Découvert par José, le dernier modèle de boitier de la marque XiKii propose un format compact et original. Son tout dernier modèle vient d’être annoncé par voie de vidéos et présente une solution de mise en avant de la carte graphique.
XiKii INDUSTRY FF10
Ce boitier reflète assez bien les bouleversements du marché actuel. La carte graphique est devenue l’élément principal d’un PC moderne, c’est souvent le composant le plus cher et le plus imposant désormais. C’est également celui qui réclame le plus d’attentions techniques. À cause de son encombrement, de son poids, ses besoins en énergie et sa chauffe, il requiert à lui seul de multiples précautions.
Et que fait l’homme depuis toujours avec les éléments qu’il juge à la fois les plus précieux et les plus compliqués à gérer ? Il les expose fièrement comme une preuve de richesse et de savoir faire. C’est la recette appliquée ici par le XiKii INDUSTRY FF10. Le boitier embarque ses composants classiques dans une partie inférieure fermée tout en exposant la carte graphique dans sa partie supérieure. Quasiment à l’air libre.
Un système de tranches de métal est construit pour venir entourer la carte qui vient se positionner sur la partie haute. Elle est ainsi protégée des chocs en étant derrière les barreaux du boitier. La connexion PCIe étant assurée par un riser assez classique jusqu’à la carte mère. Reste que la filtration des poussières souvent proposée par le boitier est ici inexistante. La carte va donc rapidement s’encrasser. Si l’objet est sympathique, il faut bien avoir conscience qu’il nécessitera un dépoussiérage fréquent des ventilateurs de la carte graphique.
Le XiKii INDUSTRY FF10 laisse passer les câbles de la carte graphique vers l’arrière
L’autre point qui me chiffonne un peu, c’est… la connectique. L’objet final est très joli, mais il est à chaque fois présenté sans aucun câble. Pas d’alimentation visible, pas de câbles HDMI ou DisplayPort à l’arrière du boitier. J’ai peur que cela gâche un peu le design global de l’ensemble.
Ce n’est pas la première fois que la marque joue avec cette idée d’une carte graphique exposée à l’air libre. En 2024 déjà, la marque proposait leboitier ITX Xikii FF04 avec un concept similaire.
Rien de vraiment original et pour cause, le MiniPC Boombox de GTBox n’est pas l’œuvre de la marque, mais bien un clone pur et simple du modèle dont nous parlions ici le 23 octobre dernier. Vous avez été plusieurs à le signaler.
Toujours aussi original dans l’idée, toujours aussi peu recommandable dans la réalisation. Ce modèle de MiniPC Boombox signé GTBox sort de la même usine que le modèle précédent. La marque se sert d’ailleurs exactement du même matériel graphique fourni probablement par le véritable concepteur de l’engin. Ces usines ont leur propre département marketing qui va fournir des rendus 3D avec le logo de son choix comme ils fournissent également des étiquettes, des documentations et des emballages avec n’importe quel logo.
Un MiniPC Boombox en forme d’enceinte de la marque « Brand » :D
Mon avis ne change pas d’un poil, si c’est amusant sur le papier et si l’idée est à creuser, il ne faut pas céder à cette idée d’un PC jetable. Les composants sont toujours scellés dans la boite et la moindre intervention technique empêchera de remonter le boitier.
Le prix est en « baisse« . Les premiers tarifs autour de ce MiniPC Boombox étaient délirants avec des options entre 700 et 1000€ pour des engins sous Ryzen 7 8745HS en 16/512 Go. La version « GTBox » en 32Go / 1 To est à 549.99$ HT soit 477€ et 572€ avec 20% de TVA. Cela reste très cher face à un bon MiniPC classique équipé de la même manière et démontable.
Dans tous les cas, il s’agit d’une précommande et je doute que GTBox n’ait encore vu la couleur réelle du produit. Le vrai fabricant propose depuis plusieurs semaines son produit sur catalogue et pour le moment, il s’agit surtout d’appâter le client. Lors de sa disponibilité réelle, les prix devraient rapidement s’écrouler.
Une règle d’or sur le marché du MiniPC : ne jamais précommander un engin noname. Dès que les stocks sont réellement disponibles, les engins arrivent en masse chez des dizaines de revendeurs. Et inévitablement, les prix fondent plus vite qu’un camembert sur la plage arrière d’une voiture laissée sur un parking en plein mois d’août sur la Côte d’Azur.
Mise à jour : Le MiniPC GMKtec K10 est en promo sur amazon et sur le site du fabricant. J’ai mis à jour la page en ce sens en bas du billet. Vous trouverez également son mini score établi pour l’occasion.
Billet d’origine : Le GMKtec K10 mesure 18.86 cm de large pour 17.8 cm de profondeur et 3.89 cm d’épaisseur. Il est présenté à la fois comme un MiniPC classique et un Mini serveur personnel.
L’engin propose plusieurs fonctionnalités intéressantes, à commencer par la présence d’un processeur Raptor Lake Core i9 13900HK, soit une des puces les plus puissantes de cette génération. Il s’agit d’un 14 cœurs combinant 6 cœurs Performance et 8 cœurs Efficient pour 20 threads au total. Avec des fréquences allant de 4.1 à 5.4 GHZ et 24 Mo de mémoire cache, il embarque un processeur Intel Iris Xe à 1.5 GHz déployant 96 EU. C’est également un processeur qui acceptera jusqu’à 96 Go de mémoire vive ce que le GMKtec K10 acceptera avec deux slots SODIMM DDR5-5200 disponibles. Cette quantité de mémoire vive est assez rarement proposée dans des formats MiniPC et c’est surement un des arguments du constructeur pour qualifier son engin comme un serveur potentiel.
Ajoutez à cela un ensemble de trois ports M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4 pouvant chacun accueillir des SSD de 4 To avec un excellent débit et on a une minimachine aux possibilités assez impressionnantes.
La partie refroidissement est confiée à une solution assez classique composée d’un dissipateur passif coiffé d’un double caloduc pour distribuer la chaleur vers des ailettes métalliques positionnées vers l’arrière du boitier. Une ventilation de type portable aspire de l’air frais et la repousse au travers de ces ailettes pour refroidir l’ensemble. Le boitier entièrement métallique permet également de dissiper quelques watts passivement.
La connectique est assez particulière avec, en face avant, un nombre inhabituel de ports. Un jack audio combo 3.5 mm est visible à côté de deux ports USB 3.2 Type-A, un USB 3.2 Type-C proposant par ailleurs une sortie DisplayPort et deux USB 2.0 Type-A. Le bouton de démarrage et un bouton de reset sont disposés tout à droite. On remarque qu’une prise d’air frais a lieu en façade en plus de la partie supérieure du châssis.
Sur la partie arrière, on note la présence des ailettes tout à gauche, par-dessus deux USB 3.2 Type-A et deux USB 2.0 Type-A supplémentaires. Une double sortie vidéo HDMI 2.0, un DisplayPort 1.4, un Ethernet 2.5 Gigabit, un port COM, une alimentation Jack 19B 6.32A et un Antivol type Kensington Lock. Le boitier métallique faisant obstacle au signal Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 embarqué via un module Intel AX201, des antennes externes sont proposées.
L’autonomie reste un des principaux critères d’achat de machines portables et Intel le sait. Le fondeur explore donc toutes les pistes pour améliorer la durée de vie de leurs batteries. Baisser le rafraichissement de l’affichage en est une. Et aussi saugrenu que cela puisse paraitre, basculer les écrans en 1 Hz pourrait avoir des effets importants sur ce poste.
Depuis quelques générations de machines, les efforts menés dans le monde des smartphones transpirent dans le monde des PC. Notamment en termes de recherche d’efficacité et de lutte contre le gaspillage énergétique. La solution big.LITTLE en est un bon exemple. Elle a permis de mixer des cœurs rapides avec d’autres moins gourmands en énergie au sein des processeurs pour éviter de réveiller l’ensemble des processeurs et ainsi limiter la dépense en énergie.
Un autre protocole pourrait faire son apparition avec l’idée de réduire la fréquence d’affichage des écrans à 1 Hz. Un tout petit hertz. Totalement à rebrousse-poil des solutions actuelles qui mettent plutôt en avant des affichages aux rafraichissements de plus en plus élevés.
Pourquoi ? Parce que rafraichir à 60, 100 ou même 200 Hz demande énormément plus de ressources. Cela permet d’afficher des données sans saccades ni problèmes de vitesse, surtout pour les joueurs, mais au prix d’une consommation importante de réserve d’énergie. L’idée d’Intel et du fabricant d’écran BOE est donc de baisser cet affichage.
Évidemment, cela ne veut pas dire qu’il sera impossible de lancer un film, un programme ou un jeu avec un énorme rafraichissement et de condamner l’utilisateur à ne voir son écran rafraichi qu’une fois par seconde. Cela rendrait la machine absolument inutilisable ne serait-ce qu’en déplaçant son curseur. Mais au lieu de ne baisser la dalle qu’à 30 ou 60 Hz au minimum, elle pourrait tomber à 1 Hz. Il suffirait par exemple de détecter que l’utilisateur s’est éloigné de sa machine pour baisser de régime. Ou que le logiciel employé ne nécessite pas un gros rafraichissement. Par exemple, en combinant un usage d’un seul cœur de processeur et d’un affichage à 1 Hz on pourrait faire tourner un logiciel de lecture audio par exemple sans gros souci. On pourrait forcer le changement de couverture de la chanson en augmentant le rafraîchissement au moment T ou se dire qu’un délai de mise à jour décalé d’au maximum une seconde ne serait pas un gros problème.
Idem pour des logiciels spécifiques en tous genres : vous affichez une partition sur votre portable ? Pas de soucis pour un rafraichissement très bas. Un contenu statique comme une présentation, des PDFs ou autres. Il suffira de basculer la vitesse lorsque l’utilisateur manipulera la machine.
Intel compte utiliser la technologie MFD pour Multi-Fréquence Display. Celle-ci permettra au circuit graphique et à l’écran de communiquer suivant les besoins de l’utilisateur via les pilotes. Évidemment, il sera possible de brider son usage quand ce sera utile, par exemple lorsque la souris sera employée ou qu’un jeu sera lancé. Intel parle d’IA permettant de mieux déterminer l’usage le plus propice de cette technologie 1 Hz. IA semble être un bien grand mot. On imagine plutôt un bête algorithme capable de suivre vos usages et de piocher dans une liste quels programmes seraient spécifiquement exploitables avec ce type de technologie.
On devrait en savoir plus en 2026, date à laquelle Intel remettra cette possibilité d’exploiter un affichage 1 Hz aux fabricants. Libre à eux ensuite d’implémenter cette technologie dans leurs machines.
C’est la seconde version du boitier mobile de Makerunit. Un objet de 16.2 cm de large pour 32 cm de profondeur et 21.5 cm de hauteur construit pour transporter une machine de jeu complète au format Mini-ITX. Un volume de 11.2 litres avec une poignée permettant de le balader et qui lui donne son nom. Il s’agit du Backpack friendly ITX PC Case v2.0.
L’ensemble est entièrement imprimé en filament très solide. Du PTEG pour une bonne partie et du filament enrichi en fibre de carbone. 2 Kilos de matière sont nécessaires pour l’imprimer en totalité. Makerunit indique que malgré sa longueur, le boitier n’a pas besoin d’une imprimante de grande taille. Il emploie de nombreux inserts M3 pour assembler la totalité de la machine en deux parties réunies. Au total, la surface imprimable absolument nécessaire est de 21.5 x 18 cm. Il emploie une imprimante très abordable, la Elegoo Centauri Carbon qui ne coute que 299€.
Makerunit propose une version alternative sans poignée
A l’intérieur, il sera possible de monter une carte mère Mini-ITX, une carte graphique de 2 ou 2.5 slots d’épaisseur et 29.5 cm de long, un ventirad de 5.5 cm d’épaisseur et une alimentation SFX. Le stockage se fera obligatoirement via des SSD sur la carte mère. Deux emplacements sont disponibles pour ajouter des ventilateurs de 12×1.5 cm.
Tout le détail de la machine et de sa construction est disponible sur la page Printables du projet. Makerunit propose l’ensemble des fichiers nécessaires à la réalisation pour 8.40$ HT. Un montant qui couvre les fichiers d’impression mais également des fichiers .step qui permettront de modifier les fichiers. Si vous voulez ajouter un logo, déplacer des éléments comme le bouton de démarrage ou autre, ce sera possible.
Une documentation très complète permettra de réaliser le montage facilement. On retrouve, en plus de la vidéo, un guide pas à pas qui détaille tout. De l’installation des inserts aux réglages d’impression des différentes parties. Chacune d’entre elles ayant besoin d’un niveau de solidité spécifique.
Si je suis plutôt critique avec le bruit généré par les « IA » aujourd’hui, cette caméra HUSKYLENS 2 a le mérite de proposer des usages concrets. Equipée d’une puce Kendryte K230 double cœur RISC-V avec une capacité de calcul de 6 TOPS, elle est pensée pour intégrer facilement des montages variés autour de l’image et de son analyse.
Avec un prix abordable, en dessous de 64€ HT, la petite caméra embarque un petit gigaoctet de mémoire vive LPDDR4 et 8 Go de stockage eMMC. Un lecteur de cartes MicroSD permettra d’ajouter plus de données pour les enregistrements de la caméra pendant que le stockage interne pilotera son système. Le capteur n’est pas glorieux, il s’agit d’un module 2 mégapixels qui n’offrira pas de grandes définitions.
Une extension à 10€ permettra de modifier son optique pour transformer l’ensemble en pseudo microscope.
Un connecteur 4 broches permettra d’ajouter des extensions et l’alimentation comme le dialogue avec le système se feront avec un port USB Type-C très classique. Au dos de la caméra, on retrouvera un écran IPS de 2.4″ tactile offrant du 640 x 480 pixels. Enfin, la caméra enregistrera avec un micro basique et pourra restituer le son de ses vidéos avec un unique haut-parleur 1 watt. Le tout entre dans un boitier de 7 cm de large pour 6.8 cm de haut et 1.9 cm d’épaisseur.
La HUSKYLENS 2 n’est pas une GoPro
Tout l’intérêt de ce dispositif vient de son SoC embarqué. Si la puce ne paye pas de mine, elle bénéficie d’un entrainement avancé totalement orienté vers des usages d’IA. La camera est parfaitement compatible avec de nombreux systèmes et matériels de développement. Sont listés les solutions Arduino, BBC Micro, Bit, ESP32 et Raspberry Pi.
Plus de 20 modèles de solutions de développement sont prêts à l’emploi. On pourra les lier à d’autres services tiers. Reconnaissance de visages, d’objets, de mouvements et même de pose. Des éléments pourront être liés pour piloter des usages variés.
De la reconnaissance de visages pour une ouverture de porte par exemple, la reconnaissance et l’analyse de mouvements, la reconnaissance d’objet et leur qualification. Il sera possible de faire reconnaitre des objets spécifiques, de les compter et même de les entrainer plus spécifiquement.
Par défaut, on pourra par exemple faire reconnaitre des documents, détecter des chutes, reconnaitre des signes spécifiques, suivre des chemins, des couleurs ou des objets. L’ensemble de ces fonctions pourra s’interfacer dans des ensembles plus complexes avec des outils classiques comme les cartes de développement précitées.
Un projet détaillé chez DFRobot
L’ensemble ouvre des perspectives très intéressantes pour des utilisateurs à la recherche d’un outil de programmation efficace pour découvrir ces sujets. Mais la caméra HUSKYLENS 2 peut déjà s’imaginer dans des montages fonctionnels et répondre à énormément de scénarios d’usages.
Estimer les calories d’un repas avec la HUSKYLENS 2, c’est possible.
Trois modèles de MiniPC Sapphire Edge AI sont annoncés par la marque. Identiques à tous les niveaux, les trois minimachines ont droit à la même emphase sur leurs capacités IA même si toutes ne sont pas équipées de la même manière.
Sapphire Edge AI
Le modèle de Sapphire Edge AI le plus haut de gamme propose un Ryzen AI 9 HX 370. Une puce 12 cœurs composée de 4 cœurs en Zen 5 et 8 cœurs Zen 5C pour un total de 24 Threads. Modèle le plus puissant de la gamme, il propose un circuit graphique AMD Radeon 890M avec 16 Compute Unit cadencées à 2.9 GHz sur une architecture RDNA 3.5. Si Sapphire insiste sur le côté IA c’est que cette gamme de processeurs Strix Point propose un NPU 50 TOPS.
Le second modèle embarquera un Ryzen AI 7 350 et le troisième un Ryzen AI 5 340, des puces moins musclées, mais également moins chères et tout aussi « IA ». C’est là toute la magie de ce marketing. On met l’accent sur le NPU pour mettre en avant des usages d’Intelligence Artificielle aux usages locaux encore très flous. Et on vend finalement des machines dans une gamme de compétences, ma foi, très différentes.
Les trois MiniPC proposeront deux emplacements de mémoire vive en DDR5 non détaillée pour un maximum de 96 Go. Le stockage sera confié à deux slots M.2. Le premier en NVMe PCIE Gen 4 x4 2280, le second à un 2242 de même qualité. Un port M.2 2230 PCIe permettra d’accueillir une carte Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2. L’accès aux composants se fera par la coque supérieure qui sera simplement magnétisée à la surface du boitier.
Pas la solution la plus appréciée en général par les entreprises mais qui plait en général aux clients particuliers. Avec des modèles qui seront proposés en format barebone et qu’il faudra équiper en mémoire et en stockage, on comprend l’intérêt du dispositif.
Le boitier est compact avec 11.7 cm de large, 11.1 cm de profondeur et 3 cm d’épaisseur. Compatible VESA, il pourra disparaitre derrière un écran.
La connectique de façade liste un jack audio combo 3.5 mm, un bouton de démarrage illuminé d’une LED et deux USB 3.2 Gen 2 Type-A.
À l’arrière, on retrouvera une paire de sorties vidéos HDMI 2.1, deux ports USB4 avec PowerDelivery 3.0, un USB 3.2 Gen 2 Type-A supplémentaire, un USB 2.0 Type-A et un Ethernet 2.5 Gigabit. Sapphire ne précise pas les composants employés pour ses ports réseau et sans fil, mais assure une compatibilité Linux à ses minimachines. À noter, enfin, que le côté gauche de la machine proposera un port Antivol type Kensington Lock.
Je me demande tout de même qui est vraiment séduit par la perspective des capacités d’IA intégrées dans ce type de machine chez les particuliers. Si le logo « Copilot+ » provoque un réel émoi chez les acheteurs ? Si le fait de coller un « AI » dans le nom d’un produit à un réel impact sur les ventes. Autour de moi, j’ai l’impression que c’est plutôt l’inverse, mais c’est probablement un biais personnel. Il faudrait que je me renseigne auprès de vendeurs pour connaitre l’impact réel de tout ce vacarme à ce sujet.
Le GMKtec M7 Ultra embarque donc un processeur AMD Rembrandt que nous n’avons jamais croisé sur Minimachines. Le Ryzen 7 Pro 6850U est une puce pourtant très intéressante mais elle n’a pas trouvé son chemin vers le marché des MiniPC jusqu’à aujourd’hui. La probable raison est probablement liée à un beau succès sur des portables pro. Lenovo l’a par exemple employé sur des Thinkpad T14 et T16 destinés à des flottes d’entreprises.
Avec ce processeur, le GMKtec M7 Ultra hérite de nombreux avantages. D’abord, c’est une puce de génération Rembrandt en Zen 3+, gravée en 6 nanos, qui propose un fonctionnement dans un TDP de base de 15 petits watts débrayable en 28 watts. Ensuite, il s’agit d’un 8 cœurs pour 16 threads dans des fréquences de 2.7 à 4.7 GHz qui offrira de très bonnes performances de calcul. La puce propose 16 Mo de cache L3 et s’associe à un circuit AMD Radeon 680M composé de 12 cœurs et à une fréquence de 2.2 GHz.
Cet ensemble fournira un niveau de performances tout à fait convaincant pour énormément d’usages : jeu, création 2D et 3D, programmation, vidéo, multimédia et évidemment surf et bureautique. Le constructeur met en avant des chiffres importants en jeu avec des titres récents et gourmands. Malheureusement, il oublie de préciser dans quelles conditions ces vitesses d’affichage sont obtenues. Sans ces détails techniques, ces chiffres sont donc à prendre pour ce qu’ils sont, c’est à dire de la publicité.
Cette vidéo d’un Ryzen 7 6800U, très proche du 6850U intégré ici, nous voyons un peu mieux de quoi ces puces sont capables. Sans être une machine de jeu parfaite, cela reste un engin capable de lancer des titres assez gourmands en jouant sur les différents détails graphiques et les définitions. Pour le reste, que ce soit en graphisme, en vidéo ou dans des usages assez complexes, ce type de processeur s’avère fort efficace. Assez en tout cas pour tout usage personnel.
S’il est en dessous d’un Ryzen 7 6800H en termes de performances, ce Ryzen 7 6850U consommera beaucoup moins et aura sans doute besoin d’un dispositif de dissipation moins bruyant. Cela en fait une alternative intéressante, avec des performances qui resteront souvent au-delà d’un Core i7 de 12e gen mobile classique comme le 1260P en multicœur et équivalent sur un seul. Attention cependant, si la puce est censée fonctionner en 15 watts avec un débrayage vers 28 watts, la fiche technique du constructeur laisse entrevoir la possibilité de le pousser beaucoup plus haut à 54 watts. Je ne suis pas certain que cette option soit la meilleure en termes de chauffe, de consommation et de bruit.
La ventilation proposée est classique : un ventilateur placé sous l’appareil aspire de l’air frais par la partie inférieure ainsi que les côtés de l’engin et recrache le tout au travers des ailettes métalliques à l’arrière. Ces dernières servent d’échangeur thermique à la chaleur du processeur grâce à une circulation portée par des caloducs. En fonctionnement classique, elle ne devrait pas être bruyante, mais je ne suis pas certain qu’en repoussant le processeur dans ses retranchements, cela soit la même chose.
Le MiniPC propose deux emplacements de mémoire vive en SODIMM DDR5-4800 sur deux canaux. Distribué en barebone sans mémoire ni stockage ou en versions 16Go/512Go ou 32Go/1To, le GMKtec M7 Ultra proposera deux emplacements M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4. Attention, les versions préinstallées en stockage seront montées avec un SSD M.2 2280 au format NVMe PCIe 3.0. On retrouvera également un chipset sans fil Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 AMD RZ616 ainsi qu’un double port Ethernet 2.5 Gigabit Intel I226-V.
La connectique du GMKtec M7 Ultra est assez complète. En façade on retrouve d’abord un port OCuLink. Une extension qui reste assez rare sur un MiniPC à ce niveau de prix et qui permettra donc de piloter un circuit graphique externe. Un port USB4 est également présente avec transport d’un signal vidéo DisplayPort et d’un PowerDelivery 3.0 100w, deux ports USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage de l’engin.
Sur la partie arrière, on retrouve deux USB 2.0 Type-A, une sortie DisplayPort 2.0 et une autre en HDMI 2.1, les deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, un second port USB4 identique au premier et un port d’alimentation. Un Antivol type Kensington Lock est par ailleurs présent. On regrettera la disposition de l’évacuation de chaleur sur la partie inférieure du MiniPC mais la densité des ports au-dessus reste assez faible et il sera donc possible de gérer l’ensemble pour ne pas que cela gène. En tout la minimachine pourra donc piloter quatre affichages distincts et la faiblesse du nombre de ports USB Type-A sera facilement compensée par l’ajout d’un hub USB en USB4.
Livré avec un support VESA pour une fixation derrière un écran et un petit câble HDMI pour s’y connecter à l’horizontale. Dans cette disposition, l’ensemble des principaux câbles tombera vers le bas de l’engin pendant que les ports USB les plus courants resteront accessibles au-dessus de la machine. Il sera également possible de poser le MiniPC à plat sur un bureau ou de la fixer en dessous en aménageant à chaque fois les câbles au mieux.
Vendu à partir de 309.99€ en version barebone, sans mémoire, sans stockage ni système, le MiniPC est par ailleurs proposé à 369.99€ en version 16/512 Go et 429.99€ en 32Go/1To. Les versions avec stockage étant livrées sous Windows 11 pro. Vous pouvez réduire ce montant de 10€ en vous abonnant à la mailing list de la marque. A noter que l’engin devrait apparaitre bientôt sur Amazon France, ce qui augmentera son mini score.
+ distribution certifiée
+ évolutions techniques possibles
+ accès simple aux composants
+ connectique avancée
+ larges scénarios d’usages
+ prix très intéressant en barebone
+ compatibilité Linux
– garantie une année
– SAV Chine
– coque plastique
– ventilation mal positionnée
Oswald souhaite que sa ville et sa vie ne soient pas aussi ennuyeuses. Tout change lorsqu’il explore la fosse à balles d’une pizzeria délabrée et se retrouve dans le passé. Cependant, le désir le plus profond d’Oswald aura un coût inattendu…
Bendy and the Ink Machine est un jeu d’horreur à la première personne qui commence dans le passé et se termine dans un sombre avenir. Incarnez Henry et affrontez les démons de son passé en explorant l’atelier d’animation abandonné de Joey Drew Studios. Bourré de rebondissements, Bendy and the Ink Machine® ne manquera pas de vous offrir des frissons tout en détruisant votre enfance.
J’utilise la suite graphique Affinity depuis des années et je vous en parle depuis 2020 au travers des bons plans et de billets réguliers. Ainsi, je vous avais annoncé la sortie de la Version 2.0. Puis, il y a un an et demi, du rachat de la maison mère de cette suite par Canva. Aujourd’hui, nouvelle étape, la fusion des trois logiciels de dessin vectoriel, de retouche d’image et de mise en page en un seul. Ah, et au passage, une promesse de gratuité de l’ensemble « pour toujours ».
Je n’ai pas encore essayé cette nouvelle mouture, j’ai des licences payantes de la V1 et de la V2 et je préfère avoir des logiciels « séparés » plutôt qu’un seul. Dans l’absolu, je suis tenté de croire que la solution sera parfaitement exploitable et capable de remplacer efficacement les logiciels Adobe que sont Photoshop, Illustrator et inDesign pour de nombreux utilisateurs. Que vous soyez sur Mac ou sur PC, voir sur iPad, je vous encourage donc à tester le logiciel… en échange de votre inscription au service Canva.
Une légère inquiétude tout de même.
La grande promesse de Canva avec ce rachat était de « ne rien changer » dans la logique de ces applications. En pratique, il y a déjà des changements puisque la triple application est désormais intégrée dans une seule. Un autre changement majeur est dans la « gratuité » du produit. En face d’une suite Adobe qui est proposée avec des abonnements aux prix élevés, l’arrivée d’un produit gratuit est, à priori, une bonne nouvelle. Si changement il y a, il ne semble donc ne pas être en défaveur du public.
Pourquoi une inquiétude alors ? Parce que les années passant, on s’est habitués à se rendre compte que la majorité des mouvements logiciels « positifs » étaient la première étape d’une plus large stratégie globale. En général, on n’est pas confrontés à des génies non plus. C’est souvent une réflexion en trois coups. Première étape, on rachète en promettant que « Rien ne va changer », seconde étape « on change des trucs » et troisième étape « on cherche à en tirer un max de profit ».
Canva exige désormais que vous vous inscriviez à leur service pour pouvoir utiliser la suite Affinity. Pas un énorme sacrifice puisqu’il suffit d’un email pour créer un compte. La seule nuance entre un Affinity avec un compte Canva gratuit et un Affinity avec un compte Canva « Premium » – et donc payant – c’est la possibilité d’utiliser des outils IA dans ce second abonnement. Cela a d’ailleurs du sens parce que le recours à l’IA suppose des serveurs à faire tourner et donc des frais de gestion.
Ce qu’il y a d’inquiétant, c’est le futur. Le futur classique de ce genre d’opération, c’est un produit dont les compétences jouent aux vases communicants. Les fonctions de base qui étaient précédemment intégrées dans une version gratuite « pour toujours » pouvant, d’un moment à l’autre, basculer vers la version « Premium » payante. Et du reste, c’est parfaitement logique aujourd’hui. Il vaut mieux avoir 100 000 abonnés à une version payante que 10 000 000 à une version gratuite. La tentation de pousser à l’abonnement étranglera donc toujours les comptables de Canva. Et même si on reste le plus optimiste des utilisateurs, le futur semble déjà tout tracé. Le « Free Forever » n’est souvent qu’un slogan.
Mis en avant pour quelques euros, souvent comme produits d’appels, les chargeurs USB sont des produits star des plateformes de eCommerce Shein et Temu. Pour autant, l’analyse de Que Choisir est sans appel. La très grande majorité des produits sont non conformes aux exigences de sécurité et certains sont même dangereux.
Que Choisir a commandé 54 chargeurs USB sur les plateformes Shein et Temu à des prix variables allant de 2 à presque 19€. Sur cet ensemble, 21 ne proposaient pas le marquage réglementaire minimal : absence de voltage ou de logo de certification CE. Pire, 51 de ces chargeurs n’ont pas réussi à passer les tests de résistance mécanique proposés. Broches électriques qui se tordent bien trop facilement, boitier qui casse lors d’un test de chute… Des problèmes qui indiquent une faible durée de vie et des risques déjà problématiques.
Pas moins de quatre chargeurs ont présenté des défauts électriques majeurs à cause d’un design inapproprié pouvant provoquer des arcs électriques. 14 sur les 54 ont atteint des températures supérieures au maximum demandé par la norme. Un des chargeurs aurait même pu faire bouillir de l’eau en dépassant les 100°C.
Que Choisir révèle que la pèche a été bien maigre, finalement seuls deux modèles ont proposé une normalisation et une résistance conforme aux normes européennes. Les autres pouvant provoquer des accidents graves : incendie, brûlure et décharges électriques.
Un effet rebond prévisible
Le marché mobile et tablette s’est drapé d’une nouvelle conscience écologique depuis 20201. Conscience qui leur a soufflé qu’il serait bien meilleur pour la planète de ne plus livrer de chargeurs USB avec leurs produits. Smartphones et tablettes ont ainsi vu leurs boites allégées de ces petits blocs taillés sur mesures pour recharger les appareils. Problème, cette disparition ne s’est pas accompagnée d’une baisse de tarif des matériels.
Le gros avantage qu’avaient ces chargeurs USB de marque était justement dans leur certification. Quand Apple, Samsung, OnePlus ou un autre fabricant proposait un smartphone avec un chargeur, il s’assurait de deux éléments importants.
D’abord que ce chargeur serait aux normes, les marques ne veulent pas que leurs cargaisons de précieux smartphones se fassent intercepter en douane à cause d’une réglementation tatillonne. Cela forçait donc à passer par un vrai bureau de contrôle et assurait au client final la qualité des produits livrés.
Ensuite, et surtout, aucun grand fabricant de smartphone ne va intégrer un chargeur bas de gamme présentant un risque pour l’utilisateur final avec son matériel. Le risque de voir son client accidenté et, surtout, son matériel abîmé, étant bien trop grand. On imagine mal Apple ou Samsung livrer un chargeur à 2€ pour un smartphone à 800.
Des chargeurs USB classés par ventes et quelques inquiétudes…
Le résultat de ce choix a donc eu des conséquences assez simples. Les clients ayant perdu l’avantage du chargeur normé et pris en compte dans le prix global de l’engin se sont mis à les chercher ailleurs. Au moins cher, évidemment. Comme le prix du chargeur n’a pas été retiré du prix du produit et qu’un géant de la tech qui commandait des millions de chargeurs chaque année avait de bien meilleurs tarifs qu’un particulier. Il est impossible de retrouver un produit au même rapport qualité prix. Quand un Xiaomi ou un OnePlus obtenait un excellent chargeur pour quelques euros, Monsieur et Madame tout le monde se doivent de débourser quelques dizaines d’euros de leur côté pour un produit équivalent.
La conséquence logique est ce que l’on connait aujourd’hui. Les gens ne voient pas forcément de différence entre un chargeur USB et un autre chargeur USB. Le fait que l’électronique de l’un soit l’œuvre d’un ingénieur sous la supervision d’un bureau de contrôle n’est pas évident au premier abord. Et, pire que tout, c’est quasiment impossible à expliquer. Face à cela, il est logique qu’un internaute lambda, assailli de publicité pour des plateformes comme Shein et Temu, craque pour la solution dont il estimera le prix le plus juste pour son budget.
Des prix à la hausse à cause de la flambée des prix de la mémoire. Après Raspberry Pi et GMKtec, le scénario se répète chez Minisforum qui prévient que tout son catalogue va être bousculé dès ce 4 novembre.
C’est la DDR5 qui est touchée ici et la marque de préciser que la hausse ne concernera que les engins équipés de ce type de composants. Les modèles en DDR4 qui persistent ainsi que les machines au format barebone – c’est-à-dire celles vendues sans mémoire vive – ne seront pas affectées.
Ce sont trois arbres qui cachent la forêt désormais. Les prix des MiniPC, portables, PC et autres composants vont logiquement continuer à augmenter encore et encore ces prochains mois. Certains analystes tirent même la sonnette d’alarme en prédisant une hausse sur des années puisque la demande des serveurs des grandes fermes d’IA ne fait qu’augmenter. Les projections d’investissements dans ces projets sont tellement colossales que de nombreux fabricants de mémoire y voient une assurance de bénéfices à long terme. Ils orientent donc leur production dans le sens des priorités de ces bons clients. Délaissant la production plus commune.
Les produits très « entrée de gamme » devraient paradoxalement être moins affectés. Ils utilisent souvent des composants mémoire de grade inférieur (Grade C avec une latence supérieure) qui sont des « rebuts » des productions destinées au marché haut de gamme qu’est celui des serveurs. Marché qui préfère évidemment les « grades A » à latence plus faible. Si la production de mémoire s’oriente vers les serveurs et que le taux de produits n’atteignant pas les prérequis pour intégrer ce marché reste le même, alors on devrait être inondé de ces mémoires de « seconde zone ».
Il est rare qu’un composant de mémoire passe de Grade A à Grade B, le choix le plus souvent employé sur le marché grand public. Il est plus généralement dégradé directement vers du Grade C. Aussi, ne vous étonnez pas si certaines marques qui emploient des composants de qualité augmentent leurs prix (Minisforum, Beelink, Geekom…) et que d’autres, moins haut de gamme, ne le font pas. L’explication est justement dans la qualité des produits employés.
Il est également fort possible que tout le monde augmente ses tarifs, par simple effet d’aubaine. Si les marques plus connues augmentent leur prix, les marques moins conçues peuvent très bien suivre le mouvement. Leur positionnement étant savamment calculé par rapport aux autres, toute hausse pourrait être compensée… et la différence empochée.
Le communiqué de presse de la marque :
Notice of Upcoming Price Adjustment
Dear Valued Customers,
Due to rising global raw material costs—especially for memory and storage—which have led to a significant increase in our overall costs, MINISFORUM will implement a modest price adjustment across its product lineup effective November 4, 2025 (PST). Please note that barebone (bare system) models and products without DDR5 memory and/or SSD will not be affected by this adjustment currently.
This adjustment will help us maintain the same high standards of quality, innovation, and service that you have come to expect from MINISFORUM.
If you are planning to purchase or upgrade your device, we recommend completing your order before the price adjustment takes effect.
We sincerely appreciate your understanding and continued support. Our commitment remains steadfast—to deliver high-performance AI Mini workstation, AI Mini PC, Mini Gaming PC, and AI NAS that offer exceptional value for our customers worldwide.
Thank you for being a part of the MINISFORUM community.
Alors que tout être humain avec un cerveau fonctionnel ne toucherait même pas son premier gadget avec un bâton, Jesse Lyu tease ce qui serait le retour du lagomorphe avec un Rabbit 2.0.
Je ne reviendrai pas sur les errements technologiques du premier gadget couleur carotte de la marque mais juste faire le point sur son détail le plus croustillant : son économie. Le Rabbit premier du nom fonctionnait comme une pyramide de Ponzi. Les nouveaux acheteurs finançant les serveurs des anciens acheteurs. Schéma fonctionnel tant qu’il y a des acheteurs mais qui s’épuise rapidement quand il n’y a plus d’entrées. Avec un accès illimité à une IA d’un côté et un prix de vente sans abonnement de l’autre, c’est un peu comme si vous pouviez acheter une carte de cinéma illimitée une bonne fois pour toutes. Au bout d’un moment, les entrées d’argent des derniers abonnés ne suffisent plus à faire tourner la machine.
D’un point de vue technique, tout ce qu’a promis le Rabbit a été un échec : IA malhabile, services inopérants, fonctionnalités basiques mal maitrisées. L’interface proposée, un Android mal maquillé, limitait les usages. La machine faisait des choses qu’elle n’était pas censée faire, comme vous géolocaliser et vous mentait par la suite. Et son PDG lui-même, dans un drôle moment d’honnêteté, précisait que l’objet n’avait pas d’autre raison d’être que le fait d’être plus facile à vendre qu’une application classique.
Les prédictions émises lors de la sortie du produit ont été suivies à la lettre : le projet d’une LLM capable de surfer à votre place pour réserver vos billets d’avions ou envoyer des fleurs à votre place n’ont jamais fonctionné. Le schéma d’un serveur qui pourrait surfer sur l’intégralité du web pour apprendre à utiliser toutes les plateformes de services existantes via une petite startup dont l’unique expérience passée était un pot-pourri entre jeu vidéo et NFT, n’a bizarrement pas tenu.
Jesse Lyu
Rabbit 2.0, une nouvelle expérience ?
Aujourd’hui, on apprend que Jesse Lyu veut remettre le couvert. Une interview du PDG chez Tomsguide nous confirme qu’une nouvelle version de son lapin serait en préparation. Un projet « trois-en-un » comme les tablettes de lave vaisselle, serait dans les cartons. Certes il faut nettoyer l’image de marque désastreuse du lièvre qui a voulu aller trop vite et que les tortues Apple et Google ont depuis dépassé. Mais on voit mal comment la marque pourrait y parvenir.
Dans un éclair de génie pourtant, Jesse Lyu a compris que l’idée de proposer un second appareil médiocre en plus d’un smartphone n’était pas une bonne idée. « Personne n’en a envie » confie-t-il à l’interviewer. No Shit, Sherlock, a-t-on entendu résonner à l’unisson. Le roi a fini par voir qu’il était nu. Le premier Rabbit était une application enfermée dans du plastique orange. Un ersatz de mauvais smartphone Android premier prix maquillé dans un joli boitier dessiné par Teenage Engineering. Le plus drôle étant tout de même de pouvoir dire « En fait, nous ne nous attendions pas à ce que vous transportiez le [Rabbit] R1 avec vous » sans trembler du menton. C’est un peu comme si vous étiez le vendeur d’une jolie montre qui ne donne pas l’heure exacte et que vous vous étonniez que les gens les portent tout de même au poignet.
Difficile de voir où cela mène. Une application ? Du Tech-a-porter ? Ou même un smartphone Rabbit ? Dans tous les cas, on se rend compte que le problème reste le même. Rabbit 2.0 n’aura pas plus de viabilité économique. La boite ne sera qu’un intermédiaire entre des serveurs d’IA qui ne lui appartiennent pas et une clientèle non limitée en usages. Un mode de fonctionnement qui commence également à se fissurer comme nous avons pu le voir récemment.
Le plus drôle dans tout cela est peut-être la naïveté du PDG puisqu’il condamne tout seul sa boite en fin d’interview. Il déclare simplement qu’il lui semble qu’il faudra encore un an ou un an et demi à Apple pour transformer ses iPhones en smartphone « Agentiques », c’est-à-dire capable de laisser une IA y exécuter des actions. Ce qui ne laisse que 12 à 18 mois de vie à ce Rabbit 2.0 pour finir son développement, être commercialisé et dépasser Apple en termes d’image et d’usages. Bon courage petit lapin.
Ce ne sera pas la carte graphique la plus puissante, mais sa longueur minimale font de la INSPIRE ITX de MSI une solution parfaite pour un boitier… Mini-ITX.
Avec 14.7 cm de long pour 12 cm de haut et 4.5 cm d’épaisseur, la MSI INSPIRE ITX est pensée pour intégrer des boitiers compacts. Sa largeur est un peu inhabituelle puisqu’elle fait un peu plus d’un double slot d’épaisseur. Pas un gros souci pour la majorité des configurations mais un détail qu’il faudra prendre en compte lors du choix de sa carte mère.
Pour le reste c’est, une carte graphique très classique dans cette gamme chez Nvidia. On retrouve un GeForce RTX 5050 avec 8 Go de mémoire dédiée en GDDR6 sur 128 bits. Pas du haut de gamme donc, un moteur qui n’en demeurera pas moins largement suffisant pour piloter des applications avancées ainsi que des jeux avec des performances raisonnables en définition moyenne. Le gros intérêt ici est de pouvoir glisser la carte dans un boitier de salon ou une solution vraiment compacte.
Bien entendu, MSI ne communique pas sur les caractéristiques acoustiques de la carte, ce qui pourra avoir une incidence sur son usage dans un dispositif multimédia. On sait par contre que la INSPIRE ITX pourra piloter quatre affichages avec trois sorties vidéo DisplayPort 2.1b et un HDMI 2.1b. Elle réclamera une alimentation de 550 watts pour satisfaire ses 130 w de consommation.
Pas encore de disponibilité ni d’informations sur le prix.
Le Touroll B2 est un vélo de ville assez traditionnel avec des fonctions basiques et complètes proposé à petit prix par Geekbuying. Ce vélo, stocké en Europe, sera livré rapidement chez vous pour vous accompagner dans tous vos petits déplacements. Passé de 799€ lors de sa sortie à 599€ aujourd’hui, c’est peut-être une bonne idée pour un cadeau de Noël ?
Avec un cadre de ville très classique, une selle et une potence ajustable et un look passe-partout, le Touroll B2 est une solution parfaite pour des usages de mobilité douce en ville. L’engin est électrifié par une solution très standard avec une batterie 36 Volts qui promet jusqu’à 100 Km d’autonomie. Comme d’habitude ce chiffre est tiré du chapeau d’un laboratoire et doit être légèrement compensé. Il est plus que probable qu’en conditions réelles, avec des pentes mais aussi des côtes, un vent contraire, une charge un peu plus lourde et des accélérations et freinages réguliers, la distance parcourue avec une seule charge soit plus courte, surtout dans un mode exigeant de la puissance. Ce chiffre de 100 Km indique cependant que le vélo saura piloter sans aucun problèmes des voyages d’au moins 50 à 60 Km et donc jusqu’à 30 Km aller et retour en assistance électrique sans avoir à le recharger.
Il proposera un moteur électrique dans le moyeu arrière avec une puissance de 250 Watts pour correspondre à la réglementation Française. Avec 7 vitesses pilotées par une transmission Shimano, le Touroll B2 propose une détection de l’assistance au pédalage sur 12 signaux. Un moyen de s’adapter plus justement aux efforts de l’utilisateur sans forcer une vitesse au moindre coup de pédale.
Les roues de 26 pouces offrent une grande amplitude et permettent un usage classique avec une batterie que l’on pourra ôter facilement pour rouler plus léger et faciliter la recharge. Les pneus de 2.5″ de large n’auront pas l’espace d’un fat bike et permettront un usage plus reposant en ville et sur tout type de chemin. Le freinage est assuré par un système de disque et un frein magnétique dans le moteur.
le vélo est dédié à un usage plus urbain ou petites routes, ce n’est pas un VTT ou un VTC mais devrait pouvoir vous accompagner simplement en balade. Il propose un système de sept vitesses Shimano assez classique.
La sécurité est assurée par l’ensemble des éléments réglementaires : phare avant et arrière avec signal de freinage et catadioptres à l’avant, sur les pédales et sur les rayons des roues. Une béquille est intégrée par défaut ainsi qu’un porte-bagage pour emporter avec soi quelques affaires. D’un poids de 26.7 Kg avec sa batterie, le vélo est adapté pour des personnes allant de 1.60 m à 1.95 m. Il est capable de porter 120 Kg de charge. Le cadre bas permet de monter et de descendre facilement sans avoir à passer la jambe par-dessus la selle. Ce qui est particulièrement pratique en ville.
Le Touroll B2 est sorti à 799€ et une première promo l’a baissé à 699€ en avril. Il est proposé aujourd’hui à 649€ et bénéficie d’un code promo qui permet de baisser son prix à 599€. Il suffit de rentrer le code NNNBONPLANMB2 dans votre panier au moment du paiement. La livraison sera gratuite et le vélo en provenance de Pologne mettra une petite dizaine de jours pour vous parvenir via un transporteur spécialisé.
Pas besoin d’être un fin limier pour se douter de l’arnaque et pourtant des gens tombent toujours dans le panneau. La raison est toujours la même, le manque de compétences techniques ou de vigilance.
Loin de moi l’idée de juger les personnes victimes de ce genre d’arnaque. Tout le monde ne passe pas sa vie à se préoccuper des évolutions du marché informatique ni des tarifs des produits. Si pour beaucoup de mes lecteurs, acheter un SSD mobile à un prix extrêmement bas, est évidemment problématique, cela ressemble simplement à la meilleure affaire possible en termes de stockage pour beaucoup d’autres.
L’histoire que nous découvrons aujourd’hui aurait finalement pu arriver à beaucoup de monde dans d’autres domaines. Un internaute témoigne des déboires liés à son acquisition d’un SSD externe Seagate. Achat qui s’est avéré être un mauvais investissement puisque ce qu’il a reçu ne correspond pas tout à fait à ce qu’il avait commandé.
Dans un emballage plus vrai que nature, le SSD reçu, un Backup Plus Slim de 1 To, ressemble à tous les autres. À la prise en main, je suppose qu’il est apparu un peu léger ou sonnant un peu trop creux. Les résultats de son utilisation n’ont pas dû être bien fameux non plus. Suffisamment, en tout cas, pour que l’acheteur se dise qu’il fallait jeter un coup d’œil à ses entrailles.
Et le résultat est un grand classique. On découvre d’abord un boitier quasi vide. Avec juste un petit morceau de métal pour correspondre à peu près au poids d’un SSD externe Normal. Et, évidemment, une électronique un peu différente de ce à quoi on pourrait s’attendre.
La prise USB Type-C est simplement connectée à un lecteur de cartes MicroSDXC qui va boucler les données afin de simuler l’existence de To de stockage. Cette arnaque est très classique et j’ai l’impression d’écrire un marronnier en la publiant. Mais je me dis que si des gens se font encore avoir en 2025 avec cette méthode, il est peut-être nécessaire d’en parler encore une fois.
Renseignez-vous toujours avant d’acheter un produit en ligne. Regardez les prix de la concurrence, regardez qui vous vend le produit également, surtout si vous êtes sur une place de marché. Essayez de voir depuis quand le vendeur existe, quels sont les autres produits proposés. L’autre jour, je suis tombé sur un casque Bluetooth Sony WH-1000XM5 à 41€ sur AliExpress. C’est évidemment une grossière copie et il suffit de regarder le vrai prix du casque pour le comprendre.
Sans surprise, les puces Ryzen 100 et Ryzen 10 sont bel et bien des reprises de versions précédentes. On retrouve à quelques détails près des processeurs Rembrandt-R et Mendocino en Zen 3+ et Zen 2.
La gamme Ryzen 100 est quasi un copié-collé des processeurs Rembrandt-R annoncés en janvier 2023 et eux même des optimisations des puces AMD 6000 de 2022. Le Ryzen 7 170 est ainsi l’équivalent du Ryzen 7 7735HS : même nombre de cœurs, mêmes fréquences, même mémoire cache, même cTDP et circuit graphique identique. Ce changement de nom est donc probablement purement cosmétique.
Il se pourrait qu’AMD se décide à proposer ces processeurs à des prix plus abordables, ce qui les rendrait très intéressants pour construire des gammes de MiniPC et de portables aux compétences assez larges à petit prix.
Je ne dirais pas que Mendocino est un échec, cela n’a pas marché
Les Ryzen 10 sont bel et bien un reboot de Mendocino. Là encore, il faut plisser les yeux fort fort pour voir des différences entre les gammes. Il s’agit des mêmes puces avec les mêmes capacités. Le Ryzen 5 40, par exemple, est un clone pur et dur du Ryzen 5 7550U. AMD ne s’en cache pas et intègre ses puces dans le même nom de code.
La sortie de ces puces AMD Ryzen 100 et Ryzen 10 semble donc être une énième tentative de pénétrer un marché low-cost où Intel continue de régner en maitre avec ses solutions Alder Lake-N et Twin Lake.
Les jours du format OCuLink semblent comptés. Le Minisforum DEG2 qui vient d’être annoncé ajoute désormais une connexion USB4 V2 en plus de son port OCuLink.
Ce dock graphique ressemble beaucoup au précédent. On retrouve sur le Minisforum DEG2 le même schéma de fonctionnement que sur le DEG1. Un support accueillant une alimentation ATX/SFX classique. Un port PCIe x16 pour insérer une carte graphique et une connectique adaptée pour se connecter à un portable ou un PC. La différence vient surtout de cette connectique puisqu’en plus du port OCuLink, on découvre ici un port USB4 V2.
Et ce second port indique encore un peu plus le futur sort de la norme OCuLink pour le grand public : l’oubli. Cette norme n’a jamais été un grand standard porté par la majorité de l’industrie. Le premier jet date de 2012 quand le PCI-SIG, qui développe les standards PCI, a indiqué sa volonté de lancer un câble capable de prendre en charge ses débits. À cette époque, les standards USB et Thunderbolt existent déjà, mais restent moins puissants que ce que propose le nouveau OCuLink. 20 Gbps et PCIe 2.0 pour le Thunderbolt, 32 Gbps et PCIe 3.0 pour l’OCuLink. La norme commerciale débarque véritablement en 2015 avec du PCIe 3.0 x4 et une connexion qui propose une bande passante de 3.9 Go/s.
Le « marché », c’est-à-dire les grands noms du secteur comme Lenovo, HP, Dell et autres, se tournent rapidement vers les solutions les moins onéreuses et les plus simples à appliquer. L’USB est intégrable facilement puisque intégré dans les fonctionnalités des processeurs. Intel fournit de son côté de la documentation, de l’aide technique et même des ingénieurs capables de se pencher sur d’éventuels problèmes d’intégration du Thunderbolt. Le format OCuLink reste donc logiquement dans l’ombre même s’il trouve une place notamment dans des montages industriels sur mesures. Pendant très longtemps, sa bande passante était plus importante que l’ensemble de ses concurrents, ce qui lui offrait des perspectives pro. Ces dernières années, le format retrouve un peu de vigueur avec des constructions alternatives comme ce type de dock. Pas un marché énorme ni très porteur, mais une frange particulière de produits qui exploitent ce format pour un public essentiellement de joueurs. Peu de grandes marques s’y intéressent. Si les constructeurs de MiniPC lancent plusieurs machines avec ce format, il y a peu d’annonces réellement faites par les géants du marché. J’y crois encore un peu en avril 2024 quand Lenovo annonce enfin un dock OCuLink… Mais le produit sera localisé en Chine et jamais concrètement distribué.
Aujourd’hui, la transition se fait petit à petit. Le Minisforum DEG2 en est un bon exemple. La marque propose le même dock que l’année dernière tout en ajoutant un port USB4 V2 à l’équation. Si l’OCuLink persiste ici, c’est probablement parce que Minisforum continue de distribuer des MiniPC avec cette norme pour le moment. Mais il est vraisemblable que cela ne dure pas encore très longtemps. A vrai dire, d’autres marques de MiniPC pensent déjà à couper les ponts avec cette technologie.
C’est son côté exclusif qui va finalement faire disparaitre ce format. Avec une très bonne bande passante, cette solution propose désormais 64 Gbps pour piloter quatre lignes PCIe 4.0. C’est parfait pour monter une carte graphique dans un dock. Mais au-delà de cet usage, le port ne sert à rien. De son côté l’USB4 V2.0 propose jusqu’à 80 Gbps de bande passante toujours dans un support de quatre lignes PCIe 4.0. Les possibilités seront donc les mêmes mais avec une énorme différence d’usage.
Le Minisforum DEG2
Si un particulier achète un MiniPC avec un port OCuLink et qu’il ne compte pas lui ajouter un dock à ce format à son installation. Il paie une technologie dont il n’aura aucun usage. S’il achète un MiniPC avec un port USB4 V2 au contraire, il aura le loisir d’installer un dock comme le Minisforum DEG2 mais aussi de profiter de la connectique qui garde sa compatibilité USB et Thunderbolt. Il pourra connecter un écran, un stockage, un dock aux possibilités plus larges, une solution réseau à haut débit et même alimenter d’autres produits avec un simple câble. Le Minisforum DEG2 propose, par exemple, un port M.2 2280, un Ethernet 2.5 Gigabit et deux ports USB 3.2 Type-A en plus de son port graphique PCIe. Connectiques uniquement exploitables en USB. Connectiques que la version DG1 ne proposait pas.
Avec un format USB4 V2 qui va largement envahir le marché au fur et à mesure de son implantation généralisée dans les ordinateurs portables, le port OCuLink risque fort de retomber dans un oubli relatif. Celui du marché pro. Quant au Minisforum DEG2, dont on ne connait pas encore le tarif, il devrait assurer la transition des machines jusqu’à une version DEG3 qui ne proposera probablement plus du tout d’OCuLink.
Sound Blaster a un riche passé dans le monde PC. Marque emblématique des années 90, elle proposait à l’époque ce qu’il se faisait de mieux en matière de traitement sonore.
Et puis… Et puis le temps a fait son œuvre. L’évolution matérielle du monde PC a traité la marque Sound Blaster avec la finesse d’une batte de base-ball dans un magasin de porcelaine. En ajoutant des circuits audio dans les cartes mères, le besoin de monter dans sa machine une carte son secondaire s’est petit à petit transformé en un luxe. Ou pour répondre à un besoin spécifique. Creative, qui possède la marque, a bien tenté de se renouveler en sortant de nouveaux produits, sans grand succès. Son glorieux passé s’est enfui des mémoires des utilisateurs. Si aujourd’hui, je demande à quelqu’un qui n’a pas 20 ans s’il connait la marque, il y a de grandes chances qu’il réponde par la négative.
Sound Blaster cherche donc d’autres voies, des solutions pour continuer à exister. Et cela passe beaucoup par des solutions audio externes : des DAC USB, des solutions amplifiées pour casques, des enceintes, des écouteurs et autres produits multimédia.
Sa dernière création et le Sound Blaster Re:Imagine. Un produit en financement participatif présenté sur Kickstarter qui se veut être une sorte de hub modulaire pour piloter diverses applications. L’objet comprend un dock avec plusieurs cases qu’on pourra agencer suivant ses besoins avec un écran, quatre petits boutons, nu potentiomètres et deux autres potards en format glissière. Au dos de l’appareil, de l’USB, des connexions audio classiques et optiques pour piloter plusieurs engins.
L’idée est, par exemple, de partager différents périphériques sur plusieurs machines à la manière d’un KVM : clavier, micro, manettes de jeux. Mais l’inverse est également vrai, on pourra connecter plusieurs machines vers un même casque ou de mêmes enceintes pour ne pas les multiplier. Mieux, il sera possible de tout relier en Bluetooth depuis le Re:Master.
Le dock de Sound Blaster propose un vrai SoC 8 cœurs avec 8 Go de mémoire LPDDR4, 16Go de stockage eMMC, un lecteur de carte MicroSD et même un NPU 6 TOPS. Son DAC est en 32 bits 384 KHz. Il proposera même une connexion Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0. Le tout faisant tourner de manière native une distribution Linux.
L’objet est séduisant et son design est assez réussi, il vise clairement un public précis en répondant a peu de scénarios d’usages du quotidien. Par exemple, la modularité proposée est sympathique et l’objet pourra même bénéficier d’un dock d’un autre format si le financement réussit. Mais qui voudra modifier tous les jours son design ?
Le produit promet aussi de pouvoir faire tourner des jeux DOS sur son petit écran et d’avoir recours à l’IA pour… des usages pas très clairs. Avec, encore une fois, un effet « waouh » proposé qui ne durera que quelques minutes au-delà desquelles on se dira que jouer à un jeu de 1990 sur un écran de 3 pouces de diagonale, ce n’est pas si amusant.