Par le biais d’une enquête rondement menée par notre estimée consœur Yamukass publiée chez Mediapart, on apprend que le studio toulousain Umeshu Lovers est, comme disent les jeunes, dans une sauce particulièrement épaisse. D’après l'article, la société (qui nie en bloc) fait l’objet d’une information judiciaire ouverte le 31 octobre dernier, entre autres pour des faits de harcèlement et agressions sexuelles entre 2019 et 2022. Sollicitations et gestes déplacés, porosité entre vie personnelle et professionnelle, emprise psychologique, partage de contenu à caractère pornographique : les accusations rapportées horrifient autant qu’elles épuisent tant on a l’impression d’une histoire qui se répète pour une énième fois dans cette maudite industrie. C’était quand, déjà, l’affaire Ubisoft ? 2020 ? Et Quantic Dream ? 2021 ? Comme le temps ne semble absolument pas passer... K.