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HUSKYLENS 2 : une caméra « intelligente » sous RISC-V

DFrobot présente la caméra HUSKYLENS 2, la boutique en ligne qui propose des cartes de développement LattePanda depuis des années annonce ici un produit fort original.

Si je suis plutôt critique avec le bruit généré par les « IA » aujourd’hui, cette caméra HUSKYLENS 2 a le mérite de proposer des usages concrets. Equipée d’une puce Kendryte K230 double cœur RISC-V avec une capacité de calcul de 6 TOPS, elle est pensée pour intégrer facilement des montages variés autour de l’image et de son analyse.

Avec un prix abordable, en dessous de 64€ HT, la petite caméra embarque un petit gigaoctet de mémoire vive LPDDR4 et 8 Go de stockage eMMC. Un lecteur de cartes MicroSD permettra d’ajouter plus de données pour les enregistrements de la caméra pendant que le stockage interne pilotera son système. Le capteur n’est pas glorieux, il s’agit d’un module 2 mégapixels qui n’offrira pas de grandes définitions.

Une extension à 10€ permettra de modifier son optique pour transformer l’ensemble en pseudo microscope.

Un connecteur 4 broches permettra d’ajouter des extensions et l’alimentation comme le dialogue avec le système se feront avec un port USB Type-C très classique. Au dos de la caméra, on retrouvera un écran IPS de 2.4″ tactile offrant du 640 x 480 pixels. Enfin, la caméra enregistrera avec un micro basique et pourra restituer le son de ses vidéos avec un unique haut-parleur 1 watt. Le tout entre dans un boitier de 7 cm de large pour 6.8 cm de haut et 1.9 cm d’épaisseur.

La HUSKYLENS 2 n’est pas une GoPro

Tout l’intérêt de ce dispositif vient de son SoC embarqué. Si la puce ne paye pas de mine, elle bénéficie d’un entrainement avancé totalement orienté vers des usages d’IA. La camera est parfaitement compatible avec de nombreux systèmes et matériels de développement. Sont listés les solutions Arduino, BBC Micro, Bit, ESP32 et Raspberry Pi. 

Plus de 20 modèles de solutions de développement sont prêts à l’emploi. On pourra les lier à d’autres services tiers. Reconnaissance de visages, d’objets, de mouvements et même de pose. Des éléments pourront être liés pour piloter des usages variés.

De la reconnaissance de visages pour une ouverture de porte par exemple, la reconnaissance et l’analyse de mouvements, la reconnaissance d’objet et leur qualification. Il sera possible de faire reconnaitre des objets spécifiques, de les compter et même de les entrainer plus spécifiquement.

Par défaut, on pourra par exemple faire reconnaitre des documents, détecter des chutes, reconnaitre des signes spécifiques, suivre des chemins, des couleurs ou des objets. L’ensemble de ces fonctions pourra s’interfacer dans des ensembles plus complexes avec des outils classiques comme les cartes de développement précitées.

Un projet détaillé chez DFRobot

L’ensemble ouvre des perspectives très intéressantes pour des utilisateurs à la recherche d’un outil de programmation efficace pour découvrir ces sujets. Mais la caméra HUSKYLENS 2 peut déjà s’imaginer dans des montages fonctionnels et répondre à énormément de scénarios d’usages.

Estimer les calories d'un repas avec la HUSKYLENS 2, c'est possible.

Estimer les calories d’un repas avec la HUSKYLENS 2, c’est possible.

La caméra est proposée à 63.96€ sur le site DFRobot. Un prix HT qui sera saupoudré de TVA et de frais de port.

 

  • Processor: Kendryte K230 Dual-Core 1.6GHz
  • AI Computing Power: 6 TOPS
  • Memory: 1GB LPDDR4
  • Storage: 8GB eMMC
  • Image Sensor: GC2093, 2MP, 1/2.9″, 60FPS
  • Display: 2.4″ IPS Touch Screen (640×480), Full-Lamination
  • Buttons: 1 × Function Button
  • Fill Lights: 2 × LEDs
  • RGB Indicator: 1 × RGB LED
  • Wi-Fi: 2.4GHz Wi-Fi 6 (Slot-in Module)
  • Expandable Storage: 1 × TF Card Slot
  • Microphone: Capacitive Silicon Microphone
  • Speaker: 1W Acoustic Speaker
  • Operating Voltage: 3.3–5V
  • Power Consumption: 1.5–3W
  • Dimensions: 70 × 58 × 19mm
  • Weight: 90g
  • Interfaces: Type-C, Gravity (I2C / UART), TF Card Slot

HUSKYLENS 2 : une caméra « intelligente » sous RISC-V © MiniMachines.net. 2025

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Sapphire Edge AI : des MiniPC Strix Point très compacts

Trois modèles de MiniPC Sapphire Edge AI sont annoncés par la marque. Identiques à tous les niveaux, les trois minimachines ont droit à la même emphase sur leurs capacités IA même si toutes ne sont pas équipées de la même manière.

Sapphire Edge AI

Sapphire Edge AI

Le modèle de Sapphire Edge AI le plus haut de gamme propose un Ryzen AI 9 HX 370. Une puce 12 cœurs composée de 4 cœurs en Zen 5 et 8 cœurs Zen 5C pour un total de 24 Threads. Modèle le plus puissant de la gamme, il propose un circuit graphique AMD Radeon 890M avec 16 Compute Unit cadencées à 2.9 GHz sur une architecture RDNA 3.5. Si Sapphire insiste sur le côté IA c’est que cette gamme de processeurs Strix Point propose un NPU 50 TOPS.

Le second modèle embarquera un Ryzen AI 7 350 et le troisième un Ryzen AI 5 340, des puces moins musclées, mais également moins chères et tout aussi « IA ». C’est là toute la magie de ce marketing. On met l’accent sur le NPU pour mettre en avant des usages d’Intelligence Artificielle aux usages locaux encore très flous. Et on vend finalement des machines dans une gamme de compétences, ma foi, très différentes. 

Les trois MiniPC proposeront deux emplacements de mémoire vive en DDR5 non détaillée pour un maximum de 96 Go. Le stockage sera confié à deux slots M.2. Le premier en NVMe PCIE Gen 4 x4 2280, le second à un 2242 de même qualité. Un port M.2 2230 PCIe permettra d’accueillir une carte Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2. L’accès aux composants se fera par la coque supérieure qui sera simplement magnétisée à la surface du boitier.

Pas la solution la plus appréciée en général par les entreprises mais qui plait en général aux clients particuliers. Avec des modèles qui seront proposés en format barebone et qu’il faudra équiper en mémoire et en stockage, on comprend l’intérêt du dispositif.

Le boitier est compact avec 11.7 cm de large, 11.1 cm de profondeur et 3 cm d’épaisseur. Compatible VESA, il pourra disparaitre derrière un écran.

La connectique de façade liste un jack audio combo 3.5 mm, un bouton de démarrage illuminé d’une LED et deux USB 3.2 Gen 2 Type-A.

À l’arrière, on retrouvera une paire de sorties vidéos HDMI 2.1, deux ports USB4 avec PowerDelivery 3.0, un USB 3.2 Gen 2 Type-A supplémentaire, un USB 2.0 Type-A et un Ethernet 2.5 Gigabit. Sapphire ne précise pas les composants employés pour ses ports réseau et sans fil, mais assure une compatibilité Linux à ses minimachines. À noter, enfin, que le côté gauche de la machine proposera un port Antivol type Kensington Lock.

Pas d’informations de prix ou de disponibilité pour le moment. La page de la gamme de MiniPC est par ici.

Je me demande tout de même qui est vraiment séduit par la perspective des capacités d’IA intégrées dans ce type de machine chez les particuliers. Si le logo « Copilot+ » provoque un réel émoi chez les acheteurs ? Si le fait de coller un « AI » dans le nom d’un produit à un réel impact sur les ventes. Autour de moi, j’ai l’impression que c’est plutôt l’inverse, mais c’est probablement un biais personnel. Il faudrait que je me renseigne auprès de vendeurs pour connaitre l’impact réel de tout ce vacarme à ce sujet.

Sapphire Edge AI : des MiniPC Strix Point très compacts © MiniMachines.net. 2025

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GMKtec M7 Ultra : un MiniPC Ryzen 7 Pro 6850U et OCuLink à 309.99€

Le GMKtec M7 Ultra embarque donc un processeur AMD Rembrandt que nous n’avons jamais croisé sur Minimachines. Le Ryzen 7 Pro 6850U est une puce pourtant très intéressante mais elle n’a pas trouvé son chemin vers le marché des MiniPC jusqu’à aujourd’hui. La probable raison est probablement liée à un beau succès sur des portables pro. Lenovo l’a par exemple employé sur des Thinkpad T14 et T16 destinés à des flottes d’entreprises.

Avec ce processeur, le GMKtec M7 Ultra hérite de nombreux avantages. D’abord, c’est une puce de génération Rembrandt en Zen 3+, gravée en 6 nanos, qui propose un fonctionnement dans un TDP de base de 15 petits watts débrayable en 28 watts. Ensuite, il s’agit d’un 8 cœurs pour 16 threads dans des fréquences de 2.7 à 4.7 GHz qui offrira de très bonnes performances de calcul. La puce propose 16 Mo de cache L3 et s’associe à un circuit AMD Radeon 680M composé de 12 cœurs et à une fréquence de 2.2 GHz.

Cet ensemble fournira un niveau de performances tout à fait convaincant pour énormément d’usages : jeu, création 2D et 3D, programmation, vidéo, multimédia et évidemment surf et bureautique. Le constructeur met en avant des chiffres importants en jeu avec des titres récents et gourmands. Malheureusement, il oublie de préciser dans quelles conditions ces vitesses d’affichage sont obtenues. Sans ces détails techniques, ces chiffres sont donc à prendre pour ce qu’ils sont, c’est à dire de la publicité. 

Cette vidéo d’un Ryzen 7 6800U, très proche du 6850U intégré ici, nous voyons un peu mieux de quoi ces puces sont capables. Sans être une machine de jeu parfaite, cela reste un engin capable de lancer des titres assez gourmands en jouant sur les différents détails graphiques et les définitions. Pour le reste, que ce soit en graphisme, en vidéo ou dans des usages assez complexes, ce type de processeur s’avère fort efficace. Assez en tout  cas pour tout usage personnel.

S’il est en dessous d’un Ryzen 7 6800H en termes de performances, ce Ryzen 7 6850U consommera beaucoup moins et aura sans doute besoin d’un dispositif de dissipation moins bruyant. Cela en fait une alternative intéressante, avec des performances qui resteront souvent au-delà d’un Core i7 de 12e gen mobile classique comme le 1260P en multicœur et équivalent sur un seul. Attention cependant, si la puce est censée fonctionner en 15 watts avec un débrayage vers 28 watts, la fiche technique du constructeur laisse entrevoir la possibilité de le pousser beaucoup plus haut à 54 watts. Je ne suis pas certain que cette option soit la meilleure en termes de chauffe, de consommation et de bruit. 

La ventilation proposée est classique : un ventilateur placé sous l’appareil aspire de l’air frais par la partie inférieure ainsi que les côtés de l’engin et recrache le tout au travers des ailettes métalliques à l’arrière. Ces dernières servent d’échangeur thermique à la chaleur du processeur grâce à une circulation portée par des caloducs. En fonctionnement classique, elle ne devrait pas être bruyante, mais je ne suis pas certain qu’en repoussant le processeur dans ses retranchements, cela soit la même chose.

Le MiniPC propose deux emplacements de mémoire vive en SODIMM DDR5-4800 sur deux canaux. Distribué en barebone sans mémoire ni stockage ou en versions 16Go/512Go ou 32Go/1To, le GMKtec M7 Ultra proposera deux emplacements M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4. Attention, les versions préinstallées en stockage seront montées avec un SSD M.2 2280 au format NVMe PCIe 3.0. On retrouvera également un chipset sans fil Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 AMD RZ616 ainsi qu’un double port Ethernet 2.5 Gigabit Intel I226-V.

La connectique du GMKtec M7 Ultra est assez complète. En façade on retrouve d’abord un port OCuLink. Une extension qui reste assez rare sur un MiniPC à ce niveau de prix et qui permettra donc de piloter un circuit graphique externe. Un port USB4 est également présente avec transport d’un signal vidéo DisplayPort et d’un PowerDelivery 3.0 100w, deux ports USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage de l’engin.

Sur la partie arrière, on retrouve deux USB 2.0 Type-A, une sortie DisplayPort 2.0 et une autre en HDMI 2.1, les deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, un second port USB4 identique au premier et un port d’alimentation. Un Antivol type Kensington Lock est par ailleurs présent. On regrettera la disposition de l’évacuation de chaleur sur la partie inférieure du MiniPC mais la densité des ports au-dessus reste assez faible et il sera donc possible de gérer l’ensemble pour ne pas que cela gène. En tout la minimachine pourra donc piloter quatre affichages distincts et la faiblesse du nombre de ports USB Type-A sera facilement compensée par l’ajout d’un hub USB en USB4.

Livré avec un support VESA pour une fixation derrière un écran et un petit câble HDMI pour s’y connecter à l’horizontale. Dans cette disposition, l’ensemble des principaux câbles tombera vers le bas de l’engin pendant que les ports USB les plus courants resteront accessibles au-dessus de la machine. Il sera également possible de poser le MiniPC à plat sur un bureau ou de la fixer en dessous en aménageant à chaque fois les câbles au mieux.

Vendu à partir de 309.99€ en version barebone, sans mémoire, sans stockage ni système, le MiniPC est par ailleurs proposé à 369.99€ en version 16/512 Go et 429.99€ en 32Go/1To. Les versions avec stockage étant livrées sous Windows 11 pro. Vous pouvez réduire ce montant de 10€ en vous abonnant à la mailing list de la marque. A noter que l’engin devrait apparaitre bientôt sur Amazon France, ce qui augmentera son mini score.

Voir l’offre sur GMKtec Europe

 

GMKtec M7 Ultra : Ryzen 7 6850U sur GMKtec
Mini-Score : C Mini-Score : C + distribution certifiée
+ évolutions techniques possibles
+ accès simple aux composants
+ connectique avancée
+ larges scénarios d’usages
+ prix très intéressant en barebone
+ compatibilité Linux

– garantie une année
– SAV Chine
– coque plastique
– ventilation mal positionnée

 

GMKtec M7 Ultra : un MiniPC Ryzen 7 Pro 6850U et OCuLink à 309.99€ © MiniMachines.net. 2025

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Bon Plan : Jeu PC FIve Nights at Freddy’s: Into the Pit offert sur EPIC

Oswald souhaite que sa ville et sa vie ne soient pas aussi ennuyeuses. Tout change lorsqu’il explore la fosse à balles d’une pizzeria délabrée et se retrouve dans le passé. Cependant, le désir le plus profond d’Oswald aura un coût inattendu…

Dispo gratuitement sur EPIC

PEGI 16 – Audio NQ et Texte en Français – Windows

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Bon Plan : Jeu PC FIve Nights at Freddy’s: Into the Pit offert sur EPIC © MiniMachines.net. 2025

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Bon Plan : jeu PC Bendy and the Ink Machine offert sur Epic

Bendy and the Ink Machine est un jeu d’horreur à la première personne qui commence dans le passé et se termine dans un sombre avenir. Incarnez Henry et affrontez les démons de son passé en explorant l’atelier d’animation abandonné de Joey Drew Studios. Bourré de rebondissements, Bendy and the Ink Machine® ne manquera pas de vous offrir des frissons tout en détruisant votre enfance.

Dispo gratuitement sur Epic

PEGI 12 – Audio en Anglais et Texte en Français – Windows

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Bon Plan : jeu PC Bendy and the Ink Machine offert sur Epic © MiniMachines.net. 2025

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Affinity devient gratuit, entre bon plan et inquiétude

J’utilise la suite graphique Affinity depuis des années et je vous en parle depuis 2020 au travers des bons plans et de billets réguliers. Ainsi, je vous avais annoncé la sortie de la Version 2.0. Puis, il y a un an et demi, du rachat de la maison mère de cette suite par Canva. Aujourd’hui, nouvelle étape, la fusion des trois logiciels de dessin vectoriel, de retouche d’image et de mise en page en un seul. Ah, et au passage, une promesse de gratuité de l’ensemble « pour toujours ».

Je n’ai pas encore essayé cette nouvelle mouture, j’ai des licences payantes de la V1 et de la V2 et je préfère avoir des logiciels « séparés » plutôt qu’un seul. Dans l’absolu, je suis tenté de croire que la solution sera parfaitement exploitable et capable de remplacer efficacement les logiciels Adobe que sont Photoshop, Illustrator et inDesign pour de nombreux utilisateurs. Que vous soyez sur Mac ou sur PC, voir sur iPad, je vous encourage donc à tester le logiciel… en échange de votre inscription au service Canva.

Une légère inquiétude tout de même.

La grande promesse de Canva avec ce rachat était de « ne rien changer » dans la logique de ces applications. En pratique, il y a déjà des changements puisque la triple application est désormais intégrée dans une seule. Un autre changement majeur est dans la « gratuité » du produit. En face d’une suite Adobe qui est proposée avec des abonnements aux prix élevés, l’arrivée d’un produit gratuit est, à priori, une bonne nouvelle. Si changement il y a, il ne semble donc ne pas être en défaveur du public.

Pourquoi une inquiétude alors ? Parce que les années passant, on s’est habitués à se rendre compte que la majorité des mouvements logiciels « positifs » étaient la première étape d’une plus large stratégie globale. En général, on n’est pas confrontés à des génies non plus. C’est souvent une réflexion en trois coups. Première étape, on rachète en promettant que « Rien ne va changer », seconde étape « on change des trucs » et troisième étape « on cherche à en tirer un max de profit ».

Canva exige désormais que vous vous inscriviez à leur service pour pouvoir utiliser la suite Affinity. Pas un énorme sacrifice puisqu’il suffit d’un email pour créer un compte. La seule nuance entre un Affinity avec un compte Canva gratuit et un Affinity avec un compte Canva « Premium » – et donc payant – c’est la possibilité d’utiliser des outils IA dans ce second abonnement. Cela a d’ailleurs du sens parce que le recours à l’IA suppose des serveurs à faire tourner et donc des frais de gestion.

Ce qu’il y a d’inquiétant, c’est le futur. Le futur classique de ce genre d’opération, c’est un produit dont les compétences jouent aux vases communicants. Les fonctions de base qui étaient précédemment intégrées dans une version gratuite « pour toujours » pouvant, d’un moment à l’autre, basculer vers la version « Premium » payante. Et du reste, c’est parfaitement logique aujourd’hui. Il vaut mieux avoir 100 000 abonnés à une version payante que 10 000 000 à une version gratuite. La tentation de pousser à l’abonnement étranglera donc toujours les comptables de Canva. Et même si on reste le plus optimiste des utilisateurs, le futur semble déjà tout tracé. Le « Free Forever » n’est souvent qu’un slogan.

Pour le moment, les gens ayant eu la chance, ou la sagesse, d’acheter une licence pour la version Affinity V2, peuvent toujours télécharger leurs produits sur une page dédiée.

Affinity devient gratuit, entre bon plan et inquiétude © MiniMachines.net. 2025

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Que Choisir épingle les chargeurs USB de Shein et Temu

Mis en avant pour quelques euros, souvent comme produits d’appels, les chargeurs USB sont des produits star des plateformes de eCommerce Shein et Temu. Pour autant, l’analyse de Que Choisir est sans appel. La très grande majorité des produits sont non conformes aux exigences de sécurité et certains sont même dangereux.

Que Choisir a commandé 54 chargeurs USB sur les plateformes Shein et Temu à des prix variables allant de 2 à presque 19€. Sur cet ensemble, 21 ne proposaient pas le marquage réglementaire minimal : absence de voltage ou de logo de certification CE. Pire, 51 de ces chargeurs n’ont pas réussi à passer les tests de résistance mécanique proposés. Broches électriques qui se tordent bien trop facilement, boitier qui casse lors d’un test de chute… Des problèmes qui indiquent une faible durée de vie et des risques déjà problématiques.

Pas moins de quatre chargeurs ont présenté des défauts électriques majeurs à cause d’un design inapproprié pouvant provoquer des arcs électriques. 14 sur les 54 ont atteint des températures supérieures au maximum demandé par la norme. Un des chargeurs aurait même pu faire bouillir de l’eau en dépassant les 100°C.

Que Choisir révèle que la pèche a été bien maigre, finalement seuls deux modèles ont proposé une normalisation et une résistance conforme aux normes européennes. Les autres pouvant provoquer des accidents graves : incendie, brûlure et décharges électriques.

chargeurs USB noname

Un effet rebond prévisible

Le marché mobile et tablette s’est drapé d’une nouvelle conscience écologique depuis 20201. Conscience qui leur a soufflé qu’il serait bien meilleur pour la planète de ne plus livrer de chargeurs USB avec leurs produits. Smartphones et tablettes ont ainsi vu leurs boites allégées de ces petits blocs taillés sur mesures pour recharger les appareils. Problème, cette disparition ne s’est pas accompagnée d’une baisse de tarif des matériels. 

Le gros avantage qu’avaient ces chargeurs USB de marque était justement dans leur certification. Quand Apple, Samsung, OnePlus ou un autre  fabricant proposait un smartphone avec un chargeur, il s’assurait de deux éléments importants. 

D’abord que ce chargeur serait aux normes, les marques ne veulent pas que leurs cargaisons de précieux smartphones se fassent intercepter en douane à cause d’une réglementation tatillonne. Cela forçait donc à passer par un vrai bureau de contrôle et assurait au client final la qualité des produits livrés.

Ensuite, et surtout, aucun grand fabricant de smartphone ne va intégrer un chargeur bas de gamme présentant un risque pour l’utilisateur final avec son matériel. Le risque de voir son client accidenté et, surtout, son matériel abîmé, étant bien trop grand. On imagine mal Apple ou Samsung livrer un chargeur à 2€ pour un smartphone à 800.

Des chargeurs USB classés par ventes et quelques inquiétudes...

Des chargeurs USB classés par ventes et quelques inquiétudes…

Le résultat de ce choix a donc eu des conséquences assez simples. Les clients ayant perdu l’avantage du chargeur normé et pris en compte dans le prix global de l’engin se sont mis à les chercher ailleurs. Au moins cher, évidemment. Comme le prix du chargeur n’a pas été retiré du prix du produit et qu’un géant de la tech qui commandait des millions de chargeurs chaque année avait de bien meilleurs tarifs qu’un particulier. Il est impossible de retrouver un produit au même rapport qualité prix. Quand un Xiaomi ou un OnePlus obtenait un excellent chargeur pour quelques euros, Monsieur et Madame tout le monde se doivent de débourser quelques dizaines d’euros de leur côté pour un produit équivalent.

La conséquence logique est ce que l’on connait aujourd’hui. Les gens ne voient pas forcément de différence entre un chargeur USB et un autre chargeur USB. Le fait que l’électronique de l’un soit l’œuvre d’un ingénieur sous la supervision d’un bureau de contrôle n’est pas évident au premier abord. Et, pire que tout, c’est quasiment impossible à expliquer. Face à cela, il est logique qu’un internaute lambda, assailli de publicité pour des plateformes comme Shein et Temu, craque pour la solution dont il estimera le prix le plus juste pour son budget.

 

Bien acheter sur AliExpress, le guide 2025

 

Que Choisir épingle les chargeurs USB de Shein et Temu © MiniMachines.net. 2025

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Minisforum annonce une hausse des prix liée à la mémoire vive

Des prix à la hausse à cause de la flambée des prix de la mémoire. Après Raspberry Pi et GMKtec, le scénario se répète chez Minisforum qui prévient que tout son catalogue va être bousculé dès ce 4 novembre.

C’est la DDR5 qui est touchée ici et la marque de préciser que la hausse ne concernera que les engins équipés de ce type de composants. Les modèles en DDR4 qui persistent ainsi que les machines au format barebone – c’est-à-dire celles vendues sans mémoire vive – ne seront pas affectées.

Ce sont trois arbres qui cachent la forêt désormais. Les prix des MiniPC, portables, PC et autres composants vont logiquement continuer à augmenter encore et encore ces prochains mois. Certains analystes tirent même la sonnette d’alarme en prédisant une hausse sur des années puisque la demande des serveurs des grandes fermes d’IA ne fait qu’augmenter. Les projections d’investissements dans ces projets sont tellement colossales que de nombreux fabricants de mémoire y voient une assurance de bénéfices à long terme. Ils orientent donc leur production dans le sens des priorités de ces bons clients. Délaissant la production plus commune.

Les produits très « entrée de gamme » devraient paradoxalement être moins affectés. Ils utilisent souvent des composants mémoire de grade inférieur (Grade C avec une latence supérieure) qui sont des « rebuts » des productions destinées au marché haut de gamme qu’est celui des serveurs. Marché qui préfère évidemment les « grades A » à latence plus faible. Si la production de mémoire s’oriente vers les serveurs et que le taux de produits n’atteignant pas les prérequis pour intégrer ce marché reste le même, alors on devrait être inondé de ces mémoires de « seconde zone ».

Il est rare qu’un composant de mémoire passe de Grade A à Grade B, le choix le plus souvent employé sur le marché grand public. Il est plus généralement dégradé directement vers du Grade C. Aussi, ne vous étonnez pas si certaines marques qui emploient des composants de qualité augmentent leurs prix (Minisforum, Beelink, Geekom…) et que d’autres, moins haut de gamme, ne le font pas. L’explication est justement dans la qualité des produits employés.

Il est également fort possible que tout le monde augmente ses tarifs, par simple effet d’aubaine. Si les marques plus connues augmentent leur prix, les marques moins conçues peuvent très bien suivre le mouvement. Leur positionnement étant savamment calculé par rapport aux autres, toute hausse pourrait être compensée… et la différence empochée.

Le communiqué de presse de la marque :

Notice of Upcoming Price Adjustment

Dear Valued Customers,

Due to rising global raw material costs—especially for memory and storage—which have led to a significant increase in our overall costs, MINISFORUM will implement a modest price adjustment across its product lineup effective November 4, 2025 (PST). Please note that barebone (bare system) models and products without DDR5 memory and/or SSD will not be affected by this adjustment currently.

This adjustment will help us maintain the same high standards of quality, innovation, and service that you have come to expect from MINISFORUM.

If you are planning to purchase or upgrade your device, we recommend completing your order before the price adjustment takes effect.

We sincerely appreciate your understanding and continued support. Our commitment remains steadfast—to deliver high-performance AI Mini workstation, AI Mini PC, Mini Gaming PC, and AI NAS that offer exceptional value for our customers worldwide.

Thank you for being a part of the MINISFORUM community.

Warm regards,
MINISFORUM

 

Minisforum annonce une hausse des prix liée à la mémoire vive © MiniMachines.net. 2025

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Rabbit 2.0 : le retour de la vengeance de l’IA bancale

Alors que tout être humain avec un cerveau fonctionnel ne toucherait même pas son premier gadget avec un bâton, Jesse Lyu tease ce qui serait le retour du lagomorphe avec un Rabbit 2.0.

Je ne reviendrai pas sur les errements technologiques du premier gadget couleur carotte de la marque mais juste faire le point sur son détail le plus croustillant : son économie. Le Rabbit premier du nom fonctionnait comme une pyramide de Ponzi. Les nouveaux acheteurs finançant les serveurs des anciens acheteurs. Schéma fonctionnel tant qu’il y a des acheteurs mais qui s’épuise rapidement quand il n’y a plus d’entrées. Avec un accès illimité à une IA d’un côté et un prix de vente sans abonnement de l’autre, c’est un peu comme si vous pouviez acheter une carte de cinéma illimitée une bonne fois pour toutes. Au bout d’un moment, les entrées d’argent des derniers abonnés ne suffisent plus à faire tourner la machine.

D’un point de vue technique, tout ce qu’a promis le Rabbit a été un échec : IA malhabile, services inopérants, fonctionnalités basiques mal maitrisées. L’interface proposée, un Android mal maquillé, limitait les usages. La machine faisait des choses qu’elle n’était pas censée faire, comme vous géolocaliser et vous mentait par la suite. Et son PDG lui-même, dans un drôle moment d’honnêteté, précisait que l’objet n’avait pas d’autre raison d’être que le fait d’être plus facile à vendre qu’une application classique.

Les prédictions émises lors de la sortie du produit ont été suivies à la lettre : le projet d’une LLM capable de surfer à votre place pour réserver vos billets d’avions ou envoyer des fleurs à votre place n’ont jamais fonctionné. Le schéma d’un serveur qui pourrait surfer sur l’intégralité du web pour apprendre à utiliser toutes les plateformes de services existantes via une petite startup dont l’unique expérience passée était un pot-pourri entre jeu vidéo et NFT, n’a bizarrement pas tenu.

Jesse Lyu

Jesse Lyu

Rabbit 2.0, une nouvelle expérience ?

Aujourd’hui, on apprend que Jesse Lyu veut remettre le couvert. Une interview du PDG chez Tomsguide nous confirme qu’une nouvelle version de son lapin serait en préparation. Un projet « trois-en-un » comme les tablettes de lave vaisselle, serait dans les cartons. Certes il faut nettoyer l’image de marque désastreuse du lièvre qui a voulu aller trop vite et que les tortues Apple et Google ont depuis dépassé. Mais on voit mal comment la marque pourrait y parvenir.


Dans un éclair de génie pourtant, Jesse Lyu a compris que l’idée de proposer un second appareil médiocre en plus d’un smartphone n’était pas une bonne idée. « Personne n’en a envie » confie-t-il à l’interviewer. No Shit, Sherlock, a-t-on entendu résonner à l’unisson. Le roi a fini par voir qu’il était nu. Le premier Rabbit était une application enfermée dans du plastique orange. Un ersatz de mauvais smartphone Android premier prix maquillé dans un joli boitier dessiné par Teenage Engineering. Le plus drôle étant tout de même de pouvoir dire « En fait, nous ne nous attendions pas à ce que vous transportiez le [Rabbit] R1 avec vous » sans trembler du menton. C’est un peu comme si vous étiez le vendeur d’une jolie montre qui ne donne pas l’heure exacte et que vous vous étonniez que les gens les portent tout de même au poignet.

Difficile de voir où cela mène. Une application ? Du Tech-a-porter ? Ou même un smartphone Rabbit ? Dans tous les cas, on se rend compte que le problème reste le même. Rabbit 2.0 n’aura pas plus de viabilité économique. La boite ne sera qu’un intermédiaire entre des serveurs d’IA qui ne lui appartiennent pas et une clientèle non limitée en usages. Un mode de fonctionnement qui commence également à se fissurer comme nous avons pu le voir récemment.

Le plus drôle dans tout cela est peut-être la naïveté du PDG puisqu’il condamne tout seul sa boite en fin d’interview. Il déclare simplement qu’il lui semble qu’il faudra encore un an ou un an et demi à Apple pour transformer ses iPhones en smartphone « Agentiques », c’est-à-dire capable de laisser une IA y exécuter des actions. Ce qui ne laisse que 12 à 18 mois de vie à ce Rabbit 2.0 pour finir son développement, être commercialisé et dépasser Apple en termes d’image et d’usages. Bon courage petit lapin.

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MSI INSPIRE ITX, une GeForce RTX 5050 au format mini

Ce ne sera pas la carte graphique la plus puissante, mais sa longueur minimale font de la INSPIRE ITX de MSI une solution parfaite pour un boitier… Mini-ITX. 

Avec 14.7 cm de long pour 12 cm de haut et 4.5 cm d’épaisseur, la MSI INSPIRE ITX est pensée pour intégrer des boitiers compacts. Sa largeur est un peu inhabituelle puisqu’elle fait un peu plus d’un double slot d’épaisseur. Pas un gros souci pour la majorité des configurations mais un détail qu’il faudra prendre en compte lors du choix de sa carte mère.

Pour le reste c’est, une carte graphique très classique dans cette gamme chez Nvidia. On retrouve un GeForce RTX 5050 avec 8 Go de mémoire dédiée en GDDR6 sur 128 bits. Pas du haut de gamme donc, un moteur qui n’en demeurera pas moins largement suffisant pour piloter des applications avancées ainsi que des jeux avec des performances raisonnables en définition moyenne. Le gros intérêt ici est de pouvoir glisser la carte dans un boitier de salon ou une solution vraiment compacte.

Bien entendu, MSI ne communique pas sur les caractéristiques acoustiques de la carte, ce qui pourra avoir une incidence sur son usage dans un dispositif multimédia. On sait par contre que la INSPIRE ITX pourra piloter quatre affichages avec trois sorties vidéo DisplayPort 2.1b et un HDMI 2.1b. Elle réclamera une alimentation de 550 watts pour satisfaire ses 130 w de consommation.

Pas encore de disponibilité ni d’informations sur le prix.

Caractéristique Détail
Marketing Name GeForce RTX™ 5050 8G INSPIRE ITX
Model Name G5050-8II
Graphics Processing Unit NVIDIA® GeForce RTX™ 5050
Interface PCI Express® Gen 5 x16 (uses x8)
Core Clocks Extreme Performance: 2587 MHz (MSI Center) / Boost: 2572 MHz
CUDA® Cores 2560 Units
Memory Speed 20 Gbps
Memory 8GB GDDR6
Memory Bus 128-bit
Output DisplayPort x3 (v2.1b), HDMI™ x1 (2.1b, jusqu’à 4K 480Hz ou 8K 120Hz avec DSC, Gaming VRR, HDR)
HDCP Support Oui
Power Consumption 130 W
Power Connectors 8-pin x1
Recommended PSU 550 W
Card Dimension (mm) 147 x 120 x 45 mm
Weight (Card / Package) 551 g / 869 g
DirectX Version Support 12 Ultimate
OpenGL Version Support 4.6
Maximum Displays 4
G-SYNC® Technology Oui
Digital Maximum Resolution 7680 x 4320

Nvidia RTX 5050 : une puce graphique très pragmatique

MSI INSPIRE ITX, une GeForce RTX 5050 au format mini © MiniMachines.net. 2025

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Touroll B2 : un vélo électrique de ville à 599€ ?

Le Touroll B2 est un vélo de ville assez traditionnel avec des fonctions basiques et complètes proposé à petit prix par Geekbuying. Ce vélo, stocké en Europe, sera livré rapidement chez vous pour vous accompagner dans tous vos petits déplacements. Passé de 799€ lors de sa sortie à 599€ aujourd’hui, c’est peut-être une bonne idée pour un cadeau de Noël ?

Avec un cadre de ville très classique, une selle et une potence ajustable et un look passe-partout, le Touroll B2 est une solution parfaite pour des usages de mobilité douce en ville. L’engin est électrifié par une solution très standard avec une batterie 36 Volts qui promet jusqu’à 100 Km d’autonomie. Comme d’habitude ce chiffre est tiré du chapeau d’un laboratoire et doit être légèrement compensé. Il est plus que probable qu’en conditions réelles, avec des pentes mais aussi des côtes, un vent contraire, une charge un peu plus lourde et des accélérations et freinages réguliers, la distance parcourue avec une seule charge soit plus courte, surtout dans un mode exigeant de la puissance. Ce chiffre de 100 Km indique cependant que le vélo saura piloter sans aucun problèmes des voyages d’au moins 50 à 60 Km et donc jusqu’à 30 Km aller et retour en assistance électrique sans avoir à le recharger.

Il proposera un moteur électrique dans le moyeu arrière avec une puissance de 250 Watts pour correspondre à la réglementation Française. Avec 7 vitesses pilotées par une transmission Shimano, le Touroll B2 propose une détection de l’assistance au pédalage sur 12 signaux. Un moyen de s’adapter plus justement aux efforts de l’utilisateur sans forcer une vitesse au moindre coup de pédale.

Les roues de 26 pouces offrent une grande amplitude et permettent un usage classique avec une batterie que l’on pourra ôter facilement pour rouler plus léger et faciliter la recharge. Les pneus de 2.5″ de large n’auront pas l’espace d’un fat bike et permettront un usage plus reposant en ville et sur tout type de chemin. Le freinage est assuré par un système de disque et un frein magnétique dans le moteur.

le vélo est dédié à un usage plus urbain ou petites routes, ce n’est pas un VTT ou un VTC mais devrait pouvoir vous accompagner simplement en balade. Il propose un système de sept vitesses Shimano assez classique.

La sécurité est assurée par l’ensemble des éléments réglementaires : phare avant et arrière avec signal de freinage et catadioptres à l’avant, sur les pédales et sur les rayons des roues. Une béquille est intégrée par défaut ainsi qu’un porte-bagage pour emporter avec soi quelques affaires. D’un poids de 26.7 Kg avec sa batterie, le vélo est adapté pour des personnes allant de 1.60 m à 1.95 m. Il est capable de porter 120 Kg de charge. Le cadre bas permet de monter et de descendre facilement sans avoir à passer la jambe par-dessus la selle. Ce qui est particulièrement pratique en ville.

Le Touroll B2 est sorti à 799€ et une première promo l’a baissé à 699€ en avril. Il est proposé aujourd’hui à 649€ et bénéficie d’un code promo qui permet de baisser son prix à 599€. Il suffit de rentrer le code NNNBONPLANMB2 dans votre panier au moment du paiement. La livraison sera gratuite et le vélo en provenance de Pologne mettra une petite dizaine de jours pour vous parvenir via un transporteur spécialisé.

Voir l’offre chez Geekbuying

Touroll B2 : un vélo électrique de ville à 599€ 📉 © MiniMachines.net. 2025

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C’est dans les vieux SSD qu’on fait les meilleures arnaques

Pas besoin d’être un fin limier pour se douter de l’arnaque et pourtant des gens tombent toujours dans le panneau. La raison est toujours la même, le manque de compétences techniques ou de vigilance.

Loin de moi l’idée de juger les personnes victimes de ce genre d’arnaque. Tout le monde ne passe pas sa vie à se préoccuper des évolutions du marché informatique ni des tarifs des produits. Si pour beaucoup de mes lecteurs, acheter un SSD mobile à un prix extrêmement bas, est évidemment problématique, cela ressemble simplement à la meilleure affaire possible en termes de stockage pour beaucoup d’autres.

L’histoire que nous découvrons aujourd’hui aurait finalement pu arriver à beaucoup de monde dans d’autres domaines. Un internaute témoigne des déboires liés à son acquisition d’un SSD externe Seagate. Achat qui s’est avéré être un mauvais investissement puisque ce qu’il a reçu ne correspond pas tout à fait à ce qu’il avait commandé.

Dans un emballage plus vrai que nature, le SSD reçu, un Backup Plus Slim de 1 To, ressemble à tous les autres. À la prise en main, je suppose qu’il est apparu un peu léger ou sonnant un peu trop creux. Les résultats de son utilisation n’ont pas dû être bien fameux non plus. Suffisamment, en tout cas, pour que l’acheteur se dise qu’il fallait jeter un coup d’œil à ses entrailles.

Et le résultat est un grand classique. On découvre d’abord un boitier quasi vide. Avec juste un petit morceau de métal pour correspondre à peu près au poids d’un SSD  externe Normal. Et, évidemment, une électronique un peu différente de ce à quoi on pourrait s’attendre.

La prise USB Type-C est simplement connectée à un lecteur de cartes MicroSDXC qui va boucler les données afin de simuler l’existence de To de stockage. Cette arnaque est très classique et j’ai l’impression d’écrire un marronnier en la publiant. Mais je me dis que si des gens se font encore avoir en 2025 avec cette méthode, il est peut-être nécessaire d’en parler encore une fois.

Renseignez-vous toujours avant d’acheter un produit en ligne. Regardez les prix de la concurrence, regardez qui vous vend le produit également, surtout si vous êtes sur une place de marché. Essayez de voir depuis quand le vendeur existe, quels sont les autres produits proposés. L’autre jour, je suis tombé sur un casque Bluetooth Sony WH-1000XM5 à 41€ sur AliExpress. C’est évidemment une grossière copie et il suffit de regarder le vrai prix du casque pour le comprendre.

Restez vigilant

De faux SSD externes au format M.2 en approche

C’est dans les vieux SSD qu’on fait les meilleures arnaques © MiniMachines.net. 2025

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Les nouveaux AMD Ryzen 10 et Ryzen 100 en détails

Sans surprise, les puces Ryzen 100 et Ryzen 10 sont bel et bien des reprises de versions précédentes. On retrouve à quelques détails près des processeurs Rembrandt-R et Mendocino en Zen 3+ et Zen 2. 

 

La gamme Ryzen 100 est quasi un copié-collé des processeurs Rembrandt-R annoncés en janvier 2023 et eux même des optimisations des puces AMD 6000 de 2022. Le Ryzen 7 170 est ainsi l’équivalent du Ryzen 7 7735HS : même nombre de cœurs, mêmes fréquences, même mémoire cache, même cTDP et circuit graphique identique. Ce changement de nom est donc probablement purement cosmétique.

Ryzen 100 Coeurs / Threads Fréquences Cache
L1 + L2
cTDP GPU
Ryzen 7 170 8 / 16 Zen 3+ 3.2 GHz / 4.75 GHz 4 + 16 Mo 35 – 54 W Radeon 680M
(12 x RDNA 2 à 2.2 GHz)
Ryzen 7 160 8 / 16 Zen 3+ 2.7 GHz / 4.75 GHz 4 + 16 Mo 15 – 30 W Radeon 680M
(12 x RDNA 2 à 2.2 GHz)
Ryzen 5 150 6 / 12 Zen 3+ 3.3 GHz / 4.55 GHz 3 + 16 Mo 35 – 54 W Radeon 660M
(6 x RDNA 2 à 1.9 GHz)
Ryzen 5 130 6 / 12 Zen 3+ 2.9 GHz/ 4.55 GHz 3 + 16 Mo 15 – 30 W Radeon 660M
(6 x RDNA 2 à 1.9 GHz)
Ryzen 3 110 4 / 8 Zen3+ 3 GHz / 4.3 GHz 2 + 8 Mo 15 – 30 W Radeon 660M
(4 x RDNA 2 à 1.8 GHz)

Il se pourrait qu’AMD se décide à proposer ces processeurs à des prix plus abordables, ce qui les rendrait très intéressants pour construire des gammes de MiniPC et de portables aux compétences assez larges à petit prix.

Je ne dirais pas que Mendocino est un échec, cela n’a pas marché

Les Ryzen 10 sont bel et bien un reboot de Mendocino. Là encore, il faut plisser les yeux fort fort pour voir des différences entre les gammes. Il s’agit des mêmes puces avec les mêmes capacités. Le Ryzen 5 40, par exemple, est un clone pur et dur du Ryzen 5 7550U. AMD ne s’en cache pas et intègre ses puces dans le même nom de code.

Ryzen 10 Coeurs / Threads Fréquences Cache L1 + L2  cTDP GPU
Ryzen 5 40 4 / 8 Zen 2 2.8 GHz / 4.3 GHz 2 + 4 Mo 15W Radeon 610M
(2 x RDNA 2 à 1.9 GHz )
Ryzen 3 30 4 / 8 Zen 2 2.4 GHz / 4.1 GHz 2 + 4 Mo 15W Radeon 610M
(2 x RDNA 2 à 1.9 GHz )
Athlon Gold 20 2 / 4 Zen 2 2.4 GHz / 3.7 GHz 1 + 4 Mo 15W Radeon 610M
(2 x RDNA 2 à 1.9 GHz )
Athlon Silver 10 2 / 2 Zen 2 2.4 GHz / 3.5 GHz 1 + 2 Mo 15W Radeon 610M
(2 x RDNA 2 à 1.9 GHz )

En plus des raisons évoquées dans le billet précédent concernant le calendrier de réservation d’AMD chez son fondeur TSMC, on peut imaginer que la marque est restée sur sa faim avec cette gamme de processeurs. Pensée pour intégrer le Low Cost mobile, la génération Mendocino a été un échec avec fort peu de machines de marque proposées. A tel point qu’AMD a relancé la gamme avec des versions pour Chromebooks dont la différence technique était invisible. La probable nuance devait se sentir au niveau des lignes budgétaires pour des achats en volume.

La sortie de ces puces AMD Ryzen 100 et Ryzen 10 semble donc être une énième tentative de pénétrer un marché low-cost où Intel continue de régner en maitre avec ses solutions Alder Lake-N et Twin Lake.

Qu’est ce qui n’a pas marché avec les AMD Mendocino ?

Les nouveaux AMD Ryzen 10 et Ryzen 100 en détails © MiniMachines.net. 2025

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Minisforum DEG2 : la fin du port OCuLink ?

Les jours du format OCuLink semblent comptés. Le Minisforum DEG2 qui vient d’être annoncé ajoute désormais une connexion USB4 V2 en plus de son port OCuLink.

Ce dock graphique ressemble beaucoup au précédent. On retrouve sur le Minisforum DEG2 le même schéma de fonctionnement que sur le DEG1. Un support accueillant une alimentation ATX/SFX classique. Un port PCIe x16 pour insérer une carte graphique et une connectique adaptée pour se connecter à un portable ou un PC. La différence vient surtout de cette connectique puisqu’en plus du port OCuLink, on découvre ici un port USB4 V2.

Et ce second port indique encore un peu plus le futur sort de la norme OCuLink pour le grand public : l’oubli. Cette norme n’a jamais été un grand standard porté par la majorité de l’industrie. Le premier jet date de 2012 quand le PCI-SIG, qui développe les standards PCI, a indiqué sa volonté de lancer un câble capable de prendre en charge ses débits. À cette époque, les standards USB et Thunderbolt existent déjà, mais restent moins puissants que ce que propose le nouveau OCuLink. 20 Gbps et PCIe 2.0 pour le Thunderbolt, 32 Gbps et PCIe 3.0 pour l’OCuLink. La norme commerciale débarque véritablement en 2015 avec du PCIe 3.0 x4 et une connexion qui propose une bande passante de 3.9 Go/s.

Un câble OCuLink

Un câble OCuLink

En 2017, le format passe à 8 Go/s en passant à la version 2.0. Il permet alors de piloter du PCIe 4.0 et offre un format de connecteur assez proche du DisplayPort même s’il ne diffuse que des données. L’objectif du PCI-SIG est clairement d’en faire une alternative à l’USB et au Thunderbolt. Ce qui fait partie des éléments qui poussent Intel à libérer le Thunderbolt et à oublier les royalties existantes sur le produit la même année

Le « marché », c’est-à-dire les grands noms du secteur comme Lenovo, HP, Dell et autres, se tournent rapidement vers les solutions les moins onéreuses et les plus simples à appliquer. L’USB est intégrable facilement puisque intégré dans les fonctionnalités des processeurs. Intel fournit de son côté de la documentation, de l’aide technique et même des ingénieurs capables de se pencher sur d’éventuels problèmes d’intégration du Thunderbolt. Le format OCuLink reste donc logiquement dans l’ombre même s’il trouve une place notamment dans des montages industriels sur mesures. Pendant très longtemps, sa bande passante était plus importante que l’ensemble de ses concurrents, ce qui lui offrait des perspectives pro. Ces dernières années, le format retrouve un peu de vigueur avec des constructions alternatives comme ce type de dock. Pas un marché énorme ni très porteur, mais une frange particulière de produits qui exploitent ce format pour un public essentiellement de joueurs. Peu de grandes marques s’y intéressent. Si les constructeurs de MiniPC lancent plusieurs machines avec ce format, il y a peu d’annonces réellement faites par les géants du marché. J’y crois encore un peu en avril 2024 quand Lenovo annonce enfin un dock OCuLink… Mais le produit sera localisé en Chine et jamais concrètement distribué.

Aujourd’hui, la transition se fait petit à petit. Le Minisforum DEG2 en est un bon exemple. La marque propose le même dock que l’année dernière tout en ajoutant un port USB4 V2 à l’équation. Si l’OCuLink persiste ici, c’est probablement parce que Minisforum continue de distribuer des MiniPC avec cette norme pour le moment. Mais il est vraisemblable que cela ne dure pas encore très longtemps. A vrai dire, d’autres marques de MiniPC pensent déjà à couper les ponts avec cette technologie.

C’est son côté exclusif qui va finalement faire disparaitre ce format. Avec une très bonne bande passante, cette solution propose désormais 64 Gbps pour piloter quatre lignes PCIe 4.0. C’est parfait pour monter une carte graphique dans un dock. Mais au-delà de cet usage, le port ne sert à rien. De son côté l’USB4 V2.0 propose jusqu’à 80 Gbps de bande passante toujours dans un support de quatre lignes PCIe 4.0. Les possibilités seront donc les mêmes mais avec une énorme différence d’usage.

Le Minisforum DEG2

Le Minisforum DEG2

Si un particulier achète un MiniPC avec un port OCuLink et qu’il ne compte pas lui ajouter un dock à ce format à son installation. Il paie une technologie dont il n’aura aucun usage. S’il achète un MiniPC avec un port USB4 V2 au contraire, il aura le loisir d’installer un dock comme le Minisforum DEG2 mais aussi de profiter de la connectique qui garde sa compatibilité USB et Thunderbolt. Il pourra connecter un écran, un stockage, un dock aux possibilités plus larges, une solution réseau à haut débit et même alimenter d’autres produits avec un simple câble. Le Minisforum DEG2 propose, par exemple, un port M.2 2280, un Ethernet 2.5 Gigabit et deux ports USB 3.2 Type-A en plus de son port graphique PCIe. Connectiques uniquement exploitables en USB. Connectiques que la version DG1 ne proposait pas.

Avec un format USB4 V2 qui va largement envahir le marché au fur et à mesure de son implantation généralisée dans les ordinateurs portables, le port OCuLink risque fort de retomber dans un oubli relatif. Celui du marché pro. Quant au Minisforum DEG2, dont on ne connait pas encore le tarif, il devrait assurer la transition des machines jusqu’à une version DEG3 qui ne proposera probablement plus du tout d’OCuLink.

Pour info, le DEG1 est proposé à 99€ chez Minisforum.

Minisforum DEG1 : le dock OCuLink low-cost est officiel

Minisforum DEG2 : la fin du port OCuLink ? © MiniMachines.net. 2025

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Sound Blaster choppe des boutons sur Kickstarter

Sound Blaster a un riche passé dans le monde PC. Marque emblématique des années 90, elle proposait à l’époque ce qu’il se faisait de mieux en matière de traitement sonore.

Et puis… Et puis le temps a fait son œuvre. L’évolution matérielle du monde PC a traité la marque Sound Blaster avec la finesse d’une batte de base-ball dans un magasin de porcelaine. En ajoutant des circuits audio dans les cartes mères, le besoin de monter dans sa machine une carte son secondaire s’est petit à petit transformé en un luxe. Ou pour répondre à un besoin spécifique. Creative, qui possède la marque, a bien tenté de se renouveler en sortant de nouveaux produits, sans grand succès. Son glorieux passé s’est enfui des mémoires des utilisateurs. Si aujourd’hui, je demande à quelqu’un qui n’a pas 20 ans s’il connait la marque, il y a de grandes chances qu’il réponde par la négative.

Sound Blaster cherche donc d’autres voies, des solutions pour continuer à exister. Et cela passe beaucoup par des solutions audio externes : des DAC USB, des solutions amplifiées pour casques, des enceintes, des écouteurs et autres produits multimédia. 

 

Sa dernière création et le Sound Blaster Re:Imagine. Un produit en financement participatif présenté sur Kickstarter qui se veut être une sorte de hub modulaire pour piloter diverses applications. L’objet comprend un dock avec plusieurs cases qu’on pourra agencer suivant ses besoins avec un écran, quatre petits boutons, nu potentiomètres et deux autres potards en format glissière. Au dos de l’appareil, de l’USB, des connexions audio classiques et optiques pour piloter plusieurs engins.

Sound Blaster Re:Imagine

L’idée est, par exemple, de partager différents périphériques sur plusieurs machines à la manière d’un KVM : clavier, micro, manettes de jeux. Mais l’inverse est également vrai, on pourra connecter plusieurs machines vers un même casque ou de mêmes enceintes pour ne pas les multiplier. Mieux, il sera possible de tout relier en Bluetooth depuis le Re:Master.

Le dock de Sound Blaster propose un vrai SoC 8 cœurs avec 8 Go de mémoire LPDDR4, 16Go de stockage eMMC, un lecteur de carte MicroSD et même un NPU 6 TOPS. Son DAC est en 32 bits 384 KHz. Il proposera même une connexion Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0. Le tout faisant tourner de manière native une distribution Linux.

L’objet est séduisant et son design est assez réussi, il vise clairement un public précis en répondant a peu de scénarios d’usages du quotidien. Par exemple, la modularité proposée est sympathique et l’objet pourra même bénéficier d’un dock d’un autre format si le financement réussit. Mais qui voudra modifier tous les jours son design ?

Le produit promet aussi de pouvoir faire tourner des jeux DOS sur son petit écran et d’avoir recours à l’IA pour… des usages pas très clairs. Avec, encore une fois, un effet « waouh » proposé qui ne durera que quelques minutes au-delà desquelles on se dira que jouer à un jeu de 1990 sur un écran de 3 pouces de diagonale, ce n’est pas si amusant. 

Proposé à partir de 257€ HT avec une livraison en juillet 2026, cela reste un investissement difficile à consentir. Même pour les plus nostalgiques.

 

 

Sound Blaster choppe des boutons sur Kickstarter © MiniMachines.net. 2025

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Quand les dictionnaires Harper Collins me prennent pour un jambon

Harper Collins, c’est un acteur majeur de l’édition, un mastodonte du secteur. Comme beaucoup de monde, j’ai croisé leurs ouvrages pendant ma scolarité et j’ai toujours un de leurs dictionnaires dans ma bibliothèque. Le 13 octobre, un représentant de la maison d’édition me contacte par email.

Leur proposition est la suivante. Je partage l’entièreté du contenu de Minimachines avec eux gratuitement pour qu’ils puissent l’ajouter à leur « corpus » de texte. Un méli-mélo qu’ils présentent comme « 4.5 milliards de mots anglais venant de livres, de magazines, de journaux, de sites internet et de données orales retranscrites ». Je ne vois pas trop ce que vient faire un contenu, ma foi, très spécialisé, dans ce corpus. L’éditeur produit des dictionnaires en français à destination des anglophones. Il serait sans doute ravi de retrouver des extraits de Minimachines pour illustrer leurs exemples.

La carotte Harper Collins

Pour motiver mon accord, l’email met en avant que leurs dictionnaires pourraient illustrer certains mots grâce à des passages de Minimachines. C’est clairement flatteur. On s’imagine entrer dans un dictionnaire qui prendrait exemple sur une de vos formules. Dans une idée de partage des données et d’éducation. Minimachines est totalement gratuit et partage déjà librement son contenu, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas un droit d’auteur dessus. Tout un chacun peut lire les billets du site, mais personne n’a le droit de les reproduire sans mon accord. Il est impossible pour un magazine de copier-coller mon contenu dans leurs pages sans mon autorisation. Leur demande a donc du sens.

Mais plus loin, on peut lire dans leurs conditions de cession de droits que les auteurs des textes utilisés pour illustrer des mots ne sont pas cités. Une phrase laconique remerciant des auteurs externes étant utilisée à la place. Aucune source n’étant spécifiquement citée, cette cession de droits se fait de manière absolument anonyme. C’est râpé pour la carotte.

Le bâton Harper Collins

Pourquoi donc ? Pourquoi Harper Collins voudrait enrichir leur corpus de descriptions d’ordinateurs, de billets datés et de guides sur l’installation ou l’exploitation de tel ou tel logiciel ? Cela n’a pas de sens. L’éditeur indique que cela participera à des recherches linguistiques innovantes, recherches à la base de leur travail de lexicographes. J’en doute tout de même un peu pour ce qui est du contenu trouvé ici.

Tout cela n’a donc aucun sens jusqu’au moment où l’on croise une petite phrase sibylline. « Nous pouvons également autoriser d’autres organisations à utiliser les données du corpus pour leurs propres recherches. » puis « Quand cela génère des revenus commerciaux, nous reversons une petite partie des droits d’auteur aux sources originales du corpus. » Vous voyez venir le gros coup de bâton ?

Blanchiment de données numériques

En gros, Harper Collins n’en a rien à foutre du contenu de Minimachines, ils ne vont pas illustrer un traitre mot avec mes élucubrations sur les ordinateurs ou les chaises ergonomiques. Par contre, l’éditeur aimerait sans doute bien rajouter les 11 300 billets du blog dans sa base de données. Pour en faire quoi ? Vous avez déjà surement votre petite idée. Probablement pour revendre le tout légalement aux appétits d’ogres d’IA en manque de légitimité. Je ne serais pas surpris que Harper Collins ne joue ici que le rôle de blanchisseur de données déjà happées par des algorithmes qui veulent pouvoir éviter des procès dans le futur. 

Le site indique d’ailleurs clairement qu’il est possible de retirer ses contenus une fois cédés au dictionnaire et même de les retirer de leur Corpus au bout d’un délai de trois mois. Par contre, une fois revendus à des tiers, impossible de revenir en arrière. Si votre contenu part alimenter une IA légalement au travers de l’excuse lexicographique, impossible d’effacer votre prose.

En novembre, on apprenait que l’éditeur proposait à ses auteurs de partager leurs anciens livres avec l’IA de Microsoft. En proposant jusqu’à 2500$ par bouquin, ce que certains auteurs avaient dénoncé comme une manœuvre « abominable ».

Donc, NON, Harper Collins, je ne vous autorise en rien à ajouter mon contenu à votre corpus. Allez bien vous faire cuire le cul.

Quand les dictionnaires Harper Collins me prennent pour un jambon © MiniMachines.net. 2025

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Bon Plan : jusqu’à -33% sur les imprimantes 3D Bambu Lab

Du 28 octobre au 5 décembre, Bambu Lab fait des réductions importantes sur ses imprimantes et consommables. Si vous voulez craquer pour une de ces machines, c’est peut-être le moment de se pencher dessus.

Plein de réductions sur les filaments, les imprimantes 3D et les accessoires pendant une longue période. De quoi faire le plein de certains produits, faire évoluer son parc, craquer pour un modèle supérieur ou simplement anticiper un besoin futur.

Bambu Lab

Des exemples ? 130€ de moins sur la P1S, 160€ sur la P1s Combo multi filament. 70€ de réduction sur la Bambu Lab A1 et 120€ sur le modèle Combo. La A1 Mini est à 179€ avec 20€ de réduction. La version multi filament tombe à 289€ .Les modèles haut de gamme comme la H2D fondent de 200€ à 1699€ et la version Combo dévisse de 300€ à 1899€…

Besoin d’un nouveau plateau magnétique ? Le Bambu Cool Plate SuperTack est à -60%. Les PLA Basic démarrent à 22.99€ le kilo. Les silk à 25.99€. Envie de PETG, de TPU, d’ABS ? tout démarre à 22.99€ le kilo. Envie de plus d’un kilo ? Les packs débutent à moins de 10€ en quantité et en Bulk.

Bref, tout un panel d’offres pour s’équiper ou refaire ses stocks en promo.

Découvrez ces offres sur Bambu Lab

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Ryzen 10 et Ryzen 100 : un recyclage bienvenu chez AMD

AMD va lancer les Ryzen 10 et les Ryzen 100. De nouvelles gammes de processeurs exploitant des technologies ayant déjà roulé leur bosse. AMD recycle parfois, comme Intel, de vieilles instructions dans de nouvelles puces. Il y a deux manières de voir cela. Certains vont y trouver tous les défauts du monde en pensant que tout ce qui est nouveau doit se faire avec de nouveaux ingrédients. D’autres, comme moi, vont s’en réjouir.

AMD a un petit problème de positionnement en ce moment. La marque n’a absolument rien à mettre en face des puces Twin Lake d’Intel et cela depuis les Alder Lake-N, leurs prédécesseurs, lancés en 2023. Cela fait donc deux ans qu’Intel est seul sur un marché qui a pris de l’importance, celui d’une puce abordable et efficace pour créer diverses machines dont celles qui nous intéressent : des MiniPC entrée de gamme et autres déclinaisons de portables ultramobiles à des prix légers. Pour contrer les N100 et N150 d’Intel, quoi de mieux que de ressortir de vieilles recettes encore très efficaces et les positionner en face ?

Cela commence par les Ryzen 10 dont la recette est basée sur les puces Mendocino en Zen2. Si le Zen 2 a été annoncé en 2019, la solution Mendocino date, quant à elle, de 2022 avec l’ajout dans la formule du circuit graphique RDNA 2 de 2020. Est-ce que les machines achetées en 2022 sont devenues obsolètes ? Pas le moins du monde. Une puce Zen2 reste encore solide et capable de mener à bien la totalité des tâches demandées. Évidemment cela ne sera pas un monstre en calcul ou en jeu, mais je doute que les machines équipées d’une puce Ryzen 10 seront mises en avant comme des solutions « gaming » ou « créatives ».

Les puces « 7020 » Mendocino sont clairement la source d’inspiration de ces Ryzen 10. 

On retrouve donc quatre puces dans cette gamme Ryzen 10 fort semblables aux séries 7020 Mendocino : l’Athlon Silver 10 en entrée de gamme sur 2 cœurs et 2 threads. Puis l’Athlon Gold 20 toujours deux cœurs mais 4 threads. Le Ryzen 3 30 et le Ryzen 5 40 seront, quant à eux, en 4 cœurs et 8 Threads. Des puces toutes issues de l’architecture Zen2. Le tout accompagné des circuits graphique Radeon 610M sur deux cœurs. Ces processeurs devraient afficher un TDP de 15 watts et se positionner très frontalement en termes de performances aux séries Twin Lake actuelles d’Intel. De quoi monter des MiniPC low-cost pour des usages très classiques. Rien de fou ni de neuf donc, mais une alternative sur ce marché précis et la possibilité de construire des engins avec une bonne autonomie. Les puces apportant au passage la gestion de l’USB4. 

Les puces 7×35 Rembrandt-R servent d’inspiration pour les Ryzen 100

Suivent les Ryzen 100 avec des cœurs issus de la génération Zen3+ encore tout à fait efficaces en termes de performances également. Cinq processeurs sont proposés. Le Ryzen 3 110 en 4 cœurs et 8 Threads et les Ryzen 5 130 et Ryzen 5 150 en 6 cœurs et 12 Threads. Enfin, les Ryzen 7 160 et Ryzen 7 170 développeront chacune 8 cœurs et 16 Threads chacine. Même scénario, les puces de cette gamme Rembrandt sortis en 2022 restent totalement valables aujourd’hui et les portables vendus il y a trois ans s’avèrent encore parfaitement exploitables. Ici, on retrouvera des processeurs construits au minimum avec quatre cœurs et qui pourront en additionner jusqu’à 8 pour les Ryzen 7. Les fréquences permettant de différencier les gammes. On retrouvera un comportement de consommation assez classique chez AMD avec un TDP de base de 15 watts pouvant être débridé jusqu’à 30 suivant les scénarios. La partie graphique étant ici ce qui créera vraiment la différence avec l’emploi d’un Radeon 680M comprenant jusqu’à 12 cœurs. 

Certains MiniPC proposent de régler le TDP des processeurs AMD à la volée avec des molettes

Le Ryzen 100, s’il est bien positionné niveau tarif, va permettre de construire des machines répondant à 90% du cahier des charges d’un utilisateur aujourd’hui pour un prix abordable. tout en offrant une souplesse intéressante d’usages avec un TDP configurable de 15 à 30 watts positionné par défaut à 28 watts. Fonctionnalité qui a été reprise par différents constructeurs pour proposer des MiniPC offrant des possibilités d’équilibrage physique de la puissance proposée. 

Dans la pratique, si Ryzen 10 et Ryzen 100 débarquent bien sur les segments escomptés des MiniPC et des portables low-cost, AMD aura enfin des gammes de puces pour concurrencer Intel. Le public à la recherche de solutions passives ou à très basse consommation resteront fidèle à Intel et à ses processeurs N150 très peu gourmands. Mais une bonne partie du public pourrait voir ces puces d’un très bon œil. Ce qui poussera sans doute Intel à proposer en 2026 de nouvelles gammes de puces à son tour.

La puce Aerith en Zen 2 et RDNA 2 du Steam Deck en 2021

La puce Aerith en Zen 2 et RDNA 2 du Steam Deck en 2021

La naissance des Ryzen 10 et Ryzen 100 a certainement plus à voir avec une situation concurrentielle exacerbée entre AMD et les clients du fondeur TSMC plutôt qu’une vraie volonté de contrer Intel sur le segment entrée de gamme. AMD a toujours été un champion de l’adaptabilité technique et a su construire des processeurs sur mesures pour de nombreux partenaires. Les puces Aerith des Steam Deck sont un bon exemple de cette capacité à proposer des solutions agencées sur-mesures. Elles mélangent déjà les ingrédients des Ryzen 10 présentés ici : cœurs Zen2 et circuit graphiques RDNA2.

Une usine de gravure TSMC

AMD est sous contrat avec TSMC pour lui graver ses puces. Un contrat sans cesse renouvelé sur une base de calendrier de productions et de réservations de ses usines de production. AMD s’engage en monopolisant une certaine capacité de production des usines de la marque. Cette « réservation » correspond par ailleurs à un type de production et donc à une finesse de gravure. AMD a semble-t-il réservé énormément de temps de fabrication en 6 nanomètres chez TSMC alors que sa production de nouvelles puces s’est déplacée vers du 4 nanomètres. Il lui faut donc trouver des cœurs de processeurs à produire en 6 nanomètres. C’est là que les Ryzen 10 et Ryzen 100 se profilent comme de parfaits remplaçants pour AMD. Au lieu de laisser échapper les coûteuses réservations de son calendrier, la marque va disposer de cette productivité pour fabriquer les pièces manquantes à son offre actuelle. 

Source : Techpowerup

Ryzen 10 et Ryzen 100 : un recyclage bienvenu chez AMD © MiniMachines.net. 2025

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Bon Plan : Jeu PC 911 OPERATOR offert sur Steam

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Un ThinkPad X13 Gen2 au clavier ergonomique 100% DIY

Ajouter un clavier ergonomique à un ordinateur portable vous parait impossible ? Saoto28 prouve le contraire sur une page web où il montre comment il a totalement transformé un Lenovo Thinkpad.

Plusieurs modèles sont compatibles avec cette modification qui consiste en l’ajout d’un clavier ergonomique au châssis existant. Je ne vais pas rentrer dans les détails de peur d’écrire des bêtises. Mon japonais est aussi bon que ma connaissance du glagolitique ancien et je ne fais pas confiance aux outils de traduction automatique. Mais la page web du projet montre comment remplacer le clavier d’origine par un clavier ergonomique

clavier ergonomique

Le PCB du clavier

Tout y passe, le détail des nappes nécessaires, les raccordements, le PCB qu’il faudra intégrer et le détail de gestion effectué par le micro contrôleur ATMEGA32U4-MU employé pour dialoguer avec le PC avec QMK.

Au total, le projet aura couté 3500 yens de composants sur AliExpress, 17 000 yens de keycaps et de mécanismes de touches, 15 000 yens de fabrication de PCB et quelques yens de plus pour des entretoises. On arrive à 35 700 yens soit 200€ environ. Sans compter, à mon avis, pas mal d’heures de travail.

A noter que le processus ne détruit pas la machine et qu’il est possible de remplacer ce clavier ergonomique par le modèle de base assez facilement. Une liste de modèles différents du ThinkPad X13 Gen2 pouvant prétendre à cette exacte même modification est également proposée à titre non exhaustif.

Un ThinkPad X13 Gen2 au clavier ergonomique 100% DIY © MiniMachines.net. 2025

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