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Un outil de mesure cardiaque OpenSource sous Raspberry Pi

Je ne suis pas médecin et je ne suis donc pas en mesure de valider ou non le dispositif de mesure cardiaque présenté ici. Mais je trouve la démarche très intéressante et le résultat semble convaincant.

 

Le plus impressionnant soit que Milos Rasic ait décidé de construit cet appareil de mesure cardiaque a partir de zéro, réussissant l’exploit de venir à bout de tous les éléments techniques nécessaires à la bonne marche du dispositif. Et ils semblent nombreux, aussi bien du côté technique que du côté logiciel.

Le projet a été pensé avec différents objectifs dont le principal est d’être OpenSource. Le marché dispose d’outils de ce genre et les hopitaux en France sont tous équipés de ce type d’outils dûment validés par nos autorités de santé. Là où cela se complique c’est quand on sort du cadre d’un pays encore assez riche pour avoir des hopitaux publics. Comme on l’a vu avec le COVID, certains pays n’ont pas accès à toutes les facilités et outils de santé que nous possédons. C’est ainsi qu’on a vu naitre des respirateurs et autres éléments médicaux OpenSource pour pallier au manques des centre de soins locaux. Cet appareil de mesure cardiaque, du fait de son côté libre et documenté, pourrait donc être repris par des fabricants locaux et, sous les ordres d’un gouvernement ou d’une ONG,  être produit pour une population locale pour une fraction du prix commercial classique.

L’idée de cette création est de pouvoir analyser et stocker les données de différents signaux cardiaques d’un patient. La pression artérielle, un électrocardiogramme, un phonocardiogramme et une photopléthysmographie que l’on connait bien sur les bracelet connectés sous le nom de PPG pour mesurer la fréquence cardiaque. Un petit boitier vient se positionner au bout de votre doigt pour mesurer ce dernier poste. Cette recherche de différents signaux permettant de suivre l’état d’un patient mais également d’être alerté en cas de problème cardiaque.

Le travail a accomplir pour parvenir à ce résultat n’est pas de tout repos, un circuit imprimé complet a été pensé pour réunir l’ensemble des besoins et les piloter par un Raspberry Pi Pico W1. Le tout est intégré à un châssis que l’on pourra imprimer en 3D (ici imprimé avec une Creality K1C) ou mouler pour de plus  grandes séries. Des connecteurs type aviation sont employés pour relier les différents circuits aux éléments externes afin de faciliter l’usage et la sécurité du produit. Ces connecteurs type GX12 se vissent au boitier et ne seront donc pas arrachés par un mouvement brusque du patient.

La partie logicielle enfin est impressionnante puisque tout  a été pensé de A à Z pour l’appareil et parfaitement documenté. Le Raspberry Pi Pico W est programmé en C++ et la partie visible de l’iceberg, l’interface graphique qui servira a suivre l’état du patient, a été codée en Python. Une solution logicielle analyse également les données récoltées pour mettre en valeur l’état du patient en combinant différents éléments.

On se doute que ce travail de titan a du demander des années d’efforts monumentaux. Milos Rasic étudie l’ingénierie électrique à l’université de Belgrade et cet appareil de mesure cardiaque est le sujet de sa thèse de master. difficile de ne pas applaudir devant la somme des travaux nécessaires à cette réalisation. Et cela d’autant plus que l’ensemble des éléments sont documentés. Outre les fichiers d’impression 3D on retrouve les éléments nécessaires à la création du circuit imprimé 4 couches et évidemment les différents éléments logiciels sont également disponibles.

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Un outil de mesure cardiaque OpenSource sous Raspberry Pi © MiniMachines.net. 2024.

Lancement officiel de Nvidia App qui sort de sa phase beta

Nvidia App c’est la nouvelle solution logicielle de la marque pour piloter ses cartes graphiques sur PC. Les solutions GeForce Experience et Nvidia Control Panel sont toujours actives mais ne seront plus mises à jour.

Depuis son lancement en beta en février, Nvidia App a connu de multiples mises à jour avant d’aboutir à cette version officielle. Plus rapide et facile à maintenir que GFE, l’application se distingue par son efficacité et sa simplicité d’emploi.

Si Nvidia App en fait peut être un peu trop avec de la publicité pour les solutions de la marque ou un panneau de raccourcis vers vos jeux qui fait doublon – ou pire – avec ceux proposés par les magasins de jeux virtuels comme Steam, GoG ou Epic, c’est également une solution clé-en-main efficace.

On retrouve tous les outils de la marque d’un coup d’oeil, même ceux que la majorité des gens ignorent pouvoir utiliser comme les fonctions Nvidia Broadcast pour la vidéo conférence. La lisibilité des mises à jour nécessaires est bien meilleure et le détail de ces mises à jour bien mieux expliqué. Un clic suffit à lancer le téléchargement et la mise à jour du pilote sans avoir besoin de se connecter à un compte quelconque. Il est même possible de naviguer entre plusieurs pilotes, ce qui s’avère particulièrement pratique sur des machines destinées à du travail graphique ou les pilotes « Studio » sont préconisés comme à du jeu ou les pilotes « Game Ready » seront plus efficaces.

Les réglages techniques pour chaque application ou jeu reconnu peuvent se faire directement en quelques clics. Activer le G-Sync d’un écran, forcer des fonctions qui seront prises en charge matériellement par votre carte graphique, limiter le nombre d’images par seconde, tout cela se fait simplement sur cette interface.

Les fonctions du Control Panel sont également intégrées à l’interface, ce qui s’avère assez pratique et efficace. On a le détail de sa configuration en un clin d’oeil mais aussi et surtout un onglet performance qui permet d’optimiser son matériel suivant ses besoins de manière fine ou automatique. 

Enfin, le On Screen Display qui s’affiche par dessus les jeux a été repensé et amélioré. Il permet d’enregistrer ses parties (jusqu’en 120 ips compressé sous CODEC AV1) , de lancer des captures d’écrans en mode « photo » ou de suivre le nombre d’images par seconde ainsi que l’impact de votre activité sur le processeur graphique. Le pilotage des fonctions RTX est également intégré dans cette interface.

Au final, Nvidia App permet de concentrer les deux applications nécessaires au préalable en une seule et de les piloter de manière plus lisible. La possibilité d’optimiser un jeu en un clic sur le bouton proposé est vraiment un plus. 

Pour télécharger Nvidia App, cela se passe ici.

Nvidia App : une gestion plus sereine de sa carte graphique

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Lancement officiel de Nvidia App qui sort de sa phase beta © MiniMachines.net. 2024.

Creality K2 Plus : une énorme imprimante fermée et multi filament

La nouvelle imprimante Creality K2 Plus se distingue de beaucoup de ses concurrentes à plusieurs niveaux. Il s’agit de la série K de la marque et donc d’un modèle fermé. Elle est compatible avec les modules CFS de gestion de filament qu’elle peut combiner, vitesse d’impression élevée, prise en charge des filaments spéciaux et intégration d’un contrôle de qualité en temps réel à l’aide de caméras. Mais ce qui distingue le plus ce nouveau modèle, c’est bien le volume d’impression disponible.

La Creality K2 Plus en version Combo avec son CFS au dessus.

La Creality K2 Plus propose un volume de 350 x 350 x 350 mm au total, c’est énorme, beaucoup plus que la concurrence grand public. On retrouve ce genre de volume dans les modèles à destination des pros et cela se ressent d’ailleurs assez fortement dans le prix de la machine. A 1499€ TTC prix public dans sa version « Combo » et à 1299€ en version classique, cet outil ne sera pas vraiment à la portée de toutes les bourses.

La Creality K1

K1-caha

L’histoire de la série K chez Creality a débuté avec les K1. Si la marque était connue et reconnue pour ses modèles d’imprimantes classiques de la série Ender et en particulier les très nombreuses déclinaisons des Ender 3, la K1 a été son premier engin fermé. Et, pour en avoir une, c’est un excellent modèle d’imprimante à l’espace contrôlé, capable d’imprimer de multiples matériaux, efficace et robuste. Pas mal de filament a coulé sous les buses à propos de cette série. En particulier parce qu’une armée de possesseurs d’imprimantes d’autres marques se sentent investis dans la mission de venir expliquer en quoi leur modèle est bien meilleur dès qu’une solution se profile. Je vous toujours ce genre de témoignage d’un inconnu expliquant à d’autres inconnus en quoi son matériel deux fois plus cher est meilleur que le reste comme une manière de se rassurer sur son investissement. Comme une sorte de méthode Coué post achat. En pratique, les Creality K1, K1 Max, K1C et K1 SE qui sont sorties au fil des mois corrigent des problèmes remontés par la communauté d’utilisateurs. Et entre une K1 et une K1C ou SE, on sent que la marque a travaillé son sujet.

Ma toute première impression avec une K1 n’était pas flatteuse…

Mais, encore une fois, avec un Creality K1 entre les mains et après avoir réglé des petits soucis de jeunesse, l’imprimante était déjà un formidable outil dès sa sortie. Un de ses gros défauts venait de son absence de profil « clé en main » dans les logiciels de découpage grand public. Ce qui rendait certaines impressions plus compliquées qu’avec une Ender classique bien maitrisée par la communauté. L’autre défaut étant l’optimisme débridé des ingénieurs de Creality qui a eu un effet dévastateur sur l’image de la première K1. En effet, l’imprimante était livrée avec en mémoire un « benchy » de test poussant les paramètres d’impression de la machine au maximum de ses capacités. Ce qui faisait non seulement un bruit énorme mais également de grosses vibrations. Beaucoup de remontées du public laissaient voir une certaine déception à l’impression de ce modèle de test. Tout simplement parce que la machine était tellement sollicitée qu’elle exigeait d’être posée sur une plaque de béton et calée au mieux pour résister à ce qu’impose cette impression ultra rapide et bruyante. Certains ont vu là des failles matérielles alors que quelques réglages transformaient totalement l’outil.

C’est aussi un problème rencontré par ces modèles fermés, comme si le fait que cela ressemble à un produit « fini », bien plus qu’une imprimante 3D classique, poussait les gens à estimer qu’il n’y avait plus de différence d’avec une imprimante papier classique. L’impression 3D reste une pratique demandant doigté et expérience et on ne peut pas faire n’importe quoi sans en subir les conséquences à l’impression finale. Un minimum de réglages s’imposent.

Bref, la série K1 existe, a fait de nombreux pas en avant dans sa courte vie et on sent à la découverte de cette Creality K2 Plus, que la marque a pris en compte de nombreux retours mais qu’elle a également analysé le marché concurrent.

Creality K2 Plus : volume, confort et potentiel

Parmi les points clés de ce nouveau modèle, le volume d’impression impressionnant proposé. Le marché est en général coincé dans un espace cubique entre 250 et 260 mm de côté. Un volume très suffisant pour de nombreuses pièces mais pouvoir ajouter 10 cm de plus est assez impressionnant. En plus de ce volume, Creality présente son propre module, le « Creality Filament System » ou CFS. Une gestion multi filament qui permet d’imprimer avec de multiples coloris mais également de jouer avec les matériaux.

On peut sans avoir à changer de bobine passer d’un PLA classique à un ABS ou un PETG pour des projets aux besoins différents. Il est également possible de mixer des filaments de différents matériaux compatibles entre eux, ce qui ouvre des perspectives très intéressantes. La Creality K2 Plus pourra combiner jusqu’à quatre modules CFS ensemble. A raison de 4 bobines par module, on obtient ainsi un total de 16 filaments différents. Un peu « trop » pour un particulier mais une possibilité intéressante pour certains usages.

Pour gérer ces différents filaments, on retrouvera le chargement automatique des différents matériaux gérer le changement automatisé de chaque filament, la purge sera automatiquement rafraichie pour enlever les résidus du dernier matériau et les déchets de purge du corps de chauffe seront éjectés dans un compartiment prévu à cet effet. Tout cela nécessite des conditions de températures spécifiques pour obtenir le meilleur résultat possible. On retrouve donc un corps fermé et un chauffage actif de la chambre d’impression piloté par différents capteurs. L’intérieur de la chambre pourra atteindre 60°C, ce qui permet d’accepter des filament spéciaux.

Le risque d’un souci d’impression en utilisant plusieurs matériaux est grand et Creality reprend donc son système de caméras internes qui analysent l’impression pour repérer d’éventuels soucis. J’avoue ne pas être emballé par ce dispositif actuellement, il fait encore de nombreuses erreurs d’appréciation et j’ai du le couper sur la K1. Peut être que l’arrivée de la K2 sera suivi d’une mise à jour plus convaincante.

Autre point positif de la nouvelle venue, la reprise de l’extrudeur Direct Drive « Apus » de la marque. C’est une solution très efficace et particulièrement rapide pour peu qu’on utilise des matériaux adaptés. Avec un PLA conçu pour une fonte rapide et fluide, la K2 promet jusqu’à 600 mm/s. Les autres PLA devront s’étalonner à des vitesses moins grandes. On retrouve également un corps de chauffe en céramique, un changement de buse rapide et une très bonne gestion du refroidissement. Avec une chauffe maximale de 350°C, la K2 promet de gérer des filaments complexes et notamment les éléments enrichis en fibre de carbone.

Enfin, l’imprimante est munie d’une connectique Ethernet, d’un Wi-Fi et peut exploiter le Creality Cloud pour imprimer facilement.

Creality Print

Le logiciel de gestion maison évolue pour prendre en compte plusieurs points. Le constructeur ne s’est pas trop compliqué la tâche et a simplement cloné son concurrent Bambu Lab pour proposer une gestion multi filament efficace. Le logiciel prend en charge les fichiers 3MF pour prendre en charge les multiples filaments et une détection RFID liée au CFS est proposée. Rien d’obligatoire mais une façon maline des constructeurs comme Creality de proposer un filament plus simple d’emploi puisque les informations contenues dans la puce RFID intégrée dans la bobine proposeront d’emblée les meilleures réglages d’impression au logiciel. Il sera parfaitement possible d’intégrer d’autres types de filaments de n’importe quelle marque en réglant ses paramètres manuellement.

Le Creality Filament System 

Associé avec la Creality K2 Plus, le constructeur annonce donc son CFS. Vendu seul à 299€ il permet d’intégrer 4 bobines de filaments au dispositif. Compatible avec les classiques PLA, PETG et ABS, la  solution permet de prendre en charge les formules PET-CF, PA-CF et ASA. Attention, les filaments flexibles ne peuvent pas faire le voyage du CFS à l’extrudeuse, pas plus que les filaments solubles et j’ai de gros doutes pour les filaments type « cire perdue » qui sont moins rigides que les autres. Cela ne veut pas dire que l’imprimante ne peut pas prendre en charge ces filaments de manière classique. Il reste parfaitement possible de désactiver le CFS et d’entrainer une bobine directement dans la K2 Plus. 

Le module prendra en charge vos filaments et assurera que ceux-ci soient à la bonne température et à la bonne humidité en desséchant l’air dans l’habitacle.


Sur le site de Creality…

Et les K1 alors ? Creality vend le CFS seul, probablement pour laisser aux gens la possibilité d’en acheter plusieurs facilement. Mais je ne serais pas surpris de voir un kit pour adapter les K1 à ce dispositif à l’avenir. C’est de la pure spéculation de ma part mais comme rien ne l’interdit techniquement parlant et que ce serait un bon moyen de rentabiliser rapidement la R&D du CFS, c’est plus que probable.

Le kit Creality K2 Plus Combo est listé à 1499€ chez Creality et chez Geekbuying

 

Technologie d’impression : modélisation par dépôt de fil fondu
Volume de construction : 350*350*350mm
Dimensions du K2 Plus : 495 x 515 x 640 mm
Dimensions du combiné K2 Plus : 495 x 515 x 916 mm
Poids net du K2 Plus : 35 kg
Vitesse d’impression : < 600 mm/s
Accélération : 30000mm/s²
Précision d’impression : 100 mm ± 0,1 mm
Hauteur de couche : 0,05-0,3 mm
Extrudeuse : Extrudeuse à entraînement direct à double engrenage
Diamètre du filament : 1,75 mm
Diamètre de la buse : 4 mm
Température de la buse : ≤ 350 °C
Température du lit chauffant : ≤ 120 °C
Température de la chambre : ≤60°C
Plaque de construction : plaque de construction flexible
Mode de mise à niveau : mise à niveau entièrement automatique
Moteur XYZE : servomoteur pas à pas
Transfert de fichiers : clé USB/Ethernet/WiFi
Stockage de fichiers : 32 Go EMMC
Wifi : 2,4 GHz/5 GHz
Capteur RFID dans l’imprimante : inclus
Tension nominale : 100-240 V~ CA 50/60 Hz
Écran d’affichage : écran tactile couleur de 4,3 pouces
Puissance nominale : 1200 W
Filaments pris en charge : PLA/ABS/PETG/PA-CF/ PLA-CF/ PET/ASA/PPA-CF
Caméra Al pour la surveillance : Standard
Caméra Al pour l’étalonnage : Standard
Récupération après perte de puissance : Oui
Relais à filament automatique : Oui
Détection d’enchevêtrement de filaments : Oui
Purificateur d’air : Oui
Mise en forme des entrées : Oui
Kit d’éclairage : Oui
Étalonnage actif de l’inclinaison du lit : Oui
Tension active de la courroie : Oui
Chauffage de chambre actif : Oui
Filaments étiquetés RFID : Oui
Format de fichier imprimable : Gcode/3MF
Compatibilité CFS : Oui
Nombre d’extensions CFS : ≤4
Logiciel de découpage : Creality Print 5.0 ou versions plus récentes
Langues de l’interface utilisateur : anglais/allemand/espagnol/français/italien/portugais/russe/turc/japonais/coréen/chinois

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Creality K2 Plus : une énorme imprimante fermée et multi filament © MiniMachines.net. 2024.

Steam Deck OLED Blanc, circulez, il n’y a rien a voir

Le Steam Deck OLED blanc est de sortie et ce n’est pas ce que l’on attendait de la part de Valve. Si on sait que la console PC n’évoluera pas avant quelques années d’un point de vue composants, cette « nouvelle » n’en est pas vraiment une. 

Techniquement, il s’agit de demander aux fabricants de la coque, des gâchettes, des boutons et des joysticks de glisser des granules d’ABS blanc dans sa machine au lieu de granules d’ABS noir. Puis de lancer la production en utilisant les mêmes moules que d’habitude puis de faire venir ces pièces détachées dans l’usine d’assemblage et de les poser sur les étagères habituellement remplies de pièces noires. Puis de décider le lancement de la production d’une série de consoles.

C’est le même équipement interne que la noire, le même écran, la même carte mère avec le même processeur, la même mémoire vive et le même stockage. En créant une série spéciale, Valve crée du désir et une rareté bien paradoxale. Créer du rare en produisant plus de fois la même chose est en effet assez amusant. Mais ne fait rien de plus. Et je ne doute pas une seule seconde que certains se sentiront comme obligés d’acheter le Steam Deck OLED blanc juste pour cela. Cette fausse rareté. Le fabricant le sait et exploite cette faille bien humaine pour payer le treizième mois de ses employés.

 Ce n’est pas une nouvelle. C’est de la réclame. Juste une petite auto publicité de Valve pour annoncer l’existence d’une console qui ravira les collectionneurs et les finances du fabricant. 

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Steam Deck OLED Blanc, circulez, il n’y a rien a voir © MiniMachines.net. 2024.

Pi Board : un plateau d’échec réel pour un adversaire virtuel

Le Pi Board est une création de Tamerlan qui documente toute son approche autour de ce projet de jeu d’échec réel et intelligence virtuelle.

A vrai dire, j’ai déjà connu des produits commerciaux de ce genre, il y a fort longtemps j’ai croisé un plateau de jeu d’échecs de ce type. Un système d’aimants déplaçait les pièces pour les faire avancer sur toute la surface. Avec toutefois une petite nuance, le matériel ne savait pas vraiment où vous placiez vos propres pions et il fallait entrer pour chacun de vos déplacements les cordonnées de départ et d’arrivée. Ajoutez à cela un adversaire adoptant une petite dizaine de stratégies seulement, ce n’était pas vraiment une merveille. D’autant que le plateau était vendu très cher et que les pions étaient en plastique creux pour être assez légers pour se déplacer. Bref, ce n’était pas vraiment génial.

Ici, le Pi Board qui est présenté est beaucoup plus complet, il faut dire que les éléments qui entrent en jeu sont un peu plus récents. On retrouve un plateau de jeu classique avec en dessous un système de moteurs pas à pas sur deux axes X et Y qui déplacent un aimant sous les pièces pour les faire avancer. Si l’idée de base a été d’employer un électro aimant, celle-ci n’a pas été retenue. Faire monter ou descendre un aimant classique sous le plateau semble plus efficace que d’alimenter un électro aimant, c’est également moins gourmand en énergie et moins dissipateur de chaleur. Ainsi le dispositif avec un simple aimant qui vient se placer sous la pièce à déplacer peut suivre le damier du jeu plus efficacement et sans d’autres contraintes.

Une fois cette base technique développée, on pense évidemment aux solutions comme les graveuses laser qui déplacent une tête de gravure avec le même genre de mouvements sur deux axes, il a fallu optimiser. L’idée est d’avoir une réponse rapide à vos mouvements de jeu pour que la partie ne soit pas ennuyeuse. Si votre coup joué doit attendre le repositionnement de l’aimant sous la nouvelle pièce entre chaque étape, cela risque de ne pas vraiment donner envie de jouer. Un algorithme de positionnement a donc été développé pour que le Pi Board ne place pas l’aimant de déplacement à son point de base après chaque coup. La machine se souvient de sa place et peut calculer à partir d’une grille son prochain déplacement automatiquement. Cela fluidifie grandement la partie. 
D’autres éléments techniques ont également dû être optimisés comme les déplacements spécifiques du roi et de la reine ainsi que celui du cavalier. Des stratégies ont donc été mises en place pour gérer ces mouvements.

Enfin, le pilotage par une carte Raspberry Pi a permis de développer des solutions de jeu adaptables au niveau du joueur, capables de choisir les blancs ou les noirs mais également de relier le plateau du Pi Board au réseau pour piloter une partie avec un autre joueur. On imagine assez bien l’intérêt d’avoir ce genre de solutions déployées chez deux joueurs distants qui peuvent ainsi s’affronter « face à face ». Reste que pour le moment il faut entrer ses propres mouvements de jeu au travers d’un petit écran tactile situé sur le côté. Je ne sais pas comment la machine pourrait analyser le plateau de jeu. Peut être avec une caméra au dessus du plateau pour analyser les pièces et détecter les mouvements du joueur humain ? Peut être avec des capteurs NFC sous les pièces ?

Comme d’habitude, je suis assez admiratif du résultat obtenu et de l’ingéniosité de l’auteur. C’est une excellente idée d’apprentissage et de perfectionnement avec de nombreux défis à relever autant au niveau matériel pour gérer les pièces qu’en programmation pour en faire un jeu agréable.

Source : Tamerlan

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Pi Board : un plateau d’échec réel pour un adversaire virtuel © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum UM773 : Le MiniPC Ryzen 7 7735HS à 319€

Le Minisforum UM773 est disponible à 319.99€ en format Barebone chez Amazon. Il est sorti en 2023 à 479€ pour la même configuration. A conjuguer avec de la DDR5 – Jusqu’à 64 Go – et  un stockage NVMe PCIe 4.0 au format M.2 2280.

Billet d’origine : Lancé en Chine en 2023 dans une formule locale, le Minisforum UM773 revient dans une seconde version « Lite » très légèrement édulcorée mais également moins chère.

Le nouveau Minisforum UM773 lite ne change pas vraiment la donne question design, l’engin est très classique chez le constructeur avec un boitier de 12.8 cm de large comme de profondeur sur 4.82 cm d’épaisseur au total. La marque propose un format compact qu’elle met en scène dans deux dispositions en fournissant un support permettant de positionner l’engin à la verticale.

A son bord, on retrouve donc un Ryzen 7 7735HS, une solution que l’on a déjà croisée dans le Beelink SER6 Pro+ par exemple et qui développe la même architecture que le Ryzen 7 6800H. On retrouve les 8 cœurs et 16 Threads Zen3+ cadencés de 3.2 à 4.75 GHz avec une gravure de 6 nm. Toujours 20 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 680M avec 12 cœurs RDNA2 à 2.2 GHz. Le TDP de la puce variera de 35 à 54 Watts suivant les usages. 

Autour de cette base, on retrouvera 2 slots SoDIMM de mémoire vive DDR5 en double canal pour pousser la mémoire vive jusqu’à 64 Go maximum. Le stockage fait appel à un port M.2 2280 NVMe PCIe X4 ainsi qu’à un emplacement 2.5 pouces SATA 3.0 classique pour ajouter une seconde unité de stockage.

Pour refroidir cet ensemble, le UM773 Lite embarque un ventilateur poussant de l’air frais sur un ensemble de deux groupes d’ailettes différents de manière à proposer une grande surface d’échange avec le bloc de dissipation du processeur. La solution peut s’exploiter debout sur son socle ou à plat sur un bureau. Il faudra juste veiller à la laisser assez libre de tout obstacle à la fois en aspiration et en rejet de l’air chaud pour éviter de la laisser monter en surchauffe. A noter que l’engin peut également se positionner en VESA derrière un écran ou contre un meuble avec un accessoire fourni.

La connectique est complète avec, en façade, un USB 4.0 Type-C et un USB 3.0 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’alimentation. On remarque également la petite grille d’entrée d’air au dessus du châssis. C’est exactement le même design que le MiniPC UM690 sous  Ryzen 9 6900HX de la marque. Un engin qui fonctionne avec un processeur au TDP de 45 Watts et qui semble très bien se comporter en terme de refroidissement.

Sur la partie arrière, on découvre un port Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB 3.2 Gen-2 Type-A, deux HDMI 2.0 et deux USB 2.0 Type-A. L’alimentation est assurée par un port jack 19V très classique. La machine pourra piloter jusqu’à 3 écrans en simultané avec ses prises HDMI et son USB 4.0.

Quelle différence entre ce UM773 Lite et le UM773 annoncé en Chine en Janvier ? Mis à par le tarif plus léger, le UM773 Lite est également livré avec 2 ports USB 2.0 Type-A au lieu de 4 ports USB 3.2 Type-A. C’est la seule nuance entre les deux minimachines. La marque a considéré que baisser le tarif était sans doute plus utile que de conserver ces deux ports USB 3.2 Type-A. L’usage de périphériques comme une souris, un clavier ou une webcam étant encore très souvent à ce format 2.0. La présence d’un USB 4.0 permettant le recours à un Dock connectique supplémentaire en cas de besoin. 

Lancé à partir de 479€ en version barebone mais aussi en 16/512 Go et jusqu’à 64Go/1To, l’engin est d’abord apparu en stock à Hong-Kong. Le magasin européen de Minisforum, situé en Allemagne, l’a ensuite listé à 499€ avant de le baisser petit à petit. Aujourd’hui en rupture en version barebone sur le site du fabricant, il est proposé à 319.99€ sur Amazon. Ce qui en fait une excellente solution si vous voulez construire votre propre machine en terme de stockage et mémoire ou si vous voulez recycler des composants.

La version 32Go / 1 To est disponible à 499€ chez Minisforum tandis que le modèle 64 Go / 1 To est à 579€. Pour rappel cet engin est sorti en 2023 à 639€ en version 16/512 Go…

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La ONEXFLY F1 Pro « Strix Point » est annoncée : son tarif débute à 1099$

La dernière génération de puces AMD Strix Point sera au cœur des consoles ONEXFLY F1 Pro de ONE NETBOOK. Deux processeurs sont retenus pour piloter ce petit écran de 7 pouces. Un AMD Ryzen AI 9 365 10 cœurs et un AMD Ryzen AI 9 HX 370 12 cœurs. Ders puces puissantes et qui vont offrir un fonctionnement très intéressant pour ces consoles en limitant leur TDP.

Les choix techniques de cette console ONEXFLY F1 Pro sont bons. L’écran est un 7 pouces OLED en 1920 x 1080 pixels 144 Hz. Pas la diagonale la plus folle ni la définition le plus élevée mais justement un affichage qui va permettre de ne pas trop dépenser d’énergie dans ce poste. Le rafraichissement est excellent et la luminosité de l’OLED qui grimpe à 800 nits devrait permettre de jouer convenablement même en extérieur.

Autour de l’écran, on retrouve la ribambelle d’accessoires propres à ce format : joysticks, gâchettes, boutons, gyroscope et capteurs de mouvements. Rien que de très classique mais une offre complète avec également un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2, des enceintes stéréo Harman AudioEFX et une connectique assez large. Deux ports USB4, un USB 3.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC. L’alimentation se fera en USB Type-C grâce à un chargeur 65 Watts Power Delivery de type GaN qui promet une charge rapide de la batterie 12600 mAh et 48.5 Wh. Le tout entre dans un châssis de 26.36 cm de large pour 9.82 cm de haut et 2.26 cm d’épaisseur qui pèse 599 grammes.

Les deux versions de la ONEXFLY F1 Pro seront déclinées en plusieurs modèles de mémoire et de stockage. Le modèle de base est donc équipé d’un AMD Ryzen AI 9 365 qui propose 10 cœurs répartis en 4 cœurs Zen 5 et 6 cœurs Zen 5C pour 20 threads au total. Avec des fréquences oscillant entre 2 et 5 GHz et 34 Mo de cache, c’est une puce qui évolue entre 15 et 54 watts de TDP. Elle embarque un circuit graphique Radeon 880M composé de 12 cœurs RDNA 3.5 à 2.9 GHz. Pour refroidir cette puce, le constructeur emploie un triple caloduc en cuivre avec des ailettes en aluminium et un ventilateur capable de monter à 4700 tours minute.

Ce modèle sera disponible en 16, 32 et 64 Go2 de mémoire vive uniquement en LPDDR5x-700 double canal. Mémoire soudée à la carte mère et donc non évolutive après l’achat. Au contraire, le stockage est confié à un classique port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 en 1, 2 ou 4 To. Si celui-ci permet qu’on le manipule, la tâche ne sera pas pour autant aisée.

Les prix de cette version en précommande sont de 1099$ en 32 Go + 1 To et 1199$ en version 32 Go + 2 To. Des prix HT qui nous donnent à la louche quelque chose comme 1220€ et 1330€ TTC. Tarif qui ne prend pas en compte les frais de ports éventuels ainsi que le dédouanement des machines.

Le modèle le plus puissant proposera un AMD Ryzen AI 9 HX 370, une puce embarquant 12 cœurs (Toujours 4 Zen 5 et 8 Zen 5C) pour 24 threads. Des fréquences allant de 2 GHz de base à 5.1 GHz en mode boost et développant 36 Mo de mémoire cache pour toujours le même TDP de 15 à 54 Watts. Sa partie graphique est un Radeon 890M avec 16 cœurs RDNA 3.5 toujours à 2.9 GHz maximum. Ce modèle est évidemment plus cher, le ticket d’entrée en précommande est de 1339$ (1490€ TTC) pour la version 32 Go + 1 To. Puis cela grimpe en 32 Go + 2 To à 1439$ (1600€ TTC ) avant d’évoluer vers des versions 64 Go + 2 To à 1599$ (1779€ TTC)  et 64 Go + 4 To à 1699$ (1891€ TTC).

Ces prix en précommande seront encore plus élevés en prix public magasin. Le modèle le moins cher passera de 1099$ à 1219$ et le plus cher de 1699$ à 1899$. Soit le tarif d’un PC gaming de grande marque classique.

Des prix élevés donc pour des machines dont les compétences en jeu seront sans doute très évoluées. Les modes, 10, 15 et 20 watts de la la puce, que l’on peut forcer la console à conserver, sont suffisants pour faire tourner énormément de titres récents à un nombre d’images par seconde suffisant pour jouer convenablement. On n’a pas le détail des conditions employées pour faire tourner ces jeux mais les différents chiffres annoncés sont excellents

Reste un souci d’autonomie à connaitre pour savoir si tout cela a du sens. Les consoles de ce type ont la fâcheuse habitude de vider très rapidement leur batterie. Peut être qu’avec cette génération de puces Strix Point limitées en consommation à juste ce qu’il faut de puissance pour atteindre 30 ips, l’autonomie sera bien meilleure ? 

 

Mais j’ai toujours une certaine amertume à voir les efforts déployés par une société comme ONE NETBOOK pour construire une ConsolePC de ce type et à ce prix qui sera forcément limitée à des usages surtout ludiques. Il y a ici matière à développer des engins plus classiques, de type ultraportables de 11 ou 12 pouces, qui vont plus facilement justifier ces tarifs très élevés. Investir autant d’argent dans une console de jeu portable de ce type me parait toujours un peu difficile à encaisser. Pour le même prix, on commence à avoir des portables de jeu très puissants avec une carte graphique dédiée qui sera forcément plus rapide. Des engins qui n’offrent certes pas la même portabilité mais qui ouvrent tellement d’autres perspectives que le jeu.

C’est surtout que face à ces engins il y a déjà des solutions très efficaces comme les Steam Deck. Certes pas aussi véloces et surement pas aussi bien équipées mais largement plus accessibles tout en étant suffisantes pour une belle collection de jeux. 

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La ONEXFLY F1 Pro « Strix Point » est annoncée : son tarif débute à 1099$ © MiniMachines.net. 2024.

Carta 1300, la dalle 7″ est enfin officialisée par E Ink

La dalle à encre numérique E Ink Carta 1300 est  déjà mentionnée par plusieurs fabricants mais son constructeur n’avait pour le moment pas communiqué sur cette nouvelle génération d’affichages.

C’est désormais chose faite avec l’apparition d’une fiche produit qui présente la version 7″ de l’E Ink Carta 1300 en détails. Il n’y avait d’ailleurs pas spécialement lieu de faire de mystère puisque cette nouvelle gamme ne bouleverse pas vraiment l’offre déjà en place.

En niveau de gris, Carta 1300 propose 16 nuances distinctes avec ici une dalle de 7 pouces de diagonale affichant une définition de 1264 x 1680 points. On retrouve ici le classique 300 points par pouce de densité d’affichage. La dalle tactile mesure 14.99 cm de haut pour 10.68 cm de large et elle est intégrée dans un dispositif un peu plus imposants avec 15.16 cm de haut pour 12.43 cm de large et d’une épaisseur de 1.87 mm et un poids de 62 grammes.

Un éclairage frontal est présent avec différentes nuances de ton allant du chaud au froid, la dalle propose sa propre technologie tactile capacitive qui permet une prise en charge multipoint mais également une solution de détection de stylet actif.

Rien de vraiment nouveau donc si ce n’est qu’il est de plus en plus facile pour un fabricant tiers de construire une liseuse complète en profitant des fonctionnalités les plus avancées en matière d’encre numérique. En s’adaptant au cahier des charges de cette dalle Carta 1300, on a déjà l’affichage, le rétro éclairage, la dalle tactile et le support d’un stylet. Il ne faut plus que monter un système logique, l’alimenter et le faire dialoguer avec elle pour obtenir une liseuse très convenable. La meilleure nouvelle est donc surtout liée au fait que le nombre de liseuses avec stylet, proposé d’office ou de manière optionnelle, va augmenter sur le marché des 7 pouces.

Pour rappel, on a déjà croisé la technologie Carta 1300 sur une liseuse plus grande avec la Onyx Boox Note Max.

Onyx Boox Note Max : une liseuse géante au format A4

 

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Carta 1300, la dalle 7″ est enfin officialisée par E Ink © MiniMachines.net. 2024.

Waveshare ESP32-P4-Nano : une carte RISC-V très orientée réseau

Déjà en rupture sur le site de Waveshare, le ESP32-P4-Nano est une solution de développement pilotée par un SoC RISC-V double cœur abordable et extrêmement compacte.

La petite carte mesure 5 cm de côté et trouve la place assez rare d’embarquer un port Ethernet 10/100 en plus de son module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0 BLE via un ESP32C6-Mini-1. On trouve également un port USB 2.0 Type-A, un USB 2.0 Type-C qui servira également d’alimentation,  un lecteur de cartes MicroSD, 26 broches GPIO, des MIPI-DSI et CSI, un petit port stéréo pour brancher un haut parleur, un micro intégré et de quoi connecter une batterie.

Elle est contrôlée par une puce ESP32-P4 double cœur cadencée à 400 MHz associée à un microcontrôleur RISC-V à 40 MHz. La solution propose 32 Mo de PSRAM et une mémoire flash de 16 Mo. Elle est apte à prendre en charge de la compression H.264 ainsi que des formats JPRG. En outre, elle peut absorber et transmettre des fichiers sonores. 

C’est typiquement un outil qui pourra permettre de fabriquer des solutions réseau allant de la solution de surveillance d’éléments externes (température, humidité et autres éléments à adapter sur les GPIO) à la création de caméras de contrôle. Avec une alimentation possible en PoE via un module externe, la ESP32-P4-Nano est distribuée avec différentes options : écran 10″ tactile, buzzer, camera Raspberry Pi et module d’alimentation PoE.

La carte est proposée entre 19 et 87$ HT suivant les options.

Source : CNX-Software

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Waveshare ESP32-P4-Nano : une carte RISC-V très orientée réseau © MiniMachines.net. 2024.

Zero : les lunettes de réalité augmentée de Miroslav Kotalík

Ce n’est pas la première fois que l’on croise des lunettes de ce type mais le prototype de Miroslav Kotalík est assez intéressant et original pour en faire le tour.

Les lunettes de réalité augmentée se basent sur le principe d’un champ de vision classique avec en surimpression l’ajout d’informations numériques. En général, on utilise soit une projection d’image sur le verre des lunettes ou l’ajout d’un petit écran transparent dans celui-ci. Des technologies complexes qui éloignent ce genre de projet des bidouilleurs et de leur ateliers.

Miroslav Kotalík propose pourtant une solution particulière dont il prend en charge l’ensemble des éléments techniques hormis le cœur informatique qui est confié à une carte Raspberry Pi Zero. La fonction première est toujours la même, les Zero peuvent envoyer un signal vidéo par dessus votre champ de vision. Des données comme l’heure ou des signaux de notification, du texte comme des mails ou des messages.

Tout ce que le Raspberry Pi Zero sera en mesure de proposer. La prochaine version de ce projet se basera sur un Compute Module 4 de Raspberry Pi qui devrait ouvrir la voie à encore plus de capacités de calcul. Histoire de proposer des messages de réseaux sociaux, des vidéos Youtube ou un affichage de vos titres préférés joués en streaming.

Le plus impressionnant dans ce projet Zero, c’est que Miroslav Kotalík a tout fabriqué en interne. Les montures ont été désignées et imprimées en 3D, le système de projection d’image exploite des petits affichages SPI qui ont été adaptés pour le projet et les « verres » qui servent à projeter les images ont même été réalisés sur mesure. Ils utilisent le fameux principe employé par les prompteurs. L’image est projetée sur un petit verre installé à 45° qui permet de voir le texte d’un côté mais qui reste invisible de l’autre.

Ces lentilles ont été fabriquées à partir de résine époxy coulée puis polie. Pas aussi efficace qu’une vrai lentille en verre mais suffisant pour des prototypes fonctionnels. Le tout permet d’afficher des signaux à 60 images par seconde directement dans votre champ de vision.

La partie logicielle est également issue d’un travail maison, elle a été construite pour répondre à différents besoins en restant ouverte pour d’éventuels ajouts techniques de capteurs sur les lunettes mais également pensée pour proposer de nouvelles fonctionnalités logicielles dans le futur.

Outre ce travail d’ingénierie impressionnant, l’objet en lui même est assez réussi esthétiquement. Cela donne en tout cas un look incroyable à l’auteur même si je ne suis pas sur que tout le monde aimerait avoir le même.

Pour en savoir plus, je vous conseille de jeter un oeil au thread posté sur Twitter 

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Zero : les lunettes de réalité augmentée de Miroslav Kotalík © MiniMachines.net. 2024.

Chuwi UBox, une minimachine sous Ryzen 5 6600H à 300€

La Chuwi Ubox propose un rapport performances / prix assez intéressant. Un Ryzen 5 6600H lancé officiellement en avril 2022 sous une génération Zen 3+. Pas une mauvaise solution en soit mais un processeur qui a désormais les cœurs entre deux chaises.

Il fût un temps où sur Minimachines il ne se passait pas un mois sans que l’on parle de la marque Chuwi. Aujourd’hui, il semble que celle-ci est passée largement derrière le peloton de tête et s’est grandement faite oublier. J’adorais les MiniPC Herobox de la marque parce qu’ils réunissaient des éléments assez rares sur un même modèle : un prix abordable, des performances solides et un fonctionnement totalement passif. Et puis, parce que la marque a tardé à se mettre à la page des puces de nouvelle génération tout en ajoutant discrètement un ventilateur dans ses machines fanless, on a un peu perdu sa trace. 

Avec le Chuwi Ubox, on découvre une nouvelle offre mais pas forcément celle qu’on aurait attendu. Le processeur choisi est en effet assez étonnant. Pas qu’il soit mauvais, c’est une solution qui déploie 6 cœurs et 12 Threads, gravée en 6 nanomètres et qui propose un Radeon 660M. Un circuit développant 6 cœurs RDNA 2 à 1.9 GHz. Le problème de cette puce c’est sa consommation, 45 watts de TDP. Pas si élevé par rapport au reste du marché mais en quelques trimestres AMD a proposé beaucoup mieux pour ce type de TDP sur le marché et surtout des processeurs équivalents en terme de performances pour moins de dépense énergétique. Le  bon côté de cette puce ? Elle a du fortement baisser en tarif pour les fabricants de minimachines tout en développant toujours des capacités élevées.

Un Ryzen 5 6600H est ainsi capable de beaucoup de choses, aussi bien en 2D qu’en 3D, en calcul qu’en décompression vidéo, c’est un processeur assez souple. Il se place au dessus des meilleurs processeurs Alder Lake N d’Intel mais pour un TDP bien plus grand évidemment. Ici , le Chuwi Ubox est entouré de 16 Go de mémoire vive DDR5-4800 en double canal et d’un stockage SSD NVme PCIE 3.0 de 512 Go en M.2 2280. A noter que deux ports M.2 2280 sont disponibles dans la machine et que les deux prennent en charge du PCIe 4.0. Chuwi ayant choisi un modèle moins performant pour de probables raisons tarifaires.

La ventilation semble très travaillée ici avec une large ouverture inférieure pour aspirer de l’air frais sous l’engin et un décalage du MiniPC de son support à l’aide de 4 patins antidérapants. La coque est en plastique, ce qui va permettre au module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 de proposer de bonnes performances en transfert sans fil.

Le dispositif de refroidissement est classique. Un double caloduc transporte la chaleur vers des ailettes et un ventilateur souffle de l’air frais sur celles-ci pour évacuer la chaleur. On note également la présence d’un petit ventilateur au dessus de la machine qui va servir à refroidir les composants mémoire et stockage.

La connectique avant est assez complète avec un USB4, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus du bouton de démarrage. On note la présence d’une ouïe servant à aspirer de l’air frais qui va traverser l’engin de part en part. 

Sur la partie arrière, on note la présence de deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, un DisplayPort en 1.2, un HDMI 2.0, un troisième port USB 3.2 Type-A et un USB 2.0 Type-A. L’alimentation se fait via un port jack classique. Au passage, encore une fois, le constructeur a choisi de positionner l’extraction d’air chaud sur la partie basse de la machine, ce qui entrainera une accumulation de chaleur si les câbles sont positionnés devant. Il faudra veiller à laisser l’air circuler ou à accrocher le Chuwi Ubox à la verticale avec un support VESA. Un port Antivol type Kensington Lock est disponible sur le côté du châssis.

Oui, c’est l’illustration proposée par la marque, avec un SSD étiré en SODIMM géant et de la RAM en format M.2…

L’engin est annoncé à 300€ HT « environ » sur la boutique internationale de la marque mais je vous invite à réfléchir à quelques détails avant de vous jeter sur une carte bleue et passer commande. D’abord, Chuwi nous a habitué à un certain « optimisme graphique » avec des illustrateurs 3D très « talentueux ».

A gauche la promesse en 3D et à droite la réalité

Le constructeur n’a pas hésité par le passé à placer des systèmes de refroidissement en 3D dans ses images d’illustration qui n’avaient rien à voir avec la réalité des machines. Ce qui n’a pas forcément été une bonne surprise. Ici le double système de ventilation me fait un peu peur avec ce modèle qui semble être un 4 cm en haut de la machine, sous le oreilles de l’utilisateur. Le risque d’avoir un MiniPC tournant en permanence avec 45 watts de TDP qui se transformera en soufflerie me parait assez important. Un retour de test serait donc intéressant avant d’investir.

L’autre souci, c’est que la boutique internationale vend les produits HT et a tendance à se mélanger les pinceaux dans les devises. Ainsi, suivant les rafraichissements de la page, le prix peut largement varier jusqu’à 27800€. Ce qui peut faire désordre dans votre compte en banque… Au passage, elle ne livre pas la France. La boutique Européenne de Chuwi ne liste pas encore ce modèle. Je vous suggère donc d’être patient et d’attendre des retours complets sur cet engin avant d’éventuellement craquer.

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Chuwi UBox, une minimachine sous Ryzen 5 6600H à 300€ © MiniMachines.net. 2024.

Raspberry Pi annonce le Touch Display 2, un écran tactile 720p

Depuis presque 10 ans, Raspberry Pi propose sur le marché un petit écran 7 pouces tactile qui affiche en 800 x 480. L’heure est venue semble t-il de basculer vers une plus haute définition avec le Touch Display 2.

Avec une définition de 1280 x 720 pixels, le Touch Display 2 mesure 18.93 cm de large pour 12 de long et toujours la même diagonale. Sa surface tactile est plus courte et des bordures sont bien visibles autour de l’affichage. La partie écran mesure en effet 15.5 x 8.8 cm uniquement.

Derrière l’affichage, une plaque métallique propose une ouverture sur une liaison DSI spécialement pensée pour reprendre la sortie vidéo des cartes de la marque tout en permettant de monter les Raspberry Pi sur des entretoises. Des trous de fixation pour positionner l’écran Touch Display 2 sur un support sont également visibles. L’alimentation de l’écran se fait en 5 volts directement depuis les connecteurs GPIO des  cartes, au besoin.

Les câbles et la visserie sont inclus dans le kit

Evidemment, la compatibilité logicielle avec Raspberry Pi OS est parfaite, la dalle tactile du Touch Display 2 permettra de piloter le système avec 5 points de contact capacitifs, la luminosité du rétro éclairage pourra être réglée de 0 à 250 cd/m² et on imagine que de nombreux systèmes et cartes alternatives vont s’emparer de ce dispositif très rapidement.

Le Touch Display 2 est annoncé à 60 dollars HT, ce qui n’est pas forcément le prix le plus abordable du marché pour un affichage de ce type. Beaucoup d’offres concurrentes existent, Raspberry Pi tirera probablement son épingle du jeu en soignant la forme (facilité d’installation, distribution) que le fond (implantation des pilotes) dans son écosystème. Le petit écran 720p ne détaille pas spécialement ses qualités et on ne sait pas si il s’agit d’une dalle respectant une colorimétrie particulière. Cela pourrait faire de cet affichage un allié pour créer de petites bornes d’arcade ou des solutions multimédia, par exemple. Si il ne s’agit que d’écrans de contrôle, les interfaces actuelles proposées par les écrans 480p sont largement suffisantes aujourd’hui.

Raspberry Pi assurera la production de ces écrans jusqu’en 2030. 

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Raspberry Pi annonce le Touch Display 2, un écran tactile 720p © MiniMachines.net. 2024.

Mudita Kompakt : un simplephone sous encre numérique

Le Mudita Kompakt est un projet en financement participatif sur Kickstarter et qui a une approche assez originale de son rôle de smartphone. L’idée est de se débarrasser des fonctions « envahissantes » de ces appareils afin de pouvoir rester concentré. Avec un écran à encre électronique et malgré un moteur Android, l’engin n’est pas capable de faire tourner d’applications externes. Il a été dé-Googlisé.

L’idée est de conserver un appareil avec des fonctions de base, déconnecté des réseaux sociaux et des applications débilitantes. On pourra passer des appels avec son Mudita Kompakt, envoyer des SMS, prendre des notes, regarder la météo, faire des calculs, écouter de la musique, enregistrer des notes vocales et lire des documents texte.  Mais on ne pourra pas aller sur Instagram, Facebook ou TikTok. Pas plus qu’on ne pourra surfer en ligne, télécharger de jeu ou autre mange-temps.

L’écran de 4.3″ n’est pas bien gros, il est entouré par ce qui semble être un océan de bordures face aux smartphones modernes. Les boutons de navigation sont extérieurs et la dalle à encore numérique tactile se concentre donc sur l’affichage. La définition n’est pas folle puisqu’il s’agit d’un 800 x 480 pixels. Ce sera suffisant pour lire du texte mais on imagine que la lecture de documents techniques avec des graphiques devrait être quelque peu difficile.

Derrière cet affichage, le Mudita Kompakt propose un SoC assez peu véloce, un MediaTek Helio A22. Une solution quadruple cœur cadencée à 2 GHz en Cortex-A53 . Sa partie graphique est confiée à une puce Imagination GE8300. Pas le circuit le plus véloce du marché mais une offre qui correspond bien aux aspirations de l’objet. Aucun jeu ne tournera sur cet engin, les usages sont légers. La mémoire vive est de 3 Go et le stockage de base est confié à 32 Go de eMMC qui pourront être complétés avec un lecteur de cartes MicroSD.  Ce lecteur fait également office de lecteur de cartes SIM, en plus d’un second lecteur de SIM dédié et d’une fonction eSIM.

Les fonctions secondaires ne sont pas inintéressantes pour ce modèle avec un lecteur d’empreintes mais aussi une charge sans fil. La batterie de 3300 mAh offrira 6 jours de veille à l’engin. Sa connexion au réseau sera assez complète puisqu’on retrouvera un module Wi-Fi, du Bluetooth, une connexion VoLTE, un module NFC et une connexion 4G adaptée aux réseaux Européens3. Un module GPS est également présent avec une compatibilité Galiléo et Glonass. Ce qui ne veut pas dire qu’une application soit disponible.

Un port Jack est présent pour brancher un casque, un capteur photo avec une double LED flash permettra de prendre des clichés en 8 mégapixels même si leur affichage en niveau de gris à cette définition ne sera pas fameux. Enfin un bouton permettra de couper les accès du smartphone au monde : plus de réseaux mais également un micro et une webcam déconnectés.

L’engin n’est pas donné, 325€ pièce en financement participatif pour un prix de vente en boutique attendu à 439€… A se demander si, outre l’écran e-Ink, il ne serait finalement pas plus efficace d’installer une application de limitation des usages sur un smartphone classique.

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Mudita Kompakt : un simplephone sous encre numérique © MiniMachines.net. 2024.

Lunar Lake sera la seule puce Intel avec mémoire intégrée

Un essai grandeur nature qui n’aura pas droit à une suite, les puces Lunar Lake seront les seules puces d’Intel à bénéficier d’une mémoire vive intégrée.

En proposant cette intégration de la mémoire vive directement sur les processeurs Lunar Lake, Intel avait autant suscité d’intérêt que fait grincer des dents. Cette solution que l’on voit à l’œuvre sur les puces d’Apple depuis quelques années, permettait d’optimiser au maximum la bande passante et les débits entre le cœur du processeur et la mémoire. Evidemment, son principal défaut était qu’elle ne permet pas de faire évoluer les machines équipées de cette génération de puces en mémoire vive. Si, pour les ultraportables concernés par ces Lunar Lake, cela n’allait pas changer grand chose puisque la plupart du temps ces machines sont équipées de mémoire soudée sur la carte mère et non évolutive, cela n’avait pas empêché certains de tirer une sonnette un peu trop alarmiste sur cette problématique.

On apprend qu’Intel ne réitérera pas cette intégration. La raison n’a rien à voir avec les craintes ou appétits du marché, elle ne concerne que Intel qui n’apprécie finalement pas l’impact de cette solution sur les ventes de ses puces. Ici, il n’est pas question d’un problème technique ni d’une baisse de performances, simplement Intel n’y voit pas son intérêt économique.

Et Pat Gelsinger, le patron d’Intel, d’indiquer lors d’une conférence avec des investisseurs que les prochaines générations Panther Lake et Nova Lake ainsi que les suivantes, continueront à cohabiter avec une mémoire externe au processeur. Les Core Ultra 200V proposés en 16 ou 32 Go de LPDDR5X-8533 connectés en 128 bits avaient parmi leur principal intérêt de faire gagner énormément d’espace sur des cartes mères de portables. Tout en permettant une dissipation plus efficace de la mémoire gérée par le même dispositif que celui du processeur. Un espace disponible pour agrandir la batterie ou ajouter un stockage supplémentaire.

Mais ce choix a eu comme conséquence directe de faire du mal aux marges d’Intel. La marque étant uniquement focalisée sur une seule gamme de composants et pour une seule gamme de puces, n’a pas eu autant de poids sur le marché qu’espéré. Ses prix d’achat de modules LPDDR5X se sont donc montrés plus élevés que prévus, ce qui a impacté le prix global des engins équipés des Core Ultra 200V et joué en la défaveur d’Intel face à AMD. Pour être attractif, Intel a du rogner sur ses marges propres afin d’absorber les variations de prix de la mémoire. 

C’est assez paradoxal mais ce qui devait être une puce dédiée à un marché de niche avec Lunar Lake, s’est transformé en un succès plus important qu’escompté. Les machines programmées avec cette puce devaient être des ultraportables haut de gamme avec une énorme autonomie réservée à une clientèle assez exigeante. Le succès a été finalement plus grand qu’escompté. Intel assume qu’il s’agit d’une conséquence de l’arrivée de l’IA sur le marché. Pour ma part, je suis bien moins convaincu. Mais toujours est-il que la problématique de cette marge réduite a été exacerbée et qu’Intel a fini par regretter son choix d’intégration de mémoire.

Intel Lunar Lake : plus de performances et plus d’autonomie

Source : Tom’s Hardware

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Alerte urgente : une faille critique pour les NAS Synology

Il s’agit d’une faille Zero-Click qualifiée de critique qui concerne les NAS Synology et à corriger immédiatement. Cela concerne une application très populaire de gestion de photos. L’outil Photo Station ou  Synology Photos de Synology permet d’attaquer votre NAS de manière automatique.

Première chose à faire donc si vous êtes propriétaire d’un NAS Synology, avant même de lire la suite de ce billet, corriger la faille. Pour se faire allez dans l’interface de votre NAS en pianotant son IP dans un navigateur.4 Authentifiez vous avec votre login et votre mot de passe. Puis allez dans « Centre de paquet » et mettez à jour l’application « Photo Station » ou « Synology Photos ». Attention, ne vous croyez pas à l’abri si vous avez configuré votre NAS pour  qu’il fasse les mises à jour critiques de manière automatique. Pour ma part, mon NAS n’avait pas mis à jour l’application qui corrige le problème de manière automatique. Un ami avec un NAS équivalent a rencontré le même problème. Vérifiez absolument que dans votre centre de paquets votre NAS Synology liste bien un « Photo Station » ou un « Synology Photos » avec la date du 1/11/2024 !

La faille est qualifiée de Zéro-Click parce que l’infection ne nécessite aucune action de la part de l’utilisateur pour que votre NAS soit infecté. Installée par défaut sur la majorité des NAS Synology, l’attaque permet d’obtenir l’accès au données, de les copier, de les modifier, d’installer des fichiers vérolés ou corrompus et même d’infecter l’ensemble du stockage avec un ransomware pour extorquer de l’argent à son ou ses propriétaires. Des outils mafieux spécialisés sur ces NAS Synology existent déjà et peuvent être intégré très facilement dans des outils de ce type, même par un débutant dans ce type d’attaques en suivant un guide.

Installé par défaut et mis en service comme un des atout de base de ce type de NAS, Photo Station/Synology Photos est donc potentiellement disponible pour toutes les mafias de la planète. Le souci étant que si votre réseau est mal configuré et ouvert sur le net, il est tout à fait possible que des listings des machines connectées dessus aient été identifiées et associées à votre IP par des réseaux mal intentionnés. Et rien de plus simple alors que de profiter de ce long Week End du premier novembre pour venir tester votre sécurité et essayer de voler vos données. Toutes vos données. 

J’ai conseillé à maintes reprises pendant de très nombreuses années des NAS Synology à des lecteurs comme à des proches. Toutes ces machines sont par défaut corruptibles. Il faut absolument faire cette mise à jour technique qui ne demande que quelques minutes. Au pire, il est nécessaire de désactiver cette solution Photo Station/ Synology Photos si vous la découvrez active sur votre NAS mais que vous ne vous en servez pas.

Source : Wired et merci à Biou pour l’info !

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ONEXFLY F1 Pro : un Ryzen AI 9 HX 370 dans une console 7″

Les détails sur la future console ONEXFLY F1 Pro commencent à apparaitre et on apprend qu’elle proposera un matériel très haut de gamme… et très gourmand.

La ONEXFLY F1 Pro n’a pas encore été entièrement dévoilée mais on sait déjà pas mal de choses sur son fonctionnement. A commencer par son affichage puisqu’on apprend qu’elle proposera une diagonale de 7 pouces avec une dalle OLED et un rafraichissement de 144 Hz. C’est la même diagonale que le précédent modèle de la marque mais la technologie embarquée change puisqu’on passe d’une dalle IPS 1920 x 1080 pixels à une solution OLED dont on ne connait pas la définition.

Autre changement de taille, la puce embarquée. Toute une série de processeurs sera proposée par la marque mais le modèle le plus puissant embarquera bien une puce Strix Point, un Ryzen AI 9 HX 370. Un processeur proposant 12 cœurs Zen5 (4 cœurs Zen 5 et 8 cœurs Zen 5c) , 24 Threads, 36 Mo de cache et surtout un circuit graphique Radeon 890M avec 16 cœurs RDNA 3.5. Un petit monstre qu’on s’attend plutôt à trouver dans un portable assez épais que dans une console portable.

Et pour cause, la puce consomme entre 15 et 54 watts de TDP pour fonctionner. Ce qui va commencer à poser un petit problème en terme de portabilité. Si la ONEXFLY F1 Pro se transforme en machine extrêmement performante dans le monde des consoles avec ce type de processeur, elle fera face à de lourdes problématiques de consommation et donc d’autonomie. Si on combine cela avec la dépense nécessaire à l’emploi d’un écran OLED, une technologie souvent assez gourmande également, la question du nombre d’heures de jeu réellement disponibles avec la console se posera rapidement.

Son prix sera également un problème. Pour vous faire une idée, l’actuelle console de la marque qui embarque un Ryzen 7 8840U débute avec un prix public de 940$ HT avec 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage. A combien une version OLED + Strix Point sera proposée ? Le modèle actuel est livré avec une batterie de 48.5 Wh et atteint un poids de 599 grammes. On ne connait pas la batterie de la nouvelle version mais on connait son poids qui est quasi identique à 598 grammes. Ce qui laisse entendre un équipement quasi identique.

Deux scénarios me viennent à l’esprit. Le premier est une version « Benchmark » de la console ONEXFLY F1 Pro. Un modèle très haut de gamme sous Ryzen Strix Point avec un prix horriblement élevé et une autonomie très faible qui permettrait cependant à la marque de briller dans les tests. Ce type d’engin pourrait effacer la concurrence des podiums de benchs et provoquer des ventes sur le reste de la gamme. Second scénario, une console pensée pour un usage mixte. Un Ryzen AI 9 HX 370 qui se comporterait très différemment une fois sur secteur en déployant toute sa puissance et consommant jusqu’à 54 watts. Et la même puce sagement limitée à une consommation beaucoup plus faible sur batterie. Cela aurait également du sens pour un engin de jeu qui couvrirait à la fois le salon et la mobilité.

La vidéo de présentation de la console nous montre également qu’elle sera disponible en versions Ryzen 7 8840U, c’est à dire la même puce que le modèle actuel mais un passage à une dalle OLED et Ryzen AI 9 HX 365 (10 cœurs/20 Threads et Radeon 880M pour 15 à 54 Watts). 

Pas d’infos sur une date de sortie, pas de prix et pas de détails sur les autres fonctionnalités de la machine. Je suppose qu’après une relecture de la présentation de la première console ONEXFLY, vous ne serez pas trop dépaysé à l’annonce de la nouvelle. Les deux consoles devraient avoir énormément de points communs. On note tout de même des enceintes Harman, un travail sur les contrôles de jeu et l’emploi d’une surcouche logicielle « maison » par dessus un Windows 11.

A suivre.

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ONEXFLY F1 Pro : un Ryzen AI 9 HX 370 dans une console 7″ © MiniMachines.net. 2024.

Une batterie Baseus 20000 mAh 65W Power Delivery à 37€

Une petite batterie qui propose une charge en 65 Watts pour portable, tablette, smartphone, console ou autre. Ce modèle Power Delivery embarque 20 000 mAh de capacité et propose un câble USB Type-C soudé pour charger directement vos appareils ou recharge la batterie.

La batterie Baseus propose quatre sorties et deux entrées de charge. Le port USB Type-C permet la charge en 65 Watts, les autres fournissent, 30W, 20W et 15W avec deux ports USB type-A et un USB Type-C. Les protocoles prix en charge en plus du Power Delivery 3.0 sont nombreux avec notamment la norme Quick Charge 3.0 et le mode de charge rapide Samsung en 45 Watts.

Un petit écran LED permet de suivre la charge avec une information sur la tension et la puissance en temps réel. Il indique également le niveau de charge restant dans la batterie. Avec un chargeur 65W, il est possible de remettre la batterie d’aplomb en une 1H30. La présence d’un câble intégré est pratique pour ne pas avoir à chercher un câble compatible avec la charge maximale.

Le fait que l’on puisse recharger la batterie avec ou s’en servir pour alimenter un objet avec la Baseus est pratique. Il faudra cependant en prendre soin pour éviter de l’abîmer à l’usage. Un port USB Type-C non connecté permet de positionner ce câble en boucle afin d’éviter qu’il s’abîme au fond d’un sac.

 

L’objet mesure 15.2 cm de haut pour 6.8 cm de large et 2.8 cm d’épaisseur. Il pèse 420 grammes. La batterie est proposée sur Amazon à 69.99€ avec une case a cocher sur la page produit pour ne la payer que 36.99€

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Une batterie Baseus 20000 mAh 65W Power Delivery à 37€ © MiniMachines.net. 2024.

OpenUC2 10x : un microscope portable sous ESP-32

Seeed Studio propose un nouveau produit très intéressant, le microscope portable OpenUC2 10x. Il s’agit d’une solution hautement adaptable qui combine une puce ESP-32-S3 pour l’analyse et un capteur OV2640 pour les images. Les deux reliés à une carte de développement XIAO et enfermés dans un robuste châssis métallique.

 

L’idée derrière ce OpenUC2 10x est non seulement d’avoir un microscope de terrain abordable, il est vendu 109$ HT, mais également une solution facile à manipuler et que l’on peut adapter à ses besoins. D’abord logiciellement puisque la partie code est confiée à une solution compatible Arduino et CircuitPython mais aussi matériellement avec la possibilité de modifier le projet et notamment choisir ses optiques.

Le OpenUC2 10x propose un examen d’échantillon sur lame, la lumière nécessaire pour la lecture est fournie par un éclairage externe comme une lampe de poche ou une LED, un petit bouton permet de régler la focale au micromètre et la vision de ce que vous cherchez à observer est ensuite transmis sans fil en Wi-Fi et en Bluetooth pour être lu sur un PC, une tablette ou un smartphone et sauvegardé.

La capture peut également être contrôlée de l’extérieur avec une application et un flux peut être créé, partagé avec plusieurs utilisateurs, en configurant le microscope en hotspot. Les données capturées peuvent également être sauvegardées sur une carte MicroSDXC et un timelapse de l’évolution de l’observation est configurable.

Le boitier mesure 15 cm de haut pour 10 cm de profondeur et 5 cm de large, il propose quelques GPIO pour  d’éventuelles évolutions et peut accepter d’autres capteurs que le module X10 livré de base. Il est même possible d’intégrer des optiques proposant un autofocus. Cette compacité est liée à l’exploitation d’une optique en miroir qui permet de réduire largement la hauteur de l’ensemble. Le design modulaire ouvre de nombreuses possibilités d’amélioration et le firmware permet également de prendre en charge ces éventuelles modifications. 

Réellement portable, le OpenUC2 10x peut être alimenté par une batterie externe en USB Type-C. Au delà du gadget amusant qui permet de jouer à observer avec un microscope – il existe des solutions plus accessibles pour cela en USB – ce projet est suffisamment puissant pour aller au delà. Il peut permettre des analyses poussées d’observations de la nature, d’échantillons et autres mais peut également rendre d’immenses services pour certaines populations. Pour analyser la contamination d’eau. Constater la présence ou l’absence de certains éléments dans le sol ou autres. C’est également un formidable outil d’examen et de partage avec sa fonction hotspot qui permettra à plusieurs utilisateurs de voir les éléments et d’en tirer des conclusions.

Le microscope est distribué par SeeedStudio

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OpenUC2 10x : un microscope portable sous ESP-32 © MiniMachines.net. 2024.

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