Vue lecture

Ferocious

Ferocious est l’œuvre d’une petite équipe, qui s’excuse presque d’avoir conçu des environnements aussi jolis, à même d’induire les joueurs en erreur : « Les gens pensent que ça va être un gros jeu, mais pas du tout, ça a commencé comme un projet solo et une poignée de personnes se sont greffées ensuite », me glisse l’un des développeurs, manifestement éprouvé par une Gamescom qu'il a sans doute passée à expliquer à d'autres journalistes pourquoi il n'y avait pas de ray tracing sur les feuilles des palmiers.
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Pèlerinage synchronisé

Jeudi 4 septembre, c'était le jour du Silksong. On a tous souhaité un joyeux Silksong à ceux qui célébraient. Or, ils étaient très nombreux. Si nombreux que, à 16 heures pétantes, les principales plateformes d'achat, comme l'eShop ou Steam, affichaient un message d'erreur. Les serveurs ont eu du mal à soutenir la ferveur de joueurs qui ont rongé leur frein pendant 6 ans. Mais après, on comprend. Ne vous battriez-vous pas pour donner votre argent à l'équivalent vidéoludique de Jésus ressuscité sur Terre ? De nombreux dévots étaient d'ailleurs à la tâche, entrant leurs commentaires favorables sur Steam. Ainsi, deux heures seulement après la sortie du jeu (largement de quoi finir le jeu trois ou quatre fois si on y croit suffisamment), la page de Silksong affichait déjà une évaluation extrêmement positive avec 1500 avis favorables. Et si vous n'aimez pas ? Gare à l'inquisition. K.
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Passant : A Chess Roguelike

Il fallait bien que ça arrive. Après le succès de Balatro (sorti l'année dernière) et des échecs (sortis il y a 1 500 ans), un gros malin s'est dit qu'il fallait mettre ces deux grands jeux dans un bol et touiller pour voir que ça donne. Le résultat s'appelle Passant.
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Télex

Jusqu'au 23 septembre, Itch héberge un bundle dont les recettes iront à une agence onusienne en soutien à la population de Gaza. Comme d’hab, il y a à boire et à manger, mais pour 8 dollars, vous aurez Coffee Talk, A Dance of Fire and Ice et Spirit Swap, ce qui est déjà une excellente affaire. K.
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Road King

Quand Ellen m’a rencardé pour « un jeu mystère de Saber Interactive non annoncé », j’étais loin de m’imaginer le changement de vie qui m’attendait.
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Keeper

« Vous me pardonnerez, je n'ai pas fait de présentation depuis près de quinze ans, je suis un peu rouillé », nous a confié Tim Schafer avant de nous montrer les premières images de Keeper – comme si la quasi-intégralité des journalistes présents dans la salle n'avaient pas déjà des étoiles dans les yeux à l'idée de se trouver face au développeur ayant participé aux meilleurs jeux de leur enfance.
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Screamer

Les Italiens de Milestone aiment deux choses : la course et les animes des années 1980 et 1990. La manifestation de ces deux lubies s’incarne dans Screamer, leur nouveau projet dans lequel le pilotage est aussi important que de rentrer dans l’arrière-train de vos adversaires.
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Tête d’EVO

L’EVO change encore de main. Sony a revendu ses parts de RTS, la société en charge de l’organisation du célèbre tournoi de jeux de combat. À qui, demandez-vous ? Je pourrais vous donner un indice en vous rappelant que Cristiano Ronaldo, joueur du club saoudien Al-Nassr, détenu par Mohammed ben Salmane, est un personnage jouable dans Fatal Fury: City of the Wolves, développé par SNK, autre propriété de MBS. Eh oui, les Saoudiens sont encore à la manœuvre ! L’entreprise exacte qui investit est Qiddiya, responsable d’un mégaprojet touristique incluant de la F1 et des parcs à thèmes. Elle est évidemment soutenue par le Fonds public d’investissement du Royaume. Voilà de quoi continuer à développer le soft-power saoudien sur ce pan de l’e-sport afin de démontrer à quel point c’est un pays cool™ à qui il ne viendrait surtout pas à l’idée de dissoudre des porteurs de carte de presse. K.
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007 First Light

Dans le hall 4.2 du Koelnmesse, un seul rideau me sépare du 007 First Light d’IO Interactive. Je passe le rideau rouge après avoir signé un NDA avec mon propre sang (ce même NDA qui fait que vous ne lisez cet article que maintenant, alors que la Gamescom est désormais loin derrière nous), et débarque dans une salle où se trouve une chaise pour chaque spectateur. Sur chaque siège, il y a un canard en plastique et un jeu de cartes en guise de cadeaux promotionnels. Plus tard, dans la pénombre, un journaliste un peu à la bourre s’assoit sur sa chaise, laissant le petit « POUEEET » du canard qui s'écrase sous son postérieur se faire entendre dans la salle.
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Cronos : The New Dawn

Alors qu’il faisait la promotion de Cronos : The New Dawn, le directeur de jeu Jacek Zięba s’est permis de qualifier les anciennes productions de la Bloober Team de « jeux merdiques ». Je ne serais pas allée jusque-là, mais il faut avouer qu’entre The Medium, Blair Witch et Observer (qui ont tous trois eu 6/10 en nos pages), le studio n’avait pas exactement les faveurs de la critique. Puis il y a eu le remake réussi de Silent Hill 2, qui a plus ou moins rabattu le caquet de tous ceux qui avaient un jour douté d'eux, et Cronos : The New Dawn est arrivé comme une occasion de prouver qu'ils seraient capables de transformer l'essai.
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Les bêtes qui montent

J’ai beau aimer Pokémon, la licence devient de plus en plus difficile à défendre, tant Game Freak nous sort catastrophe technique sur catastrophe technique depuis plusieurs années. D’ici Légendes Pokémon : Z-A que j’attends de pied ferme en octobre, je suis toujours content de constater que certains développeurs ne se découragent pas pour faire concurrence à une série qui a trop pris la confiance. Après le bizarre Palworld et les nombreux ersatz plus ou moins réussis proposés par la scène indé, c’est au béhémoth chinois MiHoYo de tenter le coup avec Honkai : Nexus Bond, projet qu’ils viennent d’annoncer. Les premières images montrent un jeu pas moche (ce qui est largement suffisant pour exploser Pokémon sur le terrain technique), mais voilà : le gameplay, c’est de l’auto battler. Pas du tout ma came, mais si ça peut secouer les puces à Game Freak, je suis pour. K.
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Frostrail

Dans le monde post-apocalyptique de Frostrail, vous avez deux problèmes : vous avez froid et vous cherchez à voyager loin. Deux enjeux qui peuvent être résolus à l’aide de ce formidable outil qu’est la locomotive.
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Personne n’est Perfect (et surtout pas Microsoft)

Début juillet, Microsoft annonçait une grosse vague de licenciements, dont l’intégralité du studio The Initiative qui travaillait sur le nouveau Perfect Dark. Sauf que Jason Schreier nous explique dans Bloomberg que le projet aurait pu être épargné. L’administration du studio ainsi que celle de Crystal Dynamics, qui coopérait également sur le titre, ont tenté de jouer les entremetteurs entre Microsoft et Take-Two afin de transférer les droits de la licence et donc de poursuivre le développement. Mais un désaccord de dernière minute a empêché ce Perfect Dark d’être sauvé des eaux. On note que Crystal Dynamics, studio d’Embracer, a payé les frais de la stratégie erratique de Microsoft en annonçant fin août de nouveaux licenciements imputés à l’annulation de Perfect Dark. Provoquer des suppressions de postes jusque dans d’autres entreprises ? Ils font décidément très fort à Redmond. K.
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SpaceCraft

Il m’aura fallu bien dix minutes sur les trente de présentation avec mes interlocuteurs bordelais de Shiro Games pour m’exclamer : « Ah, mais oui ! Ça me revient ! Vous êtes les gars du jeu avec le boulon ! » Ils se sont regardés, perplexes, et m’ont dit que, en effet, c’était bien eux les « gars au boulon ».
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Télex

R.E.P.O., le jeu horrifique rigolo avec des petits robots qui ressemblent à des suppos, annonce sa deuxième grosse mise à jour. Celle-ci mettra en avant une batterie de nouveaux monstres, et, surtout, on a déjà une date : le 30 octobre. Parfait pour Halloween. K.
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Sea Salt and Paper : Extra Pepper

Avec leurs mini-extensions distribuées en boosters de quelques cartes, Bombyx esquive la surenchère éditoriale pour proposer une appendice à l'échelle du jeu de base, déjà sobre et compact. Le coup commercial (4,50 € !) sonne tellement malin qu'il a déjà inspiré Catch Up Games pour Faraway et Château Combo.
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Hell is Us

À l’heure où les HUD envahissants des blockbusters ubisoftiens sortent par les yeux de tout le monde ou presque, le premier jeu d’aventure à la troisième personne qui nous promet « ni carte, ni marqueurs de quête » résonne comme un grand « Je vous ai compris ! » lancé à la foule des joueurs en burn-out devant la map d’Assassin’s Creed Odyssey.
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Out of Time

« Dis donc, tu restes vachement dans ta zone de confort, quand même », ai-je pensé après mon quatrième rendez-vous de la Gamescom de la journée impliquant un survival horror. Et puis je me suis souvenue que j’avais aussi pris un rendez-vous pour Out of Time : un roguelike qui se déroule dans un univers cartoonesque et coloré à la Fortnite. Et qui se joue en multijoueur. Au clavier-souris.
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Escape from 30 % de commission

Fin août, Nikita Buyanov, directeur chez Battlestate Games, publie un billet sur X contenant une image suscitant 12 000 « j’aime ». Il s’agit d’une capture d’écran de la page Steam d’Escape from Tarkov. Étant habituellement étranger à toute actualité qui a trait à ce jeu de, euh… — Attendez, je regarde mes notes, parce que je suis certain qu’ackboo m’a donné une antisèche pour ne pas que je ridiculise Canard PC en essayant de parler d’un FPS réaliste. Ah voilà ! — … qui a donc trait à cet extraction shooter, c’était l’occasion pour moi de faire ma propre éducation sur un de mes angles morts. Et alors, figurez-vous que le jeu n’était pas disponible sur Steam jusqu’à présent ! C’est quand même formidable ce qu’on apprend grâce à Internet ! Cette arrivée sur la plateforme devrait d’ailleurs coïncider avec la V1 du jeu, annoncée pour le 15 novembre prochain. K.
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