Electronic Arts est en péril. Enfin, le péril des riches, celui ou l’on annonce gagner de l’argent, mais moins que prévu. Ne rigolez pas, pour eux, c’est l’équivalent d’un déclassement social, de la honte, du mépris des autres dans les garden party. Mais la théorie du ruissellement inversé marche ! Alors ils font ruisseler les emmerdes sur Bioware. Après le départ mi-janvier, après 18 ans de boîte, de la directrice de Dragon Age : The Veilguard (1,5 million de ventes sur les trois millions espérés, ce qui est bien, mais pas ouf), c’est tout le studio qui est licenci… ah pardon « réinventé », pour être « plus agile, plus focus » (sic). Les employés sont éparpillés façon puzzle sur d’autres projets d’EA, et seule une toute petite poignée reste pour s’occuper du prochain Mass Effect. Aucun licenciement ? C’est marrant ça, car des salariés historiques de Bioware cherchent du travail et annoncent avoir été virés. Des gens pas agiles, sans doute. P.