L’argent ne pousse pas sur les arbres et pour en obtenir quand on est un studio comme Remedy, vous avez deux options. La première, c’est de convaincre le grand public d’acheter vos jeux à suffisamment grande échelle pour dégager ce que la communauté scientifique appelle savamment « un bénéfice ». Ça, les Finlandais, ils n’y sont pas encore. Alan Wake 2, leur dernier titre, est toujours déficitaire aux dernières nouvelles. La seconde, c’est de convaincre assez de partenaires qu’investir sur vous, c’est super chouette et que ça rapporte gros. Cette stratégie, en revanche, fonctionne bizarrement bien pour Remedy qui, après avoir fait financer la moitié de Control 2 par Annapurna, vient d’obtenir un prêt (convertible en parts) de 15 millions de dollars par Tencent, le géant de la tech chinoise. Il faut croire que le bagout de Sam Lake ouvre toutes les portes. K.