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Carta 1300, la dalle 7″ est enfin officialisée par E Ink

La dalle à encre numérique E Ink Carta 1300 est  déjà mentionnées par plusieurs fabricants mais son constructeur n’avait pour le moment pas communiqué sur cette nouvelle génération d’affichage.

C’est désormais chose faite avec l’apparition d’une fiche produit qui présente la version 7″ de l’E Ink Carta 1300 en détails. Il n’y avait d’ailleurs pas spécialement lieu de faire de mystère puisque cette nouvelle gamme ne bouleverse pas vraiment l’offre déjà en place.

En niveau de gris, Carta 1300 propose 16 nuances distinctes avec ici une dalle de 7 pouces de diagonale affichant une définition de 1264 x 1680 points. On retrouve ici le classique 300 points par pouce de densité d’affichage. La dalle tactile mesure 14.99 cm de haut pour 10.68 cm de large et elle est intégrée dans un dispositif un peu plus imposants avec 15.16 cm de haut pour 12.43 cm de large et d’une épaisseur de 1.87 mm et un poids de 62 grammes.

Un éclairage frontal est présent avec différentes nuances de ton allant du chaud au froid, la dalle propose sa propre technologie tactile capacitive qui permet une prise en charge multipoint mais également une solution de détection de stylet actif.

Rien de vraiment nouveau donc si ce n’est qu’il est de plus en plus facile pour un fabricant tiers de construire une liseuse complète et profitant des fonctionnalités les plus avancées en matière d’encre numérique. En s’adaptant au cahier des charges de cette dalle Carta 1300 on a déjà l’affichage, le rétro éclairage, la dalle tactile et le support d’un stylet. Il ne faut plus que monter un système logique, l’alimenter et le faire dialoguer avec elle pour obtenir une liseuse très convenable. La meilleure nouvelle est donc surtout liée au fait que le nombre de liseuses avec stylet, proposé d’office ou de manière optionnelle, va augmenter sur le marché des 7 pouces.

Pour rappel on a déjà croisé la technologie Carta 1300 sur une liseuse plus grande avec la Onyx Boox Note Max.

Onyx Boox Note Max : une liseuse géante au format A4

 

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Carta 1300, la dalle 7″ est enfin officialisée par E Ink © MiniMachines.net. 2024.

Waveshare ESP32-P4-Nano : une carte RISC-V très orienté réseau

Déjà en rupture sur le site de Waveshare, le ESP32-P4-Nano est une solution de développement pilotée par un SoC RISC-V double cœur abordable et extrêmement compacte.

La petite carte mesure 5 cm de côté et trouve la place assez rare d’embarquer un port Ethernet 10/100 en plus de son module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0 BLE via un ESP32C6-Mini-1. On trouve également un port USB 2.0 Type-A, un USB 2.0 Type-C qui servira également d’alimentation,  un lecteur de cartes MicroSD, 26 broches GPIO, des MIPI-DSI et CSI, un petit port stéréo pour brancher un haut parleur, un micro intégré et de quoi connecter une batterie.

Elle est contrôlée par une puce ESP32-P4 double cœur cadencée à 400 MHz associé à un microcontrôleur RISC-V à 40 MHz. La solution propose 32 Mo de PSRAM et une mémoire flash de 16 Mo. Elle est apte a prendre en charge de la compression H.264 ainsi que des formats JPRG. En outre elle peut absorber et transmettre des fichiers sonores. 

C’est typiquement un outil qui pourra permettre de fabriquer des solutions réseau allant de la solution de surveillance d’éléments externe (température, humidité et autres éléments a adapter sur les GPIO) à la création de caméras de contrôle. Avec une alimentation possible en PoE via un module externe, la ESP32-P4-Nano est distribuée avec différentes options : écran 10″ tactile, buzzer, camera Raspberry Pi et module d’alimentation PoE.

La carte est proposée entre 19 et 87$ HT suivant les options.

Source : CNX-Software

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Waveshare ESP32-P4-Nano : une carte RISC-V très orienté réseau © MiniMachines.net. 2024.

Zero : les lunettes de réalité augmentée de Miroslav Kotalík

Ce n’est pas la première fois que l’on croise des lunettes de ce type mais le prototype de Miroslav Kotalík est assez intéressant et original pour en faire le tour.

Les lunettes de réalité augmentée se basent sur le principe d’un champ de vision classique avec en surimpression l’ajout d’informations numériques. En général on utilise soit une projection d’image sur le verre des lunettes ou l’ajout d’un petit écran transparent dans celui-ci. Des technologies complexes qui éloignent ce genre de projet des bidouilleurs et de leur ateliers.

Miroslav Kotalík propose pourtant une solution particulière dont il prend en charge l’ensemble des éléments technique hormis le cœur informatique qui est confié à une carte Raspberry Pi Zero. La fonction première est toujours la même, les Zero peuvent envoyer un signal vidéo par dessus votre champ de vision. Des données comme l’heure ou des signaux de notification, du texte comme des mails ou des messages.

Tout ce que le Raspberry Pi Zero sera en mesure de proposer. La prochaine version de ce projet se basera sur un Compute Module 4 de Raspberry Pi qui devrait ouvrir la voie a encore plus de capacités de calcul. Histoire de proposer des messages de réseaux sociaux, des vidéos Youtube ou un affichage de vos titres préférés joués en streaming.

Le plus impressionnant dans ce projet Zero, c’est que Miroslav Kotalík a tout fabriqué en interne. Les montures ont été désignées et imprimées en 3D, le système de projection d’image exploite des petits affichages SPI qui ont été adaptés pour le projet et les « verres » qui servent a projeter les images ont même été réalisés sur mesure. Ils utilisent le fameux principe employé par les prompteurs. Limage est projetée sur un petit verre installé à 45° qui permet de voir le texte d’un côté mais qui reste invisible de l’autre.

Ces lentilles ont été fabriquées à partir de résine époxy coulée puis polie. Pas aussi efficace qu’une vrai lentille en verre mais suffisant pour des prototypes fonctionnels. Le tout permet d’afficher des signaux à 60 images par seconde directement dans votre champ de vision.

La partie logicielle est également issue d’un travail maison, elle a été construite pour répondre à différents besoins en restant ouverte pour d’éventuels ajouts techniques de capteurs sur les lunettes mais également pensée pour proposer de nouvelles fonctionnalités logicielles dans le futur.

Outre ce travail d’ingénierie impressionnant, l’objet en lui même est assez réussi esthétiquement. Cela donne en tout cas un look incroyable à l’auteur même si je ne suis pas sur que tout le monde aimerait avoir le même.

Pour en savoir plus je vous conseille de jeter un oeil au thread posté sur Twitter 

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Zero : les lunettes de réalité augmentée de Miroslav Kotalík © MiniMachines.net. 2024.

Chuwi UBox, une minimachine sous Ryzen 5 6600H à 300€

La Chuwi Ubox propose un rapport performances / prix assez intéressant. Un Ryzen 5 6600H lancé officiellement en avril 2022 sous une génération Zen 3+. Pas une mauvaise solution en soit mais un processeur qui a désormais les cœurs entre deux chaises.

Il fût un temps où sur Minimachines il ne se passait pas un mois sans que l’on parle de la marque Chuwi. Aujourd’hui, il semble que celle-ci est passée largement derrière le peloton de tête et s’est grandement faite oublier. J’adorais les MiniPC Herobox de la marque parce qu’ils réunissaient des éléments assez rares sur un même modèle : un prix abordable, des performances solides et un fonctionnement totalement passif. Et puis, parce que la marque a tardé à se mettre à la page des puces de nouvelle génération tout en ajoutant discrètement un ventilateur dans ses machines fanless, on a un peu perdu sa trace. 

Avec le Chuwi Ubox, on découvre une nouvelle offre mais pas forcément celle qu’on aurait attendu. Le processeur choisi est en effet assez étonnant. Pas qu’il soit mauvais, c’est une solution qui déploie 6 cœurs et 12 Threads, gravée en 6 nanomètres et qui propose un Radeon 660M. Un circuit développant 6 cœurs RDNA 2 à 1.9 GHz. Le problème de cette puce c’est sa consommation, 45 watts de TDP. Pas si élevé par rapport au reste du marché mais en quelques trimestres AMD a proposé beaucoup mieux pour ce type de TDP sur le marché et surtout des processeurs équivalents en terme de performances pour moins de dépense énergétique. Le  bon côté de cette puce ? Elle a du fortement baisser en tarif pour les fabricants de minimachines tout en développant toujours des capacités élevées.

Un Ryzen 5 6600H est ainsi capable de beaucoup de choses, aussi bien en 2D qu’en 3D, en calcul qu’en décompression vidéo, c’est un processeur assez souple. Il se place au dessus des meilleurs processeurs Alder Lake N d’Intel mais pour un TDP bien plus grand évidemment. Ici , le Chuwi Ubox est entouré de 16 Go de mémoire vive DDR5-4800 en double canal et d’un stockage SSD NVme PCIE 3.0 de 512 Go en M.2 2280. A noter que deux ports M.2 2280 sont disponibles dans la machine et que les deux prennent en charge du PCIe 4.0. Chuwi ayant choisi un modèle moins performant pour de probables raisons tarifaires.

La ventilation semble très travaillée ici avec une large ouverture inférieure pour aspirer de l’air frais sous l’engin et un décalage du MiniPC de son support à l’aide de 4 patins antidérapants. La coque est en plastique, ce qui va permettre au module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 de proposer de bonnes performances en transfert sans fil.

Le dispositif de refroidissement est classique. Un double caloduc transporte la chaleur vers des ailettes et un ventilateur souffle de l’air frais sur celles-ci pour évacuer la chaleur. On note également la présence d’un petit ventilateur au dessus de la machine qui va servir à refroidir les composants mémoire et stockage.

La connectique avant est assez complète avec un USB4, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus du bouton de démarrage. On note la présence d’une ouïe servant à aspirer de l’air frais qui va traverser l’engin de part en part. 

Sur la partie arrière, on note la présence de deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, un DisplayPort en 1.2, un HDMI 2.0, un troisième port USB 3.2 Type-A et un USB 2.0 Type-A. L’alimentation se fait via un port jack classique. Au passage, encore une fois, le constructeur a choisi de positionner l’extraction d’air chaud sur la partie basse de la machine, ce qui entrainera une accumulation de chaleur si les câbles sont positionnés devant. Il faudra veiller à laisser l’air circuler ou à accrocher le Chuwi Ubox à la verticale avec un support VESA. Un port Antivol type Kensington Lock est disponible sur le côté du châssis.

Oui, c’est l’illustration proposée par la marque, avec un SSD étiré en SODIMM géant et de la RAM en format M.2…

L’engin est annoncé à 300€ HT « environ » sur la boutique internationale de la marque mais je vous invite à réfléchir à quelques détails avant de vous jeter sur une carte bleue et passer commande. D’abord, Chuwi nous a habitué à un certain « optimisme graphique » avec des illustrateurs 3D très « talentueux ».

A gauche la promesse en 3D et à droite la réalité

Le constructeur n’a pas hésité par le passé à placer des systèmes de refroidissement en 3D dans ses images d’illustration qui n’avaient rien à voir avec la réalité des machines. Ce qui n’a pas forcément été une bonne surprise. Ici le double système de ventilation me fait un peu peur avec ce modèle qui semble être un 4 cm en haut de la machine, sous le oreilles de l’utilisateur. Le risque d’avoir un MiniPC tournant en permanence avec 45 watts de TDP qui se transformera en soufflerie me parait assez important. Un retour de test serait donc intéressant avant d’investir.

L’autre souci, c’est que la boutique internationale vend les produits HT et a tendance à se mélanger les pinceaux dans les devises. Ainsi, suivant les rafraichissements de la page, le prix peut largement varier jusqu’à 27800€. Ce qui peut faire désordre dans votre compte en banque… Au passage, elle ne livre pas la France. La boutique Européenne de Chuwi ne liste pas encore ce modèle. Je vous suggère donc d’être patient et d’attendre des retours complets sur cet engin avant d’éventuellement craquer.

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Chuwi UBox, une minimachine sous Ryzen 5 6600H à 300€ © MiniMachines.net. 2024.

Raspberry Pi annonce le Touch Display 2, un écran tactile 720p

Depuis presque 10 ans, Raspberry Pi propose sur le marché un petit écran 7 pouces tactile qui affiche en 800 x 480. L’heure est venue semble t-il de basculer vers une plus haute définition avec le Touch Display 2.

Avec une définition de 1280 x 720 pixels, le Touch Display 2 mesure 18.93 cm de large pour 12 de long et toujours la même diagonale. Sa surface tactile est plus courte et des bordures sont bien visibles autour de l’affichage. La partie écran mesure en effet 15.5 x 8.8 cm uniquement.

Derrière l’affichage, une plaque métallique propose une ouverture sur une liaison DSI spécialement pensée pour reprendre la sortie vidéo des cartes de la marque tout en permettant de monter les Raspberry Pi sur des entretoises. Des trous de fixation pour positionner l’écran Touch Display 2 sur un support sont également visibles. L’alimentation de l’écran se fait en 5 volts directement depuis les connecteurs GPIO des  cartes, au besoin.

Les câbles et la visserie sont inclus dans le kit

Evidemment, la compatibilité logicielle avec Raspberry Pi OS est parfaite, la dalle tactile du Touch Display 2 permettra de piloter le système avec 5 points de contact capacitifs, la luminosité du rétro éclairage pourra être réglée de 0 à 250 cd/m² et on imagine que de nombreux systèmes et cartes alternatives vont s’emparer de ce dispositif très rapidement.

Le Touch Display 2 est annoncé à 60 dollars HT, ce qui n’est pas forcément le prix le plus abordable du marché pour un affichage de ce type. Beaucoup d’offres concurrentes existent, Raspberry Pi tirera probablement son épingle du jeu en soignant la forme (facilité d’installation, distribution) que le fond (implantation des pilotes) dans son écosystème. Le petit écran 720p ne détaille pas spécialement ses qualités et on ne sait pas si il s’agit d’une dalle respectant une colorimétrie particulière. Cela pourrait faire de cet affichage un allié pour créer de petites bornes d’arcade ou des solutions multimédia, par exemple. Si il ne s’agit que d’écrans de contrôle, les interfaces actuelles proposées par les écrans 480p sont largement suffisantes aujourd’hui.

Raspberry Pi assurera la production de ces écrans jusqu’en 2030. 

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Raspberry Pi annonce le Touch Display 2, un écran tactile 720p © MiniMachines.net. 2024.

Mudita Kompakt : un simplephone sous encre numérique

Le Mudita Kompakt est un projet en financement participatif sur Kickstarter et qui a une approche assez originale de son rôle de smartphone. L’idée est de se débarrasser des fonctions « envahissantes » de ces appareils afin de pouvoir rester concentré. Avec un écran à encre électronique et malgré un moteur Android, l’engin n’est pas capable de faire tourner d’applications externes. Il a été dé-Googlisé.

L’idée est de conserver un appareil avec des fonctions de base, déconnecté des réseaux sociaux et des applications débilitantes. On pourra passer des appels avec son Mudita Kompakt, envoyer des SMS, prendre des notes, regarder la météo, faire des calculs, écouter de la musique, enregistrer des notes vocales et lire des documents texte.  Mais on ne pourra pas aller sur Instagram, Facebook ou TikTok. Pas plus qu’on ne pourra surfer en ligne, télécharger de jeu ou autre mange-temps.

L’écran de 4.3″ n’est pas bien gros, il est entouré par ce qui semble être un océan de bordures face aux smartphones modernes. Les boutons de navigation sont extérieurs et la dalle à encore numérique tactile se concentre donc sur l’affichage. La définition n’est pas folle puisqu’il s’agit d’un 800 x 480 pixels. Ce sera suffisant pour lire du texte mais on imagine que la lecture de documents techniques avec des graphiques devrait être quelque peu difficile.

Derrière cet affichage, le Mudita Kompakt propose un SoC assez peu véloce, un MediaTek Helio A22. Une solution quadruple cœur cadencée à 2 GHz en Cortex-A53 . Sa partie graphique est confiée à une puce Imagination GE8300. Pas le circuit le plus véloce du marché mais une offre qui correspond bien aux aspirations de l’objet. Aucun jeu ne tournera sur cet engin, les usages sont légers. La mémoire vive est de 3 Go et le stockage de base est confié à 32 Go de eMMC qui pourront être complétés avec un lecteur de cartes MicroSD.  Ce lecteur fait également office de lecteur de cartes SIM, en plus d’un second lecteur de SIM dédié et d’une fonction eSIM.

Les fonctions secondaires ne sont pas inintéressantes pour ce modèle avec un lecteur d’empreintes mais aussi une charge sans fil. La batterie de 3300 mAh offrira 6 jours de veille à l’engin. Sa connexion au réseau sera assez complète puisqu’on retrouvera un module Wi-Fi, du Bluetooth, une connexion VoLTE, un module NFC et une connexion 4G adaptée aux réseaux Européens1. Un module GPS est également présent avec une compatibilité Galiléo et Glonass. Ce qui ne veut pas dire qu’une application soit disponible.

Un port Jack est présent pour brancher un casque, un capteur photo avec une double LED flash permettra de prendre des clichés en 8 mégapixels même si leur affichage en niveau de gris à cette définition ne sera pas fameux. Enfin un bouton permettra de couper les accès du smartphone au monde : plus de réseaux mais également un micro et une webcam déconnectés.

L’engin n’est pas donné, 325€ pièce en financement participatif pour un prix de vente en boutique attendu à 439€… A se demander si, outre l’écran e-Ink, il ne serait finalement pas plus efficace d’installer une application de limitation des usages sur un smartphone classique.

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Mudita Kompakt : un simplephone sous encre numérique © MiniMachines.net. 2024.

Lunar Lake sera la seule puce Intel avec mémoire intégrée

Un essai grandeur nature qui n’aura pas droit à une suite, les puces Lunar Lake seront les seules puces d’Intel à bénéficier d’une mémoire vive intégrée.

En proposant cette intégration de la mémoire vive directement sur les processeurs Lunar Lake, Intel avait autant suscité d’intérêt que fait grincer des dents. Cette solution que l’on voit à l’œuvre sur les puces d’Apple depuis quelques années, permettait d’optimiser au maximum la bande passante et les débits entre le cœur du processeur et la mémoire. Evidemment, son principal défaut était qu’elle ne permet pas de faire évoluer les machines équipées de cette génération de puces en mémoire vive. Si, pour les ultraportables concernés par ces Lunar Lake, cela n’allait pas changer grand chose puisque la plupart du temps ces machines sont équipées de mémoire soudée sur la carte mère et non évolutive, cela n’avait pas empêché certains de tirer une sonnette un peu trop alarmiste sur cette problématique.

On apprend qu’Intel ne réitérera pas cette intégration. La raison n’a rien à voir avec les craintes ou appétits du marché, elle ne concerne que Intel qui n’apprécie finalement pas l’impact de cette solution sur les ventes de ses puces. Ici, il n’est pas question d’un problème technique ni d’une baisse de performances, simplement Intel n’y voit pas son intérêt économique.

Et Pat Gelsinger, le patron d’Intel, d’indiquer lors d’une conférence avec des investisseurs que les prochaines générations Panther Lake et Nova Lake ainsi que les suivantes, continueront à cohabiter avec une mémoire externe au processeur. Les Core Ultra 200V proposés en 16 ou 32 Go de LPDDR5X-8533 connectés en 128 bits avaient parmi leur principal intérêt de faire gagner énormément d’espace sur des cartes mères de portables. Tout en permettant une dissipation plus efficace de la mémoire gérée par le même dispositif que celui du processeur. Un espace disponible pour agrandir la batterie ou ajouter un stockage supplémentaire.

Mais ce choix a eu comme conséquence directe de faire du mal aux marges d’Intel. La marque étant uniquement focalisée sur une seule gamme de composants et pour une seule gamme de puces, n’a pas eu autant de poids sur le marché qu’espéré. Ses prix d’achat de modules LPDDR5X se sont donc montrés plus élevés que prévus, ce qui a impacté le prix global des engins équipés des Core Ultra 200V et joué en la défaveur d’Intel face à AMD. Pour être attractif, Intel a du rogner sur ses marges propres afin d’absorber les variations de prix de la mémoire. 

C’est assez paradoxal mais ce qui devait être une puce dédiée à un marché de niche avec Lunar Lake, s’est transformé en un succès plus important qu’escompté. Les machines programmées avec cette puce devaient être des ultraportables haut de gamme avec une énorme autonomie réservée à une clientèle assez exigeante. Le succès a été finalement plus grand qu’escompté. Intel assume qu’il s’agit d’une conséquence de l’arrivée de l’IA sur le marché. Pour ma part, je suis bien moins convaincu. Mais toujours est-il que la problématique de cette marge réduite a été exacerbée et qu’Intel a fini par regretter son choix d’intégration de mémoire.

Intel Lunar Lake : plus de performances et plus d’autonomie

Source : Tom’s Hardware

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Alerte urgente : une faille critique pour les NAS Synology

Il s’agit d’une faille Zero-Click qualifiée de critique qui concerne les NAS Synology et à corriger immédiatement. Cela concerne une application très populaire de gestion de photos. L’outil Photo Station ou  Synology Photos de Synology permet d’attaquer votre NAS de manière automatique.

Première chose à faire donc si vous êtes propriétaire d’un NAS Synology, avant même de lire la suite de ce billet, corriger la faille. Pour se faire allez dans l’interface de votre NAS en pianotant son IP dans un navigateur.1 Authentifiez vous avec votre login et votre mot de passe. Puis allez dans « Centre de paquet » et mettez à jour l’application « Photo Station » ou « Synology Photos ». Attention, ne vous croyez pas à l’abri si vous avez configuré votre NAS pour  qu’il fasse les mises à jour critiques de manière automatique. Pour ma part, mon NAS n’avait pas mis à jour l’application qui corrige le problème de manière automatique. Un ami avec un NAS équivalent a rencontré le même problème. Vérifiez absolument que dans votre centre de paquets votre NAS Synology liste bien un « Photo Station » ou un « Synology Photos » avec la date du 1/11/2024 !

La faille est qualifiée de Zéro-Click parce que l’infection ne nécessite aucune action de la part de l’utilisateur pour que votre NAS soit infecté. Installée par défaut sur la majorité des NAS Synology, l’attaque permet d’obtenir l’accès au données, de les copier, de les modifier, d’installer des fichiers vérolés ou corrompus et même d’infecter l’ensemble du stockage avec un ransomware pour extorquer de l’argent à son ou ses propriétaires. Des outils mafieux spécialisés sur ces NAS Synology existent déjà et peuvent être intégré très facilement dans des outils de ce type, même par un débutant dans ce type d’attaques en suivant un guide.

Installé par défaut et mis en service comme un des atout de base de ce type de NAS, Photo Station/Synology Photos est donc potentiellement disponible pour toutes les mafias de la planète. Le souci étant que si votre réseau est mal configuré et ouvert sur le net, il est tout à fait possible que des listings des machines connectées dessus aient été identifiées et associées à votre IP par des réseaux mal intentionnés. Et rien de plus simple alors que de profiter de ce long Week End du premier novembre pour venir tester votre sécurité et essayer de voler vos données. Toutes vos données. 

J’ai conseillé à maintes reprises pendant de très nombreuses années des NAS Synology à des lecteurs comme à des proches. Toutes ces machines sont par défaut corruptibles. Il faut absolument faire cette mise à jour technique qui ne demande que quelques minutes. Au pire, il est nécessaire de désactiver cette solution Photo Station/ Synology Photos si vous la découvrez active sur votre NAS mais que vous ne vous en servez pas.

Source : Wired et merci à Biou pour l’info !

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ONEXFLY F1 Pro : un Ryzen AI 9 HX 370 dans une console 7″

Les détails sur la future console ONEXFLY F1 Pro commencent à apparaitre et on apprend qu’elle proposera un matériel très haut de gamme… et très gourmand.

La ONEXFLY F1 Pro n’a pas encore été entièrement dévoilée mais on sait déjà pas mal de choses sur son fonctionnement. A commencer par son affichage puisqu’on apprend qu’elle proposera une diagonale de 7 pouces avec une dalle OLED et un rafraichissement de 144 Hz. C’est la même diagonale que le précédent modèle de la marque mais la technologie embarquée change puisqu’on passe d’une dalle IPS 1920 x 1080 pixels à une solution OLED dont on ne connait pas la définition.

Autre changement de taille, la puce embarquée. Toute une série de processeurs sera proposée par la marque mais le modèle le plus puissant embarquera bien une puce Strix Point, un Ryzen AI 9 HX 370. Un processeur proposant 12 cœurs Zen5 (4 cœurs Zen 5 et 8 cœurs Zen 5c) , 24 Threads, 36 Mo de cache et surtout un circuit graphique Radeon 890M avec 16 cœurs RDNA 3.5. Un petit monstre qu’on s’attend plutôt à trouver dans un portable assez épais que dans une console portable.

Et pour cause, la puce consomme entre 15 et 54 watts de TDP pour fonctionner. Ce qui va commencer à poser un petit problème en terme de portabilité. Si la ONEXFLY F1 Pro se transforme en machine extrêmement performante dans le monde des consoles avec ce type de processeur, elle fera face à de lourdes problématiques de consommation et donc d’autonomie. Si on combine cela avec la dépense nécessaire à l’emploi d’un écran OLED, une technologie souvent assez gourmande également, la question du nombre d’heures de jeu réellement disponibles avec la console se posera rapidement.

Son prix sera également un problème. Pour vous faire une idée, l’actuelle console de la marque qui embarque un Ryzen 7 8840U débute avec un prix public de 940$ HT avec 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage. A combien une version OLED + Strix Point sera proposée ? Le modèle actuel est livré avec une batterie de 48.5 Wh et atteint un poids de 599 grammes. On ne connait pas la batterie de la nouvelle version mais on connait son poids qui est quasi identique à 598 grammes. Ce qui laisse entendre un équipement quasi identique.

Deux scénarios me viennent à l’esprit. Le premier est une version « Benchmark » de la console ONEXFLY F1 Pro. Un modèle très haut de gamme sous Ryzen Strix Point avec un prix horriblement élevé et une autonomie très faible qui permettrait cependant à la marque de briller dans les tests. Ce type d’engin pourrait effacer la concurrence des podiums de benchs et provoquer des ventes sur le reste de la gamme. Second scénario, une console pensée pour un usage mixte. Un Ryzen AI 9 HX 370 qui se comporterait très différemment une fois sur secteur en déployant toute sa puissance et consommant jusqu’à 54 watts. Et la même puce sagement limitée à une consommation beaucoup plus faible sur batterie. Cela aurait également du sens pour un engin de jeu qui couvrirait à la fois le salon et la mobilité.

La vidéo de présentation de la console nous montre également qu’elle sera disponible en versions Ryzen 7 8840U, c’est à dire la même puce que le modèle actuel mais un passage à une dalle OLED et Ryzen AI 9 HX 365 (10 cœurs/20 Threads et Radeon 880M pour 15 à 54 Watts). 

Pas d’infos sur une date de sortie, pas de prix et pas de détails sur les autres fonctionnalités de la machine. Je suppose qu’après une relecture de la présentation de la première console ONEXFLY, vous ne serez pas trop dépaysé à l’annonce de la nouvelle. Les deux consoles devraient avoir énormément de points communs. On note tout de même des enceintes Harman, un travail sur les contrôles de jeu et l’emploi d’une surcouche logicielle « maison » par dessus un Windows 11.

A suivre.

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ONEXFLY F1 Pro : un Ryzen AI 9 HX 370 dans une console 7″ © MiniMachines.net. 2024.

Une batterie Baseus 20000 mAh 65W Power Delivery à 37€

Une petite batterie qui propose une charge en 65 Watts pour portable, tablette, smartphone, console ou autre. Ce modèle Power Delivery embarque 20 000 mAh de capacité et propose un câble USB Type-C soudé pour charger directement vos appareils ou recharge la batterie.

La batterie Baseus propose quatre sorties et deux entrées de charge. Le port USB Type-C permet la charge en 65 Watts, les autres fournissent, 30W, 20W et 15W avec deux ports USB type-A et un USB Type-C. Les protocoles prix en charge en plus du Power Delivery 3.0 sont nombreux avec notamment la norme Quick Charge 3.0 et le mode de charge rapide Samsung en 45 Watts.

Un petit écran LED permet de suivre la charge avec une information sur la tension et la puissance en temps réel. Il indique également le niveau de charge restant dans la batterie. Avec un chargeur 65W, il est possible de remettre la batterie d’aplomb en une 1H30. La présence d’un câble intégré est pratique pour ne pas avoir à chercher un câble compatible avec la charge maximale.

Le fait que l’on puisse recharger la batterie avec ou s’en servir pour alimenter un objet avec la Baseus est pratique. Il faudra cependant en prendre soin pour éviter de l’abîmer à l’usage. Un port USB Type-C non connecté permet de positionner ce câble en boucle afin d’éviter qu’il s’abîme au fond d’un sac.

 

L’objet mesure 15.2 cm de haut pour 6.8 cm de large et 2.8 cm d’épaisseur. Il pèse 420 grammes. La batterie est proposée sur Amazon à 69.99€ avec une case a cocher sur la page produit pour ne la payer que 36.99€

Voir la batterie sur Amazon

 

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Une batterie Baseus 20000 mAh 65W Power Delivery à 37€ © MiniMachines.net. 2024.

OpenUC2 10x : un microscope portable sous ESP-32

Seeed Studio propose un nouveau produit très intéressant, le microscope portable OpenUC2 10x. Il s’agit d’une solution hautement adaptable qui combine une puce ESP-32-S3 pour l’analyse et un capteur OV2640 pour les images. Les deux reliés à une carte de développement XIAO et enfermés dans un robuste châssis métallique.

 

L’idée derrière ce OpenUC2 10x est non seulement d’avoir un microscope de terrain abordable, il est vendu 109$ HT, mais également une solution facile à manipuler et que l’on peut adapter à ses besoins. D’abord logiciellement puisque la partie code est confiée à une solution compatible Arduino et CircuitPython mais aussi matériellement avec la possibilité de modifier le projet et notamment choisir ses optiques.

Le OpenUC2 10x propose un examen d’échantillon sur lame, la lumière nécessaire pour la lecture est fournie par un éclairage externe comme une lampe de poche ou une LED, un petit bouton permet de régler la focale au micromètre et la vision de ce que vous cherchez à observer est ensuite transmis sans fil en Wi-Fi et en Bluetooth pour être lu sur un PC, une tablette ou un smartphone et sauvegardé.

La capture peut également être contrôlée de l’extérieur avec une application et un flux peut être créé, partagé avec plusieurs utilisateurs, en configurant le microscope en hotspot. Les données capturées peuvent également être sauvegardées sur une carte MicroSDXC et un timelapse de l’évolution de l’observation est configurable.

Le boitier mesure 15 cm de haut pour 10 cm de profondeur et 5 cm de large, il propose quelques GPIO pour  d’éventuelles évolutions et peut accepter d’autres capteurs que le module X10 livré de base. Il est même possible d’intégrer des optiques proposant un autofocus. Cette compacité est liée à l’exploitation d’une optique en miroir qui permet de réduire largement la hauteur de l’ensemble. Le design modulaire ouvre de nombreuses possibilités d’amélioration et le firmware permet également de prendre en charge ces éventuelles modifications. 

Réellement portable, le OpenUC2 10x peut être alimenté par une batterie externe en USB Type-C. Au delà du gadget amusant qui permet de jouer à observer avec un microscope – il existe des solutions plus accessibles pour cela en USB – ce projet est suffisamment puissant pour aller au delà. Il peut permettre des analyses poussées d’observations de la nature, d’échantillons et autres mais peut également rendre d’immenses services pour certaines populations. Pour analyser la contamination d’eau. Constater la présence ou l’absence de certains éléments dans le sol ou autres. C’est également un formidable outil d’examen et de partage avec sa fonction hotspot qui permettra à plusieurs utilisateurs de voir les éléments et d’en tirer des conclusions.

Le microscope est distribué par SeedStudio

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OpenUC2 10x : un microscope portable sous ESP-32 © MiniMachines.net. 2024.

Beth Deck : un kit de Console PC à partir d’une carte Framework

Ce n’est pas le premier projet du genre mais le Beth Deck est une approche intéressante de l’exercice. En se basant sur les cartes mères des ordinateurs portables Framework, des machines évolutives dont on peut changer les entrailles pour les faire évoluer, le projet permet de construire une console mobile.

Depuis quelques temps, un écosystème bouillonnant d’idées s’est ouvert autour des cartes Framework. Comme le constructeur s’est mis à les vendre en direct, à parfois les brader et surtout comme des clients de Framework se sont mis à les acheter pour remplacer celles-existantes dans leurs portables par de nouveaux modèles. De nombreuses cartes de ce type se sont retrouvées sur le marché. Toujours fonctionnelles mais sans châssis pour les embarquer. De là, certains se sont mis à concevoir leurs propres plans de portables, de tablette, de MiniPC et autres machines mobiles. Le projet Beth Deck fait partie de cette dernière catégorie.

L’idée ici est toujours la même, on prend la carte mère et on l’intègre dans un châssis différent. Ici une solution au format Console PC, imprimé en 3D, qui va porter la carte et permettre de lui ajouter un écran de 8 pouces de diagonale tactile. Le choix de l’affichage est libre et vous pouvez choisir tout type d’écran, si le concepteur a embarqué une solution 1280 x 800 pixels IPS tactile, il est possible d’imbriquer l’affichage de votre choix. Le reste est classique, des composants pour piloter les joysticks et boutons issus d’une manette de jeu, un hub USB et une batterie. Ici le choix d’un modèle de batterie de portable également vendu par Framework semblait bien adapté.

Tous les éléments sont disponibles sur le site Printables et une liste précise des composants nécessaires a été publiée. Que vous soyez intéressé par la construction du Beth Deck ou que vous ayez envie de détourner ce type de carte vous même, la lecture des différents éléments de ce projet restera intéressante.

Le nom du projet Beth Deck vient du nom de sa créatrice, Beth Le, et je dois avouer que le travail entrepris comme la qualité et la simplicité de son assemblage sont remarquables.

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Beth Deck : un kit de Console PC à partir d’une carte Framework © MiniMachines.net. 2024.

RUPA HSI-N100 : un MiniPC N100 8/256 Go à 120€

Le RUPA HSI-N100 est un MiniPC d’aspect très classique avec un équipement entrée de gamme. On est sur une solution Intel N100 accompagnée de 8 Go de mémoire vive DDR4 et 256 Go de stockage SSD. Rien de furieusement nouveau mais un engin qui a quand même son petit intérêt.

Le RUPA HSI-N100 est vendu 119.99€, un prix au raz des pâquerettes pour une minimachine qui saura tout de même rendre de grands services. Pour parvenir à ce tarif, la recette n’est pas compliquée. On prend un processeur très accessible, l’Intel N100, et on l’entoure du minimum syndical. On manque d’infos  sur cette référence avec bien peu de détails sur la configuration. On sait qu’il est épaulé par 8 Go de mémoire vive et 256 Go de stockage, sans plus de précision. Je suppose qu’il s’agit de DDR4 au vu du prix de l’engin et il est fort possible qu’elle soit soudée directement à la carte mère. Pour le SSD, c’est probablement une solution SATA 3.0 puisque c’est actuellement sur ces références que les prix sont les moins chers. Difficile de savoir si il s’agit d’un 2280 ou d’un 2242, par contre.

Rien de bien original donc mais l’engin cache tout de même des surprise dans sa connectique. On retrouve en effet un assemblage original. En façade rien si ce n’est un bouton de démarrage illuminé d’une LED. Sur la partie arrière on retrouve un double port Ethernet Gigabit, un jack audio combo 3.5 mm et l’entrée d’alimentation en 12 volts. A gauche du châssis pas moins de trois USB 3.0 Type-A et à droite un triple ports HDMI pour piloter trois écrans. 

Le T8 Pro

C’est pour cela que je dis que le design n’est pas étranger à ce que l’on a connu. Si vous oubliez la coque de ce modèle, on retrouve l’équipement d’un MiniPC que l’on a déjà rencontré, le T8 Pro. Une machine qui était vendue également à des prix très bas en 8/256 Go en mai de l’année dernière. Je ne serais pas surpris de voir ici une mise à jour de ce design.

L’ensemble de l’équipement de cette machine entre dans un boitier de 9 cm de large pour autant de profondeur et 3.8 cm d’épaisseur. Le T8 Pro mesurait quand à lui 8.94 cm de large et 4.35 cm d’épaisseur. Là encore on est assez proche. Sur ce nouveau modèle le châssis est en plastique, décoré de manière… enfin décoré quoi. Et équipé d’une antenne interne pour laisser passer les signaux d’un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

Le RUPA HSI-N100 est livré avec un câble HDMI, une alimentation et un support VESA. Un détail important car comme vous pouvez vous en rendre compte, l’engin aura un effet « pieuvre » avec des câbles sur trois côtés sur quatre. Posé sur un bureau il encombrera forcément un peu celui -ci d’une manière ou d’une autre à moins de placer des dongles sans fil sur ses ports USB. L’idéal est donc peut être d’installer ce genre d’engin derrière un écran où il n’aura pas cet impact. Le câble HDMI ira se brancher derrière l’écran, le câble Ethernet pendouillera de manière classique comme le câble du casque audio. Les USB seront sur le côté droit et le bouton de démarrage facilement accessible au dessus.

 

Le RUPA HSI-N100 pour quoi faire ?

C’est le type de question que je reçois en général après la présentation de ce type d’engin. Le prix alléchant est tel que cela donne des envies. Je vais être très clair, cette machine est parfaitement exploitable pour un usage classique. C’est suffisant pour de la bureautique, pour du web léger et même pour de la lecture multimédia. Les usages plus lourds de traitement d’image, la collection d’onglets de navigateurs et autres seront prix en charge mais il y aura sans doute un rappel assez rapide de la part de votre système que l’engin n’est équipé que de 8 Go de mémoire vive. Si vous cherchez un engin vraiment souple à l’usage, je vous conseille tout de même de choisir une version N100 avec 16 Go de mémoire vive. Ou un modèle qui peut évoluer sur ce poste.

Mais, si le MiniPC est limité par sa mémoire pour un usage classique, il saura tout de même faire des choses originales et intéressantes à ce niveau de prix. Le double port Ethernet Gigabit est par exemple tout à fait exploitable et la machine pourra tout à fait piloter une solution réseau Linux. La triple sortie HDMI permet également d’envisager une utilisation de type kiosque. Cette puce est par ailleurs apte à prendre en charge des outils comme une ou plusieurs imprimantes 3D, une graveuse laser ou autre.

Récemment j’ai conseillé une association qui a déployé douze MiniPC Intel N100 de ce genre sur douze écrans 24″ basiques. Tous accrochés au dos de ceux-ci avec autant de clavier et de souris. C’est une association d’alphabétisation et d’aide à l’apprentissage des outils numériques. Le budget était très serré et au final en comptant sur le monde Linux pour la partie logicielle, le devis n’a pas été bien lourd. Leurs engins ne feront pas de miracles mais l’ensemble est supervisé sans soucis et les machines répondent suffisamment bien pour piloter aussi bien un navigateur qu’une suite office. 

Voilà donc, ne comptez pas sur le RUPA HSI-N100 pour devenir la machine haut de gamme en remplacement d’un PC classique, cela peut largement suffire à un maigre utilisateur mais guère plus. Si vous voulez plus de confort, privilégiez plutôt un N100 avec 16 Go de mémoire vive au moins comme le BMax B4 Plus à moins de 130€ en ce moment ou, si vous voulez une meilleure garantie, un Beelink Mini S12 Pro en 16Go/500Go avec 2 ans de garantie chez Amazon à 189€.

Mais si vous cherchez avant tout le meilleur prix possible pour un usage basique/secondaire, ce nouveau modèle est à 119€ avec le code NNNFRRN100 depuis un stock Chinois  de Geekbuying.

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RUPA HSI-N100 : un MiniPC N100 8/256 Go à 120€ © MiniMachines.net. 2024.

Onyx Boox Note Air 4C : une liseuse 10.3″ couleur sous Android

Avec une encre numérique sur une dalle de 10.3 pouces couleur E Ink Kaleido 3 Carta 1200, cette liseuse haut de gamme est pilotée par un système Android modifié pour coller aux besoins de base de ses usages spécifiques. 

On retrouve toujours à bord de la Onyx Boox Note Air 4C un SoC Qualcomm Snapdragon et, comme pour les autres modèles, son identité précise n’est pas mentionnée. C’est une puce huit cœurs avec un gain de 50% de performances par rapport à l’ancien modèle de liseuse de la marque. A ses côtés, on retrouve 6 Go de mémoire vive et son stockage de base est confié à un UFS 2.2 de 64 Go. On pourra également compter sur un lecteur de cartes MicroSDXC qui acceptera des modules de 2 To.

L’écran tactile affichera 4096 couleurs et proposera 300 ppp en niveaux de gris et 150 en couleurs, le standard actuel de ce type d’encre numérique. Compatible avec les stylets actifs, il permettra de surligner des documents, de prendre des notes et de faire tout ce que les applications disponibles sur le Google Store vous laisseront faire. La compatibilité de la  Boox Note Air 4C avec Android 13 autorisera la majorité des usages classiques d’une tablette avec toutefois la limitation de l’écran à encre numérique et les spécifications du SoC embarqué. Onyx intègre ici la quatrième version de son logiciel de gestion de liseuse pour le système de Google. Un outil qui permet la prise de notes, le dessin, des outils de générations de cartes mentales et autres.

Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.1 est intégré pour se connecter aux réseaux, on retrouve également des enceintes stéréo, un micro, un capteur d’empreintes, un gyroscope,  et une batterie 3700 mAh avec une charge 15 watts via l’unique port USB type-C.

La liseuse est vendue avec son stylet, des pointes de rechange et une protection magnétique à 549.99€ sur Amazon France. Cela en fait un concurrent assez intéressant aux solutions Kindle Scribe. Avec la couleur et l’ouverture vers Android en plus.

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Onyx Boox Note Air 4C : une liseuse 10.3″ couleur sous Android © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum EliteMini Ai370 : le MiniPC Ryzen AI 9 HX 370 à 949€

Annoncé début octobre, le EliteMini Ai370 est la nouvelle minimachine de Minisforum construite autour de la génération de puces Strix Point d’AMD. Avec un Ryzen Ai 9 HX 370 à bord, il fait partie de cette nouvelle génération de machines haut de gamme comme les Beelink SER9 et le Aoostar GEM10 370.

La machine est désormais en vente sur le site Français de la marque. Il est listé aujourd’hui à 949€ avec le code AI370. Au passage, Minisforum m’a envoyé un nouveau « Media Kit » plus complet pour détailler l’engin.

On retrouve donc une solution haut de gamme construite autour de la puce d’AMD. Le Ryzen AI 9 HX 370 et ses 12 cœurs pour 24 Threads. Sa construction est établie sur une base de quatre cœurs Zen 5 extrêmement puissants et 8 cœurs Zen 5C moins rapides mais également moins gourmands en énergie. Un mix qui permet au processeur de rester assez sagement dans une enveloppe thermique entre 15 et 54 watts. Ces cœurs tourneront de 2 à 5.1 GHz suivant leurs capacités et la demande du système. La mémoire cache embarquée totalise 36 Mo et le circuit graphique est confié à un circuit Radeon 890M très performant. Celui-ci embarque 16 cœurs en RDNA 3.5 à une fréquence maximale de 2.9 GHz. La partie IA qui est venue se greffer au nom du modèle est liée à l’ajout d’un NPU XDNA 2 avec 50 TOPS de capacité de calcul spécialisé. 

 

C’est une puce qui offrira des capacités de calcul assez énormes et au niveau de ce que l’on demande à une station de travail ou de jeu portable aujourd’hui. Bien entendu, découplée d’un circuit graphique secondaire, cela ne donnera pas le même niveau de performance qu’une solution épaulée d’une puce Nvidia ou AMD. Mais les capacités de calcul de l’engin et son circuit graphique seront tout de même au rendez-vous pour de nombreux usages.

Autour de cette puce, on retrouve 32 Go de mémoire vive de type LPDDR5X-7500 soudés sur la carte mère et un stockage interne de 1 To en NVMe installé sur un des des deux ports M.2 2280 PCIe 4.0 x4 de l’engin. Une configuration suffisante en mémoire pour la majorité des usages même si on peut regretter l’absence d’évolution de ce poste. Certains utilisateurs qui auraient voulu passer à 64 Go, par exemple, vont passer leur chemin, ils ne sont pas nombreux mais si leurs logiciels exigent ce genre de configuration, c’est un point d’achoppement qui ne pourra pas être oublié. 

Pour le reste, c’est un dispositif assez classique dans le haut de gamme. La connectique est très complète avec en façade un port USB4 proposant un DisplayPort 1.4, un Power Delivery 18W et bien sur un transfert de données 40 Gbit/s.  A ses côtés, un jack audio combo 3.5 mm et deux USB 3.2 Type-A. Un bouton avec un léger relief est également visible.

Sur la face arrière, on retrouve deux autres USB 3.2 Type-A, un duo de sorties vidéo HDMI 2.1 et DisplayPort 2.0, un double port Ethernet 2.5 Gigabit et un port Antivol type Kensington Lock. A noter le choix de positionner la connectique au dessus de l’extraction d’air qui n’est pas très heureuse encore une fois. On retrouve ici un dispositif complet de refroidissement avec un double caloduc qui prend en charge la mémoire et le processeur pour amener la chaleur à une ailette refroidie par un ventilateur aspirant l’air par le dessous de l’engin.

Mais le fait de positionner ces ailettes sous la connectique va faire barrage à l’évacuation de l’air chaud. Il faudra donc veiller à bien positionner les câbles et éventuellement à les regrouper sur les côtés de la machine avec des colliers de serrage.

Je penche pour un boitier en plastique plutôt qu’en aluminium

Le SSD a également droit à une ventilation spécifique avec un deuxième dispositif dédié sur la partie supérieure du boitier. Minisforum assure que l’ensemble est « silencieux » sans pour autant annoncer d’autres mesures qu’un « 35 dB » sans préciser les circonstances de cette « mesure ».

Pour le reste, on retrouve un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 monté en M.2 2242 sous un des deux SSD. Le châssis n’est pas spécialement détaillé et on ne sait pas si il est réalisé en aluminium ou en plastique pour le moment. Il mesure 13 cm de large pour 12.7 cm de profondeur et 4.7 cm d’épaisseur et il est livré avec une licence préinstallée de Windows 11 Pro.

La carte mère montre une disposition assez classique où il n’est fait absolument aucune mention d’un fabricant. Ni Minisforum, ni aucune autre marque, les différents codes inscrits dessus ne remontent aucune donnée pour le moment. Cela n’a l’air de rien mais cela peut vouloir dire qu’à terme cette carte pourrait se retrouver dans d’autres solutions.

Proposé à 949€ aujourd’hui, l’engin devrait remonter à 1199€ dès demain. Pour autant, je ne suis pas sur que ce prix de 1199€ puisse tenir très longtemps face à un Beelink SER9 proposé officiellement à un tarif public de 32Go/1To (999$ HT) mais qui a d’excellents retours et un excellent refroidissement. La concurrence sur ce segment risque de faire rage et la clientèle sera sans doute assez exigeante au vu du positionnement tarifaire de ces machines. 

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Minisforum EliteMini Ai370 : le MiniPC Ryzen AI 9 HX 370 à 949€ © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum HX99G : Le MiniPC Ryzen 9 6900HX et RX 6600M à 579€

Mise à jour du 25/10/2024 : Le Minisforum HX99G est à nouveau en baisse. L’engin est désormais proposé à 759€ sur Minisforum France dans une version 32Go DDR5 et 1 To de SSD NVMe PCIe 4.0. Il propose toujours un duo de processeurs AMD Ryzen 9 6900HX avec un circuit graphique secondaire AMD Radeon RX 6600M doté de 8 Go de mémoire GDDR6 dédiée et une licence de Windows 11 Pro. Ce modèle était proposé à 1239€ à sa sortie l’année dernière. A noter que la version barebone sans stockage ni mémoire mais avec la solution graphique Radeon est proposée à 579€ désormais. 

Billet du 14/01/2023 : Pas grand chose de neuf, le Minisforum HX99G est vraiment une copie conforme du précédent modèle si ce n’est un changement de puce. Pas un si gros travail de la part de la marque puisque les deux puces partagent des TDP quasiment identiques. Les deux modèles auront donc le même comportement technique même si le plus récent sera plus rapide.

A vrai dire le Ryzen 9 6900HX du Minisforum HX99G profite de quelques optimisations. Il est notamment gravé en TSMC 6nm FinFET contre la technologie 7 nano du fondeur. Il sera donc encadré dans un TDP nominal de 45 watts contre 45+ watts pour le précédent. Un petit bénéfice technique donc qui va s’ajouter aux avancées de performances apportées par la nouvelle puce. 

Autre élément qui évolue dans ce nouveau modèle, le circuit graphique indépendant. Le Minisforum HX99G emploie un Radeon 6600M prévu pour les machines mobiles tandis que son prédécesseur embarquait un Radeon RX 6650M. Une puce un peu moins rapide pour le nouveau venu donc avec une fréquence légèrement inférieure mais surtout un TDP en baisse. On passe de 120 watts à 100 watts et on peut donc imaginer moins de travail de dissipation pour ce PC. Les deux circuit graphiques embarquent les mêmes fonctionnalités avec la même architecture RDNA2 et toujours 8 Go de GDDR6. 

Pour le reste pas grand chose, le boitier est identique, on est sur une solution mesurant 20.5 cm de large pour 20.3 cm de profondeur et 6.93 cm d’épaisseur. Un format 2.9 litres posé sur un pied pour tenir le châssis en hauteur et ainsi maximiser la ventilation de l’ensemble. A l’intérieur du châssis un système complexe de 7 caloducs transmettent la chaleur des composants vers un dissipateur a ailette ventilé. Deux slots SODIMM permettront de monter jusqu’à 64 Go de DDR5, un port M.2 2280 NVMe sera occupé par le SSD d’origine et un second en M.2 2280 NVMe et SATA3 pourra accueillir un SSD supplémentaire.

Quelque chose de très classique donc. Le constructeur emploie à nouveau un système de contact entre le processeur et le dissipateur à base de métal liquide. Un détail qui avait fait polémique à une époque sur les machines de la marque parce que les exemplaires envoyés à la presse avaient été mal préparés. Des gouttelettes de ce « métal » se retrouvaient dans le châssis des engins et pouvaient provoquer des courts circuits. Depuis, plus de nouvelles et après une an de commercialisation sur plusieurs modèles nous n’avons pas eu de plaintes concernant ce type de machines, le processus d’application de ce dispositif est sans doute mieux maitrisé. 

Le constructeur propose quatre sorties vidéo en UltraHD, la présence d’un Ethernet 2.5 GbE et des configurations disponibles sur la même gamme que le modèle actuel : de la version barebones à des engins en 16/512Go, 32/512Go et même 32Go/1To. Le modèle HX99G propose deux DisplayPort et deux HDMI, deux USB4, deux prises jack, un USB 3.1 Type-A, trois USB 3.2 Gen2 Type-A et un USB 3.2 Gen1 Type-C et un Ethernet 2.5 Gigabit.

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Minisforum HX99G : Le MiniPC Ryzen 9 6900HX et RX 6600M à 579€ © MiniMachines.net. 2024.

Meenhong JX5 : un autre MiniPC avec écran 5.5″ et Intel N100

Le Meenhong JX5 vous rappellera sans doute les anciennes productions de la marque. Les JX1 et JX2 qui proposaient déjà cette idée d’un MiniPC avec un écran intégré. Principale différence entre ces solutions et le JX5, la puce embarquée.

Le Meenhong JX5 propose un Intel N100, une puce qui a sonné le renouveau de l’entrée de gamme chez Intel et qui couvre quasiment tous les usages d’une machine classique aujourd’hui sans soucis. Les anciens modèles étaient intéressants mais fonctionnaient avec un Celeron N5105 bien moins performant. Ce changement de puce ouvre beaucoup de perspectives et si le prix s’en ressent quelque peu, cela reste pour moi une excellente solution pour de nombreuses utilisations.

L’idée de base de ce MiniPC est simple. On intègre sur le châssis haut de l’engin, un écran IPS de 5.5″ en FullHD tactile. Cela permet de le piloter sans avoir besoin de clavier ou de souris pour des taches variées. Avec des dimensions très compactes, 16.1 cm de large pour 9.2 cm de profondeur et 26 mm d’épaisseur, on peut positionner ce MiniPC dans son salon pour piloter films et musique en le connectant à son ampli et son téléviseur. Mais on peut également en faire un outil de contrôle domotique complet et autonome en l’accrochant à un mur, un pilote de machines externes comme une graveuse laser ou une imprimante 3D. Le processeur est refroidi par un petit ventilateur classique, ses 6 watts de consommation ne demandent pas beaucoup d’efforts pour.

Autour de ce N100, le Meenhong JX5 propose 12 Go de mémoire vive LPDDR5 soudés à la carte mère et 128 Go de stockage au format M.2 2242 et probablement en SATA 3.0. Le module sans fil est un Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et la connectique est assez large.

On retrouve sur l’arrière et la gauche de l’engin un ensemble constitué d’un port Ethernet Gigabit, deux USB 2.0 Type-A, un USB 3.1 Type-C avec DisplayPort et PowerDelivery, un USB 3.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm, un microphone et une sortie vidéo HDMI 2.1. Au total, en comptant son écran de 5.5″ intégré, l’appareil pourra piloter trois écrans simultanément. 

Dans les petits détails qui font également la différence, on retrouve une enceinte intégrée qui sera parfaite pour des alarmes variées par exemple, mais égalament une batterie 1500 mAh qui servira plus d’onduleur que de moyen d’utilisation loin d’une prise de courant. Un gyroscope est également intégré pour pouvoir utiliser l’affichage en mode portrait ou paysage à sa guise.

Le Meenhong JX5 est désormais proposé à 239.99€ sur Geekbuying depuis un stock Chinois et il passe à 224.99€ avec le code NNNFRMJX5 à entrer dans votre panier. Cet engin a été annoncé il y a quelques mois mais sur catalogue uniquement, c’est la première fois que je le vois vraiment en stock. Son tarif est raisonnable, c’est plus cher que les JX1 et JX2 de la marque que l’on a vu tomber jusqu’à 150€ à une époque. Mais c’est beaucoup moins cher que le SZBox S7 annoncé cet été et vendu encore plus de 350€ avec 130€ de frais de port. Comme pour le Minix Z100 qui fonctionne avec la même puce N100 sans faire de bruit grâce à un châssis qui dissipe à lui seul le processeur et qui est vendu 299€, il s’agit d’un produit un peu plus spécialisé, ce qui explique son tarif. 

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Onyx Boox Note Max : une liseuse géante au format A4

Avec une telle diagonale d’écran, la Onyx Boox Note Max veut permettre à l’utilisateur du format A4 traditionnel de retrouver ses marques facilement. Cette liseuse tactile et compatible avec un stylet actif sera aussi utile pour la lecture de documents que pour leur annotation ou la prise de notes.

Annoncée à 699.99€ pièce, ce n’est clairement pas la moins chère des liseuses du marché. Mais la proposition de cet écran grand format associé à ce stylet actif et une dalle E Ink Carta 1300 proposant une densité de 300 pixels par pouce en font un produit très intéressant pour de nombreux usages. Pilotée par un Android 13 largement modifié, la Boox Note Max embarque un SoC non spécifié développant huit cœurs cadencés à 2.8 GHz et 6 Go de mémoire vive. Son stockage interne est de 128 Go.

On manque pour le moment d’informations complémentaires importantes sur ce produit. La possibilité ou non d’y adjoindre une carte MicroSDXC pour étendre ses capacités de stockage par exemple, la nature de sa connexion au réseau n’est pas non plus détaillée. On ne sait pas non plus si on aura la possibilité d’aller piocher les applications de son choix sur le Google Play Store. Mais on connait le format de sa dalle et le travail qui y a été effectué. La liseuse bénéficie d’un rafraichissement super rapide et d’un traitement de sa surface pour rappeler la sensation du papier lorsqu’on utilise le stylet. Pas d’éclairage frontal à priori et aucune info pour le moment sur l’autonomie de l’engin. Onyx a juste donné l’information de son épaisseur qui est de 4.6 mm seulement sans préciser ses autres dimensions ni son poids global.

Vendue avec un stylet et la possibilité de lui adjoindre un clavier magnétique, la Boox Note Max n’a pas encore de date de commercialisation.

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Onyx Boox Note Max : une liseuse géante au format A4 © MiniMachines.net. 2024.

Le dock Beelink EX Docking Station devient Open Source

De nombreux fabricants de MiniPC ont sorti ces derniers temps des dock graphiques permettant de piloter une carte externe depuis un MiniPC en USB4, Thunderbolt ou en OCuLink. Beelink est de la partie avec un EX Docking Station qui a choisi une voie alternative.

Ces docks permettent de retrouver un port PCIe externe facilement ce qui permet de brancher, par exemple, une carte graphique. Le EX Docking Station de Beelink reprend cette idée sans beaucoup d’originalité mais avec des fonctions intéressantes. C’est un dock en PCIe x16 avec sa propre alimentation 600 watts et sur lequel on pourra brancher les connecteurs ATX 8 broches nécessaires aux cartes les plus gourmandes.

Beelink a choisi avec ce dock une voie intéressante. La marque a préféré intégrer un port sous un de ses MiniPC qui permettait de connecter directement le dock. Cette solution, moins chère que les connexions filaires, permet également de ne pas subir de goulet d’étranglement des données. Le dock étant finalement une sorte de Riser alimenté.

Parmi les autres particularités du produit, un port M.2 2280 PCIe 4.0 x1 qui permet d’ajouter un SSD PCIe supplémentaire ou une solution Wi-Fi. Des ports d’antennes sont d’ailleurs disponibles sur la coque.

La lettre de déclaration Open Source

Cette libération Open Source du dock peut donc permettre à n’importe quel industriel de fabriquer ce type de produit en copiant la recette pour son compte. Sans avoir à verser de royalties. C’est évidemment une bonne nouvelle car cela gomme le cout de recherche et développement du produit et peut permettre à des constructeurs de vendre ce type de dock moins cher.

On va peut être également découvrir des variations autour de ce concept en se servant de cette base comme marchepied pour ajouter des fonctions. Le EX Docking Station pourrait signer l’arrivée de docks de moins en moins chers.

Deux liens a suivre :

Les éléments techniques du dock :  url.bee-link.cn/QcUh  
Ses cotes techniques :
url.bee-link.cn/usqF

Source : Beelink

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