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Elecrow CrowPi 3 : une « valise » d’accessoires pour Raspberry Pi 5

Mise à jour : Le financement participatif du CrowPi 3 a désormais démarré. Vous trouverez l’ensemble des informations sur Kickstarter de ce kit très complet proposé à partir de 139€. Des versions avancées à 252€ sont également proposées avec beaucoup d’accessoires supplémentaires. La livraison est prévue pour ce mois d’aout 2025.

Billet du 12/02/2025 :  Le CrowPi 3 est un outil intéressant qui se présente sous la forme d’une sorte de valisette couverte de composants électroniques. Vendue sans carte de développement, elle est pensée pour accueillir un Raspberry Pi 5 et faciliter l’apprentissage de l’électronique et de la programmation.

Avec cette CrowPi 3, Elecrow propose un concept qui séduira probablement tous ceux qui veulent apprendre à exploiter des cartes de développement. L’objet propose un emplacement pour glisser une carte Raspberry Pi 5 et permet de profiter de ses broches GPIO pour utiliser de nombreuses interfaces.

Des batteries 18650 intégrées directement dans le châssis

La connectique de la carte est déportée sur les côtés de l’objet pour pouvoir l’exploiter de manière classique. On pourra brancher un clavier, une souris, un port Ethernet et des accessoires de manière classique. Des enceintes seront proposées et des ports USB Type-Cet HDMI permettront de manipuler la carte comme d’habitude.

Mais le CrowPi 3 proposera également un petit écran de 4.3 pouces intégré en 800 x 480 pixels de type IPS tactile. La carte pourra donc afficher de manière autonome directement sur cet écran ou l’utiliser comme un affichage secondaire.

Le petit écran est monté sur des charnières pour s’orienter vers l’utilisateur

Autour de cet écran, on découvre une large panoplie de connecteurs et d’accessoires classiques réunis sur un seul équipement. On note, par exemple, un mini joystick, quatre boutons, un capteur capacitif, un module RFID, un capteur à ultrason, un détecteur de flammes, un relai électrique, un détecteur de courant, un outil pour mesurer l’inclinaison, un capteur de mouvement infrarouge et un second pour gérer une interface de type télécommande, un potentiomètre, un capteur de son, un thermomètre et un outil de mesure d’humidité. Un capteur magnétique, un autre pour mesurer l’ambiance lumineuse, un micro et même une caméra sont présents.

Des éléments permettent également d’observer des réactions ou d’interagir avec l’extérieur : un moteur de vibration, un buzzer, des LEDs et même un panneau de LED RGB 8×8 type Matrix. Enfin, différentes interfaces de connexion seront disponibles, à commencer par une reprise des 40 broches GPIO de la carte, mais aussi deux Breadbords pour des connecteurs Dupont, des interfaces I2C et UART, une solution pour connecter facilement des SERVO et même un indicateur d’état des entrées et sorties.

L’ensemble mesurera  28.5 cm de large pour 18.5 cm de profondeur et 3.8 cm d’épaisseur. La coque en ABS pourra également piloter d’autres solutions que le Raspberry Pi 5 avec une compatibilité Arduino Nano V3, Micro:bit, et Raspberry Pi Pico et Pico/w. Les produits totalement compatibles avec ces appareils pourront évidemment profiter de cette interface.

Pour compléter ce projet, Elecrow promet des ressources pour réaliser des montages variés. Du code, des tutos et divers guides pour expérimenter avec la « valise » CrowPi 3. Plus de 100 concepts à réaliser avec l’objet. Les plus vieux d’entre vous se rappelleront sans doute des boites de jeu électroniques proposées dans les années 80.

Ce type de jeu basé sur un tableau de connecteurs permettait de construire différents montages en assemblant des plaquettes sur lesquelles étaient montés des composants : résistances, potentiomètres, interrupteurs, condensateurs, haut-parleur et même bobine radio. L’idée était de suivre la logique proposée par un guide de montage afin de construire différents équipements parfaitement fonctionnels.

Le CrowPi 3 reprend cette idée, mais ajoute à l’équation la partie code qui entrera en interaction avec les composants. Cela reste la même sensation très gratifiante de monter une petite radio qui perçoit réellement un signal avec la boite de jeu « Super Labo » qu’une réalisation qui permettra d’enclencher la mise en marche d’un moteur avec une télécommande ou l’affichage en temps réel du taux d’humidité d’un sol.

Pas encore d’idée de tarif ni de mise à disposition réelle du projet, mais c’est typiquement le genre d’accessoire qui permet de couvrir une vaste gamme d’idées dans un cadre éducatif.

A noter d’ailleurs que la marque propose une valisette reprenant le même concept autour des composants Arduino à moins de 30€ HT sur son site.

Elecrow CrowPi 3 : une « valise » d’accessoires pour Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2025

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Colorful SMART 900 : encore un MiniPC sous Ryzen AI Max+ 395

Le Colorful SMART 900 est le second « MiniPC » de la marque à ma connaissance. Société Chinoise très connue sur le marché local, Colorful est surtout connue pour ses cartes graphiques et ses cartes mères même si elle a un catalogue assez complet d’autres produits : SSD, mémoire vive, accessoires et même des ordinateurs portables.

Le secret de la marque ? Ne pas trop s’embarrasser avec la recherche et développement sur les produits pour proposer de bons tarifs. Ses cartes graphiques reprennent souvent des designs d’origine de chez Nvidia. Ses cartes mères misent beaucoup sur leur look. Et ses produits annexes sont juste des productions tierces décorées à sa marque.

Ce n’est donc pas une grosse surprise de constater que le nouveau MiniPC Colorful SMART 900 sous Ryzen AI Max+ 395 reprend encore la même carte mère que les autres modèles. Il s’agit encore de la carte découverte avec le FEVM FA-EX9 juste maquillée dans un boitier différent. La même que le boitier AOKZOE et le PELADN Y01. Comme si personne n’était capable de sortir une carte mère originale pour Strix Halo sur le marché.

Il ne faut, en effet, pas beaucoup de temps pour s’apercevoir que la face avant révèle encore une fois la même disposition connectique que les machines précédentes. On retrouve donc ici de gauche à droite un bouton de démarrage, un second bouton de boost, un lecteur de cartes SDXC, un port USB4 , deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm.

Soit, encore une fois, exactement le même dispositif que la version FEVM ci-dessus… Un emballage qui change donc et un produit qui devrait sortir les mêmes performances que les autres et une interrogation sur la partie secondaire du boitier. Celle qui pousse le Colorful SMART 900 à occuper 4 litres de volume.

Des clichés de la partie arrière donnent la clé de ce que tout le monde suppose, cet élément secondaire est l’alimentation de la machine. On voit une prise secteur tripolaire et au-dessus un petit ventilo en extraction. On profite de l’image pour découvrir une connectique assez riche que les autres constructeurs cachent en général. Elle présente ici quelques trucs bizarres. Tout à gauche, on aperçoit un port jack d’alimentation, totalement redondant avec le module ventilé déjà présent donc. Colorful ne s’est pas embêtée à demander à son fournisseur une carte sans ce port jack, ce qui signifie qu’on pourrait l’alimenter avec un chargeur externe. Possible également que le boitier propose une fonction d’overclocking plus musclée qui demanderait plus de ressources électriques.

A ses côtés, on distingue un Jack audio, un Ethernet, un USB 3.x Type-A, un USB 3.2 Type-C, un DisplayPort, une autre prise vidéo qui semble être un HDMI et deux USB 2.0 Type-A. C’est finalement assez maigre pour ce type de configuration, deux sorties vidéo natives, trois USB 3.x Type-A, un USB 2.0, deux USB4. On aurait pu s’attendre à mieux.

Autre questionnement, la présence de deux zones d’aération avec ici une ouïe d’extraction au-dessus des ports, probablement pour les composants généraux. Et une autre ouïe en dessous de la connectique avec des ailettes pour le refroidissement du processeur. Un placement pas idéal en position « desktop » puisque les câbles boucheront l’évacuation d’air chaud.

Cela s’explique par la possibilité d’utiliser le boitier du  Colorful SMART 900 debout, en le posant sur sa base d’alimentation. Dans cette orientation, le boitier conserve une ventilation plus logique. Des patins antidérapants sont installés pour positionner l’engin de cette manière. Une solution qui permettra sans doute d’aligner les machines les unes à côté des autres.

C’est peut-être là l’explication de cette alimentation intégrée, d’ailleurs. La possibilité de monter des Colorful SMART 900 en batterie en utilisant des câbles et des multiprises standardisées. Encore une fois, ces machines AMD Strix Halo attirent beaucoup le regard de certains utilisateurs à la recherche de solutions capables d’embarquer des LLM en mémoire. Le fait que l’on puisse diriger un maximum de 96 Go des 128 Go de LPDDR5x intégrés vers le circuit graphique Radeon 8060 et ses 40 cœurs RDNA 3.5 intéresse beaucoup de monde. Pas mal d’acheteurs cherchent à acquérir plusieurs de ces engins pour monter des solutions d’IA locales. Il est donc possible que Colorful ait développé ce boitier pour faciliter ce type d’implantation.

Pas de date ni de prix de distribution pour le moment.

Sources :  Expreview et TechPowerUp via Liliputing

 

Colorful SMART 900 : encore un MiniPC sous Ryzen AI Max+ 395 © MiniMachines.net. 2025

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MSI NUC AI 1UMG : une mise à jour vers les Core Ultra

En juillet 2024, les précédents modèles étaient annoncés sous Raptor Lake. Les nouveaux MSI NUC AI 1UMG reprennent l’essentiel de leurs fonctionnalités tout en ajoutant une dimension IA.

Difficile d’y échapper, s’il n’y a pas écrit IA sur le nom de son PC en 2025, tous les constructeurs pensent qu’il sera invendable. Aussi les nouveaux MSI NUC AI 1UMG se plient à cette règle et changent de processeurs pour les Intel Core Ultra 7 155H  et Core Ultra 5 125H. On retrouve, en effet, dans ces modèles de petits NPU signés Intel et MSI peut donc ajouter sans rougir les lettres IA au nom de sa machine. Même si la puce la plus performante de la gamme, le Core Ultra 7 165 H indisponile ici. Entièrement orientée vers un usage 100% IA, en additionnant les performances de ses cœurs, de son circuit graphique et de son NPU, ne sera pas capable de proposer plus de 34 TOPS à elle seule.

On retrouve sinon des engins très semblables aux précédents. Deux emplacements SODIMM DDR5-5200 permettront de monter 96 Go de mémoire en interne, le stockage est confié à un port M.2 2280 NVMe PCIe et un port M.2 2242 NVMe est laissé libre pour faire évoluer la machine plus facilement. Le support de stockage 2.5″ SATA 3 qui existait précédemment a disparu. La coque du MiniPC est désormais recouverte d’un dissipateur métallique pour améliorer la dissipation thermique des SSD et de la mémoire vive là où la baie 2.5″ était positionnée. Peut-être que l’ensemble chauffait un peu trop.

La connectique ne bouge pas vraiment, on retrouve trois ports USB 3.2 Type-A distribués sous la forme d’un USB Type-C et de deux USB Type-A. Il n’est précisé aucune fonction particulière pour le port Type-C, ni Power Delivery, ni DisplayPort. Le bouton de démarrage est légèrement enfoncé dans le châssis. Par rapport au modèle MSI Cubi NUC 1M de 2024, on peut constater beaucoup de différences : le lecteur de cartes MicroSD a disparu, tout comme le port jack audio combo 3.5 mm et la petite LED témoin d’activité du stockage.

A l’arrière aussi c’est l’héactombe de ports. Exit les deux ports USB 3.2 Type-A supplémentaires, on retrouve les deux Ethernet 2.5 Gigabit sous circuit Intel I226V, deux sorties HDMI dont une en Power Link et deux Thunderbolt 4 40 Gbps. L’alimentation est confiée à un port jack spécialisé pour un modèle de 120 watts.

Sur le côté gauche de l’engin, on remarque un Antivol type Kensington Lock et un port que MSI utilise pour pouvoir déporter l’allumage vers un bouton au bout d’un fil. Cela permet de ne pas avoir à se contorsionner derrière son écran lorsque son MiniPC est accroché en mode VESA. À noter également que le port HDMI PowerLink permet, en achetant un écran compatible de la marque, de démarrer automatiquement son ordinateur en allumant son écran. Il s’agit de profiter de la technologie CEC pour transmettre au MiniPC en veille profonde l’ordre de se réveiller via le câble vidéo. Ces fonctions secondaires étaient déjà présentes sur les précédents modèles.

Les MiniPC embarquent un module Wi-Fi6E ou Wi-Fi7 et du Bluetooth 5.3 ou 5.4 suivant les modules sans fil embarqué. Il semble que MSI varie entre un Intel AX211, un Intel BE200 et un Realtek RTL8852CE. Le châssis mesure 11.96 cm de large comme de profondeur pour une épaisseur de 3.75 cm. Beaucoup moins épais que le précédent qui atteignait 5 cm à cause de la présence de la baie 2.5″ interne.

MSI promet la possibilité d’une exploitation en continu 24H/24 et 7J/7 après de nombreux tests en laboratoire. La marque vise très clairement un marché professionnel avec ces engins même si la machine peut se trouver sous Windows 11 ou Windows 11 Pro. Aucune mention d’une distribution Linux n’est faite sur leur site.

MSI Cubi NUC 1M : une solution compacte sous Raptor Lake

 

MSI NUC AI 1UMG : une mise à jour vers les Core Ultra © MiniMachines.net. 2025

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SiPeed NanoKVM-Pro : un nouveau KVM sur IP super complet

Le SiPeed NanoKVM-Pro propose de piloter un ordinateur à distance en employant une connexion sur IP. Que ce soit via Internet ou en réseau local, cela permet de contrôler confortablement une machine distante. Depuis un autre ordinateur en employant souris, clavier et écran, comme si vous étiez en face de la machine qui peut être aussi bien située dans votre sous-sol ou dans un établissement distant.

Ce type de KVM est différent des simples sessions sécurisées, car ils permettent le pilotage d’une interface de la même manière qu’un utilisateur le ferait avec un clavier en main. Cela peut paraitre anecdotique, mais en réalité les usages sont très différents. Par exemple, avec un MiniPC ou une lame serveur qui va gérer le démarrage avec une impulsion clavier, il sera possible de lancer la machine à distance. L’usage de la souris sera également complet et si votre matériel présente un problème de réglage de BIOS par exemple, il sera possible de le corriger à distance. Mieux encore, il peut simuler une clé USB avec une image ISO de telle sorte que vous pouvez, sans avoir à vous déplacer, réinstaller une image système complète sur un ordinateur après avoir fait booter la machine sur le KVM. Lancer l’installation et remettre le BIOS en état à la fin de l’opération.

Le SiPeed NanoKVM-Pro se présente sous plusieurs formes. Un boitier est d’abord proposé pour piloter des solutions de type portable ou MiniPC. Ce dernier propose une molette de navigation pour piloter un petit écran LCD tactile qui indique différents éléments : l’IP de la machine contrôlée, le détail de la définition vidéo transmise et le nombre d’images par seconde envoyées, l’usage du processeur ainsi que d’autres éléments techniques : ports connectés, DNS, heure…

A l’arrière, on retrouve un certain nombre de ports : deux UART exploitables en ports série, un Ethernet Gigabit, un connecteur ATX pour piloter l’alimentation, un port USB Type-C d’alimentation, un second pour simuler le clavier et la souris. Et enfin des ports d’entrée et sortie HDMI pour intercepter le signal vidéo à transmettre. Ce modèle sera capable de transmettre un signal UltraHD et proposera une faible latence mesurée entre 50 et 100 ms.

L’interface permet également de piloter différents usages qui peuvent aller de la présentation d’un logo à une image du contenu transmis. Ce qui peut être pratique pour surveiller localement ce qui est effectué sur la machine distante. L’affichage d’une horloge ou la mise en avant d’infos techniques sur la machine sous surveillance et même l’emploi de LEDs RGB est possible… Il est donc facile de faire en sorte qu’un serveur qui serait manipulé à distance, signale d’une manière très lisible son état. Le SiPeed NanoKVM-Pro peut également se connecter à d’autres NanoKVM pour piloter des machines en série. Proposé en précommande à 79$, ce modèle mesure 6.5 cm de large comme de profondeur pour 2.6 cm d’épaisseur.

La version carte ATX de la même solution est proposée à partir de 69$ pour les PC au format tour. Elle proposera, en gros, les mêmes services, la molette de contrôle en moins, et se connectera sur un simple port PCIe.

L’interface diffère un peu évidemment, cependant les usages sont les mêmes. Ici le débit est moindre avec un Ethernet 10/100 seulement, même si le Wi-Fi6 est intégré par défaut avec une antenne amovible. 

Un microscopique écran d’un demi pouce OLED est présent et on retrouve, sinon, des connecteurs quasi identiques à la version boitier. Certains éléments sont traités en interne comme le pilotage de la machine via son panneau de commande ou l’USB. La sortie vidéo se fait depuis le PC directement vers l’entrée HDMI de la carte.

L’ensemble de ces solutions sont Open Source et documentées sur Github avec les autres produits de cette famille de KVM sur IP.

Les prix sont en dollars US, sans taxes et il faut compter sur dix à quinze dollars en supplément pour le port directement sur le site de Sipeed. Les frais de paiement Paypal sont à la charge de l’acheteur, ce qui fait une « taxe » supplémentaire de 5% sur le total final.

JetKVM : un KVM connecté Open Source sous Kickstarter

SiPeed NanoKVM-Pro : un nouveau KVM sur IP super complet © MiniMachines.net. 2025

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Le NAS Mini-ITX Intel N100 de Flow

Les solutions de ce type se multiplient ces dernières années. Il faut dire que la formule d’un NAS Mini-ITX a été rendue possible par l’apparition de cartes mères spécialisées de moins en moins chères et de plus en plus faciles à obtenir.

Ici le NAS Mini-ITX de Flow est piloté par une carte mère « noname » chinoise assez classique. Un modèle sous Intel N100 sur lequel il ne faudra ajouter qu’une barrette mémoire SODIMM de DDR4-3200 et un stockage de base en SATA 3.0 sur la prise intégrée à la carte mère. C’est vraiment une solution entrée de gamme avec un prix autour des 100€ et cela permet de monter une machine fort accessible.

Pour piloter la partie NAS qui est ici de quatre baies 2.5″, une carte au format M.2 2280 est employée, elle fournit pour 22€ un connecteur Mini SAS SFF-8087 qui va permettre de brancher une nappe déployant quatre ports SATA 3.0 (4€) de 50 cm.

Le tout est relié à un boitier pour quatre baies 2.5″ de chez Icy Dock (186€). Un modèle assez cher mais très compact qui permettra d’extraire facilement les SSD ou HDD employés tout en leur proposant un espace de stockage adapté. Ce boitier va participer aux dimensions globales du NAS Mini-ITX qui sont de 18.2 cm de large pour 22.6 cm de profondeur et 12 cm d’épaisseur. Il est possible de trouver des racks de ce type deux fois moins cher, toujours chez Icy Dock, si vous voulez optimiser le prix de la solution globale.

Pour améliorer le flux d’air, la solution est classique, deux ventilateurs de 80 mm sont situés à l’arrière pour aspirer l’air chaud et l’extraire. Des grilles métalliques sont positionnées pour protéger les doigts de l’utilisateur.

Le reste est totalement construit à partir d’impression 3D, d’inserts métalliques pour pouvoir positionner les diverses vis nécessaires. Deux boutons contact sont également disposés en façade pour allumer la machine et pour effectuer un reset.

Le tout demande un peu de compétences en soudure pour adapter les câbles, un montage minutieux et l’impression de quelques éléments qui peuvent être posés sur un lit d’imprimante assez standard. Flow propose l’ensemble des informations sur Thingiverse, y fournit les fichiers .STL pour lancer une impression ainsi que des fichiers .STEP pour ouvrir et modifier les éléments dans le logiciel de votre choix. Cela permettra d’adapter le travail de base à d’autres cartes mères ou à des composants différents : dock au format 3.5″, nombre d’unités embarquées, éléments connectiques supplémentaires, extraction adaptée.

Le backpanel arrière pourra être adapté à d’autres cartes facilement

Tout l’intérêt de ces NAS Mini-ITX étant leur prix assez bas et la possibilité d’y installer la partie logicielle de son choix. L’intérêt majeur vient aussi de la possibilité de les adapter précisément à ses besoins et ses contraintes en termes de budget et d’espace.

Le NAS Mini-ITX Intel N100 de Flow © MiniMachines.net. 2025

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Pico Mac Nano : le plus petit Macintosh du monde

Cela fait un moment que l’émulation d’un Macintosh est possible avec un Raspberry Pi Pico. Pour aller plus loin, Nick Gaillard a décidé d’intégrer cette puce dans un vrai Mac. Enfin, presque. Le Pico Mac Nano ne mesure que 6 cm de haut.

Construit avec une coque imprimée en 3D, un écran, de 2 pouces de diagonale en 640 x 480 pixels qui a donné beaucoup de fil à retordre à l’auteur pour afficher correctement une image.

Piloté par une carte développée pour l’occasion pour connecter l’écran et équipée d’une solution ultra compacte de Raspberry Pi Pico Zero. L’ensemble est pensé de manière à positionner la prise USB Type-C vers l’arrière du châssis tout en intégrant un lecteur de cartes MicroSD. Assemblé, le Pico Mac Nano propose un look identique au premier Macintosh.

À l’intérieur du châssis, on retrouve un support pour l’écran et un autre pour les PCB, des boutons intégrés à la coque et plein de petits détails comme la signature du projet dans l’épaisseur u châssis. Ou des vis noires, ici des M.2 de 1.5 mm, pour assembler le tout. Autant de petites signatures qui rappellent la machine originale.

Une version de la carte permet d’ajouter une petite batterie à l’ensemble pour retrouver un peu d’autonomie. La connexion au clavier et à la souris se fait au travers d’un câble USB Type-C dédié qui propose deux connecteurs d’entrée.

Enfin pour « parfaire » le projet, il a été question de proposer un « packaging » semblable à l’original. Avec une boite blanche décorée et de faux éléments en « polystyrène » imprimés en 3D avec du TPU.

Les premiers modèles ont été vendus très rapidement, la version complète avec le packaging état proposée à 78£ tandis que le Pico Mac Nano complet, assemblé et testé sans la boite, était à 56£. Pour plus d’infos, vous pouvez aller découvrir le site de Nick Gaillard ainsi que sa page Github ou tous les éléments nécessaires sont listés pour fabriquer votre propre ultra minimachine.

Merci à Bruce pour l’info.

Pico Mac Nano : le plus petit Macintosh du monde © MiniMachines.net. 2025

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Shuttle XPC Nano NE20N et NE10N, de nouveaux MiniPC Fanless

Les XPC Nano NE20N et NE10N ne sont pas les premiers MiniPC fanless de ce type de Shuttle. En 2023 sortait le DL30N sous Intel N100, N200 et N300. Une gamme passive, mais clairement à vocation professionnelle avec des connecteurs VGA et COM pour piloter des matériels industriels.

Les XPC Nano NE20N et NE10N reprennent donc la même formule de base dans un « emballage » plus grand public tout en basculant vers les puces Twin Lake. On retrouve un châssis assez compact, plus large que profond avec 13.5 cm sur 11.5 cm et 3.9 cm d’épaisseur. Le tout occupe donc un espace de 0.6 litre seulement. Le processeur est à chaque fois « collé » au châssis avec un système de caloducs pour maximiser la surface d’échange.

Le premier est sous Intel N150 tandis que le second reste en Intel N100. Tous deux emploient de la mémoire vive DDR4-3200 avec un slot SODIMM très classique (11). Officiellement limitées à 16 Go de RAM, les puces d’Intel peuvent en réalité accepter 32 Go sans problèmes.

Un port M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 également compatible à la norme SATA 3.0 sera également disponible. La partie sans fil sera, quant à elle, confiée à un M.2 2230 très classique. La connectique comporte en face avant deux ports USB 3.2 Type-A et des prises jack audio séparées en plus d’un bouton de démarrage. 

À l’arrière, une sortie vidéo DisplayPort 1.4 et HDMI 2.0, un Ethernet Gigabit, deux USB 3.2 Type-A et deux USB 2.0 Type-A. On remarque sur cette partie arrière une évacuation d’air chaud sous la forme d’une petite grille située au-dessus des ports. Le châssis semble être en métal et doit participer à la dissipation des 6 watts de TDP des processeurs. Un petit Antivol type Kensington Lock est disponible pour sécuriser l’engin.

Ces deux minimachines seront disponibles sous format barebone, libre donc à l’acheteur de les équiper de mémoire, d’un stockage et du système de son choix. Livrées avec une alimentation 19V et 65 Watts, elles seront également exploitables en mode VESA avec un adaptateur.

Les deux solutions sont garanties par Shuttle pour un fonctionnement continu, 24H/24 et 7J/7 à condition que leurs évents d’aération soient dégagés. Les XPC Nano NE20N et XPC Nano NE10N sont également compatibles avec la nomre Wake On Lan et le redémarrage à la reprise de courant après une panne.

Shuttle XPC Nano NE20N et NE10N, de nouveaux MiniPC Fanless © MiniMachines.net. 2025

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Bon Plan : le stabilisateur de smartphone DJI Osmo Mobile 6 à 85€

Si vous n’avez jamais essayé un stabilisateur de smartphone, le DJI Osmo Mobile 6 pourrait être une bonne surprise pour vos prochaines vacances. 

C’est un support assez classique, sur trois axes, qui porte votre smartphone et le stabilise en mode portrait ou paysage. Il s’utilise en conjonction d’une application dédiée qui va le piloter ou en solo pour ses fonctions basiques. Le smartphone est magnétisé au support très facilement grâce à un système d’accroche qui vient le prendre en tenaille.

En mode solo, une fois magnétisé au DJI Osmo Mobile 6, votre smartphone reste toujours à niveau. Ce qui permet la marche ou la course avec une vidéo stabilisée.

Des travellings sont possibles comme des déplacements d’un point à un autre avec toujours une image parfaitement maitrisée, fluide et douce. Les moteurs « amortissants » les accélérations et l’arrêt de vos mouvements. Point clé de l’objet, le DJI Osmo Mobile 6 ne pèse que 305 grammes et peut accepter des smartphones pesant jusqu’à 290 grammes. Il se déplie en un seul geste pour une prise de vue immédiate : c’est ce geste qui allume l’appareil.

L’application dédiée, qui se lance automatiquement quand votre smartphone se magnétise au support, permet des fonctions plus avancées encore. Comme le suivi d’un sujet identifié au préalable. La gestion du zoom, du focus ou la prise de photos de groupe. Avec son trépied qui permet de le positionner debout, son manche télescopique de 21 cm et son faible gabarit, c’est également un accessoire sympathique pour les prises de vue photo. Il pourra aussi bien lancer un panoramique parfait que faire une photo de famille. Réaliser un timelapse ou suivre un évènement en prenant de la hauteur sont beaucoup plus simples. Pour la photo comme pour la vidéo, c’est un gadget qui apporte de véritables fonctions supplémentaires à la prise de vue. 

Le DJI Osmo Mobile 6 est sorti officiellement à 159€ il y a un an, il est désormais remplacé par le DJI Osmo Mobile 7P à ce prix (Chez DJI ou un peu moins cher chez Amazon). Il n’est plus du tout à ce prix aujourd’hui puisque son tarif officiel est de 109€, c’est aussi à ce prix qu’on le trouve sur Amazon.

Mais sur AliExpress, une promotion et un code permettent de l’obtenir à 85.21€ TTC seulement et sans frais de port. En utilisant le code FRCD10 le prix passe de 95.21€ à 85.21€. La boutique en question est une antenne Française d’un commerçant chinois qui utilise un stock situé en France pour une livraison rapide. Elle offre tous les avantages du ecommerce Français avec 15 jours de retour et remboursement complet si le produit ne vous satisfait pas. La garantie est de deux années complètes assurées par DJI. A vous de voir donc si les 24€ d’écart entre la version Amazon et la version AliExpress valent le coup.

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Bon Plan : le stabilisateur de smartphone DJI Osmo Mobile 6 à 85€ © MiniMachines.net. 2025

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Windows est-il le problème des Consoles PC ?

Le titre de la vidéo ne fait pas dans la dentelle. Il met en lumière l’écart de performances entre les Consoles PC et pourrait se traduire par « Windows était le problème depuis le début. » Et je ne suis pas vraiment d’accord avec ce titre.

Les résultats des tests menés par le vidéaste sont sans appel et je ne reviendrai pas dessus. Les Consoles PC sorties sous Windows 11 sont derrière celles sous SteamOS en termes de performances et d’autonomie en jeu. Pour preuve, la comparaison entre la Lenogo Legion Go S équipée d’un AMD Ryzen Z2 Go avec 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage. Des consoles qui emploient toutes deux un écran 8 pouces en 1920 x 1200 pixels et qui donnent l’avantage à la version SteamOS.

Steam Deck

Sur tous les jeux testés, des jeux gourmands lancés en qualité Low et Medium, l’avantage est à la version de Valve avec des différences de chiffres assez importants.

  Lenogo Legion Go S
Steam OS
Lenogo Legion Go S
Windows 11
Cyberpunk 2077 59 ips 46 ips
Helldivers 2 70 ips 65 ips
Doom Eternal 75 ips 66 ips
Spiderman 2  63 ips 64 ips
Witcher 3 76 ips 66 ips

Mis à part sous Spiderman 2, les scores obtenus sont clairement en faveur de la solution SteamOS. On note ici des écarts de performances entre 5 et 15%. Ce qui est assez important car c’est parfois ce qui va permettre de retrouver un mode de jeu confortable, sans passages saccadés désagréables.

  Lenogo Legion Go S
Steam OS – 55 Wh
Lenogo Legion Go S
Windows 11 – 55 Wh
Cyberpunk 2077 1H54 1H31
Hades : Max ips 4H17 1H58
Dead Cells : 60 ips 6H12 2H47

Cet avantage se retrouve également sur l’autonomie de l’engin avec des augmentations spectaculaires pour certains titres. Passer de moins de trois heures de jeu à Dead Cells à plus de six heures avec la même batterie change clairement la donne.

Ces différences entre les Consoles PC s’expliquent assez facilement. La spécialisation du système de Valve est ici la clé. Énormément de fonctions annexes, infusées dans Windows par défaut, ne sont pas présentes dans Steam OS. Il suffit d’essayer d’imprimer avec ce dernier pour comprendre les différences entre les solutions. En spécialisant son OS, Valve a créé un outil sur mesures pour piloter des jeux, ce qui a toujours eu pour effet d’améliorer les performances et éviter les dépenses inutiles. L’éditeur savait très bien son avantage, c’est pour cela qu’il n’a jamais empêché les acheteurs de ses consoles de basculer sous Windows s’ils le désiraient. Il savait que pour des raisons de performances matérielles et logicielles, les joueurs finiraient par rentrer au bercail.

Ce qui me gêne ici dans la manière de présenter les chose, c’est simplement la manière dont est réécrite l’histoire.

Windows n’a pas été le problème des Consoles PC, cela a été la seule solution

Car dire en mai 2025 que Windows est le problème depuis le début, c’est oublier un peu vite qu’il n’y avait rien d’autre de disponible sur le marché. Valve ne propose son OS qu’à quelques marques et depuis quelques mois seulement. Les autres systèmes Linux qui existent ne sont pas plus glorieux en termes de performances ou d’autonomie, car ils sont également pensés pour piloter de nombreux autres usages. Microsoft est donc arrivé avec un Windows trop lourd et encombré d’éléments inutiles, certains de ses représentants l’ont d’ailleurs reconnu, mais il est arrivé. Sans Windows, le marché des Consoles PC se serait limité à un seul produit, la console Steam Deck de Valve. Dire, après la bataille, que c’était un problème, c’est un peu refaire l’histoire en oubliant que sans ce problème, il n’y aurait simplement pas eu de bataille. 

Et une bonne partie des soucis de performances et d’autonomie des machines sous Windows est sans doute née des développements annexes que se sont imposés les constructeurs, pour piloter correctement leurs engins sous Windows. Des surcouches logicielles lancées en tâche de fond, grandes consommatrices d’énergie, de mémoire vive et de processus. Ces couches que l’on appelle directement depuis ses jeux pour ajuster différents paramètres et améliorer son expérience ou son autonomie. Tout cela est pensé en amont par Valve dans Steam OS et bricolé comme un pansement sur une jambe de bois chez Lenovo, Asus, Valve ou MSI. Microsoft lui-même a lancé des recherches internes pour réfléchir à améliorer son OS.

Je ne suis pas un grand fan de Microsoft ni de Windows, mais il faut reconnaitre que leur OS a su s’adapter au format et que, sans lui, la partie aurait été très différente. Bien entendu, beaucoup d’acheteurs vont préférer une console qui n’aura que le rôle de console. Et pour cela, le meilleur investissement sera sans doute de piocher du côté des solutions Steam OS. Mais d’autres voient en ces gadgets au prix d’un bon petit portable une solution un peu plus large. Capable de faire autre chose que du jeu. Notamment en lui ajoutant un dock. Pour ceux-là, Windows 11 reste une alternative viable et efficace pour retrouver un poste multitâches.

L’utilisateur devrait bientôt avoir le choix et pourrait basculer d’un OS à l’autre suivant ses besoins. Microsoft travaille sans doute à développer une solution plus adaptée pour ces Consoles PC même si, pour ma part, je ne pense pas que ce soit la meilleure idée. L’éditeur ferait mieux de se concentrer sur le développement et l’accompagnement des marques dans la conception et l’optimisation de portables de petits formats adaptés au jeu. Son catalogue s’y prête mieux. Si les projecteurs sont braqués sur le Steam Deck et la Switch 2, ces systèmes auront toujours pour eux l’avantage de leur spécialisation. Windows ferait sans doute mieux de se déployer sur des machines certes plus traditionnelles, mais également capables de plus de choses. Un détail qui fait généralement passer plus facilement la pilule d’un investissement important.

Proposez-moi une Console entre 7 et 8 pouces sous Steam OS et un ordinateur portable de 8 à 10 pouces ayant un moteur équivalent sous Windows pour le même tarif, mon cœur ne balancera pas très longtemps.

Steam Deck : l’avenir rafraichissant proposé par Valve

Le marché des Consoles PC prouve qu’il faut repenser aux netbooks

Windows est-il le problème des Consoles PC ? © MiniMachines.net. 2025

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Aokzoe présente un autre MiniPC musclé sous AMD Strix Halo

Les plus attentifs d’entre vous auront remarqué une ressemblance plus que frappante entre ce nouveau MiniPC Aokzoe  et le FEVM FA-EX9 dont nous avions parlé il y a quelques semaines. C’est exactement la même machine avec un châssis légèrement différent.

Cela corrobore l’idée que ces engins noname allaient bien débarquer sous AMD Strix Halo. Si les puces étaient moins disponibles que les autres games d’AMD, rien n’empêche les marques qui souhaitent s’en emparer de le faire. Ici donc, Aokzoe a signé un contrat avec un fabricant tiers pour sécuriser un design qui s’adapte au même châssis que le FEVM. Châssis qui embarque également une carte mère employée par d’autres marques encore comme PELADN Y01 ainsi que nous l’avions repéré il y a peu. Toutes ces machines seront ainsi équipées de la même carte mère et seules quelques variantes seront détectables entre celles-ci.

Le MiniPC d’Aokzoe n’a pas encore de nom et embarquera bien le même processeur AMD Strix Halo que les autres. Une puce embarquant  16 cœurs Zen 5 pour 32 threads. Une puce qui se distingue par deux atouts majeurs. D’abord la disponibilité d’un circuit graphique Radeon 8060S très performant mais aussi la possibilité d’allouer énormément de mémoire vive à celui-ci. Un détail qui n’a pas échappé aux développeurs d’IA qui voient dans ce couple processeur et circuit graphique un atout majeur pour développer des machines rapides pour des calculs d’IA locales. 

Il se pourrait bien que la cible choisie par d’Aokzoe soit différente de ses camarades de jeu. Cela viendrait en grande partie de la mémoire vive embarquée en plus du design si spécifique à ce modèle. Avec ce châssis rouge et noir, on est très loin de la sobriété du FEVM. L’idée ici est probablement plus dans une approche gaming que développement et cela pourrait avoir un impact sur les ventes.

Un point clé à saisir pour ce marché est lié à la quantité de mémoire vive embarquée. Sur ces engins, on n’a croisé pour le moment que de la mémoire vive LPDDR5, donc soudée en usine directement sur la carte mère. Si vous cantonnez ces modules de mémoire à 32 Go par exemple, vous n’intéresserez pas ceux qui cherchent une machine pour un usage IA. Mais vous pourrez au contraire viser les joueurs. Si vous augmentez à 64 Go cela sera intéressant pour les joueurs, les utilisateurs à la recherche d’une machine de travail et éventuellement certains usages IA. En intégrant 128 Go de mémoire vive, le prix de revient explose mais cela intéressera beaucoup les développeurs d’IA.

Quatre MiniPC Framework montés en cluster : 8000$ HT de PC

Pour certaines marques, c’est plus intéressant de viser une catégorie d’acheteurs qu’une autre. Par exemple, un constructeur comme Framework vise large avec des options de 64 et 128 Go de LPDDR5x pour ses stations sous Ai Max 395+. Le discours de la marque met autant en avant l’IA que les joueurs. Même si à 1599$ HT, le MiniPC Framework 64 Go ne sera pas le meilleur investissement possible pour jouer, loin de là. Par contre, un MiniPC de ce type, à 1999$ HT avec 128 Go et qui peut se monter en cluster, est une solution extrêmement pertinente pour des usages en IA. 

Chez Aokzoe, la tentation pourrait être de viser clairement les joueurs en baissant le prix grâce à l’emploi de moins de mémoire vive. En la limitant à 32 Go par exemple, la marque baisserait le prix de l’engin. Je n’ai pas d’information précise sur ce poste, mais une indiscrétion m’a fait savoir qu’une marque cherchait à développer un MiniPC autour de cette idée. Il se pourrait également qu’une solution avec de la DDR5 sur barrettes SODIMM voie le jour dans cette catégorie. Ce qui rendrait possible une vente de type « barebone » qui autoriserait le client final à choisir la mémoire embarquée dans son MiniPC.

Pourquoi faire ces choix ? Si des marques comme Framework ont une visibilité internationale et savent d’emblée que leur carnet e commande va être plein. D’autres n’ont pas les assises financières pour avancer les milliers de gigaoctets de LPDDR5 à l’avance pour payer leurs minimachines. Ils doivent faire avec une trésorerie moindre et ne peuvent pas forcément compter sur une avance bancaire abordable pour financer l’opération. Que choisir ? Commander des machines en 32 Go de mémoire et plus faciles à vendre pour rentrer dans ses frais ou, pour le même budget, commander beaucoup moins de machines en 128 Go de mémoire vive ? La question ne se pose pas quand on s’appelle HP, Lenovo ou Asus. Mais pour Aokzoe ou PELADN par exemple, le marché est beaucoup plus rétréci. Quel laboratoire de recherche ou PME investira dans un MiniPC de ces marques pour ses travaux. 

Ces éléments font que certains constructeurs semblent vouloir proposer des engins moins chers et plus accessibles pour les particuliers. Je ne sais pas si ce Aokzoe sera l’un d’eux mais son design vraiment orienté « gaming » laisse entendre une destination différente des précédents modèles.

Sur la forme, on retrouve une copie du modèle FEVM. La façade avant propose la même connectique. À gauche, un bouton de démarrage, un bouton qui devrait enclencher une fonction supplémentaire et probablement un mode d’overclocking, un lecteur de cartes SDXC, un USB4, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm.

Le FEVM présente la même façade et mesure 19.2 cm de large pour 19 cm de profondeur et 5.5 cm d’épaisseur, un volume de 2 litres. Le Aokzoe ne présente pas sa face arrière, mais nous avons celle du FEVM FA-EX9 pour nous faire un rappel. On y trouve en particulier un port OCuLink pour exploiter une carte graphique externe.

Pas d’informations sur le prix ni aucun détail sur la date de commercialisation de cet engin.

Source : Notebookcheck merci à Jean-François opur l’info.

Aokzoe présente un autre MiniPC musclé sous AMD Strix Halo © MiniMachines.net. 2025

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Canalys : Xiaomi est-il le N°1 mondial de la montre connectée ?

Je parle des chiffres de Canalys car il s’agit d’une estimation des ventes à partir des expéditions sur le premier trimestre 2025 et non pas le résultat des ventes concrètes. Encore moins, évidemment, du Chiffre d’Affaire généré par les différents acteurs de ce marché du Tech-à-porter.

Ainsi, Canalys estime une nette progression des ventes de montres connectées de la part de Xiaomi. Acteur qui distribue de nombreux produits à des prix très attractifs puisque certains de ses trackers ne coutent littéralement qu’une vingtaine d’euros en proposant pourtant d’excellentes performances. La marque passe donc à la première place mondiale des expéditions avec un volume en hausse de 44% pour le mois de mai. Un chiffre important qui ne traduit en rien, encore une fois, le nombre réel des ventes. Dans le même ordre d’idées, les volumes des expéditions de Huawei grimpent de +36% et celui de Samsung explose à plus de +74%. En face, Apple et Garmin se contentent de progressions plus légères à +5 et +10%.

Xiaomi Smart Band 9 Active 

Comment expliquer ce phénomène ? Un tel écart entre ces entreprises ? Il me semble que les chiffres des fabricants Asiatiques que sont Xiaomi, Huawei et Samsung sont à analyser de manière très géopolitique. Comme beaucoup d’autres acteurs du marché, la crainte d’une envolée des droits de douane de l’administration US a poussé à alimenter en masse les magasins et grossistes outre Atlantique. Stocker en avance a été un réflexe pour beaucoup d’acteurs. Les marques elles même ont anticipé en accélérant les livraisons, quitte à priver leur marché local d’une partie de leur inventaire habituel. Mais les marchands US ont également fait un effort d’avance de trésorerie pour anticiper ces taxes. Achetant en masse les produits dont ils avaient besoin pour ne pas se retrouver avec un inventaire vide et compliqué à alimenter si les droits de douanes explosaient.

Apple Watch Series 7

Sur un marché comme la montre connectée, cela chiffre vite. Avec des prix de vente publics très bas pour les deux acteurs chinois et une présence indispensable pour les produits Samsung aux US, c’est probablement un facteur explicatif. Dans un pays où la plupart des particuliers ne disent pas « Smartphone Android » mais « Samsung » pour désigner un appareil qui n’est pas un iPhone ; la présence en stock d’une montre de la marque Coréenne est une assurance d’augmenter ses ventes.

Chez Garmin et Apple la situation est différente. D’abord, les deux entreprises sont Américaines et surtout, augmenter les ventes n’est pas aussi facile d’un point de vue commercial. Les prix sont très différents entre une montre entrée de gamme chez Garmin, Apple ou Xiaomi et Huawei.

Canalys indique également que les acheteurs se concentrent désormais en majorité sur deux points essentiels. Le prix et l’autonomie. La marque n’apparait plus qu’en quatrième position et le système d’exploitation en sixième. Le design qui était un facteur clé il y a quelques années n’est plus que cinquième alors que la santé est devenue le troisième argument phare d’achat. Les fonctions de sport et de tracking sont reléguées au dernier rang, ce qui rend encore plus brillant le résultat de Garmin.

Le gros des ventes de Xiaomi vient de son Redmi Band 5. Son total de produits expédiés atteint 8.7 millions d’unités, tous modèles confondus. Apple n’est pas si loin derrière avec des montres connectées autrement profitables en termes de marge et 7.6 millions d’expéditions. L’acteur à surveiller est clairement Huawei qui continue sa remontada après les années noires liées aux restrictions US en termes de logiciel et de matériel. La marque profite désormais d’un marché de masse local. Elle revendique 7.1 millions d’unités expédiées. Samsung grimpe à 4.9 millions d’unités grâce notamment à un développement dans de nouveaux marchés et à des incentives sur les ventes en mêlant ses nouveaux smartphones à des opérations d’achat conjointes avec ses montres. Garmin, sur un segment plus spécialisé à visée sportive et santé pousse ses expéditions à 1.8 million d’unités, ce qui est un excellent score.

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Une tracabilité des impressions 3D possible par IA ?

Imaginez que l’on puisse retrouver quelle machine a réalisé des impressions 3D. Avec suffisamment de fiabilité pour que cela puisse servir de preuve ou de certification. C’est ce que propose une IA développée par des scientifiques d’une Université de l’Illinois.

Chaque imprimante 3D est différente des autres, cela se joue à des éléments microscopiques, mais aucune n’est un clone parfait d’une autre. Un boulon plus serré à droite, un décalage du plateau plus vers la gauche et peut-être une tête d’impression plus oblique d’un pouillème de degré. Ces éléments constituent une signature unique qui est parfaitement invisible à l’œil nu et qui laisse une empreinte détectable par un appareil suffisamment précis.

4 échantillons de quelques millimètres réalisés par quatre imprimantes différentes. 

Cela n’était qu’une intuition pour un projet de recherche jusqu’à ce que des scientifiques décident d’intégrer des milliers de clichés dans un algorithme d’analyse d’images pour en déterminer des modèles. Cela s’est transformé en une « IA » capable de déceler des modèles différents d’impressions 3D. La méthode employée a consisté à faire ingurgiter 9000 images haute définition d’objets imprimés par 21 imprimantes 3D de six constructeurs différents avec quatre techniques d’impression. Chaque image était reliée à une base de données qui permettait à l’outil d’analyse de connaitre tout le pedigree de l’imprimante employée. De telle sorte que pour chaque cliché, l’algorithme savait quelle imprimante avait travaillé.

De là est née une compétence de reconnaissance des « empreintes » laissées par chaque machine. De telle sorte qu’en photographiant un objet généré par l’une ou l’autre de ces machines, puis en isolant un détail de cette impression, il a été possible de déterminer laquelle a été employée. La précision est de 98%, ce qui est suffisant pour en faire un outil d’analyse satisfaisant.

Une arme imprimée en 3D saisie par la police Australienne

Quel usage pour cette technologie ?

On imagine immédiatement la possibilité de « tracer » la source d’une impression 3D. Et cela a du sens dans un usage industriel pour s’assurer qu’une production a été réalisée par l’outil commandé. Si votre fournisseur emploie bien la machine que vous avez négociée par contrat et ne soustraite pas certaines pièces à des imprimantes moins fiables, par exemple. On imagine également que la police scientifique puisse faire appel à cet algorithme pour déterminer si des impressions 3D retrouvées sur les lieux d’un attentat ne proviennent pas d’une imprimante saisie chez un suspect. Les auteurs de l’étude indiquent que l’algorithme n’a besoin que de quelques dizaines d’images de pièces imprimées pour réaliser une « empreinte » de machine. Pouvoir relier un de ces éléments à un lieu précis pourrait valoir le coût et l’investissement en temps pour laisser l’imprimante 3D saisie réaliser quelques pièces et faire ces dizaines de clichés. Une fois nourri de ces images et en conservant une base de données d’autres éléments en mémoire pour garder des points de contrôle, on pourrait laisser le système déterminer la source d’un indice. 

Un autre usage évident serait lié à du contrôle qualité. Si certains objets issus d’une ferme d’impressions 3D se révèlent défectueux en série, il peut être utile de déterminer leur imprimante source. Cela peut se voir directement sur l’impression si c’est un défaut esthétique.  Mais s’il s’agit d’un défaut structurel qui pose un problème de fiabilité chez le client, une analyse de ce type peut être utile pour déterminer quelle imprimante exclure de la production et réviser.

Source : NotebookCheck

Une tracabilité des impressions 3D possible par IA ? © MiniMachines.net. 2025

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FriendlyELEC NanoPi M5 : une autre SBC sous Rockchip RK3576

La NanoPi M5 fait suite, vous vous en doutez déjà, à la NanoPi M4 lancée en… 2018. Cette nouvelle carte change par contre du tout au tout. Si la puce embarquée est toujours signée Rockchip, on passe au nouveau RK3576. La même puce que celle employée par la carte Radxa Rock 4D présentée hier.

La carte mesure 9 cm de large pour 6.2 cm de profondeur et peut s’acheter nue ou directement livrée avec un boitier métallique qui participera grandement à son refroidissement. Métallique, celui-ci permet de laisse le SoC Rockchip en dessous de 50°C quand la puce nue dépasse les 70°C. FriendlyELEC précisant tout de même que dans les deux cas, la puce fonctionne à sa fréquence maximale sans broncher.

Pour accompagner ce SoC, on retrouvera de 4 à 16 Go de mémoire vive et plusieurs types de stockage. UFS, lecteur de cartes MicroSDXC et M.2 2280 NVMe. La carte, très riche en connectique, proposera également un port M.2 2230 pour un module sans fil qui pourra déployer ses antennes sur les bords du châssis. Le constructeur propose en effet des flancs en plastique pour éviter de bloquer le signal sans fil.

Le constructeur semble avoir de grands espoirs pour ce modèle qui sera compatible Android, Debian et Ubuntu. La présentation de multiples usages en IA et l’exploitation en tant que petit serveur dockerisé comme la lecture de média jusqu’en 8K étant largement mis en avant.

La carte est proposée à partir de 55 US$ HT en version 4 Go, 10$ de plus en 8 Go et 85$ en 16 Go. Le boitier en métal est proposé à 15$ HT et diverses autres options sont disponibles. Il faudra compter 15$ HT de port soit au total 85$ HT pour un modèle 4 Go avec boitier.

FriendlyELEC NanoPi M5 : une autre SBC sous Rockchip RK3576 © MiniMachines.net. 2025

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Zotac ZBOX CI675 : un Intel Arrow Lake-U totalement fanless

Le Zotac ZBOX CI675 nano est une reprise du précédent modèle avec une simple mise à jour de ses entrailles. À son bord, on retrouvera le tout récent processeur Intel Core Ultra 7 255U de la gamme Arrow Lake-U, lancée au premier trimestre 2025

Cette puce, au TDP de base de 15 watts, sera dissipée passivement par un bloc métallique qui assurera un large échange de chaleur avec l’air ambiant. On n’a pas encore le détail sur l’utilisation possible de la puce, si elle sera bridée de quelque façons. Zotac a déjà lancé sur le marché des puces avec le même type de TDP parfaitement refroidies avec ce type de dispositifs passifs. Cette puce déploiera 12 cœurs montés dans un dispositif de 2 cœurs performances, 8 cœurs Efficients et 2 cœurs Ultra Efficients pour un total de 14 Threads. Elle embarquera un processeur graphique Intel basé sur quatre cœurs Xe cadencés à 2.1 GHz. Un NPU Intel déploiera également 12 TOPS INT8. 

Autour de cette puce, on retrouvera jusqu’à 64 Go de DDR5-5600 de mémoire vive montée sur deux slots SODIMM. Le stockage sera confié à une solution M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Un second port M.2 2280 SATA libre est disponible en interne. Une solution Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 sera par ailleurs intégrée dans un boitier classique de la marque, de 1.79 litre et probablement identique aux précédents modèles.

La connectique nous montre un assez large éventail de ports avec un USB 3.2 Gen 2 Type-C, quatre USB 3.2 Gen 2 Type-A et un USB 2.0 rescapés des années 2010. Un jack audio combo 3.5 mm est disponible ainsi qu’un port Ethernet Gigabit et trois sorties vidéo. Un HDMI 2.0b et deux DisplayPort 1.4. La marque semble, par contre, avoir fait l’impasse sur le lecteur de cartes SDXC.

Pas de date de distribution ni de prix pour le moment. 

Source : Ctoguide.asia

 

 

 

Zotac ZBOX CI675 : un Intel Arrow Lake-U totalement fanless © MiniMachines.net. 2025

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OptimaPC : une machine a écrire transformée en PC

Le partage d’un certain Maniek-86 sur Reddit est très original, son OptimaPC consiste en une vieille carte mère et des composants qui sont intégrés dans le cœur d’une machine à écrire électrique Optima. Tout l’intérêt du dispositif vient dans l’interface entre les deux.

Le PC est fait des restes de composants trouvés dans les cartons du propriétaire. L’OptimaPC n’est donc pas vraiment un foudre de guerre, il tourne sous Core i5-6600 avec 4 petits Go de mémoire vive, un SSD de 240 Go et une carte graphique GeForce 635 montée sur un Riser pour la disposer à plat. Des composants qui ont l’avantage de ne pas exiger une grosse alimentation puisqu’un modèle 200 watts suffit. Bien entendu, il serait surement possible de glisser dans les entrailles de la machine un engin plus moderne ou moins gourmand en énergie.

Mais le point capital vient du dialogue entre le clavier de la machine à écrire et l’ordinateur lui-même. Cette machine, comme beaucoup de machines électriques qui sont sorties dans les années 80, utilisait un clavier de type Matrix. Pour comprendre comment ces claviers fonctionnent, il faut se représenter un tableau de coordonnées, un peu comme une bataille navale. En haut du clavier, on a une série de liaisons électriques qui descendent vers les touches verticalement. Sur les côtés, d’autres repères électriques qui vont horizontalement. En appuyant sur une touche du clavier, cela déclenche donc deux signaux : un à l’horizontale, l’autre à la verticale. La combinaison de ces deux informations permet de déterminer quelle touche a été pressée.

Les touches particulières, comme majuscule ou toutes celles qui servent à générer des combinaisons, bénéficient d’un câblage unique. Cette grille est enfin combinée à une solution qui va interpréter les coordonnées et redistribuer ensuite au PC chaque lettre pressée par USB. Ici, une carte Arduino Leonardo que l’on aperçoit en dessous de l’alimentation. C’est un travail de longue haleine qui consiste en général à vérifier les ramifications de chaque touche pour pouvoir ensuite tout interpréter.

Ici le standard utilisé est un vieux format de clavier Polonais où on peut apercevoir deux L. Un L très classique et un Ł barré. Désormais les claviers Polonais n’ont plus qu’u seul L et le Ł s’obtient en appuyant sur des touches simultanées comme pour les accents. Mais à l’époque de cette machine, ce n’était pas aussi évident que maintenant. Maniek-86 a décidé de remapper la totalité du clavier en QWERTY US. La réalisation n’est pas optimale, je ne vais pas lui jeter la pierre, il a surement fait ça avec les moyens du bord. Les découpes sont un peu barbares et le tout tient avec de la colle. Les pièces sont simplement solidarisées entre elle avec un pistocolle… Il aurait été évidemment bien plus simple de glisser un MiniPC ou une carte mère Mini-ITX dans cet OptimaPC.

Mais le résultat est là et comme on peu le voir dans la vidéo d’introduction, le dispositif fonctionne parfaitement bien. 

 

OptimaPC : une machine a écrire transformée en PC © MiniMachines.net. 2025

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Radxa Rock 4D : un format Raspberry PI avec PCIe, PoE et NPU

La carte Radxa Rock 4D reprend le format classique de la « carte de crédit » ou du Raspberry Pi. Elle y embarque une foule de capacités pour pouvoir imaginer de très nombreux scénarios d’usages tout en restant très raisonnable d’un point de vue tarif avec un modèle de base à moins de 30€.

On retrouve un déploiement classique avec des modèles en 2, 4, 8 et 16 Go de mémoire vive LPDDR5. La Radxa Rock 4D fonctionne autour d’une puce ARM Rockchip RK3576 qui déploie huit cœurs composés en un groupe de quatre Cortex-A72 et autant de Cortex-A53 tournant respectivement à 2.2 et 2.0 GHz.

Ce SoC propose en outre un circuit graphique ARM Mali G52 MC3 et petit NPU basique ayant 6 TOPS INT8 de performances de calcul, ce qui apparait assez faible aujourd’hui mais 5 TOPS sont suffisants pour flouter un arrière-plan en vidéo et corriger une source audio de ses bruits parasites. Le stockage est confié à une solution mixte puisque la carte dispose d’un support pour des modules eMMC mais aussi d’un PCIe Gen x1 pour un SSD et un support de modules UFS.

On retrouve à son bord les 40 broches des SBC, pas moins de quatre ports USB Type-A par paires d’USB 2.0 et USB 3.0, un jack audio combo 3.5 mm, un lecteur de carte MicrosDXC. On retrouve également une sortie HDMI en plus de l’éternel Ethernet Gigabit qui acceptera. Un port MIPI DSI permettra de piloter deux affichages en simultané et un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.3 est par ailleurs intégré avec un support d’antennes externes.

Des options sont disponibles pour profiter pleinement de l’extension PCIe. On pourra ainsi compter sur  un support offrant pas moins de huit ports SATA et diverses options pour SSD M.2 2280 ou d’autres usages du port M.2 pour des cartes filles spécialisées. La carte Radxa Rock 4D promet une large compatibilité logicielle avec les noyaux Linux 6.14, Yocto, Debian 12 et même Android 14.

A découvrir chez Arace Tech

Radxa Rock 4D : un format Raspberry PI avec PCIe, PoE et NPU © MiniMachines.net. 2025

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FEVM FA-EX9, un superbe MiniPC sous AMD Strix Halo

Mise à jour : Le MiniPC FEVM FA-EX9 a désormais un tarif, et il pique un peu. Ticket d’entrée, 13 999 Yuans soit 1713€ Hors Taxes en Chine pour le modèle de base. S’il ne faut pas oublier que les prix publics font partie de l’argumentaire commercial des marques de ce genre, cela reste un tarif important sur le segment. La distribution, uniquement locale, concerne un modèle en 128 Go de mémoire vive LPDDR5x-8000 sans stockage. Deux ports M.2 NVMe PCIe 4.0 sont donsiponibles. Cela veut dire que pour ce prix l’engin est vendu incomplet et sans système préinstallé.

Billet original du 22/04/2025 : Le FEVM fait partie de cette galaxie de marques qui pioche dans des matériels « noname » pour les rebadger sous sa marque. Et c’est là le principal intérêt de ce billet car si elle ne distribue rien en dehors de la Chine continentale à ma connaissance, le FA-EX9 pourra être repris par d’autres.

Je vois cette marque proposer différents MiniPC régulièrement et elle choisit en général des designs originaux et bien finis. Elle a, par exemple, distribué le FN60G qui a également été revendu par SZBox. Ce FEVM FA-EX9 sous AMD Strix Halo n’est donc absolument pas produit par la marque et il est possible que l’on découvre des MiniPC identiques repris par d’autres, ceux qui ont pris l’habitude de distribuer ce genre de produits chez nous.

Ce nouveau modèle pourra accueillir les puces AMD Strix Halo jusqu’au Ryzen AI Max+ 395, soit la version la plus performante  de la gamme avec 16 cœurs Zen 5, et un circuit graphique impressionnant construit autour de 40 cœurs RDNA 3.5. Il pourra être secondé par 128 Go de mémoire vive LPDDR5 dont 96 Go pourront être orientés vers la puce Radeon 8060S notamment pour l’emploi de solutions IA. Pas d’informations concernant le stockage de la machine.

Le châssis est plus encombrant que d’habitude avec un volume de 2 litres au total. Il mesure 19.2 cm de large pour 19 cm de profondeur et 5.5 cm d’épaisseur. Sa façade avant propose de gauche à droite un bouton de démarrage, un lecteur de cartes SDXC, un USB4, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. Un second bouton est visible, aucune info n’est disponible sur son usage. Il est possible qu’il s’agisse d’une solution pour basculer le MiniPC d’un mode de performance à un autre.

 

À l’arrière, le FEVM FA-EX9 expose un port Oculink, une entrée d’alimentation, un second jack audio combo 3.5 mm, un Ethernet aux capacités non détaillées., trois USB 3.2 Type-A supplémentaires, un second port USB4, un DisplayPort 1.4 et un HDMI 2.1. L’alimentation se fera via un chargeur externe de type GaN de 240 Watts de 8.1 cm de côtés pour 3 cm d’épaisseur. 

Pas de date, pas de prix et peu de détails pour ce modèle pour le moment. Je vérifie auprès des exportateurs classiques s’ils ont des pistes pour cet engin.

FEVM FA-EX9, un superbe MiniPC sous AMD Strix Halo © MiniMachines.net. 2025

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Silverstone FLP02 : un second boitier old-school pour votre PC

En novembre, je vous présentais un premier boitier du genre au format Desktop, le Silverstone FLP01. C’est au tour du format tour de débarquer avec le Silverstone FLP02.

En novembre dernier, j’étais encore innocent, loin de me douter que le Silverstone FLP01 allait être acclamé par une véritable communauté de clients à travers le monde. De probables propriétaires de 386/486/Pentium qui avaient connu dans les années 90 leurs premiers émois informatiques.

Et suite à la publication de mon billet, on m’avait invité à découvrir la communauté des « Sleepers ». Des amateurs d’informatique à la croisée de deux chemins. Celui des nostalgiques de ces fameuses années 90, mais pas pour le côté « Retro » des performances. Juste pour le look des engins de l’époque. L’autre chemin emprunté étant celui d’une performance tout ce qu’il y a de plus moderne. Depuis j’ai fait mes devoirs, creusé un peu le sujet, et compris que le terme « Sleeper » vient du monde automobile. Il concerne des gens qui reprennent une voiture classique, d’un petit paquet d’années si possible, avec un panonceau « bébé à bord » et des sièges en « Alcantara », et qui glissent dedans de manière invisible un moteur de voiture de course. L’idée étant de ne pas « payer de mine » mais de pouvoir défier des grosses cylindrées sur circuit ou en départ arrêté. Une sorte de pied-de-nez au look et à la frime en mettant en avant une peinture délavée, un look de paquebot et des tâches de rouille.

Le Silverstone FLP02 reprend exactement ce concept. Je suppose que le grand plaisir de ces « Sleepers » sur PC est d’inviter un ami dans son bureau pour lui montrer un truc sur son PC. Un truc un peu violent niveau calcul, de la 3D qui tâche, des usages de traitement bien lourds, du jeu qui fait bouillir la pâte thermique des PC de supermarché. Et de lui montrer un boitier qui ne paye vraiment pas de mine. Un truc qui semble sortir d’un vide grenier ou d’une expédition dans les sous-sols d’un cabinet d’expert-comptable qui ne jette jamais rien. Et là, paf, lancer un joli Cyberpunk 2077 en UltraHD tous détails à fond, sans broncher. Le décalage entre le look de la machine et sa puissance étant censé interpeler l’invité.

Et puis, au quotidien, il est vrai que c’est amusant de se retrouver à côté d’un boitier de ce type quand on a connu l’époque où on n’avait pas d’autres choix que ces châssis. Retrouver le bouton Turbo en façade, les chiffres en lettres segmentées, le gros et trop tentant interrupteur toujours à portée de main d’impétueux bambins.. Et que dire de la clé, drôle de vestige ou la sécurité des PC était alors plus physique que logicielle. Et quand je parle de sécurité, je devrais utiliser des guillemets en acier trempé car, pour avoir vendu des boitiers à l’époque, le même jeu de clé pouvait ouvrir toutes les serrures…

Sur le Silverstone FLP02, tout cela est plus ou moins une mascarade, au même titre que les lecteurs de disquettes souples 5.25″. Évidemment certains éléments ne sont pas réels. La clé fonctionne, elle désactive les boutons en façade pour éviter un appui malencontreux sur le bouton Reset par exemple. Le bouton Turbo servira à piloter la vitesse de ventilation de la machine avec un chiffre sur le petit écran segmenté pour indiquer la vitesse sélectionnée. La LED HDD servira à notifier les mouvements de fichiers sur le stockage même si votre machine n’a pas de disque dur mécanique. En haut de la tour, cachée derrière une plaque, un petit cache permet de dévoiler une prise USB Type-C, deux USB Type-A ainsi qu’un port jack audio combo 3.5 mm.

La grille basse cache deux ventilateurs 120 mm pour aspirer de l’air frais dans l’engin et on retrouve le logo de la marque dans le petit carré couvert d’un dôme de résine comme à l’époque. A l’intérieur du châssis, on note la présence de tout l’attirail nécessaire pour monter une configuration très haut de gamme. Carte mère format ATX, support pour une carte graphique très longue, alimentation superpuissante, gestion de la câblerie, possibilité de monter un watercooling et énormément d’espace pour monter des stockages variés. Le Silverstone FLP02 ne posera aucun souci pour le montage.

Il est assez évident au final que cette façade porte très bien son nom, elle n’est qu’un décor nostalgique adapté à un châssis moderne très classique de la marque. C’est malin, encore plus malin si on se met à la place du constructeur qui va demander 220$ pour son boîtier. De quoi donner envie de ressortir les vieux châssis qui trainent encore dans vos greniers, garages ou vos caves, non ?

Un boitier de l’époque modernisé par des composants récents et trouvé sur reddit.com/r/sleeperbattlestations

Le plus amusant dans cette histoire, c’est qu’il s’agit de ce genre de fantaisie qui perd tout son sens quand on la passe à la moulinette du marketing. Je comprends très bien le côté amusant d’un PC « Sleeper » aujourd’hui. Se casser la tête à faire rentrer dans un vieux châssis une machine moderne pour le côté amusant et le défi que ça représente. Mais acheter un boitier « tout fait » et fort cher me parait un peu plus médiocre. C’est comme payer un vieux ciré jaune et une casquette de marin sur une brocante pour passer pour un vieux loup de mer. Ça n’a pas la même saveur. Et je pense toujours que, comme pour le FLP01, beaucoup de gens qui crient aujourd’hui combien ils seraient ravis d’investir dans un boitier de ce type vont finir par réfléchir. Retrouver leurs esprits et, la tête un peu plus froide, prendre un peu de recul sur ce que propose réellement ce châssis.

Silverstone FLP02 : un second boitier old-school pour votre PC © MiniMachines.net. 2025

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Shuttle Nano AI MiniPC G1 : un MiniPC à la sauce Snapdragron

Avec un nom à rallonge, le Shuttle Nano AI Mini PC G1 annonce un nouveau MiniPC sous processeur Qualcomm Snapdragon. Un choix que j’ai toujours un peu de mal à comprendre.

Diplomatiquement, ce n’est pas le premier MiniPC à annoncer cet usage d’une puce ARM Snapdragon pour fonctionner sous Windows 11. Geekom a fait le même choix avec ses modèles QS à la fin de l’année dernière. En tout début d’année, au CES, Lenovo a également annoncé le ThinkCentre neo 50Q et le Ideacentre X également équipés de puces Snapdragon. Mais pour le moment, ni le premier ni les seconds ne sont apparus sur le marché. 

Au Computex 2025, le Shuttle Nano AI Mini PC G1 se présente donc comme une nouvelle minimachine équipée d’une puce ARM de Qualcomm. Deux gammes de SoC sont envisagées dans ces modèles avec des Snapdragon X Plus et des Snapdragon X Elite accompagnés de 32/64 Go de mémoire LPDDR5 soudée à la carte mère. Le stockage est confié à un port M.2 au format non détaillé de 512 Go en NVMe PCIe 4 x4.

C’est donc une solution très classique avec une carte WiFi montée en M.2 2230 et qui propose une connectique assez standard : deux USB4, quatre USB 3.1 Type-A,  un lecteur de cartes MicroSDXC, une sortie HDMI, un port Ethernet 2.5 Gigabit et un jack audio combo 3.5 mm.

Le Shuttle Nano AI Mini PC G1 tournera sous Windows 11 familial classique, mais sera également livré sous Windows 11 IoT, ce qui devrait l’orienter vers des usages pros. 

Si la marque n’a pas donné de date ni de tarif concernant ces nouvelles machines, on comprend assez vite leur destination. Je doute qu’un particulier ne s’intéresse à ces engins pour plein de bonnes raisons. D’abord parce que l’argument énergétique ne tient plus vraiment ici, les puces Snapdragon sont réputées pour leur ascétisme en consommation, mais ce n’est pas vraiment un problème en usage sédentaire. Si une baisse de consommation est toujours bienvenue sur une facture électrique, même pour un particulier, cela ne sera pas réellement sensible à l’année par rapport à des puces x86 à base consommation habituelles. Le souci étant que les machines sous Snapdragon, tout aussi efficaces qu’elles soient en terme d’énergie, n’apportent pas exactement les mêmes services que les machines AMD et Intel plus classiques. La couche de compatibilité du système pousse l’utilisateur à choisir des applications compilées pour ARM et peuvent altérer les performances natives des solutions x86.

L’explication de ces produits est donc plus à rechercher du côté des pros. Et sur ce segment, un engin comme le Shuttle Nano AI Mini PC G1 peut avoir du sens. Notamment parce que les entreprises vont parfois préférer une rationalisation de leur outil logiciel en cherchant une plateforme de développement unique. Et pour cela, des postes sous architecture ARM peuvent alors être préférés.

Source : TechPowerUP

Shuttle Nano AI MiniPC G1 : un MiniPC à la sauce Snapdragron © MiniMachines.net. 2025

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ASRock DeskMini X600/USB4 et DeskMini B860

La recette d’ASRock en matière de MiniPC a toujours été différente de celles des autres. La marque propose les DeskMini X600/USB4 et DeskMini B860 qui sont des engins compacts qui peuvent accueillir des puces de bureau grâce à une carte mère proposant un Socket.

Le DeskMini X600/USB4 comme le DeskMini B860 proposent des dimensions compactes avec un format juste en dessous de deux litres. On découvre un châssis quasi identique avec 14.5 cm de profondeur comme de hauteur pour une largeur de 8 cm. Ce format particulier permet d’embarquer des puces ayant un TDP de 65 watts et de profiter de l’expérience de la marque pour proposer une carte mère évolutive.

On retrouve une carte mère avec de la DDR5 capable d’atteindre un total de 96 Go. De deux ports M.2 2280 NVMe qui permettent l’installation d’un premier stockage en PCIe Gen 5 et le second en PCIe Gen 4. Et de deux ports SATA 3.0 pour ajouter des stockages supplémentaires de 2.5 pouces en interne. Ces caractéristiques communes cachent de petites nuances entre les deux engins.

Le DeskMini X600/USB4, pour commencer, adopte ce drôle de nom parce que s’il ressemble énormément au DeskMini X600 de génération précédente, il a choisi de troquer sa prise VGA encore présente pour un port USB4 de Type-C. Une transition assez importante au vu des différences entre les deux connectiques. Il restera cependant cantonné à un triple affichage.

Le DeskMini B860 est une évolution du DeskMini B760. Il embarquera des puces Intel Core Ultra, proposera du Thunderbolt 4, permettra de piloter quatre écrans simultanément et devrait apporter une nouveauté encore jamais vue dans le monde des MiniPC. De la mémoire CSODIMM. Il s’agit de barrettes de mémoire physiquement identiques aux précédents modèles de DDR5 d’un point de vue connectique, mais qui embarquent quelques composants supplémentaires. Le principal est un Clock Driver qui va gérer en interne la stabilité du signal d’horloge de la mémoire au lieu de passer par un signal en provenance du processeur. L’idée est de rendre le travail de stabilisation de l’ensemble des puces plus immédiat en diminuant le trajet à effectuer depuis le processeur. Cela évite aussi les soucis liés à la perte de signal, au bruit électrique et à toutes sortes d’interférences dans ce traitement. Si ce n’était pas un énorme souci du temps des DDR4 et de leur fréquence de 3200 MHz, c’est depuis devenu plus problématique avec la montée en gamme des DDR5.

Pour le moment, pas d’autres informations sur ces machines et comme chaque année, j’appelle de mes vœux à une plus large et complète distribution de ces engins en France.

ASRock DeskMini X600/USB4 et DeskMini B860 © MiniMachines.net. 2025

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