Dans les années 1960, un escroc new-yorkais minable rejoint une riche connaissance en Italie. Plutôt qu’un lieu de vacances, il y trouve un nouvel eldorado pour ses magouilles.

Est-ce un avion ? Est-ce une fusée ? Non, mais presque : c’est notre nouveau site internet flambant neuf, qui décolle aujourd’hui.

Sous les projos : (Le Thermomètre DLC) Rimworld. L’extension annuelle de Rimworld a débarqué. Pour vous ça ne veut peut-être pas dire grand-chose, mais pour Monsieur Chat, c’est quand même le début de six mois à vivre cloîtré dans sa tanière, nu devant la lumière blafarde de l’écran. Enfin, vu le contenu de la mise à jour, ce seront peut-être quinze ou vingt mois.

Et après il y en a qui osent parler de réchauffement climatique ! Pas plus tard qu’hier, je lance la bêta de Frostpunk 2, et qu’est-ce que je vois ? Un pays recouvert de glace ! Une ville complètement gelée ! Alors je veux bien prendre un 4x4 électrique au lieu d’un Diesel pour aller chercher Divorcin et Porsalune au collège, mais il faut peut-être pas trop me prendre pour un con.

Si l’industrie du jeu vidéo est une grande famille, alors disons que l’ambiance doit être pesante à Noël. Depuis 2022, une avalanche sans fin de plans de licenciements laisse sur le carreau des dizaines de milliers d’employés du secteur. Les financements se tarissent, les studios ferment, les projets de jeux sont annulés. Au prochain repas de famille, je préconise un menu qui se mange sans couteau sur la table.

Voilà cinq ans que les Australiens de Drop Bear Bytes nous font miroiter Broken Roads. Ses paysages magnifiques, son Australie post-apo' et l’influence revendiquée de Disco Elysium laissent espérer un jeu original et fabuleux. Mais dans ce bas monde, l’espoir n’est-il pas comme la lointaine mélodie d’un violon dans la cour de l’immeuble, vite remplacée par le silence lorsque se ferme la fenêtre en PVC de l’existence ?

Sous les projos : Helldivers 2. Depuis la sortie triomphale de Helldivers 2 le mois dernier, les développeurs du merveilleux shooter coop’ n’ont pas chômé. Ils ont réglé les problèmes de serveur qui empêchaient les joueurs de se connecter aux heures de pointe (la faute au succès colossal du jeu) et ont encore enrichi leur contenu pourtant déjà bien robuste.

D’ordinaire, je rechigne à parler musique dans cette rubrique – c’est délicat, de trouver les bons mots pour parler musique –, mais aujourd’hui, je sens qu’il est temps.

À chaque Noël elles sont là, étincelantes dans leur emballage d’or et d’argent. Les papillotes. À chaque fois leur papier brillant m’ensorcelle, j’en prends une ou deux, je les ouvre, je les dévore. Dragon’s Dogma 2, lui aussi, est enveloppé de couleurs chatoyantes.

Du vampire en costard, du sorceleur, de l’androïde torturé et même de l’agent secret : il y en aura pour tous les goûts dans la déferlante de jeux de rôle qu’on va se manger cette année et les suivantes.

Il y a peu, leur trajectoire était encore incertaine. On les trouvait essoufflés, archaïques, inaccessibles. Mais en quelques années, les RPG sont passés de la ruine au triomphe. Réinventés par une scène indé foisonnante et poussés par l’immense succès de Baldur’s Gate 3, ils ont désormais toutes les cartes en main.

Bon, vous ne comptiez pas jouer tout de suite au remake de KOTOR annoncé depuis 2021 ? Le patron d'Embracer vient de confirmer que le jeu ne sortirait pas dans les douze prochains mois. Mon petit doigt me dit qu'il ne sortira pas dans les douze prochaines années non plus. I.

Une grande carte du monde aux couleurs pastel, les grands empires du XXe siècle en chiens de faïence, des dizaines d’icônes et de sous-menus. Rien que du déjà-vu ? Oui, oui, c’est vrai. Sauf que dans Espiocracy, on ne contrôle pas une grande nation, mais son agence de renseignement.

Embracer, qui continue de tailler dans sa masse salariale à la tronçonneuse, a revendu mi-mars à des investisseurs privés un ensemble de studios comprenant Saber Interactive (qui bosse sur le remake de Star Wars : KOTOR) et 4A Games (de la série des Metro), le tout pour près de 500 millions de dollars. Ou, comme on dit dans l'industrie, pour 0,2 Minecraft. I.

En janvier, j’étais ravi de la liste de jeux que j’attendais pour l’année 2024, où figurait Expeditions : A Mudrunner Game. « Au moins, c’est sûr qu’aucun de ces jeux-là ne me donnera envie de le désinstaller dans ses dix premières minutes », m’étais-je dit la bouche en cœur. Mais qu’est-ce que le destin, sinon un démiurge qui jette ses peaux de banane sous nos semelles lorsque nous courons le grand 400 mètres haies de l’existence ?

Sous les projos : Apex Legends. Vous n’en pouvez sans doute plus de m’entendre parler d’Apex Legends (lemeilleurbattleroyaleécoutezc’estpasmafaute), mais il mérite une fois de plus de figurer en tête de gondole et même de vaporetto grâce à une mise à jour qui chamboule le fonctionnement du jeu.

Combien de fois avez-vous relancé Among Us depuis le confinement ? Oh, pas la peine de prononcer à haute voix ce triste « zéro » :  depuis 2020, Among Us a perdu plus de 98 % de ses joueurs. Beaucoup se sont fait récupérer par un jeu indé joyeusement foutraque, Goose Goose Duck.