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☕️ Un accord européen sur la « cybersolidarité »

IA Act

Le réglement sur la cybersolidarité avait été proposé par la Commission européenne en avril 2023. Elle se félicite aujourd’hui de l’accord trouvé avec le Parlement et le Conseil. Pour rappel, six pays européens (dont la France) demandaient à la Commission fin 2022 d’« adopter une politique plus ambitieuse en matière de cyberdéfense ».

Trois axes sont mis en avant par le nouveau règlement (qui doit encore être formellement approuvé) :

  • « la mise en place d’un système européen d’alerte en matière de cybersécurité, composé d’un réseau de cyberpôles nationaux et transfrontaliers […]
  • un mécanisme d’urgence en matière de cybersécurité qui renforcera les capacités de préparation et de réaction aux cyberincidents importants et majeurs […]
  • un mécanisme européen d’examen des incidents de cybersécurité afin d’examiner et d’évaluer les incidents importants ou majeurs après qu’ils se sont produits, dans le but de formuler des recommandations visant à améliorer la position de l’UE en matière de cybersécurité ».

L’accord n’est qu’une première étape. Le règlement est « maintenant soumis à l’approbation formelle du Parlement européen et du Conseil. Une fois formellement adoptée, la loi sur la cybersolidarité entrera en vigueur le 20e jour suivant celui de sa publication au Journal officiel », précise la Commission

Le règlement sur la cybersolidarité augmentera le financement des actions en matière de cybersécurité au titre du programme pour une Europe numérique pour la période 2025-2027.

☕️ Free s’emmêle les pinceaux et mélange les factures de ses clients

Des personnages effondrés : WTF ?!

Mardi soir sur X, Yoan Lecouffe explique qu’il « obtient les factures d’autres clients avec les coordonnées et mails » lorsqu’il essaye de télécharger la sienne depuis son espace client. Il ajoute que, « dans ce problème plutôt grave, j’ai aussi le détail des numéros appelés par les autres clients… dans le détail des factures ». Un autre client confirme.

Hier, l’Assistance Freebox confirme : « la facture Freebox de certains de nos abonnés s’est malheureusement affichée sur le compte Freebox d’autres abonnés hier soir. Cela concerne un très faible nombre de factures », sans plus de précision sur ce que l’opérateur entend par « très faible ».

« Nos équipes ont aussitôt pris en charge le sujet et le bug a été corrigé dans l’heure qui a suivi. Les abonnés concernés seront informés par email. Nous vous prions de nous excuser pour le désagrément », précise enfin l’équipe de Free.

☕️ Canonical souffle sa 20e bougie

Ubuntu

C’est en effet le 5 mars 2004 que Mark Shuttleworth lance (et finance) la société Canonical, la société derrière Ubuntu. Mark Shuttleworth connait bien le monde Linux puisqu’il était un développeur de Debian dans le milieu des années 90, c’est-à-dire au début de la distribution.

« Son objectif avoué avec cette nouvelle distribution Linux est de populariser ce système d’exploitation via sa société Canonical Ltd. En 2005, il fonde la Ubuntu Foundation et lui apporte une contribution initiale de 10 millions de dollars. La fondation a pour but de rémunérer les développeurs d’Ubuntu », explique Wikipedia.

La première version d’Ubuntu – 4.10 alias Warty Warthog – est sortie le 20 octobre 2004. Elle était disponible sur un CD pour x86 et PowerPC. Une version Live CD était aussi présente pour ceux qui voulaient simplement tenter l’expérience.

☕️ Google ouvre un centre de cyberdéfense à Tokyo

une rue de tokyo sous la pluie

Google ouvre son premier centre de cyberdéfense de la région Asie-Pacifique, dans la capitale du Japon, d’après Nikkei.

Le but : faciliter la défense contre les cyberattaques en partageant les informations les plus récentes avec les institutions, entreprises et universités nippones, dans un contexte de cybermenace croissante dans la région, notamment depuis la Chine.

Des ingénieurs d’Inde, d’Australie, de Corée du Sud, du Japon et du reste de l’Asie du Sud-Est devraient être invités à participer au projet. 


☕️ L’usine allemande de Tesla visée par un sabotage

Panneau haute tenson / danger de mort en allemand

L’usine Tesla de Gruenheide, près de Berlin, est à l’arrêt depuis le 6 mars. En cause : un incendie d’origine criminelle qui l’a privée d’électricité.

Un groupe d’extrême-gauche, le « Vulkansgruppe », a revendiqué le sabotage. Tesla « mange de la terre, des ressources, des hommes, de la main-d’œuvre et crache pour cela 6 000 SUV, machines à tuer et monster trucks par semaine », a-t-il dénoncé dans un message posté sur la plateforme Indymedia.

Ils accusent aussi l’usine de « polluer la nappe phréatique et [de] consommer pour ses produits d’énormes quantités d’une ressource en eau potable déjà rare ».

D’après l’AFP, ce mouvement avait déjà revendiqué un incendie criminel en 2021, sur un chantier de Tesla. Empêtrée dans un conflit social en Suède et ralentie par des attaques de cargo dans la mer Rouge, Tesla estime le préjudice de ce sabotage à plusieurs centaines de millions d’euros.

Selon Reuters, la production devrait reprendre en début de semaine prochaine.

☕️ Dell prévoit de supprimer 323 emplois en France

Un homme est enseveli sous les post-its.

Selon l’Informé, Dell vient de finaliser une rupture conventionnelle collective (RCC) visant 323 postes au maximum, « soit plus de 17 % des effectifs », précise le média.

L’entreprise confirme à nos collègues l’existence de cet accord et explique qu’ « il concerne les deux sites de Montpellier et de Bezons (Val-d’Oise) et porte uniquement sur des départs volontaires. Il n’y a aucun départ contraint dans ce cadre ».

Ceux qui choisiront de partir toucheront 1,7 mois de salaire par année d’ancienneté jusqu’à 13 ans (1,9 pour les plus de 50 ans) et entre 1,2 et 1,4 mois par année supplémentaire.

L’entreprise avait annoncé en février 2023 la suppression de 6 650 emplois à travers le monde

☕️ Des procureurs américains enjoignent Meta de mieux protéger ses utilisateurs

Les logos de Facebook et Meta dans des carrés en 3D sur un fond grisé dégradé

41 procureurs d’États américains ont rappelé à l’ordre Meta mercredi 7 mars, considérant que l’entreprise ne protège pas assez les utilisateurs de Facebook et Instagram, explique l’AFP.

Dans leur lettre [PDF], ils demandent à Meta « de prendre des mesures immédiates et d’augmenter substantiellement ses investissements dans les tactiques d’atténuation de la prise de contrôle des comptes, ainsi que dans la réponse aux utilisateurs dont les comptes ont été piratés ». Ils s’appuient sur le constat d’une augmentation importante des plaintes à ce sujet.

Les procureurs demandent à rencontrer la direction du service juridique de Meta ainsi que des informations sur les piratages des comptes de ses plateformes (nombre, causes présumées de l’augmentation, mesures mises en place, politiques et procédures en place, ainsi que le nombre de personnes qui s’en occupent).

☕️ PornHub et Xvideos contestent les nouvelles obligations découlant du DSA

X 18 adults only

Deux des plus importants sites web pornographiques ont attaqué l’Union européenne au sujet des nouvelles obligations en matière de modération des contenus en ligne découlant de la loi sur les services numériques (DSA), rapporte Politico.

Pornhub conteste le fait d’être une « très grande plateforme en ligne », et donc de devoir faire face à des obligations supplémentaires en vertu du DSA. Pornhub et Xvideos ont également demandé au tribunal de suspendre une règle qui les oblige à constituer une bibliothèque publique détaillée des publicités diffusées sur leur plateforme.

Stripchat a, lui aussi, porté plainte contre la Commission européenne, mais Politico ne sait pas exactement ce qu’il conteste.

La Commission européenne avait en effet ajouté le 20 décembre 2023 leurs trois noms à sa liste de très grandes plateformes (VLOP), au motif qu’ils dépassent le palier requis des 45 millions d’utilisateurs en moyenne au sein de l’Union Européenne. Elles sont alors assujetties aux règles les plus strictes du Règlement sur les services numériques (DSA),

Pornhub avait déjà indiqué qu’il comptait 33 millions d’utilisateurs par mois, tandis que Stripchat avait déclaré qu’il était visité par près de 32 millions d’Européens chaque mois. Xvideos avait d’abord manqué la date limite pour révéler son nombre d’utilisateurs, note Politico, mais avait ensuite révélé qu’il comptait plus de 160 millions d’utilisateurs dans l’UE.

Ils doivent dès lors mettre en place des « mécanismes spécifiques de protection des utilisateurs, mineurs compris, et analyser correctement et atténuer les risques systémiques découlant de leurs services ».

Le DSA les oblige également à empêcher la diffusion de contenu « affectant les droits fondamentaux, tels que le droit à la dignité humaine et à la vie privée en cas de partage non consensuel de matériel intime en ligne ou de deepfakes pornographiques ».

Ils doivent aussi mettre en place des systèmes de protection des droits des enfants et des méthodes pour empêcher les mineurs d’accéder à ces sites (y compris via des outils de vérification de l’âge).


Les plateformes pornographiques devront également présenter, d’ici au 20 avril, des plans détaillés sur la manière dont elles limitent les risques majeurs tels que la violence à l’égard des femmes et la protection des mineurs.

Toute infraction à la nouvelle loi est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires global de l’entreprise, rappelle Politico.

☕️ Spotify augmentera ses tarifs en France pour compenser la taxe streaming

Logo Spotify avec notes de musique

On s’en doutait fortement, Spotify l’a fait : « Prochainement, nos abonnés à Spotify Premium en France subiront une augmentation de prix en raison de couts supplémentaires sur les services de streaming musicaux, imposés par le gouvernement français dans le cadre de la taxe CNM ».

Dans une lettre ouverte publiée notamment sur X, la succursale française du Suédois rappelle que le CNM – Centre national de la musique – « commande des études sur l’industrie musicale française, et fournit des subventions financières aux maisons de disques et à l’industrie du spectacle vivant ». Pour alimenter son budget, le gouvernement a mis en place une taxe pour les services de streaming.

Selon Spotify, cette taxe devrait rapporter 15 millions dans les caisses du CNM, à rapporter aux 20,2 millions d’euros de budget administratif (bureaux, personnes, technique, veille médiatique, formations…) et aux 146 millions de budget total du Centre. La taxe représente une ponction de 1,2 % sur le chiffre d’affaires des plateformes en France.

Spotify dit avoir généré 225 millions d’euros de revenus en 2022 pour la seule musique enregistrée en France, soit un quart du chiffre d’affaires de l’industrie française de la musique enregistrée.

Avec cette taxe, Spotify affirme qu’elle devrait reverser les deux tiers de ce qu’elle reçoit en France aux ayants droit et au gouvernement. Spotify craint un détournement et la création d’un nouvel intermédiaire, puisque la part reversée aux artistes serait nécessairement plus faible, sans garantie (selon elle) que le CNM leur reverse. « Il s’agit là d’un montant conséquent qui ne permet pas d’assurer la pérennité de l’entreprise », pointe l’entreprise.

« Nous ne pouvons tout simplement pas absorber des taxes supplémentaires », ajoute Spotify. En conséquence, des changements vont être apportés à la grille tarifaire dans les semaines et mois à venir. Les prix vont augmenter et les tarifs français deviendront les plus élevés au sein de l’Union, prévient la société, sans donner plus de détails.

☕️ DMA : les six contrôleurs d’accès doivent se conformer à « toutes les obligations prévues »

Drapeau de l'Europe

Depuis hier, « Apple, Alphabet, Meta, Amazon, Microsoft et ByteDance, les six contrôleurs d’accès désignés par la Commission en septembre 2023, doivent se conformer pleinement à toutes les obligations prévues par le règlement sur les marchés numériques », rappelle la Commission européenne.

Que va changer le Digital Markets Act en pratique ?

Cette dernière en profite pour effectuer quelques rappels sur les changements. Pour les entreprises qui utilisent un des services concernés :

  • « bénéficier d’un traitement équitable et de conditions de concurrence égales lorsqu’elles sont en concurrence avec les services des contrôleurs d’accès sur leurs plateformes.
  • demander l’interopérabilité avec les services des contrôleurs d’accès pour proposer de nouveaux services innovants ;
  • vendre leurs applications par d’autres canaux que les boutiques d’applications des contrôleurs d’accès ;
  • accéder aux données générées par leurs activités sur les plateformes des contrôleurs d’accès ;
  • promouvoir des offres et conclure des contrats avec des clients extérieurs à la plateforme des contrôleurs d’accès. »

Pour les utilisateurs :

  • « être à nouveau en mesure de choisir et ne pas être entravés par les choix par défaut des contrôleurs d’accès, en se tournant, par exemple, vers d’autres boutiques d’applications et d’autres services que ceux proposés par les contrôleurs d’accès ;
  • exercer un meilleur contrôle sur leurs données en pouvant décider si le contrôleur d’accès peut relier leurs comptes et ainsi suivre et combiner leurs données à caractère personnel entre différents services ;
  • obtenir, transférer et utiliser facilement des données d’un service ou d’une application à l’autre, en permettant de sauvegarder des données et de se déplacer aisément entre différents services ;
  • utiliser d’autres services d’identification électronique ou de paiement intégrés aux applications ».

La Commission rappelle que, « À partir d’aujourd’hui, les contrôleurs d’accès sont tenus de prouver qu’ils respectent effectivement le règlement sur les marchés numériques et de décrire les mesures prises dans les rapports de conformité ». Elle affirme qu’elle sera vigilante et « n’hésitera pas à prendre des mesures d’exécution formelle ».

De nombreux changements ont déjà été mis en place, comme expliqué dans nos actualités récentes sur le sujet.

☕️ TSMC prévoit de recruter 6 000 employés cette année

Puces en silicium

Alors que les annonces de licenciements se multiplient dans le monde de la tech (plus de 260 000 en 2023 et déjà près de 50 000 en 2024 selon Layoffs.fyi), TSMC nage à contre-courant.

Le fabricant de semi-conducteur prévoit, en effet, de recruter cette année 6 000 collaborateurs, selon WCCFTech. La même annonce avait été faite l’année dernière.

Le fondeur taïwanais produit des puces pour de nombreux partenaires dont AMD, Apple, Qualcomm, NVIDIA, etc.

☕️ Zorin OS 17.1 améliore son support des applications Windows

Zorin OS

La distribution vient de recevoir une première mise à jour pour sa dernière révision majeure. Elle fournit donc la version plus récente de la pile HWE. Cela permet de reprendre un noyau et un X récents, sur la base du système n’ayant pas changé depuis un moment, puisqu’il s’agit toujours d’Ubuntu 22.04 LTS.

Plusieurs améliorations sympathiques sont également ajoutées. Le support des applications fait un bond, notamment par l’intégration de Wine 9.0. Ce dernier est agrémenté de l’utilitaire Bottles, qui permet de créer automatiquement des bacs à sable (sandbox) pour chaque application Windows et fournit des fonctions d’organisation. Bottles est fourni avec sa propre boutique. Si Zorin OS détecte l’installation d’une application Windows connue, il tentera de proposer une alternative native.

Cette version 17.1 inclut LibreOffice 24.2, de nouvelles options de placement des fenêtres dans les réglages de Zorin Appearance, ou encore la génération de miniatures pour les fichiers .exe, .AppImage, .epub et pour les RAW.

Zorin OS a en outre sa propre édition Education désormais. Comme on peut s’en douter, elle est fournie avec de nombreuses applications liées à l’enseignement. Elle intègre aussi l’extension GNOME Shell Reading Strip, qui permet de surligner tous les textes à l’écran.

Les personnes ayant déjà Zorin OS 17 peuvent passer à la nouvelle version dans l’outil de mise à jour.

☕️ Apple rétablit le compte développeur d’Epic Sweden AB

Apple vs EU : le bras de fer

La nouvelle a été confirmée à MacRumors. Apple ne fournit pratiquement aucune explication : « Epic s’est engagée à respecter les règles, y compris notre politique sur le DMA, dans nos conversations avec l’entreprise. En conséquence, Epic Sweden AB a été de nouveau autorisée à signer le contrat de développement et rejoindre le programme Apple Developer ».

Rappelons que ce compte avait été brutalement fermé par Apple la semaine dernière. Cupertino n’avait que peu expliqué ses raisons. La société s’était contentée d’affirmer que le comportement passé d’Epic laissant présager que les conditions du contrat ne seraient pas honorées. En outre, Apple n’avait pas apprécié les critiques d’Epic à l’encontre des changements annoncés par la pomme pour se conformer au DMA.

Rapidement, la Commission européenne avait indiqué qu’elle se penchait sur l’affaire, exigeant d’Apple des « explications supplémentaires ». Il est probable que la pression politique ait motivé Apple à changer son fusil d’épaule.

☕️ TikTok pourrait être interdite aux États-Unis

TikTok

Jeudi 7 mars, un nouveau projet de loi a été présenté aux États-Unis qui pourrait pousser l’entreprise chinoise ByteDance à vendre sa filiale responsable de l’application sur le sol américain, explique TechCrunch.

Ce projet intitulé « Protecting Americans from Foreign Adversary Controlled Applications Act » (loi sur la protection des Américains contre les applications contrôlées par des adversaires étrangers) veut rendre illégale la distribution de logiciels ayant des liens avec des adversaires des États-Unis. La commission de l’énergie et du commerce de la Chambre des représentants ayant approuvé le texte à l’unanimité le 7 mars dernier, il devrait maintenant être présenté à la Chambre le mardi 12 ou le mercredi 13 mars.

TechCrunch indique que le texte cite explicitement TikTok et que l’App Store d’Apple et Google Play ne pourraient plus proposer l’application s’il est adopté, sauf si ByteDance vend l’application dans un délai de six mois.

Selon Reuters, le président Joe Biden a déclaré qu’il signerait la loi si la chambre l’adoptait.

Donald Trump s’est inquiété de cette possible interdiction, expliquant que « si vous vous débarrassez de TikTok, Facebook … doublera son chiffre d’affaires ». L’ancien président américain avait pourtant essayé d’interdire TikTok et WeChat en 2020, mais n’avait pas obtenu gain de cause.

☕️ Le bitcoin reste à plus de 60 000 euros

Bitcoin

Après de fortes hausses en 2021 (à plus de 50 000 euros), le bitcoin était redescendu aux alentours des 20 000 euros. Fin 2023, une tendance à la hausse s’est réinstallée pour grimper à plus de 60 000 euros cette fois-ci.

La barrière symbolique a été dépassée le 4 mars et la cryptomonnaie est restée au-dessus des 60 000 euros quasiment toute la semaine. En ce lundi matin, elle est à plus de 62 000 euros. Bien malin celui qui arrivera à prédire la suite…

☕️ SpaceX pourrait lancer son troisième test en vol de Starship dès le 14 mars

Starship

L’entreprise américaine semble être prête, mais il lui reste à obtenir le feu vert pour le décollage, comme elle l’explique dans un communiqué : « Le troisième vol d’essai de Starship pourrait être lancé dès le 14 mars, sous réserve de l’approbation réglementaire ».

SpaceX détaille les différentes procédures qu’elle compte tester lors de cette mission : « la combustion et l’ascension des deux étages, l’ouverture et fermeture de la porte de la charge utile de Starship, une démonstration de transfert d’ergols pendant la phase de descente de l’étage supérieur, le tout premier rallumage d’un moteur Raptor dans l’espace et une rentrée contrôlée de Starship ».

Starship devrait venir se poser dans l’océan Indien si tout se passe bien. Une diffusion en direct est prévue et débutera 30 minutes avant le lancement. La date est encore à confirmer.

☕️ Le CEA, le CNRS et Inria lancent un programme pour une robotique adaptée à l’être humain

Des robots jouets alignés et un peu ridicules

Dans le cadre du plan France 2030, le CEA, le CNRS et Inria vont piloter le programme national de recherche « Robotique organique » lancé ce lundi 11 mars, explique un communiqué de presse commun [PDF]. Il sera financé à hauteur de 34 millions d’euros sur huit ans.

« L’objectif est de créer une nouvelle génération de robots, capables d’interactions fluides et naturelles avec les utilisateurs et d’adaptation sociale dans leurs interactions », indiquent les trois institutions.

Dans leur communiqué, elles expliquent être consciente que « malgré d’immenses progrès technologiques, des questions demeurent quant à l’intégration des robots dans nos vies et notre société. Il est primordial aujourd’hui de concevoir la robotique différemment, afin qu’elle soit plus proche de l’homme et de la nature, plus souple et moins gourmande en ressources ».

☕️ Accord des pays européens sur les travailleurs des plateformes comme Uber et Deliveroo

Une femme avec de longues tresses ouvre un sac Uber Eats

Après plusieurs semaines de discussions, les États membres de l’Union européenne (UE) ont trouvé un accord sur la directive sur les travailleurs des plateformes.

La présidence belge du Conseil de l’UE s’est exclamé sur X : « De meilleures conditions de travail pour les livreurs de repas à domicile ! […] Cela améliorera les droits et les conditions de plus de 28,5 millions d’Européens travaillant dans ce secteur ».

Euractiv explique que les votes en faveur du texte « dans un esprit de compromis » de la Grèce et de l’Estonie, qui s’abstenaient jusque-là, ont brisé la minorité de blocage formée par l’Allemagne et la France.

Les pays européens devront donc créer une présomption de salariat pour les travailleurs des plateformes. Mais, alors que le texte présenté en décembre comprenait une liste de critères, le texte adopté laisse toute latitude aux États pour décider ce qui fait qu’un travailleur de plateforme doit être considéré comme un salarié de l’entreprise.

La directive contient aussi une partie sur la gestion automatisée des ressources humaines avec une interdiction du traitement de données comme l’état psychologique des travailleurs, l’appartenance religieuse ou la sexualité. Les conversations privées et les activités des travailleurs en dehors de la plateforme ne peuvent, elles non plus, être collectées, remarque Euractiv.

Enfin, le texte prévoit que les décisions à propos de la rémunération, le licenciement ou la suspension doivent être prises par un humain et non décidées par un algorithme.

☕️ La Chine a elle aussi un plan pour se débarrasser des entreprises de la tech’ états-uniennes

Spiderman sur la Grande muraille de Chine

La Chine tente depuis des années de renforcer sa production dans tous les secteurs afin de parvenir à l’autosuffisance, rapporte Geo, et donc de se débarrasser des technologies états-uniennes.

Des sources anonymes ont confié au Wall Street Journal qu’une directive chinoise diffusée en septembre 2022, « Document 79 », vise à « Delete A », soit « effacer les États-Unis » dans le secteur de la tech.

Elle demande aux entreprises nationalisées de fournir chaque semestre un rapport sur le remplacement progressif de leurs logiciels américains par des équivalents chinois. Or, plus de 60 des 100 plus grandes entreprises chinoises sont possédées par le gouvernement, relève Geo.

Le South China Morning Post estime de son côté que le remplacement des technologies et équipements chinois de Huawei et ZTE aurait d’ores et déjà coûté quelque 5 milliards de dollars aux États-Unis.

Mais selon Jack Corrigan, un analyste du centre pour la Sécurité des Technologies Émergentes interrogé par la Commission d’examen des questions économiques et de sécurité des États-Unis et de la Chine, « éliminer toutes les [technologies et services] chinois des réseaux américains serait d’un coût prohibitif, voire impossible ».

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