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The Misinput : un clavier bien débile par Blytical ❤️

Le vidéaste Blytical présente The Misinput, un clavier qu’il a patiemment conçu pour être le moins pratique possible. Véritable cauchemar des plus orthodoxes à la religion ortho linéaire, il propose une frappe désordonnée et un non-alignement de l’ensemble des touches. Ah, il est également RGB.

The Misinput

Il y a encore 20 ans, un clavier de ce type n’aurait pas pu voir le jour. Enfin, un ingénieur aurait pu concevoir le Misinput après une soirée largement arrosée, mais le contrôle qualité n’aurait jamais poussé l’objet au-delà de l’étape de conception. Aujourd’hui, avec le développement d’outils logiciels disponibles au grand public pour la conception de circuits imprimés, de services de réalisation de ceux-ci et des composants accessibles, ce type de gadget peut exister.

The Misinput

Evidemment, je ne vais pas vous encourager à fabriquer le Misinput, à moins d’être masochiste, cela n’a aucun intérêt. Mais la construction d’un clavier est le genre de projet qui peut être intéressant à mener. Concevoir son propre outil autour des différents composants qui existent aujourd’hui et qui permettent ce genre de montage : Arduino, ESP32, RPi Pico, Teensy… Cela peut être la réalisation d’une solution classique comme la conception de claviers véritablement sur mesures pour des usages particuliers : jeu, pilotage d’outils, arrangement particuliers des touches…

Le Web regorge de guides et d’informations à ce sujet avec des tutoriels particulièrement complets, des librairies logicielles adaptées pour chaque langue et l’ensemble des composants n’est franchement pas hors de prix. Il ne faut que peu de matériel pour parvenir à ses fins et le résultat peut vraiment valoir de s’y investir un petit peu. Je suis pour ma part en train de fabriquer des Mini claviers dédiés au jeu d’arcade et de tenter de convertir de vieux claviers PS/2 et AT en versions USB. C’est une vraie gageure et donc source de beaucoup d’autant d’amusement.

Merci à Hellgy pour l’info :)

The Misinput : un clavier bien débile par Blytical ❤️ © MiniMachines.net. 2025

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Abee AI Station : une solution Mini-ITX Strix Halo à l’approche ?

Je ne connaissais pas Abee il y a encore quelques jours mais il ne faut pas beaucoup d’investigation pour comprendre que la marque n’est pas réellement un fabricant de PC. 

Lancée au Japon en 2004, Abee concoit et vend des boitiers en aluminium assez haut de gamme. Son catalogue se compose de trois produits différents : des boitiers, des systèmes de refroidissement et des PC « barebones » construit à partir de ces boitiers. C’est cette troisième catégorie qui nous intéresse ici puisque la marque a annoncé au détour d’un salon la sortie prochaine d’une Abee AI Station.

Il s’agit d’un PC au format Mini-ITX assez classique qui embarque un processeur mobile AMD Ryzen AI Max+ 395 de génération « Strix Halo » et qui proposera donc un circuit graphique AMD Radeon 8060S ainsi qu’un NPU déployant 50 TOPS. La mémoire vive sera de 128 Go de LPDDR5-8000 et le stockage n’est pas indiqué. C’est probablement lié au fait qu’il ne s’agit pas d’un produit complet mais bien d’un barebone même si la mémoire est soudée à la carte mère. 

L’alimentation est une solution 400W et le processeur est refroidi par un dispositif de la marque. Abee développe des systèmes de watercooling qui mettront ici à profit l’épaisseur du châssis pour proposer un fonctionnement silencieux et efficace. On peut supposer que la marque a concu un de ces dispositif pour s’adapter parfaitement au processeur Strix Halo.

Point intéressant et détail non anecdotique de l’ensemble, la partie réseau est double avec un Ethernet 2.5 Gigabit et un Ethernet 10 Gigabit. C’est une information pertinente car aujourd’hui la quasi totalité des minimachines que nous avons croisées avec ce type de puce Strix Halo est en réalité basée sur la même et unique carte mère noname. Une carte emballée dans des châssis légèrement différents. Ici, le format est différent et la connectique de la carte habituelle ne propose pas les mêmes options. On n’y découvre qu’un unique port Ethernet contre deux pour la Abee AI Sattion et surtout un port OCuLink que ce nouveau modèle n’aurait pas manqué de mentionner s’il avait existé.

J’ai depuis plusieurs semaines des annonces de la sortie prochaine d’une carte mère Mini-ITX embarquant des puces AMD Strix Halo. Abee n’étant pas un fabricant de carte mère, il est fort possible qu’il s’agisse ici d’un premier PC à ce format qui proposera les fameuses puces AMD Ryzen AI Max+ 395. Si cela permet à la marque de vendre un châssis, une alimentation et un watercooling de son cru tout en se faisant de la publicité, cela semble être une bonne idée.

Source : HXL via TweakTown.

Abee AI Station : une solution Mini-ITX Strix Halo à l’approche ? © MiniMachines.net. 2025

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IA et DropShipping : le nouvel eldorado de l’arnaque en ligne

Le DropShipping est une pratique légale, c’est même devenu un grand classique de la vente en ligne. On repère un produit commercial intéressant et on le présente du mieux possible pour le rendre appétissant. Si on reste dans les clous d’une présentation honnête, la pratique n’a rien de problématique.

Il faut ainsi présenter le produit tel qu’il est, sans inventer de caractéristiques fantaisistes. Indiquer sa provenance, par exemple qu’il est manufacturé en Chine et qu’il partira de là-bas. Il faut également indiquer la garantie réelle, le délai de livraison et éviter autant que possible de proposer des témoignages bidons. Si vous respectez toutes les règles, le DropShipping ne pose aucun problème. L’acheteur sait où il met les pieds.

Évidemment, beaucoup de gens malhonnêtes ont vite compris l’intérêt du processus dans une optique de rentabilité à court terme. Des outils simples et accessibles permettent aujourd’hui d’interfacer des boutiques en ligne avec des stocks disponibles sur AliExpress. Pour le « vendeur », chaque commande générée sur un site de DropShipping génère à leur place le produit qui sera livré ensuite au client. Du coup ils peuvent se concentrer sur la fabrication de ce genre de site et les multiplier à l’infini.

DropShipping

Un exemple ? La barre de son Qinux Soudvol réunit tous les éléments d’un Dropshipping. On arrive sur un site qui vous met directement face à un achat pressé : -50% pour obtenir un bon prix à -50% du tarif catalogue. Un drapeau français est visible, l’engin est « testé aux USA » (ce qui ne veut rien dire mais bon…)  et la livraison est gratuite.

Suit une page web à dérouler avec des arguments techniques classiques. Puissance, qualité du son, gestion de l’appareil. Quelques détails clochent comme un tutoiement de rigueur qui vient du fait que le logiciel qui a servi à traduire le site ne sait pas faire la différence avec le vouvoiement. Des fautes simples comme des accords de genre et de nombre dans les textes… Un total d’avis indécent qui classe le produit 4.5 étoiles sur 5. Des logos de sécurité, des images et surtout des témoignages plus ou moins habiles.

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On retrouve ici un charabia issu d’une génération d’avis par IA. Cela fait un bon moment que cela existe et jusque-là, on ne dépassait pas ce stade en matière de DropShipping. Le site explique d’ailleurs qu’il pratique le DropShipping et indique à la fois que les délais de livraison seront longs et qu’il est possible d’avoir a payer des droits de douane.

DropShipping

Le produit vendu est une barre de son noname affichée à un prix catalogue de 239.99€ en promotion à 119.95€. On trouve exactement la même barre de son sur AliExpress à 62€ sans trop fouiller. Le vendeur gagnera donc plusieurs dizaines d’euros à chaque vente réalisée en DropShipping sans n’avoir rien d’autre à faire que de maintenir le site et répondre plus ou moins automatiquement aux questions qui lui parviendront.

On note au passage que sur le site, on ne voit que des profils « seniors ». Des retraités grisonnants, mais en forme et souriants. Et cela n’est pas un hasard, les sites de Dropshipping adorent ces profils d’acheteurs qui font plus facilement confiance dans ce type de communication. Ils les visent en particulier dans leurs publicités en demandant aux réseaux sociaux qu’ils payent pour faire de la publicité à leurs pages de les sélectionner en priorité.

Le DropShpping boosté à l’IA va faire des ravages

Là où le paysage est largement en train de changer, c’est sur l’exploitation beaucoup plus large de l’IA pour toucher plus efficacement le public visé. Une copine a envoyé un lien vers le site Colette-dubois.fr qui est l’exemple parfait de cette exploitation nouvelle de l’Intelligence Artificielle pour vendre des babioles à des prix délirants en DropShipping.

Le site présente donc une certaine Colette Dubois, femme mûre au regard tourné vers le lointain, qui pose dans son atelier. Le site explique qu’il sera bientôt fermé car Colette part à la retraite. Elle a consacré toute sa vie à la joaillerie, a commencé à travailler à 19 ans dans l’atelier familial et désormais, elle se fait vieille et a donc décider de se reposer. Chacun de ses bijoux est unique, chaque pièce est travaillée à la main, avec des matériaux nobles… Le site indique que le stock est en France, que la livraison est gratuite et qu’il accepte les retours comme le stipule la loi Française.

DropShipping

Mais en creusant un peu on découvre de petites incohérences. D’abord que le paiement comme un éventuel remboursement sera fait en dollars US. Ce qui est franchement étrange pour une boutique française pilotée par une française qui stocke en France.

DropShipping

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Autre détail étrange, la livraison en France métropolitaine parle d’éventuels retards liés au dédouanement des produits. Ce qui suppose une traversée de frontière extraeuropéenne. D’un côté la boutique est située en France, de l’autre on nous indique que les produits viennent du Royaume uni. Le fait que Colette prenne sa retraite mais ne livre que la France « pour le moment » est également énigmatique… Pourquoi une future retraitée planifierait une expansion à l’international ?

Evidemment on retrouve les alertes classiques qui doivent nous mettre la puce à l’oreille. Comme l’absence de tout numéro d’identification de la boutique. Pas de SIRET ni de coordonnées physiques et encore moins de contact précis : juste un formulaire et un email. C’est bien un site de Dropshipping, toute l’histoire de Colette est une invention, elle n’existe tout simplement pas. 

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Ce qu’il y a de terrible c’est que le site a été découvert au travers d’une publicité taillée de A à Z pour séduire les séniors à grands coups d’Intelligence Artificielle. Et je suis certain que c’est très efficace. Cela commence par un contenu sponsorisé sur un réseau social. L’accroche est simple : je ferme ma boutique, je prends ma retraite, faites y des affaires… En dessous des images des bijoux proposés.

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En cliquant sur la pub, on arrive sur le site qui met en scène des femmes portant des bijoux et « témoignent » de la qualité des produits vendus. Evidemment, pour toute personne un peu habituée, la supercherie de portraits générés par une IA est évidente. Aucune de ces femmes n’existe réellement, elles ont été générées par une machine.  On se demande d’ailleurs assez vite qui enverrait un portrait de cette qualité mettant en scène son propre visage vers un site de vente en ligne. Les témoignages proposés sont également risibles. Il suffit de lire les véritables témoignages laissés en général sur un vrai site pour comprendre le grand écart effectué par l’algorithme qui les a générés par rapport au réel.

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Mais cela ne s’arrête pas là, suivant le parcours que vous avez pour tomber sur le site, vous ne verrez pas la même chose. En provenant d’un réseau social type Facebook qui vous aura identifié d’une manière précise (âge, sexe, situation), le site affichera des pages différentes. Ainsi, vous pouvez tomber sur l’histoire larmoyante de Colette Dubois et de sa passion pour la joaillerie. Colette, littéralement enfermée dans son atelier, y passe toute sa jeunesse pour acquérir son savoir faire. On parle de patience, de racines, de valeurs. On parle d’un temps où l’ouverture de la porte faisait tinter une clochette, où on pouvait avoir des relations humaines… Des éléments rassurants même si au final, on navigue sur un site internet sans âme. L’important, c’est de créer un sentiment de confiance.

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Vient ensuite le côté dramatique de l’histoire. Celle de Colette Dubois qui a « tout perdu » lors de l’incendie de sa boutique lorsqu’elle avait 22 ans. On glorifie ici les notions de courage, de ténacité et on flatte l’égo de personnes du même âge. L’idée est que le visiteur se dise qu’il fait partie de cette génération de gens courageux qui savaient lutter contre l’adversité. Qu’il s’identifie à la boutique pour créer un sentiment de confiance.

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Et la courageuse petite Colette Dubois qui avait vu partir son avenir en flammes a réussi à remonter la pente. Trois ans plus tard, elle a ouvert une boutique tout en prenant le temps de se marier et d’avoir une fille. Là encore, un œil exercé verra sans trop de difficulté que Colette a été générée par un ordinateur. Mais une personne un peu plus crédule pourra sans problème y croire.

Le fait de voir une personne « vieillir » en image permet encore plus d’ancrer l’idée de la qualité du personnage. De la véracité du propos, de son authenticité. On a moins de peine a croire en son expérience artisanale en voyant ses traits changer. Cela signe le passage du temps bien plus efficacement qu’un discours de grande marque. Et du reste le site parle sans arrêt d’une grande histoire d’artisanat.

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Vient ensuite le moment de ferrer le poisson avec un accès au catalogue de Colette Dubois. On découvre alors des bijoux aux prix sabrés par rapport à leur prix d’origine. Passant de 150 à 30€… Une affaire cette fermeture pour cause de départ en retraite ! On va pouvoir se faire plaisir ou offrir un cadeau de qualité à sa moitié sans investir de fortes sommes. Une bague par ci, un collier par là, facile d’arriver a une coquette somme en ayant l’impression de faire une très bonne affaire.

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Sauf que, évidemment, il ne s’agit que de grosse camelote. Une fois bien endormi par le boniment précédent, la garde bien baissée devant ces visages affables, la personne qui dépenserait 30€ pour une bague en provenance probable de Chine serait largement perdante. Ce collier « fait à la main » de « qualité authentique » et « fabriqué avec amour par Colette » cache assez mal son jeu.

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Il ne faut que quelques minutes pour retrouver le même collier à 4€ sur Amazon… avec une note de 1 étoile sur 5 … Il s’agit d’un bijou de pacotille fariqué dans un atelier en Chine.

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Les photos du vrai bijou ne laissent pas trop de doutes, c’est quelque chose que personne n’irait acheter s’il le croisait sur un marché ou dans une boutique. 

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Et si vous doutez encore de la sincérité de Colette Dubois, je pourrais vous parler de Theresa Klein… La version Allemande de Colette Dubois. Le site theresa-klein.de reprend mot pour mot la même histoire, mais de Française notre joaillière passe à Allemande, elle se rebaptise Theresa et vit pourtant exactement la même histoire d’incendie. 

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Cette fois-ci la boutique à un nom et elle est située Outre Rhin. Colette Theresa y travaille en famille, prête a passer le flambeau à sa fille qui a bien grandi. Bref, vous l’aurez comprix Colette Dubois et Theresa Klein n’existent pas. Les produits sont minables et si vous les commandez, jamais vous ne reverrez votre argent. Renvoyer les « bijoux » à une adresse exotique en Asie vous coutera beaucoup trop cher.

Le véritable propriétaire de ces sites a domicilié leur enregistrement dans une entreprise de domiciliation à Londres. En cas de pépins ou de trop de plaintes, il lui suffira de quelques heures pour transformer le site Colette-Dubois.fr en Josiane-Gradoux.fr. Il ne lui restera qu’a changer sa publicité sur Facebook, Instagram et autres pour lui livrer des profils séniors qu’il pourra plumer de la même manière, en leur racontant la même histoire.

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La différence entre notre barre de son du début et le site de bijoux ? L’arrivée de l’IA exploitée de manière très efficace dans le second cas. Le point commun entre les deux ? Il s’agit du même groupe de vente en ligne. Le premier est le E Com Group enregistré en Espagne, les sites de Colette et de Theresa est piloté par E-COM BUY-UP COMPANY LIMITED enregistrée à Londres. Et cette entité spécialisée dans le Dropshiping propose tout un catalogue de produits noname achetés une misère en Chine et vendus en Dropshipping à différents profils contre une fortune.

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Ce qu’il faut retenir de tout cela ?

Sans surprise les escrocs s’adaptent et embrassent les nouvelles technologies aussi efficacement que rapidement. N’hésitez pas a vous servir du site de Colette Dubois pour éduquer autour de vous vos proches à ces nouveaux dangers liés à l’usage de l’IA. Dans l’absolu un excellent conseil est de ne pas cliquer sur les liens sponsorisés en provenance des réseaux sociaux, c’est une des nouvelles plaies de l’humanité.

En cas de doute sur un site, même un très léger doute, n’hésitez pas a demander conseil à un proche. Si ces « boutiques » mettent en avant le fait qu’il faut se presser pour en profiter avec des offres a durée limitée et des compteurs de temps avant la fin de la promotion, c’est justement pour vous éviter de prendre conseil. Quand tout est trop beau pour être vrai, il faut se poser quelques questions.

Et si vous avez peur d’embêter vos proches parce que vous ne savez pas si le super « drone 4K » à 99€ vanté sur le super site que vous avez découvert dans votre journal local est un vrai, sachez que vous les embêterez encore plus si ils découvrent qu’on vous a envoyé un jouet à 15€ en se moquant de vous.

Tout savoir sur la VPC

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Sugar 1 : une console mobile double écran vraiment étrange

Mise à jour du 30/06/2025 : One Netbook donne plus de détails sur la ONEXSUGAR Sugar 1 alors que sa campagne de financement participatif se profile pour ce mois de juillet. On ne connait toujours pas le prix de cette étrange console, mais on découvre plus de détails internes.

Billet original du 18/03/2025 : Petite surprise pendant la nuit, One Netbook a lancé une nouvelle console mobile baptisée Sugar 1. Elle propose deux écrans qui peuvent être adaptés et un SoC Snapdragon G3 Gen 3. Elle sera présentée en financement participatif sur Indiegogo.

La console Sugar 1 est une drôle de machine, ses deux écrans proposent une foule de possibilités grâce à l’ajout de charnières permettant de modifier la forme du dispositif. Chaque écran est attaché au corps de la console centrale par un bord. Ce qui permet de les faire pivoter l’un par rapport à l’autre. Mais les manettes situées sur les côtés sont également attachée par des charnières et peuvent donc être déployées.

On pourra donc aussi bien déployer la console avec un écran carré par-dessus un écran rectangulaire ou faire l’inverse. On pourra se servir d’un écran ou de l’autre comme une béquille, déployer la console tout à plat ou la combiner pour qu’elle prenne moins d’espace.

La Sugar 1 affiche en 6.01 pouces de diagonale sur son écran rectangulaire et un écran de 3.92″ sur la partie carrée. Les commandes sont adaptées avec deux joysticks et deux groupes de quatre boutons. De quoi jouer avec la géographie de la console sans avoir à jongler entre une croix directionnelle et des boutons ABXY. La croix a  donc disparu au profit d’un second groupe de boutons. Des gâchettes sont par ailleurs proposées pour piloter d’autres usages.

Tout cela est très amusant, mais je ne sais pas vraiment quels jeux proposeront d’utiliser ces doubles écrans ? Compatible Android et émulateurs, la console propose un profil peu commun mis à part chez Nintendo. La vidéo ci-dessus montre bien des géométries différentes sans qu’aucune ne me rappelle un usage existant. Cela pourra, dans tous les cas, servir d’écran de contrôle aux émulateurs et autres outils de jeu, mais j’ai des doutes quant à l’utilité réelle de ce dispositif dans des titres existants. 

Le Snapdragon G3 Gen 3 de Qualcomm proposera des muscles assez puissants pour faire tourner de nombreuses choses. Avec 8 cœurs Kryo dans une composition comprenant un cœur très performant, cinq cœurs à plus bas régime et deux à basse consommation d’énergie, annonce une augmentation de performances de 30% par rapport au précédent SoC de la marque. La partie graphique est un Adreno A32 affichant 28% de performances en plus et la prise en charge matérielle du RayTracing. Cette série serait également largement optimisée pour être moins gourmande en énergie. On ne sait pas encore si toutes les compétences de la nouvelle puce de Qualcomm seront exploitées ici, ce Snapdragon G3 Gen 3 sera par exemple compatible Wi-Fi7 et Bluetooth 5.3 et prendra en charge des affichages pouvant atteindre un rafraichissement de 144 Hz. Mais rien n’indique pour le moment que la console sera compatible avec ces fonctions.

Toujours pas de date précise ni de prix pour la One Netbook Sugar 1, le financement participatif devait débuter au mois de mai à des prix non dévoilés. Il a finalement été reporté pour ce mois de juillet. Je doute que l’engin ne propose un tarif très abordable. Il est également plus que probable que l’autonomie soit problématique avec la gestion de ce double écran.

Sugar 1 : une console mobile double écran vraiment étrange © MiniMachines.net. 2025

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Anker rappelle cinq batteries potentiellement dangereuses

Anker, qui fabrique de nombreux produits, a une division batteries et propose diverses solutions assez intéressantes depuis des années dans ce domaine. Dans sa gamme, la série A1x qui propose divers modèles. Celle-ci présente un danger potentiel sur cinq déclinaisons spécifiques.

 

La chimie interne d’une batterie peut être dangereuse et, comme la très grande majorité des fabricants de ce type de produits, Anker achète les cellules internes de ses produits à un fabricant spécialisé. Elle conçoit la partie électronique de l’appareil qui va gérer la charge et la décharge de ces cellules et propose un emballage avec des fonctions plus ou moins originales.

Le fabricant de ces cellules a signalé à Anker un danger potentiel au niveau de sa production concernant un lot qui, une fois suivi jusqu’à la mise en production, concerne donc cinq batteries différentes de la marque. Ces cellules peuvent, à cause d’une chimie pouvant être instable, déclencher des incendies.

Les modèles concernés sont :

A1257 : Batterie Anker Power Bank en 10 000 mAh et 22.5W
A1647 : Batterie Anker Power Bank en 20 000 mAh et 22.5W avec un câble USB Type-C plat intégré
A1652 : Batterie Anker MagGo Power Bank en 10 000 mAh et 7.5W
A1681 : Batterie Anker Zolo Power Bank en 20 000 mAh et 30W avec double câble USB Type-C et Lightning plats intégrés
A1689 : Batterie Anker Zolo Power Bank en 20 000 mAh et 30W avec câble  USB Type-C intégré

Le numéro d’identification apparait sérigraphié sur la batterie, il est positionné sur les emplacements en rouge ci-dessus. Si vous possédez un de ces modèles, mettez-les de côté dans un sac en plastique par exemple, lui-même enfermé dans une boite en métal et, si vous le pouvez, dans du sable. Contactez le vendeur et signalez-lui le problème s’il ne vous a pas contacté avant pour vous informer lui-même. Anker reprenant les produits, ceux-ci présentant un défaut majeur empêchant leur usage, vous devriez recevoir une compensation. Le vendeur vous proposera soit un remboursement, soit un change contre un produit similaire. Vous n’êtes pas tenu d’accepter un avoir. Si vous rencontrez le moindre problème de remboursement ou de prise en charge de ce SAV, n’hésitez pas à le faire savoir ici même ou par email.

Dernier détail : le fait qu’Anker rappelle ces batteries ne signifie pas qu’Anker est une mauvaise marque, c’est exactement le contraire. Une mauvaise marque aurait passé sous silence le problème et n’organiserait pas de rappel. C’est parce que Anker est une bonne marque qu’elle préfère prendre les devants et signaler le souci avant qu’il ne se produise un drame.

 

Attention aux batteries solaires

J’ai croisé ces derniers jours des batteries « solaires ». C’est-à-dire des batteries disposant d’un petit panneau photovoltaïque sur leur coque. L’idée est bonne en théorie, on dispose potentiellement d’une batterie qui va accumuler toute seule de l’énergie en s’autorechargeant. Malheureusement, l’usage de ces appareils est « compliqué ». Arrivée à une certaine température, une batterie Lithium-Ion peut devenir dangereuse. Après une surchauffe initiale, la chimie interne des cellules peut s’emballer, ce qui provoque une déformation de la batterie, un gonflement et l’émission de chaleur et de gaz. Une première cellule qui surchauffe va entrainer les autres et l’ensemble peut finir par littéralement exploser. Outre la déflagration et la combustion impressionnante de ce type de batterie, diverses émanations toxiques suivent et le feu se propage ensuite très rapidement.

Exposer sa batterie aux rayons du soleil pour la recharger peut donc finalement s’avérer très dangereux. Et pour tout vous dire, j’ai croisé ces derniers jours une batterie de ce type posée sous le parebrise d’une voiture exposée en plein soleil. Je doute que l’ensemble de l’habitacle ne soit très frais et ce genre de tentative de récupération d’énergie peut vite se transformer en cauchemar complet. Si la batterie explose dans l’habitacle du véhicule, que vous soyez à proximité ou non, vous pouvez lui dire adieu.

Une batterie solaire, pourquoi pas, mais pas sans surveillance et jamais lorsque la température est caniculaire. Préférez les petits panneaux solaires autonomes que vous relierez avec un câble à votre batterie. Cela permet de placer au mieux le panneau pour glaner les précieux rayons et de laisser la batterie à l’ombre et au frais. Dans la très grande majorité des cas, évitez de laisser une batterie, autonome ou d’ordinateur, solaire ou non, dans un véhicule en plein soleil en été. L’habitacle peut rapidement atteindre jusqu’à 70°C et cela endommagera facilement sa chimie interne.

Anker rappelle cinq batteries potentiellement dangereuses © MiniMachines.net. 2025

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Le prix de la DDR4 flambe à cause d’une offre en berne

La DDR4 n’est plus au gout du jour. La plupart des machines modernes, portables et PC sédentaires, sont désormais livrés en DDR5. Les lignes de production des fabricants ont donc logiquement changé leur fusil d’épaule et ont diminué la cadence sur la DDR4 pour basculer vers de la DDR5.

Trendforce signale qu’une conséquence de cette baisse de production a poussé divers acteurs à se positionner en masse sur les stocks de DDR4 existant. Sécurisant ainsi des barrettes de mémoires en nombre pour coller à leur catalogue d’équipements. Quand vous avez par exemple quelques milliers de cartes mère en stock ou en production avec des slots de mémoire vive d’un format précis, leur disparition serait dramatique. Il est alors plus sage de les proposer, par exemple, en bundle.

Cet effet a poussé certains kits à augmenter de près de 40% sur la semaine dernière. Un chiffre phénoménal qui s’explique également par la ruée provoquée par les menaces d’augmentation de frais douanier de l’administration Trump. Certains constructeurs et distributeur ayant anticipé en réalisant des achats en masse avant toute surtaxation.

Le paradoxe de la situation surprend tout le monde. Trendforce avait estimé que les problèmes d’importation liés à la politique US allaient pousser la DDR4 à augmenter de 18 à 23% pour le troisième trimestre. Ce chiffre a déjà doublé. À un point paradoxal où désormais la DDR4 est vendue plus cher que la DDR5 sur le marché de gros. L’impact n’est pas encore sensible dans les catalogues de détail, mais pourrait impacter celui-ci à très court terme. D’autres secteurs pourraient également devoir réfléchir à évoluer à moyen terme. Les Raspberry Pi par exemple utilisent toujours de la DDR4, beaucoup de MiniPC sont basés sur des designs de carte mère à ce format. Pire, des formats importants, comme le socket AM4 d’AMD, dépendent de la disponibilité de ce type de module. Leur disparition à ders prix compétitifs pourrait donc les rendre obsolètes.

Le prix de la DDR4 flambe à cause d’une offre en berne © MiniMachines.net. 2025

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Fin du BSOD : la nostalgie de ce que l’on adore détester

Ces fameux écrans bleus de Windows, les BSOD, vont disparaitre. Cela fait 40 ans qu’ils sont une source d’agacement et de crispation chez les utilisateurs. Une longévité qui a fini par en faire une sorte de compagnon de route que certains regrettent presque de voir partir.

Je n’ai jamais compris pourquoi Microsoft n’avait pas fait disparaitre les BSOD de Windows bien avant. Ces écrans bleus sont devenus si célèbres et si décriés que la marque aurait pu trouver des solutions pour s’en débarrasser bien plus tôt. Ces captures d’écrans sont quasiment devenues des symboles, des memes avant l’heure. J’en ai vu sur des T-Shirts, des pins, des stickers, des mugs… Les libristes les adoraient et j’ai même souvent vu des utilisateurs de Mac les employer comme économiseurs ou fonds d’écran. Même les utilisateurs de Windows semblent les apprecier. C’est en lisant les commentaires autour de l’annonce de la fin de ces écrans d’erreurs de Windows que je comprends que depuis toutes ces années, cela a fini par être un doudou pour certains utilisateurs. Et un excellent moteur publicitaire pour Microsoft.

Quand on parlait de nos erreurs rencontrées, de notre agacement face à ces écrans bleus, quand on commentait dessus dans des forums… On parlait encore et toujours de l’hégémonique Windows. Mais sans jamais changer de système pour autant. Tout au plus, on réinstallait son système par-dessus l’ancien. Passant de Windows à… Windows quand le nombre d’erreurs devenait trop important. Une sorte de syndrome de Stockholm informatique.

Ce qui a tout bouleversé semble être l’évènement « CrowdStrike » de l’année dernière. La panne informatique qui a paralysé l’informatique mondiale l’année dernière suite à une mise à jour défectueuse a fait voir la vie en bleu à des millions d’entreprises sur tous types de secteurs. Cette panne qui a touché des secteurs névralgiques comme la santé, les transports, l’aviation et même l’armée a probablement été la goutte d’eau qui a tout fait déborder. Avoir des dizaines de millions de clients qui démarrent tous leur PC sous Windows et commencent leur matinée par un de ces fameux BSOD a sans doute fait craquer les plus irréductibles fans de la formule chez Microsoft.

Évidemment ces BSOD ne sont pas autre chose qu’un symptôme. La source qui les provoque ne va pas changer. Microsoft indique que du bleu, ces écrans d’erreurs vont passer au noir. Un changement de couleur qui s’accompagnera d’une nouvelle méthode d’information et de suivi. Le nouvel écran indiquera directement quelle erreur est rencontrée au travers d’un code et l’éventuel pilote qui a rencontré le problème. Une information plus simple à partager avec les services d’aide de Microsoft en cas d’appel à une hotline.

Ce nouvel « écran noir de la mort » sera déployé sous Windows 11 dès cet été via une mise à jour. Il accompagnera un nouveau dispositif de restauration rapide permettant de récupérer un système fonctionnel après un crash.

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Radxa NX150 : une carte au format Nvidia Jetson NX

On ne sait pas encore grand-chose de cette carte, juste présentée sur Twitter par la marque. La Radxa NX150 propose une puce Intel Twin Lake N150, peut accueillir jusqu’à 16 Go de mémoire LPDDR5 et qui fonctionnera avec une carte mère pour accepter son format particulier.

La Radxa NX150 se présente ainsi comme un SoM, un format qui rappelle les Compute Module de Raspberry Pi. On l’enfiche dans un support de carte mère pour pouvoir être facilement remplacée. Ici, le constructeur a choisi de se baser sur les travaux de Nvidia pour sa gamme Jetson NX afin de se simplifier la tâche de conception. Ce choix permet également de profiter de l’écosystème déjà e place et devrait donc assurer une compatibilité avec divers produits sur le marché.

La carte censée accueillir le module est fort peu détaillée, mais à l’image, on peut distinguer de nombreux éléments intéressants. Premier d’entre eux, sa taille qui semble reprendre un format Mini-ITX classique et fournir une connectique qui viendra se positionner logiquement derrière un backpanel dans un boitier compatible avec le format. On pourra donc très simplement employer un boitier commercial pour embarquer l’ensemble.

Deuxième élément qui saute aux yeux, pas moins de six emplacements au format M.2 2230/2280 sont visibles. On imagine ainsi une solution permettant l’intégration de nombreux stockages. La carte propose également des ports réseau en Ethernet 2.5 et 5 Gigabits, deux ports USB 3.2 Type-A, deux USB 2.0 Type-A et des sorties vidéo en DisplayPoirt et HDMI. Deux port jack audio 3.5 mm pour casque et micro sont visibles ainsi qu’un port jack d’alimentation.

Sur la carte on distingue des ports SATA, les broches d’un frontpanel, des boutons, un support de pile de BIOS et plusieurs connecteurs qui ressemblent à des formats USB, audio, batterie et de quoi alimenter des ventilateurs. Un ensemble de broches ressemble furieusement à une série de GPIO classiques au format Raspberry Pi.

Pas d’information sur le prix ou la date de sortie de ces deux éléments. Pas non plus d’infos concernant des variantes de processeur Twin Lake ni de détail sur la ventilation de ce dernier. Sur le module, on distingue des trous aux quatre coins du PCB, probablement pour accrocher un dissipateur qui sera ventilé par la suite. 

Nvidia Jetson Orin NX : 100 TOPS pour booster les IA

Radxa NX150 : une carte au format Nvidia Jetson NX © MiniMachines.net. 2025

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Nvidia RTX 5050 : une puce graphique très pragmatique

J’aime les séries 50 de Nvidia et cette RTX 5050 devrait rejoindre cette série de carte qui colle parfaitement bien à mon sujet. Peu gourmande en énergie, abordable, que l’on peut développer dans des formats compacts, la nouvelle gamme GeForce pourrait coller à de nombreux usages.

Une RTX 3050 Low Profile de MSI

Les séries 50 sont souvent boudées par beaucoup de monde. Pas assez puissante pour les créatifs, pas assez nerveuses pour les vrais gamers, elles sont considérées avec pas mal de mépris. Pourtant, ces cartes sont généralement intéressantes pour de nombreux utilisateurs. 

Tout le monde ne cherche pas à lancer des jeux en 1440P ni à réaliser le montage de longs métrages. Tout le monde n’est pas assez riche non plus pour dépenser plus de 1000€ dans le seul poste graphique de son PC. Par contre, une armée d’utilisateurs est absolument ravie de pouvoir profiter des architectures graphiques récentes pour améliorer les performances de sa machine livrée avec le simple circuit du processeur.

Les GTX 1050 puis les RTX 2050, 3050 ont ainsi accompagné pas mal de mises à jour sur des PC que j’ai remis à flot. Achetées neuves ou en occasion, elles permettent de transformer totalement l’expérience proposée par la machine d’origine sans avoir à changer d’autres composants. Pas besoin non plus de remplacer l’alimentation par un modèle consommant autant qu’un convecteur électrique.

Les spécifications de cette nouvelle RTX 5050 sont désormais un peu plus claires. De génération Blackwell, ces cartes et les solutions mobiles intégrées dans divers portables, seront proposées à la mi juillet pour une probable arrivée en masse dans des machines pour la rentrée de septembre. Avec un prix officiel de 249$ HT, elles permettront de toucher du doigt les dernières évolutions graphiques de Nvidia.

On retrouvera donc 2560 cœurs CUDA Blackwell, 8 Go de mémoire GDDR6 dédiée sur une interface 128-bit. Le TGP reste sagement à 130W ce qui permettra une intégration assez facile et peut-être des formats compacts. La carte s’alimentera suivant les modèles et les fabricants avec un brochage 6 ou 8 ports.

La fréquence de base sera de 2.31 GHz et le Boost atteindra officiellement 2.57 GHz, un total qui devrait être légèrement décliné par différents partenaires au prix d’une plus grande consommation et probablement de formats plus imposants. Les Nvidia RTX 5050 devraient également proposer des Tensor Core de 5e Gen pour un total de 421 TOPS en calcul d’IA. Les cœurs dédiés au Ray Tracing de la partie graphique ajouteront, par ailleurs, 40 TFLOPs de performance.

 

RTX 5050 : Le DLSS 4 en action

D’un point de vue performances, en comptant sur le DLSS 4 de Nvidia, les RTX 5050 surpasseront évidemment les RTX 30501. Dans des configurations de jeux en 1080P avec un DLSS réglé sur le mode qualité, un PC piloté par un processeur AMD Ryzen 7 9800X3D et une RTX 5050 « stock » donnent d’excellents résultats.

Les RTX 5060 et autres cartes supérieures seront évidemment toujours loin devant, au vu de la différence d’équipement entre les gammes. Avec moitié moins de cœurs CUDA entre une RTX 5050 et une RTX 5060 ainsi qu’une bande passante bien inférieure, les nouvelles venues ne cherchent pas à rivaliser avec le reste de la gamme. Le passage à de la GDDR7 sur les RTX 5060 est également à leur avantage. Les versions mobiles des RTX 5050 auront par contre droit à de la GDDR7 pour compenser leur TDP de 115 watts.

Comme d’habitude avec Nvidia, il s’agit de proposer une solution abordable tant au niveau du prix que des aménagements nécessaires pour son implantation. Cela veut dire qu’un marchandage technique complet a été opéré pour trouver une formule efficace et abordable, qui ne fasse pas d’ombre pour les modèles plus chers mais qui ne déçoive pas pour autant les acheteurs.

La RTX 5050 se retrouve ainsi à quelques dizaines de dollars d’une RTX 5060 ou d’une RX 9060 d’AMD. Deux cartes vendues officiellement à 299$. Elle n’est pas loin non plus d’une Intel Arc B570 à 279$. L’idée derrière la tête de Nvidia est, je suppose, de permettre à plus de monde de profiter d’un GPU pour le jeu et la création. 

Si le prix des cartes est proche, il ne faut pas oublier deux éléments à mon avis très important. Le besoin de « toujours plus » de performances n’est pas évident pour tout le monde. Certains PC ne servent qu’à des tâches limitées comme de la retouche légère ou des montages simples. Dans les deux cas, la carte saura tirer son épingle du jeu. D’autres ne lancent que des jeux qui seront très confortablement pilotés par une RTX 5050.

L’autre est qu’il ne faut pas regarder que la différence de prix entre les gammes. 50$ HT entre les cartes cela ne parait pas beaucoup, mais est-ce la seule chose à prendre en compte ? Est-ce qu’on ne doit pas changer d’alimentation pour passer à une RTX 5060 ou plus puissante ? Est-ce que l’affichage correspond vraiment à ce besoin ? Si l’utilisateur a un écran FullHD et ne compte pas en changer, a quoi bon passer vers une RTX plus haut de gamme pensée pour les définitions supérieures ? Est-ce que le processeur choisi pourra pleinement tirer parti d’une RTX 5070 par exemple.

Les cartes de séries 50 sont clairement des solutions spécifiques, pas forcément orientées vers un usage spécialisé. Les regarder avec un profil de joueur ou de créateur n’a pas vraiment de sens même si le prix entre les gammes semble au premier abord très proche. Pour moi ces séries GTX et RTX 50 ont toujours été de bons investissements en neuf comme en occasion.

Nvidia RTX 5050 : une puce graphique très pragmatique © MiniMachines.net. 2025

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X-Plus Piccolo Series71 : le netbook 7 pouces passe (enfin) au N100

Ce n’est pas la première fois que je vous parle de la marque, le X-Plus Piccolo Series71 est en réalité un engin noname qui existe depuis pas mal d’années et qui a été proposé sous Celeron N4000 auparavant.

Aujourd’hui, il revient avec un Intel N100, un choix étrange qui s’explique par la politique de la marque. Le N150 est sorti depuis un moment désormais mais ce n’est pas vraiment X-Plus aux commandes de cette minimachine. Il s’agit juste d’un modèle avec une autre étiquette dessus.

Difficile de faire plus « noname » que ce packaging

Normalement à l’annonce d’un netbook, je devrais être ravi. Le Piccolo Series71 propose un niveau de performances suffisant avec un Intel N100, 16 Go de mémoire vive en LPDDR4 et 512 Go de stockage sur un port M.2 2242 évolutif via une trappe. L’écran est un 1280x 800 pixels IPS en 60 Hz ce qui est peut être la meilleure solution pour une diagonale 16:10 e ce type. La machine propose en plus une dalle tactile compatible avec les stylets actifs en 2048 niveaux de pression.

Le tout entre das un boitier de 18.5 cm de large, 14.1 cm de profondeur et 2 cm d’épaisseur. Une minimachine ultraportable avec un poids 670 grammes. Si on ajoute à cela un Wi-Fi5 et du Bluetooth 4.2 et une Webcam 2MP sur le côté de l’écran.

Des enceintes stéréo sont disponibles, une paire de ports USB 3.0 Type-A, une sortie MicroHDMI, un jack audio 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSD. On a en théorie un engin parfait pour un baroudeur.

Le petit clavier QWERTY est classique et ajoute un petit trackpoint à la mode des Thinkpad pour piloter le curseur. 

Le prix est également très abordable, 215.95€ HT en importation depuis Hong-Kong avec une livraison gratuite via DHL. Il faudra donc ajouter des taxes et les frais de dédouanement de DHL pour recevoir le produit. Pas la fin du monde si on considère la faiblesse de l’offre netbook actuelle.

Non, ce qui me fait reculer face à cette offre, c’est la réputation de ces modèles sur le marché noname : batteries rapidement hors service, finitions exécrables, charnière qui casse, clavier aux touches qui se coincent et à la souplesse extrême. Coque trop mince qui pose des problèmes de fiabilité avec le rétroéclairage de l’écran et les classiques soucis de chauffe des composants et de pilotes exotiques. La batterie par exemple est censée offrir 3 heures d’usage d’après la marque. Elle est en réalité souvent  relevée à moins d’une heure trente en usage moyen sans réseau sans fil. Bref, sous son aspect de mignon petit netbook à tout faire promu par la société, on a affaire à un modèle existant depuis des années. Un modèle acheté au rabais parce que les versions N150 arrivent. Un netbook qui n’a pas de tenue dans le temps et qui n’aura aucune garantie. A moins d’accepter de renvoyer le colis vers Hong Kong à vos frais pendant les 30 premiers jours…

Bref, Passez votre chemin.

X-Plus Piccolo : un netbook 8 pouces sous Intel N150

X-Plus Piccolo Series71 : le netbook 7 pouces passe (enfin) au N100 © MiniMachines.net. 2025

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GMKtec K10 : Le MiniPC Raptor Lake avec 3 SSD dispo en France

Mise à jour : Le GMKtec K10 est désormais en vente sur Amazon. Comptez 569.96€ pour une version Core i9-13900HK avec 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage PCIe sur lequel sera installé Windows 11 Pro avec 2 ans de garantie. Pour information, le modèle identique vendu sur le site de GMKtec est à 569.99$ HT soit 491€ HT et donc 589€ avec 20% de TVA. La version 16/512 Go du même modèle n’est pas en promo sur Amazon et reste à 529.99€.

A découvrir sur Amazon

Billet d’origine : Le GMKtec K10 mesure 18.86 cm de large pour 17.8 cm de profondeur et 3.89 cm d’épaisseur. Il est présenté à la fois comme un MiniPC classique et un Mini serveur personnel. 

L’engin propose plusieurs fonctionnalités intéressantes, à commencer par la présence d’un processeur Raptor Lake Core i9 13900HK, soit une des puces les plus puissantes de cette génération. Il s’agit d’un 14 cœurs combinant 6 cœurs Performance et 8 cœurs Efficient pour 20 threads au total. Avec des fréquences allant de 4.1 à 5.4 GHZ et 24 Mo de mémoire cache, il embarque un processeur Intel Iris Xe à 1.5 GHz déployant 96 EU. C’est également un processeur qui acceptera jusqu’à 96 Go de mémoire vive ce que le GMKtec K10 acceptera avec deux slots SODIMM DDR5-5200 disponibles. Cette quantité de mémoire vive est assez rarement proposée dans des formats MiniPC et c’est surement un des arguments du constructeur pour qualifier son engin comme un serveur potentiel.

Ajoutez à cela un ensemble de trois ports M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4 pouvant chacun accueillir des SSD de 4 To avec un excellent débit et on a une minimachine aux possibilités assez impressionnantes.

La partie refroidissement est confiée à une solution assez classique composée d’un dissipateur passif coiffé d’un double caloduc pour distribuer la chaleur vers des ailettes métalliques positionnées vers l’arrière du boitier. Une ventilation de type portable aspire de l’air frais et la repousse au travers de ces ailettes pour refroidir l’ensemble. Le boitier entièrement métallique permet également de dissiper quelques watts passivement.

La connectique est assez particulière avec, en face avant, un nombre inhabituel de ports. Un jack audio combo 3.5 mm est visible à côté de deux ports USB 3.2 Type-A, un USB 3.2 Type-C proposant par ailleurs une sortie DisplayPort et deux USB 2.0 Type-A. Le bouton de démarrage et un bouton de reset sont disposés tout à droite. On remarque qu’une prise d’air frais a lieu en façade en plus de la partie supérieure du châssis.

Sur la partie arrière, on note la présence des ailettes tout à gauche, par-dessus deux USB 3.2 Type-A et deux USB 2.0 Type-A supplémentaires. Une double sortie vidéo HDMI 2.0, un DisplayPort 1.4, un Ethernet 2.5 Gigabit, un port COM, une alimentation Jack 19B 6.32A et un Antivol type Kensington Lock. Le boitier métallique faisant obstacle au signal Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 embarqué via un module Intel AX201, des antennes externes sont proposées.

Pour le moment annoncé en Chine, l’engin n’est pas disponible à l’import et aucun tarif n’a été communiqué.

GMKtec K10 : Le MiniPC Raptor Lake avec 3 SSD dispo en France © MiniMachines.net. 2025

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Quatre ventilateurs en promo pour ne pas avoir trop chaud

Quand je sors de ma cave pour rejoindre le monde des vivants, j’ai cru remarquer une légère hausse des températures ces derniers temps. Comme si juillet avait glissé sur juin… Amis et proches m’ont donc mis en quête de ventilateurs pour la maison. Je vous fais profiter de ma sélection.

Tout le monde recherche en gros la même chose : des ventilateurs qui soient à la fois abordables, silencieux et efficaces. L’idée étant de pouvoir, suivant les scénarios, aussi bien les laisser tourner longtemps sans qu’ils ne chauffent. S’endormir avec ou aérer rapidement une pièce quand la température extérieure retombe.

J’ai sélectionné quatre modèles différents en me basant sur les avis de certains de mes amis et sur mes tests perso. Quatre ventilateurs sur pied pour rafraichir votre quotidien.

1 : Le Rowenta Turbo Silence Extreme VU5690F0 à 116.70€

Un modèle sur pied très silencieux, livré avec une télécommande, peu gourmand en énergie et très efficace. On retrouve ici un modèle qui propose de nombreuses vitesses et modes d’exploitation. En mode silencieux, l’engin tourne à 32 décibels seulement. Un mode nuit permet de positionner l’appareil dans une chambre et de s’endormir sous une brise légère. Le mode le plus performant permet de déplacer 72 mètres cube d’air par minute. Un minuteur est disponible pour le programmer facilement et son socle propose une oscillation sur 120° ainsi qu’un réglage en hauteur et une orientation adaptable. La télécommande permet de l’éteindre ou de l’allumer à distance très simplement.

C’est un modèle assez cher mais qui reste raisonnable, vendu au prix public de 149.99€ il est proposé à 116.70€ en ce moment sur Amazon.

 

2 : Le Rowenta Turbo Silence Extreme VU5640F2 à 79.99€

Une version moins performante et surtout un peu plus bruyante que le précédent avec 45 décibels relevés en mode silencieux et toujours un débit d’air de 72 mètres cubes par minute. On retrouve le réglage en hauteur, l’orientation réglable, le fonctionnement oscillant sur 120°, des modes silence et turbo pour s’adapter aux différentes situations : de l’endormissement à la ventilation rapide d’une pièce pour renouveler de l’air chaud avec une brise plus fraiche.

Pas de télécommande ni de minuteur pour ce modèle proposé en ce moment à 79.99€ sur Amazon.

 

3 : Le Xiaomi Smart Standing Fan 2 Pro à 119.99€

C’est le modèle de génération suivante à celui que je possède et que j’utilise au quotidien. Une solution complète, connectée et programmable avec un fonctionnement silencieux agréable. Le moteur embarqué propose divers modes de ventilation ainsi qu’un simulateur de brise. L’idée est de varier légèrement la puissance du flux d’air pour rendre l’usage plus agréable. À la fois parce que cela évite un débit identique, mais ensuite et surtout cela casse le bruit mécanique continu d’un flux classique. Et c’est beaucoup moins fatiguant pour les oreilles à l’usage. Il propose en plus une oscillation très large sur 140° et une ventilation à double pâles.

Ce modèle permet de baisser la puissance en un flux minimal qui reste ressenti avec un volume sonore de 28.1 décibels, parfait pour une chambre. Au maximum, il grimpe à 56.3 décibels et déplace alors rapidement un volume d’air impressionnant. Réglable en hauteur pour pouvoir s’utiliser sur un meuble ou sur pied, il embarque également une batterie lui offrant de 2.7 heures d’autonome en vitesse 4 à 18 heures en vitesse 1. Il est donc possible de profiter d’une brise d’air facilement sur une terrasse ou de déplacer le ventilateur dans la chambre d’un enfant. La recharge se fait en positionnant simplement le ventilateur sur un socle.

C’est, par ailleurs, un modèle connecté qui s’emploie avec l’application Xiaomi Home. Ce qui permet de définir des plages horaires, de relancer la ventilation automatiquement et de créer des scénarios. Si la température d’un capteur monte trop haut par exemple. Cela permet ainsi de le conditionner à l’emploi d’une clim qui déclenchera sa mise en marche pour améliorer son efficacité ou de l’allumer avec un interrupteur compatible. L’engin est également pilotable avec les outils de commande vocaux de Google et Amazon.

Il est proposé chez Xiaomi France à 119.99€

 

4 : Le Xiaomi Mi Smart Standing Fan 2 Lite à 59.99€

Plus simple, sans batterie mais toujours compatible avec l’application Xiaomi Home, ce second modèle est accessible et propose, lui aussi, un usage sur pied ou sur meuble. Son angle de rotation est de 90° et trois vitesses de fonctionnement permettent de l’adapter à différents scénarios : d’une simple brise à un déplacement d’air plus important.

Détail intéressant, ce ventilateur permet de baisser progressivement la vitesse de ventilation pour vous accompagner dans votre sommeil.  Au bout d’un certain temps l’engin s’éteindra automatiquement. Son bruit de fonctionnement maximal est malheureusement plus élevé avec 58 décibels ce qui le rendra clairement audible en cas d’usage intensif. Il sera bien plus silencieux en mode plus doux.

Il est proposé chez Xiaomi France à 59.99€

Si vous avez des références que vous appréciez, n’hésitez pas à les signaler et à publier des liens. 

Quatre ventilateurs en promo pour ne pas avoir trop chaud © MiniMachines.net. 2025

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Windows 10 va proposer des mises à jour « gratuites » pour tous…

Dès le mois d’octobre, Windows 10 sera un vaisseau à la dérive. Le moteur sera toujours là, vous en serez toujours le capitaine et l’équipage de pilotes sera encore présent. Mais vos cartes ne seront plus mises à jour. Avec la fin des « Updates », vous naviguerez en eaux troubles et le moindre récif infectieux ou de problème de pilote condamnera votre PC à s’échouer.

Cette situation est catastrophique puisque plein de gens ne peuvent pas, d’un point de vue technique, faire la transition vers Windows 11. On a vu que des méthodes existent pour basculer et outrepasser les limitations de Microsoft. Mais pour beaucoup de monde, cela sera encore très chaotique. Microsoft propose donc une alternative, un moyen de profiter des mises à jour de Windows 10 jusqu’en 2026.

L’éditeur va en effet continuer à payer des ingénieurs et tout l’équipement nécessaire pour proposer ces mises à jour à des professionnels en échange d’un abonnement payant de 30€ par an et par poste. Cela veut dire que si ces mises à jour ne sont plus poussées pour le grand public, elles existent tout de même et coûtent cher à développer. Windows 10 ne recevra plus jamais de nouveautés techniques, ces mises à jour ne concerneront que la sécurité.

Il sera donc possible de profiter de ce suivi logiciel « gratuitement » pour toute personne qui le désire à condition d’accepter une synchronisation de ses données dans le Cloud de Microsoft. Cela veut dire partager avec l’éditeur ses données personnelles au travers de Windows Backup. Un outil de sauvegarde automatique qui sera lancé cet été et qui vous permettra de sélectionner les répertoires de votre choix pour en faire des copies sur les serveurs du très américain Microsoft. En échange de cet engagement, vous pourrez recevoir vos mises à jour jusqu’en 2026. Évidemment, pour pouvoir profiter de Windows Backup il y a quelques conditions.

Les premières seront les CLUF de l’application elle-même. D’un point de vue sécurité des données, entrainement d’IA et autres, on ne sait pas encore vraiment ce que ce rapatriement de vos données personnelles donnera sur le stockage dans les nuages de Microsoft.

La seconde sera liée au système lui-même. Pour utiliser Windows Backup il faudra impérativement avoir un compte Microsoft et s’identifier avec. Si vous avez cherché et réussi à passer outre toutes ces années pour ne pas utiliser ce type de compte, c’est une nouvelle tentative de l’éditeur. L’idée étant de pouvoir récolter des informations fraiches sur vous et votre usage de l’engin et de les utiliser comme levier télémétrique pour vendre vos Windows comme autant d’espace d’affichages personnalisés.

Enfin, l’espace alloué par Microsoft ne sera pas infini. Windows Backup utilise OneDrive et votre compte sera limité à 5 Go gratuitement. Le système vous incitera sans doute à passer à la caisse pour augmenter vos capacités de stockage via l’offre OneDrive ou autre. Un abonnement annuel donc pour pouvoir stocker votre répertoire documents et les informations concernant votre système. Ce type de stockage peut être une excellente chose mais il est toujours bon de pouvoir choisir son offre et de comparer les prix. Pas de s’y résoudre sans avoir le choix.

L’autre solution pour profiter des mises à jour est à la fois infantilisante et couteuse. Elle consistera à accumuler des points Microsoft. En faisant vos recherches sur Bing par exemple, ou en faisant vos emplettes sur le Microsoft Store au lieu de passer par le site de l’éditeur pour acheter un jeu ou un programme, vous pourrez accumuler des points. Cette monnaie de singe servira ensuite à montrer que vous avez été un bon citoyen à Microsoft qui, dans sa grande mansuétude, vous accordera de pouvoir continuer à utiliser le logiciel que vous avez payé sans risque. Un an de Windows Update coutera 1000 points.…

La volonté de Microsoft étant d’uniformiser son parc vers Windows 11, ces solutions alternatives n’existent que comme une manière d’aplanir la transition. Avec 53% du parc, Windows 10 est toujours le système d’exploitation utilisé majoritairement dans le monde et on voit mal comment la situation pourrait changer d’ici octobre. Windows 11 a largement progressé ces derniers temps entre la fin de l’année 2024 où il était à 34% du parc, il est désormais évalué à 43% des machines connectées. Avec de grandes disparités suivant les régions, les pays riches ayant plus de solutions de mises à jour techniques et matérielles.

Est-ce que cette offre repoussant la date butoir à 2026 permettra de rendre Windows 10 minoritaire ? Possible, c’est en tout cas probablement un des espoirs de Microsoft.

Une solution alternative existe mais peut ne pas convenir à tout le monde, basculer son PC sous Linux.

Sources : Microsoft et The Verge

Windows 10 va proposer des mises à jour « gratuites » pour tous… © MiniMachines.net. 2025

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Promo d’été : des vélos Touroll et Eleglide en promo chez Geekbuying

Deux séries de vélos électriques en promo chez Geekbuying, tous situés dans des entrepôts européens, pour une réception avant le début de l’été. On retrouve les marques Touroll et Eleglide avec des modèles généralement situés sous les 1000€.

Premier de la liste, le Touroll MA1 qui est le modèle haut de gamme de la marque : avec un moteur de moyeu central signé Ananda en 250 watts et qui développe 75 Nm de couple, une autonomie annoncée de 110 Km et une vitesse réglementaire de 25 Km/h. Ce modèle de type ville/VTC en 26 pouces propose 5 niveaux de couple, un jeu de 7 vitesses Shimano, une suspension avant avec blocage, des phares stVZO, des freins à disques hydrauliques et un porte-bagage. Sa batterie amovible se connecte directement au secteur pour une recharge plus facile. Il est livré ici avec un casque et un support de téléphone en cadeau. Proposé à 999€ sans frais de port, il passe à 969€ avec le code NNNFRTRMA1.

Le Touroll MA2  est plus clairement orienté VTC avec des roues 27.5 pouces et toujours un moteur central Ananda 250W avec 70 Nm de couple et offrant une vitesse max de 25 Km/h. L’autonomie annoncée est de 100 Km, on retrouve les freins hydrauliques, la batterie amovible avec recharge facile, la suspension verrouillable, les 7 vitesses signées Shimano, les éclairages stVZO très lumineux et un design de cadre type « Step-Thru » pour une utilisation plus facile.

Ce modèle est proposé à 949€ mais baisse à 839€ une fois le code 13ANNI05 ajouté à votre panier. Il est stocké en Europe et sera livré gratuitement en une dizaine de jour et un casque sera offert.

 

Le Touroll Urbano 3 reprend encore beaucoup de points communs avec toujours des roues de 27.5 pouces, un moteur central Ananda 250 Watts développant 70 Nm, 5 niveaux de couple, 7 vitesses Shimano et des suspensions que l’on pourra bloquer. On retrouve également des freins hydrauliques, une batterie amovible proposant 120 Km d’autonomie, des phares stVZO et toujours le petit porte-bagage, les gardes boues, n ordinateur de bord et une petite sonnette.

Proposé à 1049€ il baisse à 1019€ avec le  code NNNFRTU3E depuis son entrepôt en Pologne. Encore une fois, la livraison sera gratuite et un casque vélo sera offert.

 

Le Touroll U2 passe à des pneus de 29 pouces et conserve des suspensions avant de 80 mm mais qui ne sont plus verrouillables. Le moteur passe sur la roue arrière, reste évidemment en 250W et 25 Km/h avec un couple en baisse à 55 Nm. L’ordinateur de bord est basique et si on conserve quelques postes comme l’éclairage stVZO, la batterie amovible facile à charger et les freins hydrauliques, on perd le porte-bagage. C’est clairement plus un vélo de balade et de trajets simples même si il annonce 150 Km d’autonomie grâce à une batterie 48V 15Ah.

Vendu 629€, le Touroll U2 st proposé à 569€ avec le code NNNFRTU2 avec une livraison depuis la Pologne.

Le Touroll B2 est une déclinaison sympathique du même concept dans une autre géométrie. On retrouve un moteur de roue 250W en 50 Nm, une batterie amovible un peu plus faible de 36V 15.6 Ah, des pneus 26 pouces, des freins à disque, un jeu de 7 vitesses Shimano et le petit porte-bagage. C’est typiquement le vélo de campagne parfait pour aller chercher des croissants au village ou aller à la plage. Ce modèle est proposé à 599€ avec un casque offert et baisse à 559€ avec le code 13ANNI04

 

Suivent trois vélos signés Eleglide. Le Eleglide C1 ST pour commencer qui reprend pas mal d’éléments communs avec toujours la formule d’un moteur de moyeu signé Ananda. Un modèle 250 Watts pour un couple de 70 Nm. Sa batterie est une 522 Wh amovible qui offre jusqu’à 150 Km d’autonomie. Ses roues sont en 27.5 pouces, le système de 7 vitesses est toujours un module Shimano, on remarque une suspension verrouillable, des freins hydrauliques, un ordinateur de bord avec port USB pour alimenter un smartphone/GPS, des phares stVZO et un porte-bagage.

Ce modèle est vendu 1099€ avec un stock en Allemagne et baisse à 979€ avec le code NNNBONPLANMEC à entrer dans votre panier.

 

Le Eleglide C2 basé sur le même principe mais avec une batterie moins puissante. Toujours un moteur de moyeu Ananda en 250 Watts et 75 Nm de couple, une vitesse max de 25 Km/h  et une autonomie de 100 Km avec batterie amovible. Un ordinateur de bord complet, système 7 vitesses Shimano, des freins à disques Hydrauliques, une suspension de fourche avec verrouillage, un porte-bagage et des phares stVZO.

Ce modèle est vendu 999€ mais tombe à 969€ avec le code NNNFREC2 à ajouter au panier. Le transport est gratuit, l’engin est stocké en Europe.

 

Tout dernier de la liste, le Eleglide T2 revient au moteur 250 Watt 45 Nm dans la roue arrière avec 100 Km d’autonomie, 25 Km/h maximum et une batterie amovible à recharge facile. Les freins sont hydrauliques, toujours 7 vitesses Shimano, une suspension avant verrouillable, un porte-bagage, des éclairages stVZO et un ordinateur de bord complet.

Ce modèle stocké en Pologne est proposé à 799€ et passe à 769€ avec le code NNNFRET2 à indiquer dans votre panier.

 

N’oubliez pas que vous pouvez trouver en occasion des petits vélos classiques pour une cinquantaine d’euros. S’il ne s’agit que d’aller faire quelques petites courses au village pendant les vacances et de laisser le vélo patienter3 le reste de l’année, c’est la meilleure solution. Mais si vous voulez un modèle pour vous remettre au vélo durant les vacances et partir au boulot sur votre selle à la rentrée de septembre, ces différents vélos électriques pourraient bien vous intéresser.

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CyberT : un ordinateur de poche sous RPi CM4 et Kali Linux

Le CyberT fait partie de ces engins hybrides construits autour d’une carte mère exploitant un Compute Module CM4. Développé par Carbon Computers, le petit appareil propose un vrai clavier QWERTY et un écran de quatre pouces de diagonale.

Le projet initial qui a beaucop évolué

Le modèle en beta

Le clavier est piloté par un firmware QMK qui sera totalement programmable, il permettra de piloter le Compute Module du CyberT assez facilement. On retrouvera également un petit capteur optique pour manipuler un curseur. Un duo prometteur qui devrait offrir une ergonomie complète et pratique de divers systèmes d’exploitation. On retrouve les différentes options propres à la carte Raspberry Pi pour les modules sans fil. Un USB Type-C pour alimenter sa batterie et transférer des données.

La carte mère du CyberT

On retrouve pas mal d’options annoncées ou déjà validées. Par exemple, une sortie HDMI, une prise jack audio, une paire d’enceintes stéréo et la possibilité de connecter un capteur Raspberry Pi Camera. Des LEDs indicatrices du niveau de batterie sont, par ailleurs, intégrées.

« The original design was created to support a slim, integrated RGB display, but here’s the honest truth: our small team ran into limitations building a custom RGB driver compatible with the Pi CM4. Despite extensive prototyping, documentation dives, and testing, we haven’t yet achieved stable functionality with the RGB panel. If you have experience writing customr display drivers please contact us! »

Reste quelques gros problèmes. D’abord le CyberT ressemble à un CyberTruck, ce qui n’est franchement pas le design le plus merveilleux du monde. L’objet va plus encombrer votre poche qu’autre chose. Ensuite, il est encore en cours de développement et son écran 4 pouces en 720 x 720 TFT n’est PAS exploitable pour le moment. Les versions beta ne peuvent diffuser un signal qu’en HDMI puisque le pilote de l’écran n’est pas terminé.

Pourtant, dès maintenant, il est possible d’acheter un CyberT sur Tindie… A vous de le maintenir et de le mettre à jour lorsque le pilote de l’affichage sera disponible. L’engin est proposé à 89$ HT. L’engin est vraiment vendu comme un prototype en beta. Un détail à prendre en compte…

Caractéristiques de base

  • Base : Raspberry Pi Compute Module 4 (CM4)
  • Stockage : MicroSDXC 
  • Affichage : Ecran 4″ 720×720 pixels RGB TFT sous contrôleur ST7701S  (Non supporté pour le moment) et HDMI
  • Connectique HDMI, jack audio 3.5 mm, USB Type-C
  • Enceintes stéréo + micro + connexion possible au Pi Camera 
  • Wi-Fi et Bluetooth dépendant de la CM4
  • Clavier Qwerty QMK programmable avec rétro éclairage / Capteur tactile / Boutons programmables

CyberT : un ordinateur de poche sous RPi CM4 et Kali Linux © MiniMachines.net. 2025

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Chuwi AuBox 8745 : Le MiniPC Ryzen 7 8745HS est dispo à 378€

Mise à jour du 23/06/2025 : Chuwi m’indique que le nouvel AuBox 8745 est désormais disponible sur leur boutique Européenne. Ce modèle sous processeur AMD Ryzen 7 8745HS en version 16/512 Go est annoncé à 440€ mais se négocie à moins de 380€ avec un code promo. Voir en fin de billet.

Billet d’origine du 20/02/2025 : Le Chuwi AuBox 8745 fait appel à une coque entièrement en métal, un aluminium brossé de 15.2 cm de large pour autant de profondeur et 4.5 cm d’épaisseur. C’est un peu plus encombrant que d’habitude, mais c’est surtout la disposition choisie pour les connecteurs qui intrigue ici.

Première apparition d’un AuBox chez le constructeur, ce modèle fait le choix très clair d’être un MiniPC à poser sur un bureau plus qu’un modèle à exploiter en mode VESA. On retrouve une façade avant très sobre avec juste un bouton de démarrage éclairé d’une LED. A gauche, sur le côté de l’engin, une première « salve » de connecteurs avec un USB 3.2 Type-C proposant une sortie vidéo DisplayPort et du PowerDelivery mais aussi deux ports USB 3.2 Type-A et emplacement pour un Antivol type Kensington Lock. 

A l’arrière, de manière plus classique, on note un jack d’alimentation, un port USB4, un port jack audio 3.5 mm, un DisplayPort 1.4, un HDMI 2.1, deux USB 2.0 Type-A et deux ports Ethernet 2.5 Gigabit sous chipset Realtek 8125BG. L’idée est donc d’avoir un MiniPC sur son bureau, si possible à gauche du clavier pour accéder plus facilement aux connecteurs, ce qui est assez inhabituel.

À l’intérieur, on retrouvera deux puces différentes. Un Ryzen 9 6900HX assez habituel mais aussi le Ryzen 7 8745HS, une puce Zen4 un peu particulière puisqu’elle a eu d’abord pour vocation d’équiper du matériel réservé à la Chine continentale. On le retrouve ici dans un engin plus international sans grande surprise. La puce embarque 8 cœurs et 16 threads à 4.9 GHz avec un circuit graphique Radeon 780M sous RDNA 3 développant 12 CU à 2.6 GHz. La gravure est en 4 nanomètres pour un TDP de 45 watts. Quelle différence avec les autres processeurs « Hawk Point » plus classiques ? Ce 8745HS est totalement dépourvu de NPU.

La dissipation du processeur est assurée par un processus habituel : une chambre joue le rôle de caloduc et dirige la chaleur vers des ailettes qui vont être refroidies par une ventilation active. L’extraction de l’air se fait vers le côté gauche de l’appareil tandis que l’air frais est aspiré par la base. 

On retrouve en interne deux slots DDR5-5600 et deux emplacements M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Un module M.2 2242 Wi-Fi6 et Bluetooth 5.1 WF-R52V-MPA1 assurera une connexion sans fil et l’appareil devrait être livré sous Windows 11 Pro par défaut. L’engin sera livré avec un support VESA mais il faudra faire attention à son poids, il est annoncé à 740 grammes. L’engin devrait être disponible entre mai et juin à un tarif situé entre 480 et 500€.

Mise à jour :  Le nouveau MiniPC Chuwi AuBox 8745 est désormais listé sur le site Européen de la marque à 440€. Ce prix concerne une version Ryzen 7 8745HS avec 16 Go de mémoire vive constituée de deux barrettes de 8 Go de DDR5-5600 en double canal. Le stockage est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4 de 512 Go. Une licnce de Windows 11 Pro est également préinstallée sur la machine.

Vous pouvez obtenir une baisse de prix de plus de 60€ qui passe le MiniPC à 378.40€ avec le code promo MINIMACHINESAUBOX à entrer simplement dans votre panier. Les frais de port sont gratuits et la livraison devrait se faire rapidement depuis leur entrepôt Européen.

 Voir l’offre sur le site Chuwi Europe

Chuwi AuBox 8745 : Le MiniPC Ryzen 7 8745HS est dispo à 378€ © MiniMachines.net. 2025

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UP TWL : une carte de developpement sous Intel Twin Lake

La UP TWL est une solution au format « carte de crédit » qui mesure 8.6 cm de large pour 5.6 cm de profondeur et qui permet d’embarquer divers systèmes d’exploitation.

Avec des processeurs Intel Twin Lake allant du N150 en Core 3 N355 en passant par le processeur Intel N250, la carte UP TWL propose jusqu’à 8 Go de mémoire LPDDR5 et 64 Go de stockage eMMC embarqués. Elle est pensée pour fonctionner avec tout type de système avec une compatibilité assurée vers Windows 10/11 (une puce TPM 2.0 est présente), Ubuntu 22.04 et Yocto 4.0.

La carte propose une connectique minimale comprenant de l’Ethernet Gigabit (Realtek RTL8111H), trois ports USB 3.2 Type-A et une sortie HDMI 1.4b. L’alimentation se fait au travers d’un jack indépendant. Des brochages spécifiques sont également proposés : 4 broches pour le bouton de démarrage et le Reset, 2 pour alimenter un ventilateur en 12V/5A et deux pour une alimentation via batterie. 40 broches GPIO classiques sont disponibles pour piloter différents projets de développement. 

Une seconde version baptisée UP TWLS change un peu de format avec une disparition du port jack d’alimentation pour un domino plus industriel et un ensemble de connecteurs à la place des broches GPIO. On retrouvera ici des ports RS-232/422/485, SPI, I2C et PWM.

Cette version proposera en plus un port M.2 2230 pour accueillir un module sans fil.

Comme d’habitude avec les cartes UP, la disponibilité sera complexe et les prix élevés. Impossible souvent de mettre la main sur ces cartes qui ne sont commercialisées que pour des pros et des grands comptes. Dommage, car ces cartes pourraient convenir à beaucoup de petits projets qui aujourd’hui préfèrent s’orienter vers des solutions MiniPC beaucoup moins couteuses et surtout largement plus disponibles.

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Aoostar XG76, deux nouveaux docks Radeon RX 7600M OCuLink et USB4

Mise à jour du 23/06/2025 : Le Aoostar XG76XT sous Radeon RX 7600XT avec 8 Go de GDDR6 est désormais en vente chez Geekbuying à 579€. Il passe en ce moment à 539€ avec le code anniversaire 13ANNI04 et il est stocké en Europe pour une livraison rapide. Un tarif intéressant pour ce modèle au prix public local de 619$ HT soit 646€ TTC.

Billet original du 21/11/2024 : Comme la grande majorité des autres docks d’extension graphique du marché, les deux Aoostar XG76 et Aoostar XG76XT embarquent des puces AMD. Le premier emploie un Radeon 7600M tandis que le second est propulsé par un Radeon 7600M XT.

Les deux Aoostar XG76 mesurent 20.5 cm de large pour 12.3 cm de profondeur et 4 cm d’épaisseur. Parmi leurs particularités, une double connectique proposant à la fois de l’USB4 et de l’OCuLink pour une plus grande compatibilité. On pourra profiter du dock en USB4 avec une solution type ConsolePC ou portable et 40 Gbps de bande passante tandis que l’OCuLink sera plus rapide une fois connecté à un MiniPC avec 64 Gbps.

L’appareil propose deux sorties DisplayPort, un USB Type-C avec DisplayPort 1.4 et un HDMI pour s’adresser à plusieurs écrans. À noter qu’il propose une interface de connexion à la norme PCIe 4.0 x4 pour d’excellents débits.

Le modèle Aoostar XG76 propose donc une solution graphique Radeon 7600M en RDNA3 avec 28 Compute Units et 8 Go de mémoire GDDR6 dédiée. La puce pilote les technologies FSR 3.0 et Smartshift Max. Le dock consomme 150 watts  et assure son propre refroidissement avec une ventilation active et une coque en aluminium. Aoostar annonce une température se situant entre 80 et 90°C pour la carte et un fonctionnement générant entre 48 et 50 dB. Contrairement à certains de ses concurrents, aucune solution de stockage interne n’est proposée.

Annoncé à 499$ HT pour le moment, le dock devrait se retrouver rapidement chez différents revendeurs avec un prix en euros, sans frais de port et depuis un entrepôt local dans les semaines qui viennent.

Le modèle Aoostar XG76XT proposera un Radeon 7600MXT plus puissant, mais est indiqué à 619$ HT sans visibilité de disponibilité pour le moment. Il se base sur le même boitier et dispose donc d’une puce plus rapide avec 32 Compute Units.

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Underware 2.0 : une gestion de câbles imprimée en 3D

Underware 2.0 est une collection absolument gratuite de modèles 3D à imprimer pour améliorer la gestion de vos câbles. Elle permet de transformer un paquet de fils qui pendouillent lamentablement sous ou derrière votre bureau en un modèle d’organisation.

Underware 2.0 se compose d’une sorte de grille de base que l’on va fixer par exemple sous le plateau de son bureau et via lequel on fera passer tous ses câbles. Sur cette grille on pourra ajuster les guides de son choix pour bloquer les différents fils de sa machine : câble d’alimentation, Ethernet, câble vidéo et USB seront ainsi proprement guidés. D’autres éléments pourront également être ajoutés comme des alimentations externes de MiniPC ou une multiprise.

Le tout constituera un parcours optimisé et propre de l’ensemble de vos câbles sur un post fixe. Cela évitera que les différents éléments ne prennent la poussière ou s’entremêlent. Si vous avec un MiniPC accroché en VESA derrière un écran ou sous votre bureau. Si votre tour ne bouge jamais ou que votre ordinateur portable retourne toujours sagement se connecter au même dock, Underware 2.0 permettra de rendre l’ensemble beaucoup plus stable.

Supports droits, courbes, en L ou en Y. Longueurs différentes. Eléments que l’on pourra arrimer à la grille, mais également magnétiser ou visser… Des milliers de scénarios sont possibles.

Cette version 2.0 ajoute en plus un outil de conception des supports sur mesures qu’on pourra exporter directement pour lancer une impression 3D. Le dispositif pourra ainsi coller à tous les besoins spécifiques en plus du listing important d’options déjà existantes et prêtes à l’emploi. L’ensemble est absolument gratuit et ne demandera que le temps et le filament nécessaire à l’impression des pièces.

Pour plus d’informations, les éléments principaux et l’ensemble des liens nécessaires sont indiqués sur le site Handsonkatie.com.

Underware 2.0 : une gestion de câbles imprimée en 3D © MiniMachines.net. 2025

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