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Zotac et Gigabyte dévoilent des GeForce RTX 5060 low profile

Toutes deux reprennent la mise en œuvre classique d’une carte graphique, ces cartes RTX 5060 s’appuient sur un système de trois ventilateurs dirigé vers un dissipateur en aluminium pour refroidir leurs composants. Là où les choses changent, c’est dans les dimensions de ces ventilos.

Source : TechPowerUP

La Zotac RTX 5060 Low Profile annonce une grande compatibilité de boitier, elle sera exploitable avec des solutions ATX et Mini-ITX mais pourra également se glisser dans des solutions très peu épaisses. Je suppose que l’ambition ici est autant de viser un segment de serveurs que d’amateurs à la recherche d’un boitier peu encombrant. La carte sera alimentée par un bloc 8 broches situé à l’arrière et proposera deux sorties vidéo DisplayPort et une HDMI. 

Source : TechPowerUP

Cela augure des perspectives d’intégration intéressantes dans de nombreux boitiers. Si beaucoup de châssis acceptent des cartes Mini-ITX classiques, d’une hauteur habituelle, ces cartes posent parfois des soucis de circulation d’air. Le recours à une solution Low-Profile corrige ce problème.

Source : HKEPC

La solution de Gigabyte ressemble beaucoup à la première avec quasiment les mêmes arguments, même si on retrouve ici les quatre sorties vidéo classiques des gammes RTX 5060 avec trois DisplayPort et un HDMI. Pour ce modèle, on connait la longueur de la carte qui sera de 182 mm. Pas d’autres informations si ce n’est qu’elle sera légèrement surcadencée à 2512 MHz.

Source : HKEPC

Aucune information de disponibilité, de prix ou de consommation en watts n’ont été divulgués.

Source : Videocardz

Zotac et Gigabyte dévoilent des GeForce RTX 5060 low profile © MiniMachines.net. 2025

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A propos des NPU, des TOPS et de l’IA marketing en général

Les processeurs embarqués dans les ordinateurs aujourd’hui proposent des capacités de calcul liées à l’IA. Elles sont souvent proposées sous l’angle le plus flatteur. Soit en mettant en avant leur NPU qui est l’unité de calcul spécialisée dans cette tâche, soit en affichant une compétence de calcul globale. Par exemple un Core Ultra 9 285H d’Intel proposera 99 TOPS au total, en employant toutes ses ressources pour cela : processeur, circuit graphique qui calculera à lui seul 77 TOPS sur le total et son circuit AI Boost spécialisé, le fameux NPU.

Les puces Arrow Lake embarquent un NPU 13 TOPS

En solo, cette unité dédiée seule ne propose que 13.1 TOPS seulement. Ce qui est inférieur aux demandes de Microsoft pour pouvoir qualifier ce PC à une certification « Copilot+ ». Ce qui m’amène à quelques réflexions.

Une bonne partie La totalité des marques de MiniPC s’intéressent à l’IA aujourd’hui, ce qui semble logique puisque tout le monde s’intéresse à l’IA. J’ai reçu des communiqués de presse pour des réfrigérateurs pilotés par IA ou des batteries optimisées par IA. Comme me dit un copain aux US : « s’il n’y a pas écrit IA dans ta présentation de produit, ce n’est pas la peine de lancer tes slides. ». Et il est donc logique de voir d’un côté Microsoft ou Google qui essayent de tirer la couverture avec les marques « Copilot » et « Gemini » et de l’autre des fabricants d’ordinateurs tenter d’appâter le public avec des spécifications orientées pour mettre en valeur leurs capacités de calcul en IA.

Et je remarque un truc assez drôle avec tout cela. L’intérêt pour des standards comme « Copilot+ » n’intéressent les marques que dans la mesure où leur PC sera utilisé par le grand public et uniquement si leur machine atteint les 40 TOPS de puissance réclamés par Microsoft pour être certifiée « Copilot+ ». Si c’est bien le cas, alors le constructeur le fait clairement savoir. Ils n’ont rien à perdre à l’indiquer sur leur marketing. L’idée est de profiter du rebond du matraquage publicitaire de Microsoft pour vendre leurs engins.

Copilot veut être l’agent conversationnel de votre PC Windows avec les mêmes arguments qu’Internet Explorer, une installation par défaut

Mais si leurs PC est équipé d’un NPU ne correspondant pas au standard de Microsoft, qui ne propose donc pas un NPU déployant 40 TOPs, cela n’empêche absolument pas les marques d’indiquer que leur produit est « prêt pour l’IA ». D’abord parce que pour Intel comme pour AMD, leurs puces en sont tout à fait capables. Ensuite et surtout parce que les marques se fichent pas mal des recommandations spécifiques de Microsoft. Et si l’engin n’est pas « Copilotable », il n’en reste pas moins apte à beaucoup de choses en termes de calcul d’IA. Ce scénario qui consiste à regarder ailleurs quand on n’atteint pas les standards est classique. C’est ce que font tous les fabricants depuis toujours.

Mais là où c’est drôle pour l’IA, c’est quand le matériel vendu dépasse le cadre de ce que veut Microsoft. Windows a toujours donné le LA en termes d’usages informatiques grand public, c’est beaucoup moins vrai pour les machines spécialisées. Et l’Intelligence Artificielle cristallise ce constat de manière très crue. Dès que les 40 TOPS sont dépassés, ce n’est plus Windows qui est mis en avant mais directement l’outil IA que l’on va employer localement. Et c’est le LLM DeepSeek qui est le plus souvent porté par les marques. Le fait qu’un MiniPC propose un NPU spécialisé minimal mais puisse fournir au final beaucoup plus en capacité au global permet de sauter par-dessus le marketing de Microsoft pour aller mettre directement en avant des tâches plus avancées. Les constructeurs savent qu’ils s’adressent alors à des experts et n’ont alors plus aucun complexe de communication.

C’est d’autant plus amusant que, très clairement, le grand public ne s’intéresse pas spécialement aux usages locaux de l’IA sur PC. Ou plutôt, elle n’a pas attendu Copilot+ et ses copains pour flouter son arrière-plan en vidéo conférence, améliorer une photo ou enlever un bruit de fond d’un enregistrement sonore. On fait ça depuis des années maintenant.

Pour terminer mes digressions sur l’IA.

Je me rends compte que pour beaucoup d’utilisateurs, les termes TOPS ou INT restent des acronymes incompréhensibles. Le fonctionnement de l’Intelligence artificielle est complexe, mais les notions de base sont faciles à acquérir.

TOPS signifie « Trillions Operations Per Second » que l’on traduirait logiquement par trillions d’opérations par seconde. Mais un détail à son importance. Le Trillion est traduit différemment en France et aux USA. En France, un Trillion, c’est un milliard de milliards. Aux USA le mot « Trillion » désigne ce que chez nous, on appelle un « Billion ». Soit mille milliards. 13 TOPS c’est donc 13 000 milliards d’opérations par seconde.

La grosse différence entre un NPU et un CPU, entre la puce spécialisée dans ces calculs et un processeur classique, c’est sa capacité à traiter des tâches en parallèle. Imaginons que vous ayez à compter combien d’allumettes sont tombées par terre après avoir fait tomber la boite. Un processeur classique va les compter une par une ou 4 par 4 si elle a 4 cœurs. Mais elle mettra les tâches les unes à la suite des autres, ce qui va prendre du temps. Le NPU lui va compter l’ensemble des allumettes en parallèle, toutes en même temps, si elle a assez de TOPS. Un NPU avec 2 TOPS pourra compter 2 000 milliards d’allumettes en une seconde.

Et c’est très logique car les besoins d’un processeur classique suivent un chemin d’abord tracé par les développeurs du logiciel. On a besoin des calculs d’un premier élément pour continuer à calculer la suite. Pour un NPU cela n’est pas la même chose, les calculs sont effectués en parallèle, parce qu’ils sont indépendants les un des autres. C’est pour cela que Nvidia est si performant sur ce segment, ses circuits graphiques ont été pensés pour calculer de cette manière. Chaque cœur CUDA d’une carte graphique GeForce s’occupe de calculer un élément d’affichage dans son coin. Une réflexion lumineuse ou le déplacement d’un des trois points d’un triangle quand on déplace un objet en 3D à l’écran est calculé de manière indépendante. Une carte graphique GeForce RTX 4090 propose par exemple 1300 TOPS de puissance de calcul. Les puces dédiées de la marque ont simplement repris cette capacité graphique pour l’optimiser pour des calculs purement orientés vers l’Intelligence Artificielle.

À noter, une petite information importante tout de même pour finir, les TOPS sont souvent accompagnés d’un élément qui les qualifie. Les INT. Cette seconde indication, généralement notée en INT4 (16-bits) ou INT8 (32 bits), indique la précision du calcul pour parvenir à ce nombre d’opérations par seconde. Pour aller très vite, une machine qui proposera 10 TOPS INT8 fera donc 10 000 milliards d’opérations par seconde sur des entiers 8 bits. Cet élément est parfois important, car cela impacte la précision des calculs. Un nombre de TOPS indiqué en INT8 réfèrera à un calcul plus précis qu’un nombre identique de TOPS indiqué en INT4.

Cela ne brosse qu’à grands traits le tableau complexe des circuits spécialisés de l’IA, mais donnera une petite idée de ce qu’il se cache derrière ces chiffres. Et cela permet également de les relativiser. Car on se rend compte que la « normalisation » voulue par Microsoft est surtout basée sur son partenariat avec Qualcomm pour le lancement de ses PC sous SoC ARM « Copilot+ ». Les 40 TOPs demandés correspondent à ce que les puces Qualcomm Snadragon Elite pouvaient proposer alors. Un score loin devant ce qu’embarquaient les concurrents x86 Intel et AMD au moment de l’annonce et à des kilomètres derrière les capacités des cartes graphiques déjà en vente depuis des années.

On comprend que ce chiffre ne correspond pas à un usage réel au quotidien, tout simplement parce qu’aucun logiciel grand public ou presque ne les prenait alors en compte. Pour vous donner une idée, 5 TOPS vous suffisent largement à flouter votre arrière-plan lors d’une conversation en visioconférence ou à exécuter un filtre d’amélioration de votre voix en éliminant les bruits parasites. D’un autre côté, 40 TOPs ne seront pas suffisants, très loin de là, pour entrainer une IA à une tâche. Et toute exploitation d’une IA de génération d’image vous orientera vers le choix d’un PC avec, non pas un NPU, mais bien une carte graphique. Tout simplement parce que ces cartes offriront beaucoup plus de puissance et l’avantage d’une mémoire dédiée.

Bref, avant de vous enflammer pour un PC parce qu’il proposerait une compatibilité « IA », des tas de TOPS ou la présence absolument nécessaire de telle ou telle certification, il est toujours important de bien définir vos besoins. Un PC avec un gros score NPU apparaitra peut-être comme un investissement plus perenne sans qu’il ne soit forcément l’allié dont vous avez réellement besoin.

Microsoft annonce Copilot+, une IA intimement mêlée à Windows

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Le GMKtec EVO-T1 Core Ultra 9 285H sera lancé en juillet

On a découvert l’existence du GMKtec EVO-T1 il y a quelques jours et désormais la marque communique officiellement sur le produit. Avec un calendrier de disponibilité prévu pour juillet prochain, le MiniPC embarquera bien un Core Ultra 9 285H.

La puce 16 cœurs / 24 Treads sous circuit graphique Intel Arc 140T embarquée dirige l’engin vers un modèle haut de gamme, mais aux profils de publics plus larges que le EVO-X2 présenté en mars dernier. Il s’agit d’un MiniPC aux usages classiques avec une belle ambition d’IA et non pas un modèle qui intéressera avant tout les développeurs cherchant un engin pour travailler avec des algorithmes de ce type. 

La marque nous donne officiellement quelques détails sur son anatomie et ses possibilités. Gardant pour le moment l’information de son prix public et de la date précise de son lancement. On sait juste que la machine sera mise en vente en juillet sans informations supplémentaires sur sa réelle disponibilité.

Quelques précisions ont été fournies sur son équipement connectique avec la confirmation que la minimachine proposera en tout quatre ports USB Type-A (sans préciser leurs qualités), deux USB4, des sorties vidéo HDMI et DisplayPort, un jack audio combo 3.5 mm, deux ports Ethernet et que l’engin aura bien un port OCuLink pour pouvoir exploiter une carte graphique externe.

Le GMKtec EVO-T1

La marque en profite pour publier deux images de l’engin. On y découvre une évacuation d’air chaud placée… sous les ports de la machine. 

Le GMKtec EVO-X1

Cela fait un concurrent aux solutions AMD Strix Point plus qu’à celles sous Strix Halo pour le constructeur. Il sera intéressant de voir le positionnement de cet engin par rapport au GMKtec EVO-X1 sous AMD Ryzen Al 9 HX 370. Un engin qui se négocie à 1030€ en ce moment sur Amazon dans une version 32Go LPDDR5x et 1 To de stockage NVMe.

Le GMKtec EVO-T1 Core Ultra 9 285H sera lancé en juillet © MiniMachines.net. 2025

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Acemagic TX16 PRO : un portable 16″ 1920 x 1200 Ryzen 7 5700U 16/512 Go à 429€

Je vous parle du Acemagic TX16Pro alors que je ne suis pas un grand fan des portables noname. J’en ai reçu beaucoup en test avec quasiment à chaque fois quelques réticences pour vous en parler. Souvent, il s’agit de problèmes de finitions ou d’intégration, il manque pas mal de détails pour que ces machines rivalisent avec des solutions de marque.

C’est d’autant plus vrai que derrière le vernis du neuf que peuvent proposer ces engins, il y a la possibilité très intéressante de choisir un portable de grande marque d’occasion. Et, généralement, les gens à la recherche d’un engin à très bas prix vont se tourner vers des solutions non pas pour les performances, mais pour la praticité des usages. Aussi, un portable un peu plus ancien ne pose pas de problème du moment qu’il offre une bonne ergonomie et un certain confort d’usage. Le Acemagic TX16PRO a néanmoins des points forts, assez pour que je vous en parle suite à la réception d’un code promo.

Ce portable 16 pouces propose une dalle IPS en 1920 x 1200 pixels pilotée par un processeur AMD Ryzen 7 5700U. Une puce de 2021 qui reste assez performante avec toujours de belles possibilités d’usages. Ce ne sera pas une puce capable de lancer un jeu dernier cri mais pour les 15 watts de TDP qu’elle avance, elle propose de bons résultats. Il s’agit d’une solution développant 8 cœurs Zen2 pour 16 Threads au total. Elle est cadencée de 1.8 à 4.3 GHz et propose un circuit graphique VEGA 8 à 1.9 GHz. Ici accompagné par 16 Go de mémoire vive DDR4 sur deux slots SODIMM pouvant évoluer vers 64 Go au maximum, la puce offrira de bonnes performances en jeu 720P et pour les usages classiques d’un ordinateur personnel.

La ventilation du système est opérée apr une solution assez classique de dissipateur, caloducs et ventilateur.

Elle profite de capacités d’arbitrage de performances intéressantes. Le 5700U peut être exploité en mode « silencieux » qui diminuera ses compétences de calcul tout en restant suffisant pour des tâches simples comme la lecture vidéo, le traitement de texte ou de la consultation web sans réveiller la ventilation ni trop tirer sur la batterie. Un usage « Performance » qui libérera tout le potentiel de la machine pour jouer ou effectuer des calculs lourds, à préférer en mode sédentaire connecté au secteur. Et une solution « équilibrée » qui jonglera entre les deux pour s’adapter automatiquement à vos usages.

Le stockage est confié à un SSD NVMe PCIe 3.0 de 512 Go au format M.2 2280 évolutif vers un SSD de 2 To. Un second emplacement M.2 identique permettra d’ajouter un second SSD, au besoin. Le système d’exploitation Windows 11 est fourni préinstallé et activé directement sur le SSD.

Le Acemagic TX16 Pro est construit dans un châssis métallique qui s’ouvre sur une charnière à 180°. Il propose un clavier rétro éclairé en QWERTY, mais il et livré avec une membrane de couverture en AZERTY. Il propose un large pavé tactile et un pavé numérique pour profiter de sa grande diagonale.

Sa connectique est complète avec à gauche un Antivol type Kensington Lock, un port d’alimentation au format Jack, un USB Type-C avec DisplayPort et Power Deliverry en plus de l’USB 3.2. Une sortie HDMI et un USB 3.2 Type-A. A droite, un jack audio combo 3.5 mm, deux USB 3.2 Type-A supplémentaires et un lecteur de cartes MicroSDXC.

Une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 (Realtek 8852BE) est également présente pour se connecter sans fil. Des enceintes stéréo sont présentes sur les côtés du clavier et un micro est intégré mais aucune caméra n’est disponible pour de la visioconférence. Il faudra faire appel à une solution externe en USB.

La batterie embarquée est une 54 Wh 4800 mAh en 11.4V mais aucune mention d’autonomie n’est annoncée. Le TX16PRO mesure ‎34.7 cm de large pour 24.7 cm de profondeur et 1.7 cm d’épaisseur.

Je vois ce genre de machine plus comme un portable d’étudiant, lycéen, collégien ou comme machine familiale qui restera en mode sédentaire pour des usages classiques. Elle est plutôt bien équipée et vendue à un tarif abordable. Ce n’est pas la machine du siècle et surement pas l’engin qui sera le plus à même d’accompagner quelqu’un tout au long de la journée. Si vous êtes allergique aux membranes de clavier, il sera également possible d’en faire un PC fortement sédentaire en lui ajoutant clavier et souris.

Amazon le vend à 499.99€ mais propose une remise à 433.99€ en cochant une case.

Mais en ajoutant le code L9DD9YOG au moment du paiement, le prix peut baisser de quelques euros supplémentaires pour atteindre 429.99€.

Voir l’offre sur Amazon

Acemagic TX16 PRO : un portable 16″ 1920 x 1200 Ryzen 7 5700U 16/512 Go à 429€ © MiniMachines.net. 2025

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GeForce Now : -40% sur les abonnements Performance

En sabrant le prix de son offre GeForce Now prioritaire de 40%, Nvidia cherche à vous faire tester son service pendant les grandes vacances d’été. Et c’est une excellente idée de leur part.

Je couvre l’aventure GeForce Now depuis ses débuts en 2013, à l’époque où Nvidia présentait Grid, son service de streaming de jeu qui balbutiait déjà avec de belles performances. Aujourd’hui, en 2025, je suis un utilisateur ravi de cette offre. Plus de 10 ans ont passé depuis le début de cette aventure et mes habitudes ont énormément changé entre temps.

Quand en 2013 je parlais de Cloud Gaming, la plupart des gens me regardaient avec de gros yeux. Il faut dire qu’à l’époque l’offre de fibre était bien plus faible et les usages de streaming bien moins présents. Aujourd’hui, il est normal d’écouter de la musique en streaming et tout le monde ou presque regarde des films directement en ligne. Qu’il s’agisse de vidéos sur des plateformes comme Youtube ou Peertube ou des offres comme Netflix, Amazon ou Disney+. Le « streaming » est entré dans nos vies et il est beaucoup plus simple de faire passer l’idée d’un jeu vidéo exploitant ce système.

Pour résumer GeForce Now en quelques lignes, c’est assez simple. On accède à un « ordinateur » situé dans un serveur appartenant à Nvidia. Cet « ordinateur » va calculer le jeu auquel on veut jouer à la place de la machine qui sert à y accéder. Chaque mouvement effectué sur sa machine locale au travers d’une souris, d’un clavier ou d’une manette est transmis à ce serveur distant. En retour, on récupère l’image correspondant à son mouvement, en temps réel, sur sa machine. 

Au lieu d’avoir un film en 30 ou 60 images par seconde qui débarque chez vous depuis une plateforme de streaming vidéo. On a un film qui correspond exactement aux actions que vous menez dans le jeu.

GeForce Now  sur Chromebook

Le gros avantage est lié à la qualité du traitement. L’offre proposée en promotion est équivalente à une solution PC classique équipée d’une carte graphique GeForce RTX. Elle vous propose de jouer en FullHD à 60 images par seconde avec les fonctions avancées proposées par ces puces : DLSS, RayTracing et autres. La limitation d’usage est dans la durée de jeu en continu. Une session de jeu maximale dure 6 heures. Après ces 6 heures, vous devrez renouveler votre session en quelques clics même si je vous conseille plutôt de sortir faire un tour.

Cyberpunk 2077 avec RayTracing

La liste des jeux compatibles est particulièrement bien étoffée aujourd’hui, plus de 1500 titres sont disponibles sur de nombreuses plateformes. Pas besoin de racheter les jeux. Si vous les avez déjà dans votre catalogue Steam, Ubisoft, Gog, Electronic Arts ou sur Epic Game Store, il vous suffira de créer un pont entre GeForce Now et vos plateformes pour y accéder.

Le seul impératif est la solidité de votre connexion. Si vous avez un accès via la fibre, alors c’est parfait. Votre débit ascendant comme descendant sera suffisant pour proposer une  excellente jouabilité. Si vous êtes en ADSL, le mieux est de tester le service via l’offre d’essai gratuite. Il vous faudra peut être un peu de patience mais vous pourrez tester le service dans les mêmes conditions avec des limitations accessoires : pas d’accès prioritaire et une session de jeu limitée à une heure seulement.

GeForce Now sur un GPD Pocket2

Si vous utilisez une minimachine, qu’il s’agisse d’un PC portable, d’un MiniPC ou d’un engin pas calibré pour piloter des jeux PC comme un Chromebook ou une TV Box comme la Nvidia Shield, l’offre est absolument parfaite. Pas de bruit de ventilation à outrance puisque le jeu est déporté vers un serveur et que votre machine se contente de l’afficher. Pas d’équipement encombrant à poster sous la télé, un simple MiniPC de base suffit. Pas d’équipement à acheter pour jouer à votre jeu préféré, non plus. Pour 32.99€, vous allez pouvoir jouer pendant 6 mois consécutifs avec ce service. Cela englobe les mois de vacances de cet été qui peuvent à eux seuls amortir votre investissement. Le tout sans aucun autre engagement.

Pour ma part, je joue aussi bien avec ma Nvidia Shield qu’avec un MiniPC classique. Un modèle de minimachine parfait pour le salon puisqu’il ne fait quasiment aucun bruit et propose de très bonnes performances globales pour tout type de tâches classiques. Associé à une offre GeForce Now, c’est également une super minimachine de jeu qui profite de mon gros catalogue de titres Steam/Epic/GoG.

C’est une excellente solution proposée ici par Nvidia. Car beaucoup de personnes à qui j’ai conseillé de tester la solution gratuite sont, au final, déçues par ses limitations. Au-delà de l’heure de jeu imposée comme maximum de l’offre de test, c’est surtout le fait de ne pas être prioritaire pour accéder au service qui est problématique. Quand il faut attendre plus de 10 minutes pour jouer à son jeu alors qu’on manque de temps, ce n’est pas vraiment la meilleure solution. Pour tester sa connexion, c’est suffisant, mais pas pour évaluer le produit. Avec cette offre à 5.5€ par mois en Prioritaire, on peut se rendre compte du véritable intérêt du cloud gaming.

Voir l’offre GeForce Now

Nvidia GeForce Now RTX 3080 : du cloud gaming survitaminé

GeForce Now : -40% sur les abonnements Performance © MiniMachines.net. 2025

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Ecran EIZO EV2456 24″ IPS 1920 x 1200 reconditionné à 99€

Pas de blabla, la marque est excellente et ses produits sont en général très ergonomiques. Le EIZO EV2456 n’est pas un écran très haut de gamme pour la marque mais son prix public est tout de même de 518€ neuf.

Pour 99€, c’est l’occasion d’avoir une dalle IPS de qualité, lumineuse, avec une connectique très large (HDMI 1.4, DisplayPort 1.3, VGA et DVI-D) et surtout un pied pivot très agréable. Orientable en mode paysage ou portrait, avec des bordures de 1 mm sur les côtés et le dessus, c’est une solution parfaite pour faire un double écran à la jonction minimale.

Le pied autorise une orientation de -5 à +35° et une rotation sur 344°. Il propose une gestion de câble et embarque des haut-parleurs. Enfin, avec deux USB 3.0 Type-A en sortie, une entrée USB Type-B pour l’alimenter depuis votre PC et un double jack pour connecter des casques ou des enceintes stéréo, il offre également des services complets.

Bref, le EV2456 n’est pas le moniteur « gaming » ultra performant le plus fou du marché, mais plutôt un écran stable, bien pensé, efficace et qui offre un vrai portefeuille d’usages ainsi qu’un grand confort. Parfait pour remplacer un vieil écran qui fatigue beaucoup. La marque Eizo est très réputée pour la qualité de ses produits et AFBshop fait un excellent travail de remise en état des matériels qu’elle reçoit.

Il n’y a plus que 7 écrans en stock au moment où j’écris ces lignes, la livraison est offerte et les produits sont garantis 12 mois.

Voir l’offre chez AFBShop

Ecran EIZO EV2456 24″ IPS 1920 x 1200 reconditionné à 99€ © MiniMachines.net. 2025

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OpenAI achète IO à LoveFrom pour fabriquer des objets IA

Si vous n’avez rien compris au titre, c’est normal, n’allez pas consulter.

Après les échecs désastreux des assistants personnels basés sur l’IA qu’ont été l’AI Pin d’Humane et le Rabbit R1, voilà que Sam Altman en pince à son tour pour le développement de produits exploitant l’IA. Au vu du parcours pyrotechnique des précédents produits du genre, on s’attend à un nouveau joli moment de gloire.

Il faut dire que les fondamentaux sont excellents. On part sur du très lourd avec la reprise de IO par OpenAI. IO c’est une startup lancée par Jony Ive, l’ex-designer emblématique d’Apple qui a lancé LoveFrom dans la foulée de son départ de la société à la pomme. IO c’est un studio de développement qui n’a, pour le moment, rien produit. Pas de produit, pas de logiciel, rien. À vrai dire, la start-up n’a pour le moment même pas dégagé un seul dollar de chiffre d’affaires.

Pourtant, OpenAI propose de lâcher 6.5 milliards de dollars pour faire son acquisition. Alors ce ne sont pas des vrais dollars, ce sont des bouts de papier qui transfèrent des actions d’OpenAI d’un actionnaire à un autre. Ce n’est pas tout à fait la même chose, mais tout de même, logiquement, pour une si belle somme, on peut s’attendre à quelque chose de concret de l’autre côté de la balance.

Des gens tout à fait ordinaires sauf qu’ils viennent de s’échanger 6.5 milliards de dollars

Pour le moment, on ne sait rien de ce que propose IO, le boite emploie 55 ingénieurs en développement matériel même si on n’a vu aucun produit. De deux choses l’une. Soit l’IA continue de faire son travail de levure et nous lâche ici un magnifique boursouflement dont les bulles ont le secret. Soit l’équipe de Jony Ive a réussi un tour de passe-passe incroyable, « disruptif » comme disent les Business Angels, et un produit incroyable a été montré au boss d’Open AI. C’est ce que dit la vidéo mise en scène de la discussion ente les deux compères qui font ici joujou de manière très jubilatoire avec l’argent de leurs investisseurs.

Le premier produit de IO est attendu pour 2026 et, comme ils ne sont pas chiens et qu’il y a quand même un petit peu de pognon qui change de mains, les ingénieurs de LoveFrom feront la retape du design de ChatGPT pour être plus sexy.

J’ai hâte.

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Le MiniPC Aoostar GEM12 Ryzen 7 8845HS 32Go/1To à 549€

Le Aoostar GEM12 dans cette version 32 Go / 1 To a été lancé à 699€ avant de baisser petit à petit à 649€ puis 599€ en promo. Il baisse désormais à 549€, ce ce qui en fait un choix encore plus intéressant.

Le Aoostar GEM12 est sorti dans deux versions, de manière assez brouillonne d’ailleurs. D’abord un modèle « Pro » avec un écran IPS intégré et un lecteur d’empreintes qui a été assez peu commercialisé après avoir attiré tous les projecteurs… Même si l’offre n’était pas forcément très intéressante à mon goût faute d’usages possibles de cet écran limité à des applications par défaut. Et l’engin est également sorti dans une version Aoostar GEM12 plus sobre et moins chère avec quasi le même nom. C’est donc cette seconde version, totalement identique en terme de matériel de base, qui est ici en promo.

On retrouve donc un engin assez classique mais très bien équipé avec un processeur Hawk Point Ryzen 7 8845HS. Une puce 8 cœurs Zen 4 développant 16 Threads dans des fréquences allant de 3.8 à 5.1 GHz avec 24 Mo de mémoire cache et surtout un circuit graphique Radeon 780M avec 12 cœurs RDNA 3 cadencés à 2.7 GHz.

Ce processeur fonctionne dans un TDP oscillant de 35 à 54 Watts  avec une base de 45 watts. Aoostar propose de son côté une option qui permet de pousser la puce à 75 watts via une manipulation à faire dans son BIOS. A mon sens, ce n’est pas une très bonne idée de l’activer, les 75 watts sont évidemment un moyen de gagner en performances et la marque indique que l’engin est prévu pour y faire face… mais à quel prix ? Outre la surchauffe provoquée, on aura inévitablement un bruit maximal avec une ventilation qui va monter dans les tours.

Trois modes sont ainsi proposés en plus de cette fonction d’overclocking à 75 watts. Ils sont à mon avis bien plus intéressant à prendre en compte. On retrouve ici les facultés d’adaptation des puces mobiles d’AMD bien déployées dans un scénario sédentaire.

D’abord un mode « silence » qui va baisser la consommation et les fréquences entre 45 et 54 watts pour faire tourner le ventilateur discrètement. C’est l’équivalent de l’alimentation sur batterie d’un ordinateur portable et ce sera parfait pour un usage classique de sa machine : bureautique, web, lecture multimédia. Ensuite un mode « performance » qui correspondra à un usage de la puce AMD entre 65 et 75 watts équivalents au moment où vous connectez votre portable à une prise secteur pour retrouver toutes les capacités de la puce… mais cela sera moins silencieux. Enfin un mode « équilibré » laissera le système déterminer de quelle vitesse vous avez besoin au fil de l’eau et ajustera en fonction les fréquences, la consommation entre 54 et 65 watts. La ventilation de l’ensemble correspondra à la puissance demandée. Ces réglages sont à faire dans le BIOS mais des outils logiciels développés pour les portables peuvent permettre de régler encore plus finement la consommation et les performances de ce type de processeur.

La mémoire vive est une solution DDR5-5600 montée sur deux slots SODIMM en double canal, elle culmine ici à 32 Go sur les 64 Go maximum que la machine puisse embarquer. Le stockage est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4 de 1 To et un second emplacement identique est disponible pour faire évoluer l’ensemble. Ces composants sont refroidis activement avec un dispositif dédié afin d’éviter toute surchauffe et conserver les meilleures performances possibles.

On a donc ici une machine très complète et capable d’effectuer la quasi totalité des tâches. Même les plus gourmandes en Jeu 3D FullHD et en création 2D, 3D, audio et vidéo. Pour avoir fait joujou avec une minimachine de ce type, ces composants sont extrêmement véloces et confortables à l’usage.

On ajoute à cela une excellente connectique. Le Aoostar GEM12 Pro mesure 13 cm de côté pour 6 cm d’épaisseur, assez pour glisser un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 mais également de nombreux ports. En façade, on retrouve un jack audio combo 3.5 mm, deux USB 3.2 Type-A, un USB4 et un port OCuLink pour connecter un circuit graphique secondaire.

Sur la partie arrière, on note un port USB 3.2 Type-C avec DisplayPort et Power Delivery 3.0 qui servira à alimenter la machine, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, un DisplayPort 1.4, un HDMI 2.1 et deux ports USB 2.0 Type-A qui serviront à connecter clavier et souris.

La disposition de la ventilation est idéale avec des ailettes qui se situent au-dessus de la connectique. En interne, un jeu de caloducs conduit la chaleur vers ces fines ailettes au travers desquelles le ventilateur souffle de l’air frais aspiré sur les côtés de l’engin. Le schéma ci-dessus n’a aucun sens d’un point de vue « circulation des flux d’airs » si on suppose que les éléments en rouge sont l’air chaud et en bleu, l’air froid. Je suppose que le graphiste était saoul. Il montre tout de même comment l’engin est construit.

La machine est livrée avec un adaptateur VESA pour être placée facilement sur un meuble ou derrière un écran.

Le MiniPC Aoostar GEM12 Ryzen 7 8845HS est proposé en version 32 Go / 1 To à 569€ dans les entrepôts Européens de Geekbuying. Avec le code promo NNNFRGM12, il passe donc à 549€ frais de livraison offerts. C’est un excellent prix pour ce type d’équipement.

Voir l’offre chez Geekbuying

A noter que le modèle Aoostar GEM12 en version Ryzen 9 6900HX avec 32 Go de mémoire vive DDR5 et 1 To de SSD NVMe, toujours avec une connexion OCuLink, est également en promotion. C’est exactement la même machine mais avec une puce moins récente. Le 6900HX embarque 8 cœurs d’architecture Zen3+ et développe 16 Threads. Ses fréquences varient de 3.3 à 4.9 GHz pour un TDP de 45 watts. Son circuit graphique est un Radeon 680M RDNA2 disposant de 12 cœurs à 2.4 GHz. Cette version du MiniPC est proposée à 519€ et baisse à 489€ toujours depuis les entrepôts Européens du vendeur. Pour l’obtenir à ce tarif, il faut entrer le code NNNFRATG12 dans votre panier au moment de l’achat.

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Le MiniPC Aoostar GEM12 Ryzen 7 8845HS 32Go/1To à 549€ © MiniMachines.net. 2025

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ECS Liva Z8 Plus : un MiniPC Strix Point très évolutif

Plus grand que la moyenne, le ECS Liva Z8 Plus mesure 14.7 cm de large comme de profondeur pour 5.58 cm d’épaisseur, c’est beaucoup mais cela offre, semble-t-il, des avantages à l’engin.

Pour commencer, le ECS Liva Z8 Plus embarque un processeur puissant. On retrouve à bord un processeur AMD Ryzen AI 9 HX 370 très performant associé à deux ports SODIMM pour ajouter jusqu’à 64 Go de DDR5-5600. Des versions avec de la mémoire LPDDR5-7500 soudée à la carte mère semblent également être prévues dans des modèles spécifiques allant jusqu’à 64 Go. Ce détail est très intéressant d’un point de vue analytique, car il va permettre de tester le comportement du système dans les deux versions et déterminer l’impact de la mémoire « Low Power » soudée sur le système.

Le débat fait souvent rage en commentaires, indiquant que l’arrivée massive de la mémoire LPDDR5 diminue les performances des machines. Certains s’inquiétant même du raccourci très commode des fabricants qui intègrent ce type de mémoire pensé pour l’autonomie et la compacité sur des engins qui ne sont pas à la recherche d’autre chose que les performances. Les machines de jeu et les stations de travail notamment.

Pour le stockage, on retrouve deux ports M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4 pour embarquer deux SSD à bord. Le ECS Liva Z8 Plus sera donc très évolutif et permettra de construire des minimachines plutôt musclées. Un troisième port M.2, au format 2230, abritera un module sans fil qui n’est pas détaillé.

La connectique est assez belle avec, en façade, la distribution classique comprenant un port USB4, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. À l’arrière, un second USB4, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm supplémentaires, un HDMI, un DisplayPort et deux ports Ethernet 2.5 Gigabit. Un Antivol type Kensington Lock sera également disponible.

Le ECS Liva Z8 Plus n’a pour le moment ni date de commercialisation, ni tarif. Il promet une compatibilité avec Windows 11 et Linux et annonce une alimentation 19 volts en 120 watts tout de même.

Source : Liliputing

ECS Liva Z8 Plus : un MiniPC Strix Point très évolutif © MiniMachines.net. 2025

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Intel Arc Pro B50 : une nouvelle puce graphique Pro à 299$

Compacte, abordable à 299$, la carte graphique Intel Arc Pro B50 ne vise pas les configurations de « gamers » mais plutôt des professionnels à la recherche d’une solution de travail. Avec 16 Go de VRAM, elle lorgne clairement vers les besoins des développeurs et les usages productifs.

Pour développer cette gamme, Intel se tourne vers de nombreux partenaires comme ASRock, Sparckle, GUNNR pour les plus connus du grand public. Ils prendront en charge les puces et les intégreront dans leurs propres cartes graphiques pendant qu’Intel continuera de proposer des pilotes génériques solides, améliorant les compatibilités et développant des fonctions de plus en plus abouties pour des usages pro.

Compacte, la carte Intel Arc Pro B50 pourra être embarquée sur de petites configurations, elle n’occupera que deux slots et ne demandera que 70 watts pour fonctionner. A ce titre, elle ne demandera aucun connecteur d’alimentation particulier, ce qui permettra une intégration plus facile. On retrouvera à bord pas moins de 16 cœurs Xe et 121 moteurs XMX pour un total de 170 TOPS. Toutes les spécifications sont disponibles ici.

On est loin des capacités des modèles GeForce RTX les plus hauts de gamme, mais on est également très loin de leurs tarifs et de leurs besoins en terme d’intégration. La mise en place de la carte se fera sur un port PCIe 5.0 x8 ce qui ouvrira son installation à de nombreux scénarios techniques.

Le point clé de l’offre B50 vient de l’alimentation en données du circuit graphique par les 16 Go de VRAM dédiée. Mémoire qui offrira une bande passante au débit de 225 GB/s. Cette quantité de mémoire permettra des usages plus larges que les classiques modules de 6 ou 8 Go des solutions entrées de gamme concurrentes. Intel se positionne par exemple dans certains scénarios face à des cartes Nvidia RTX A1000 et sa propre gamme A50 avec 6 Go de mémoire vive.

Le choix de se positionner sur ce segment est intéressant, Intel trouve là un débouché efficace pour ses gammes graphiques. La marque sait qu’il ne peut pas lutter pied à pied contre AMD ou Nvidia sur tous les segments, elle cherche donc à se placer là où elle aura plus de marges de manœuvres et une reconnaissance pour son travail d’optimisation et de dialogue logiciel.

Intel Arc Pro B50 : une nouvelle puce graphique Pro à 299$ © MiniMachines.net. 2025

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Minisforum MS-S1 Max : un Strix Halo dans une baie 2U

Peu d’informations pour le moment, mais un plan assez simple, le Minisforum MS-S1 Max est une solution de rack serveur en 2U qui est pensée pour intégrer la puce AMD Ryzen AI Max+ 395.

L’idée derrière cette intégration n’est à priori pas évidente, qui voudrait d’un processeur mobile dans la machine la moins mobile qui soit. Toute personne ayant déjà déménagé un serveur 19″ saura que ce n’est pas vraiment l’objet le plus pratique à balader. La raison est simple et tient une deux lettres : IA. 

Le Ryzen a cet énorme avantage de proposer de belles performances en calcul grâce à son circuit graphique tout en acceptant d’orienter une grosse partie de sa mémoire système vers ce circuit. Cela permet de construire une solution « IA » locale à peu de frais, capable par exemple de piloter un LLM comme DeepSeek 70B. C’est sur ce point que beaucoup de fabricants de MiniPC équipés de la même puce se sont orientés pour leur communication, sachant très bien qu’il serait plus délicat de proposer un engin de loisirs dans cet ordre de prix.

Cette logique a sans doute poussé le constructeur à aller plus loin en proposant tout simplement le Minisforum MS-S1 Max qui embarquera cette fameuse puce dans un format de Rack 2U qui pourra trouver facilement sa place dans une salle déjà en place. L’objectif est clair, tenter les entreprises, universités et labos de recherche en général en leur proposant une solution IA facile à intégrer dans leur écosystème. C’est une bonne idée… même si cela risque de poser des problèmes aux particuliers désireux d’investir dans ce type de matériel.

Si vous espérez une baisse rapide de ce genre de machine dans d’autres formats, j’ai bien peur que la pression faite par ce type de solution ne vous coupe l’herbe sous le pied. Je suppose que la demande va être très forte et, faute de toute concurrence sur ce segment, la totalité de la production Strix Halo de ce type va être absorbée par les professionnels. Ce qui devrait amener soit à une raréfaction de l’offre pour des particuliers, soit à une augmentation des tarifs. Un scénario que l’on connait bien pour le vivre depuis plusieurs années avec les cartes graphiques.

Minisforum MS-S1 Max : un Strix Halo dans une baie 2U © MiniMachines.net. 2025

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AMD Radeon RX 9060 XT : une puce graphique plus abordable

Relativement compactes, les futures cartes graphiques sous AMD Radeon RX 9060 XT devraient également être abordables. Disponibles en 8 et 16 Go, elles seront commercialisées à partir de 299$.

Les versions 8 Go à 299$ seront à réserver aux usages les plus basiques, les modèles 16 Go à 349$ seront probablement beaucoup plus exploitables à long terme vu la gourmandise actuelle de nombreux jeux. À chaque fois, il s’agira de mémoire GDDR6 à 332 Go/s. C’est loin des 448 Go/s d’une Nvidia RTX 5060 Ti mais largement suffisant pour le public visé.

Ces deux cartes tourneront sur l’architecture RDNA4 et proposeront 32 Compute Units, 32 unités de RayTracing et un ensemble de 64 accélérateurs de calcul d’IA pour les fonctions de FSR 4.0. AMD indique une puissance de calcul de 821 TOPS (INT4). La fréquence de travail atteindra 3.13 GHz, au maximum, en boost et les cartes consommeront entre 150 et 182 watts à leur pic. Ces éléments pouvant varier suivant les intégrations, chaque constructeur ayant la possibilité de pousser un peu plus haut, ou plus bas, les fréquences et dépenses en énergie. Certains pourraient avoir la bonne idée de créer des solutions compactes avec cette puce. Quitte à les rendre un peu moins performantes. La carte est pensée pour exploiter les formats PCIe5 et proposera des sorties vidéo dernier cri avec du DisplayPort 2.1 et HDMI 2.1b.

Un slide à la lisibilité digne des plus sombres heures de PowerPoint

Ce superbe slide ne nous laisse pas vraiment lire dans quels jeux la carte brille, mais elle promet un positionnement comparable à la RTX 5060 Ti en 1440P Ultra a et plus contrasté en 1440P Ultra en Raytracing. Ce qui devrait suffire à de nombreux utilisateurs en règle générale. À noter qu’ici sont comparées une solution Nvidia 8 Go à 379$ prix public et une AMD 16 Go à 349$ prix public.

AMD positionne clairement sa carte face aux solutions Nvidia GeForce RTX 5060 Ti avec un tour de passe-passe sémantique de haute volée. On parle ici de +15% de performance par dollar dépensé. Et donc pas du tout de 15% de vitesse de traitement supplémentaire.

Je reste persuadé que viser un usage solide en 1440p et parfaitement exploitable en 1080P est une bonne stratégie sur un marché des cartes graphiques devenu un peu dingue en termes de prix, de disponibilité, de consommation en watts et d’encombrement. Je ne compte plus le nombre de lecteurs ou de contacts qui se retrouvent bien embêtés à ne pas savoir comment remettre à flot leur PC après une panne de carte graphique ou une simple envie de mise à jour. Un lecteur joueur a simplement abandonné son PC de jeu, lui préférant un MiniPC et un abonnement GeForce Now à la place, suite à la panne de se RTX 2080. En attendant de pouvoir mettre la main sur une carte correcte vraiment disponible.

Reste à voir le niveau réel de ces cartes Radeon RX 9060 XT en termes de prix et de disponibilité en magasin.

AMD Radeon RX 9060 XT : une puce graphique plus abordable © MiniMachines.net. 2025

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Bosgame M5 AI Mini Desktop : un autre MiniPC sous Strix Halo

Le Bosgame M5 AI Mini Desktop est un engin que nous avons déjà croisé sous l’appellation Peladn Y01. Issu de la même usine et avec les mêmes composants, il conforte l’idée que les minimachines sous puces AMD Strix Halo ne seront pas réservées aux grandes marques.

Le Bosgame M5 AI a été flashé en ligne sous Geekbench et annonce un processeur AMD Ryzen AI Max+ 395. Une puce Strix Halo accompagnée par 64 ou 128 Go de mémoire vive LPDDR5x-8000 soudée à la carte mère. Le Peladn Y01 indiquait également jusqu’à 128 Go de mémoire LPDDR5x. Deux emplacements de stockage M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 sont proposés sur ce modèle, un seul sera occupé par un SSD de 2 To en sortie d’usine. Pas de différence avec le Peladn donc. Il faut dire que le travail des deux marques consiste à signer des chèques pour le vrai fabricant qui va juste poser leur logo dessus – ici une simple étiquette… – et expédier les engins vers des places de marché.

Le refroidissement embarqué est impressionnant et fait par ailleurs un peu peur. On peut voir dans la vidéo un système classique de caloducs qui mène à un ensemble de trois éléments comportants de grandes ailettes devant lesquelles sont placés deux ventilateurs assez imposants. Un troisième ventilateur, qui semble assez large, refroidit les autres composants et en particulier le stockage.

La vidéo en introduction montre un engin avec une belle connectique. Un jack audio combo 3.5 mm, deux USB 3.2 Type-A, un USB4, un lecteur de cartes SDXC.

A l’arrière, deux USB 2.0 Type-A, un duo de sorties vidéo HDMI 2.1 et DisplayPort 1.4, un second port USB4, un troisième USB 3.2 Type-A, un port Ethernet, un second jack audio combo 3.5 mm et la prise d’alimentation. Le MiniPC pourra donc piloter quatre affichages en simultané.

Annoncé en précommande à 1449.95€ HT pour un début d’expédition en juin prochain, je ne vous recommande pas pour le moment ce genre de minimachines. Le prix n’est pas plus intéressant qu’un engin de grande marque et le suivi n’est pas garanti. Il vaut mieux attendre que le travail de sape de la concurrence entre ces différentes solutions noname se fasse pour choisir le modèle le plus efficace et le mieux distribué.

Les MiniPC Strix Halo « noname » vont bien débarquer

Bosgame M5 AI Mini Desktop : un autre MiniPC sous Strix Halo © MiniMachines.net. 2025

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Le Razer Blade 14 2025 débutera à 2300€ « seulement »

Le précédent modèle débutait à 3000€ pièce en France, dans une configuration musclée sous Ryzen 9 et GeForce RTX 4070. Le nouveau Razer Blade 14 2025 est moins gourmand et plus développé avec un prix de départ de 2300€ et une grosse mise à jour matérielle.

On retrouve à bord de ce nouveau modèle un processeur plus puissant, un AMD Strix Point avec le Ryzen AI 9 365. Une puce qui propose 4 cœurs Zen 5 et 6 cœurs Zen 5c pour 20 Threads dans un TDP de 28 watts. Une puce qui embarque surtout un très bon circuit graphique AMD Radeon 880M mais qui sera épaulé par des puces Nvidia autrement plus puissantes puisqu’on pourra compter sur une GeForce RTX 5070 dans la version la plus haut de gamme. Un modèle sous RTX 5060 sera également proposé, tous deux fonctionnant dans un TDP de 100 watts avec la possibilité de pousser légèrement plus loin en grappillant 15 watts supplémentaires avec la fonction Dynamic Boost. Le tout sera très gourmand et la batterie choisie par le constructeur aura beau être une 72 Wh, je doute qu’elle ne tienne très longtemps lorsque le processeur et le circuit graphique se réveilleront de concert.

Bordures d’écran milimétriques, clavier RGB, bel espace de travail et pavé tactile immense

Le Razer Blade 14 2025 annonce 11 heures d’autonomie, mais il faut prendre ce chiffre pour ce qu’il est, un usage en laboratoire avec un affichage peu lumineux et probablement un exercice qui ne réveillera que quelques watts du processeur : la lecture d’un fichier vidéo en boucle depuis un stockage local.

Moins reluisant, le choix d’une mémoire LPDDRX-8000 soudée à la carte mère qui débutera à 16 Go pour grimper ensuite à 32 et 64 Go. Et on comprend assez vite le tour de passe-passe. Qui va dépenser 2300€ dans un portable gaming avec 16 Go de mémoire vive non évolutive ? À part quelqu’un qui ne connaitra pas vraiment le matériel et qui fort peu susceptible de commander un Razer, personne. C’est donc un prix d’appel qui est là pour attirer le public qui verra assez rapidement qu’avec des options raisonnables pour la pérennité de sa machine, c’est-à-dire au moins 32 Go de RAM soudée, il faudra dépenser un petit peu plus. Je regrette clairement ce choix de la part de Razer de basculer son Blade 14 vers de la mémoire soudée. Outre les soucis de vitesse posés par ces modules à basse consommation, on perd clairement la possibilité de toute mise à jour. Le précédent modèle offrait deux emplacements SODIMM permettant d’augmenter facilement la mémoire jusqu’à 96 Go.

Cet ensemble tournera sur un écran de 14 pouces de diagonale en OLED « 3K »2 et 120 Hz qui sera probablement réglé à des normes de colorimétrie avancées. Le châssis sera léger, 1.63 Kg, ce qui est un poids plume compte tenu de l’équipement embarqué. Le Razer Blade 14 2025 utilise une coque en aluminium usinée dans la masse pour proposer un ensemble robuste et efficace. À son point le plus fin, il mesurera 15.7 mm mais Razer ne dit pas un mot sur son point le plus épais et le reste de ses mensurations.

Enfin, la connectique est classique mais complète avec deux USB4, deux USB 3.2 Type-A, une sortie HDMI 2.1, un jack audio combo 3.5 mm, la solution d’alimentation propriétaire de la marque, un antivol type Kensington Lock et une solution sans fil Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 non détaillée. 

Le Razer Blade 14 2025 débutera à 2300€ « seulement » © MiniMachines.net. 2025

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Logitech K400 Plus : Le clavier sans fil avec touchpad à 29.99€

Mise à jour : On me demande quel clavier choisir pour un MiniPC « canapé » et la recette n’a pas bougé : Le Logitech K400 Plus reste une valeur sûre. Il est à 29.99€ sur Amazon.

Billet original de Juillet 2019 : Nouveau design, boutons différents mais même principe de base. La nouvelle version propose toujours une partie clavier compacte sur la gauche et un pavé tactile sur la droite. Un dispositif qui a fait ses preuves et qui permet de suivre les nouveaux usages lié à des minimachines de plus en plus présentes sous les téléviseurs.

Minimachines

Le Logitech K400 Plus ne révolutionne donc rien tout  en améliorant le concept de base de cette proposition assez ancienne. On reste sur un dispositif relativement classique, avec une belle portée d’une dizaine de mètres et compatible à la fois avec Windows, Android, Linux et ChromeOS. Des boutons Microsoft et Android sont d’ailleurs visibles sur la partie clavier.

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Logitech fait appel à sa technologie Unifying et ses micro-dongles USB pour relier l’appareil à votre machine, l’alimentation se fait par piles et la marque a, semble-t-il, poussé le travail sur l’économie d’énergie puisqu’une paire de AA semble suffisante pour faire tenir l’engin 18 mois d’affilée.

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L’objet mesure 35.5 cm de marge pour 14 cm de profondeur et 2.35 cm d’épaisseur au point le plus volumineux et pèse 380 grammes. La zone tactile mesure 4.7 cm de profondeur pour 7.6 cm de large. Il sera décliné en noir et jaune ou en blanc et bleu avec, à chaque fois, des rappels colorés assez discrets comme le clic gauche qui est désormais excentré en haut à gauche du dispositif pour être manipulé de la main gauche sans lâcher le clavier.

Par contre, les touches multimédia sont encore et toujours intégrées au reste des autres fonctions et dans les touches F1 à F12.

Attention cependant, les touches fléchées de l’appareil sont désormais très différentes de l’ancien modèles K400. Très compactes, les touches haut et bas ne sont plus que l’ombre d’une touche normale. Enlevant toute possibilité d’une utilisation agréable de celles-ci. Un défaut majeur pour un objet qui servira à piloter une interface de type mediacenter à distance, et où on navigue parfois plus facilement avec les flèches qu’avec un pointeur…

Il est disponible toute l’année sur Amazon entre trente et quarante euros.

Logitech K400 Plus : Le clavier sans fil avec touchpad à 29.99€ © MiniMachines.net. 2025

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Aoostar N1 Pro : Le MicroPC Intel N150 12Go / 1 To à 209€

Mise à jour : Le Aoostar N1 Pro est en promo chez Geekbuying, j’ai demandé au revendeur d’intégrer l’engin à son catalogue et s’il était possible d’avoir un petit code… Voir en fin de billet.

Le Aoostar N1 Pro est une nouvelle version du modèle sorti tardivement sous Intel N100 l’année dernière. Les différences entre les deux solutions ne sont d’ailleurs pas énormes avec juste un changement de puce interne.

Le nouveau modèle, le Aoostar N1 Pro évolue donc vers le processeur Intel Twin Lake N150, ce qui ne changera pas grand-chose en termes de performances ou de consommation, mais, de l’aveu des fabricants, devient beaucoup plus facile à obtenir. Le N100 a, semble-t-il, été remplacé sur les chaines de production d’Intel par le N150 et les puces se retrouvent au même tarif. L’ensemble du parc devrait donc migrer vers le N150 à moyen terme.

On retrouve une solution de ventilation classique avec un caloduc et des ailettes et une ventilation qui repoussera l’air frais vers l’extérieur, au-dessus de la connectique arrière. 

Le Aoostar N1 Pro est annoncé avec les mêmes spécifications – et probablement une carte mère identique – que le précédent modèle. Il devrait se comporter de la même manière. On retrouvera donc la même quantité de mémoire vive, sans option. Il s’agit de 12 Go de LPDDR5-4800 soudée à la carte mère et un SSD M.2 2242 compatible à la fois avec les SSD NVMe et SATA. Ce SSD sera accessible via la base de la minimachine.

Rien de vraiment extraordinaire si ce n’est que l’ensemble est très compact avec 8.9 cm de large et de profondeur et 4.15 cm d’épaisseur. Un format hyper contraint qui parvient à proposer une excellente connectique.

On retrouve ainsi en façade un unique bouton de démarrage, à droite deux sorties vidéo natives en HDMI et DisplayPort ainsi qu’un port USB 3.2 Type-C qui proposera un signal DisplayPort. L’engin pourra donc piloter trois affichages simultanément. Ce port USB saura également gérer une alimentation Power Delivery 3.0. A gauche, on retrouve trois ports USB 3.2 Type-A et un micro. À l’arrière, un jack audio combo 3.5 mm et un duo de ports Ethernet 2.5 Gigabit pilotés par un chipset Intel I226-V. Le Aoostar N1 Pro embarque un module Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2.

Cette distribution connectique est complète, mais peut avoir un petit effet « pieuvre » à l’usage avec des câbles qui partent un peu dans tous les sens. La marque ne précise pas la possibilité d’une exploitation en mode VESA et aucun adaptateur n’est livré avec la machine. C’est probablement le genre de MiniPC à placer sous un bureau ou à coincer dans un meuble pour devenir un miniserveur, une solution domotique ou un lecteur multimédia. La possibilité de piloter l’engin à distance avec un BIOS compatible Wake-On-Lan et capable de se réveiller à heures fixes, permettant de ne pas forcément avoir à y accéder très souvent.

Mise à jour : Comme prévu, Geekbuying a ajouté le produit de son fournisseur à son catalogue et l’a fait parvenir à son entrepôt Européen. Et comme je suis gentil, ils ont ajouté également un petit code promo pour rendre l’engin plus abordable. La marque propose la version 12Go/1To à 209€ ce qui est très bien si vous recherchez un engin de taille hyper compacte avec deux ports Ethernet et pas mal de stockage pour laisser un mini serveur dans une gaine technique par exemple.

La version AOOSTAR N1 Pro Intel N150 en 12 Go de LPDDR5 et 1 To de stockage est à 219€ et tombe à 209€ avec le code NNNBPM01 à entrer au moment du paiement. La livraison est gratuite, elle prendra entre 5 et 7 jours pour arriver chez vous depuis un entrepôt Européen.

Aoostar N1 Pro : Le MicroPC Intel N150 12Go / 1 To à 209€ © MiniMachines.net. 2025

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Asus ROG Bulwark Dock : un dock unique pour les supporter tous

J’imagine qu’une équipe de designer d’Asus s’est dit « pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? » en conceptualisant le ROG Bulwark Dock. Alors qu’ils devaient plancher sur un dock pour la console ROG Ally, ils ont réfléchi à la possibilité de le rendre compatible avec d’autres objets.

Pour la Asus ROG Ally, ce dock est un classique du genre avec une petite nuance. Il est pensé pour être mobile. Contrairement à la majorité de ces solutions, il propose un support qui se replie pour prendre moins de place. Couvert de LEDs RGB pas forcément très utiles, il embarque les connecteurs habituels de ce type d’engins.

Une fois le port USB 3.2 Type-C à angle de 90° connecté, on retrouvera à disposition une sortie HDMI 2.1, trois USB 3.2 Type-A, un port Ethernet Gigabit et un jack audio combo 3.5 mm. Mieux, le Asus ROG Bulwark Dock permettra de recharger un appareil avec une puissance maximale de 100 watts pour 130 watts en entrée. Ce qui lui permettra de remettre d’aplomb des batteries de portables, de tablettes et de smartphone.

Et l’idée est bien là, si vous avez une console PC dans votre bagage et que vous comptez l’utiliser en déplacement sur un téléviseur ou la connecter pour la recharger tout en profitant d’une connectique plus riche pour la mettre à jour, le ROG Bulwark Dock vous permettra également d’exploiter ses ports avec votre ordinateur portable comme un dock classique ou de profiter de son support pour positionner votre smartphone.

Une idée qui ne manquera probablement pas de faire des émules.

Asus ROG Bulwark Dock : un dock unique pour les supporter tous © MiniMachines.net. 2025

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Beelink EQR5 : Ryzen 7 5825U 16/500Go silencieux à 319€

Avec le EQR5, Beelink ne change pas de méthode. Les éléments découverts dans la gamme EQ sont bien présents. Un boitier simple en ABS moulé, une alimentation intégrée dans le PC pour un encombrement minimal et un fonctionnement discret.

Le Beelink EQR5 mesure 12.6 cm de large comme de profondeur et 4.42 cm d’épaisseur. Ventilé, il est pourtant discret selon le fabricant qui emploie ici le même dispositif interne que le EQR6 que nous avons déjà croisé. Avec une petite nuance de taille, sur le précédent modèle les processeurs embarqués fonctionnaient à 45 watts de TDP. Ici, les puces choisies sont calibrées en 15 watts de TDP. Les Ryzen 7 5825U et Ryzen 5 Pro 5650U sont bien moins gourmands et dégageront moins de chaleur. Un détail qui est particulièrement intéressant avec cette gamme d’engins déjà remarqués pour leur fonctionnement très silencieux.

  Coeurs/Threads Fréquence Cache L3 Circuit Graphique Architecture TDP
Ryzen 7 5825U 8/16 2 à 4.5 GHz 20 Mo Radeon Vega 8 à 2 GHz Barcelo Zen3
7 nm
15W
Ryzen 5 Pro 5650U 6/12 2.3 à 4.2 GHz 16 Mo Radeon Vega 7 à 1.9 GHz Cezanne Zen3
7 nm
15W

Ici, on retrouve donc deux puces de la même gamme mais proposant des capacités différentes. Le Ryzen 7 5825U est plus performant mais aussi plus cher.  Le Ryzen 5 Pro 5650U est un peu moins rapide sans vraiment d’autres avantages que  son prix plus intéressant. A dépense énergétique égale, on préfèrera logiquement le plus puissant des deux processeurs, à moins d’établir finement ses besoins en ressources et savoir que les deux puces peuvent suffire à les combler.

Ces puces seront refroidies par un système classique mais bien optimisé par Beelink. La série EQ que l’on a découvert avec le Beelink EQR6 chez AMD et le Beelink EQI12 chez Intel  est avant tout pensée pour être discrete et ne pas faire de bruit. La ventilation est efficace mais c’est également au niveau des fréquences que la machine va changer. Ainsi, sur un MiniPC de la marque de la gamme SER ou de la gamme EQ, le comportement d’une puce ayant la même consommation ne sera pas le même. Sur les « EQ », Beelink privilégie le confort de l’utilisateur en respectant un usage plus proche de ce que propose un portable sur batterie. Sur la gamme « SER », les processeurs sont plus largement mis à contribution allant, parfois au delà des TDP d’origine. Cela permet à ce type de solution d’être plus rapides mais a également un impact sur leur nuisance en fonctionnement.

Ici Beelink garantit un fonctionnement à 32 dB, ce qui est extrêmement peu pour un MiniPC. Sans être inaudible, c’est souvent assez bas pour se faire totalement oublier une fois éloigné de quelques dizaines de centimètres. A noter, par contre, que ces engins EQ ne sont pas compatibles à la norme VESA et ne pourront donc pas être accrochés derrière un écran.

Aparté performances

Je fais un petit aparté sur ce que permettent ces puces AMD. Histoire qu’on soit sur la même longueur d’onde. Les deux processeurs ne vont pas à la même vitesse mais l’un et l’autre sont situés au même niveau de peloton. Ils sont au-dessus d’un Ryzen 5500U par exemple sans toutefois venir se hisser au niveau d’un 5800H. Ils conviendront très bien à des usages mixtes classiques. On pourra retoucher des images, monter de petites vidéos, faire de la musique, faire de la 3D et même jouer avec ces puces. Rien ne leur est vraiment interdit si ce n’est de se prendre pour des machines professionnelles pour tous ces postes. 

L’étagère à trophée d’un Beelink EQR5 est assez simple à visualiser. Cette machine, équipée de l’une ou de l’autre puce, sera capable de venir à bout de toutes les tâches que demande un PC familial classique, bureautique, navigation web, lecture multimédia, jeu léger et dans des conditions dégradées par rapport à un PC classique mais pour une fraction de leur dépense énergétique. C’est le genre de MiniPC qui va remplacer une tour encombrante classique avec brio et qui fournira le même niveau de service qu’une solution dépourvue de circuit graphique spécialisé. Elle sera peut-être moins rapide sur certains postes, mais pourra venir à bout de la totalité des tâches d’une machine moderne.

Ce qu’il faut retenir sur ces machines basées sur ces processeurs modernes, quels qu’ils soient, c’est qu’elles sont désormais apte à venir à bout de tout ce que l’on demande à un ordinateur dans les usages du quotidien. C’est leur force et leur objectif.

Un MiniPC qui doit être bien épaulé.

Le Beelink EQR5 est donc équipé de processeurs suffisants pour de nombreux usages mais cette performance doit être accompagnée par un ensemble de composants suffisants pour qu’elle puisse s’épanouir pleinement. Malheureusement, le constructeur propose plusieurs modèles de cette minimachine dont certains qui ne sont pas au niveau d’exigences d’un poste familial aujourd’hui. Les versions avec 8 Go de mémoire vive sont clairement sous-dimensionnées pour exploiter parfaitement le potentiel des puces embarquées. 

Il faut leur préférer, et de loin, les versions avec 16 Go de mémoire vive. Ne serait-ce que parce que les 8 Go sont vraiment étroits pour des usages sous Windows 11 avec lequel la machine est livrée mais aussi parce qu’une fois que la partie graphique du processeur se gave de textures en mémoire pour un jeu ou une application, il ne reste que peau de chagrin sur la mémoire globale. Avec 16 Go de DDR4, embarqués sur deux slots de mémoire SODIMM et extensible facilement au besoin vers 64 Go, les MiniPC seront plus réactifs et plus agréables à manipuler. Ils géreront plus de programmes en multitâches et apporteront un réel confort d’utilisation.

Le stockage est toujours de 500 Go au minimum, ce qui est largement suffisant pour un engin de ce genre qui peut simplement être secondé par une unité distante ou une solution USB au besoin. Le demi Téraoctet offre assez de place pour des programmes, des jeux et des documents classiques. Il s’agit d’un SSD M.2 2280 NVMe PCIe  3.0 X4 qui pourra lui aussi évoluer au besoin pour  un stockage plus important.

La connectique est classique et assez sobre. Sur la face avant on retrouve en plus du bouton de démarrage un port USB 3.2 Type-C, un USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. Une petite LED est visible ainsi qu’un petit trou qui permettra de pousser un interrupteur interne afin de remettre le BIOS à zéro en cas de mauvaise manipulation.

Sur la partie arrière, une nuance par rapport à nos habitudes, la présence d’une alimentation électrique bipolaire directe. Le choix de Beelink sur ces modèles EQ d’intégrer l’alimentation est intéressant, car il permet à la marque de proposer une solution transportable très compacte et étonnamment efficace en termes de bruit. On retrouve deux ports Ethernet Gigabit, un duo de ports USB 3.2 Type-A, un USB 2.0 Type-A et deux sorties vidéo HDMI 2.0. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 Intel AX200 est présent pour des connexions sans fil.

L’alimentation 85 watts intégrée dans la machine

A noter que si vous désirez spécialiser ces machines dans des usages particuliers, les deux proposent un mode Wake On Lan et pourront se réveiller automatiquement après une coupure de courant. Cela, ajouté à la présence de deux ports Ethernet Gigabit, peut permettre de transformer l’engin en routeur ou en serveur maison à faible consommation.

La version Ryzen 7 5825U est distribuée en 16/500Go à 319€ grâce à une case à cocher. C’est la version que je vous recommande volontiers pour un usage familial classique et performant.

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Beelink EQR5 : Ryzen 7 5825U 16/500Go silencieux à 319€ © MiniMachines.net. 2025

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Acer Swift Go SFG14-75/T : un 14 pouces Lunar Lake ultra léger

La gamme existe depuis plusieurs années désormais et elle devient plus réussie à chaque nouveau modèle. Le nouvel Acer Swift Go SFG14-75/T allie légèreté, confort et performances pour se transformer en véritable bureau ultraportable.

Le 14 pouces est proposé en deux versions. Une avec un écran OLED 60 Hz en 1920 x 1200 pixels et l’autre en IPS plus classique, de même définition et avec un rafraichissement de 120 Hz. Toutes deux pèsent 1.39 Kg et ne mesurent que 16 mm d’épaisseur grâce à un châssis entièrement usiné en aluminium.

On retrouvera à bord des puces Intel Core Ultra 5 226V et Core Ultra 7 258V, jusqu’à 32 Go de mémoire vive LPDDR5x et un stockage assez classique en NVMe PCIe Gen4 mais sans le détail des capacités. La batterie embarquée est une 64 Wh sans qu’aucune autonomie ne soit annoncée pour le moment. Pour le reste, c’est un classique de bon élève avec une webcam FullHD employant un module infrarouge pour de la reconnaissance faciale. Un système d’enceintes stéréo autorisera jusqu’à la norme DTS:X Ultra et le module sans fil proposera du Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4.

La connectique est assez large au vu de l’épaisseur du Acer Swift Go SFG14-75/T : deux Thunderbolt 4, deux USB 3.2 Type-A, une sortie HDMI, un lecteur de cartes MicroSDXC et jack audio combo 3.5 mm.

Une version 16 pouces est également annoncée sous le nom de Acer Swift Go 16 AI SFG16-74/T et fabriquée à partir de la même base logique et connectique. Elle proposera des écrans en 1920 x 1200 IPS 120Hz ou une dalle OLED 2048 x 1280 pixels. Ce modèle proposera un clavier chiclets comme le Swift Go SFG14-75/T mais avec un pavé numérique.

Acer Swift Go SFG14-75/T : un 14 pouces Lunar Lake ultra léger © MiniMachines.net. 2025

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