Pendant plus de trois heures, le chef de l’État a répondu mardi soir sur TF1 aux questions des Français et de personnalités issues de la société civile.
Ce mardi soir, le président de la République a répondu pendant plus de trois heures aux questions de Français et de personnalités issues de la société civile.
DÉCRYPTAGE - Le président a évoqué, mardi soir sur TF1, «plusieurs référendums en même temps (...) sur des grandes réformes économiques, éducatives ou sociales», sans exclure la fin de vie.
CONTRE-POINT - Le chef de l’État a enchaîné les exercices de grand oral sans réussir à dessiner un chemin pour les deux ans qui lui restent d’ici à la fin de ses deux mandats.
Le chef de l’État a confirmé mardi soir son souhait d’organiser «plusieurs référendums» dans les prochains mois qui pourraient avoir lieu «en même temps».
Attaqué sur différents sujets lors de son intervention sur TF1, le chef de l’État a défendu son bilan à la tête du pays et écarté certaines propositions de la gauche et des syndicats.
Le chef de l’Etat a rappelé lors d’un entretien sur TF1 qu’il avait été «l’un des seuls dirigeants à aller à la frontière» entre l’Égypte et Gaza, «l’une des pires choses qui (lui) aient été données de voir».
«Le financement du modèle social repose trop sur le travail», a estimé le chef de l’Etat sur TF1, ce mardi 13 mai. Il souhaite que le gouvernement ouvre «ce chantier avec l’ensemble des forces syndicales et patronales».
Pour décharger les actifs, le chef de l’Etat a proposé d’aller chercher des sources de financement ailleurs que le travail uniquement, évoquant la «consommation» parmi les pistes de substitution.
DÉCRYPTAGE - Il n’existe «pas de cadre légal» pour utiliser ces avoirs russes gelés, a déclaré Emmanuel Macron ce mardi 13 mai. Un point sur lequel les Vingt-Sept ne parviennent pas à trancher. Des oppositions demeurent, sur le plan politique et juridique.
Si l’Union européenne a gelé ces actifs dès 2022, «aujourd’hui, nous n’avons pas le cadre légal» pour les utiliser, a déploré le président de la République.
La proposition de loi de nationalisation d’ArcelorMittal est portée par la députée Insoumise et présidente de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, Aurélie Trouvé.
Des manifestations vont avoir lieu devant le siège de l’aciériste, à l’appel des syndicats, après les centaines de suppressions d’emplois annoncées récemment par le groupe.
«Il faut mettre en place ce qu’on appelle des clauses de sauvegarde, c’est-à-dire protéger le marché européen», a fait valoir le président de la République.
Au cours d’une longue intervention sur TF1, le président français a défendu l’objectif d’obtenir un cessez-le-feu et propose «des forces de réassurance», car l’Ukraine «ne rentrera pas dans l’OTAN».
Le président de la République a taquiné le présentateur de télévision après avoir visionné un magnéto dans lequel de nombreuses critiques lui étaient adressées.
ENQUÊTE - L’an dernier, les rodéos urbains ont donné lieu à 3480 interpellations, 1304 gardes à vue et à la saisie de près de 2500 véhicules. Mais pour combien de condamnations et de peines de prison réellement effectuées ?
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a dénoncé « une société laxiste qui a engendré une fabrique de barbares » lors de son déplacement à Evian-les-Bains, le 10 mai dernier, et a notamment promis de prendre « une nouvelle instruction pour généraliser les poursuites sur les rodéos ».
À Évian-les-Bains, samedi dernier, un pompier a été renversé par un jeune chauffard. Tous les week-ends, des centaines de délinquants du bitume jouent avec la mort et saccagent la vie des villes et des campagnes.