Son nom vous parle peut-être moins que celui de Tetsuya Nomura, pourtant Naoki Hamaguchi travaille sur la série Final Fantasy depuis une vingtaine d’années. Après tout, sa vocation pour le développement de jeu vidéo vient de ses heures passées sur Final Fantasy VI (le second meilleur Final Fantasy). Programmeur sur la trilogie Final Fantasy XIII, Naoki Hamaguchi est choisi pour être le coréalisateur de Final Fantasy VII Remake, avant de devenir le réalisateur de Final Fantasy VII Rebirth. À l’occasion du portage PC de Rebirth, nous lui avons posé quelques questions. Et puis interroger une personne qui a le kanji de l’honnêteté et de la franchise (直) dans son prénom, ça nous semblait une bonne idée.

Aujourd'hui, le Tulpar s'est crashé. Ou peut-être hier, je ne sais pas. Ou bien il y a six semaines, ou alors ce sera dans deux mois. J'ai reçu un télégramme de l'asile qui me sert de cerveau : « Cargo spatial écrasé contre un astéroïde. Personnel de bord coupable. » Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier.

Au Japon, Ubisoft sortira une version d’Assassin’s Creed Shadows sans décapitation ou démembrement des ennemis. Leur organisme équivalent du PEGI a été choqué, puis est retourné mettre des « 8 ans ou plus » à des jeux avec des écolières et des tentacules. P.

Deux ans et trois mois se sont écoulés depuis la sortie des GeForce RTX 4000, soit une éternité dans le petit monde de l’accélération graphique. L’attente est désormais terminée et les premières GeForce RTX 5000 pointent le bout de leur nez avec pour lourde tâche de remplacer une génération très appréciée des joueurs, mais aussi d’affirmer encore un peu plus la vision qu’a leur concepteur de l’avenir du jeu vidéo.

La sortie, début février, des RTX 5090 et 5080 de Nvidia, prouve que les fans de cartes graphiques et de Taylor Swift ont un point commun : l’amour des tentes de camping. Il semble que certains ont en effet planté les piquets devant des magasins de la chaîne Américaine Micro Center plusieurs jours avant. Au point que l’enseigne s’est fendue d’une vidéo FAQ et a déconseillé la méthode en expliquant « Il fait froid, et ça ne sert à rien, soyez raisonnables », tout en rappelant sournoisement qu’il n’y en aurait pas pour tout le monde. Au contraire, je trouve cela très bien. Ils s’habituent ainsi à vivre dans les conditions qui les attendent, après avoir dépensé 2000 brouzoufs pour une carte et ne pas avoir pu payer leur loyer. Ah attendez, on me signale qu’il n’y a pas que des idiots dans ces files, mais aussi des voleurs, qui se préparent à tout revendre sur eBay comme des sagouins. Au temps pour moi. P.

Turbulences ajoute de l’aléa, du mauvais temps, raccourcit des pistes d’approche, vous bande les yeux, et offre un tas de nouveaux aéroports. Comme pour vous dire : « C’est beau, hein ? C’est là que tu vas mourir. »

On savait déjà que le jeu de société pouvait être un outil thérapeutique très intéressant pour accompagner certains patients, particulièrement lorsqu’il s’agit de neuroatypies : avec l’aide de spécialistes, on a décidé de se pencher sur les liens surprenants qui existent entre le jeu de plateau et le trouble du spectre de l’autisme.

En décembre 2024, parmi les coupes budgétaires sans précédent annoncées par Christelle Morançais, la présidente de la région des Pays de la Loire, une nouvelle inquiète le monde du jeu vidéo en France : l’association professionnelle Atlangames est menacée de disparition.

Sans doute le premier effet de l’élection de Donald Trump sur le monde du jeu vidéo, Fallout : Nuevo Mexico est annulé. Pour ceux qui découvriraient l’existence de ce projet (moi), il ne s’agissait pas d’un jeu en développement chez Bethesda Guadalajara, sans doute car je viens tout juste d’inventer cette antenne du studio. On parle ici d’un très ambitieux mod, de la taille d’un vrai DLC. Cette conversion de Fallout 4 voulait délocaliser le Wasteland au Mexique, à l’image d’un Fallout : London, mais avec moins de thé et plus de téquila. La « colonie en décomposition de Chapultepec » et « les canaux submergés de Xochimilco » resteront donc un doux rêve. Malgré les milliers d’heures déjà investies, le coût humain et financier est trop lourd et le développeur principal préfère renoncer pour « donner la priorité à [s]a santé mentale et faire face à la réalité ». Ah ! Vous voyez bien que c’est lié à l’élection américaine. P.

Phil Spencer est woke. Voilà, vous l’aurez lu ici en premier. En permettant et en revendiquant le fait que tous les jeux first-party de la marque se lancent dans le polyamour et abandonnent le concept d’exclusivité, le big boss d’Xbox s’éloigne en effet de nos belles valeurs traditionnelles et millén… euh, décennales. Je suis désolé, mais le rôle d’un bon père de famille est de s’assurer que chacune de ses filles trouve chaussure à son pied ( même si le singulier dans cette expression m’a toujours semblé bizarre et très inconfortable). Imaginez Halo bientôt sur PS5, mais… et s’ils font des enfants ?! « Je dirais qu’il s’agit d’une évolution de notre identité. Mais je crois que c’est une identité dont le secteur a besoin », se défend-il. Satan, hérétique ! Et après quoi, tout le monde pourrait jouer à tout et partout ? Plus de guerre des consoles, si importante à nos yeux ? Comment Phil, tu prévois même de soutenir la Switch 2 ? Monstre. P.

Ayant passé les dernières fêtes de fin d'année cloué au lit par une intoxication alimentaire, je peux l'affirmer : parfois, caché dans le fruit, il y a un ver. Les trois jeux dont on va parler aujourd'hui sont simples, très courts, en apparence banals, mais cachent en leur sein, tels de petits Doki Doki, un piège prêt à se refermer sur les doigts naïfs de celui ou celle qui se risquera à y jouer.

Même si mon passage dans les effectifs de McDonald's commence à dater, je pense que la mise en place généralisée des écrans tactiles pour la prise de commande est une bénédiction pour les salariés. Je pouvais trouver de l'excitation à empiler le plus vite possible les produits sur un plateau ou dans un sac. Mais le défi de devoir prendre une commande en trente secondes s’avérait souvent frustrant, confronté aux hésitations de clients fixant les menus au-dessus de ma tête comme s’ils voyaient un Big Mac pour la première fois.

Vous commencez peut-être à saturer côté city builder depuis quelques temps, mais attendez, ne partez pas tout de suite. Le studio All Parts Connected vient d'annoncer All Will Fall, le premier jeu du genre « basé sur la physique ». Il va se dérouler dans un monde post-apo où les cités se bâtissent sur l'eau et en hauteur, un peu comme des plateformes pétrolières, avec une idée originale : il faudra s'adapter à des contraintes physiques réalistes lors de la construction d'un nouvel élément, en plaçant des renforts et des structures de soutien, sous peine de tout voir s'effondrer à la première tempête. Ça a l'air étonnamment bien fait, avec un vrai beau moteur physique, forcément, et des graphismes plutôt agréables. Sortie prévue cette année. A.

Après avoir racheté sa liberté en 2024 auprès de son ancien proprio Sega, le studio français Amplitude (Humankind, Endless Dungeon...) annonce son premier jeu post-divorce : Endless Legend 2. Comme Endless Legend, succès critique et commercial en 2014, il s'agira d'un 4X à case hexagonale dans l'univers Endless. Il se déroulera sur une nouvelle planète, Saiadha, un « paradis océanique condamné » dont les marées transformeront en permanence le paysage. On notera qu'Endless Legend 2 sera publié par Hooded Horse, qui commence à avoir une sacrée street cred après avoir sorti des titres comme Manor Lords, Workers & Resources : Soviet Republic, Old World et Against the Storm. A.

L'action d'Electronic Arts s'est effondrée de 20% après l'annonce de prévisions financières décevantes. En cause, Dragon Age : The Veilguard et le dernier EA Sports FC, qui n'ont pas atteint leur objectif de vente. A.

Si nous avons abordé les questions relatives au matériel et à l’organisation en long et en large au fil de ces articles, il reste une question en suspens mais pourtant non moins importante, puisqu’à la base de tout notre hobby : la peinture. En termes de gammes, nous avons l’embarras du choix, et pour cause : le nombre de marques n’a pas cessé de croître ces dernières années. Mais laquelle choisir ? C’est ce que nous allons aborder dans le présent dossier.

Ah, je m'en veux ! Fin 2024, j'ai fait l'erreur bête. La boulette du débutant. J'ai installé la mise à jour 24H2 de Windows 11. Résultat des courses : aucune amélioration visible du système d'exploitation, quelques bugs bizarres, mais surtout l'arrêt définitif du support WMR, indispensable pour mon casque de réalité virtuelle.

Confirmant une fois de plus ce que les lecteurs et lectrices de Canard PC savent déjà – à savoir qu'on ne fera jamais rien de mieux qu'un PC pour jouer aux jeux vidéo –, le dernier rapport annuel de la GDC souligne la nette domination de notre plateforme chérie dans l'industrie. En 2024, 66% des développeurs indiquaient qu'ils travaillaient sur un projet PC, contre 38% sur PlayStation 5 (nul !) et 34% sur Xbox Series X/S (ridicule !). Et l'écart se creuse : PCGamer souligne que les professionnels étaient 56% à faire du jeu PC en 2020, 63% en 2022. Une tendance qui devrait perdurer, puisque 74% des développeurs ont exprimé leur intérêt pour faire du jeu PC en 2025, contre 62% l'année dernière. Cela pourrait s'expliquer, d'après les experts de la GDC, par la popularité croissante du Steam Deck, et d'après moi, par une prise de conscience globale que les consoles sont des machines sataniques. A.

J’en ai écumé des jeux du genre, de ceux qui nous promettent des heures d’exploration, de craft et de découvertes. J’en ai désinstallé un paquet au bout de quelques heures, déçue de tourner en rond, blasée face à des univers qui se ressemblent tous. Aloft est pour l’instant passé entre les mailles du filet de ma lassitude, et je crois qu’il est bien parti pour me tenir en haleine encore un long moment.

C’est un paysage qu’on a déjà vu défiler des milliers de fois, souvent avec un plaisir non dissimulé : des gratte-ciels vertigineux, des rues qui fourmillent de passants, des échoppes de fortune et des panneaux publicitaires aux néons aveuglants. Au cours de ces dernières décennies, Hong Kong a inspiré de nombreuses œuvres de fiction cyberpunk occidentales, de Blade Runner à Stray. Au sein de la diaspora hongkongaise, une nouvelle scène commence à émerger et met un point d’honneur à raconter sa propre histoire avec des jeux comme 1000XRESIST, A Summer’s End : Hong Kong 1986, Forgetter et Name of the Will.