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Télex

Alors qu'elle n'a pas encore été achevée à coups de pieds par un Izual rageur et que je n'ai toujours pas pris le temps de mater un seul épisode car la vie est trop brève pour ces conneries, la série télé Fallout a d'ores et déjà été renouvelée pour une deuxième saison. « On espère qu'elle bouclera certains arcs narratifs », précise Denis-de-la-pub, qui contrairement à moi a regardé la première saison alors je lui fais confiance. LFS.

InZOI

Le règne tyrannique des Sims n'a que trop duré. Des mystérieuses plaines de Corée arrive un challenger qui veut bousculer l'ordre établi. Et ça a l'air complètement barré.

Love on the Orbite

La blague « ohlala regardez sur quoi j'ai fait tourner Doom aujourd'hui » a beau être devenue un peu lourde, la récente performance de l'ESA force le respect : l'agence spatiale européenne a fait tourner Doom dans l'espace. Plus précisément, sur son satellite OPS-SAT, sorte de laboratoire orbital sur lequel les développeurs peuvent faire tourner le code de leur choix, dans un but scientifique. Ou pas, puisque de petits rigolos se sont amusés à y faire tourner une version bricolée du Doom de 1993, ou plutôt a lui faire jouer la démo d'une partie enregistrée (un peu comme celles diffusées dans le menu quand on ne touche à rien), car il y aurait eu de sérieux problèmes de lag et de connexion s'il avait fallu piloter le jeu depuis la terre. Détail qui tue, le ciel visible dans les zones extérieures des niveaux a été remplacé par une photo de la terre prise depuis le satellite, et ça c'est quand même la grande classe. LFS.

Le bureau du mois d’avril 2024

Chaque mois, nous mettons à l'honneur le bureau d'un de nos lecteurs et en profitons pour le disséquer. Le bureau, pas le lecteur. Ce mois-ci, pour accompagner ma tribune sur le blanc : « Bleu blanc lounge » par Dilimore.

Stellar Blade

Hier soir, je prenais le train en direction de Sannomiya, le centre-ville de Kobe, où je réside. Dans le wagon, assis sur des banquettes ou debout, des adolescents, des salarymen et des types plus âgés. Une bonne moitié de cette faune masculine était plongée dans leurs smartphones, complètement absorbés, dévitalisés, par un jeu mobile.

Manor Lords

« Mettez vos putains de bras en l'air, levez-vous de vos sièges, tout le monde me regarde, tout le monde me regarde », chantait Tupac Shakur en 1996, et pourrait chanter aujourd'hui Greg Styczeń, le développeur polonais de Manor Lords.

Une affaire de famille

Dans une opération de nécromancie que même THQ Nordic trouverait un peu extrême, Atari (qui lui-même n'a pas un nom qui fleure la jeunesse et la dernière fraicheur) a décidé de relancer Infogrames. Mais si vous savez, la boîte de jeu vidéo française dont le logo était un tatou et dont les jeux s'ouvraient tous par la terrible prophétie « Bruno Bonnell présente… ». Là où ça devient amusant et un peu consanguin, c'est quand on apprend qu'Infogrames n'a jamais cessé d'exister mais a changé son nom en Atari SA en 2009, la boîte à Bonnell ayant acquis Atari en 2001. C'est donc Infogrames, devenu Atari SA après avoir avalé Atari, qui a choisi de relancer le nom Infogrames, mais comme label pour une partie de son catalogue. Et après on se demande pourquoi les Français ne pigent rien à l'entrepreneuriat. LFS.

Poste restante

Les articles de Canard PC sont certes très bons, mais nous ne sommes pas les seuls à publier des papiers intéressants, même s'il faut reconnaître que ceux des autres ont tendance à être en anglais et assez glauques. Par exemple cet article du site BumpCombat.net (cpc.cx/massShootings), qui parle de la représentation des mass et schools shootings dans le jeu vidéo, de Postal à Hatred. Ce n'est pas très lol, comme disent les jeunes, mais c'est rudement instructif, comme disent les vieux. On y apprend notamment que le premier Postal était un jeu beaucoup plus subtil que ce qu'on en a retenu, ce qui amène une autre question : comment Running With Scissors a-t-il pu passer en seulement six ans de la dénonciation des causes structurelles de la violence américaine à des jeux dans lesquels on enfonce un fusil à pompe dans le cul d'un chat ? LFS.  

Ce que les jeux vidéo nous ont appris

Comme l'écrit très justement Louis-Ferdinand Sébum dans son dossier sur les jeux vidéo et les compétences que nous sommes susceptibles d'en tirer dans le monde réel, il serait illusoire de penser qu'on peut s'improviser chirurgien après avoir passé des journées entières sur Surgeon Simulator, ou chef cuisinier après avoir émondé des tomates en pixels sur Overcooked. Cependant, il serait tout aussi faux d'affirmer que les jeux vidéo ne nous ont rien appris – on s'est donc concertés pour vous raconter ce qu'on avait retenu de toutes ces heures passées devant nos écrans.

Tu t’es vu quand Teburu ?

« Perco, y a une plainte déposée contre toi. — Hein ? Mais par qui ?! — Le facteur, il s’est pété le dos avec cette boîte. — Mais non, fais voir, ça pouvait pas être si lou… ah d’accord, en effet. »

Qui trop Embracer mal étreint

Tout le monde s'accordait à le dire, Embracer était devenu trop gros. La boîte achetait tout et n'importe quoi depuis cinq ans, de THQ Nordic à Asmodee en passant par Middle-earth Enterprises et une bonne moitié des éditeurs d'Europe centrale, à tel point qu'elle avait été surnommée « l’ogre suédois » par les journalistes, le genre de pseudo d'habitude réservé aux messieurs qui sillonnent l'Essonne à bord d'une camionnette blanche. Eh bien tout cela est terminé, puisque Embracer a décidé de se scinder en trois entités, l'une chargée des jeux de plateau (Asmodee Group), l'autre des jeux à moyen budget (Coffee Stain & Friends) et la dernière de la licence Tolkien et des jeux AAA (Middle-earth Enterprises & Friends). Le but est bien sûr de rassurer les investisseurs, terrifiés par les pertes accumulés par Embracer. Moins terrifiés toutefois que les employés qui se sont fait lourder au cours des derniers mois dans l'espoir de colmater les pertes. LFS.

The Planet Crafter

Oh, je savais bien que The Planet Crafter allait me faire mal. Après avoir été obsédé par sa version anticipée il y a un an, j'avais prévu de passer quelques semaines difficiles à sa sortie. Et cela n'a pas manqué, je suis au fond du trou.

Peut-on acquérir de vraies compétences en jouant à des jeux vidéo ?

Ça y est, la civilisation s'est effondrée. Plus grave encore, le petit groupe de survivants que vous avez rejoint, terré au milieu de la forêt de Fontainebleau, commence à manquer de nourriture. « N'ayez crainte ! vous exclamez-vous tout en vous arrosant d'urine de daim, j'ai 2 000 heures sur theHunter, demain j'aurai ramené assez de viande pour tout le monde. » Alors que vous vous enfoncez dans la nuit, une question vous hante : tout ce temps passé devant un écran vous sera-t-il utile ? Nous avons la réponse.

Le YouTube ping-pong

Pour ce Papier Culture, je ne vais pas vous proposer de découvrir une œuvre, mais plutôt un univers : celui du ping-pong sur YouTube.

Alone in the Dark

Il y a longtemps, j'ai lu un essai sobrement intitulé « Les amours de jeunesse nous foutent en l’air », dans lequel l’écrivain James Nolan racontait comment les blessures provenant de nos toutes premières relations pouvaient hanter notre vie d’adulte. L’une de mes amours de jeunesse s’appelle Alone in the Dark, et je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle m’a foutue en l’air. Mais elle m’a fait aimer le survival horror, les couloirs sombres, les monstres sanguinolents et les inventaires réduits, ce qui revient sensiblement au même.

Supermarket Simulator

Pourquoi. Voilà le mot qui me vient à l'esprit lorsqu'à la nuit tombée, tandis que je me glisse dans mes draps en percale de coton et que j'éteins la lumière, je me retrouve seul face à mes pensées, seul face au constat accablant d'avoir passé six heures de ma journée dans Supermarket Simulator.

KeeperRL

Il n’y a pas que les nains de Dwarf Fortress qui ont le droit de construire des labyrinthes souterrains enchevêtrés. KeeperRL invite également les liches, les sorciers et les gobelins à la fête. En ressort un jeu réjouissant, plus accessible que la moyenne, mais qui revêt encore les atours d’un autre temps.

Botany Manor

Les fleurs adoucissent la vie, apaisent l’esprit. Peut-être, je n’en sais rien, je vis à Paris, le seul endroit du monde où les bosquets et les bourgeons plantés par la municipalité vous gueulent : « Hé, Ducon fais gaffe où tu marches ! » si vous les frôlez trop.
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