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Le NAS-PC Beelink Me mini sous Intel N150 est enfin officiel

Petit cube de 9.9 cm de côté seulement1 le Beelink Me mini est un impressionnant MiniPC qui se prend pour un NAS.

Le Beelink Me mini suit la voie ouverte par d’autres, notamment les Aoostar WTR, qui ont compris que le public était en attente de nouveaux formats de minimachines. Alors que les grandes marques ont tendance à peu expérimenter et visent en général le plus largement possible pour toucher un maximum de public. De plus petites se glissent dans des interstices. Proposent des machines expérimentales « pour voir » et suivent le mouvement si cela fonctionne. C’est clairement le cas pour les NAS-PC. La partie logicielle des NAS a toujours été assurée par des développements privés, des solutions créées sur-mesure par des fabricants de NAS qui ne pouvaient pas débarquer vers d’autres machines. La chasse gardée de leur logiciel, même si certains débordements illégaux existent comme XPenology, permettant à ces marques de conserver leur avantage concurrentiel malgré l’emploi de matériel techniquement identique. Des processeurs, de la mémoire et un stockage de PC.

Mais la donne a changé. Il n’était qu’une question de temps avant que des internautes travaillent et partagent le code de système d’exploitation adaptés à une gestion de NAS évolués. Et ces dernières années, ces logiciels sont devenus de plus en plus nombreux. Et de plus en plus accessibles. On parle de solutions comme  TrueNAS, OpenMediaVault, UnRaid ou encore FreeNAS. Des solutions qui permettent de transformer tout type de machine en NAS potentiel avec des tonnes d’extensions, de services et de possibilités, une grosse communauté et des guides très abordables. Bref, un « bouchon » technique avait sauté.

Je n’ai aucune idée de la généalogie globale d’outils comme ce Beelink Me mini dévoilé  en mars dernier ou autres engins du genre. Mais je suis prêt à parier qu’un groupe d’ingénieurs frais émoulus de l’école a eu un jour l’idée de faire le rapprochement entre des communautés très actives en ligne autour de ces logiciels et les matériels sur lesquels ils planchaient au boulot. Se disant qu’au vu des tarifs des nouvelles minimachines et de leur faible encombrement, il y aurait sans doute moyen d’imaginer des solutions prêtes à l’emploi. Cela a commencé assez timidement avec des MiniPC proposant deux espaces 3.5″. Puis, petit à petit, au fur et a mesures que les chiffres de ventes enflaient, cela s’est développé. On a pu noter l’apparition de solutions de plus en plus évoluées. Des cartes mères orientées vers ces usages proposant jusqu’à six ports SATA pour autant de disques. Des boitiers variés, des PC qui ressemblaient de plus en plus à des NAS avec des baies amovibles. Ou des solutions de poche avec juste des SSD M.2 2280.

Aujourd’hui on peut commencer à voir débarquer des engins franchement séduisants comme ce Beelink Me mini. Une minimachine qui propose dans un encombrement réduit, pour comparaison un Rubik’s Cube original mesure 5.6 cm de côté, pas moins de six emplacements de stockage au format M.2 2280. Prévu pour la fin du mois de mai à 389$, même si le premier lot a été vendu en quelques heures semble-t-il, ce nouveau PC-NAS est très complet.

Articulé autour d’un processeur Intel N150 à très basse consommation, il propose 12 Go de mémoire vive LPDDR5 soudée à la carte mère, 64 Go de stockage de base en eMMC et pas moins de six ports M.2 compatibles du 2230 au 2280 NVMe dont un occupé par un SSD M.2 2280 PCIe 3.0 x2 de 2 To signé Crucial. Atour de lui, cinq autres emplacements du même ordre en M.2 2280 PCIe 3.0 x1. Au total, la solution pourra accueillir pas moins de 24 To de données avec 6 SSD de 4 To. À noter également une carte Wi-Fi6 et Bluetooth 5.1 intégré via un module Intel AX101 au format M.2 2242 dans le châssis.

Pour fonctionner en NAS, le MiniPC propose deux ports Ethernet 2.5 Gigabit et une connectique assez légère par rapport à ce que propose habituellement un MiniPC : un USB 3.2 Type-A en façade accompagné d’un second USB 3.2 Type-C et d’un bouton d’alimentation entouré de deux petites LEDs témoins. À l’arrière, une sortie HDMI et un USB 2.0 Type-A. Cela fait peu mais c’est assez logique, Beelink s’est servi des lignes PCI de la connectique classique pour pouvoir exploiter les ports M.2 en interne. On note au passage la prise bipolaire du système directement visible au dos de l’engin.

Beelink s’est fait une spécialité de ce type d’intégration de l’alimentation de ses MiniPC dans leur châssis. Ici le petit bloc 45 watts occupe une place toute en hauteur à l’instar des SSD. Le tout profite d’un refroidissement intelligent basé sur une structure en aluminium et la circulation d’air poussé par un ventilateur. Le constructeur promet un refroidissement silencieux et pour avoir eu sous le nez ses dernières machines de la gamme « EQ » avec une alimentation intégrée, le résultat est vraiment assez bluffant.

Le prix demandé l’est tout autant. 329$ HT pour cette première salve de Beelink Me mini en 12 Go de mémoire + 64 Go de eMMC et 2 To de SSD Corsair, c’est très alléchant. Cela fait un peu moins de 256€ HT et donc 355€ environ avec 20% de TVA. Un prix très raisonnable qui s’explique par la volonté de Beelink « d’amorcer la pompe » en faisant la réclame de son offre. Le produit final devrait être commercialisé en série bientôt à un prix de 409$ HT. Soit un tarif toujours assez raisonnable de 367€ HT et donc environ 440€ avec 20% de TVA.

A noter que pour ce prix, le MiniPC est livré sans système d’exploitation. Encore une fois, comme je vous le disais en introduction de ce billet, je suppose que les constructeurs se sont rendus compte d’une manière ou d’une autre que leur public était également constitué de personnes à même de profiter de distributions spécialisées. La marque a même calibré la présence d’un eMMC de 64 Go pour accepter les systèmes les plus légers à cet égard.

Le NAS-PC Beelink Me mini sous Intel N150 est enfin officiel © MiniMachines.net. 2025

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DreamFyre ‎DR01B N150, un MiniPC N150 16/512 Go à 152€

Le DreamFyre ‎DR01B N150 est un grand classique du genre. On pourrait rechigner à commander un MiniPC dont le nom signifie plus ou moins littéralement « Rêve de feu » mais il s’agit d’un design des plus classique dans le genre, proposé à de nombreuses marques noname. 

A bord donc, rien d’exceptionnel, il s’agit d’un énième clone de MiniPC sous Intel N150 probablement fabriqué avec une carte mère classique. Des concessions sont faites pour baisser le prix de l’engin. Les 16 Go de mémoire vive sont soudés en LPDDR4 et ne pourront donc pas évoluer. Le stockage de 512 Go est monté sur un port M.2 2242 assez rare et sera donc évolutif mais moins facilement que sur un M.2 2280 plus classique. Le module sans fil est un Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2 alors que les machines récentes sont passées à du Wi-Fi6 et du Bluetooth 5.x. Enfin, il est livré sans système d’exploitation par défaut.

Cela reste néanmoins une base solide a prendre « telle quelle ». Avec cet équipement, les usages sont nombreux et variés dans un confort réel pour tous les usages classiques comme le surf, la bureautique, le multimédia et une foule d’autres choses comme la retouche d’image, la programmation, la création 3D et j’en passe. À noter que ce modèle DreamFyre ‎DR01B propose des fonctions de gestion Wake On Lan pour un réveil à distance, de redémarrage après une panne de courant et de programmation de fonctionnement à heures fixes via son BIOS. Ce qui ouvre la porte à des exploitations réseau ou l’installation d’un logiciel de gestion domotique par exemple.

La connectique est ultra classique avec en façade deux ports USB 3.0 Type-A et un bouton de démarrage, et sur la partie arrière un jack audio combo 3.5 mm, un Ethernet Gigabit, un USB 3.2 Type-A, un USB 2.0 Type-A et deux sorties HDMI. Un port Antivol type Kensington Lock est également présent, mais point de port USB Type-C par exemple. On note par contre une grille d’évacuation d’air chaud au-dessus de la connectique. Le MiniPC est livré avec un support VESA pour une installation derrière un écran ou ailleurs.

Pour 152.99€ sur Amazon France avec cet équipement et dans l’optique d’en faire un MiniPC classique, une solution de salon pour vos films UltraHD ou un PC pour accueillir une distribution spécialisée comme Home Assistant par exemple, le DreamFyre ‎DR01B peut tout à faire l’affaire. Mais si vous comptez pouvoir faire évoluer la machine un jour ou l’autre avec plus de mémoire vive, un SSD plus imposant ou autre, il ne sera peut-être pas le candidat à retenir.

Voir l’offre sur Amazon France

Si vous voulez un MiniPC un peu moins cher, plus évolutif avec de la mémoire en barrette SODIMM DDR4 et un SSD M.2 2280 SATA qui plus est livré avec Windows 11, il existe ce modèle Firebat T1 à 142.66€ proposé depuis un entrepôt Européen sur AliExpress.

Firebat T2 : un MiniPC Intel N150 16/512 Go complet à 142€

 

DreamFyre ‎DR01B N150, un MiniPC N150 16/512 Go à 152€ © MiniMachines.net. 2025

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Firebat T2 : un MiniPC Intel N150 16/512 Go complet à 142€

Proposé sur AliExpress depuis un entrepôt Européen, le Firebat T2 est un incroyable bon plan proposé pendant la période anniversaire du site. Le MiniPC embarque une puce Intel N150, pas moins de 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage dans un minuscule boitier pour 142€.

Le Firebat T2 n’a rien d’extraordinaire, il fait partie de cette galaxie de MiniPC très classiques apparus ces dernières années autour des puces entrée de gamme d’Intel. Il choisit ici le N150, un excellent processeur pour des usages familiaux complets, économes en énergie et confortables. Le N150 reprend la suite du N100 avec une légère optimisation de ses performances globales. Il s’agit d’un processeur proposant quatre cœurs cadencés à 3.6 GHz avec 6 Mo de mémoire cache L3 et un circuit graphique Intel proposant 24 Unités d’Execution à 1 GHz. Gros avantage de cette solution, un TDP de 6 watts seulement pour une consommation vraiment très basse.

À l’intérieur de ce Firebat T2 cette puce proposera un niveau de performances parfaitement suffisant pour tout type d’usage classique : surf en ligne, lecture de vidéo et de musique même en très haute définition, bureautique confortable, programmation, création graphique en 2D, en 3D, en retouche d’image et même en montage vidéo léger. Le jeu sera évidemment en retrait mais un très large catalogue de titres anciens ou peu gourmands ainsi que de nombreuses solutions d’émulation sera disponible.

Le processeur ne consomme que très peu d’énergie et ne chauffe pas énormément, il propose une ventilation active classique avec un bloc d’aluminium à ailettes refroidi par un petit ventilateur intégré. La bonne idée de cette nouvelle génération de minimachines lowcost, c’est qu’elle a choisi de ne plus extraite l’air réchauffé par les ailettes vers l’arrière de l’engin mais plutôt sur les côtés. Ce qui évite pas mal de soucis d’accumulation de chaleur liés à l’encombrement de la connectique. 

Associé à ce processeur, pas moins de 16 Go de mémoire vive sur une seule barrette SODIMM en DDDR4-3200. Le processeur ne gère pas le double canal et un seul support est donc disponible, il fonctionne parfaitement bien et avec 16 Go de mémoire embarqués, vous avez assez de souffle pour un vrai multitâche confortable au quotidien. Il est possible de piloter plusieurs applications en parallèle, de travailler sur plusieurs écrans confortablement et de proposer de la mémoire à votre système graphique dans les jeux. Les 512 Go de stockage sont proposés sur un SSD M.2 2280 SATA 3.0 également compatible NVMe, pas la solution la plus rapide du marché mais suffisant pour tous les usages de ce type d’engin. On pourra monter à bord de nombreux logiciels et jeux, surfer confortablement, éditer de la musique, de la vidéo et de la photo sans jongler avec des équipements externes.

A noter que le MiniPC Firebat T2 propose un châssis qui permet d’ouvrir la partie supérieure de son châssis avec un petit loquet situé à l’arrière. Cela permet d’avoir accès à ses composants mémoire et stockage facilement même si cela ne sera pas forcément très utile.

La connectique est sobre, mais complète avec en face avant deux ports USB 3.0 et un jack audio combo 3.5 mm en plus d’un petit interrupteur classique et une LED témoin d’activité.

À l’arrière, on retrouve un Ethernet Gigabit, deux sorties vidéo en DisplayPort 1.4 et HDMI 2.0 et deux ports USB 2.0 à réserver au clavier et à la souris. L’alimentation et assurée par un Jack classique et un petit Antivol type Kensington Lock est également visible. L’engin propose aussi un module soudé de connexion sans fil qui proposera un réseau Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2. Sous la coque on retrouvera par ailleurs la possibilité d’accrocher le MiniPC en mode VESA simplement derrière un écran. Le boitier très compact mesure 10.06 cm de large comme de profondeur pour 3.62 d’épaisseur et pourra aussi s’oublier sur un bureau, un meuble télé ou une étagère. Le Firebat T2 sera livré par défaut avec une licence de Windows 11 mais sera aussi compatible avec tout type de distribution Linux.. 

La destination de tout cet équipement n’est pas de remplacer un PC professionnel ou ultra performant, c’est plutôt de devenir le premier PC autonome d’un Collégien, d’un Lycéen, de remplacer un vieil ordinateur familial encombrant et fatigué ou… n’importe quoi d’autre. Ce type de minimachines est devenu un outil parfait pour énormément d’autres applications. Pilotage d’imprimantes classiques ou 3D, de graveuse laser ou autre. Petit serveur de fichier maison, stockage et outil de lecture multimédia avec d’excellentes capacités de streaming et de décompression de fichiers jusqu’en UltraHD et l’assurance de n’avoir aucun souci de compatibilité avec les plateformes de distribution. C’est également un outil de plus en plus employé pour piloter un serveur domotique ou des serveurs en ligne avec de multiples systèmes spécialisés. Bref, un véritable couteau suisse pour un tas d’usages du plus évident au plus complexe.

Proposé avec un adaptateur secteur, un support VESA et un petit câble HDMI, l’engin est stocké dans un entrepôt français ou Espagnol et sera donc livré en quelques jours. Il est proposé en promo à 142.66€ ce qui est un excellent tarif pour ce type de machine. Cela reste un excellent équipement, complet et prêt à l’emploi.

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Firebat T2 : un MiniPC Intel N150 16/512 Go complet à 142€ © MiniMachines.net. 2025

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Le Bluetooth 6.1, prévu pour 2026, se veut plus discret

L’apparition du Bluetooth 6.1 l’année prochaine est surtout théorique. Le risque que vos équipements soient équipés d’un de ces modules n’est pas énorme. Le Bluetooth 6.0 est déjà finalisé et pourtant peu de matériels en profitent. Mais à l’avenir, quand le format va se démocratiser, cela pourrait vous intéresser de choisir des matériels de ce type.

Le Bluetooth est un outil du quotidien désormais. On ne se rend même plus vraiment compte à quel point les casques, manettes, claviers et autres appareils du genre apparaitraient comme totalement magiques il y a juste quelques dizaines d’années en arrière. Ces outils se sont imbriqués dans notre vie de tous les jours et on n’y pense plus vraiment. Tout comme on ne pense plus à son téléphone mobile. Ce qui permet très souvent à la police de tracer le parcours de suspects qui ne réfléchissent pas une seule seconde au mouchard qu’ils ont dans la poche.

Le Bluetooth 6.1 promet un changement important dans son déploiement avec une nouvelle gestion de son signal afin qu’il soit plus « discret ». Cela passe par une mise à jour baptisée Randomized Resolvable Private Addresses. Une méthode qui change l’adresse de jumelage Bluetooth de votre appareil plus fréquemment et du tout au tout. L’idée est de ne plus laisser autant de traces dans la durée, de le changer de manière suffisamment forte pour qu’un outil de suivi soit totalement perdu. Attention, le Bluetooth SIG parle d’une tracabilité « beaucoup plus difficile » ce qui ne veut pas dire impossible.

Cette recherche de discrétion est devenue plus importante désormais, de nombreux appareils se servent du Bluetooth pour « tracker » des matériels de manière non sollicitée, ils ne pourront donc plus le faire. La puce Bluetooth 6.1 prendra par ailleurs en charge ce « RRPA » de manière autonome, sans recourir au reste de la machine sur lequel il sera implanté. D’autres tâches intermédiaires seront d’ailleurs confiées à cette évolution du standard, dans un souci de meilleure gestion d’autonomie.

Le Bluetooth SIG mise sur une implantation de nouveautés plus rapide et fréquente. Pour suivre les nouveaux besoins industriels et techniques, le consortium mise sur une évolution de la norme bien plus rapide qu’auparavant. Basée sur un développement semestriel, il permettra l’intégration de nouveautés régulières. Ainsi une norme Bluetooth 6.2 est d’ores et déjà prévue pour cette année. La question qu’il faudra alors se poser sera la pertinence réelle de chaque norme. Nul besoin de passer de 6.0 à 6.1 ou 6.2. L’évolution sera plus rapide mais les appareils ne suivront pas la même fréquence. Si passer d’un Bluetooth 4.x à un modèle 5.x apportait des changements majeurs, le passage d’un Bluetooth 6.1 à un 6.2 n’aura probablement qu’un impact mineur.

Si on considère la descente très verticale de ces normes qui n’intègrent les dernières versions de ces formats que sur les modèles les plus haut de gamme, le délai d’évolution réel du système sans fil sera sans doute beaucoup plus lent que l’évolution de la norme.

Le Bluetooth 6.1, prévu pour 2026, se veut plus discret © MiniMachines.net. 2025

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SilverStone Crown 04 : un gros boitier pour votre salon

Antoine est étudiant, ce qui signifie dans son cas deux choses importantes à prendre en compte. Il n’a pas un budget délirant. Et il vit dans un vrai/faux deux pièces. Vrai parce que le loyer explique très clairement par son montant que c’est un deux pièces. Faux parce que sa chambre, son salon et sa cuisine ont la furieuse habitude de passer beaucoup de temps ensemble. 

Antoine vit et travaille dans son salon, pièce où il dort également quand il a fini de déplier son canapé lit. Il a actuellement un ordinateur portable pour étudier. Un vilain 15.6″ qu’il pose sur sa table de salon-chambre. Mais il va devoir investir dans un plus gros PC, notamment dans la partie carte graphique, pour ses études. Il cherche un format « desktop-desktop », un de ces boitiers qui se positionne à plat et qu’on peut glisser dans un meuble télé. Au-dessus d’un ampli par exemple, avec un lecteur de DVD ou autre. Et pour cause, Antoine est un grand fan de musique et il a gardé sa solution Hi-Fi avec lui, même si celle-ci occupe un bon mètre carré au sol de sa cuisine chambre-salon-bureau-pièce-à-vivre.

Le SilverStone Crown 04 est un nouveau boitier adapté à sa demande. Ce n’est pas vraiment une minimachine puisqu’il mesure tout de même 44 cm de large pour 45.8 cm de profondeur et 23.9 cm d’épaisseur. Il fait partie d’une famille de châssis chez SilverStone qui correspond bien à ce besoin d’intégration « Hi-fi ». Compatible avec des cartes mères du Mini-ITX aux E-ATX, il propose surtout la place nécessaire pour une grosse carte graphique (40 cm de long) qui coute plusieurs mois de loyer et dont il a besoin pour ses études. Le boitier embarque également la place pour accepter une alimentation de 20.8 cm de profondeur qui sera nécessaire pour alimenter ladite carte graphique.

La connectique est assurée à l’arrière par le backpanel de la carte mère et les 8 slots PCI des cartes filles. À l’avant, on retrouve un bouton de démarrage, des LEDs témoins d’activité et un panneau qui bascule pour révéler quatre ports USB Type-A, un Jack audio et un port USB-Type-C qui seront reliés à la carte mère.

La ventilation est impressionnante puisqu’en tout est pour tout le boitier propose pas moins de sept emplacements de 120 mm2 et trois en 140 mm. Un espace de watercooling de 360 mm est par ailleurs disponible pour le processeur. La partie stockage propose deux emplacements 3.5 pouces et trois emplacements 2.5 pouces. 

Bref un boitier rigolo pour une configuration étudiante liée aux calculs les plus lourds. De l’ingénierie, des simulations ou comment payer mon loyer, mes pâtes et mon PC ce mois-ci.

Dernier détail, le boitier n’est pas encore disponible. C’est le dernier du genre à être apparu dans mes emails. Silverstone en propose d’autres dont un plus compact qui est le GD11. Ce dernier peut embarquer une carte graphique de 304 mm mais pourrait également convenir. Il mesure toujours 44 cm de large, mais 39.9 cm de profondeur et 17.6 cm d’épaisseur. Beaucoup plus raisonnable et en plus déjà disponible. On le trouve par exemple chez Alternate France à 165€. (D’autres modèles sont d’ailleurs disponibles chez Alternate le format HTPC étant encore particulièrement apprécié en Allemagne dans mon souvenir.)

SilverStone Crown 04 : un gros boitier pour votre salon © MiniMachines.net. 2025

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Lenovo Legion Tab Y700 G4 : la tablette se prend pour une console

C’est une option, la Legion Tab Y700 G4 proposera un accessoire pour s’enfermer dans un format de console plus classique. Afin de rivaliser avec les Switch et autres Steam Deck, Lenovo propose une coque plutôt intéressante.

Le constructeur propose ces tablettes depuis un moment avec des évolutions intéressantes à chaque itération. On a eu la Y700 de 2023 par exemple, puis une version 2024 encore plus musclée. Le modèle 2025 va essayer de peaufiner son ergonomie.

Ne pas confondre : un système sous Android et des mains d’androïde.

Les basiques ne changent pas trop, la Lenovo Legion Tab Y700 G4 est une tablette de 8.8 pouces désormais en 3040 x 1904 pixels grâce à une dalle IPS 165 Hz affichant une luminosité de 600 nits ainsi qu’une couverture à 100% de la norme DCI-P3. Plus lumineuse et mieux définie que le modèle précédent, elle sera également plus rapide. Son nouveau SoC est un Qualcomm Snapdragon 8 Elite qui embarque des cœurs Oryon et non plus le modèle à base de Kryo de l’année dernière. Sa mémoire est de type LPDDR5x-9600 avec de 12 à 16 Go au total. Son stockage est confié à une solution UFS 4.1 très rapide allant de 256 à 512 Go avec la possibilité de l’étendre grâce à un lecteur de cartes MicroSDXC annoncé comme compatible avec des cartes de 2 To.

La tablette propose toujours un encombrement assez classique grâce à des bordures fines, elle mesure 20.8 cm de large pour 12.9 cm de profondeur et 7 mm d’épaisseur. Son poids total culmine à 340 grammes avec une batterie 7600 mAh. Elle se recharge grâce à un bloc secteur en USB Type-C en 68W.

Mais le coup de génie de Lenovo est de proposer en option un accessoire pour transformer la tablette en console. Il ne s’agit pas d’une paire de manettes qui se connectent de chaque côté de l’engin mais d’une véritable carcasse qui vient enfermer l’écran dans la coque. On dispose la Legion Tab Y700 G4 contre la partie avant de son accessoire avant de replacer une solution qui viendra la coincer en l’enfermant.

On retrouve alors toute la jouabilité d’une console : double joystick, croix directionnelle, boutons ABXY classiques, quatre boutons programmables à l’arrière et gâchettes en plus de l’écran qui reste tactile. Surcoût attendu pour cette option ? 499 Yuans soit une soixantaine d’euros HT. Pas grand-chose par rapport au prix de la console elle-même qui débutera à 3299 Yuans sur le marché local. Soit 399€ HT.

Source : Weibo et ITHome

Lenovo Legion Tab Y700 G4 : la tablette se prend pour une console © MiniMachines.net. 2025

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Le fauteuil de bureau Newtral MAGICH003 à 169.99€

Le MAGICH003 de Newtral est en promotion suite à la demande de Tom en commentaire. Il a été testé par le passé par un autre lecteur répondant au pseudo de « Syracuse ». Ce dernier m’a fait un retour en octobre 2024 du modèle MAGICH002 qui est la révision précédente du même fauteuil. Geekbuying propose donc la mise à jour au prix à 169.99€ avec un code promo.

Syracuse a reçu son fauteuil Newtral MAGICH002 il y a presque un mois et me fait un retour très positif sur la solution. Après avoir été tenté par d’autres modèles depuis mon billet sur les solutions Autonomous – des solutions devenues hors de prix aujourd’hui malheureusement – il a fini par craquer devant ce fauteuil signé Newtral. 

Son retour est excellent. S’il partait de loin avec une chaise de bureau noname achetée en grande surface et dont le confort se résumait à un coussin en mousse couvert de tissu et un réglage en hauteur, l’arrivée de ce fauteuil est un gros gain en termes de confort. N’ayant pas testé moi-même le produit, je ne peux pas juger à sa place, mais ses remarques semblent pertinentes. Ainsi, il met en avant trois points essentiels pour lui.

 

D’abord une assise confortable, ni trop rigide, ni trop molle. Un coussin suffisamment solide pour « tenir la journée » à son poste de travail et capable d’accueillir en tout jusqu’à 130 kilos. Le fauteuil est lui-même prévu pour des personnes de 160 à 195 cm. Ensuite, un repose-tête qui, conjugué avec la possibilité de se basculer en arrière, apporte un vrai confort pour faire des pauses ou « suivre une conférence caméra éteinte ». Anecdote sympathique d’une fin de semaine où le fauteuil provoque une légère somnolence en fin de meeting virtuel… Pensez à éteindre vos micros en télétravail pour ne pas partager vos ronflements.

Le fait que l’appuie tête soit réglable et qu’il s’ajuste automatiquement encourage à l’employer et donc à relaxer son cou. Enfin, un support du dos qui permet de conserver une position ergonomique et confortable dans la durée évite les mauvaises positions et le mal de dos.

D’autres éléments sont intéressants même s’ils sont jugés secondaires. Le Newtral MAGICH002 met ainsi en avant un ressort qui maintient le siège contre l’utilisateur et sert « d’amortisseur » à l’usage. Il est jugé plutôt secondaire par Syracuse qui ne le trouve pas si utile. Cela permet de garder une position ergonomique au repos. Les bras du fauteuil sont également jugés peu pratiques même si, pour avoir longtemps travaillé dans une chaise avant de passer au fauteuil, je sais qu’il m’a fallu un certain temps pour m’y acclimater. 

Le dos en toile n’a pas encore prouvé son utilité, faute de fortes chaleurs où on apprécie le fait d’avoir une maille respirante au lieu d’un dossier qui conserve l’humidité et la température… Petit bémol, les roulettes ne sont pas formidables et Syracuse envisage de les remplacer à terme. Attention, le fauteuil arrive en kit et il faut une bonne demi-heure pour le monter avec la visserie fournie. Un jeu de LEGO qu’il faut prendre en compte avant d’acheter.

C’est un fauteuil que l’on retrouve en place de marché sur diverses boutiques en France à 229-299€, un investissement conséquent face à une solution à 49€ comme on en trouve partout. Mais si le confort est au rendez-vous, ce n’est pas cher payé pour un produit de ce type.

J’ai donc demandé à Geekbuying un code promo pour ce modèle mis à niveau dans la version Newtral MAGICH003 et avec le code NNNFRNM3C il est possible de l’obtenir à 169.99€ depuis un entrepôt Européen de la marque sans frais de port.

Voir l’offre sur Geekbuying

 

La marque Newtral propose également des chaises MagicH-GPRO avec un repose-pied en plus. Elle est disponible en noir et en blanc avec des codes promo différents depuis des entrepôts Européens.

La version grise est à 255.00€ au lieu de 279.80€ avec le code NNNFRMGP.

La version noire est à 249.99€ au lieu de 279.80€ avec le code NNNFRBPHC.

Billet mis à jour. Les précédentes commandes sur cette chaise ont eu de bons retours avec des acheteurs dans l’ensemble satisfaits du rapport qualité prix.

Le fauteuil de bureau Newtral MAGICH003 à 169.99€ © MiniMachines.net. 2025

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Pironman 5-MAX : un boitier haut de gamme pour RPI5

Il y a presque un an sortait le Pironman 5, un sympathique boitier pour cartes de développement Raspberry Pi 5. Cette année, c’est au tour du Pironman 5-MAX de faire son apparition. 

Le Pironman 5-MAX reprend le même concept de boitier haut de gamme avec des options encore plus nombreuses. L’idée générale est de pouvoir transformer sa carte de développement en véritable ordinateur classique sans perdre les fonctions spécifiques de développement qui lui sont propres. 

Le coloris du châssis change avec un boitier en aluminium anodisé noir et un panneau acrylique plus large que le précédent modèle. Des LEDs RGB font toujours partie de l’équation pour « mettre en valeur » les composants embarqués. Elles sont débrayables et pilotables par la carte Raspberry Pi. Je suis en général assez peu fan de cette option, mais ici elle peut avoir du sens. Les LEDs pourront en effet rester éteintes et signaler par exemple un souci ou une alerte quelconque relevée par le système : saturation de mémoire en rouge, problème de chaleur en jaune ou autre code couleur pour un accident de réseau par exemple. Le petit écran LCD 0.96 pouce qui indique l’état des composants interne est toujours présent et propose désormais une fonction de réveil pour ne l’activer qu’en cas de besoin en tapotant sur le châssis.

Le Pironman 5-MAX propose surtout deux emplacements NVMe M.2 2280 en PCIe 2.0 x1 qui permettront plusieurs implantations techniques. Ouvert aux solutions de stockage en RAID 0 et RAID 1, ces deux ports permettent également de monter des solutions 2230, 2242, 2260 pour ajouter par exemple un stockage et un module IA. Un lecteur de cartes MicroSDXC est disponible en façade avec un mécanisme à ressort pour plus de facilité d’emploi. 

On note la présence d’un bouton de démarrage et d’extinction qui pilotera la carte de développement logiciellement pour un arrêt conforme du système. Un capteur infrarouge est disponible pour piloter la carte RPi à distance et les différents GPIO sont accessibles directement sans ouvrir le boitier.

On retrouve une connectique très complète avec deux sorties HDMI, une alimentation en USB Type-C, un port Ethernet Gigabit et juste au-dessus l’espace nécessaire pour laisser passer la nappe d’un MIPI-CSI. Deux USB 2.0 Type-A, deux USB 3.0 Type-A issus directement de la carte de développement. Le boitier est par ailleurs livré avec un dissipateur de type « Tower » lui-même ventilé activement.

Reste le prix de cet engin qui est toujours assez élevé. En précommande sur Sunfounder à 71.24$ TTC (environ 63€ au cours du jour) sans frais de port, la petite tour sera expédiée en juin prochain. 

Pironman 5-MAX : un boitier haut de gamme pour RPI5 © MiniMachines.net. 2025

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La mise à jour 9.2.1 de la Shield Experience apporte le 120 FPS

Shield Experience porte bien son nom tellement le comportement de Nvidia avec la Shield TV est inhabituel sur le marché. Alors que la majorité des constructeurs abandonnent leurs développements Android au bout de quelques mois, très rarement au-delà de quelques années, Nvidia poursuit les mises à jour de sa box encore et encore.

Shield Experience 9.2.1 propose désormais l’affichage en FullHD à 120 images par seconde pour le jeu sur GeForce Now. Plusieurs autres bugs mineurs sont également corrigés avec des soucis rencontrés en lecture Dolby Vision, quelques accrocs dans l’exploitation de PLEX avec le codec AAC 5.1 et une meilleure gestion des télécommandes issues d’autres marques que Nvidia.

Pour les télécommandes, c’est une excellente nouvelle. Pour avoir cassé la mienne il y a quelque temps, j’ai acheté un modèle « noname » compatible sur Amazon en 2022 et elle posait effectivement parfois des problèmes à la sortie de veille de la console. Ce souci semble à présent totalement corrigé. 

Si vous avez un compte GeForce Now et une Shield TV, vous pourrez donc jouer en FullHD à 120 images par seconde dans une qualité de jeu maximale. Le passage à de l’UltraHD baissera votre framerate à 60 images par seconde. Ce qui équivaut à ce que peut donner un gros PC de jeu dans votre salon, équipé d’une carte graphique GeForce RTX gourmande et audible, mais piloté par un boitier compact, peu énergivore et absolument indolore pour les oreilles.

Si vous n’avez pas encore la notification de mise à jour de Shield Experience, celle-ci devrait arriver dans les prochains jours. Le déploiement a débuté le 6 mai dernier et devrait se poursuivre dans les jours qui viennent. Une option dans les paramètres permet comme toujours de vérifier si la mise à jour est disponible. Lancez la mise à jour pendant une « heure creuse » de vos activités classiques, le téléchargement pèse son petit giga et l’opération prend quelques minutes.

Source : Nvidia

La Shield TV se met à jour en version 9.2

La mise à jour 9.2.1 de la Shield Experience apporte le 120 FPS © MiniMachines.net. 2025

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Beelink AI Mini : un AMD Strix Halo orienté serveur

Apparu aux côtés du Beelink GTR9 Pro annoncé hier, le Beelink AI Mini est une seconde minimachine qui va exploiter les dernières puces ultra-performantes d’AMD. Petite différence entre les deux engins, si le GTR vise un public « classique » à la recherche d’un condensé de PC, le AI Mini vise un autre usage, celui d’un serveur personnel très intéressant.

On a très peu d’informations sur l’engin pour le moment et il est difficile de voir exactement ce que cherche à faire ici le constructeur. On pourrait penser à un usage de type NAS assez classique de prime abord mais aucun NAS n’a besoin de la puissance d’un Ryzen Strix Halo pour fonctionner. Les fabricants de ce type de solutions cherchent en général des processeurs capables de tourner sans consommer trop d’énergie.

Minisforum a fait le même genre de pari avec ses solutions N5 et N5 Pro qui seront équipées de processeur AMD Ryzen AI 9 HX 370. Moins puissant Ryzen AI Max+ 395 et largement au-dessus de ce que propose un NAS classique. L’idée pour le Beelink AI Mini est peut être d’ajouter des fonctions IA à une solution serveur et NAS « tout en un ». Un engin qui puisse porter énormément de fonctions virtualisées, embarquer un nombre important de solutions de stockage, dialoguer très rapidement et piloter une ou des IA. Par exemple pour faire un petit serveur d’IA local et autonome sous DeepSeek ou faire de l’analyse de flux vidéos en provenance d’un réseau de caméras.

On sait peu de choses techniques sur cet engin, il proposera de l’USB4 et on remarque la présence d’un port USB Type-C en façade. Deux ports Ethernet 10 Gigabit seront également intégrés et pourront servir notamment à chainer ces minimachines particulières ensemble pour augmenter leurs capacités. La mémoire vive embarquée pourra grimper jusqu’à 128 Go, probablement en LPDDR5. C’est un élément important pour ce type de machine Strix Halo afin de pouvoir diriger un maximum de mémoire vive vers le circuit graphique Radeon 8060s embarqué et ainsi piloter plus efficacement des IA locales.

Si Beelink propose un engin à mi-chemin entre le NAS classique avec des unités de stockage 2.5 pouces et NVMe, un serveur compact avec une bonne gestion des réseaux et des capacités de contrôle à distance comme un BIOS permettant des réglages fins de la consommation d’énergie et les capacités de calculs des derniers Ryzen mobiles, la marque met peut-être le doigt sur un produit nouveau et très intéressant pour de nombreux utilisateurs, particulièrement pour les professionnels.

Prix annoncé pour le moment ? 1999$ HT. Pas de date précise de lancement, juste un « bientôt »…

 

Beelink AI Mini : un AMD Strix Halo orienté serveur © MiniMachines.net. 2025

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36000$, la surprise salée de la douane US à Adafruit

Adafruit vient de recevoir sa première facture saupoudrée des taxes douanières de l’administration Trump. Et elle est assez épicée avec 36000$ de frais supplémentaires réclamés par DHL pour les douanes américaines.

C’est un bon exemple de ce qui va commencer à impacter les vendeurs US dans leurs importations de Chine. Et, par un effet de ricochet logique, tous leurs acheteurs. Adafruit explique que les 36000$ sont liés à des frais de douanes qui s’additionnent : 125% + 20% + 25% pour un total qui ne peut pas passer inaperçu dans le prix final de ses produits.

Le revendeur explique qu’il n’a qu’une semaine pour payer ce montant à DHL. Ce qui va impacter ses finances et ses capacités d’achat. Contrairement à des taxes sur les bénéfices, ce montant n’est pas lié à des ventes, mais doit être réglé en amont de toute commercialisation. Ce qui va, de fait, augmenter le prix de chaque composant pour ses clients. Adafruit précise que les éléments importés le sont auprès d’un vendeur et que les composants concernés ne sont pas trouvables aux US. Leur importation de Chine est donc obligatoire pour alimenter leur catalogue. Le site US commercialise, comme Radiospares ou Mouser, des dizaines de milliers de références de composants électroniques dont la majorité est importé d’Asie. 

La marque conçoit et distribue beaucoup de produits en interne, avec une grosse équipe de Recherche et Développement. Mais ses produits nécessitent des composants qui ne sont tout simplement pas disponibles aux US. Certains d’entre eux n’auraient juste aucune rentabilité possible dans une production locale, faute d’un volume suffisant.

L’impact sur cette entreprise qui livre également en Europe risque d’être colossal. Les clients US vont probablement ralentir leurs commandes ou acheter en gros chez des revendeurs Européens. Des revendeurs qui factureront des frais de port mais pour lesquels les produits subiront moins de taxes. Ce qui rendra les factures finales moins élevés que des commandes chez leurs propres distributeurs nationaux. Quant aux clients Européens qui achetaient régulièrement sur ce type de sites US… Ils iront commander directement en Asie, sur AliExpress, ou ailleurs. J’ai commandé quelques dizaines de fois chez Adafruit pour des produits spécifiques. Ils livrent en général d’excellents matériels à des prix relativement compétitifs. Mais si leurs créations doublent de tarifs, je ne pourrai pas me permettre de commander à nouveau chez eux. Je me tournerais vers des magasins Européens ou Asiatiques.

Cette facture DHL est le spectre qui s’agite devant énormément de revendeurs locaux aux US. C’est également la grande peur des entreprises manufacturières qui dépendent de composants introuvables ailleurs qu’en Chine pour concevoir leurs produits. Imaginez l’impact sur le prix final d’un simple panneau de contrôle ou un équipement électronique lambda avec 80% de composants Chinois. Beaucoup de chefs d’entreprises ont anticipé cette problématique de taxes en emmagasinant un gros stock de composants avant que le couperet ne tombe. Mais il va arriver le moment où ce stock va finir par s’épuiser et l’impact de ces droits de douane va commencer à se faire vraiment sentir.

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Bon Plan : MSI Cyborg 15 portable Core i7 – 16/512 Go – RTX 4060 à 879€

Présenté surtout sous un aspect Gaming, le MSI Cyborg 15 se révèle être plutôt une machine familiale aux capacités assez larges. Son équipement est très homogène, bien équilibré et suffisamment performant pour accompagner tous les programmes classiques du monde PC.

La base de ce MSI Cyborg 15 c’est un écran 15.6″ IPS dans une définition très classique en 1920 x 1080 pixels. Un écran qui offrira un rafraichissement de 144 Hz pour une grande stabilité d’affichage toujours appréciable pour le jeu comme pour le travail. La dalle est enfermée dans des bordures fines avec une légère proéminence sur la partie supérieure pour abriter une webcam 720P classique et un micro. 

En dessous de cet écran, un clavier rétroéclairé RGB sur 4 zones avec un pavé numérique et des touches « ZQSD » différenciées pour accentuer le côté « Gaming » de l’appareil. Un large et profond pavé tactile complète le tout. Cet ensemble est assez classique et s’il est clairement mis en valeur pour un usage de jeu, il n’en reste pas moins exploitable pour tout type de tâches comme un PC très classique.

Les entrailles du MSI Cyborg 15 sont très bien choisies, au vu du prix demandé, c’est une machine tout à fait honnête qui est proposée. Le processeur Intel Core i7-13620H est une puce 10 cœurs pour 16 Threads. Il est construit autour de 6 cœurs Performance et 4 cœurs Efficients avec une fréquence maximale de 4.9 GHz et une base de 3.6 GHz. Son TDP est de 45 watts et il dispose de 24 Mo de cache. Il est accompagné ici par un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 4060 en 45 Watts avec 6 Go de mémoire vive dédiée GDDR6.

Ce duo, ici intégré dans cette offre en combinaison de 16 Go de mémoire vive DDR5-5600 sur deux slots de 8 Go, n’est pas la solution de jeu ultime, loin de là. Elle est capable de faire tourner très correctement tous les titres les plus exigeants actuellement dans un niveau de détails moyens en FullHD. Les jeux plus anciens pourront grimper en qualité d’affichage ou proposer un nombre d’images par seconde plus élevé. Les plus récents devront se limiter en qualité de détails. Cela ne veut pas dire une jouabilité au rabais, ce sont simplement des compromis à trouver pour chaque jeu afin de ne pas dépenser une fortune dans un ordinateur de ce type. L’avantage proposé ici par l’emploi d’une GeForce RTX étant la possibilité d’utiliser le DLSS 3 pour améliorer les performances en jeu. 

Des enceintes stéréo sont visibles sous l’appareil

Pour tous les autres emplois classiques d’un PC portable, l’engin saura proposer de bonnes expériences : retouche d’image, création graphique, développement numérique de photos, montage vidéo, création 3D, programmation, travaux bureautiques, navigation web et autres. Tout sera exploitable sur ce portable. Il est généralement de bon ton de mettre en avant les configurations les plus « haut de gamme » pour ces travaux, même s’il faut tout de même rappeler que la majorité des engins sortis ces dix dernières années et bien moins performants savent tout aussi bien s’acquitter de ces tâches… Ce sera peut-être moins rapide pour les rendus, mais à l’usage le travail déployé sur un écran FullHD sera identique.

Le stockage sera confié ici à un SSD NVMe PCIe Gen4 de 512 Go sur un port M.2 2280 qui pourra évoluer vers une plus grande capacité par remplacement. La connectique est assez vaste avec tout ce qu’il faut pour un usage standard : Deux USB 3.2 Type-A, un USB 3.2 Type-C avec signal vidéo DisplayPort, une sortie HDMI 2.1 pour déployer le MSI Cyborg 15 sur un second écran ou un téléviseur, un Ethernet Gigabit et un jack audio combo 3.5 mm. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 Intel AX211 permettra une connexion sans fil.

Le tout entre dans un châssis de 35.93 cm de large pour 25 cm de profondeur et de 2.29 cm d’épaisseur à son point le plus haut. Un engin transportable donc de 1.98 kg qui propose une batterie 3 cellules de 53.5 Whr. L’autonomie de ce genre de machine n’est pas folle, l’idée de leur portabilité est plus d’aller d’un poste à un autre plus que de l’emmener en ballade pour l’utiliser huit heures par jour. 

Pour résumer, le MSI Cyborg 15 n’est pas un engin au fonctionnement exceptionnel, c’est un PC robuste, assez travaillé d’un point de vue design avec sa coque semi-transparente et une machine confortable pour des usages classiques. Pour 879.99€ sur Amazon avec une licence Windows 11, c’est un bon investissement pour tout type de tâches classiques en étant capable de lancer tout type de jeu. 

Profils : Familial, collégien, lycéen, étudiant.

Voir l’offre sur Amazon

 

Bon Plan : MSI Cyborg 15 portable Core i7 – 16/512 Go – RTX 4060 à 879€ © MiniMachines.net. 2025

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Beelink GTR9 Pro/AI Mini : un autre MiniPC Strix Halo annoncé

Le Beelink GTR9 Pro vient tout juste d’être officialisé en Chine et rejoint donc les autres minimachines ultraperformantes de cette gamme Strix Halo. Comme je vous l’expliquais il y a peu, de nombreux constructeurs de marque comme des distributeurs « noname » allaient grossir les rangs de cette offre

Et le Beelink GTR9 Pro/Ai Mini fait partie de cette seconde vague d’annonces. Le constructeur est un des plus vieux acteurs présents sur le terrain et s’il a travaillé de manière très classique ses premières années avec des designs pas toujours super originaux et des choix de matériels embarqués parfois trop sages, il a opéré ces dernières années un véritable changement stratégique. Ce Beelink GTR9 Pro en est une sorte d’aboutissement.

Fini les coques en plastique partagées avec d’autres marques comme TrigKey, fini les machines sorties à la va-vite, désormais la marque se sert de matériaux nobles et prend son temps pour ses annonces. Les produits sont beaux et bien finis. La ventilation est travaillée en profondeur pour proposer des machines silencieuses. Beelink a même intégré ses alimentations dans les châssis, rajouté des enceintes et des micros pour améliorer ses services.  Le support technique a également évolué en bien et l’ensemble de la marque a été tiré vers le haut. Le résultat se ressent avec l’émergence d’une marque qui se fait par le matériel et non pas via un marketing de masse. Un résultat pensé pour durer et qui se traduit donc aujourd’hui par des annonces qu’il faut garder en tête.

Le Beelink GTR9 Pro fait partie de celles-ci. Ce nouveau MiniPC prend du volume avec un châssis en aluminium satiné aux coins arrondis posé sur une base circulaire. Un engin qui a des faux airs de Mac Mini et de Lenovo ThinkCenter tout en gardant une approche simple. La face avant propose un bouton de démarrage et une petite LED témoin, un jack audio combo 3.5 mm, un lecteur de cartes SDXC et un USB Type-C. Elle est par ailleurs percée de quatre petits trous pour laisser passer le son vers autant de petits micros.

On n’a pas d’image de la partie arrière de l’engin même si le constructeur indique la présence d’au moins deux USB4. On peut s’attendre à une construction très standard dans le genre avec USB 3.2 Type-A, sorties vidéos HDMI et DisplayPort et autres. D’autres promesses sont faites comme la possibilité d’orienter jusqu’à 96 Go de mémoire vive vers le circuit graphique Radeon 8060S, un élément qui intéresse beaucoup les utilisateurs de cette minimachine pour des usages IA. La globalité de l’engin permettant d’atteindre une puissance de calcul de 126 TOPS pour piloter diverses IA.

 

Beelink promet aussi une solution silencieuse autant en jeu qu’en calcul lourd : citant pêle-mêle des jeux AAA comme la licence Adobe ou des travaux de rendus 3D ou vidéo. Rien de révolutionnaire par rapport aux annonces des autres constructeurs ni d’AMD autour de ces puces Strix Halo, donc, si ce n’est la promesse d’un fonctionnement particulièrement discret. Et ce n’est pas une promesse en l’air. Les dernières productions de la marque ont fait d’énormes progrès sur ce segment avec des engins, notamment dans sa gamme EQ comme le EQ14 sous Intel N150, qui restent quasiment inaudibles si on ne colle pas l’oreille dessus.

 

Un Beelink GTR9 Pro à 1999$

Reste la question du prix. L’engin est présenté à 1999$ dans sa version Ryzen AI Max+ 395, soit le modèle le plus puissant de la gamme Strix Halo. Un prix Hors Taxes qui peut se traduire par 1770€ HT au cours d’aujourd’hui. Avec 20% de TVA, on arrive à quelque chose comme 2120€ TTC. Un chiffre qu’il faut retenir, mais qu’il faut également tempérer. La majorité des constructeurs Chinois adorent annoncer des tarifs élevés en façade pour pouvoir les sabrer au moment de la commercialisation de leurs produits. De nombreux MiniPC vont jouer au coude à coude avec ces puces particulières et pendant les premiers temps, l’offre sera surement moins grande que la demande. Pour le moment ce Beelink GTR9 Pro se situe donc face au Framework Desktop qui sera commercialisé au même tarif dans ses versions 128 Go de LPDDR5. À quelques encablures du GMKtec EVO-X2 128 Go au prix public de 2280€ après conversion du Yuan.

Ces tarifs devraient d’abord séduire les professionnels appâtés par les performances IA de l’ensemble et la capacité de ces machines à profiter d’une mémoire vive disciplinée vers ces usages. Si le marché pro suit cette tendance, il y a malheureusement une forte chance qu’elle absorbe la totalité de la production, ce qui tirera les prix vers le haut. Les possibilités d’achat des entreprises en matière d’IA en ce moment sont quasiment sans limites. Si le marché pro ne suit pas la tendance alors l’offre va rapidement s’assagir et le prix vont baisser petit à petit.

Pour le moment, les chiffres de réservations et les retours que j’ai reçus font plutôt état d’un scénario assez sombre pour le grand public. Les professionnels ont un appétit d’ogre pour ces minimachines sous Ryzen AI Max+ 395. Et un engin comme ce Beelink GTR9 Pro colle parfaitement au cahier des charges de ces entreprises : sérieux, bien fini, performant, pas bruyant et que l’on peut connecter à un réseau très rapide.

Sources : Beelink et ComputerBase
Merci à JF pour ses infos.

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La Asus ROG Ally 2 sous le patronage de XBox et Steam OS ?

Deux modèles distincts d’Asus ROG Ally 2 semblent sur le point d’être dévoilés. Le premier au doux nom de code RC73X1 est une version à la robe noire et décorée d’un logo XBox sur un de ses boutons. Le second reprend la coque blanche du précédent modèle sous le nom de code RC73YA. Il est présenté avec un bouton « neutre » pour le moment.

Ce bouton est peut-être tout ce qu’il y a de diplomatique. Il jure assez fortement avec le reste de la coque de la console ROG Ally 2. Détail qui laisse entendre qu’il s’agit peut-être d’une solution liée à des négociations techniques concernant la partie logicielle de l’engin. Si la première version est prévue avec Microsoft et XBox, la seconde pourrait bien être lancée sous SteamOS. Valve a en effet commencé la distribution de son système d’exploitation dédié, celui du Steam Deck, pour les constructeurs tiers.

Ces clichés en provenance de Twitter montrent un engin passé par l’examen d’un bureau de contrôle pour un organisme de certification. Étape indispensable de mesure pour vérifier qu’aucun problème d’émission d’ondes ne provient de la machine. 

Plusieurs éléments à se mettre sous la dent. D’abord, la version XBox serait plus gourmande avec un chargeur 100W en 20V 5A. Elle embarquerait un processeur AMD Ryzen Z2 Extreme 8 cœurs au TDP de 36 Watts ! La puce proposerait 3 cœurs Zen 5 et 5 cœurs Zen 5c pour un circuit graphique comprenant 16 cœurs RDNA 3.5. Elle serait épaulée par de la mémoire vive LPDDR5x à hauteur maximale de 64 Go.

La version « blanche », quant à elle, ferait appel à une puce beaucoup plus sage de la gamme Aerith Plus d’AMD. La gamme qui sert aujourd’hui aux Steam Deck. Un processeur quadruple cœur au TDP de 20 watts et qui ne nécessiterait qu’un chargeur 65W.

La question qui se pose immédiatement est l’impact de ces puces pour l’autonomie des consoles. Comment se comportera une console aussi gourmande par rapport à la ROG Ally première du nom qui autorise 3 heures de jeu 3D un peu exigeant avec une batterie 80Wh et un Ryzen Z1 Extreme à 30 Watts de TDP ?

On apprend également au passage que le stockage interne sera confié à un M.2 2280 NVMe décliné en de multiples variantes chez WD/Sandisk, SK Hynix et Micron en 512Go, 1 To et 2 To.

Enfin, on note un gros changement ergonomique dans les poignées de l’engin. La première version ci-dessus intègre les poignées dans la coque pour former une approche « monobloc » de la machine. La nouvelle a déployé des poignées légèrement séparées du reste de la machine. Un bon moyen de proposer une prise en main plus confortable en empêchant par ailleurs aux mains du joueur de retenir la chaleur du boitier.

Cette nouvelle approche marque, par ailleurs, un décalage plus important entre le lecteur de cartes MicroSDXC et l’ouïe d’extraction d’air de la machine. Un détail qui avait été source de problèmes sur la première version.

SteamOS : il y en aura pour tout le monde

Source : Liliputing

La Asus ROG Ally 2 sous le patronage de XBox et Steam OS ? © MiniMachines.net. 2025

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Interrupt : un outil concurrent du Flipper Zero sur Kickstarter

Lancé sur Kickstarter, Interrupt se présente comme un couteau suisse technologique dans le même esprit que le fameux Flipper Zéro. Moins proche du format « clé » que d’une sorte de pseudo console, il vise les mêmes objectifs. Construit autour d’une solution Raspberry Pi Zero 2 W il fonctionne sous Linux et déploie toute une batterie de protocoles

De faux airs de Gameboy mais un usage beaucoup plus orienté hack et programmation. L’Interrupt entame sa carrière avec une campagne de financement qui le propose à partir de 149€ pièce. Pour ce prix, vous obtiendrez un engin avec un écran tactile de 5 pouces IPS en 480 x 320 pixels qui offrira une interface tactile au-dessus d’un petit clavier à pouces QWERTY.

Une batterie Li-Po de 2000 mAh en 3.7 volts alimentera l’engin qui proposera une série de GPIO mais aussi une multitude de solutions sans fil : Wi-Fi5, Bluetooth NFC, RFID, Infrarouge en émission et réception et même la gestion de signaux radio CC1101 Sub-1 GHz.

La partie logicielle sera implantée via un lecteur de cartes MicroSDXC et l’engin sera proposé sous une distribution logicielle maison évolutive. L’Interrupt offrira de larges possibilités de test et de développement et la présence d’un petit clavier permettra de pianoter des ordres directement sur le dispositif, ce qui le rendra très intéressant pour certaines manipulations.

On pense évidemment à ce que propose aujourd’hui un outil comme le Flipper zéro qui peut aussi bien copier une carte d’accès d’hôtel que changer la chaine d’un téléviseur ou manipuler des outils Radio comme des ouvertures de portes de parking et autres. L’intérêt de ce modèle étant surtout la possibilité d’un dialogue avec des systèmes logiciels externes depuis l’appareil.

Reste que le Flipper Zéro s’est bâti une solide communauté au fil des mois et que de nombreux outils sont disponibles très facilement sur cette plateforme. Difficile de savoir si un concurrent comme l’Interrupt pourrait avoir le même succès. D’autant que des solutions Radio, infrarouge et NFC peuvent se trouver en USB et s’additionner sur un objet aussi classique qu’un smartphone ou un ordinateur portable. Le côté « clé » du Flipper n’a pas que des avantages mais il propose une interface à la fois intelligente et discrète qui a fait mouche. À voir si l’Interrupt séduira autant.

Flipper Zero : un Tamagotchi pour hacker votre environnement

Interrupt : un outil concurrent du Flipper Zero sur Kickstarter © MiniMachines.net. 2025

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Chuwi MiniBook X 2025 : le netbook 10.51″ Intel N150 à 264€ !

Mise à jour : M3K indique que le MiniBook X N150 en version 12/512 Go est désormais proposé à moins de 265€ sur la boutique Européenne de Chuwi chez AliExpress.

Billet original du 16/01/2025 : Le MiniBook X 2025 de Chuwi est une mise à jour d’un modèle précédent lancé en 2022 et mis à jour par la suite. Chuwi est une des rares marques à avoir poursuivi dans cette voie du développement d’un engin portable de petite taille, complet et pouvant prétendre à proposer la majorité des services d’un ordinateur moderne en ultra mobilité.

Le MiniBook X 2025 change quelques éléments d’un point de vue technique, mais reste dans le même état d’esprit. On assemble un mélange de pièces proposant un bon ratio entre performances et usages pour un prix abordable. Le premier de la série est sorti en 2022 sous Intel Celeron N5100, une puce déjà intéressante bien que encore insuffisante pour certaines tâches. Il a été renouvelé un an plus tard avec la sortie des puces Arrow Lake-N et de l’Intel N100. Puces qui ont apporté un vrai changement dans les performances de l’entrée de gamme. On est passés de PC sur lesquels il fallait faire de grosses concessions techniques et souvent prendre son mal en patience à une gamme de puces capables de remplir 90% des usages du quotidien sans souci.

Le nouveau modèle de Chuwi reprend donc cette année cette formule avec le nouveau processeur Intel « Twin Lake » N150. Pas un énorme bouleversement du N100 de 2023 donc, plutôt une optimisation de celui-ci. Et c’est ce mot qui m’intéresse le plus avec le nouveau Chuwi MiniBook X 2025, « optimisation ».

Sur le modèle 2023 équipé d’un N100, j’ai lu du bon et du beaucoup moins bon. Des gens absolument ravis de leur machine et d’autres catastrophés des divers problèmes rencontrés. Notamment au tout début de leur commercialisation. Comme si les premiers clients essuyaient les plâtres de ce changement de processeur : soucis d’autonomie, problème de pilote, problèmes d’affichages et autres. Je suppose que la disparition de ces clients mécontents au fil du temps est déjà liée à une certaine optimisation de la machine. C’est aussi pour cela que j’ai bon espoir de retrouver ici une version encore améliorée de cette même machine.

Car si le N150 à bord ne révolutionnera pas les usages de l’engin, l’arrivée de ce MiniBook X 2025 pourrait éteindre mes craintes devant un engin mal fini de la part de Chuwi. Et si tel est le cas, il s’agirait probablement d’une des minimachines les plus intéressantes de ces dernières années.

Chuwi MiniBook X 2025 : un engin qui mise sur l’efficacité

La dalle de 10.51 pouces est intégrée dans un châssis aux bordures fines dont les dimensions restent très compactes : 24.4 cm de large pour 16.64 cm de profondeur et 1.72 cm d’épaisseur. C’est moins imposant qu’un netbook historique comme le Samsung NC10. Avec 10 pouces de diagonale, ce modèle mesurait 26.1 cm de large pour 18.5 cm de profondeur et 3 cm d’épaisseur. Il était également beaucoup plus lourd en affichant 1.33 Kg tandis que le modèle Chuwi reste sagement sous la barre des 1 Kg avec 920 grammes. On note au passage que la dalle est tactile et qu’elle peut se rabattre au dos du clavier grâce à une charnière qui s’ouvre à 360°.

L’écran affiche sur une dalle IPS en 1920 x 1200 pixels sur un format 16:10. Il est donc piloté par un Intel N150 dont les performances sont très légèrement au-dessus du N100 et donc tout à fait satisfaisant pour ce type d’engin. La puce est réfroidie activement par un ensemble de caloduc, ailettes et ventilateur. On retrouve 12 Go de mémoire vive LPDDR5 soudée à la carte mère en monocanal et un SSD de 512 Go NVMe PCIe pour le stockage sur lequel Windows 11 sera préinstallé.

La batterie est une 7.6 V en 3800 mAh 28.88 Wh et on retrouve une connectique de base composée de deux ports USB Type-C, d’un jack audio combo 3.5 mm et d’un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2. L’alimentation se fera en 12V et 3A par un des ports USB en Power Delivery 3.0. On note plusieurs évolutions ici puisque le modèle précédent employait une batterie 26.6 Wh et un Power Delivery 2.0 mais également du Wi-Fi5 et un Bluetooth 4.2.

Le clavier est de type chiclet avec un toucher très classique, mais il est malheureusement uniquement en QWERTY. Jamais Chuwi n’a répondu positivement à mes demandes pour proposer un clavier AZERTY, jugeant le marché français trop étroit. Il est par contre possible d’exploiter un clavier logiciel QWERTY US International pour retrouver la plupart des accents et éléments dont nous avons besoin. Le pavé tactile est assez étroit mais se combine avec l’écran tactile et la possibilité d’exploiter une souris Bluetooth. Comme du temps des premiers netbooks, ces machines appellent à faire quelques compromis.

Le Chuwi MiniBook X 2025 est désormais en stock sur le site Européen de la marque. Il est livré gratuitement depuis un entrepôt européen et il est proposé à 352€ TTC. Si vous choisissez ce modèle et que vous ajoutez le code promo MINIMACHINESBOOK à votre panier, le prix passe à 306.24€. Ce qui en fait un netbook 10.5 pouces très accessible et diablement sympathique. 

Voir l’offre chez Chuwi Europe

 

Le Chuwi MiniBook X 2025 en Intel N150 avec toujours 12 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage avec une licence Windows 11 est par ailleurs proposé à moins de 265€ via la boutique Européenne (Stock en Espagne) de Chuwi sur AliExpress grâce au code IFPQQIG.

Minimachines-05-2025

Une fois le produit ajouté à votre panier, cliquez sur le bouton paiement et ajoutez le code dans la colonne de gauche. L’opération baisse l’engin à 264.79€ au total. Cela fait ce netbook une excellente affaire pour qui cherche une machine d’ultra mobilité moderne et convaincante.

Voir l’offre chez Chuwi AliExpress Europe

Chuwi MiniBook X 2025 : le netbook 10.51″ Intel N150 à 264€ ! © MiniMachines.net. 2025

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Minisforum UM880 Plus : Ryzen 7 8845HS 32Go/1To à 599€

Le Minisforum UM880 Plus embarque les mêmes composants que le UM880 Pro sorti en juin 2024. On retrouve la même puce AMD Ryzen 7 8845HS, 32 Go de mémoire SODIMM DDR5 et 1 To de stockage SSD NVMe. Sur le papier, il s’agit exactement de la même machine.

Le nouveau venu propose bien un Ryzen 7 8845HS, un excellent processeur mobile. Il permet de quasiment tout faire de manière convaincante. Il s’agit d’une puce 8 cœurs proposant 16 Threads sur une architecture Zen 4 dans des fréquences de 3.8 à 5.12 GHz. Il emploie un circuit graphique Radeon 780M avec 12 Compute Unit RDNA 3. Il embarque également un NPU 16 TOPS. À bien examiner sa connectique et ses possibilités, on se rend compte que ces deux engins partagent précisément les mêmes composants. Le SSD interne est intégré sur un port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 et un second port M.2 de même type est laissé libre pour une évolution vers deux stockages. La mémoire vive SODIMM DDR5-5600 peut évoluer dans les mêmes conditions vers 96 Go au maximum.

Il faut se pencher sur la connectique pour commencer à voir des différences par rapport au modèle « Pro ». Sur la face avant, on retrouve deux ports USB 3.2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm, un petit micro et un bouton de démarrage illuminé d’une LED. Par rapport au modèle « Pro », il manque donc un port USB4.

À l’arrière, on peut voir un jack d’alimentation 19V, deux sorties vidéo en HDMI 2.1 et DisplayPort 1.4, un connecteur OCuLink, un USB4, deux USB 2.0 Type-A et un seul port Ethernet 2.5 Gigabit contre deux pour le modèle précédent. Trois éléments différents, donc, avec la disparition de ce port USB4 avant, d’un port Ethernet et le remplacement des ports USB 3.2 arrière par des USB 2.0. Mais surtout une grosse nuance puisque ce modèle renverse sa carte mère afin de positionner les ailettes de ventilation au-dessus de la connectique.

On en a déjà parlé à de multiples reprises et j’avais rencontré un ingénieur spécialisé dans la conception de ce type d’appareils m’expliquant que le fait de positionner un processeur « tête en bas » ne posait pas de problèmes sur un portable. La ventilation est suffisante pour que la puce ne soit pas moins bien refroidie par ce type d’implantation. Mais si ce positionnement du processeur « à l’envers » est possible sur des portables, il est plus embêtant sur des MiniPC. Du simple fait de la différence d’espace disponible sur l’engin. Sur un portable, tout est pensé sur le même étage. Les connecteurs sont situés à côtés des ouïes de ventilation. De telle sorte que rien ne gène l’expulsion de l’air réchauffé par la machine. Sur un MiniPC, les éléments sont empilés et il arrive souvent que la connectique se retrouve au-dessus de l’extraction d’air chaud. Ce qui pose parfois le souci de câbles qui viennent empêcher la machine de respirer.

Le UM880 Pro et son extraction d’air sous la connectique

C’est le cas du UM880 Pro, par exemple. On peut voir ci-dessus que ce modèle de 2024 propose une connectique très riche positionnée au-dessus des ailettes de ventilation. Je n’ai pas eu de mauvais échos de cette solution, mais techniquement parlant, les nombreux câbles viennent tomber devant l’extraction d’air quand la machine est à plat. Si on compte deux câbles vidéo, deux ports Ethernet, les deux USB, l’alimentation et l’USB4 Type-C, cela fait un vrai « mur » derrière ces ailettes. La solution UM880 Plus proposera donc, à priori, une meilleure solution de dissipation. Ce qui est un atout pour un processeur calibré pour fonctionner dans un TDP pouvant atteindre 65 watts.

L’accès aux composants se fera donc par le dessous de la machine de manière assez classique en enlevant une trappe avec quatre vis. Il est à noter que les SSD seront recouverts par un dissipateur métallique, lui-même refroidi avec une ventilation active. L’engin proposera par défaut un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. Il sera livré avec un bloc secteur, un support VESA pour l’accrocher derrière un écran et un câble HDMI.

Le Minisforum UM880 Plus est actuellement en promotion sur Amazon, lancé à 749€ il est proposé à 599€ dans une configuration très musclée ! 32 Go de mémoire vive DDR5-5600 en double canal évolutif jusqu’à 96 Go et 1 To de stockage NVMe également extensible. Cela en fait un excellent produit pour un prix beaucoup plus accessible. Si vous cherchez un MiniPC puissant et efficace, c’est une valeur sûre pour vous équiper.

Voir l’offre sur Amazon France

Minisforum UM880 Plus : Ryzen 7 8845HS 32Go/1To à 599€ © MiniMachines.net. 2025

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Game Bub : une console Open Source qui clone le Game Boy

De Game Boy à Game Bub, il n’y pas beaucoup de nuances et si on lance un jeu de la console de Nintendo sur cette nouvelle venue en Open source, on ne devrait pas non plus voir beaucoup de changements. C’est parce qu’à l’intérieur de ce boitier translucide, on retrouve un FPGA qui va se comporter comme le circuit d’origine de la minimachine japonaise.

Un FPGA c’est un composant qui peut se transformer pour se comporter exactement comme une autre puce. Ici, il s’agit d’un Xilinx XC7A100T qui a été configuré comme une sorte de Doppelgänger de la puce d’origine de Nintendo. Une autre puce, un ESP32-S3 sert de chef d’orchestre pour gérer cette configuration et ce changement d’état. Au bout du compte, le Game Bub se comportera précisément comme une console d’origine, sans aucune émulation logicielle. Les jeux lancés sur la plateforme seront exécutés comme du temps de la bonne vieille Game Boy.

L’intérêt de ce procédé est de retrouver une jouabilité identique et de demander à la machine de s’adapter pour devenir une autre console. En l’occurrence, les Game Boy Color et Game Boy Advance. Il sera également possible de ne pas jouer du tout à des vieux titres des années 90 et de s’appuyer sur le côté Open Source de l’engin pour mettre à profit son FPGA pour développer d’autres puces et d’autres usages. Ce n’est pas le genre de loisir à la portée de tout le monde, même si cela peut justement être une solution de découverte de ce petit monde particulier. 

Le joueur plus classique pourra profiter d’interfaces et de services un peu plus modernes que ce que les machines d’origine proposaient. On retrouve un lecteur de cartouches de console, de manière à pouvoir lire et sauvegarder ses jeux d’origine. Un lecteur de cartes MicroSD permettra de piocher dans un très large catalogue d’images de jeu et de sauvegarder ses parties.

L’écran n’aura rien à voir avec celui des premières consoles mobiles de Nintendo, ici, il s’agira d’un modèle IPS de 3.5 pouces en 480 x 320 pixels et il sera également possible de profiter d’une sortie HDMI pour alimenter un affichage externe depuis un dock. On retrouvera un module Wi-Fi et du Bluetooth LE et l’engin se rechargera grâce à une connectique USB Type-C qui permettra de faire circuler des données.

De la console Game Bub comme support d’apprentissage en électronique

La solution Game Bub sera bientôt lancée en financement participatif via Crowdsupply, on ne connait pas encore son tarif. Pour en savoir plus, le site du créateur de la minimachine est ici. Et je voudrais insister sur ce dernier point. Si vous êtes un créateur dans l’âme de ce genre de produit, si les problématiques électroniques vous intéressent, si vous êtes suffisamment anglophone, la publication de ce billet est extrêmement précieuse. L’auteur y détaille tout son parcours poste par poste, de la gestion de l’affichage à la recharge de ses batteries en passant par les problématiques de création de boutons comme de la schématisation de son PCB sous KiCad. Cette documentation soulève les problèmes rencontrés et explicite les moyens mis en œuvre pour les résoudre.

Ce parcours donne une bonne idée du travail effectué pour un projet de ce type. Les heures passées en développement matériel et logiciel. Les différents casse-têtes posés par l’ingénierie de Nintendo sur les différentes consoles. Les solutions de contournement et les problématiques de fabrication et d’assemblage. 

Ce document est à mon avis très précieux pour toute personne qui s’est dit un jour qu’elle allait construire un objet de ce type. Elle montre le monstrueux travail nécessaire pour y parvenir. Celui qui ne se voit pas plus que le dessous d’un Iceberg et qui représente la partie la plus importante de ce type de défi.

Game Bub : une console Open Source qui clone le Game Boy © MiniMachines.net. 2025

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Le NAS-PC Aoostar WTR Pro Intel N150 16/512 Go en promo

Le WTR Pro N150 d’Aoostar, c’est une base de carte mère sous Intel N150 associée à 16 Go de mémoire vive DDR4 et 512 Go de stockage M.2 2280 NVMe PCIe. Une base que l’on connait bien puisqu’elle sert depuis des mois comme formule pour concevoir aussi bien des MiniPC super compacts que des serveurs maison.

Le N150 n’est pas un monstre de performances, c’est une puce suffisante pour répondre à la plupart des besoins d’un PC familial ou d’une solution serveur. Un processeur qui conjugue cette performance avec une consommation réellement très basse à l’usage comme en veille. Ce qui le rend particulièrement attractif pour un usage continu. Et ce genre de MiniPC particulier est pensé pour cela, un usage en continu avec une mise en veille régulière.

L’accès aux composants de base se fait via une trappe sous la machine : mémoire SODIMM, SSD M.2 2280 et le port M.2 2242 du Wi-Fi.

Parce qu’avec 6 Watts de TDP, cette solution ne consommera quasiment rien sur une facture électrique. Avec le luxe de ne pas non plus user vos oreilles avec le déclenchement continu d’une ventilation fatigante. Cela rend le N150 particulièrement adapté pour ces usages particuliers. Et si on considère le trio proposé ici, processeur N150, mémoire de 16 Go en DDR4-3200 et stockage M.2 2280 de 512 Go en, cela fait de cet Aoostar WTR Pro N100 une excellente base pour fabriquer un MiniPC familial avec un stockage énorme comme pour en faire un NAS ou un serveur.

Car sur le format WTR Pro on découvre pas moins de quatre baies 3.5 pouces SATA 3.0 cachées derrière une protection accrochée magnétiquement à la face avant. De quoi ajouter quatre disques mécaniques ou SSD aux formats 3.5″ ou 2.5″. Ce qui permet, en ajoutant la partie logicielle adaptée, de transformer l’ensemble en un NAS-PC, un serveur de fichiers, un jukebox multimédia ou toute autre machine du genre.

L’ensemble est refroidi par un ventilateur de 12 cm pour faire circuler de l’air autour du dissipateur du processeur et refroidir les éléments de stockage dans leurs baies. Le choix d’un modèle de 12 cm évitera une montée en vitesse trop importante pour un débit d’air suffisant et donc un niveau de bruit assez contenu.

Le fait que cet Aoostar WTR Pro embarque deux ports Ethernet 2.5 Gigabit permettra en plus d’adresser plusieurs réseaux. Une ouverture externe vers un réseau accessible via internet et un autre interne pour des données plus sécurisées. Un port M.2 2242 est par ailleurs présent sur la carte mère pour ajouter la carte Wi-Fi de son choix. Le reste de la connectique est classique pour un MiniPC de ce calibre. On retrouve deux sorties vidéo en DisplayPort 1.4 et en HDMI 2.1, un USB 3.2 Type-C avec Power Delivery 100W et fonction DisplayPort, deux USB 3.2 Type-A, deux USB 2.0 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. En dessous du port USB Type-C, la petite ouverture noire est un lecteur de cartes MicroSDXC.

Comme vous pouvez le constater, cette connectique est sur le côté gauche de l’engin par rapport à la face avant qui embarque les baies de stockage et le bouton de démarrage. Bouton qui peut être caché en déplaçant l’étiquette rouge WTR Pro afin d’éviter toutes mauvaises manipulations.

L’engin mesure 22.8 cm sur la partie connectique, 15 cm en face avant et 18.5 cm de haut. Son positionnement devra donc être réfléchi, car on n’est pas du tout dans la catégorie des minimachines classiques. Pour un usage en tant que MiniPC, plusieurs solutions sont envisageables avec une face avant d’où on accèdera aux baies et une connectique à retrouver sur le côté. Il sera possible de placer la face avant avec les baies sur le côté pour disposer la connectique vers l’arrière mais cela reste un peu particulier.

Si vous cherchez un engin comme le Aoostar WTR Pro N150 pour un usage comme serveur ou comme NAS, il est évidemment possible de le cacher loin de votre bureau. Il est également parfaitement envisageable de s’en servir comme un stockage multimédia en le connectant à un téléviseur. Il pourra alors lire vos fichiers et embarquer des dizaines de To de films et de musique. C’est une minimachine particulièrement intéressante par la foule de ses usages possibles : serveur de stockage, serveur domotique, NAS, MiniPC familial ou tout cela à la fois.

Le MiniPC en version N100 16/512 Go est proposé à 388.32€ chez Banggood avec une livraison à 2.22€ depuis la Chine. Comme d’habitude avec Banggood, la TVA est incluse et aucun frais de dédouanement ne sera à prévoir malgré un stock en dehors de l’Union Européenne. La livraison prendra par contre un peu de temps. Il ne faut pas compter recevoir l’engin avant la 15 à 20 jours. 

Voir l’offre chez Banggood

Il est disponible en diverses autres versions

Aoostar WTR Pro Intel N150 16Go/512 Go chez Geekbuying à 449€

Aoostar WTR Pro Intel N150 32Go/1To chez Geekbuying à 499€

Aoostar WTR Pro AMD Ryzen 7 5825U 16Go/512 Go chez Geekbuying à 519€

Aoostar WTR Pro AMD Ryzen 7 5825U 32Go/1To chez Geekbuying à 579€

 

Le NAS-PC Aoostar WTR Pro Intel N150 16/512 Go en promo © MiniMachines.net. 2025

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Un vieux Macintosh SE comme boitier Mini-ITX

Le Macintosh SE date de 1987, son design est rapidement devenu iconique et malgré un prix élevé 1 il a connu un fort succès. Il faut dire qu’il était assez réussi esthétiquement et qu’il était surtout très compact.

Le Macinstosh de 1984

Cela n’a l’air de rien mais en 1987 tout ne se faisait pas sur son ordinateur. Quelqu’un qui s’achetait un Macintosh SE alors se rendait bien compte qu’autour de lui rien ne fonctionnait vraiment avec. On pouvait certes s’envoyer des disquettes par la poste et pour communiquer plus vite, il fallait encore passer par le Fax. Les outils disponibles étaient souvent balbutiants et reléguaient l’outil informatique à des usages annexes, accessoires. Les entreprises s’équipaient peu à peu, mais l’outil ne devait pas prendre le pas sur l’espace disponible sur son bureau. Il fallait encore pouvoir étaler un dossier papier, griffonner une feuille, avoir un gros téléphone à cadran et généralement une calculatrice. Bref, l’objet était compact par nécessité parce que poser un gros IBM PC AT condamnait son bureau à un usage unique. Et, il faut bien l’avouer, cela ressemblait bien trop à ce que l’on trouvait sur le bureau de la secrétaire de l’époque pour que cela plaise à tout le monde. 

L’image est d’ailleurs restée. Les vieux postes 286/386 massifs sont habituellement jugés par le grand public comme des objets ringards. Les solutions comme le Macintosh SE sont considérées comme beaucoup plus mignonnes et avant-gardistes.

C’est ce qui explique sans doute qu’un internaute du nom de Josh Greenwalt se décide à embarquer son futur PC dans un boitier de Macintosh SE Hors Service. Après tout, l’espace disponible pour embarquer la puce Motorola 68000 à 7.8 MHz, le MB de mémoire vive et l’écran 9 pouces à l’époque sont largement suffisants pour abriter aujourd’hui un ordinateur un poil plus avancé.

Josh confie en effet au boitier débarrassé de toutes ses entrailles des éléments un peu plus musclé. Une carte mère Mini-ITX sur laquelle on retrouvera un AMD Ryzen 5 7600, une carte graphique RTX 3070 signée Zotac, 32 Go de mémoire vive et un stockage suffisant. Il reste même assez de place pour intégrer une alimentation en interne et bien entendu un écran LCD de 9 pouces pour remplacer le vieil écran à tube.

L’arrangement des composants est très malin, il évite notamment d’abîmer la structure du châssis afin de conserver une rigidité suffisante à l’ensemble. Un port HDMI est routé de la carte graphique vers les panneaux d’extension à l’arrière de la machine et le bloc d’alimentation bénéficie d’un pontage du même genre. Le back panel de la carte mère est quant à lui orienté de manière à se diriger naturellement vers la coque pour être facilement accessible. La connectique d’originede l’appareil est toujours présente et la coque est largement percée pour gérer une large ventilation.

A l’arrière comme sous l’engin on retrouve de larges ventilateurs Noctua pour faire circuler de l’air dans la machine. L’ensemble est suffisamment bien aéré pour remplacer régulièrement la totalité du volume d’air du petit Macintosh et ainsi éviter toute stagnation de chaleur.

Le résultat est très réussi et l’objet conserve son identité propre avec une façade fort peu altérée. La minimachine pourra trôner sur un bureau ou une étagère et donner le change en tant que relique d’une époque révolue. Tout en étant parfaitement exploitable pour tous les usages du quotidien, même les plus exigeants.

Un beau travail donc, surtout si on considère que cette transformation n’est que la seconde opérée par Josh. On peut donc s’attendre à de nouvelles modifications de ce genre. En attendant, il ambitionne de concevoir un « Faux-Macintosh » qui serait imprimable en 3D avec tous les supports nécessaires pour monter un PC Mini-ITX dedans. Histoire de proposer une solution plus facile d’emploi pour tous ceux qui voudraient faire la même chose.

Source : Digitaltrends et Josh Greenwalt 

Nécromantech : un Raspberry Pi pour faire revivre un Macintosh SE/30

 

Un vieux Macintosh SE comme boitier Mini-ITX © MiniMachines.net. 2025

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