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Un terminal inspiré de Fallout a partir d’un RPi 400

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Issue de la licence de jeux du même nom, la série Fallout a relancé un intérêt pour cette ambiance particulière qu’est son univers post-apocalyptique bourré d’un humour très grinçant. Assez pour que certains s’en soient inspirés pour construire un terminal qui aurait toute sa place dans son décor.

C’est un certain Rick Pannen qui publie sur Hackaday des images de sa création. Une solution Raspberry Pi 400 déployée dans un châssis imprimé en 3D en PETG et peint de manière à faire apparaitre les traces du temps. Dans la série Fallout, l’action se passe 200 ans après une guerre nucléaire lancée en 2077. L’humanité bricole donc tant qu’elle le peut des appareils qui ont résisté à la vitrification de la surface de la planète en restant terrés dans des abris anti atomiques.

75 heures d’impression et 2.2 Kg de filament plus tard, l’objet est prêt a être monté. Mais pour rester dans le ton, il fallait que le châssis apparaisse comme rouillé, usé par le temps et non pas sorti tout droit d’une imprimante 3D. Il a donc d’abord été nécessaire de le poncer très finement puis de le maquiller. Une solution de peinture à base de fer recouverte d’une solution générant de la rouille a été appliquée aussi bien sur le boitier que sur le clavier du Pi 400.

Certaines parties, comme la protection noire à l’avant de l’affichage, ont été recouvertes d’une peinture provoquant un aspect caoutchouc sur la surface afin de mélanger les textures. L’épaisseur des parois du châssis de l’écran explique pourquoi l’impression été si couteuse en matériau. L’ensemble sera très solide.

Enfin, pour parfaire l’illusion globale, l’écran LCD 7 pouces utilisé a été caché derrière une lentille Fresnel dans la partie écran. Cela donne un aspect « CRT » à l’ensemble avec de fortes ressemblances à nos  anciens Minitel en France.

Le dispositif pilote une IA Open source intégrée sur le Pi 400 et qui sert de pilotage domotique en local. Il faut pianoter un ordre du type  « allume les lumières du salon » sur le clavier pour pouvoir effectuer cette action. C’est une sorte d’assistant personnel mais qui ne réagit pas – volontairement – à la voix. Et cela colle parfaitement avec l’univers de Fallout.

Un terminal inspiré de Fallout a partir d’un RPi 400 © MiniMachines.net. 2024.

Pironman 5 : un boitier pour Raspberry Pi 5 avec NVMe et ventilation

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Bien fini, assez esthétique et original, le boitier Pironman 5 change l’aspect très brut de décoffrage du Raspberry Pi pour le transformer en sorte de MiniPC de bureau.

Construit en aluminium et percé de parois acryliques, le Pironman 5 propose un design qui ressemble plus aux boitiers de PC haut de gamme qu’à une classique solution de carte de développement. On retrouve même à son bord une solution de ventilation agrémentée de LEDs RGB.

Proposé à 79.99$ en importation depuis la chine, sans frais de port mais avec des frais probables de dédouanement et de la TVA, ce boitier est évidemment assez loin de la philosophie initiale de ce type de cartes. On s’éloigne fort de la solution dédiée à l’apprentissage même si le partie haute du dispositif est percée pour pouvoir acceder aux broches GPIO du RPi5. C’est surtout pour son côté original, son design et le côté pratique de son emploi en tant que solution « classique » que le Pironman 5 se distingue. Si vous cherchez un boitier pour un usage de Mediacenter, de console de jeu vintage ou toute utilisation très fermée d’une de ces cartes, cela fera parfaitement l’affaire.

La carte qui accueille les M.2 au sein du châssis

D’autant qu’en  plus de la ventilation et la protection des composants, le Pironman 5 propose également un support pour un stockage M.2 2280 NVMe qui pourra également accueillir les formats intermédiaire en M.2 2230, 2242 et 2260. Permettant ainsi d’étendre facilement le stockage tout en le protégeant. Un  petit écran LED 0.96 pouce offre une information sur les températures et autres détails techniques comme l’usage mémoire ou processeur du SoC embarqué directement sur la façade du boitier.

Un bouton proéminent permet de démarrer l’engin facilement et un capteur infrarouge autorisera un contrôle à distance avec une télécommande. Le lecteur de carte MicroSDXC est toujours accessible facilement sur le  devant du châssis pour changer de système.

Des adaptateurs intégrés permettront de retrouver deux sorties HDMI au format standard sur l’arrière, en dessous des ports classiques de la carte de développement. Enfin, avec la ventilation proposée, deux ventilateurs en extraction arrière en plus d’un ventilateur pensé pour le SoC du RPi, la solution sera correctement refroidie. 

Tout cela est très joli mais la frontière franchie par rapport à l’usage de base du Raspberry Pi d’origine est désormais gigantesque. Non seulement le boitier – très complet certes – est aussi cher qu’un Raspberry Pi 5. Mais son emploi condamne une bonne partie de son intérêt. Coller une nappe sur les broches d’un Pi enfermé dans un châssis de ce type rendra le design tout de suite moins attractif.

On découvre donc un boitier plus décoratif que pratique et dont le seul avantage est d’être une solution esthétique. Mais acheter un Raspberry Pi 5 4 Go coute déjà presque 80€ aujourd’hui. En ajoutant 80$ de boitier Pironman 5, on arrive à une note plus salée qu’un MiniPC Alder Lake complet avec un beau paquet de mémoire  et de stockage et un boitier. Non pas que l’un soit mieux que l’autre, mais si c’est pour un usage de machine standard, qu’elle soit derrière un téléviseur comme lecteur multimédia ou émulateur ou comme PC de bureau, un MiniPC sera sans doute plus à son aise et efficace.

Le Pironman 5 est donc à réserver à des usages spécifiques, notamment si vous utiliser un Raspberry Pi 5 pour des tâches classiques et que vous devez l’exposer à la vue de tous. Ou si vous aimez les maquettes. L’engin est en effet livré totalement en Kit.

Source : CNX Software

Pironman 5 : un boitier pour Raspberry Pi 5 avec NVMe et ventilation © MiniMachines.net. 2024.

Waveshare annonce une caméra thermique pour RPI et PC

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Avec sa double connectique compatible Raspberry Pi et USB Type-C, cette nouvelle caméra thermique de Waveshare promet une grande compatibilité. Que votre projet soit lié à l’écosystème des cartes de développement ou à celui de machines plus classiques, elle sera toujours exploitable.

Cette caméra thermique est montée sur une nappe souple, de manière à rendre son utilisation plus aisée. Cette nappe est amovible des deux côtés et pourra donc également être remplacée par une autre, plus grande et plus adaptée à certains montages.

Elle vient se fixer sur deux supports différents vendus indépendamment. Un module au format des 40 broches GPIO des cartes de développement classiques. Et un second circuit, plus fin, qui lui offrira une interface USB Type-C. Celui ci rendra la camera compatible avec un PC ou un smartphone.

Cette proposition de Waveshare offre une image de 80 x 62 pixels avec une plage de températures comprises entre -20°C et 400°C. La précision attendue est d’environ 2°C. Deux objectifs sont proposés par la marque. Le premier offrant un angle de vision de 45° et le second un angle de 90°.

L’idée ici est surtout de proposer une possibilité de voir la chaleur pour, par exemple, créer un détecteur de température qu’on pourra régler pour signaler une anomalie. Il est également facile d’imaginer un système de détection de présence recourant à une analyse d’image infrarouge en plus d’une capture vidéo plus classique se superposant à elle.

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Cette caméra thermique est proposée à 119.99$, ce qui est relativement raisonnable sauf qu’il est impossible de s’offrir une caméra nue et les deux connecteurs GPIO et USB Type-C. Il faudra à chaque fois s’offrir caméra et PCB plein pot. Même chose pour les objectifs, impossible de trouver un kit ou un objectif secondaire vendu seul. Là encore il faudra payer à nouveau le tout.

Waveshare annonce une caméra thermique pour RPI et PC © MiniMachines.net. 2024.

Un lecteur K7 Sony basculé sous Raspberry Pi

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Sous le doux pseudonyme de unchecked_arrogance, un internaute partage une réalisation originale pour tous les possesseurs de lecteur K7. Si vous avez encore un de ces appareil dans votre chaine Hi-Fi et si vous n’avez plus de K7 à portée de main, sa réalisation pourrait vous intéresser.

L’idée est simple, remplacer le lecteur qui bascule habituellement pour accueillir vos cassettes par un petit écran tactile 4.3″ couleur classique. Celui-ci sera connecté à un Raspberry Pi – ici un 3B+ mais d’autres versions devraient faire l’affaire – et le tout relié à un stockage SSD 2.5″ en USB via un adaptateur SATA3.

Des connecteurs Jack et USB sont placés vers l’arrière du lecteur K7 Sony pour pouvoir y acceder facilement. Une connectique Ethernet est également apportée jusqu’au Raspberry Pi pour compenser la faiblesse du signal Wi-Fi une fois que la carte est enfermée dans le châssis du lecteur. En pratique le module Wi-Fi  semble fonctionner sans problèmes mais cela semble plus stable en filaire. 

Les ports USB et Ethernet en plus du jack stéréo à l’arrière du lecteur.

Un DAC USB est utilisé pour gérer un son plus propre depuis la Raspberry Pi, une solution de  type HAT serait parfaitement envisageable. L’alimentation du Pi est reliée en amont de celle du lecteur Sony pour qu’il puisse fonctionner sans allumer ce dernier.

Le Raspi dans un boitier acrylique, le montage électrique un peu sauvage, les câbles et le SSD

La partie logicielle est confiée à Moode Audio qui permet à la fois de streamer des radios en ligne mais aussi de récupérer des contenus Spotify comme de profiter de streaming locaux en UPnP tout en proposant une fonction Bluetooth. Il est pilotable depuis un réseau local et peut également être manipulé avec l’écran tactile. L’objectif final serait de piloter l’interface avec les boutons du lecteur Sony via les GPIO du Raspberry Pi mais cela demandera encore un peu de temps  et de formation.

L’autre jour, dans les encombrants, je voyais un de ces vieux lecteurs cassette au look incroyable des années 90. En métal brossé avec des lampes sous les touches pour piloter un double lecteur K7. Je me disais que ce serait une super solution pour abriter un serveur audio ou vidéo avec plusieurs stockages 2.5″ en SSD. Cette intégration me fait regretter de ne pas l’avoir pris sous le bras.

Ce n’est pourtant pas la première fois qu’un lecteur K7 est hacké sur le blog : 

Cassette Pi : une idée de K7 originale pour vos appareils vintage

Un lecteur K7 Sony basculé sous Raspberry Pi © MiniMachines.net. 2024.

Geekworm X1011 : Jusqu’à 4 ports M.2 NVMe pour Raspberry Pi 5

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La mode des cartes d’extension PCIe pour Raspberry Pi 5 s’est un peu calmée après l’avalanche de modèles plus tôt dans l’année. Et après les solutions de tout type permettant de proposer un ou deux SSD M.2 NVMe, il a surtout existé des modèles proposant différentes manières de les embarquer. Le précédent Geekworm X1004 proposait par exemple 2 emplacements M.2. Le nouveau GeekWorm X1011 en supporte 4.

La Geekworm X1011 arrive donc un peu plus tard mais propose de doubler le nombre de ports M.2 2280 exploitables par les anciennes extensions HAT. On avait bien eu un modèle de Pineberry qui offrait la possibilité de monter plusieurs unités en cascade l’une sur l’autre mais rien d’aussi direct. Vendue une petite soixantaine d’euro, la carte transforme littéralement votre carte de développement en une plateforme de support de SSD. 

L’interface PCIe est connectée à une carte « mère » située en dessous du Pi5 par sa fameuse nappe  souple. Cette carte d’extension va quasiment doubler l’encombrement d’un Raspberry Pi 5 ordinaire. Passant de 8.5 x 5.6 cm pour le Pi à 10.9 x 8.7 cm pour la Geekworm X1011. L’extension gère une alimentation des SSD qui pourra être pilotée de deux manières. Des Pins POGO viennent effleurer la carte Raspberry Pi pour venir récupérer du 5 volts directement sur la carte afin de faire fonctionner le tout. Je n’aime pas trop cette solution mais elle sera dans tous les cas nécessaire si vous voulez utiliser ce HAT.

Un port Jack avec une petite régulation permet également d’alimenter l’ensemble en 5 volts. Cela demande un chargeur spécifique mais assurera une alimentation probablement plus adaptée aux besoins de l’ensemble. Malheureusement, les deux éléments ne sont pas compatibles entre eux. Soit vous alimentez la Raspberry Pi 5 avec son port USB Type-C et elle alimentera le HAT via ces pins POGO. Soit c’est l’inverse avec une l’entré Jack qui alimentera la carte Pi5 avec ces mêmes pins POGO. Il est interdit de connecter deux sources d’alimentation et de compter sur celles-ci pour alimenter chaque élément à part.

A noter également la présence bienvenue de quatre LEDs témoin permettant de savoir si les SSD fonctionnent, si ils sont bien alimentés et si ils gèrent des transferts. 

En retournant la carte Geekworm X1011 on découvre les quatre emplacements M.2 PCIe et les espaces nécessaires pour pouvoir y placer des SSD en différents formats. Du 2280 au 2230 en passant par le 2242 il sera possible de mélanger les formats. Attention, si il est possible de monter tout type de SSD, seul le format PCIe 2.0 est  disponible par défaut, les PCIe 3.0 peuvent être débridés mais il est certain que ce déploiement amène à un goulet d’étranglement ne justifiant pas le montage de SSD très rapides. La carte Raspberry Pi n’arrivera pas a gérer 4 SSD PCIe 3.0 ou 4.0 dans tout leur potentiel.

Cela fait un outil de plus dans la panoplie des cartes de ce type. Pas le plus courant bien sûr mais une solution intéressante d’autant qu’elle laisse libre les broches d’extension de la carte de base pour ajouter une autre extension. A noter qu’il est pour le moment impossible de démarrer sur un des SSD NVMe du HAT et qu’il faudra donc compter sur un démarrage annexe de la carte Pi. C’st un problème récurrent chez les cartes de ce type et c’est lié à un soucis logiciel plus que materiel. On peut donc s’attendre à ce qu’il soit réglé… un jour ? Ce n’est pas gagné parce que les précédents modèles de cette marque ont le même soucis depuis le mois de février et qu’aucune correction n’est apparue pour y remédier.

Enfin, vous avez également pu voir que la mention SupTronics est présente sur la carte, Geekworm étant la marque commerciale de ce fabricant. Comme pour la x1004 il est donc plus que probable de voir cette Geekworm X1011 déployée par d’autres marques et différents revendeur à court terme.

En attendant que la carte débarque sur la boutique Amazon de Geekworm en Francela X1004 y est présente – la X1011 est disponible sur AliExpress en import à 58.24€ sans frais de port.

Source : Tomshardware

Geekworm X1011 : Jusqu’à 4 ports M.2 NVMe pour Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2024.

Storybook Pi : un générateur de micro-histoires sur RPI

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Storybook Pi est une idée assez poétique construite autour d’une carte de développement Raspberry Pi 5 8 Go et d’un affichage à encre numérique. L’idée est de générer de minuscules histoires de quelques lignes et de les illustrer. De manière totalement générative grâce à une combinaisons d’IA.

On peut évidemment imaginer un texte généré dans d’autres langues que l’anglais

L’idée est assez simple, une image est générée par un moteur spécifique en se basant sur un thème propre aux contes pour enfant, elle est ensuite décrite par une autre Intelligence Artificielle qui va la mettre en forme pour respecter les codes aventureux du conte. Le tout est ensuite affiché sur un petit écran 5.7 pouces à encre numérique couleur. L’objet peut enfin être intégré dans un faux livre relié pour proposer une couverture « générative ». L’ensemble du code tient sur une carte MicroSDXC d’au moins 32 Go et il semble possible d’utiliser des cartes de développement moins puissantes pour le même résultat. Le calcul sera juste plus long mais la vitesse n’est pas le point le plus crucial de cette réalisation. 

A quoi cela sert ? A faire jouer son imagination ? A créer un objet amusant que l’on pourra exploiter de différentes manières. A imaginer une base d’histoire pour la développer ensuite pour un enfant ? Thomas Valadez qui propose cette création a quelques idées pour la suite. Comme par exemple de ne pas se limiter à une illustration unique mais créer un ensemble de quelques pages pour raconter une histoire plus longue. Quitte a la générer en amont, la garder en mémoire et ‘l’afficher « à la demande ». D’autres détails sont  régler comme la gestion du texte et son affichage ou trouver des moyens d’élargir les modèles d’illustration pour plus de diversité.

Je trouve le clin d’oeil amusant et le résultat vraiment sympathique. J’aime beaucoup l’idée d’une base d’histoire sur laquelle broder pour la raconter à un enfant ou le laisser faire travailler son imagination dessus. Cela n’empêchera pas l’apport évident d’un bon livre de contes savamment illustré par un vrai auteur mais cela me fait penser à ces couvertures de livres que je croisais enfant et dont j’imaginais ensuite intérieurement les aventures.

Si le coeur vous en dit, un guide sommaire est proposé sur Github.

Storybook Pi : un générateur de micro-histoires sur RPI © MiniMachines.net. 2024.

Le Recovery Kit V2 : un cyberdeck robuste et hors de prix pour Pi5

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Je vous ai parlé de manière interposée du Recovery Kit premier du nom avec le OGRE, une variation de celui-ci, apparu en 2022. L’idée était de réunir dans une valise robuste un appareil totalement autonome et pouvant fonctionner sans se connecter au réseau. Le Recovery Kit V2 est une version mobile d’un Pi5 proposant tous les usages de ce type de carte de développement.

Le Recovery Kit V2 est une mise à jour technique avec pas mal de nouveautés. On retrouve évidemment le mêmes fondamentaux mais une base plus récente avec un Raspberry Pi 5 au lieu d’un 4, l’ajout d’un support NVMe pour un stockage plus rapide, un écran de 7 pouces identique et toujours enfermé dans une mallette Pelican 1300. Un petit clavier orthogonal construit sur mesures pour rentrer dans le dispositif et le tout est alimenté par une batterie interne de 25600 mAh. Parmi les différents service rendus par cet engin, on retrouve celui d’un serveur grâce à l’ajout d’un petit routeur Netgear 54 ports.

Un des gros éléments de travail du créateur de ce kit, Jay Doscher, a été de réaliser les fichiers 3D à imprimer pour monter les diverses partie entre elles. Malheureusement, ces éléments ne sont pas disponibles gratuitement. Il faut suivre et financer le créateur (5$ par mois) pour y avoir accès. Ces diverses pièces n’ont de sens que si vous voulez implémenter exactement le même service dans la même valise Pelican 1300. Sinon il sera tout aussi simple de réaliser vos propres fichiers avec Fusion360, Plasticity ou autre logiciel de création 3D. Ou de jouer de l’huile de coude avec du plexiglas, de l’aluminium ou autre et une bonne vieille scie. Notez que les diverses pièces sont imprimées en PETG additionné de fibres de carbone pour assurer une bonne rigidité mais il est possible de les imprimer en PLA solide ou en ABS. Tout dépend du besoin de rigidité que vous avez. A noter qu’au contraire de la V1 du kit, le nombre d’heures d’impression nécessaires pour imprimer les pièces a largement baissé, cela  été un des challenges de cette nouvelle version.

Les GPIOS du Raspberry Pi5 sont bien entendus accessibles mais déportés de la carte via des cavaliers. L’ensemble de la connectique est soit utilisé, soit déporté en façade de l’appareil.

Je suis toujours admiratif du travail accompli et je vois ce Recovery Kit V2 pour ce qu’il est, un exemple à suivre si vous cherchez un moyen de transporter une machine dans un emballage robuste. Evidemment, il sera toujours plus intéressant de balader un ordinateur portable mais si vous cherchez une solution vraiment capable de résister à la poussière, aux intempéries et au chocs, ce type de construction est bien plus efficace. Le problème est toujours le même cependant, l’ensemble des composants revient affreusement cher. La batterie choisie à elle seule revient plus cher qu’un MiniPC x86 de type Alder Lake N en 16Go/512 Go. A presque 200€ chez nous, c’est déjà un lourd investissement. Si on ajoute le prix d’une mallette Pelican 1300 à presque 130€ et un Raspberry Pi 5 et son NVMe… On est déjà plus loin d’un ordinateur portable neuf et largement au dessus d’un modèle reconditionné…

Ce montage est une recette si vous voulez fabriquer votre propre Recovery Kit avec du matériel déjà disponible chez vous. Si vous tombez nez à nez avec une valise sympathique et que  vous avez déjà du matériel qui traine dans un tiroir. Pas vraiment une bonne affaire si vous devez investir dans la totalité des éléments indispensables.

Voir le kit en détail chez Jay Doscher

 

 

Le Recovery Kit V2 : un cyberdeck robuste et hors de prix pour Pi5 © MiniMachines.net. 2024.

Radxa Penta SATA : un HAT pour 5 stockages 2.5 ou 3.5″

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Les extensions pour Raspberry Pi 5 ont fait la part belle aux SSD M.2 ces derniers mois mais le Radxa Penta SATA HAT se différencie avec une solution orientée SATA à destination de stockages 2.5 et 3.5″.

La carte est percée pour améliorer la circulation d’air entre les unités de stockage

Avec la possibilité de monter jusqu’à 5 unités SATA 3, la petite carte permet de transformer un Pi 5 ou une carte Radxa Rock en un véritable petit NAS, un serveur ou un PC classique avec une énorme capacité. Vendue 42.95€ pièce, la carte peut déjà être importée depuis le site Arace.tech.

L’extension condamne les GPIO de la Pi 5

Développée au départ uniquement pour les cartes de la marque, l’extension est désormais compatible avec les Raspberry Pi 5 grâce à leur port PCIe accessible avec un câble FPC adapté à cette nouvelle carte. Veillez donc à bien choisir la bonne extension adaptée à votre materiel si le produit vous intéresse.

Une fois connectée l’extension offre pas moins de 4 ports  SATA3 directement sur son PCB et ajoute en prime un connecteur eSATA. Les stockages sont posés en parallèle les uns à la suite des autres et on pourra monter aussi bien des solutions 3.5″ que 2.5″. Ces dernières sont probablement à conseiller si on ne veut pas avoir à ventiler l’ensemble.

Une extension permet de piloter un petit écran OLED qui indiquera l’état de l’ensemble et un ventilateur piloté par la chaleur des stockages. Les disques 3.5″ seront en effet très rapprochés les uns des autres dans cette configuration. Le recours à des solutions 2.5″ offrant également la possibilité de monter des SSD plus rapides.

L’ensemble nécessite une alimentation supplémentaire. La carte employée ne pouvant pas fournir les 12 volts nécessaires à l’alimentation des disques. Un jack 12 volts est donc présent ainsi qu’un connecteur Molex 12V pour un recyclage d’alimentation de PC classique.

Livrée avec les entretoises nécessaires pour s’arrimer à sa carte mère, l’extension Radxa Penta SATA bénéficiera d’une suite logicielle permettant la prise en charge d’un stockage aux formats RAID 0, RAID 1 et RAID 5 en plus d’une visibilité classique des unités indépendante si on préfère un usage très classique.

Source : CNX Software

Radxa Penta SATA : un HAT pour 5 stockages 2.5 ou 3.5″ © MiniMachines.net. 2024.

PiBoy DMGx : une nouvelle Game Boy sous Raspberry Pi 5

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Rien de bien nouveau, Experimental Pi propose des consoles à base de cartes de développement depuis un moment. La PiBoy Mini utilise par exemple un Pi Zero ou Zero2 pour fonctionner.  

Cette nouvelle PiBoy DMGx n’a donc finalement pas grand chose de nouveau si ce n’est qu’elle propose désormais d’héberger une carte Raspberry Pi 5 dans un format portable devenu un classique. La solution sera plus robuste et capable de piloter plus d’émulateurs dans de meilleures conditions que la version précédente. La console sera vendue en kit à monter, sans la carte de développement, et demandera un peu de temps d’assemblage pour en faire une solution exploitable.

On retrouvera un écran de 3.5 pouces en 640 x 480 pixels, un châssis avec un système de ventilation, un haut parleur, une batterie 4500 mAh Li-Po avec un chargement USB Type-C et les boutons et gâchettes propres au format. Certains apprécieront le fait que la console ne propose pas 4 mais 6 boutons en façade, ce qui correspondra bien à certains émulateurs. Avec une carte MicroSDXC dans sa Pi 5, l’ensemble permettra de jouer à de nombreux titres.

Un des intérêts de cette formule est dans la découpe du châssis qui laisse apparaitre en grande partie la connectique de la carte : les quatre ports USB Type-A sont ainsi visibles comme le port Ethernet, le port jack et le port HDMI. De telle sorte qu’avec un changement de carte MicroSDXC on pourra facilement passer d’un PiBoy DMGx orienté émulation à un usage différent en lui connectant clavier, souris et écran.

Reste que le tarif demandé, sans compter la carte de développement, n’est pas donné. A 149.95$ HT pièce, sans compter les frais de port, la solution n’est vraiment pas donnée. 

Source : TomsHardware

PiBoy DMGx : une nouvelle Game Boy sous Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2024.

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