Depuis la sortie des premières cartes Raspberry Pi, un nombre important de projets autour de la photographie ont été imaginés. Celui de transformer un vieil appareil argentique 35 mm en appareil infrarouge est un des plus réussis esthétiquement parlant.
Une intégration plutôt réussie
Le Yashica Electro 35 est un vieil appareil argentique qui a été produit en masse depuis la fin des années 60. Il introduisait un obturateur électrique assez novateur et également assez problématique. Ce qui a amené beaucoup de ces appareils a être rapidement « stockés » au fond d’un tiroir. Le créateur du projet a choisi ce modèle pour cette raison. Car en plus d’être son premier boitier personnel, le Yashica est facilement disponible sur le marché de l’occasion à des prix dérisoires. Un excellent terrain d’expérimentation.
Ici, l’objet original ne sert que de carcasse au système embarqué. Système qui consiste en un Raspberry Pi Zero 2W pour la partie logicielle et un capteur photo infrarouge Raspberry Pi Camera Module 3 Noir. Un filtre infrarouge 720 nm permet d’utiliser ce dernier et divers autres composants servent à la gestion de l’appareil.
Le boitier est découpé pour laisser entrevoir le petit écran OLED
Ici, ce petit boitier Yashica propose une vraie approche photographique. Les clichés capturés en format RAW permettent un travail fin et très réussi des images capturées pour un noir et blanc plein de parti pris mais plein de beaux contrastes et d’une grande finesse de tons. Les clichés sont réussis et les captures offrent des perspectives intéressantes aussi bien pour des traitements architecturaux que végétaux.
Après la Artillery M1 il y a seulement quelques jours, c’est au tour de la Elegoo Centauri Carbon d’être lancée. Et quel lancement, son argument numéro un est son tarif. Un prix promotionnel de 329.99€ qui correspond à une précommande. Un engagement qui s’adosse à une marque présente depuis 10 ans sur le secteur et qui a rencontré quelques grands succès avec de très bons modèles d’imprimantes en filament comme en résine.
Il s’agit encore d’une imprimante CoreXY. Un modèle fermé et rapide qui promet peu ou prou ce que toutes ses consœurs promettent. Imprimer en 3D vite et bien, sans se casser la tête. On n’est toujours pas au niveau d’une imprimante papier parce que des manipulations physiques restent indispensables, mais on s’approche d’une gestion très simple de la réalisation d’objets en 3D.
La Elegoo Centauri Carbon se présente donc comme un petit meuble de 39.8 cm de large pour 40.4 cm de profondeur et 49 cm de haut. Un bébé de 17.5 kg qui s’ouvre sur le devant avec une porte en verre pour pouvoir observer les opérations en cours. Elle propose un plateau qui se déplace en hauteur pendant que la tête bouge sur les deux autres axes, permettant une impression 3D sur un volume cubique de 25.6 cm de côté.
Compatible avec les filaments de tout type (PLA, ABS, PET, TPU, CF…), elle fonctionne de manière quasi entièrement automatisée. L’étalonnage se fait automatiquement, la détection des filaments est possible via un système de profils, on retrouve un système de caméra embarquée pour surveiller les impressions à distance et recevoir des alertes en cas de détection de pépin… Les fonctions de reprise d’impression après une coupure électrique et d’alerte en cas de fin de filament sont présentes et le prix très accessible de la machine ne cache pas de fonctionnalités au rabais.
La nuance face à d’autres marques viendra de la vitesse théorique de la machine. La Elegoo Centauri Carbon grimpe à une vitesse d’impression maximale de 500 mm/s quand la plupart des modèles concurrents annoncent du 600 mm/s. Cette vitesse max n’est en pratique jamais atteinte par personne et ne sert qu’à estimer la vitesse d’impression réelle. En pratique, entre ce type d’imprimante et une autre un poil plus rapide, sur une pièce qui mettra 6 heures à être imprimée, il est rare que cette différence se ressente énormément. On parle ici d’un modèle à destination des particuliers et non pas d’un engin professionnel. Si une impression dure 60 minutes au lieu de 50, cela n’a pas vraiment d’impact sur la cible vidée.
Pour le reste, c’est classique avec une extrusion gérée par un système en acier, une tête en métal capable de monter à 320°C, un lit chauffant à 110°C et un plateau magnétique double-face (lisse ou texturé) pour plus de facilité d’emploi. Le montage est super simple puisque tout est prêt. Il n’y a qu’à positionner le petit écran de contrôle qui affichera des menus en français sur ses 4.3 pouces, de décider où vous voulez mettre votre bobine de filament et ôter les éléments qui servent à protéger l’imprimante pendant son transport : mousse, serre-fil et vis de protection.
Une vitre supérieure permet de voir la machine en action
La machine démarre et vous devrez d’abord attendre la fin de l’autocalibration obligatoire de l’engin. C’est un point important. Si cette opération est assez longue et peut prendre un bon quart d’heure, tout sera géré de manière automatique. Le positionnement de la tête sur le plateau et son espacement pour la meilleure impression possible. Rien n’est à réaliser manuellement à ce niveau. Au pire, l’écran proposera de modifier la hauteur du plateau lors de l’impression si vous constatez un souci avec un type de filament particulier, ce qui peut arriver ponctuellement en cas de changement de buse pour un modèle à gros débit ou avec des filaments type CF ou ASA plus capricieux.
Un élément intéressant est la facilité proposée pour gérer le changement de filament. Lorsque vous demandez à la machine de préparer un changement de matériaux, elle lance alors un protocole complet. Elle va couper le filament utilisé, le rétracter vers la bobine, attendre que vous changiez la bobine, repousser le filament vers la tête et, purger toute seule la tête d’impression pour préparer l’arrivée du nouveau filament.
Un point important par rapport à la concurrence actuelle avec ce modèle, c’est l’absence de gestion multi-filaments pour le moment. Ce qui me conforte dans ma vision d’un engin à destination des particuliers et peut-être d’un apprentissage de l’impression 3D. Si la plupart des imprimantes CoreXY annoncées actuellement suivent le mouvement d’un caisson externe permettant de diriger plusieurs filaments vers leur imprimante, celle-ci reste plus modeste dans ses usages pour ce lancement. Une promesse de la gestion multi-couleurs est faite pour le troisième trimestre 2025 sans être obligatoire.
L’autre point qui me fait pencher pour un modèle entrée de gamme est la volonté d’Elegoo de cerner l’utilisateur dans un logiciel particulier. Le programme qui va permettre de préparer les fichiers est propriétaire, il s’agit d’un trancheur classique baptisé Elegoo Slicer spécialisé dans la gestion des imprimantes de la marque. Pilotable à distance en Wi-Fi et capable de préparer des fichiers que l’on pourra imprimer via la prise USB Type-C.
Le logiciel est un dérivé d’Orca Slicer, un logiciel classique du marché. Il a juste été adapté pour rendre la vie des possesseurs d’Elegoo Centauri Carbon plus facile. Les profils proposés sont adaptés et cela rendra les impressions beaucoup plus simples. Il faudra juste veiller à choisir le bon filament pour les réglages et à indiquer quelle face de son plateau magnétique vous utilisez pour lancer une impression.
L’imprimante est relativement silencieuse, parfaitement inaudible lorsqu’elle ne travaille pas quand elle est juste en veille, au contraire de modèles qui allument en général un douloureux ventilateur pendant les réglages. Elle reste assez calme à l’usage malgré ses cinq ventilateurs. Un système d’extraction d’air avec filtre à charbon est présent pour filtrer l’air en sortie de la machine. Par contre, la chambre d’impression n’est pas chauffée.
La Elegoo Centauri Carbon est une imprimante abordable, proposée à 330€ en précommande, elle va faire tourner pas mal de têtes pour des gens qui ne sont pas encore mis à l’impression 3D par peur de la poussière faute d’un lieu adapté à son usage dans un habitat classique. Ce genre de modèle sera exploitable dans un garage ou un atelier du moment qu’on la laisse un peu à l’écart de machines à bois ou de ponceuses. La poussière pouvant être aspirée par la ventilation. Construire un châssis pour enfermer cet engin reste une bonne solution. C’est aussi un modèle qui pourra être positionné dans un bureau ou une chambre pour peu que l’on dirige son aération externe vers une évacuation extérieure.
D’un point de vue usage, elle semble très complète et son prix très bas ne cache pas une production au rabais. Si vous ne comptez pas imprimer de modèles multicouleur et que votre exploitation sera très classique, elle n’a rien à envier à d’autres modèles beaucoup plus chers. L’approche logicielle sera limitée par les choix de la marque mais cela apportera du confort aux non bidouilleurs. C’est clairement un modèle pour quelqu’un qui veut se lancer dans l’impression 3D ou qui ne cherchera pas à y passer des heures et des heures mais simplement imprimer des choses de temps en temps. Un outil plus qu’un hobby en quelque sorte.
En janvier, AMD lancait les tentacules de sa gamme Krackan Point avec deux premiers processeurs Ryzen Ai 7 tout en promettant l’arrivée prochaine de nouvelles puces. A la mi juillet nous avons donc droit à une nouvelle puce, le Ryzen AI 5 330.
Moins performant, le troisième larron vise logiquement de plus petites configurations. Je n’ai absolument aucune idée des prix de ces processeurs et le faible retentissement de ses gammes sur le marché ne semble pas être l’indicateur d’un positionnement apprécié. Il est donc possible que ce Ryzen AI 5 330 soit là pour tenter de toucher plus de constructeur.
Possible également que l’arrivée de cette puce moins performante soit liée à la volonté d’AMD de ne pas envoyer à la benne ses Krackan Point AI 7 défectueux. Mais plutôt de les réinjecter dans le circuit alors que sa production pourrait augmenter. Peut-être avec de nouvelles machines en préparation pour la rentrée de septembre ?
Ryzen AI 300 Krackan Point
Coeurs / Threads
Fréquences
Cache
GPU
NPU
cTDP
AMD Ryzen AI 7 350
8 (4 Zen 5 / 4 Zen 5c) / 16
2 / 5 GHz
24 M0
Radeon 860M 8 CU RDNA 3.5 @ 3 GHz
50 TOPS
15-54W
AMD Ryzen AI 7 340
6 (3 Zen 5 / 3 Zen 5c) / 12
2 / 4.8 GHz
22 M0
Radeon 840M 4 CU RDNA 3.5 @ 2.9 GHz
50 TOPS
15-54W
AMD Ryzen AI 5 330
4 (1 Zen 5 / 3 Zen 5c) / 8
2 / 4.5 GHz
12 M0
Radeon 820M 2 CU RDNA 3.5 @ 2.8 GHz
50 TOPS
15-28W
Comme on peut le voir dans ce tableau, le Ryzen AI 5 330 est clairement une version dégradée des précédents modèles. Moins de cœurs Zen 5, une fréquence Turbo plus basse, un cache complètement sacrifié et un circuit graphique sabré. On gagne par contre un cTDP plus bas en mode performance mais qui s’explique logiquement par le nombre de cœurs Zen 5 et de Compute Unit manquant par rapport aux modèles précédents.
L’autre raison qui pourrait expliquer l’arrivée de ce nouveau modèle est à rechercher du côté de son NPU qui est le seul point « non sacrifié » dans l’offre d’AMD. La nouvelle puce propose la même capacité de calcul que les deux autres avec une capacité de 50 TOPS. Celle-ci pourrait être un argument de la marque pour séduire certains industriels en terme d’intégration.
En termes de performances, en mode mono cœur, le Zen 5 continuera de proposer ses petits miracles d’efficacité. Dans cette optique, on devrait avoir un processeur assez performant en calcul. Évidemment, dès qu’il s’agira d’additionner les performances de ses multiples cœurs, ce ne sera pas la même histoire. La puce aura des performances beaucoup plus « moyennes » pour des calculs intensifs et ses deux Compute Units ne proposeront pas grand-chose en termes de 3D par rapport à des processeurs plus classiques.
Je suppose que ces puces permettront aux marques très grand public de proposer des portables entrée de gamme accessibles pour le marché des PC « grande surface » de la rentrée de septembre.
La console ROG Xbox Ally a été mise en ligne au travers d’une fiche produit chez un revendeur en Espagne. Cette « fuite » est un grand classique du genre, elle est liée au fait que la console est apparue sur les catalogues des grossistes des produits Asus.
La ROG Xbox Ally va être distribuée par tous les revendeurs Asus, c’est-à-dire beaucoup de monde. Dans le lot de ces revendeurs, des boutiques en ligne qui utilisent des services d’auto génération de fiches techniques. Le fournisseur fournis des données, le site du revendeur les récupère et les met en forme sur son site. Ainsi, quand une palanquée d’imprimantes ou de nouvelles références de câbles sont mis à la vente par le grossiste. Le revendeur les publie automatiquement sur son propre catalogue avec toutes les infos disponibles : nom du produit, descriptif, image, stock et tarif officiel.
Un grossiste Asus a donc dû intégrer les informations concernant les Asus ROG Xbox Ally sur son catalogue et, par ricochet, un revendeur Espagnol a publié automatiquement les fiches. Après que des internautes ont remarqué leur présence et que le site Notebookcheck ait publié les tarifs, les fiches ont été rendues invisibles au public. Notebookcheck a également du faire marche arrière. Mais, comme souvent, la fuite s’est répandue et si la source a pu être jugulée par Asus. Les autres sites peuvent reprendre librement l’info.
On peut donc s’attendre à un prix de 599€ pour la ROG Xbox Ally en version 16 Go / 512 Go et 899€ pour la ROG Xbox Ally X en version 24 Go / 1 To. Reste à savoir si les joueurs vont suivre Asus dans cette nouvelle aventure. La marque Xbox n’a pas fait énormément pour être populaire auprès des joueurs ces derniers temps.
Deux nouveaux docks sont annoncés par Razer, tous deux équipés en Thunderbolt 5. Le Razer Core X V2 permettra d’ajouter une carte graphique externe à un portable ou un MiniPC facilement. Le Razer Thunderbolt 5 Dock proposera, quant à lui, d’exploiter pleinement l’interface dans un dock plus classique.
Avec un débit bidirectionnel pouvant atteindre 80 Gbps et une vitesse asymétrique de 120 Gbps en débit vidéo, le Thunderbolt 5 est parfait pour un usage graphique. Le Razer Core X V2 exploite cette bande passante pour offrir de quoi intégrer une carte graphique PCIe x16 d’une largeur maximale de 4 slots. Si le débit ne dépassera pas le PCIe x4 à cause du format Thunderbolt 5, cela sera tout de même plus rapide que sur les anciens formats Thunderbolt 4 et USB4. La rétrocompatibilité avec ces formats sera d’ailleurs assurée.
Il ne sera donc probablement pas utile d’intégrer dans ce dock la carte la plus performante du marché qui sera toujours mieux exploitée sur une carte mère, dans une configuration de tour plus classique. Mais pour accompagner un portable dépourvu de puce graphique spécialisée dans une formule de bureau ou pour épauler un MiniPC, ce Razer Core X V2 pourra avoir du sens.
A noter que le dock est vendu sans alimentation et qu’il faudra donc lui en ajouter une au format ATX, de préférence modulaire, pour vous servir du dock. Le boitier mesure 42.1 cm de profondeur pour 19.7 cm de large et 21.6 cm de haut. Il pèse 3.9 kg.
Second produit annoncé, le Razer Thunderbolt 5 Dock qui offrira plusieurs connecteurs externes à partir de quatre ports Thunderbolt 5. On pourra donc non seulement recharger son ordinateur portable, mais aussi le déployer sur trois écrans en DisplayPort 2.1. La solution permettra de piloter des affichages UltraHD en 120 Hz. Le boitier proposera un jack audio combo 3.5 mm et trois connecteurs USB 3.2 Gen 2. Un au format Type-C et deux en USB Type-A. Un lecteur de cartes SDXC UHS-II sera également présent avec un port Ethernet Gigabit.
A l’intérieur du boitier, un connecteur au format M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4 permettra d’embarquer jusqu’à 8 To. L’ensemble est prévu pour fonctionner comme un stockage secondaire classique.
Razer a par ailleurs prévu une fonction KVM de telle sorte qu’il sera non seulement possible de connecter un portable et de retrouver rapidement le confort d’un bureau classique avec clavier, souris, connexion filaire et écrans. Mais aussi de basculer ce poste complet vers une machine sédentaire quand le portable est ailleurs. Enfin, une fonction de partage de fichiers via Thunderbolt 5 permettra d’utiliser le petit boitier comme un pont entre deux engins connectés dessus.
Le boitier mesure 20.65 cm de large pour 8.5 cm de profondeur et 3.84 cm d’épaisseur. Réalisé en aluminium anodisé, il pèse 524 g et déploie un câble de 80 cm. Ventilé activement, le boitier déploie une alimentation de 140 watts pour permettre de recharger des portables de jeu. Razer étant Razer, la marque a déployé une série de LEDs RGB sous le châssis du dock. Ce joli joujou est proposé à 439.99€ en gris et 449.99€ en noir sur Razer France.
Développé par un certain Technoporg, Operese est un outil qui se démarque par sa simplicité et dont l’objectif assumé est de permettre à un utilisateur de Windows de basculer sous linux.
Et pour y parvenir, Operese occupe le terrain. Il ne s’agit pas d’un logiciel qui permet de préparer une clé USB à booter ou d’une distribution facile à « prendre en main ». Non, l’approche est plus simple et directe. Operese est un outil Windows. Il s’installe comme n’importe quelle application Windows et permet ensuite de faire la transition vers Linux.
La vidéo en introduction du billet montre l’opération à partir de 4’17 : on voit un bureau sous Windows 10 avec un navigateur qui va télécharger une application comme l’utilisateur le ferait pour des dizaines d’autres. L’application « pèse » plus de 5 Go et une fois téléchargée sous format .ZIP, l’utilisateur doit alors la décompresser. Une fois cette étape passée, il peut installer Operese de manière tout à fait classique. Le temps d’installation est long, la taille du fichier y est pour quelque chose, mais on y vient à bout au mout d’un moment. Il ne reste plus alors qu’à suivre un guide pas à pas pour profiter de ses services.
On lance le logiciel qui va exécuter toutes les tâches de migration pour vous. Plusieurs alertes apparaissent à l’écran. Prévenant que des sauvegardes des données doivent être faites et qu’il faut avoir du temps devant soi. Une connexion internet n’est pas indispensable, mais elle est recommandée pour l’opération. Le logiciel vous invite à lancer la procédure. L’interface est fruste, c’est encore un produit en cours de développement.
Operese s’occupe alors de tout, en sous-marin. L’application installe la distribution Linux derrière Windows, partitionne au passage le stockage et vous demande ensuite de redémarrer l’engin. Dernière étape, un redémarrage de sa machine pour basculer sous Linux. Pour le moment il ne s’agit que d’une distribution Kubuntu mais le système pourrait bientôt permettre de choisir d’autres distributions.
Au redémarrage l’utilisateur découvre un système Linux prêt à l’emploi avec, heureuse surprise, le transfert de ses documents dans les répertoires idoines. Images, textes, musiques et vidéos sont accessibles directement depuis le nouveau système. C’est, à mon avis, une excellente approche du problème de la migration d’un système à l’autre. L’opération est simple, bien guidée et permet de retrouver facilement ses automatismes classiques de gestion de programmes et de documents.
Operese doit être porté en Open Source et sera finalisé dans une version plus soignée et aboutie. Le portage vers d’autres distributions que Kubuntu est un objectif à long terme de l’auteur. Si vous avez des questions, si vous voulez parler de ce projet ou simplement encourager l’auteur, vous pouvez l’encourager à l’adresse mail hello @ operese . com.
Le designer Falkke propose sur Cultsn un fichier 3D sous licence qui permet de rajouter une charnière simple à un Steam Deck. Celle-ci propose non seulement de retenir la Console PC en place, mais également de lui ajouter un clavier.
Deux modèles de claviers sont annoncés comme parfaitement compatibles avec ce dock. Le Logitech Pebble Keys 2 K380s vendu pour 35€ environ. Et le Keychron K3 visible sur la photo avec une note un peu plus salée puisqu’il est proposé à 99.99€. Des prix qu’il faudra ajouter à la licence du dock proposée à 12.5€ au téléchargement.
Mais une fois la facture payée, on retrouve un format de pseudo portable assez réussi. Parfait pour jouer à certains titres ou travailler sur le pouce avec sa console.
Reste à savoir si le jeu en vaut la chandelle. Si vous n’avez pas d’imprimante 3D ou si vous trouvez le design un peu cher, le recour à un dock commercial vous apportera probablement le même niveau de confort avec plus de choix de claviers. On trouve ce type de dock à tous les prix désormais avec des solutions démarrant à moins de 20€ et, suivant les services proposés, des modèles à 60€ sur le haut de gamme.
Une solution qui permet de jouer à Factorio sur sa console ne peut pas être une mauvaise solution. Merci à Thomas pour le lien.
Le Beelink GTi15 Ultra sort presque un an jour pour jour après le GTi14 Ultra. Ce dernier embarquait des puces allant des solutions Alder Lake aux puces Meteor Lake en passant par les Raptor Lake. La marque inaugurait donc cette nouvelle gamme avec toute une panoplie de solutions.
Une gamme dans laquelle Beelink s’engage. Son idée avec le Beelink GTi15 Ultra est également de montrer cet investissement. Après avoir sorti un premier modèle, la marque a rendu Open Source son dock permettant de le connecter à une carte graphique externe. L’arrivée de ce nouveau modèle sous processeur Arrow Lake Core Ultra 9 285H permet de remettre le concept sur le devant de la scène.
Plus rapide, avec un meilleur circuit graphique de base et un NPU plus puissant, le nouveau MiniPC conserve le même aspect que précédemment même si de petites évolutions ont été mises en place. On découvre, par exemple, une meilleure connectique réseau. La base ne bouge pas beaucoup, l’engin est finalement composé du même châssis, même si certains éléments ont changé.
On retrouve ainsi en face avant un USB 3.2 Type-A, un lecteur de cartes SDXC, un USB 3.2 Type-C et un jack audio combo 3.5 mm en plus du bouton de démarrage. Sur le haut de la coque, on note la présence de quatre petits trous permettant de placer des micros.
Sur la partie arrière, on découvre un Thunderbolt 4, un second jack audio combo 3.5 mm, une sortie vidéo HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4 et deux USB 3.2 Type-A. Le gros changement vient des ports Ethernet qui passent d’une paire de connecteurs 2.5 Gigabit sur le GTi14 à un double 10 Gigabit sur le GTi15 Ultra. De quoi piloter des réseaux de manière très rapide.
Pour le reste pas de changement, l’alimentation interne en 145 watts est toujours la même et on retrouve donc bien la prise bipolaire d’alimentation. Le MiniPC propose également toujours une solution audio interne avec une paire d’enceintes stéréo.
Mais la principale caractéristique de ce modèle est donc bien la présence d’un port PCIe 8x sur son flanc. Port qui permettra, une fois docké, de profiter d’une carte graphique externe. Si le montage parait toujours aussi bancal dans la durée pour les raisons habituelles,1 il offrira plus de bande passante qu’une solution OCuLink sans toutefois atteindre les capacités d’une solution PCIe x16 classique.
Pas encore de date ni de prix pour ce modèle, Beelink n’a pas donné de détails à son propos. Seule certitude, l’engin sera proposé en 32 et 64 Go de DDR5-5600 pour un maximum de 96 Go sur deux slots. Le stockage sera confié à deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4 en 1 ou 2 To par défaut. La partie sans fil sera confiée à un module Intel BE200 en Wi-Fi 7 et Bluetooth 5.4.
Les Ugreen Nasync DH débarquent donc sous une gamme de SoC différents des Ugreen Nasync DX qui ont été lancés l’année dernière sous processeurs Intel x86. L’idée étant de proposer une alternative moins chère, plus grand public, même si elle n’est pas aussi rapide que les modèles DH.
Un module NFC est présent en façade pour s’authentifier
La gamme Ugreen Nasync DH se limite pour le moment à deux modèles. Un double baie 3.5 pouces avec le DH2300 et un quadruple baie 3.5″ avec le DH4300. Le premier est annoncé au prix public de 350€ quand le second est listé à 430€. Les premiers modèles de Ugreen Nasync DH4300 sont déjà en vente sur Amazon à ce tarif.
Des fonctions d’IA sont mentionnées, probablement pilotées par le NPU intégré
Les deux modèles embarquent le même SoC ARM Rockchip RK3588C. Une puce déployant quatre cœurs Cortex-A76 associés à quatre coeurs Cortex-A55. Un circuit graphique Mali-G610 MC4 est également intégré ainsi qu’un NPU déployant 6 TOPS. La mémoire vive associée est de 8 Go de LPDDR4x soudée à la carte mère et le stockage de base est un module eMMC de 32 Go qui servira à embarquer le système d’exploitation déployé par le fabricant. L’ensemble est donc hyper limité en terme d’évolutivité puisque l’ensemble de ces composants est soudé, sans possibilité de changement.
La partie connectique est assez classique avec un port USB 3.2 Type-C, deux USB 3.2 Type-A, une sortie HDMI 2.0 et un port Ethernet 2.5 Gigabit. L’alimentation est assurée par un jack dédié en 12 volts et 6 ampères.
La principale différence entre les deux modèles viendra donc de leurs capacités à piloter plus ou moins de stockage. Le DH4300 prendra en charge 4 baies et des fonctions de RAID 0/1/5/6/10. Le modèle DH2300 ne saura piloter que les RAID 0/1 avec ses deux baies SATA3. La solution trouvée par Ugreen ressemble aux NAS que nous avons croisés ces derniers temps comme les modèles Aoostar, par exemple. Mais elles se différencient des versions DX qui proposaient des baies vers l’avant de l’appareil.
Un châssis en hauteur qui offre la possibilité de glisser les disques 3.5″ par le dessus. Une grosse différence cependant, les disques ne sont pas entièrement glissés dans le corps du châssis mais doivent être couverts par sa partie haute. Une « accroche » magnétique permettant de positionner l’ensemble. Le modèle 4 baies mesure 15.5 cm de large comme de profondeur pour 21.57 cm d’épaisseur.
Ugreen accélère sur le terrain grand public avec ces modèles, anticipant peut-être la désaffection du public pour les gammes Synology. Cet engin est simple à utiliser, simple à installer et la marque promet une panoplie d’outils exploitables très facilement même par un néophyte pour sauvegarder ses données et les partager. Si des NAS comme ces Ugreen Nasync DH arrivent à proposer une vraie panoplie d’outils logiciels au moins aussi performant que ce que propose Synology, il y a un coup à jouer pour la marque.
Le public n’attend qu’une alternative dans cette gamme de produit. Avec des tests élogieux de ses systèmes, Ugreen pourrait devenir un nouveau référent pour un grand public à la recherche de ce type de produit.
Dépourvues de toute ventilation, abordables, compactes et solides les Radxa E24C et Radxa E54C sont les deux nouvelles minimachines à vocation réseau de la prolifique marque établie à Shenzhen.
En novembre dernier, le constructeur commercialisait le Radxa E52C. Un minuscule routeur avec deux ports Ethernet 2.5 Gigabit. Quelques mois plus tard, c’est au tour du Radxa E54C de faire son apparition sur le marché.
Commercialisé à partir de 49€ HT pour le modèle 2Go, ce routeur reprend le même SoC Rockchip RK2582 mais l’accompagne de quatre ports Ethernet Gigabit (1WAN,3LAN) pilotés par un circuit Realtek RTL8367RB. L’idée n’est donc plus d’offrir un débit d’analyse rapide en 2.5 Gigabit mais un plus classique quadruple port en Gigabit.
Accompagné par un processeur 6 cœurs performant, d’un NPU basique 5 TOPs et de mémoire vive pouvant grimper jusqu’à 32 Go de LPDDR4, le petit boitier Radxa E54C permettra d’installer diverses solutions Linux dont Radwxa OS, OpenWRT, Debian et iStoreOS (que je n’ai jamais essayé). Un SDK sera fourni par la marque pour que d’autres outils puissent être développés sur la plateforme. Avec un triple niveau de stockage (eMMC, MicroSDXC et M.2 2280 NVMe) le petit boitier pourra espérer beaucoup de développements techniques. A noter que si la carte propose un port HDMI, la sortie vidéo pilotée par la puce Rockchip ne permet qu’un décodage vidéo en 2D et aucune prise en charge 3D.
Comme d’habitude, la marque propose un superbe châssis en aluminium optionnel pour permettre une intégration facile et une meilleure dissipation des composants internes.
Le Radxa E24C ressemble énormément au précédent modèle avec un boitier et une connectique identique. Mais il ne propose pas tout à fait les mêmes possibilités. La puce est moins rapide mais propose un chipset vidéo plus compétent en Mali-450 avec des gestions 3D.
La mémoire vive va moins haut avec un maximum de 4 Go. Ici, il est plus question d’un routeur basique avec moins de performances de calcul. Le Radxa E54C sera plus rapide, notamment pour exploiter des éléments en container. Ce modèle est commercialisé à partir de 31€ HT en version 1 Go.
Radxa E54C
Radxa E24C
SOC
Rockchip RK3582
Rockchip RK3528A
CPU
2 × Cortex-A76 @ 2,2 GHz
4 × Cortex-A55 @ 1,8 GHz
4 × Cortex-A53 @ 2,0 GHz
GPU
Chispet 2D uniquement
Mali-450
NPU
5 TOPS @ INT8
–
Mémoire RAM
2 Go / 4 Go / 8 Go / 16 Go / 32 Go LPDDR4
1 Go / 2 Go / 4 Go LPDDR4
Stockage
8 Go / 16 Go / 32 Go / 64 Go / 128 Go eMMC
Lecteur microSDXC (UHS-I)
M.2 2280 PCIe NVMe
8 Go / 16 Go / 32 Go eMMC 5.1
Lecteur microSDXC (UHS-I)
M.2 2280 PCIe 2.1 NVMe
Ethernet
4 × Ethernet Gigabit (WAN/LAN)
Chipset RTL8367RB
4 × Ethernet Gigabit (WAN/LAN)
Chipset RTL8367RB
USB et GPIO
1 × USB 3.0 Type-C
1 × USB 3.0 Type-A
2 × USB 2.0 Type-A
14 broches SPI, UART, I2C, 5 et 3.3V
1 × USB 2.0 Type-C
3 × USB 3.0 Type-A
14 broches SPI, UART, I2C, 5 et 3.3V
Le JEDEC, acronyme du Joint Electron Device Engineering Council, développe entre autres les formats de mémoire vive. Ce groupement d’industriels vient de publier un rapport superbement baptisé JESD209-6 qui détaille les normes de fonctionnement de la mémoire vive LPDDR6.
Ce document est la première trace officielle de ce prochain pas dans l’évolution de la mémoire vive. La DDR6, par exemple, n’a pas encore été dévoilée. Cette mémoire de nouvelle génération apparait donc cinq ans après la présentation de la mémoire DDR5. L’objectif de cette évolution ne change pas. Améliorer les capacités, augmenter la bande passante et diminuer la consommation. La mémoire LPDDR6 proposerait également une meilleure sécurité des données tout en améliorant sa durée de vie. Ce qui est, avec des composants soudés aux cartes mère, un élément important à considérer.
On se doute que la recherche d’une meilleure bande passante a été engagée avec un usage bien particulier en tête lié à l’IA. Les échanges de données en mémoire devenant un goulet d’étranglement pour beaucoup de services de ce type.
Le JEDEC parvient à ses fins avec la LPDDR6 en faisant une transition habile. Au lieu d’avoir peu de canaux d’échange de données de grande taille, l’idée est d’augmenter le nombre de canaux en diminuant leur taille. Ce qui permettrait un meilleur débit. Entre la mémoire DDR4 et la mémoire DDR5, on a vu un changement de ce type. La DDR4 emploie un seul canal de 64 bits. La DDR5 deux canaux de 32 bits. Pour la LPDDR6, on retrouverait quatre canaux de 24 bits. Ce qui apporterait moins de latence aux traitements en plus d’une plus grande bande passante globale. Largement devant ce que propose la LPDDR5 aujourd’hui.
La LPDDR6 permettra de ne pas alimenter tous les canaux mémoire si ceux-ci ne sont pas utiles.
Un autre point important serait lié à l’évolution des normes d’économie d’énergie recherchées. Un nouveau concept est donc mis en place avec le DVFSL, acronyme de Dynamic Voltage Frequency Scaling for Low Power. L’idée derrière ce nom à rallonge étant de pouvoir baisser la consommation de la mémoire à la volée pendant les opérations ne demandant pas de hautes fréquences. Au lieu d’alimenter la mémoire en permanence à son voltage maximum « au cas où », il serait possible de le faire varier. Autre élément mis en place et rendu possible par l’augmentation des canaux de bande passante, la possibilité de ne pas tous les activer si la mémoire n’est pas entièrement sollicitée. Pas la peine d’alimenter 64 Go de LPDDR6 pour lancer la lecture d’un fichier audio. Tout cela permettant également de baisser la chaleur émise par les puces mémoires.
Avec la locomotive IA à l’avant des wagons de cette évolution, on peut imaginer que les divers membres du JEDEC vont tenter de pousser à une adoption et un déploiement rapide du format LPDDR6. La norme DDR6 pour les barrettes amovibles devrait être dévoilée cette année. C’est cette publication qui annoncera véritablement le changement d’époque. Le marché devra alors mettre à jour son parc de production pour proposer des composants à ces normes. En ce qui concerne la LPDDR6, cela ne posera sans doute pas trop de soucis. Ces composants étant soudés aux cartes mères, la transition se fera de manière transparente dans les ordinateurs portables, smartphones et autres machines du genre. Pour la DDR6, la bataille risque d’être plus compliquée. Des engins sous mémoire DDR4 sont toujours commercialisés même si la mémoire DDR5 est devenue largement plus employée sur les machines neuves. On a pu constater que les constructeurs de mémoire sont moins intéressés par le format DDR4 désormais. Il est probable qu’à court terme la DDR6 supplante la DDR5 dans les machines haut de gamme et que la DDR4 soit de moins en moins fabriquée et… de plus en plus chère.
Le Firebat AM02 embarque une puce AMD Ryzen 6600H, une puce qui développe 6 cœurs Zen 3+ et 12 Threads dans des fréquences oscillant de 3.3 à 4.5 GHz. Il tourne dans un TDP de 45 watts et propose 16 Mo de cache L3. Son circuit graphique est un Radeon 660M RDNA 2 assez efficace.
Associé à cette puce un classique duo : 16 Go de mémoire vive DDR5-4800 sur deux canaux SODIMM. 512 Go de stockage NVMe PCIe M.2 2280, un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et une licence de Windows 11. Tout ce qu’il faut pour démarrer donc et un équipement évolutif dans un châssis sobvre de 12.8 cm de large pour 12.6 cm de profondeur et 5.1 cm d’épaisseur.
Ce schéma de ventilation n’a absolument aucun sens.
Châssis ventilé activement avec une série d’ailettes vers l’arrière, au-dessus de la connectique et de larges ouïes d’aération sur les flancs de l’appareil. Le constructeur promet un fonctionnement à 38 décibels.
La connectique est complète avec, en face avant, deux USB 3.2 Type-A, un USB 3.2 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage. À l’arrière, une entrée jack 19V, deux Ethernet Gigabit, un HDMI 2.0 et un DisplayPort 1.4, un troisième port USB 3.2 Type-A et un USB 2.0 Type-A. Un port Antivol type Kensington Lock est également visible. L’engin st livré avec un chargeur externe, un câble HDMI et un support VESA pour le fixer facilement au dos d’un écran.
Le principe d’un retour haptique sur un clavier est de signaler à l’utilisateur que chaque appui a bien été pris en compte. Sur les claviers tactiles de smartphones ou de tablette, cela se traduit par une petite vibration.
Mais sur un clavier physique qui propose une frappe plus ou moins sensible, la solution trouvée a été d’ajouter un petit solénoïde qui va se déclencher à chaque frappe. Ce dispositif active le mécanisme qui sera senti au travers du clavier lui-même à chaque frappe. La prise en charge de ce déclenchement est faite par le pilote QMK au travers d’un Raspberry Pi Pico. Le résultat est simple et brillant, le retour permet d’être certain que la frappe a bien été activée.
La chaine Youtube Satifactory Process vient de publier une longue vidéo qui détaille toutes les étapes de la fabrication d’un MiniPC de la marque Beelink.
On découvre toutes les étapes de création du boitier en aluminium, de la découpe des emplacements de la connectique et de sa finition sablée. Mais également les traitements chimiques du métal pour le stabiliser ainsi que la gravure au laser du logo de la marque.
Vient ensuite l’étape d’encollage du support plastique interne sur le métal qui permettra de fixer les composants internes et servira à laisser passer les signaux sans fil sur la partie arrière de l’engin.
Dans un autre atelier, l’électronique est assemblée. Les PCB des cartes mères nues passent par de multiples robots qui vont les préparer pour recevoir les différents composants, étape par étape. Chaque machine rajoute des composants spécifiques délivrés par des rubans de pièces qui sont installés automatiquement.
Des systèmes de surveillance analysent le montage des cartes au fur et à mesure pour vérifier que les différents éléments ont bien été installés.
Le reste du montage nécessite des étapes plus manuelles avec notamment la mise en place de la connectique. Cela s’explique par la difficulté à adapter les différents connecteurs suivant la production. Autant un robot peut installer un composant facilement sur un support toujours identique en suivant le positionnement dicté par le schéma d’implantation. Autant il est plus difficile – et nécessite un investissement plus couteux – d’avoir un robot capable d’adapter la mise en place de connecteurs variés. Le recours à une installation manuelle est donc souvent jugée plus souple et plus efficace.
Là encore, un robot analyse l’ensemble des composant et alerte s’il manque un connecteur avant de passer à l’étape d’après.
Étape qui consiste en une « cuisson » de la carte mère pour que les composants soient soudés correctement. Les cartes sont ensuite nettoyées des pattes de fixation qui dépassent et une pile de BIOS est ajoutée manuellement. Quelques points de soudure supplémentaires peuvent être réalisés et les résidus de soudure ou de flux sont nettoyés à la main. À ce stade, les processeurs sont toujours « à nu » sur les cartes.
Diverses étapes de finition comme la suppression de protection ou l’identification de composants comme le type de barrettes de mémoire sont mis en place. Des tests de continuité électriques sont également réalisés avant d’aller plus loin dans le processus. Une inspection visuelle générale est effectuée pour s’assurer qu’aucun problème visible n’est détecté.
Les cartes partent ensuite pour un test fonctionnel. On leur ajoute de la mémoire vive, un stockage et un test de fonctionnement est effectué à nu avec un câble HDMI, un port USB et une alimentation. Le processeur est protégé par la pose simple d’un dissipateur avec un pad thermique.
La machine est alors démarrée et des tests sont pratiqués. Le BIOS est implanté par flashage automatique avant que l’engin soit validé par l’opérateur.
Un second test sert à confirmer le comportement de la machine sous le système d’exploitation choisi. Le logiciel de test est préinstallé sur un SSD directement intégré sur la carte mère. Tout est semi automatisé.
Vient l’étape de « fixation » du processeur à la carte mère. Celui-ci est déjà soudé mais avec l’installation d’un support supplémentaire, cela va permettre d’installer le système de refroidissement. Une nouvelle inspection est effectuée ainsi qu’un éventuel nettoyage de la carte. À ce stade, la partie électronique pure est terminée. Les cartes sont ensachées dans des protections anti-statiques.
Vient ensuite l’installation du système de refroidissement. Des pads thermiques sont positionnés sur les composants qui dégagent le plus de chaleur. Des supports sont vissés et des protections sont mises en place pour éviter à l’engin d’accumuler de la poussière.
La mise en place standardisée du dissipateur monobloc avec caloducs et ailettes est ensuite effectuée par-dessus les pads thermiques.
Cet ensemble va bientôt accueillir le ventilateur qui sera fixé dessus avant d’être connecté à la carte mère pour son contrôle et son alimentation.
La carte est ensuite fixée dans le châssis et les différents connecteurs externes sont positionnés et vissés sur les faces avant et arrière.
Les antennes Wi-Fi sont mises en place et fixées au même moment avant d’être reliée à la carte Wi-Fi montée sur l’appareil.
Chaque étape est tracée par le scan d’un code barre permettant de savoir quel composant est ensuite installé : mémoire vive et SSD. Cela permet de savoir précisément quelle barrette a été installée sur quel appareil. Beelink pourra ainsi mieux gérer son SAV en cas de problème.
Les systèmes d’exploitation sont préchargés par le fabricant sur les SSD en amont.
Vient une étape de contrôle du fonctionnement de chaque minimachine. De manière à vérifier si un engin a un souci technique ou si un système n’est pas fiable.
Une fois cette étape passée, il ne reste plus qu’à fixer les dissipateurs du SSD, à refaire une énième inspection visuelle des entrailles de l’engin…
Puis à identifier avec une étiquette et à fermer la machine. D’autres inspections visuelles sont réalisées avant de diriger les MiniPC sur un banc de test qui va permettre de vérifier leur comportement dans un temps plus long de manière automatique. Une dernière étape de test et surtout d’enregistrement de la licence de Windows est effectuée pour que le MiniPC soit reconnu par Microsoft en cas de réinstallation.
Vient enfin l’étape d’emballage de l’engin suivant une procédure très stricte puisque ces machines peuvent voyager sur des milliers de kilomètres. A la fin de la chaine, chaque boite est pesée avant d’être scellée pour éviter qu’il ne manque quoi que ce soit dans le paquet. La machine alerte si le poids n’est pas le bon et détermine suivant l’écart l’élément à rajouter : du manuel au chargeur en passant par un câble ou un adaptateur VESA.
Cette vidéo est très intéressante car elle montre le nombre de personnes impliquées dans ce genre de fabrication, la somme des investissements nécessaires et le temps passé à construire ces machines. Elle est également très valorisante pour la marque Beelink qui montre ici de manière transparente ses process et la qualité de son intégration.
Reachy Mini, c’est le petit nom de ce robot tout mignon développé par la société Hugging Face, spécialisée dans les développements d’IA. L’objet ne sait pas faire grand-chose si ce n’est bouger la tête, faire gigoter des petites antennes et tourner son corps. Soit pas vraiment plus qu’un bon vieux Nabaztag.
Pourtant ce modèle est vendu entre 299 et 449$ suivant les options. Le Reachy Mini « Lite » est un accessoire USB, il nécessitera un ordinateur à ses côtés pour fonctionner. Il proposera des microphones pour écouter son environnement mais tout le traitement des données sera assuré par une machine sous Linux ou MacOS. Une version Windows 11 est également en cours de développement. Le « robot » embarquera une caméra grand angle, une paire d’enceintes stéréo 5 watts et mesurera 28 cm de haut pour une base de 16 cm de circonférence. Avec ses 1.5 kg, il proposera de dodeliner de la tête sur six degrés.
La version « complète » cache une carte de développement Raspberry Pi 5 qui prendra en charge son fonctionnement, il pourra donc être connecté à une prise électrique sans nécessiter un autre ordinateur à ses côtés. Il proposera en plus une connexion Wi-Fi, un accéléromètre et deux microphones supplémentaires.
Les fameux « comportements » de Reachy Mini…
Pour quoi faire ? Excellente question, le Reachy Mini n’est pas un engin grand public mais plutôt un support de développement assez couteux. La marque le distribue comme un moyen d’interagir avec de futurs développements. Le petit appareil est pour le moment capable de petites interactions comme « suivre » un geste de la main effectué devant lui. Il peut également réagir à de la musique et « danser ». Si on considère les mouvements effectués comme de la danse. Le Reachy Mini possèdera également 15 comportements de base et tout l’enjeu pour la marque est d’inciter des développeurs à développer d’autres comportements.
Vous pouvez partager vos développements
Hugging Face est plutôt honnête sur le sort qu’elle réserve à son petit robot. La marque détaille clairement le Reachy Mini comme un gadget et qu’elle n’assurera ni développement, ni support ni garanties. Il faut dire que remplacer ce qu’offre le petit robot peut se faire avec un investissement de quelques dizaines d’euros dans des pièces détachées variées : webcam, moteurs, enceintes et autres peuvent se grappiller à droite et à gauche pour proposer les mêmes interactions.
La règle du « On n’achète pas un mignon petit robot en cours de développement en ligne » est donc encore une fois respectée.
Difficile de voir le réel intérêt dans la proposition faite par ces Ayaneo Flip 1S au vu des tarifs demandés. Avec un ticket d’entrée à 999$ pour la moins compétente et une autonomie franchement médiocre, ces minimachines ont bien du mal à séduire.
Pourtant l’idée n’est pas mauvaise, les Ayaneo FLIP 1S proposent une alternative aux consoles PC plus traditionnelles avec l’emploi d’une interface différente. La Ayaneo FLIP 1S DS reprend le concept du double écran des Nintendo DS et la version KB embarque un clavier pour faciliter un usage plus classique.
Le problème vient des entrailles de ces engins. L’entrée de gamme est confiée à une solution Ryzen 7 8840U accompagné par 16 à 32 Go de mémoire vive et 1 à 2 To de stockage. Prix officiel ? 999$ HT. Soit 1020€ TTC environ avec 20% de TVA. Ca picote pour une machine de jeu au format forcément très limité en usages. Les versions suivantes évoluent pour atteindre, 1759$ HT pour le modèle le plus musclé. Modèle qui embarque ici un Ryzen AI 9 HX 370 avec de 32 à 64 Go de mémoire vive et toujours de 1 à 2 To de stockage. Cela nous donne 1800€ TTC avec 20% de TVA pour la version 64 Go et 2 To sous cette puce plus rapide.
J’en reviens toujours au Steam Deck comme point de comparaison, car Valve a sûrement fait l’étude de marché la plus vaste concernant ce type de produit orienté jeu. Si le Steam Deck commence à 419 € TTC, c’est pour une raison simple. Pour ce prix, ce qui ne reste qu’un gadget absolument pas indispensable et hautement spécialisé, correspond à la somme que les particuliers vont vouloir dépenser pour ce loisir d’un jeu vidéo en mobilité. Le reste est du luxe. On peut acheter un Steam Deck plus musclé et plus rapide avec un écran OLED à 569 € ou 679 €. C’est beaucoup, mais cela reste raisonnable et surtout, c’est proposé avec une alternative plus abordable.
Pour ces tarifs, Valve s’assure de la possibilité de jouer à un maximum de titres compatibles et les flèche intelligemment sur son magasin. Elle propose des mises à jour techniques régulières, un écosystème complet et cela attire suffisamment l’attention pour que les studios de développement eux-mêmes se penchent sur la plateforme.
419 € pour un Steam Deck versus 999 € pour la Ayaneo FLIP 1S, il n’y a pas de combat.
Sur la Ayaneo FLIP 1S, passé l’effet Whaou de la fiche technique qui proposera effectivement plus de performances et du format tout mignon et… super orienté vers des jeux précis, on retombe assez vite sur plein de questions. Les puces embarquées sont effectivement plus rapides que celles d’un Steam Deck mais pour quoi faire ? L’écran principal est un 7 pouces en FullHD 1445 OLED, bon point, et sur la version DS un deuxième écran de 4.5 pouces IPS en 1620 x 1080 pixels sera également présent. Combien de jeux vont prendre en charge ce système de double affichage ? Et surtout, quel impact ce second affichage aura sur la batterie ? Les Steam Deck annoncent entre 2 et 8 heures ou 3 et 12 heures de jeu possible suivant les usages. Cela grâce à une batterie de 40 à 50 Wh et des puces dont le TDP oscille entre 3 et 15 watts.
Sur les Ayaneo FLIP 1S, on retrouve des batteries de 45 Wh et des puces au TDP oscillant entre 15 et 30 watts pour la première et 15 et 54 Watts pour la seconde avec un TDP par défaut de 28 watts. L’autonomie n’est pas détaillée par AYA qui compte sur la présence d’un port USB Type-C permettant de charger en 65 Watts la machine pour compenser la batterie interne. Ce port, qui profite d’un mode Bypass, autorisera l’usage d’une batterie externe de grande capacité pour ne pas avoir à utiliser celle de la console. C’est très bien mais cela n’a aucun sens. Comment vendre un produit de ce type qui devrait, au doigt mouillé, fournir moins d’une heure d’autonomie avec un jeu sérieux et pas plus de quatre heures avec des jeux légers, pour 1000€ ? Est-ce que l’achat d’une batterie secondaire et son emploi qui alourdira d’autant votre bagage avec un câble qui viendra se connecter à la console à du sens ?
Cette vidéo nous montre parfaitement que ce second écran ne servira finalement à rien dans 99% des jeux hormis émulation de consoles Nintendo qui n’ont pas besoin d’autant de puissance. Ici, il ne fait que vider la batterie déjà faible.
La version Ayaneo FLIP 1S DS parlera évidemment aux fans d’émulation avec ce double écran qui va séduire les fans de Nintendo. Mais pour ce tarif, vous pouvez obtenir les vraies consoles sans souci avec un gros paquet de jeux en prime. Et surtout, en dehors de cette émulation, le second écran peine à convaincre. Envie de jouer à un titre PC plus classique ? L’écran secondaire devient alors un « allié » un peu gourmand en ressources. Un logiciel, AyaSpace 3.0, permet de le piloter. Il pourra accueillir des raccourcis, proposer un suivi des performances de la console en nombre d’images par seconde ou vous avertir de la chauffe des composants. Il sera également possible de l’exploiter en clavier virtuel ou comme pavé tactile. C’est mignon, mais cela aura un coût important en termes d’autonomie. Résultat, pour tout ce qui sera autre chose que l’émulation de Nintendo DS ou assimilés, le second écran restera éteint pour gagner quelques dizaines de minutes de jeu supplémentaires. Super investissement.
La version clavier, la Ayaneo FLIP 1S KB, sera évidemment plus robuste en termes d’autonomie. Mais cela ne devrait pas faire de miracles puisque les fondamentaux techniques sont les mêmes. Il faudra jouer avec un fil à la patte si on veut utiliser la console pour un voyage en train, même en TGV.
Un choix qui s’explique par la faible diffusion des produits de la marque.
AYA n’a pas beaucoup d’autres choix que de viser des machines haut de gamme. La rentabilité n’est clairement pas assurée avec des produits plus accessibles. En visant le marché du jeu vidéo, elle doit essayer de proposer des performances élevées pour tenter de coller aux besoins des titres les plus en vue. Surtout en s’appuyant sur Windows pour y parvenir. La marque ne vendra pas assez de ces consoles pour rentabiliser sa Recherche et Développement si elle les propose avec une puce plus abordable. Et surtout, elle n’en a pas envie. Depuis sa naissance, la marque emploie un développement qui n’est qu’une fuite en avant de modèles qui se suivent les uns après les autres sans que le constructeur propose de mises à jour à long terme.
Si on la compare avec GPD qui a une autre approche pour un produit très similaire dans son format avec le Micro PC 2, on comprend bien la nuance. Le GPD ne vise pas le marché du jeu, il est moins cher avec un équipement largement inférieur. Mais paradoxalement, la première version de ce netbook est en vente depuis… 2019. Elle a été mise à jour en termes de processeur et de mémoire, mais c’est le même châssis depuis 6 ans. La rentabilité s’est faite dans la durée parce que son argument de vente n’a jamais été la performance. La marque a visé la portabilité, les possibilités logicielles et la connectique. Des éléments qui ne vieillissent pas aussi vite que le nombre de FPS sur le dernier jeu à la mode. En augmentant la durée de vie de son produit, GPD a pu calculer un retour sur investissement dans le temps. Là où AYA cherche à faire surtout un « coup » en vendant ses consoles sur une courte période. D’ailleurs avez-vous déjà vu des produits AYA en vente en boutique ? Cela existe mais c’est un commerce assuré par des petites structures qui achètent chez AYA comme des particuliers pour revendre ensuite sur des places de marché à des gens frileux pour commander en Asie. A ma connaissance, AYA ne distribue pas ses produits comme un grossiste.
Un design qui pose question
Avec un peu de recul, le format n’est pas rêvé. Qui a envie de lancer les derniers jeux 3D sur un écran de 7 pouces en comptant sur l’ergonomie proposée par ces consoles ? Là encore, Valve a fait ses calculs et a bien compris que la solution n’était pas de viser les derniers jeux 3D à la mode mais de proposer une interface permettant d’optimiser le fond de catalogue de ses clients. Là où le Steam Deck permet à des gens n’ayant plus le temps de jouer de retrouver ce loisir, les Ayaneo FLIP 1S nécessitent d’investir largement dans ce loisir pour un résultat pas formidable.
La question est simple, vaut-il mieux pour un joueur, dépenser le même budget dans un ordinateur portable à 1000€ déjà capable de beaucoup de choses et dans un Steam Deck OLED en prime ou dans un FLIP pour le même tarif ? Je vois déjà poindre les communications des divers médias qui vont recevoir des exemplaires de cet engin sans les payer. Et qui vont les encenser parce que, dans ces conditions de test et sans avoir à débourser un centime, ces engins sont évidemment des gadgets très séduisants. Mais en pratique, dépenser autant d’argent pour un produit aussi peu autonome et aussi spécialisé en sauge, n’a évidemment pas grand intérêt.
A mon sens, le jeu n’en vaut vraiment pas la chandelle. Le même engin, notamment en version KB avec son mignon petit clavier, proposé pour moins cher avec une puce moins puissante dans une console plus autonome, aurait plus de sens. Ici, dans ce développement qui embarque des processeurs que certains ordinateurs portables ont du mal à encaisser et dans ce format si étroit, la Ayaneo FLIP 1S n’a franchement pas grand intérêt.
Alors que les MiniPC sous processeur Ryzen AI Max+ 395 ont du mal à trouver le chemin du grand public, Le Aoostar Nex395 est présenté comme une minimachine très grand public. Avec un design tout en longueur, il peut être le reflet de plusieurs tendances.
Le Aoostar Nex395 n’existe pas. Pour le moment, il s’agit d’une image de synthèse et nous n’avons aucune info sur son prix, sa date de lancement ni sur aucun autre composant que son processeur AMD Strix Halo. Une puce particulièrement intéressante grâce à ses performances graphiques qui se situeraient entre une Nvidia RTX 4060 et une RTX 4070.
Mais une puce également très séduisante pour des applications IA puisque le Ryzen AI Max+ 395 propose d’embarquer jusqu’à 128 Go de mémoire vive et d’en redistribuer la majorité vers son chipset graphique Radeon 8060S. Ce qui lui permet de faire tourner des LLM de manière très performante localement et qui intéresse pas mal de monde. Tellement de monde que les tarifs de ces engins a été revu à la hausse par les fabricants qui ont eux même de plus en plus de difficultés à acheter des puces. Résultat, les moins chers des MiniPC Strix Halo de ce type, comme le GMKtec EVO-X2 est proposé à 1999€ en version 128 Go / 2 To.
C’est donc probablement la recherche d’un usage professionnel qui a été pensé avec ce design ultraplat. Je ne suis pas certain que ce soit la meilleure formule mais la distribution technique des ports du même côté et le format tout en longueur peuvent permettre une intégration sur serveur. À moins que la marque n’emploie ici un design pensé pour un ordinateur portable avec une carte tout en longueur et le modifie en MiniPC pour limiter sa Recherche et Développement.
On n’a pas le détail de la connectique, mais elle est lisible sur l’image. En face avant, on retrouve un unique port USB Type-C tandis que la partie arrière dévoile des sorties vidéo HDMI et DisplayPort, deux ports Ethernet, quatre ports USB Type-A et un USB Type-C.
Difficile de savoir où cela va nous mener en termes de disponibilité et de tarif pour le moment.
Dans la grande tradition du constructeur, ce NanoPi R76S condense dans un format ridiculement compact tous les éléments nécessaires à la création d’un routeur. on avait croisé en septembre dernier un NanoPi R3s avec deux ports Ethernet Gigabit, ici la solution est plus musclée avec un double 2.5 Gigabit mais aussi un HDMI 2.0.
On passe donc du routeur pur et dur au petit serveur autonome, le NanoPi R76S emploie un SoC Rockchip RK3576 très complet qui proposera assez de performances pour faire tourner Android 14 ou Android TV.
Mais aussi et surtout des systèmes spécialisés comme ProxMox VE, OpenMediaVault, FriendlyWrt ainsi que Ubuntu ou Debian. La puce pourra compter sur 2 à 16 Go de mémoire vive et 32 Go stockage eMMC de base.
Les versions 2 et 4 Go auront droit à de la mémoire LPDDR4x et les modèles 8 et 16 Go à de la LPDDR5. Un lecteur de cartes MicroSDXC permettra d’ajouter un peu plus de stockage au format UHS-I.
La connectique liste deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, un USB 3.2 Type-A et un HDMI 2.0. La carte propose également un port M.2 pour une extension sans fil et un USB Type-C qui servira à alimenter l’ensemble. On retrouve, par ailleurs, huit broches GPIO, un bouton de démarrage et un autre programmable, un support de batterie et des LEDs.
Comme d’habitude, FriendlyElec propose un petit boitier en métal pas trop cher (+10$) pour emballer l’ensemble et le NanoPi R76S se négocie à partir de 49$ en version 2/32 Go. Le modèle le plus cher en 16/32 Go est à 89$. Un module Wi-Fi compatible est aussi proposé à 8.90$. A noter que le boitier propose des antennes Wi-Fi intégrées sur les côtés : les parois de métal sont ainsi ajourées de parties en plastique pour permettre au signal de passer.
SoC
Model: Rockchip RK3576
CPU
Cores: 4x Cortex-A72 + 4x Cortex-A53
Frequency: Cortex-A72 up to 2.2 GHz, Cortex-A53 up to 2.0 GHz
GPU
ARM Mali-G52 MC3, supports OpenGL ES 1.1, 2.0, 3.2, Vulkan 1.2, and OpenCL 2.0
VPU
8K@30fps H.265/VP9 video decoder, 4K@60fps video encoder
Standard HDMI Type-A output port
• Supports HDMI 1.4 and HDMI 2.0 operations
• Supports up to 10 bits Deep Color modes
• Supports up to 1080p@120Hz and 4096×2304@60Hz
• Supports 3D video formats
USB
USB 3.0: 3.2 Gen 1 Type-A ports
USB-C: 5V Power input Only
Dernière imprimante 3D classique née des laboratoires de la marque, la Anycubic Kobra S1 Combo réunit de nombreuses évolutions qui ont marqué ces dernières années dans l’impression grand public.
Construction solide et résistante de la structure de base, caisson fermé pour améliorer la performance d’impression avec un espace chaud tout en limitant les nuisances. Vitesse de déplacement et de dépôt de filament, intégration de méthodes de surveillance du travail en cours, amélioration du dialogue de l’imprimante avec l’extérieur grâce à une connexion. Sans compter l’arrivée de la gestion multifilament avec un boitier externe.
Toutes ces options sont réunies ici dans la nouvelle Anycubic Kobra S1 Combo qui propose un beau volume avec la capacité d’imprimer un objet cubique de 25 cm de côté pour un encombrement de 40 cm de large pour 41 cm de profondeur et 49 cm de haut. La vitesse de traitement est impressionnante avec des accélérations importantes, une vitesse recommandée de 300 mm/s sans traitement particulier et jusqu’à 600 mm/s en adaptant les éléments à produire.
La machine n’est pas la moins bruyante du marché avec entre 44 et 46 dB annoncés, mais cela reste dans la grande moyenne de ce genre de modèles très rapides et capables d’imprimer tous types de filament. Sa buse d’impression pouvant monter à 320°C, elle sera apte à prendre en charge aussi bien les classiques matériaux PLA mais également les plus délicats PETG, ABS et ASA (Et même du TPU en impression directe). À noter par ailleurs certains raffinements embarqués qui facilitent l’emploi de la machine comme le changement de buse sans outil. Le nivellement automatique, la reprise après coupure de courant, la détection de fin de filament ou la présence d’une caméra embarquée pour surveiller ses impressions à distance.
Le module Combo permet de connecter quatre bobines de filament à l’imprimante et donc de gérer plusieurs couleurs sur un même objet. On peut même additionner deux caissons pour alimenter l’imprimante avec 8 bobines de filament. Je ne suis pas un grand fan du multicouleur à outrance, car ces impressions produisent un volume incroyable de déchets. Par contre, je suis extrêmement content de la possibilité d’embarquer plusieurs coloris et type de filaments dans une machine. Outre le fait que le boitier permet de conserver ses filaments au bon degré d’humidité, il offre la possibilité de choisir le matériau ou la couleur pour une impression classique très facilement.
Et cela participe à la cohérence de ce modèle qui est une solution pensée pour travailler de manière relativement indépendante. Entre son caisson fermé, sa connectivité réseau et sa gestion multifilaments, c’est un modèle qui peut être intégré dans un atelier ou déplacé loin de son poste de travail. Cela permettra d’imprimer à distance, de surveiller le travail en cours et même de choisir parmi les matériaux disponibles.
L’imprimante est proposée chez Geekbuying, elle vient de rejoindre l’entrepôt Français du revendeur et se négocie à 549€. Le code NNNFRALS1C à inscrire dans votre panier baisse son tarif à 519€. Un lot de quatre bobines de filament Pantone PLA sera ajouté avec votre commande. Merci à StarDreamer pour l’info.
Pour rappel, TopAchat est un sponsor du Blog et propose un code créateur que vous pouvez enregistrer dans votre compte. Une façon simple et efficace d’aider au financement de Minimachines.
On retrouve ici 5 PC de bureau qui vont de 1249.99€ à 2099.99€, tous en stock, tous pré-montés et disponibles à l’achat. Le système d’exploitation Windows 11 est installé en version d’essai, il est parfaitement fonctionnel et si vous achetez une licence, vous pourrez l’activer en quelques minutes. Cela veut également dire que les engins peuvent basculer sous Linux sans que la licence Windows vous soit facturée.
Le matériel est toujours de marque : mémoire, boitier, SSD, carte graphique, alimentation. Tout est assemblé avec soin et pour trois des cinq machines, des jeux sont offerts. Le détail précis des fiches techniques est indiqué pour avoir toutes les informations nécessaires avant l’achat.