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Electricité et gaz : attention à cette entourloupe qui fait bondir les factures de régularisation

Electricite Et Gaz Attention A Cette Entourloupe Qui Fait Bondir Les Factures De Regularisation

Souscrire à un contrat de gaz ou d’électricité avec des mensualités attractives peut sembler une bonne affaire. Cependant, une pratique courante de certains fournisseurs consiste à sous-évaluer la consommation annuelle pour proposer des offres séduisantes, entraînant des factures de régularisation exorbitantes.

Une sous-évaluation délibérée

Pour attirer les clients, certains fournisseurs, tels que Eni, Ohm Énergie et Engie, sous-évaluent délibérément la consommation annuelle des ménages. Cette estimation incorrecte permet de proposer des mensualités très basses. Cependant, lorsque la facture de régularisation annuelle arrive, les clients se retrouvent avec des montants à payer qui peuvent dépasser 1 000 €.

Des clients vulnérables particulièrement touchés

Le Médiateur de l’énergie rapporte que cette pratique affecte souvent les clients les plus vulnérables, disposant de faibles revenus. Par exemple, un contrat souscrit avec Eni pour une maison de 90 m² chauffée à l’électricité a conduit à une facture de régularisation de 1 500 €, alors que les mensualités initiales étaient fixées à 58 € par mois, bien en dessous de ce qui aurait été nécessaire.

Comment éviter les pièges

Pour éviter de telles surprises, il est recommandé de vérifier soi-même les estimations de consommation. Caroline Keller, cheffe du service information et communication du Médiateur de l’énergie, suggère de multiplier le prix au kWh indiqué dans l’offre par la consommation annuelle estimée et d’ajouter le prix de l’abonnement. Diviser ce total par 12 permet de vérifier si les mensualités proposées sont réalistes.

Opter pour la facturation réelle

Une autre solution consiste à opter pour la facturation basée sur la consommation réelle, particulièrement simple pour les utilisateurs de compteurs communicants comme Linky ou Gaspar. Cette méthode permet de payer exactement ce qui est consommé, sans mauvaise surprise en fin d’année.

Face à ces pratiques de sous-évaluation des consommations par certains fournisseurs d’énergie, il est essentiel pour les consommateurs de rester vigilants et de vérifier les offres avec attention. Opter pour la facturation réelle peut être une solution efficace pour éviter les factures de régularisation inattendues et parfois très élevées.

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La Chine révolutionne le ravitaillement ferroviaire avec une station hydrogène automatisée

La Chine Revolutionne Le Ravitaillement Ferroviaire Avec Une Station Hydrogene Automatisee

En avant-garde de la technologie verte, la Chine a inauguré une station hydrogène entièrement automatisée dédiée aux trains. Située à Ordos, dans la région autonome de Mongolie-Intérieure, cette station représente une avancée majeure dans le domaine des transports durables.

Une technologie de pointe

Cette station innovante, conçue par CHN Energy, utilise un système d’identification visuelle automatique capable de reconnaître et de ravitailler différents modèles de trains sans intervention humaine. Le ravitaillement d’une locomotive à hydrogène s’effectue en seulement 30 minutes, avec un débit maximal de 7,2 kg d’hydrogène par minute.

Sécurité et fiabilité assurées

Fonctionnant même à des températures extrêmement basses (jusqu’à -25 °C), la station est équipée de systèmes d’autodiagnostic et d’alarme qui surveillent en temps réel les équipements et réagissent immédiatement en cas de dysfonctionnement. Ces mesures garantissent une sécurité optimale pour l’ensemble des opérations.

Un projet ambitieux pour l’avenir

Le lancement de cette station marque une étape clé dans le développement de l’hydrogène en Chine. En parallèle, CHN Energy collabore avec CRRC Zhuzhou pour développer une locomotive de manœuvre à hydrogène. Lors des essais menés en avril 2024, cette locomotive a tracté 105 wagons sur une distance de 2 km, consommant 40 kg d’hydrogène.

Avec l’inauguration de cette station hydrogène automatisée, la Chine démontre son engagement à promouvoir des solutions de transport durables et à réduire son empreinte carbone. Ce projet pionnier illustre la capacité du pays à intégrer des technologies avancées pour un avenir plus vert et plus propre.

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Une ferme gigantesque vendue pour un projet solaire : les controverses de l’agrivoltaïsme

Une Ferme Gigantesque Vendue Pour Un Projet Solaire Les Controverses De Lagrivoltaisme

Dans la Vienne, un projet de vente de 630 hectares de terres agricoles à des investisseurs riches suscite l’inquiétude. La ferme, la plus grande du village d’Adriers, a été mise en vente pour 4,3 millions d’euros, un montant presque double du prix attendu par les locaux. Ce projet ne se limite pas à l’agriculture : les nouveaux propriétaires prévoient d’installer des panneaux solaires et des éoliennes sur une partie du terrain, une démarche qui soulève de nombreuses questions sur les dérives de l’agrivoltaïsme.

Un projet controversé

Le maire d’Adriers, Thierry Rolle Milaguet, et la Confédération paysanne sont préoccupés par cette vente. Bien que la ferme ait été mal entretenue par le précédent propriétaire, Pascal Giraud, les plans des nouveaux investisseurs, Jean-Luc Bourrelier et Clément Mabire, visent à transformer cette exploitation en une combinaison d’agriculture et de production d’énergie renouvelable.

Jean-Luc Bourrelier, fondateur de Bricorama, et Clément Mabire, consultant en énergies renouvelables, envisagent d’installer deux jeunes agriculteurs sur les terres et de couvrir jusqu’à 40 % des pâturages de panneaux photovoltaïques. Mabire, convaincu de l’avenir des énergies renouvelables, souhaite démontrer que l’agrivoltaïsme peut coexister avec une agriculture productive et respectueuse de l’environnement.

Les préoccupations des locaux

La conversion des terres agricoles en zones de production énergétique inquiète la Confédération paysanne. Selon Nicolas Fortin, porte-parole de l’organisation, un rapport de l’Inrae a montré une baisse significative du rendement agricole lorsque les terres sont utilisées pour la production énergétique. Cette transformation pourrait détourner l’agriculture de sa vocation première, compromettant ainsi la sécurité alimentaire.

Le prix élevé de la terre pose également problème. À près de 4 500 euros l’hectare, ce montant est bien supérieur aux prix habituels dans la région, rendant difficile l’installation de nouveaux agriculteurs. Mathilde, gérante du dernier commerce de la commune, souligne que pour les jeunes agriculteurs, il est impossible de mettre autant d’argent pour acheter des terres.

Une décision imminente

La Safer Nouvelle Aquitaine, organisme chargé de réguler les ventes de terres agricoles, doit rendre son jugement final le 14 juin. Si la vente n’est pas conclue d’ici le 25 juin, la ferme pourrait être saisie par les créanciers, compliquant encore plus la situation.

Les élus locaux, les syndicalistes de la Confédération paysanne et les militants de l’association Les Prés survoltés tentent de monter un Groupement foncier agricole pour contrer cette offre, mais manquent de temps et de fonds. La Safer a estimé qu’elle aurait besoin de 600 000 euros pour bloquer la vente et trouver un projet de reprise viable, une somme qui n’a pas pu être rassemblée à temps.

Conclusion

La vente de cette immense ferme pour un projet d’agrivoltaïsme reflète les défis et les tensions autour de la transformation des terres agricoles en sites de production énergétique. Alors que les énergies renouvelables sont cruciales pour lutter contre le changement climatique, il est essentiel de trouver un équilibre qui respecte les besoins agricoles et les communautés locales.

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Saleen redéfinit la supercar avec un moteur V6 à hydrogène, préparez-vous à être surpris !

Saleen Redefinit La Supercar Avec Un Moteur V6 A Hydrogene Preparez Vous A Etre Surpris

Saleen Automotive a récemment annoncé un partenariat stratégique avec Solution F pour le développement d’une supercar révolutionnaire équipée d’un moteur V6 bi-turbo à hydrogène. Ce partenariat, officialisé lors des célèbres 24 Heures du Mans, marque une étape importante dans l’évolution des véhicules performants et écologiques.

Un moteur bi-carburation innovant

Le moteur V6 biturbo, conçu par Solution F, se distingue par sa capacité à fonctionner non seulement à l’hydrogène, mais aussi avec des carburants de synthèse. Cette innovation technologique vise à offrir des performances exceptionnelles tout en répondant aux exigences écologiques. Un premier démonstrateur, équipé du moteur V8 hydrogène déjà utilisé dans la Foenix H2, sera mis à l’épreuve aux États-Unis dès la fin de l’année.

L’avenir des transports selon Saleen

Steve Saleen, président de Saleen Automotive, a exprimé sa conviction que l’avenir des transports reposera sur de multiples solutions énergétiques. Selon lui, les moteurs à hydrogène et les carburants synthétiques joueront un rôle central en matière d’écologie, tout en offrant des performances ultimes et une facilité de ravitaillement comparable aux moteurs traditionnels. Ce partenariat avec Solution F illustre cet engagement vers un futur plus durable.

Une tendance globale

Saleen n’est pas le seul constructeur à explorer les moteurs à combustion hydrogène. La marque franco-marocaine NamX a également opté pour cette technologie pour son futur SUV NamX HUS. Ce choix souligne une tendance croissante parmi les constructeurs à chercher des alternatives plus écologiques aux moteurs à combustion internes traditionnels.

Conclusion

Le développement de la supercar à moteur V6 bi-turbo à hydrogène par Saleen Automotive et Solution F est une avancée majeure dans le secteur des véhicules de haute performance écologiques. En combinant innovation technologique et engagement écologique, ce partenariat promet de redéfinir les standards de l’industrie automobile. Avec des tests prévus dès la fin de l’année, cette supercar pourrait bien devenir une référence pour les véhicules du futur.

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Incroyable : découvrez comment les camions hydrogène de Hyundai ont parcouru 10 millions de km !

Incroyable Decouvrez Comment Les Camions Hydrogene De Hyundai Ont Parcouru 10 Millions De Km

En Suisse, la flotte de poids lourds à pile à combustible de Hyundai vient de franchir une étape remarquable en parcourant 10 millions de kilomètres. Ce record a été atteint par le Hyundai XCient Fuel Cell, le premier camion hydrogène du constructeur sud-coréen, en seulement trois ans et huit mois après la mise en service des premiers exemplaires en octobre 2020.

Performances du Hyundai XCient Fuel Cell

Le Hyundai XCient Fuel Cell se distingue par son autonomie maximale de plus de 400 km avec un plein. Cette performance est rendue possible grâce à deux systèmes de pile à combustible de 90 kW chacun, soit un total de 180 kW, et un moteur électrique de 350 kW. Les réservoirs de 350 bars, qui alimentent le camion en hydrogène vert produit de manière renouvelable, sont logés derrière la cabine. Actuellement, 48 exemplaires de ce poids lourd à hydrogène sont en service en Suisse, témoignant de l’engagement du pays en faveur des énergies renouvelables.

Un déploiement international

Le succès du XCient Fuel Cell ne se limite pas à la Suisse. Ce camion à pile à combustible a été déployé dans 10 pays à travers le monde, incluant les États-Unis, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Corée, Israël, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. En France, il est notamment utilisé par Jacky Perrenot pour desservir les magasins du groupe Lidl, démontrant ainsi la polyvalence et la fiabilité de cette technologie dans divers environnements et marchés.

L’avenir de la mobilité hydrogène

L’accomplissement des 10 millions de kilomètres par la flotte de Hyundai en Suisse marque une étape importante dans l’adoption de la technologie hydrogène pour les poids lourds. Alors que de plus en plus de pays et d’entreprises cherchent à réduire leur empreinte carbone, le succès du Hyundai XCient Fuel Cell pourrait servir de modèle pour l’avenir de la mobilité durable. La combinaison de performances robustes et d’une alimentation en hydrogène vert positionne ce camion comme une solution viable et écologique pour le transport de marchandises à grande échelle.

L’atteinte des 10 millions de kilomètres par les camions hydrogène de Hyundai en Suisse est un témoignage impressionnant de la fiabilité et de l’efficacité de cette technologie. En s’étendant à travers le monde, le Hyundai XCient Fuel Cell démontre que l’hydrogène pourrait bien être une clé de la transition énergétique dans le secteur du transport. Avec de tels records, l’avenir de la mobilité hydrogène semble prometteur, offrant une alternative durable aux carburants fossiles traditionnels.

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Énergies : l’avenir du solaire et de l’éolien menacé en France ?

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Les bouleversements politiques en cours pourraient avoir des conséquences sur certaines énergies. En cas d’arrivée au pouvoir du Rassemblement national, l’avenir est sombre pour l’éolien et le solaire. Le parti d’extrême droite reste opposé à ces derniers.

Des énergies en sursis après les élections législatives ?

Les spécialistes du climat sont inquiets pour le futur de certaines énergies. Le Rassemblement national (RN), en cas de victoire aux prochaines élections législatives, pourrait freiner le développement de l’éolien et du solaire. C’est en tout cas l’inquiétude de nombreux scientifiques et des associations de défense de l’environnement. En effet, lors de la campagne de 2022, Marine Le Pen souhaitait un moratoire sur l’éolien. Mais aussi, elle envisage de limiter les panneaux solaires.

De fait, ces mesures vont à l’encontre des objectifs de la transition énergétique pour les défenseurs de l’environnement. Ainsi, la France pourrait connaître un arrêt du développement de certaines énergies renouvelables. L’éolien et le solaire sont cruciaux pour la transition énergétique. En 2022, ces deux sources représentaient 13 % de la production électrique française. Stopper leur développement mettrait en péril l’objectif de 40 % de renouvelables d’ici 2030.

Un retour en arrière pour la France

Freiner l’éolien et le solaire pourrait aussi avoir des conséquences économiques. Le secteur des énergies renouvelables est en plein essor et représente de nombreux emplois. En effet, il employait près de 100 000 personnes en France en 2020. En clair, réduire les investissements dans ce secteur risquerait de perdre des emplois. Mais surtout, d’affaiblir la compétitivité internationale de la France dans ce domaine.

Par ailleurs, le RN mise sur le nucléaire avec la promesse de construire de nouveaux réacteurs. Cependant, les délais et coûts de construction paraissent irréalistes pour les industriels et les experts de l’environnement. En 2022, Marine Le Pen souhaitait construire 10 nouveaux réacteurs d’ici 2030.

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Découvrez comment transformer votre maison en batterie géante en utilisant du ciment et du carbone !

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Des chercheurs du MIT ont mis au point un supercondensateur innovant en utilisant des matériaux simples et couramment disponibles : du ciment, de l’eau, et du noir de carbone. Ce dispositif pourrait transformer les fondations des bâtiments et les routes en sources de stockage d’énergie, apportant des solutions écologiques et économiques pour l’avenir.

La magie du ciment et du carbone

Le supercondensateur fonctionne en utilisant des réactions électrostatiques plutôt que chimiques. Deux électrodes en ciment mélangé avec du noir de carbone sont séparées par une membrane isolante et immergées dans une solution d’électrolytes. Le noir de carbone, en formant des structures filaires à travers le ciment, augmente la surface disponible pour le stockage d’énergie, améliorant ainsi la capacité du supercondensate

Des routes et des maisons transformées en batteries géantes

Cette technologie présente des applications variées et prometteuses :

  • Routes en béton rechargeables : Les routes pourraient stocker l’énergie produite par des panneaux solaires et recharger les véhicules électriques par induction.
  • Bâtiments autosuffisants : Les fondations des maisons pourraient stocker de l’énergie solaire pour une utilisation ultérieure, rendant les bâtiments moins dépendants du réseau électrique.
  • Stabilisation des énergies renouvelables : En stabilisant les fluctuations de production des énergies renouvelables, ce dispositif pourrait rendre leur utilisation plus fiable et efficace.

Un défi entre robustesse et efficacité énergétique

L’utilisation de matériaux courants comme le ciment et le noir de carbone rend cette technologie potentiellement très économique et facile à déployer. Cependant, un compromis doit être trouvé entre la capacité de stockage et la résistance structurelle du ciment. Une trop grande quantité de noir de carbone pourrait fragiliser les structures, ce qui n’est pas idéal pour des applications nécessitant une grande résistance, comme les routes ou les fondations de bâtiments.

Un avenir durable grâce au ciment

Le développement de supercondensateurs à base de ciment représente une avancée majeure vers des solutions énergétiques durables et abordables. Cette innovation pourrait non seulement améliorer l’efficacité des systèmes de stockage d’énergie, mais aussi contribuer à réduire l’empreinte carbone des matériaux de construction. Les chercheurs continuent de peaufiner cette technologie pour maximiser son potentiel et envisager de nouvelles applications pratiques dans notre transition vers les énergies renouvelables.

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Canicule : Ce Climatiseur écologique consomme 5x moins et sauve la planète

Canicule : Ce Climatiseur écologique consomme 5x moins et sauve la planète

Les climatiseurs, bien qu’essentiels pour contrer les effets du réchauffement climatique, posent un problème environnemental majeur. Rémi Pérony, ingénieur en génie énergétique, a ressenti cette contradiction lors de son séjour en Inde entre 2014 et 2017. Malgré la nécessité de se rafraîchir, il savait que son climatiseur contribuait à aggraver le problème climatique.

Fonctionnement traditionnel des climatiseurs

Un climatiseur fonctionne de manière similaire à un réfrigérateur. Il utilise des fluides frigorigènes qu’il compresse et décompresse pour produire du froid d’un côté et du chaud de l’autre. Ce processus, bien qu’efficace pour refroidir les intérieurs, rejette de la chaleur à l’extérieur, augmentant la température urbaine. En 2012, une étude du CNRS et de Météo France a révélé que les rejets de chaleur des climatiseurs augmentaient de 0,5°C la température des rues de Paris. Si leur usage venait à doubler, cette augmentation pourrait atteindre 2°C.

Augmentation de l’utilisation des climatiseurs en France

En France, l’usage des climatiseurs reste moins fréquent qu’aux États-Unis, où 90% des logements en sont équipés. Cependant, leur utilisation croît rapidement. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), en 2020, 25% des ménages français possédaient un climatiseur, contre 16% en 2016.

Innovation de Caeli Energie

Face à ces défis, l’entreprise française Caeli Energie a développé un système de climatisation innovant et écologique. Ce système n’utilise pas de gaz frigorigène et consomme moins d’énergie, représentant une avancée significative pour réduire l’empreinte environnementale des climatiseurs.

Les climatiseurs traditionnels, malgré leur utilité, aggravent le réchauffement climatique. Les innovations comme celle de Caeli Energie offrent une solution prometteuse pour rafraîchir nos intérieurs sans réchauffer la planète.

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L’hydrogène vert coûtera bien plus cher que prévu : une étude jette un pavé dans la mare

L'hydrogène vert coûtera bien plus cher que prévu : une étude jette un pavé dans la mare

Une étude récente de l’institut de recherche néerlandais TNO a mis en lumière des résultats inattendus concernant le coût de production de l’hydrogène renouvelable aux Pays-Bas. Selon cette étude, le prix de production de l’hydrogène vert dépassera les 13 €/kg, alors que les estimations précédentes situaient ce coût entre 6 et 12 €/kg. Cette augmentation significative est attribuée à des coûts de construction et d’exploitation plus élevés que prévu, ainsi qu’à des mesures d’accompagnement jugées insuffisantes.

Problèmes de coûts et mesures d’accompagnement

L’étude de TNO révèle que les coûts liés à la construction et à l’exploitation des unités de production d’hydrogène sont plus élevés que ceux anticipés. De plus, les mesures d’accompagnement, qui devaient faciliter la transition vers une production d’hydrogène renouvelable plus rentable, se sont avérées insuffisantes. Cette situation soulève des préoccupations non seulement aux Pays-Bas, mais également dans d’autres pays européens où des projets similaires sont en cours.

Implications pour la filière hydrogène

La production d’hydrogène vert est en plein développement, tant en termes d’outils de production que de marché. Cependant, cette filière n’est pas encore mature et doit faire face à de nombreux défis. L’un des principaux défis est l’anticipation du prix du produit fini à moyen et long terme, afin de dimensionner correctement les investissements. Les résultats de l’étude de TNO montrent qu’il est crucial de réévaluer les prévisions de coûts et d’adapter les stratégies en conséquence.

Réflexions pour l’avenir

Les conclusions de cette étude mettent en lumière la nécessité d’un soutien accru et de mesures plus efficaces pour soutenir la transition vers une production d’hydrogène renouvelable. Les acteurs de la filière, y compris les grands pétroliers comme TotalEnergies, Shell, et BP, doivent collaborer pour surmonter ces défis et garantir la viabilité économique de l’hydrogène vert.

En conclusion, l’étude de TNO jette un pavé dans la mare et appelle à une réflexion approfondie sur les coûts et les stratégies de développement de l’hydrogène renouvelable. Les décideurs et les industriels doivent prendre en compte ces nouvelles données pour ajuster leurs plans et garantir une transition énergétique durable et économique.

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Une campagne hilarante pour bien ‘poser sa pêche’ en randonnée et changer vos habitudes en pleine nature

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Une nouvelle campagne humoristique incite les randonneurs à ne pas polluer la nature lorsqu’une envie pressante se fait sentir. Lancée début juin par le Club Alpin Suisse (CAS) et Suisse Rando, cette initiative vise à promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement en utilisant un ton léger et drôle.

Objectif de la campagne

Les vidéos humoristiques de la campagne encouragent les randonneurs à “poser leur pêche au bon endroit”. L’objectif est de sensibiliser les promeneurs à l’importance de ne pas polluer les espaces naturels en se soulageant de manière inappropriée. En effet, les excréments contiennent des substances toxiques et des résidus de médicaments qui peuvent polluer les lacs et les ruisseaux, nuisant ainsi à la faune et à la flore.

Bonnes pratiques à adopter

Utilisation des cabanes et restaurants

Lors des randonnées, il est recommandé de profiter des cabanes et restaurants présents sur le chemin pour aller aux toilettes, même si l’envie n’est pas pressante. Cette pratique permet de minimiser l’impact environnemental et de soutenir les commerces locaux en achetant quelque chose en retour.

Enterrement et emport des déchets

Lorsque les toilettes ne sont pas disponibles, il est conseillé de s’écarter des sentiers balisés et de creuser un petit trou pour enterrer les excréments. Les mouchoirs en papier utilisés doivent être placés dans un sac plastique pour être jetés correctement une fois de retour. Cette méthode permet de limiter la pollution et de préserver la beauté des paysages naturels.

Partage des bonnes pratiques

La campagne encourage également les randonneurs à partager leurs bonnes pratiques sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #posetapeche. Ce partage vise à créer une communauté de randonneurs responsables et à sensibiliser davantage de personnes aux enjeux de la protection de l’environnement.

En conclusion, cette campagne humoristique et éducative représente une démarche positive pour inciter les randonneurs à adopter des comportements respectueux de la nature. En suivant ces conseils simples, chacun peut contribuer à préserver les espaces naturels pour les générations futures.

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Gaz : pourquoi votre facture va flamber au 1er juillet 2024 ?

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Malgré une baisse générale du prix du gaz depuis 2021, la Commission de régulation de l’énergie vient d’annoncer une nouvelle hausse de son prix repère. On vous explique les raisons de cette nouvelle augmentation.

 

Une hausse principalement due à la revalorisation du prix d’acheminement

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé que le prix repère de vente de gaz naturel (PRVG) pour juillet 2024 augmentera de +11,7 %, atteignant 129,2 €/MWh TTC. Cette hausse se traduit par une augmentation de la facture annuelle moyenne des consommateurs, qui passera de +1 060 euros en juin à +1 184 euros en juillet, soit une hausse de +124 euros par an. Cette nouvelle n’est pas une surprise, mais elle touche durement les ménages français, déjà confrontés à des coûts énergétiques élevés.

La hausse des tarifs de gaz naturel est motivée par plusieurs facteurs. Tout d’abord, la revalorisation du tarif d’acheminement, aussi appelé ATRD 7, qui augmente de +27,5 % et sera en vigueur du 1er juillet 2024 au 1er juillet 2027. La CRE explique que cette augmentation est nécessaire pour moderniser le réseau de distribution de gaz. Bien que la consommation de gaz ait baissé de 20 % entre 2021 et 2023, les coûts fixes d’entretien des infrastructures ont augmenté, entraînant une hausse des coûts par kilowattheure pour les consommateurs. Emmanuelle Wargon, présidente de la CRE, a également souligné que cette revalorisation vise à intégrer progressivement le biogaz dans le réseau de distribution. Enfin, les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) ont aussi contribué à la hausse de +6 %. Cela ajoute des coûts supplémentaires pour les fournisseurs, qui les répercutent inévitablement sur les factures des consommateurs.

 

Le marché du gaz reste très volatil

Outre les coûts d’acheminement, ce sont aussi ceux du marché qui ont augmenté. Après 30 ans d’augmentation continue, le mois de juillet sera le quatrième mois de cette année à afficher une hausse des prix de gros du gaz naturel. Comme le précise la CRE, les cours ont rebondi à partir du mois de mai 2024 en raison des tensions géopolitiques et de la demande accrue de gaz naturel liquéfié (GNL) en Asie.

Jusqu’en juillet 2023, le gaz était en quelque sorte protégé par le tarif réglementé du gaz. Mais depuis lors, celui-ci a été supprimé et remplacé par le prix repère qui est recalculé et publié par la Commission de régulation de l’énergie tous les mois. Autrement dit, le prix du gaz est très volatil. Et au vu du contexte international, il n’est pas improbable que cette nouvelle hausse soit la prémice d’une longue lignée.

 

 

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Révolution dans le recyclage : la nouvelle règle sur les bouchons de bouteilles qui va tout changer dès juillet !

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À partir du 3 juillet 2024, une nouvelle réglementation européenne imposera que les bouchons restent attachés aux bouteilles en plastique. Cette initiative, mise en place par l’Union européenne, a pour objectif de lutter plus efficacement contre la pollution plastique.

Objectifs de la nouvelle réglementation

Les bouchons et capsules représentent environ 4 % des déchets plastiques retrouvés sur les plages d’Europe. En attachant les bouchons aux bouteilles, les autorités espèrent réduire la quantité de bouchons se retrouvant dans les décharges, océans et rivières. Cette mesure vise à assurer que les consommateurs revissent les bouchons sur les bouteilles avant de les jeter, intégrant ainsi ces derniers dans la chaîne de recyclage des plastiques.

Impact sur le recyclage

Chaque année, environ 359 millions de tonnes de plastique sont produites dans le monde, dont 4,8 à 12,7 millions de tonnes finissent dans les océans. La nouvelle mesure vise à réduire ces chiffres alarmants. Lorsqu’ils sont jetés séparément des bouteilles, les bouchons ne sont pas recyclés. En revanche, lorsqu’ils sont attachés aux bouteilles, ils suivent le même processus de recyclage.

Dans les usines de recyclage, les bouteilles et leurs bouchons sont broyés ensemble. Ensuite, cette poudre est versée dans un bain où le plastique PET (utilisé pour les bouteilles) flotte, tandis que le plastique PEHD (utilisé pour les bouchons) coule, permettant ainsi la séparation des deux types de plastiques.

Inconfort et perspectives futures

Boire à partir d’une bouteille avec un bouchon attaché peut être inconfortable, car le bouchon peut gêner. Cependant, la Commission européenne a promis de recueillir les retours des consommateurs et des fabricants afin de réévaluer cette initiative le 3 juillet 2027.

Cette nouvelle mesure marque un pas important dans la lutte contre la pollution plastique. En assurant que les bouchons restent attachés aux bouteilles, l’Europe espère améliorer les taux de recyclage et réduire l’impact environnemental des déchets plastiques. Les consommateurs devront s’adapter à ce changement, mais les bénéfices environnementaux pourraient être significatifs.

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Explosion des prix du gaz : votre facture va flamber de 11,7% le 1er juillet, les consommateurs sous le choc

Explosion des prix du gaz : votre facture va flamber de 11,7% le 1er juillet, les consommateurs sous le choc

Le 1ᵉʳ juillet, les consommateurs de gaz naturel en France verront leur facture augmenter de 11,7 %. Cette augmentation a été annoncée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) le 10 juin, suscitant des préoccupations parmi les utilisateurs de gaz.

Augmentation des prix du gaz naturel

Le prix moyen de référence atteindra 129,2 € TTC par mégawattheure (MWh), ce qui correspondra à une facture annuelle de 1 184 euros pour un consommateur moyen. Cette hausse, bien que significative, laisse le prix de vente inférieur de 3,5 % par rapport au début de l’année. En janvier, la même offre aurait coûté 1 227 euros par an.

Facteurs de l’augmentation

Cette évolution des tarifs est principalement due à deux facteurs :

  1. Un nouveau tarif d’acheminement du gaz naturel.
  2. Une hausse des prix du gaz naturel sur les marchés de gros.

Les efforts de sobriété énergétique ayant réduit la consommation de gaz en France, les coûts fixes d’acheminement sont désormais répartis sur une consommation plus faible, ce qui a conduit à cette augmentation.

Répercussions sur les consommateurs

Les fournisseurs d’énergie, bien que libres de fixer les prix de leurs offres, répercuteront probablement cette hausse sur la plupart des contrats, en particulier ceux indexés sur le prix repère publié chaque mois par la CRE. En conséquence, les abonnés pourraient voir leurs factures augmenter automatiquement, sans notification préalable. En revanche, les offres à prix fixe ne devraient pas être affectées par cette augmentation.

Réactions et perspectives

Pour les consommateurs comme Yvonne Poidevin, retraitée, cette augmentation est difficile à accepter, surtout après une précédente hausse en début d’année. Elle souligne que cela va “peser très lourd dans les charges des particuliers”.

En conclusion, la hausse des tarifs du gaz au 1ᵉʳ juillet reflète les fluctuations des marchés de l’énergie et les ajustements tarifaires des réseaux de distribution. Les consommateurs doivent s’attendre à des factures plus élevées, bien que certaines offres puissent rester à l’abri de cette augmentation.

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Terres rares : la Norvège a découvert un gisement inestimable

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Le groupe minier Rare Earths Norway a annoncé la découverte d’un immense gisement de terres rares dans le sud-est de la Norvège. Avec 8,8 millions de tonnes de ces précieux métaux, ce site pourrait transformer la transition énergétique en Europe.

Une découverte majeure pour l’Europe

Rare Earths Norway a annoncé la découverte d’un gisement de terres rares dans la région de Fensfeltet, au sud-est de la Norvège. Selon les estimations, ce gisement contiendrait environ 8,8 millions de tonnes de ces métaux essentiels, bien plus que les réserves du gisement de Kiruna en Suède découvert en janvier 2023, qui sont évaluées entre 1 et 2 millions de tonnes. Cette trouvaille représente une avancée significative pour l’Europe, qui cherche à réduire sa dépendance à l’égard de la Chine, fournisseur quasi-exclusif de terres rares au continent.

Les terres rares, bien que peu connues du grand public, sont essentielles à de nombreuses technologies modernes. Elles sont utilisées dans la fabrication d’éoliennes, de voitures électriques, d’appareils électroniques et même de technologies militaires. Ces métaux incluent des éléments comme le scandium, l’yttrium et les lanthanides, qui possèdent des propriétés magnétiques et optiques uniques.

Terres rares : réduire la dépendance à la Chine

Pour exploiter ce gisement, Rare Earths Norway prévoit de lancer des opérations minières d’ici à 2030, nécessitant un investissement initial de 10 milliards de couronnes norvégiennes, soit environ 867 millions d’euros. Le directeur général de Rare Earths Norway, Alf Reistad, a déclaré que l’objectif est de créer une chaîne de valeur compacte, allant de l’extraction des métaux à leur transformation en aimants permanents, tout en réduisant l’impact climatique et environnemental.

Cette découverte intervient à un moment où l’Union européenne cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement en métaux rares. Actuellement, 98% des terres rares utilisées en Europe sont importées de Chine. Avec ce nouveau gisement, la Norvège pourrait jouer un rôle clé dans la stratégie d’émancipation énergétique de l’UE, réduisant ainsi sa dépendance vis-à-vis de la Russie et de la Chine. La production locale de terres rares pourrait également contribuer à des industries plus durables et à la réduction des émissions de carbone.

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La Chine lance la plus grande centrale solaire du monde

La Chine lance la plus grande centrale solaire du monde

La Chine, tente de redorer son image de pollueur en adoptant des objectifs environnementaux très poussés. Le pays s’est engagé à atteindre un pic de ses émissions de carbone d’ici 2030 et la neutralité carbone d’ici 2060. Pour atteindre ces cibles, la République populaire de Chine mise fortement sur l’expansion de ses capacités en énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire. La nouvelle centrale solaire du Xinjiang, la plus grande du monde, est un élément clé de cette stratégie.

 

Les détails de la centrale solaire de Xinjiang

La centrale solaire récemment inaugurée dans le désert du Xinjiang est la plus grande au monde, couvrant une superficie de 80 937 hectares. Développée par le China Green Development Group, cette ferme solaire possède une capacité de production de 5 gigawatts (GW) et génère environ 6,09 milliards de kilowattheures (kWh) par an.

L’investissement total pour ce projet titanesque s’élève à 15,45 milliards de CNY, soit environ 1,96 milliard d’euros. La construction, menée par China Construction Eighth Engineering Division Corp et PowerChina, a mobilisé plus de 5,26 millions de panneaux photovoltaïques monocristallins bifaciaux. Ces panneaux sont conçus pour maximiser l’efficacité énergétique, même dans des conditions environnementales difficiles.

 

La centrale solaire va-t-elle répondre aux attentes ?

Située dans une région désertique sujette à des températures extrêmes et à des tempêtes de poussière, la centrale solaire du Xinjiang doit relever plusieurs défis. Les températures peuvent varier de manière drastique, ce qui peut avoir des conséquences sur l’efficacité des panneaux solaires. En été, les températures peuvent dépasser les 52°C, ce qui peut réduire l’efficacité des cellules photovoltaïques. De plus, la poussière soulevée par les vents nécessite un entretien régulier pour garantir une production optimale.

Toutefois, avec cette nouvelle centrale, la Chine renforce sa position dominante dans le secteur de l’énergie solaire. En 2022, le pays produisait déjà un tiers de l’énergie solaire mondiale, soit 428 térawattheures (TWh). La mise en service de la centrale de Xinjiang augmente cette capacité, consolidant la Chine comme le leader mondial incontesté des énergies renouvelables. En 2023, la capacité de production d’électricité solaire de la Chine avait déjà augmenté de 55,2%, atteignant plus de 216 GW. Toutefois, la dépendance du pays envers les énergies fossiles reste majeure. En 2022, le charbon représentait encore 61 % du mix énergétique chinois.

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Énergie : l’UE se retire d’un traité prônant le fossile

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L’Union européenne a officiellement annoncé son retrait du Traité sur la Charte de l’Énergie (TCE), marquant un tournant historique dans sa politique énergétique. Ce traité, souvent critiqué pour son soutien aux énergies fossiles, a longtemps entravé les efforts de transition vers des sources d’énergie plus durables.

Un traité controversé

Le Traité sur la Charte de l’énergie, signé en 1994 et entré en vigueur en 1998, avait pour objectif de faciliter la coopération internationale dans le secteur de l’énergie. Il offrait un cadre pour protéger les investissements, favoriser le commerce et résoudre les litiges. Cependant, ce traité est devenu un obstacle majeur pour les politiques de transition énergétique. En protégeant les investissements dans les énergies fossiles, il a permis aux entreprises de réclamer des compensations financières lorsque des politiques climatiques menaçaient leurs projets. Cette situation a conduit à de nombreuses actions en justice contre les États membres de l’UE, freinant ainsi leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et promouvoir les énergies renouvelables.

Le retrait de l’UE du TCE a été motivé par la nécessité de supprimer cet obstacle juridique à la transition énergétique. Selon la Commission européenne, le traité était devenu incompatible avec les objectifs climatiques de l’Union. En juillet 2023, une proposition de retrait coordonnée a été avancée par la Commission, soutenue par plusieurs États membres et approuvée par le Parlement européen en avril 2024. La décision finale, prise le 30 mai 2024 et publiée le 5 juin, autorise le président du Conseil à notifier ce retrait. Ce dernier prendra effet en juin 2025, marquant ainsi la fin de la protection des investissements fossiles dans l’UE. Toutefois, une “clause de survie” continuera de protéger les investissements existants pendant vingt ans après la date de retrait, garantissant une période de transition pour les entreprises concernées.

L’UE montre son engagement contre le changement climatique

Le retrait du TCE par l’UE représente une opportunité pour réorienter les investissements vers des sources d’énergie renouvelables. Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large visant à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Elle envoie également un signal fort aux autres parties contractantes du traité, les incitant à envisager des réformes similaires. En abandonnant ce traité, l’UE démontre son engagement à lutter contre le changement climatique et à promouvoir des politiques énergétiques durables. Des discussions sont déjà en cours pour moderniser le TCE afin qu’il soit en ligne avec les objectifs climatiques actuels, bien que certains États membres aient exprimé leur intention de rester parties contractantes, sous réserve de ces modifications.

Le retrait de l’UE du TCE est perçu comme une victoire pour les militants écologistes et les défenseurs de l’environnement. Ils ont longtemps critiqué le traité pour son rôle dans le maintien du statu quo énergétique. Cette décision pourrait également influencer les marchés de l’énergie en Europe, en augmentant les investissements dans les technologies vertes et en accélérant la transition vers des systèmes énergétiques plus durables.

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Comment aider votre entreprise à devenir plus écologique

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Dans le contexte actuel de préoccupations environnementales croissantes, les entreprises ont un rôle clé à jouer pour minimiser leur impact écologique. Adopter des pratiques durables non seulement protège la planète, mais peut également améliorer l’image de marque, réduire les coûts et attirer une clientèle de plus en plus consciente des enjeux écologiques. Voici un guide complet pour aider votre entreprise à devenir plus verte.

Mettre en place une politique environnementale

La première étape pour rendre votre entreprise plus écologique est de développer une politique environnementale claire et détaillée. Cette politique devrait définir les objectifs écologiques de votre entreprise et les mesures spécifiques que vous prendrez pour les atteindre. Communiquez cette politique à tous les employés et assurez-vous qu’ils comprennent leur rôle dans la mise en œuvre des pratiques durables.

En établissant une politique environnementale, vous montrez votre engagement envers la durabilité et fixez une feuille de route pour des actions concrètes. Une politique bien définie peut également servir de base pour évaluer les progrès et ajuster les stratégies en fonction des résultats obtenus.

Optimiser la consommation d’énergie

Réduire la consommation d’énergie est l’un des moyens les plus efficaces de diminuer l’empreinte carbone de votre entreprise. Commencez par effectuer un audit énergétique pour identifier les zones où vous pouvez économiser de l’énergie. Remplacez les ampoules classiques par des LED à faible consommation, installez des thermostats programmables et isolez correctement vos locaux pour réduire les besoins en chauffage et climatisation.

Encouragez les employés à éteindre les équipements électriques lorsqu’ils ne sont pas utilisés et à utiliser des appareils économes en énergie. En outre, envisagez de passer à des sources d’énergie renouvelables, comme l’énergie solaire ou éolienne, pour alimenter vos bureaux ou installations.

Réduire les déchets

La gestion des déchets est un aspect crucial de la durabilité. Mettez en place des programmes de recyclage pour le papier, le plastique, le verre et les métaux. Fournissez des bacs de recyclage clairement étiquetés dans tous les bureaux et salles de pause pour encourager les employés à trier correctement les déchets.

Réduisez l’utilisation de matériaux jetables en optant pour des alternatives réutilisables. Par exemple, utilisez des tasses et des bouteilles réutilisables au lieu de gobelets en plastique et de bouteilles d’eau. Éliminez ou réduisez l’utilisation de produits à usage unique, comme les ustensiles en plastique, et remplacez-les par des options plus durables.

Adopter des pratiques d’achat responsables

Les choix d’achat de votre entreprise peuvent avoir un impact significatif sur l’environnement. Privilégiez les fournisseurs qui adoptent des pratiques durables et des produits écologiques. Achetez des matériaux recyclés et recyclables, et optez pour des produits certifiés écologiques lorsque cela est possible.

Évaluez régulièrement vos chaînes d’approvisionnement pour identifier les opportunités d’amélioration. Par exemple, vous pouvez réduire les emballages superflus, choisir des produits locaux pour minimiser l’empreinte carbone liée au transport, et travailler avec des partenaires qui partagent vos valeurs en matière de durabilité.

Encourager la mobilité durable

Les déplacements professionnels représentent une part importante de l’empreinte carbone des entreprises. Encouragez vos employés à adopter des modes de transport plus écologiques, comme le covoiturage, le vélo ou les transports en commun. Installez des infrastructures pour les vélos, comme des racks à vélos sécurisés et des vestiaires avec douches, pour faciliter leur utilisation.

Pour les voyages d’affaires, privilégiez les réunions virtuelles lorsque cela est possible pour réduire les déplacements en avion ou en voiture. Si des déplacements sont nécessaires, choisissez des options de transport moins polluantes et compensez les émissions de carbone en investissant dans des projets de reforestation ou d’énergies renouvelables.

Avez-vous vraiment besoin d’imprimer ces documents ?

La dématérialisation est une étape essentielle pour réduire l’impact environnemental de votre entreprise. Posez-vous la question : avez-vous vraiment besoin d’imprimer ces documents ? Encouragez l’utilisation de formats numériques pour les communications internes et externes, les rapports et les présentations.

Utilisez des outils de gestion électronique des documents (GED) pour stocker, partager et collaborer sur des fichiers sans papier. Lorsque l’impression est inévitable, optez pour du papier recyclé et imprimez en recto verso pour réduire la consommation de papier. En outre, configurez vos imprimantes pour qu’elles utilisent par défaut des réglages économes en encre. Vous pouvez économiser sur l’impression en modifiant des feuilles de calcul et des documents PDF en ligne. Adobe PDF facilite le partage et la modification de documents importants afin de réduire votre gaspillage de papier.

Sensibiliser et former les employés

L’engagement de vos employés est crucial pour la réussite de vos initiatives écologiques. Organisez des sessions de formation et de sensibilisation pour informer vos employés des pratiques durables et de leur importance. Expliquez comment chacun peut contribuer à réduire l’empreinte écologique de l’entreprise.

Créez une culture d’entreprise axée sur la durabilité en intégrant des objectifs environnementaux dans les évaluations de performance et en récompensant les comportements éco-responsables. Encouragez les employés à proposer des idées pour améliorer les pratiques écologiques et à participer à des initiatives vertes.

Utiliser des technologies vertes

L’adoption de technologies vertes peut considérablement améliorer l’efficacité énergétique et réduire les déchets. Investissez dans des équipements de bureau écoénergétiques, comme des ordinateurs, des imprimantes et des appareils de cuisine certifiés Energy Star. Utilisez des logiciels et des services basés sur le cloud pour réduire la nécessité de matériel physique et d’infrastructures.

Les technologies vertes peuvent également inclure des solutions pour surveiller et gérer la consommation d’énergie en temps réel. En utilisant des systèmes de gestion de l’énergie, vous pouvez identifier les inefficacités et apporter des ajustements pour optimiser la consommation.

Participer à des initiatives communautaires

S’impliquer dans des initiatives communautaires axées sur la durabilité peut renforcer votre engagement écologique et améliorer votre image de marque. Participez à des programmes de nettoyage local, de plantation d’arbres ou de sensibilisation à l’environnement. Encouragez vos employés à s’engager dans des actions bénévoles et soutenez des projets locaux qui visent à protéger l’environnement.

En vous associant à des organisations environnementales et en soutenant des causes écologiques, vous montrez que votre entreprise prend ses responsabilités envers la communauté et l’environnement au sérieux.

Évaluer et améliorer en continu

La durabilité est un processus continu qui nécessite une évaluation régulière et des ajustements. Mettez en place des indicateurs de performance environnementale (IPE) pour suivre vos progrès et identifier les domaines à améliorer. Réalisez des audits environnementaux périodiques pour évaluer l’efficacité de vos initiatives et apporter des ajustements nécessaires.

Encouragez un processus de retour d’information constant de la part de vos employés et de vos clients pour identifier de nouvelles idées et opportunités pour rendre votre entreprise plus verte. En restant flexible et en adoptant une approche d’amélioration continue, vous pouvez faire des progrès significatifs vers vos objectifs de durabilité.

 

 

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Énergie : le solaire séduit de plus en plus d’investisseurs

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En pleine transition écologique, les investisseurs sont nombreux dans les différentes manières de produire de l’énergie, surtout de l’électricité. Aujourd’hui, ils privilégient le solaire.

Des investissements records dans le solaire

Les investissements dans le solaire photovoltaïque atteignent des sommets. En 2024, ils vont dépasser 500 milliards de dollars, selon l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). Ainsi, cela signifie que le solaire attirera plus de capitaux que toutes les autres sources d’électricité réunies. Y compris les énergies fossiles, l’éolien, le nucléaire et l’hydroélectricité. Cette tendance s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, l’amélioration des chaînes d’approvisionnement. De l’autre, la baisse significative des coûts des technologies solaires.

L’AIE souligne que malgré une hausse des taux d’intérêt, les investissements mondiaux dans les énergies propres doubleront presque par rapport aux combustibles fossiles. De fait, un engouement croissant pour les énergies renouvelables se crée. Tout comme la volonté de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Réduction des coûts et avantages économiques dans la production d’énergie

Le coût des panneaux solaires photovoltaïques chute de 30 % au cours des deux dernières années. Cette technologie est plus accessible et rentable. En conséquence, en 2024, les dépenses mondiales en énergies propres vont atteindre 2 000 milliards de dollars, soit le double des investissements dans les énergies fossiles. Ces chiffres impressionnants montrent une transition vers des sources d’énergie plus durables.

En 2023, pour la première fois, les investissements dans les énergies renouvelables surpassent ceux dans les combustibles fossiles. Cette dynamique indique une prise de conscience globale et une volonté de passer à une économie énergétique plus verte. Malgré ces progrès, l’AIE met en garde contre les déséquilibres dans la répartition des investissements. En dehors de la Chine, les économies émergentes et en développement ne recevront que 300 milliards de dollars en 2024. Bien loin des montants nécessaires pour répondre à leur demande croissante d’énergie.

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Panneaux solaires : un recyclage record en 2023

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En 2023, une collecte record de panneaux solaires usagés a été réalisée en France, marquant un tournant pour les énergies renouvelables.

La montée en puissance du recyclage des panneaux solaires usagés

L’année 2023 a marqué une avancée notable dans le secteur des énergies renouvelables en France, avec une collecte record de panneaux solaires usagés. L’éco-organisme Soren a récupéré 5 207 tonnes de modules solaires, soit une augmentation de 35% par rapport à 2022. Cette collecte massive témoigne d’un bel effort pour recycler ces matériaux, essentiels pour une transition énergétique durable. La majorité des panneaux collectés proviennent de la métropole, notamment de la région Occitanie, avec des volumes croissants en Outre-Mer.

Malgré ces progrès, Soren alerte sur les dangers des filières de réemploi non contrôlées. Environ 40% des panneaux désinstallés échappent à la filière officielle, souvent exportés vers des pays en développement comme en Afrique ou en Asie. Cela pose des problèmes de sécurité et des risques d’incendie, comme l’explique Nicolas Defrenne, directeur général de Soren. Il est crucial de mettre en place des contrôles techniques rigoureux pour garantir la sécurité et l’efficacité des panneaux réutilisés.

Vers une certification pour les panneaux solaires usagés ?

Pour répondre à cela, Soren propose d’instaurer une certification des panneaux solaires usagés, incluant des tests d’isolation électrique et d’électroluminescence. Cette démarche vise à encadrer le réemploi des modules et à assurer leur qualité. En parallèle, un fonds de réemploi de 3 millions d’euros sera créé pour soutenir les projets innovants dans ce domaine, avec un appel à projets prévu pour le second semestre 2024.

Le rapport d’activité de Soren pour 2023 révèle que 320 000 tonnes de panneaux solaires ont été mises sur le marché, générant un chiffre d’affaires de 9,5 millions d’euros. L’objectif à long terme est de faire en sorte que les revenus issus des matières premières recyclées représentent un tiers du chiffre d’affaires de l’éco-organisme. Les volumes de panneaux à recycler devraient croître considérablement, atteignant 500 000 tonnes d’ici à 2050. 

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