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Pauvres diables

Loin de moi l'idée de leur jeter la pierre, équilibrer l'économie d'un jeu en ligne doit constituer un casse-tête sans nom auquel je n'aimerais pas me frotter. Mais bon, c'est tellement drôle que je vais quand même me moquer un peu. Après avoir passé des mois à ne pas savoir quoi faire de toute la thune qu'ils accumulaient en participant au endgame, les joueurs de Diablo 4 ont été durement frappés par le patch « loot reborn » déployé lors de la dernière saison. Ce dernier a complètement remis à plat l'itémisation et a contraint les joueurs amateurs de bon matos à claquer des fortunes pour améliorer leur équipement. Résultat, tout le monde est désormais fauché comme les blés au royaume de Sanctuary et Blizzard songe à déployer une sorte de plan Marshall pour relancer l'économie du continent. LFS  

Tristram

Le jeu vidéo a besoin de moratoires. Moratoire sur les mondes ouverts, sur les jeux de plus de trente heures, sur le crafting. Et moratoire, surtout, sur le lore et le worldbuilding. Ras-le-bol de ces univers avec des kilomètres de background inutile qu'on nous inflige à coups d'audiologs et de murs de texte, qui pousse des nerds à débattre sans fin sur des forums perdus et, pour les plus irrécupérables, à écrire des fanfictions. D'autant qu'il existe des alternatives, comme nous le prouve Tristram.

La Familia grande

On connaît les employés : toujours prompts à se plaindre plutôt qu'à remercier leur entreprise pour tout ce qu'elle fait pour eux. C'est ainsi que certains salariés licenciés lors du rachat de leur studio par Microsoft ont trouvé le moyen de se plaindre (on croît rêver !) après avoir reçu un cadeau de leur ex-employeur. Ainsi David Tangney, producteur chez Blizzard dégagé suite à l'acquisition d'ActiBli, et Jorge Murillo, ex-level designer chez Blizzard, ont râlé sur les réseaux sociaux, tout ça parce que Microsoft a eu la gentille attention de leur envoyer un T-shirt et un un sac à dos sur lesquels était écrit « Bienvenue dans la famille ! » quatre mois après les avoir lourdés. Jamais contents. LFS.

C’est pas l’homme qui prend Messmer

Le 21 juin est une date que j'ai marquée au fer rouge sur mon calendrier pour plusieurs raisons : déjà, parce que ce sera l'été et que plein de gens seront en train de folâtrer dehors sous un soleil radieux, au moment même où des millions de joueurs fermeront leurs volets pour se faire castagner par les créatures qui rôdent dans les paysages de l'extension Shadow of the Erdtree d'Elden Ring. La dernière bande-annonce du DLC vient de sortir, et j'ai désormais choisi mon camp : je ferai partie de l'armée d'êtres humains en manque de mélatonine qui tenteront de défaire Messmer l'empaleur, dont on ne sait pas grand-chose si ce n'est qu'il a lancé une guerre dévastatrice sur l'Entre-terre et qu'il va tous nous faire perdre cinq ans d'espérance de vie. ER.

Homeworld 3

Homeworld est un géant. Un jeu mémorable, qui a su, en 1999, briller et inventer dans un genre qui n’était pas encore sous respirateur artificiel et abandonné par ses enfants, ces ingrats. C’est le jeu qui a fait Relic. Blackbird Interactive, désormais aux commandes sous la houlette de Gearbox, sort enfin un troisième épisode acceptable. Ce n’est pas assez.

Starship Simulator

Parfois, dans cette industrie malade où les mégacorporations rachètent des studios uniquement pour les fermer afin de pouvoir cramer des milliards dans la production de jeux-services farcis de farming et de microtransactions, apparaît une lumière. Un espoir. Un jeu dont le concept ne repose pas sur une boucle de gameplay qui nous promet de faire la même chose pendant deux cents heures, mais sur la découverte, l'émerveillement, la beauté. Un jeu comme Starship Simulator.

Fantôme égérie

Il est né le divin portage, sonnez shamisens, résonnez hichirikis : Ghost of Tsushima est enfin dispo sur PC. Ce jeu d'action / infiltration dans le Japon médiéval, que Noël Malware qualifiait de « meilleur même que la plupart des Assassin's Creed » en lui décernant 8/10 à l'été 2020, fait un énorme carton sur Steam grâce à un portage de bonne qualité, avec mode multi, support des écrans larges et compatibilisé DLSS3 / FSR3. Un seul écueil : le prix. Soixante euros pour un jeu vieux de quatre ans, je trouve ça légèrement abusé même en tenant compte du fait que l'extension (qui se déroule sur une nouvelle île) est incluse dans cette director's cut. Mais comme le professait une célèbre penseuse japonaise : « zen, restons zen. Du sang-froid dans les veines. » I.

Télex

Le PDG d'Arrowhead Johan Pilestedt, ravi mais dépassé par le succès mondial de Helldivers 2, vient d'annoncer qu'il laissait sa place de directeur à Shams Jorjani. C'est cet ancien pilier de Paradox passé par Hooded Horse, que nous avons interviewé plusieurs fois, qui s'occupera de gérer la boîte et son administratif au fil de journées qu'on imagine épanouissantes et espiègles. I.

La défiance règne

Ubisoft a sorti hier son nouveau FPS multi, XDefiant. Oui, encore un FPS multi, mais attention, préparez-vous à être séduit : celui-ci est free-to-play. Non, allez, son argument-massue : faire se rencontrer les univers Ubisoft, ce qui ressemble plus à un fantasme de responsable marketing que de joueur mais écoutez, ça n'a pas l'air si mal. Les premiers retours sont positifs et la perspective d'incarner un genre de Sam Fisher (Splinter Cell) capable de se rendre invisible, un soldat des forces spéciales (Ghost Recon) ou un révolutionnaire soigneur (Far Cry 6) en fait un hero shooter plutôt convenable sur le papier. Hélas pour moi, XDefiant mise tout sur l'action rapide et le skill, ce qui en fait le paradis des gamins de 12 ans qui sèchent les cours d'histoire-géo et l'enfer des dinosaures incapables d'aligner un headshot en moins de 0,3 secondes. I.

Middle Ages

C’est pénible d’être Marc André (l’auteur de Splendor). Tout le monde va tout ramener à ça, tout mesurer et comparer à Splendor. Marc André (l’auteur de Splendor) doit en avoir marre.

Reveil

Il existe deux grands mensonges que les puissants de ce monde cherchent à vous faire avaler par tous les moyens : le premier, c'est que P.T. serait le jeu d'horreur le plus influent de ces dernières années. Le second, c'est que l'art dont le jeu vidéo est le plus proche serait le cinéma. Au risque de déplaire à mes maîtres illuminatis, je vais profiter de ce test de Reveil pour rétablir la vérité.

À la fin, tout ne s’arrange pas

Les personnages de jeux de rôle sont de petites créatures auxquelles, à force de les fréquenter pendant de longues heures, on finit par s’attacher autant que s’ils étaient pourvus d’oreilles pointues et pelucheuses. Dès lors, on ne rêve plus pour eux que d’une fin glorieuse et paisible, type « Il vainquit le seigneur de la Nuit et rentra chez lui dans la quiétude du soleil retrouvé pour vivre heureux, autour de plein de plants de patates ». Mais une fois qu’on a son content de frites et de fins où tout va bien, on s’aperçoit parfois que les issues tristes et violentes, c’est intéressant aussi.

Arc

Chrome reste, de loin, le navigateur Internet le plus utilisé sur nos beaux PC, mais quelques rivaux courageux tentent toujours de dépasser les 5 % de parts de marché.

Harold Halibut

Harold Halibut est un chouette film d’animation qui raconte l’histoire d’un homme à tout faire dans une station spatiale échouée dans des eaux hostiles, et qui se lie d’amitié avec une adorable créature extraterrestre. Je pourrais m’extasier longtemps sur la singularité de sa direction artistique, sur la beauté de ses décors, sur la caractérisation de ses personnages. Le problème, c’est que Harold Halibut est vendu comme un jeu.

Looot

Des Vikings, du compétitif, des petits meeples à poser sur une carte… ah je sens que l’on va aller à la baston, peut-être même sur les rivages de l’améritrash ! Comment ça un puzzle game à tuiles tiré de jeux à colorier ?

L’art de la bande-annonce de jeu vidéo

On les regarde parfois sans trop se poser de questions. Pourtant, une bande-annonce de jeu vidéo efficace relève d’une méthodologie réfléchie. Pour en savoir plus, nous avons discuté des coulisses des trailers avec ceux qui les fabriquent au quotidien, qui nous ont parlé de la partie immergée de l'iceberg : celle qui implique d'envoyer 300 versions d'un trailer à un même client, ou de voir un plan très important gâché à cause d'un ennemi peu coopératif.
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