe 2280 pouvant atteindre 2 To. Je doute fortement que ce dernier élément soit facile à modifier.

Pour refroidir la tablette, la marque fait appel à quatre caloducs en cuivre qui transportent la chaleur dégagée par le processeur vers deux ventilateurs. La puce pourrait ainsi fonctionner à 28 watts de TDP en continu pour des performances très complètes. Le châssis de la tablette fait également partie de l’équation de refroidissement de l’ensemble avec un corps en alliage aluminium-magnésium. Il enferme un écran 14″ tactile en 2560 x 1600 pixels très haut de gamme. La MINISFORUM V3 proposera une dalle tactile au rafraichissement de 165 Hz avec une colorimétrie correspondant à 100% de la norme DCI-P3 et affichant une luminosité de 500 nits. Elle sera également compatible avec les stylets actifs Microsoft Pen Protocol 2.6.

En mode VLink, la tablette peut recevoir un signal d’un autre PC depuis un simple câble USB Type-C

La connectique est assez large avec, pour  commencer, deux ports USB4 permettant aussi bien de faire transiter des données, de recharger la tablette ou de disposer d’un signal vidéo. Un troisième port USB Type-C sera également à la norme VLink et acceptera donc un signal Vidéo DisplayPort entrant depuis une autre machine. Un jack audio combo 3.5 mm sera de la partie ainsi qu’un lecteur de  cartes SDXC au format UHS-II. La tablette proposera un module sans fil Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. Des capteurs de gravité et gyroscopiques seront intégrés pour faciliter l’usage de la tablette.

On retrouve également d’autres éléments autour de l’écran comme une webcam 2 mégapixels permettant la reconnaissance faciale. Un bouton de démarrage avec lecteur d’empreintes digitales intégré ou quatre enceintes pour un rendu plus puissant du son mais sans fonctions Dolby ou autres. Au dos de la tablette, un second capteur photo grimpera à 5 mégapixels pour prendre des clichés.

Un chargeur 65 Watts Power Delivery permettra d’alimenter la batterie 50.82Wh intégrée dont l’autonomie variera énormément suivant la fréquence laissée au processeur. En mode 15 watts, la machine aura évidemment une bien plus large capacité d’usage qu’en mode 28 watts. Des paliers de 18 à 22 watts seront également proposés pour adapter les performances aux besoins de l’utilisateur. Le poids de la tablette seule sera de 946 grammes pour 31.8 cm de large, 21.38 cm de profondeur et  9.8 mm d’épaisseur. On ne connait pas le poids du clavier housse QWERTY rétroéclairé supplémentaire. Le tout fonctionnera sous Windows 11 Pro.

Pas de date précise pour le moment ni, évidement, de prix. Il va sans dire que cette tablette ne sera pas donnée. Entre l’écran 14″ haut de gamme, le processeur, les difficultés d’intégration de l’ensemble, je ne suis pas sûr que l’on soit en face d’un produit très grand public. 

Mise à jour du 08/02/2024 : Minisforum a présenté les spécifications finales de la tablette « V3 AMD AI 3-in-1 Tablet »

Physical Form factor 3-in-1
Dimension 318mm*213.8mm*9.8mm
Weight 946g
LCD Screen size 14 »
Ratio 16:10
Screen Resolution 2560*1600
Frame rate 165Hz
Colour gamut 100% P3
Brightness 500nit
Touch Panel Type Support stylus
Cam Front 2M, Windows Hello, Dual D-mic, Face ID, ESS
Rear 5M, Auto focus
SPK Built-in Four speakers with stereo effect
Battery Capacity 50.82Wh
Hardware Configuration
CPU Platform Ryzen™ 7 8840U
Cores 8
Threads 16
Frequency 3.3GHz/5.1GHz
TDP 28W
Graphic AMD Radeon™ 780M
Memory Type LPDDR5
Frequency 6400MHz
Capacity Up to 32GB
Storage Type M.2 PCIe 2280
Capacity Up to 2TB
Interface Type-C 2 x USB4, full function
1 x USB-C, VLink(DP-in )
SD Card 1 x SD card (UHS-II)
Earphone 1x ∮3.5mm standard headphone jack
Network WIFI WIFI 6E (802.11ax)
BT BT5.3
Finger print Type Power button integration, ESS
Fan Type Dual Fan
Sensor Gyroscopes Support
G-Sensor Support
Other Configuration
Power Adapter Type 65W PD
Stylus Protocal Up to MPP2.6
Pressure level 4096
Input device Keyboard Detachable keyboard with Backlight
Touch pad Keyboard integration
Security Detail Microsoft Security level 3
AI Detail Copilot, MEP, Pluton
Operating System Type Windows 11 Pro

 

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″ © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum UM773 : Le MiniPC Ryzen 7 7735HS à 335.99€

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Le Minisforum UM773  est disponible à 335.99€ en format Barebone chez Amazon. Il est sorti en 2023 à 479€ pour la même configuration. A conjuguer avec de la DDR5 – Jusqu’à 64 Go – et  un stockage NVMe PCIe 4.0 au format M.2 2280. Merci à fil pour l’info.

Billet d’origine : Lancé en Chine en 2023 dans une formule locale baptisée Minisforum UM773, la minimachine revient dans une seconde version très légèrement édulcorée mais également moins chère.

Le Minisforum UM773 Lite ne change pas vraiment la donne question design, l’engin est très classique chez le constructeur avec un boitier de 12.8 cm de large comme de profondeur sur 4.82 cm d’épaisseur au total. La marque propose un format compact qu’elle met en scène dans deux dispositions en fournissant un support permettant de positionner l’engin à la verticale.

A son bord, on retrouve donc un Ryzen 7 7735HS, une solution que l’on a déjà croisée dans le Beelink SER6 Pro+ il y a quelques jours et qui développe la même architecture que le Ryzen 7 6800H. On retrouve les 8 cœurs et 16 Threads Zen3+ cadencés de 3.2 à 4.75 GHz avec une gravure de 6 nanos. Toujours 20 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 680M avec 12 cœurs RDNA2 à 2.2 GHz. Le TDP de la puce variera de 35 à 54 Watts suivant les usages. 

Autour de cette base, on retrouvera 2 slots SoDIMM de mémoire vive DDR5 en double canal pour pousser la mémoire vive jusqu’à 64 Go maximum. Le stockage fait appel à un port M.2 2280 NVMe PCIe X4 ainsi qu’à un emplacement 2.5 pouces SATA 3.0 classique pour ajouter une seconde unité de stockage.

Pour refroidir cet ensemble, le UM773 Lite embarque un ventilateur poussant de l’air frais sur un ensemble de deux groupes d’ailettes différents de manière à proposer une grande surface d’échange avec le bloc de dissipation du processeur. La solution peut s’exploiter debout sur son socle ou à plat sur un bureau. Il faudra juste veiller à la laisser assez libre de tout obstacle à la fois en aspiration et en rejet de l’air chaud pour éviter de la laisser monter en surchauffe. A noter que l’engin peut également se positionner en VESA derrière un écran ou contre un meuble avec un accessoire fourni.

La connectique est complète avec, en façade, un USB 4.0 Type-C et un USB 3.0 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’alimentation. On remarque également la petite grille d’entrée d’air au dessus du châssis. C’est exactement le même design que le MiniPC UM690 sous  Ryzen 9 6900HX de la marque. Un engin qui fonctionne avec un processeur au TDP de 45 Watts et qui semble très bien se comporter en terme de refroidissement.

Sur la partie arrière on découvre un port Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB 3.2 Gen-2 Type-A, deux HDMI 2.0 et deux USB 2.0 Type-A. L’alimentation est assurée par un port jack 19V très classique. La machine pourra piloter jusqu’à 3 écrans en simultané avec ses prises HDMI et son USB 4.0.

Quelle différence entre ce UM773 Lite et le UM773 annoncé en Chine en Janvier ? Mis à par le tarif plus léger, le UM773 Lite est également livré avec 2 ports USB 2.0 Type-A au lieu de 4 ports USB 3.2 Type-A. C’est la seule nuance entre les deux minimachines. La marque a considéré que baisser le tarif était sans doute plus utile que de conserver ces deux ports USB 3.2 Type-A. L’usage de périphériques comme une souris, un clavier ou une webcam étant encore souvent à ce format 2.0. La présence d’un USB 4.0 permettant le recours à un Dock connectique supplémentaire en cas de besoin. 

Disponible à partir de 479€ en version barebone mais aussi en 16/512 Go et  jusqu’à 64Go/1To, l’engin est pour le moment stocké à Hong-Kong. Le magasin européen de la marque, situé en Allemagne, le liste d’ores et déjà dans toutes ses déclinaisons. A noter que Minisforum ne propose pas l’engin en version 8 Go de mémoire vive. Ce qui est, à mon avis, une très bonne chose. Comptez 639€ TTC pour le modèle 16/512 Go.

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GEEKOM XT12 Pro : le MiniPC Core i9-12900H à 599€

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Le GEEKOM XT12 Pro est disponible et en stock dans la boutique Européenne de Geekom. Il est proposé à 599€ en version Core i9-12900H 32 Go/1To sous Windows 11 grâce au code promo MMPR180 à entrer dans votre panier. Un excellent prix pour ce modèle bien équipé.

Voir l’offre chez Geekom

Billet d’origine du 20/03/2024 : Le GEEKOM XT12 Pro est un MiniPC assez classique avec un équipement plutôt intéressant. Il est construit autour d’une puce Intel Alder Lake Core i9-12900H aux excellentes performances  notamment grâce à l’emploi d’un circuit graphique Iris Xe avec 96 EU. 

Ici annoncé pour une commercialisation en avril, il sera décliné dans plusieurs formules et pourra aller jusqu’à 64 Go de mémoire vive grâce à deux slots SODIMM et 2 To de stockage M.2 2280 PCIe Gen 4×4. Un port M.2 2242 au format SATA3 permettra en plus d’ajouter un stockage supplémentaire au besoin. Cet ensemble d’un processeur qui propose 14 cœurs (6P + 8E) et 24 Mo de cache dans un boitier aussi compact devrait donner un excellent MiniPC. Le GEEKOM XT12 Pro mesurera 11.7 cm de large pour 11.1 cm de profondeur et 3.9 cm d’épaisseur. Il proposera une compatibilité VESA qui autorisera sa suspension derrière un écran.

Sa connectique est assez large avec en face avant deux USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et son bouton de démarrage. Et sur les côtés des ouïes d’aérations aux formes hexagonales assez originales. Sur la partie arrière on retrouve deux USB4, un USB 3.2 Gen2 et un USB 2.0 Type-A, deux sorties vidéo HDMI 2.0, un port Ethernet 2.5 Gigabit et le jack d’alimentation pour un boitier secteur 19V / 6.32A. Un port Antivol type Kensington Lock est également disponible sur le côté du châssis.

Pas de tarif pour le moment, le MiniPC sera lancé en avril.

Le NUC13VYKI7

Si vous êtes des lecteurs attentifs au marché du MiniPC, ce GEEKOM XT12 Pro devrait vous gratouiller le cervelet. Un fort air de « déjà-vu » plane sur cette minimachine. Le format global, les ouïes en forme d’hexagone, l’accroche de la partie haute du boitier dans le châssis en aluminium, la position du port Kensignton, la face avant et la connectique arrière, tout fait penser à un PC annoncé en juin 2023. Il s’agit en effet d’un recyclage pur et simple du boitier de l’Intel NUC « Vivid Canyon » NUC13VYKI7 également appelé NUC 13 Pro édition.

Le NUC13VYKI7

Ce n’est pas la première fois qu’une marque tierce recycle du matériel d’Intel pour en refaire une machine. On a par exemple vu le Minisforum NUCX15 employer les entrailles d’un portable Intel pour le transformer en PC de bureau. Ici, Geekom a probablement mis la main sur des châssis du NUC13 difficiles à vendre désormais et fabriqués en surplus. Ou la marque a trouvé l’ancien fabricant de cet élément pour Intel. Et a donc décidé de reprendre le flambeau en dessinant une nouvelle carte mère pour l’adapter au boitier. 

Un nouveau design pour l’Intel NUC 13 Pro Desk Edition

GEEKOM XT12 Pro : le MiniPC Core i9-12900H à 599€ © MiniMachines.net. 2024.

MiniPC et Virus : Ouvis annonce des mises à jour

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Comme je vous l’expliquais à nouveau début février, la marque AceMagic n’est pas un fabricant mais un distributeur qui achète ses MiniPC sur catalogue à un constructeur chinois qui reste dans l’ombre : Shenzhen Shanminheng Technology Co., Ltd. Ce constructeur fourni plein de marques différentes pourvu qu’il soit payé en conséquence. N’importe qui peut lui commander des MiniPC en optant pour diverses options et notamment un logo sur l’engin, sur la boite, sur la doc ou sur l’étiquette. Un logo au démarrage est également possible ainsi que l’ajout d’un système.

Shenzhen Shanminheng Tech fabrique donc à la demande des machines 100% identiques. Le fabricant s’adapte juste aux désidératas de son client d’un point de vue processeur, mémoire, stockage et « enrobage ». Problème, lorsque AceMagic annonce que ses machines sont infectées et cela même si elles n’utilisent pas les mêmes images systèmes que les autres constructeurs, toute la galaxie des marques qui emploient ces designs s’en trouvent affectées. Les clients ont peur, à juste titre, d’acheter ces MiniPC. Si la solution pour ne pas se faire  contaminer est simple et si de nombreuses marques n’ont pas eu ce problème, certaines ont décidé de prendre les devants comme nous le montre Ouvis.

Divers scans des machines par des antivirus sont présentés par Ouvis

La marque annonce une mise à jour globale de tous ces MiniPC en une version « 2024 » absolument identique aux précédents modèles mais garantie sans virus. Si j’ai bien compris le mouvement effectué, Shenzhen Shanminheng Tech a revu de fond en comble son processus d’injection de système et garantit que toutes les images injectées de Windows ne contiennent plus d’éléments « indésirables ». Pour Ouvis qui n’a plus de « vieux » stock de minimachines, ces versions sont donc absolument saines. 

On retrouve donc pas moins de 4 modèles estampillés « 2024 » avec la même promesse : « Our current stock exclusively comprises upgraded models from 2024, ensuring they are devoid of any viruses, spyware, malware, or backdoor software. Your purchase is guaranteed to be worry-free!« . Soit l’assurance par la marque d’avoir fait le ménage dans son offre.

Je ne serais pas surpris de voir que les autres marques proposent à leur tour le même genre de « mise à jour » pour rassurer leurs clients. Ouvis est le premier mais les AceMagic, AceMagician, Kamrui, NiPoGi, NiPoGi et T-Bao devraient faire de même. Je pense qu’il s’agit d’un service qui leur est offert par le fabricant qui a tout intérêt à assurer la « propreté » de ses machines si il ne veut pas voir son carnet de commandes fondre à très court terme.

AceMagic présente ses excuses pour les PC infectés de spywares

Des logiciels espions dans les MiniPC Chinois : que faire ?

MiniPC et Virus : Ouvis annonce des mises à jour © MiniMachines.net. 2024.

Pas de chipset dans le Deskmeet X600 d’ASRock ?

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Approche originale de la part d’ASRock pour son Deskmeet X600, le constructeur livre dans cet engin 8 litres une carte mère Mini-ITX dépourvue de chipset AMD. La raison n’est pas spécialement économique, elle est plus dans une recherche de compacité globale et de facilité d’intégration.

Les processeurs sont en général livrés avec des chipsets par les fabricants. Ils assurent le rôle du dialogue entre le processeur et la carte mère pour un bon nombre de poste. De la connectique la plupart du temps. Ils permettent de profiter d’USB, de lignes PCIe qui dériveront ensuite vers des ports M.2, des fonctions Wi-Fi ou Ethernet et les traditionnels lignes PCIe et SATA liées au stockage. En gros, ils traduisent les ordres des ligne PCIe du processeur en outils exploitables sur la carte mère.

Sur un engin comme le Deskmeet X600, il s’agit de faire un arbitrage entre l’espace disponible et la connectique que l’on veut à bord. L’engin propose un panel assez complet de possibilités avec un PCIe 4.0 x16, des sorties DisplayPort et HDMI. Un Ethernet 2.5 Gigabit, deux ports SATA3, un M.2 2280 PCIe Gen5 x4, un M.2 2280PCIe Gen4 x4, un USB 3.2 Gen1 Type-C, 4 ports USB 3.2 Gen1 Type-A , 4 USB 2.0et même un M.2 2230 pour un module Wi-Fi. Et c’est plutôt complet pour une machine de ce type.

Comment ASRock a t-il fait  pour adresser autant de composants sans chipset ? La réponse est assez simple. Le processeur propose par défaut suffisamment de connexions pour ne pas avoir à compter dur ce que le chipset propose en plus sur ce type d’engin. Avec 4 lignes USB 10 Gbps, 28 lignes PCIe 5.0 et un port USB 2.0, la puce Ryzen 7000 ou 8000 qui sera montée sur le socket AM5 du PC pourra assurer l’ensemble des fonctions choisies.

A vrai dire sur beaucoup de minimachines actuelles, il n’ y a pas de Chipset pour des raisons d’espace. Les puces occupent de la place que les engins les plus compacts n’offrent pas. Mais comme leurs possibilités et leur connectique sont limitées, cela n’est pas un souci. Ce que ce choix permet surtout pour le X600, c’est de ne pas occuper un espace unique mais d’éclater les composants de contrôle sur la carte mère. Les contrôleurs USB ou les gestionnaires SATA sont déportés dans des endroits variés. Là où il y a de la place et au plus près des éléments à contrôler. Cela a un avantage indéniable par rapport à l’espace concentré du chipset unique qui occupe une part importante de l’espace.

La démarche permet aussi de piocher dans un large catalogue de produits concurrents. Les fabricants de contrôleurs USB par exemple sont nombreux, idem pour les solutions SATA. Un choix qui peut permettre de faire jouer la concurrence. Je ne suis pour autant pas persuadé que ce soit une histoire de tarif qui soit ici en jeu. C’est plutôt une histoire de souplesse d’intégration et de logique. Intégrer un gros Chipset peu utile n’a pas de sens sur une carte mère de 17 x 17 cm. L’empreinte de ces puces est régulièrement supérieure à 2.8 cm de côté sur la carte mère.

Reste un détail qui me chagrine. La possible multiplicité des composants peut devenir un souci. Pour avoir testé un bon paquet de MiniPC fonctionnant de cette manière, je me suis maintes fois retrouvé face à des systèmes employant des puces très exotiques et fort peu documentées. Ce qui posait rapidement un problème lors de la réinstallation du système. Pire, ces machines pouvaient changer de composants dans la durée et le MiniPC du début d’année avec un gestionnaire réseau X pouvait le transformer sans crier gare en version Y. Cela ne facilite pas le travail de gestion globale de ces engins ni leurs éventuelles mises à jour.  Si on peut compter sur ASRock pour proposer un suivi régulier de ses machines en fournissant les pilotes afférents, cette voie pourrait être responsable de nombreux maux de tête si elle était suivie par des constructeurs moins attentionnés.

Le ASRock DeskMini X600 sous Ryzen 8000 en approche

Source : Wccftech

Pas de chipset dans le Deskmeet X600 d’ASRock ? © MiniMachines.net. 2024.

Ctrl Technique : la nouvelle émission vidéo hardware de Canard PC

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Elles sont rares les émissions sur le materiel informatique aujourd’hui, il y a pléthore de chaines Youtube qui balancent des tombereaux de contenus chaque jour. Mais si vous voulez savoir autre chose que ce que donne techniquement « La pire machine de chez Wish » ou « Comment j’ai Overcloqué mon gestionnaire RGB« , l’offre s’étiole considérablement. Ctrl Technique présenté par Furolith de Canard PC Hardware est donc une excellente nouvelle.

Ce premier numéro diffusé hier, avec la complicité tonitruante de l’ineffable Ackboo et une réalisation assurée par Monsieur Chat, montre une voie à suivre pour des émissions de qualité. Comprenez par là un contenu ni pédant ni pénible, vulgarisateur mais sans prendre les spectateurs pour des neuneus et suffisamment informée pour ne pas avoir l’impression que les intervenants découvrent les produits en arrivant face à la caméra.

Une heure de vidéo (qui est également disponible en podcast car ça peut se regarder avec les oreilles) sympathique qui décortique un peu d’actu, un peu de technique et fait un petit tour sur les sujets du moment. C’est simple, généraliste, sympathique et efficace. On passe un bon moment pour pas cher et en prime on peut apprendre des trucs. Bravo à eux.

Au menu de ce premier épisode de Ctrl Technique : 

  • Intel vient de lancer le Core i9-14900KS
  • Le grand retour du minage de crypto monnaies
  • le JEDEC a officialisé la GDDR7
  • De l’upscale par IA pour la PS5 Pro
  • En 2024 les moniteurs oled passent la seconde
  • On a testé le SSD le plus rapide du monde

Le prochain épisode aura lieu le 17 avril, d’ici là vous avez le temps de vous abonner à Canard PC.

Ctrl Technique : la nouvelle émission vidéo hardware de Canard PC © MiniMachines.net. 2024.

Zotac ZBOX CI651 nano : un MiniPC Meteor Lake inaudible

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Les ZBOX CI651 nano et 671 nano sont des mises à jour techniques des modèles précédents avec un passage de puces Intel Alder Lake à Meteor Lake. Ce sont les premiers AI PC de la marque puisqu’ils suivent la recette proposé par Intel sur ce poste. Ils proposent respectivement des processeurs Intel Core Ultra 5 125U et Intel Core Ultra 7 155U qui embarquent chacun un NPU.

Dans un châssis de 20.4 cm de large pour 12.9 cm de profondeur et 6.8 cm d’épaisseur, Zotac embarque sur ces modèles un dissipateur suffisamment imposant pour encaisser le TDP des puces Intel. Il s’agit de processeurs quasiment identiques. Avec un TDP oscillant ici de 15 à 57 watts, les deux puces proposent un fonctionnement sur 12 cœurs : 2 cœurs P, 8 cœurs E et 2 LPE pour un total de 14 Threads. Leur système graphique est basé sur le même groupe de 4 cœurs Intel Xe et tous deux proposent un NPU. La différence vient comme souvent des fréquences tenues par les deux puces qui sont plus importantes pour le modèle Ultra 7.

Les processeurs sont ici accompagnés par un duo de slots SODIMM pour accueillir jusqu’à 64 Go de DDR5-5600 et le MiniPC proposera deux slots M.2 2280 dédiés au stockage. Le premier, un modèle NVMe PCIe 4.0 x4 pur et dur et un second au même format mais proposant également une compatibilité SATA3.

Comme souvent chez Zotac, la connectique est complète avec une façade assez sobre proposant deux USB 3.2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’allumage. Un trio de LEDs témoin d’activité pour la mise en marche de l’engin, les accès au stockage et l’activité Wi-Fi seront visibles afin de compenser le manque de signaux auditifs de fonctionnement classiques. L’absence de ventilation laissant toujours le doute sur la bonne marche de ces engins.

A l’arrière, on retrouve un jack d’alimentation, deux USB 3.2 Type-A et un USB 3.2 Type-C, un USB 2.0, une sortie HDMI 2.1 et deux DisplayPort 1.4 en plus d’un port Ethernet Gigabit et d’un support antenne pour le module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 intégré.

Comme d’habitude, les ZBOX CI651 nano et CI671 nano seront proposés en modèle barebone sans mémoire ni stockage. Mais également en versions complètes dont on ne connait pour le moment pas le détails ni les tarifs. Ils seront livrés avec un bloc secteur, une antenne Wi-Fi, une clé USB de pilotes et un support VESA classique.

Source : Zotac 

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La ROG Ally sous Ryzen Z1 à 499€ (MAJ)

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Mise à jour : Amazon propose la Asus ROG Ally Z1 en version 16/512 Go à 499€. Un bon tarif par rapport à son prix de base de 699€.

Billet du 26/08/2023 : Asus a donc dégainé la ROG Ally sous AMD Ryzen Z1. Une seconde version, un peu moins chère, de la console sortie au départ sous Ryzen Z1 Extreme. Cette minimachine particulière a été testée parle vidéoaste ETA Prime qui en a profité pour faire un état des lieux des performances entre les deux modèles de puces.

La version « classique » du processeur est un 6 cœurs et 12 Threads Zen 4 associé à un circuit graphique quadruple cœur. C’est beaucoup moins que ce que propose le Ryzen Z1 Extreme équipé de 8 cœurs Zen4 pour 16 Threads et d’un circuit graphique comprenant 12 CU. Tout le reste de la configuration est identique chez Asus. Les deux versions de la console ont 16 Go de mémoire vive, le même SSD NVMe de 512 Go et un écran 120 Hz de même définition FullHD. La nuance est donc dans les capacités des deux processeurs et, évidemment, dans le prix demandé pour la console qui est de 100 € de moins pour la version Ryzen Z1.

Les deux consoles on été testées de manière identique avec des TDP différents.

  15 Watts sous Geekbench 25 Watts sous Geekbench 15 Watts sous GPU Benchmark 25 Watts sous GPU Benchmark
Ryzen Z1 2185 Single Core / 7974 Multicore 2230 Single Core / 8170 Multicore 1471 1759
Ryzen Z1 Extreme 2036 Single Core / 7370 Multicore 2029 Single Core / 7841 Multicore 2535 3017

Ces résultats sont assez déroutants avec un Ryzen Z1 qui se comporte mieux à performances égales dans les tests que son grand frère bien plus musclé sur le papier. En 15 comme en 25 watts de TDP sous Geekbench, le Z1 est plus rapide que l’Extreme. Sous GPU Benchmark, la différence du nombre de cœurs se fait par contre grandement sentir à l’avantage des 12 Compute Units du modèle Extreme.

En terme d’usage réel, les performances relevées sont encore une fois intéressantes avec un Ryzen Z1 qui s’en sort très bien suivant les différents titres joués. Un jeu comme Forza Horizon 5 propose de 65 à 78 images par seconde en 720P avec des détails moyens suivant le TDP choisi de 15 à 25 watts. GTA 5 affiché en 1080P en mode normal affichera 75 ips quelle que soit le TDP employé. Cyberpunk 2077 fonctionnera à 58 ips en 720P Low sur 15 watts de TDP et grimpera à 73 ips en 25 watts. 

En terme d’émulation, la solution se débrouille là encore très correctement avec le logiciel PSSX2 qui émule Gran Turismo 4 sur PS2 parvient à l’afficher à 60 ips en 1080P avec 15 watts de TDP. RPCS3 qui émule SKATE 4 sur PS3 affiche 60 ips en 720P avec un TDP de 18 watts. Enfin, l’émulateur Yuzu permet de jouer à Zelda : Link’s Awakening en émulant la Switch à 60 ips en 1080P pour 15 watts de dépense énergétique.

Des résultats encourageants pour la solution d’AMD qu’on espère finalement pas forcément cantonnée à ce format console. J’avoue que l’idée d’un petit netbook équipé d’une puce de ce type serait assez séduisant. Parce que là où le bat blesse encore beaucoup pour la ROG Ally, c’est dans son autonomie. Quel que soit le modèle les mesures faites sont toutes identiques avec 76 minutes de jeu en 20 watts de TDP. 100 minutes en mode 15 watts et 190 minutes en mode 10 watts. Un mode 10 watts qui cantonne la console à des jeux peu gourmands ou d’autres usages. La ROG Ally propose une solution logicielle qui permet de changer de TDP à la volée et donc d’adapter la réserve de batterie à différents usages, mais cela reste tout de même très peu dès que l’on veut faire autre chose qu’un jeu basique.

La ROG Ally sous Ryzen Z1 à 499€ (MAJ) © MiniMachines.net. 2024.

Le Steamdeck wheel : Pilotez votre console au volant !

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L’idée du Steamdeck wheel est de proposer un divertissement supplémentaire dans l’habitacle de sa voiture. En proposant un support capable de fixer et d’alimenter une console PC sur la majorité des volants du marché, l’objet ajoute un peu de fun à votre conduite.

La compatibilité avec un maximum de volants est à l’étude mais tous ne sont pas concernés.

Compatible avec toutes les consoles actuelles et même avec la Nintendo Switch, le Steamdeck wheel offre la possibilité de jouer lorsque vous êtes en voiture sans lâcher votre volant. La console se positionnera fermement grâce à une accroche rapide qui suivra les mouvements de vos mains. Un système optionnel relié à l’allume cigare de votre véhicule permettra en outre de recharger la batterie facilement.

Evidemment, la société derrière le Steamdeck wheel indique qu’il n’est pas envisageable de rouler en jouant et qu’il faut rester attentif à la route et au trafic. L’idée est plutôt de pouvoir jouer dans les bouchons, aux feux rouges ou quand on et coincé à attendre quelqu’un garé en double file ou sur une piste cyclable. Jamais personne n’aurait l’idée de regarder un petit écran pendant qu’il roule. Pas plus qu’on n’aurait envie de conduire avec un smartphone en main pour répondre à un message vraiment super super urgent et  qui ne peut pas attendre quitte à avoir  un accident tant pis.

Il n’est pas certain que le Steamdeck wheel fasse cependant que des heureux et il est fort possible que les autorités le bannisse rapidement en Europe. Il est en effet probable que certains salariés décident de s’engouffrer volontairement dans les chemins les plus bouchonneux afin de passer plus de temps sur leur console le matin. Ce qui ruinerait effectivement la productivité des pays concernés.

Un financement participatif est à l’étude pour une distribution prévue pour la première moitié de l’année. Aucun prix n’a été indiqué pour le moment.

Le Steamdeck wheel : Pilotez votre console au volant ! © MiniMachines.net. 2024.

DFGJHHT : la société qui fait rimer narcolepsie et marketing [SPONSO]

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DFGJHHT est une jeune société française spécialisée dans le marketing en ligne et surtout la création de marques. Marc Assin, son créateur est un solo entrepreneur situé à Biarritz. Après un Master en commerce international à la prestigieuse School of Business de Ploemeur, il se frotte d’emblée à la vie active. 

Malheureusement, son handicap n’est pas très bien vu par les recruteurs et malgré son CV  impressionnant et ses excellentes appréciations lors de ses stages, il ne trouve pas d’emploi. Marc souffre en effet de narcolepsie et s’endort régulièrement au travail. Un problème encore mal vu des ressources humaines qui prennent souvent les personnes atteintes de cette maladie pour des gros tire-au-flanc paresseux qui font la bamboche toute la nuit et ne s’investissent pas dans leur travail. Malgré tout ses efforts, ses périodes d’essais ne mènent à rien. Ses collègues voyant d’un mauvais oeil le fait de le retrouver affalé sur son clavier.

Après deux ans de recherches infructueuses, Marc décide de créer DFGJHHT sur une idée simple. Faire de sa maladie un atout. C’est ainsi qu’il propose à des dizaines de marques chaque année de s’occuper de la création de leur nom pour pénétrer de nouveaux secteurs en particulier en Europe. Les fameuses places de marché étant devenues un atout de développement important, l’entreprise les aide a trouver une identité pour se différencier. DFGJHHT s’occupe de toute la mise en place du choix d’un nom de marque et parfois également de la traduction des fiches produits. Ne cherchez pas un acronyme à DFGJHHT, il n’existe pas. La technique de Marc est simplement liée à la technologie qu’il a mise en place dès la création de son propre établissement.  « Au moment de remplir la fiche de création de l’entreprise, je me suis endormi sur mon clavier. A ma grande surprise la société avait été enregistrée sous le nom DFGJHHT à mon reveil. » Sans le vouloir il avait inventé la marquolepsie.

Et cela fonctionne très bien. De nombreux exportateurs voient dans l’approche décomplexée de Marc une chance pour la leur. Le site de la DFGJHHT propose un formulaire simple qui sert d’interface pour des sociétés internationales. De son côté, le jeune entrepreneur de la cote Basque explique que son travail est harassant. Dès qu’une marque fait appel à ses services, il doit trouver l’inspiration. « Je ne triche jamais » confie t-il. Il peut rester parfois plus de 16 heures devant un clavier avant de s’endormir dessus et de trouver LA bonne idée qui fera toute la différence.

« Je suis très fier de certaines de mes trouvailles » déclare Marc, CEO de DFGJHHT. 

Parmi ses coups de cœur et ses tours de force, des marques emblématiques comme PXWAXPY ou KSAMWJF qui se sont fait un nom sur Amazon. La marque EUBEVOLI est aussi une de ses créations. « C’est un travail difficile, il faut séparer le bon grain de l’ivraie ». Avec sa technique, ses clients sont ravis explique t-il. Pour eux les recherches sur les moteurs de recherche sont primordiales et avec DFGJHHT chaque nom de marque amène des résultats probants.

« Tapez KNADGBFT sur Google, vous verrez ! » indique Marc sûr de lui. Et effectivement quand on pianote KNADGBFT, on tombe exclusivement sur cette petite marque qu’il a aidé à prospérer

Le futur s’annonce radieux pour Marc et la DFGJHHT. L’ouverture de places de marché toujours plus nombreuses semble être un Eldorado pour le jeune entrepreneur. Il se frotte les mains en faisant défiler la boutique de La Poste qui propose désormais aussi bien des brouettes que des kits de manucure. « Le marché du naming est en plein boom ». Ce patron dynamique cherche à embaucher mais il a bien du mal à trouver des profils du bon type. « On ne m’envoie que des CV à côté de la plaque » se désole t-il. Les candidats semblent tous se ressembler et veulent vraiment aller de l’avant. Tous  semblent courir un marathon par semaine ou s’occupent de mille manière différentes. Ils n’arrêtent pas de vouloir bouger. Marc cherche pourtant des profils plus posés, des gens avec de la bouteille. 

A la question de l’arrivée des I.A sur ce marché particulier, Marc est parfaitement serein. Pour lui, ce n’est pas un problème. « L’IA manque de savoir faire, ce sont des logiques qui font peur aux industriels, pas aux artisans comme moi. Pour trouver une marque comme FVOAGAOU il faut un certain talent » Et il est certain qu’un Chat-GPT ne sera pas suffisamment original pour lui faire peur. Se contentant souvent d’assembler des évidences, sans aucune poésie dans son approche. Rien qui ne fasse de l’ombre au futur de la jeune pousse.

[Billet sponsorisé par DFGJHHT]
Images Denys Golub pour Gstockstudio.

DFGJHHT : la société qui fait rimer narcolepsie et marketing [SPONSO] © MiniMachines.net. 2024.

La menace XZ ou comment le ciel a failli tomber sur nos têtes

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Asseyez vous confortablement, prenez une boisson chaude et fermez vos réseaux sociaux. Il y a quelques jours, dans l’indifférence générale du grand public, un internaute découvre qu’une des brique logicielle de la sécurisation des données du web mondial est infectée : XZ. La grande majorité des sites web auraient pu être gravement menacés par une backdoor, une porte d’entrée cachée, qui aurait pu servir à injecter des logiciels espions, bloquer les sites, lire le données transférées ou détruire purement et simplement ces données.

L’histoire de cette infection XZ n’est pas forcément très complexe mais elle demande de saisir quelques éléments importants pour en mesurer la gravité. C’est une excellente parabole au passage sur la manière dont est gérée la plateforme internet aujourd’hui.

Pour bien comprendre ce qu’il s’est passé avec XZ, il faut commencer par le comprendre ce qu’est XZ. Il s’agit d’un composant logiciel utilisé par OpenSSH sur certains systèmes Linux. OpenSSH qui n’est rien d’autre qu’un des outils les plus massivement employés dans la sécurisation des connexion internet. C’est avec OpenSSH que de nombreux gestionnaires de serveurs pilotent leurs machines à distance. Vous savez que les serveurs, les ordinateurs qui gèrent les données des sites web que vous utilisez au quotidien, sont regroupés dans des endroits spécialisés. Des bien nommées « salles serveur » maintenues par des hébergeurs qui louent leurs machines. On utilise donc OpenSSH comme une passerelle de communication pour prendre la main sur une de ces machines à distance. Comme si on était devant en utilisant son clavier et son écran et un « tunnel » sécurisé et chiffré pour  ses données et éviter toute intrusion. OpenSSH est également intégré par défaut dans une grande majorité de distributions Linux.

XZ est une petite brique de OpenSSH, un élément qui sert à gérer la compression des données de manière sécurisée. OpenSSH ayant été construit en assemblant divers éléments regroupés ensemble dans une suite logicielle. En installant OpenSSH (ou en utilisant un système Linux intégrant OpenSSH), on dispose d’un ensemble d’outils pour communiquer de manière sécurisée avec un autre réseau distant. XZ a été infecté par une Backdoor mettant en péril la très très grande majorité des liaisons sécurisées de la planète web. Voilà, c’est fini pour les présentations, passons à l’histoire.

 

XZ, un développement amateur sur… 22 ans

Le « coupable » est donc XZ. Ou plutôt un programmeur derrière XZ. Et c’est là que cela commence à devenir intéressant. OpenSSH c’est une tour de Jenga, vous savez ces petits blocs de bois empilés les uns sur les autres qui forment un ensemble cohérent et structuré. Et le jeu consiste à en retirer des morceaux tout en faisant en sorte que la tour tienne toujours debout. XZ est un des blocs de bois de la tour, un de ceux qui tient bon malgré un parcours assez chaotique.

Parce que XZ a été développé et maintenu par une seule personne. Lasse Collin, un développeur qui lance ce projet de compression de données sécurisé en 2000, tout seul et de manière totalement désintéressée. Il travaille dessus en le mettant à jour, l’améliorant, le faisant évoluer tout aussi bénévolement pendant deux décennies. Vous avez bien lu, une partie de la sécurité du web mondial, le truc qui permet de piloter des ordinateurs à distance de manière fiable, tient en partie au travail d’un unique et obscur bénévole sur son temps libre. Si il doit y avoir un côté grisant à se sentir partie d’un morceau du pilier qu’est OpenSSH mais aussi de milliers d’autres projets qui utilisent cette ressource de compression. De tenir à bout de bras une telle responsabilité. Je ne doute pas une seule seconde qu’il doit y avoir un côté usant également. Et, en juin 2022, Lasse Collin craque. Il annonce dans l’email ci-dessus qu’il a besoin d’aide pour continuer à s’occuper de XZ. Il est usé. Il annonce ne plus avoir l’énergie pour gérer cette brique d’OpenSSH. Vous imaginez vos Week-Ends, vacances, soirées et tout moment de la journée avec une sorte d’astreinte permanente en cas de pépin pendant des dizaines d’années ? De manière bénévole ? Dans l’ombre et en gérant sa vie personnelle et professionnelle en parallèle ? Lasse Collin est exténué et il le fait savoir avec cet email. 

La communauté Open-Source est grande et pleine de talents. Son appel ne reste pas lettre morte et un volontaire se présente alors pour venir reprendre le flambeau. Son pseudo/nom est Jia Tan et si on peut s’interroger sur la motivation d’une personne à s’intéresser bénévolement à une telle « galère » il ne faut pas oublier les défis qu’elle représente. Outre le côté très motivant de reprendre un tel élément de la tour Jenga qu’est OpenSSH pour améliorer un éventuel CV. Il y a un énorme défi intellectuel à se mesurer avec ce genre de projet.

Jia Tan semble être la personne de la situation. Il n’est pas un « vieux » programmeur avec un long CV public mais semble motivé. Son compte GitHub1 a été ouvert en 2021 seulement et rien n’a été publié dessus. Mais il dialogue avec Lasse et en juin 2022, il publie sa première participation au projet XZ sous le pseudo JiaT75. Début 2023, il prend du galon et teste des nouveautés qu’il apporte lui même au code de XZ. Relâchant la pression sur son mainteneur principal. Peu à peu, il fait « ce qu’il veut » de XZ pendant que Lasse Collin s’efface et prend du repos. Plus personne ne vérifie le code en amont avant que cela soit implémenté dans XZ en général. Et donc personne ne contrôle ce qui a, petit à petit, basculé dans la « suite » OpenSSH.

En mars 2023, un changement important est fait, l’ancien email de contact du projet passe de Lasse à Jia. Désormais les requêtes, bugs et autres questions seront remontés directement vers lui. Le flambeau est passé. Plus tard dans l’année les choses avancent dans l’ombre. Des éléments sont modifiés dans le code de manière à rendre opaques de futures manipulations, des fichiers dont la vocation n’a plus rien à voir avec l’objectif de XZ sont ajoutés. Ils servent à préparer quelque chose mais cela reste totalement sous le radar. 

XZ infection

Cliquez pour agrandir : image de @fr0gger

En février 2024, avec des stratagèmes techniques élaborés2, Jia Tan implante dans le code de XZ une porte dérobée permettant de trouer la sécurité d’OpenSSH. Les fichiers sont cachés et chiffrés. Ils sont très difficiles à débusquer car ils fonctionnent comme un poison dont on obtiendrait les effets qu’en mélangeant deux éléments à la préparation. A l’état natif, dans le code source de XZ, ils sont inoffensifs. Ils ont été ajoutés petit à petit au code dans la durée de mise à jour en mise à jour.

Pour que personne ne se rende compte du changement, puisque le code est open source et publié sur Github, la méthode employée se doit d’être d’une discrétion absolue. Ce n’est pas tous les matins qu’un programmeur émérite se lève en se disant « Tiens si j’allais auditer du code OpenSource !? » mais il suffirait qu’un curieux se penche sur le code pour que tout le plan tombe à l’eau. Autant utiliser des subtilités techniques. Le code de XZ est donc totalement propre. Il ne s’infecte que lorsqu’il est mis en place sur un serveur. XZ va alors piocher dans des fichiers annexes et se modifier pour devenir dangereux une fois en place. Vous pouvez analyser XZ de fond en comble sans rien trouver mais une fois intégré sur une machine dans OpenSSH, XZ devient la porte d’entrée du pirate. Mieux encore, le code malicieux est prévu pour être éventuellement mis à jour. Le ver est alors dans le fruit.

Si on regarde en arrière, on a donc un internaute sous le pseudo de Jia Tan qui reprend le travail de bénévole d’un autre programmeur au bout du rouleau pour maintenir un engrenage d’un des éléments de sécurité les plus importants du web mondial. Cela sans aucun autre contrôle puisque tout le monde travaille de manière décentralisée et de son propre chef. Pendant des mois, voir des années, Jia ne fait rien d’autre que ce qu’il s’était plus ou moins engagé à faire. Maintenir XZ. Il ne gagne pas d’argent, il travaille gratuitement et prépare son coup. Il semble peu probable que Jia soit un vrai nom et une vraie personne. Et c’est encore pire.

Le nom Jia Tan semble correspondre à un internaute d’origine Asiatique. Mais plusieurs experts ont noté que les fuseaux horaires de ses interventions sur le code ne collaient pas avec ceux de cette région du globe. Ils semblent plutôt viser des pays d’Europe de l’Est. On aurait voulu forger un pseudo à consonnance asiatique pour cacher un travail effectué par un groupe mafieux des pays de l’Est que l’on n’aurait pas fait autrement. Car il faut des ressources pour préparer une opération dormante sur plusieurs années. Si les intentions d’un Jia Tan étaient de simplement « faire un coup » rapide pour se faire de l’argent, il y a bien plus simple que cette opération XZ. Deux ans et demi de travail pour capter l’attention du programmeur en chef avec un compte dormant, reprendre le flambeau et intégrer un code malicieux, ce n’est pas un projet de « pirate du dimanche ». C’est une opération commanditée par un structure beaucoup plus vaste. Soit un groupe mafieux, soit un état, soit l’un employé par l’autre.

La découverte du problème XZ

Comment cette faille a-t-elle été découverte est un miracle. OpenSSH est utilisé en permanence à travers le globe, les banques, sites de eCommerce, organismes publics, armées et autres utilisateurs privés comme public emploient ce système en permanence. Et malgré cela, la faille  a été découverte par « hasard » via un développeur. Si le web est gigantesque et utilisé par des milliards d’individus, le nombre d’internautes capables de trouver cette faille XZ est évidemment beaucoup plus restreint. Et, sur le total d’utilisateurs du web, un seul a su la déceler : Andres Freund.

Andres est un salarié de Microsoft, il est développeur évidemment, et c’est quelqu’un de vraisemblablement très attentif. Il travaille à l’amélioration d’un logiciel et effectue des tests variés pour cela. En faisant une mise à jour de OpenSSH – elles sont régulières – il note que sa connexion sécurisée est plus lente qu’avant. Alors pas vraiment beaucoup plus lente mais Andres est quelqu’un d’attentif et il a les outils pour le remarquer. Avant la mise à jour, la connexion sécurisée était 500 millisecondes plus rapide. Cette évolution vers la lenteur le surprend et il cherche à savoir ce qu’il se passe.

En analysant méticuleusement OpenSSH, il découvre que XZ a été modifié et qu’il contient désormais la fameuse porte dérobée mis en place par « Jia »3. Devant l’ampleur du problème, il rédige d’abord un message d’alerte à la communauté sur OpenWall qui sert à alerter les divers responsables réseau et webmestres du monde entier. Ce type de message d’alerte critique fait vite le tour du monde et des mesures de sécurité sont immédiatement prises.

Deux versions de XZ sont concernées, la 5.6.0 et la 5.6.1. Et elles ne sont pas déployées en masse. Les responsables réseaux prenant en général le temps de vérifier le bon fonctionnement des mises à jour avant de basculer les machines de production. Cette mise à jour de février n’a pas été énormément installée.  « Jia » comptait probablement sur une dissémination plus ample avant de passer à l’attaque. Andres publie également sa découverte sur Mastodon. Github qui héberge le code de XZ le désactive très rapidement pour éviter qu’il ne soit exploité ou installé inopinément.

Le résultat de cette découverte évite donc le pire, les serveurs qui avaient basculé vers les dernières versions de XZ rétropédalent. Les particuliers sous une distribution Linux infectée font un retour en arrière et tout rentre dans l’ordre… On l’espère tout du moins.

Les leçons à retenir de cette histoire XZ

La première leçon est plutôt un constat. Celui d’un web mondial qui tient sur les épaules de particuliers. Quand je parle de web mondial, je ne plaisante pas. En installant une porte dérobée dans OpenSSH, les personnes derrière « Jia » avaient une arme logicielle terrifiante. Outre la possibilité de récupérer des données évidemment , il y a le risque de faire tomber des serveurs en cascade. Imaginez si plus aucun système bancaire, ferroviaire ou de santé ne fonctionnaient en même temps. Si des machines protégeant des intérêt nationaux comme de la production d’Energie ou l’armée étaient inopérantes. Si tous les hopitaux de France étaient sous le  coup d’un Ransomware4.

Ce scénario est catastrophique et il est totalement plausible si l’objectif du groupe derrière « Jia » n’est pas l’argent mais plutôt à visée politique. La déstabilisation d’un pays est très facile avec une faille de cette ampleur.

Ce qui est ahurissant, c’est de se dire que la responsabilité de OpenSSH est portée par de simples particuliers. Des personnes comme Lasse Collin qui porte pendant 22 ans XZ, tout seul et sans y gagner un centime, alors que son code sert à des millions d’entreprises, établissement financiers, états et autres. Je ne pense pas que Lasse ait jamais demandé un salaire pour son travail mais cela semblerait logique qu’il soit en partie rétribué. Que les organismes qui utilisent des outils Linux mettent en pace un système de fondation permettant de maintenir les projets ne serait-ce que pour les sécuriser. Si Andres Freund n’avait pas perçu cette différence d’une demie seconde et fait le rapprochement de la mise à jour d’OpenSSH, cela aurait été un massacre. Et pourtant XZ a passé la main de son développement d’un internaute à un l’autre sans même connaitre son identité.

Andres Freund explique avoir eu énormément de chance de trouver cette Backdoor sur Mastodon.

Je ne suis pas sûr que les développeurs d’OpenSSH ou les programmeurs du monde des logiciels libres en général aient envie de devenir salariés d’une ONG globale travaillant au maintien de leur code. Je pense que beaucoup sont bien dans la situation actuelle que représente leur statut de développeurs libres. Mais il serait peut être prudent de constituer un moyen de pouvoir venir en aide ponctuellement à certains d’entre eux. Pour éviter qu’ils ne craquent comme Lasse Collin, qu’ils ne passent la main à un compte qui n’a eu à présenter aucune pièce d’identité pour devenir le rouage principal d’un élément aussi critique. Pour que l’audit des codes employés par tous les services d’assurance ou d’analyse médicale du monde soit fait régulièrement par des experts et non pas au petit bonheur en comptant sur la chance d’un programmeur attentif.

Avoir été à deux doigts d’infecter le web mondial, de récupérer toutes les données et même d’attaquer les smartphones, objets connectés et autres machines du genre, devrait faire réfléchir le monde entier sur le fonctionnement actuel du web. Le célèbre dessin de XKCD ci-dessus n’est pas neuf mais il illustre bien la situation. Toute l’infrastructure moderne du web ne tient en équilibre uniquement parce qu’un internaute le maintient seul, gratuitement et sans même un seul coup de projecteur, son bout de code dans son coin sur son temps libre. Le « gag » de cette image parle d’un internaute lambda qui ferait cela depuis 2003… La réalité c’est que Lasse Collin l’a fait pour XZ de 2000 à 2022… La réalité est plus crue que la plaisanterie et pourtant rien n’a jamais bougé.

Si cela ne vous fait pas peur, imaginez votre travail et votre vie demain si le web était par terre. Et maintenant imaginez combien d’autres pièces de ce Jenga moderne sont dans la même situation de précarité que XZ. Saisissez bien qu’une nouvelle tentative de ce genre passera par la case optimisation du code afin que ces 500 millisecondes soient ramenées au minimum également. Rendant l’acuité d’un analyste curieux inopérante. Imagines tout cela et faites de beaux rêves.

On me signale cet article de ArsTechnica qui entre dans les détails techniques de l’opération si cela vous intéresse.

Sources : 


La menace XZ ou comment le ciel a failli tomber sur nos têtes © MiniMachines.net. 2024.

Zotac ZBOX edge MA762 : un MiniPC Ryzen 7 7840HS ultrafin

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Avec presque 15 cm de côté – 14.95 cm pour être exact – le MA762 n’est pas le moins large ni le moins profond des MiniPC du marché mais c’est une solution très peu épaisse pour un équipement assez impressionnant au final.

Au coeur de cette minimachine, on retrouve l’excellent Ryzen 7 7840HS et ses 8 cœurs Zen 4 associé au nom moins excellent circuit graphique Radeon 780M avec 12 cœurs RDNA 3. Une puce entourée par deux slots de DDR5-5600 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive d’un côté et un stockage M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4 de l’autre. Cet ensemble donnera au MA762 les ressources nécessaires pour la majorité des usages ne requérant pas les compétences d’un chipset graphique supplémentaire. A bord de cette puce AMD, il est également fait mention d’un NPU dédié au calculs sépcialisés nécessaires aux solutions employant des IA. AMD promet 10 TOPS de performance à lui seul.

L’ensemble est donc enfermé dans un châssis assez plat mais évidemment très confortable pour cette puce pensée pour des ordinateurs portables. Les 0.64 litre d’encombrement nécessitent évidemment le recours à une ventilation active et un ventilateur de portable est en place pour évacuer la chaleur générée par le processeur. On note au passage que le MA762 est particulièrement ouvert sur l’extérieur avec des ouïes d’aération classiques sur les côtés mais également une large aération sur le dessus. La partie supérieure de la machine abrite mémoire et stockage qui profiteront également du flux d’air généré par le ventilateur.

La connectique proposée est assez complète. On retrouve d’abord un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2. Le chipset Wi-Fi n’est pas détaillé – il y a de fortes chances historiques que ce soit un Intel – et il ne semble pas spécialement accessible sans que l’on sache si il est soudé ou non. Pour le reste la face avant propose un port USB 3.2 Type-A et un USB4 ainsi qu’un jack audio combo 3.5 mm. Un petit bouton illuminé d’une LED est également visible. Sur le côté gauche, on remarque la présence d’un Antivol type Kensington Lock.

A l’arrière, le MA762 fait des choix intéressants. On note le port HDMI 2.1 et le DisplayPort 1.4, deux USB 3.2 Type-A supplémentaires et deux port Ethernet Gigabit.  L’alimentation est confiée à un bloc secteur externe de 65 Watts en 19 volts très classique. Un port d’antenne externe est visible et il est probable qu’une antenne Wi-Fi interne soit également implantée. Le MiniPC est livré complet avec un kit VESA pour le monter facilement derrière un écran.

Pas de date de commercialisation ni de tarif pour le moment. On sait juste que la machine sera proposée en barebone ou en PC complet sous Windows 11.

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Minisforum AtomMan UM890 WE : un Ryzen 9 8945HS watercoolé

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Le UM890 WE de Minisforum ressemble à une tour Mini-ITX calibrée pour la performance. Avec 3.5 litres d’encombrement, elle reste largement compacte surtout  au vu de ses composants. On retrouve un engin de 17.5 cm de large, 15.5 cm de profondeur mais surtout 13.2 cm de haut. Pourquoi un tel format pour une machine équipée d’une puce de portable ? Parce que l’engin est refroidi par un système pompant un liquide.

Un design vraiment charmant.

Alors soyons bien clairs, un système de pompe qui fait voyager du liquide dans un bloc métallique pour refroidir le processeur de ce UM890 n’est absolument pas indispensable. Une solution classique de ventilation de portable pourrait venir à bout des 35 à 54 watts du Ryzen 9 8945HS embarqué. D’ailleurs, un ventilateur est également embarqué dans le châssis, un modèle de 12 cm qui brasse l’air intérieur de l’engin vers l’extérieur de celui-ci. Ce qu’offre ce système de dissipation particulier est un fonctionnement particulièrement discret. Le processeur ne dépasse pas les 75°C et le niveau de bruit de l’engin reste dans les 40 décibels. Une performance élevée et une nuisance minimale niveau sonore donc, l’assurance d’un emploi discret pour peu que vous déportiez suffisamment l’engin loin de votre bureau.

Avec un duo de slots SODIMM DDR5-5600, le UM890 WE pourra embarquer 64 Go de mémoire vive et profitera également de deux ports M.2 2280 NVMe PCIe. De quoi monter une solution assez solide dans le boitier. Il n’y a évidemment pas la place de monter une carte graphique PCIe classique mais l’engin présente un port Oculink 63 Gbps et deux USB4 40 Gbps qui permettront éventuellement d’ajouter un dock graphique externe. Le reste de la connectique est classique avec quatre ports USB 3.2 Type-An un duo de sorties graphiques DisplayPort 1.4 et HDMI 2.1, des jacks audio casque et micro séparés et deux Ethernet 2.5 Gigabit. En  plus de ces deux connecteurs réseau, un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 sera disponible sur un port M.2 2230 accessible.

On remarque que le Minisforum AtomMan UM890 WE s’appuie sur  un design assez agressif. La tête de mort illuminée d’une LED et la forme géométrique légèrement proéminente rappellent les propositions d’Intel sur ses NUC orientés jeux. La machine devrait être mise en vente d’ici la fin mai mais on ne sait pas exactement quand elle sera réellement en stock. Minisforum proposera juste de la réserver à cette date à des tarifs encore inconnus.

Au passage, on découvre cette nouvelle marque parapluie : AtomMan qui semble viser diverses machines de Minisforum.

Sources : Liliputing, MyDriversVideoCardzet Portaltele

Minisforum AtomMan UM890 WE : un Ryzen 9 8945HS watercoolé © MiniMachines.net. 2024.

Radxa Rock 5C : une SBC très complète avec PCIe 2.1 pour 50$

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Equipée d’un SoC Rockchip RK3588S2, capable d’embarquer jusqu’à 32 Go de mémoire vive LPDDR4x et pourvue d’une large connectique, la carte Radxa ROCK 5C est une nouveauté intéressante à surveiller dans la galaxie des SBC « RPi-Like » du marché.

Le SoC de Rockchip est un huit cœurs composé de 4 Cortex-A76 et 4 Cortex-A55 associé à un circuit graphique Mali-G610 MP4 et à un NPU déployant 6 TOPS de performances. Il peut être épaulé par 2 à 32 Go de mémoire vive et profitera de multiples solutions de stockage : le traditionnel lecteur de cartes, un connecteur eMMC mais aussi un port PCIe 2.1 pour connecter une des nombreuses extensions NVMe ou SATA disponibles sur le marché. Cela fait de la carte un outil intéressant pour de nombreux scénarios.

Si on ajoute à cela un format « carte de crédit » de 82 x 56 mm, le support d’un Wi-Fi6 et Bluetooth 5.4 et une connectique plus que convenable, on a une solution à surveiller d’assez près. La Radxa Rock 5C propose en effet un port Ethernet Gigabit avec PoE, une sortie HDMI 2.1, un MIPI-DSI, un MIPI-CSI, deux USB 3.2 Type-A, deux USB 2.0 et un USB Type-C pour une alimentation en 5 volts. Un jack audio combo 3.5 mm et les classiques 40 broches de communication externe sont présentes. Le tout fera tourner Ubuntu, Android ou la distribution maison Raxda. 

A noter que la Radxa Rock 5C ne sera pas la seule de la gamme avec une variante beaucoup plus abordable mais également plus spécialisée. La Radxa Rock 5C Litre. Cette version reprend les grandes bases de la carte mais change de SoC pour un Rockchip RK3582 (2 cœurs Cortex-A76 et 4 coeurs Cortex-A55) qui ne  propose pas de circuit graphique. Purement accessible en réseau, elle proposera un NPU plus léger avec 5 TOPS et surtout de 1 à 16 Go de mémoire seulement pour un prix de base de 30$ en version 1Go. Ce modèle ne sera pas compatible Android.

Source : Radxa

Radxa Rock 5C : une SBC très complète avec PCIe 2.1 pour 50$ © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum HN14X, un PC gaming sous i9-14900HX et RTX 4070

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Et de deux, Minisforum reprend sa recette déjà déployée en 2022 avec le NUCXI7. Une machine construite à l’époque avec un processeur Tiger Lake-H et une GeForce RTX 3070. Ce nouveau venu propose la même approche globale mais avec à son bord des puces Core i9-14900HX et une GeForce RTX 4070.

Le NUCXI7 de 2022

Qu’est ce que ce format de machine ? C’est assez simple. En 2022, Minisforum reprenait la carte mère d’un portable Intel NUC, dépouillait ce dernier de son clavier et de son écran et le montait à la verticale. Avec le HN14X, la marque fait de même mais avec un portable proposant un équipement plus récent et plus performant. Un Intel Core i9-14900HX watts et un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 4070 140 watts. Le tout est sans nul doute également une base de carte mère de portable équipée d’un système de ventilation composé de 5 caloducs et de deux ventilateurs pour évacuer la chaleur de ces deux puces.

Ce Core i9 est un monstre. Avec 24 cœurs en tout, 32 Threads grâce à 8 Coeurs P, et 16 cœurs dans des fréquences allant de 1.36 à 4.1 GHz pour les E et 2.2 à 5.8GHz pour les P. Une puce proposant 36 Mo de mémoire cache et fonctionnant à 55 Watts de TDP de base, 45 Watts minimum et jusqu’à 157 Watts en mode Turbo. Il embarque également un circuit graphique Intel UHD de 14e Gen avec 32 EU en plus du circuit GeForce de Nvidia. Ce petit monstre sera alimenté par un bloc chargeur externe à la hauteur de sa gourmandise de 280 Watts.

Deux slots de mémoire vive SODIMM seront présents à bord du HN14X et pourront embarquer jusqu’à 96 Go d mémoire vive DDR5-5600 pour un total de 96 Go. Le stockage sera confié à deux ports M.2 2280 NVMe  PCIe 4.0 X4. Sans surprise la connectique sera celle d’un ordinateur portable gaming classique. On retrouvera un port USB4, deux USB 3.2 Gen 1  Type-A, un USB 3.2 Gen 2 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.1, un lecteur de cartes SDXC, un jack audio combo 3.5 mm et un port Ethernet Gigabit. La partie sans fil sera pilotée par une solution Intel BE200 en Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4. 

Pas de prix pour le moment, aucun doute sur une tarification très pimentée pour ce HN14X. Des modèles plus légers avec un équipement sur base de puces Raptor Lake Corei5 et i7 pourraient également voir le jour avec des circuits graphiques Nvidia différents. Le tout intégré dans le même châssis à la manière des déclinaisons des portables gaming classiques. On retrouvera d’ailleurs un paquet de LEDs RGB sur le châssis annoncé à 39.7 cm de haut, 23.6 cm de profondeur et 3.3 cm d’épaisseur. Châssis qui semble être exploité sur un support vertical même si on peut probablement l’imaginer à plat.

Si je me doute que lorsque le NUCXI7 est sorti, Intel a vu chez Minisforum une solution pour  écouler un stock de cartes mères de portables d’une manière originale, je suis prêt à parier qu’ici c’est le même développement qui aboutit à cet engin. Le fabricant propose un engin avec un format trop particulier pour être un choix volontaire. Il s’agit sans doute d’une référence produite en masse par une marque et qui n’a peut être pas trouvé son public. Référence qui se retrouve donc exploitée dans ce format original.

Minisforum NUCXI7, un MiniPC sous Tiger Lake-H et RTX 3070

Minisforum NUCXI5 : la marque confirme un matériel signé Intel

Source : ITHome

Minisforum HN14X, un PC gaming sous i9-14900HX et RTX 4070 © MiniMachines.net. 2024.

Orange Pi 5 Pro : L’agrume passe au RK3588S et au PCIe

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La carte Orange Pi 5 Pro est une solution de développement devenue un classique dans l’offre des « Pi-Like » qui reprennent le format carte de crédit. Avec 8.9 cm de long pour 5.6 cm de large, elle se positionne dans la peloton de la Raspberry Pi 5 et de la Radxa ROCK 5C

Pour suivre le rythme imposé par cette concurrence, la Orange Pi 5 emploie un SoC Rockchip RK3588S avec 4 cœurs Cortex-A76 cadencés à 2.4 GHz et 4 cœurs Cortex-A55 à 1.8 GHz. C’est également une puce qui embarque un petit NPU qui développe 6 TOPS de performances de calcul et déploie un circuit graphique Mali-G610 MP4. Proposée en 4, 8 ou 16 Go de mémoire vive LPDDR5, la carte sera équipée de plusieurs solutions de stockage.

On retrouve le classique lecteur de cartes MicroSDXC mais également un connecteur M.2 2280 PCIe 2.0 x1 compatible NVMe et SATA3 ainsi que la possibilité d’employer de l’eMMC ou un SPI NOR en option. Cette intégration directe d’un port M.2 évite d’avoir à encombrer les 40 broches GPIO de la carte avec un HAT d’extension. On vient simplement intégrer le SSD sur le port sous la Orange Pi 5 Pro. Attention, seul le format M.2 2280 est accessible même si on doit pouvoir monter des SSD M.2 plus petits avec des extensions de taille.

On retrouve également un support sans fil mais bizarrement assez daté. Il s’agit d’un module Broadcom AP6256 en Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 alors que la majorité des cartes actuelles sont en Wi-Fi6 ou plus. C’est le cas de nombreuses cartes avec ce SoC mais je ne crois pourtant pas qu’il y ait une limitation technique.

On retrouve une connectique classique avec deux HDMI. Le premier en 2.1 et le second en 2.0. Un USB 3.1 Type-A, trois USB 2.0, un Ethernet Gigabit avec PoE, un jack audio combo 3.5 mm et une alimentation 5V/5A via USB Type-C. La carte propose également des broches USB 2.0 supplémentaires, deux MIPI-CSI et un MIPI-DSI. Divers éléments sont également intégrés comme un petit micro, une LED RGB, et des boutons.

Pas de prix ni de date de sortie pour le moment.

Orange Pi 5 Pro : L’agrume passe au RK3588S et au PCIe © MiniMachines.net. 2024.

Zotac ZBOX edge MI672 : passage au Meteor Lake

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Chez Zotac, il y a les ZBox edge Mi pour Intel et les Zbox edge Ma pour AMD. Ne vous étonnez donc pas des similitude de format entre ces Zotac ZBOX edge MI672 et 652 et le Zotac ZBOX edge MA762 présenté hier. Les bases sont similaires, ce sont les entrailles qui changent.

  Coeurs Fréquence P Fréquence E TDP Cache GFX NPU
Core Ultra 5 125H 14 (4 P + 8 E+ 2 LPE) Max 4.5 GHz Max 3.6 GHz 28/64-115 Watts 18 Mo Intel ARC
7 cœurs Xe 2.2GHz
2 x Intel Gen 3
Neural Compute Engines
Core Ultra 7 155H 16 (6 P + 8 E+ 2 LPE) Max 4.8 GHz Max 3.8 GHz 28/64-115 Watts 24 Mo Intel ARC
8 cœurs Xe 2.25 GHz
2 x Intel Gen 3
Neural Compute Engines

Sur le Zotac ZBOX edge MI672, on retrouve un Core Ultra 7 155H tandis que le 652 embarque un Core Ultra 5 125H. Des puces Meteor Lake très récentes qui proposent un circuit graphique Intel Arc et un NPU embarqué. Ces deux processeurs ont des TDP assez larges mais qui correspondent à des phases limitées de leur usage. Ainsi le TDP normal est de 28 watts avec un minimum de puissance garanti à 20 watts tandis que le mode Turbo peut aller de 64 à 115 Watts pour de très très courtes périodes. Au final, ces processeurs sont prévus pour fonctionner correctement jusqu’à 110°C. Je suppose que le système de refroidissement est identique à la version AMD qui est prévu pour tourner à 100°C. Les résultats de températures et refroidissement devraient être équivalents.  Le boitier ne mesurant que 2.85 cm d’épaisseur pour 14.95 cm de large comme de profondeur, on retrouve une solution typique de portable avec une circulation d’air au travers d’ailettes métalliques pour refroidir le processeur grâce à un système de caloducs.

Pour le reste, c’est super classique avec deux slots SODIMM DDR5-5600 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive, deux port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4. Le second port étant également compatible SATA3 pour plus de choix de stockage à embarquer. Un point notable puisque le modèle AMD ne propose qu’un seul port M.2 2280.

La connectique n’est pas du tout la même que celle intégrée sur le modèle AMD. De manière assez étonnante, Zotac a intégré un port USB4 en façade du modèle Zotac ZBOX edge MA762 tandis que le modèle Intel, censé être plus facile à intégrer en Thunderbolt, n’a pas droit à un simple port USB Type-C. En façade, sur ces MiniPC Meteor Lake on ne retrouve donc que des ports USB 3.2 Type-A et le classique jack audio combo 3.5 mm. Assez décevant.

Sur la partie arrière d’autres changements ont eu lieu. Si on retrouve les sorties HDMI 2.1 et DisplayPort 1.4, le second port Ethernet Gigabit a disparu. Il n’en reste plus qu’un seul. A la place, on retrouve un duo de ports USB 3.2 en Type-A et Type-C. La partie sans fil est confiée à un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2. Un Antivol type Kensington Lock est visible sur le côté gauche du châssis.

Je suppose qu’avec ces engins, Zotac vise surtout un segment professionnel à la recherche de minimachines discrètes et abordables pour des usages très classiques. Cela explique l’abandon des fonctionnalités comme le second port Ethernet ou l’absence de Thunderbolt. Des options pas indispensables pour un engin surtout orienté Web et travail bureautique. Suivant la qualité du BIOS, ses fonctions de gestion du TDP ainsi que la capacité de la ventilation à ne pas se faire entendre, ces Zotac ZBOX edge MI672 et MI652 peuvent être des options à garder en tête pour se construire un petit parc pro par exemple.

Il faudra également surveiller le prix, les options en mode barebone et machine complète et la disponibilité de l’engin. Pour le moment, je n’ai aucune réponse à ces questions.

Zotac ZBOX edge MA762 : un MiniPC Ryzen 7 7840HS ultrafin

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Minisforum HX200G : un MiniPC Gaming 100% AMD

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Mise à jour du 03/04/2024 : le HX200G devrait dévoiler son tarif d’ici la fin du mois avec une disponibilité rapide en Chine puis une distribution en Europe et aux US.

Billet original du 11/01/2024 ! A vrai dire, je ne serais pas du tout surpris que ce Minisforum HX200G soit réellement un portable de jeu de 2023. La marque nous a déjà proposé une carte mère de portable Intel NUC dans un format tout en hauteur par le passé avec les NUCXI5 et NUCXI7. Il semblerait qu’elle propose ici un équivalent dans une solution plus orientée gaming. 

On ne sait pas grand chose de cet engin pour le moment si ce n’est qu’il emploie un duo de puces AMD. Un Ryzen 9 7945HX comme processeur, une solide solution déployée sur 16 cœurs Zen 4 et 32 threads fonctionnant de 2.5 à 5.4 GHz avec 64 Mo de cache L3 et un TDP de 55 à 75 Watts. Un circuit graphique également signé AMD sera intégré avec un circuit Radeon RX 7600M XT disposant de 32 CU RDNA 3 pour  120 Watts de TDP. Au final les entrailles d’une machine de jeu très musclée qui seront sans doute exploitables pour de nombreuses autres tâches créatives.

Le HX200G devrait pouvoir encaisser ces composants aussi bien, voir mieux, qu’un portable classique. La machine a l’air en effet plus épaisse et bénéficie d’une solution de refroidissement de quatre ventilateur et d’ouïes d’aération assez imposantes. Je ne sais pas par contre quel bruit sera capable de générer cet engin lorsqu’il sera sollicité au max de ses capacités.

Le stockage sera confié à une solution NVMe PCIe Gen5 dans un format pour le moment encore inconnu. La mémoire vive sera sans doute confiée à une solution SODIMM DDR5 mais aucun d’atail n’a pour le moment filtré. En plus d’un système de décoration par LED, on devrait retrouver une connectique de portable classique mais Minisforum n’en a pas fait le détail.

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AMD Ryzen Embedded 8000 Series : de l’IA pour l’industrie ?

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AMD a annoncé hier les processeurs de la série Ryzen Embedded 8000. Les premières puces AMD embarquées qui vont proposer la technologie Ryzen AI avec un NPU. Cette gestion d’une unité de traitement neuronal AMD XDNA fonctionne de la même manière que celle des processeurs classiques AMD Ryzen 8000.

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Les Ryzen Embedded 8000 Series sont à vocation industrielle. Ce sont des puces qui n’apparaissent pas ou très peu1 dans les machines grand public mais servent à faire tourner des matériels embarqué dans des outils de production. AMD a toute  une galaxie de fabricants de cartes mères capables de proposer des solutions sur mesures autour de ces puces pour répondre à des appels d’offre de fabricants qui produiront ensuite des outils exploitables. De la machine à sous en passant par la presse d’imprimerie en passant par des machines CNC haut de gamme.

Ces Ryzen Embedded 8000 sont construits autour de cœurs Zen 4 déployés en 6 et 8 cœurs et 12 à 16 threads. Le processus de fabrication est le même que pour les dernières puces de la marque puisqu’on retrouve une gravure 4nm de TSMC identique aux Ryzen 8000G. Suivant les modèles de puces, les TDP sont très différents. L’entrée de gamme démarre à 15 watts quand le haut de gamme atteint 54 watts.

  Fréqufence  Turbo Coeurs Threads TDP
AMD Ryzen Embedded 8845HS 3.8 GHz 5.1 GHz 8 16 35-54W
AMD Ryzen Embedded 8840U 3.3 GHz 5.1 GHz 8 16 15-30W
AMD Ryzen Embedded 8645HS 4.3 GHz 5GHz 6 12 35-54W
AMD Ryzen Embedded 8640U 3.5GHz 4.9 GHz 6 12 15-30W

AMD met en avant l’arrivée de son NPU dans cette offre sans que l’on sache trop si c’est un argument purement marketing ou si des constructeurs sont déjà à la recherche de ce type de prestation au vu du public visé. AMD parle d’IA industrielle et d’une réponse adaptée en mettant en avant ses pilotes Linux open-source pour XDNA. C’est évidemment le jeu de l’œuf et de la poule habituel. Sans puces avec un BPU de ce type, aucun développeur ne pensera à se pencher sur des solutions exploitant nativement l’IA dans ce type de machine. Aussi, il faut surement attendre quelques générations de processeurs de ce type avant que l’on puisse compter sur des propositions logicielles viables.

Le secteur visé par ces Ryzen Embedded 8000 Series, celui de l’industrie, n’est pas du genre à changer de matériel à la légère. Les outils utilisés sont généralement très chers et liés à une maintenance sur le long terme. Il faut vraiment avoir un argument majeur pour décider une entreprise à basculer son parc de machines ou à faire l’acquisition de nouvelles. Si l’exploitation de l’IA dans un processus industriel se solde par de meilleurs rendements, une gestion  plus efficace ou autre point central comme une meilleur optimisation de l’énergie par exemple, le marché commencera à se pencher sur le sujet d’ici quelques années.

Difficile donc de critiquer AMD pour cette mise en avant des NPU, elle est nécessaire pou que des fabricants se penchent sur ces nouvelles possibilités. Mais il y a peu à parier que cette première salve de puces Ryzen Embedded 8000 Series serve réellement à piloter des IA en masse dans leur secteur d’activité. Elles ne font probablement que préparer le terrain des prochaines générations.

AMD Ryzen Embedded 8000 Series : de l’IA pour l’industrie ? © MiniMachines.net. 2024.

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