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Comment David Sacks cultive ses intérêts depuis le haut de l’administration états-unienne

Faites comme chez vous
Comment David Sacks cultive ses intérêts depuis le haut de l’administration états-unienne

Les liens que l’investisseur David Sacks maintient avec l’industrie technologique interrogent, alors que son pouvoir au sein de l’administration Trump s’étend.

Il fait partie de la « PayPal Mafia », il est milliardaire et depuis près d’un an, il tient le poste de « tsar de l’intelligence artificielle et de la crypto » au sein de l’administration des États-Unis en parallèle de son emploi principal au sein du fonds Craft Ventures… Tout va bien pour David Sacks.

Tout, ou presque : ces derniers jours, plusieurs médias américains ont publié des enquêtes sur un décret relatif à l’intelligence artificielle susceptible d’être pris par Donald Trump, et sur son principal instigateur, le fameux David Sacks. Car depuis quelques semaines, la rumeur enfle dans les couloirs de la Maison Blanche : Donald Trump pourrait signer un executive order qui empêcherait les États de passer leurs propres lois sur l’IA, la hissant mécaniquement parmi les attributions fédérales.

The Verge a obtenu le brouillon du texte. Dans la mesure où plus grand-chose ne filtre de la Maison Blanche sous la présidence actuelle, une telle fuite pourrait signifier que « quelqu’un au sein de l’administration méprise profondément David Sacks », estime la journaliste Tina Nguyen.

Elle braque en tout cas les projecteurs sur un individu qui, à l’instar d’Elon Musk lorsqu’il était à la tête du « ministère de l’Efficacité gouvernementale » (DOGE) récemment enterré, a obtenu un pouvoir important sans être élu ni nommé par les canaux habituels. Outre être un capital-risqueur influent dans la Silicon Valley, David Sacks est en effet devenu le conseiller spécial de Donald Trump sur tout ce qui touche à l’IA et à l’industrie des crypto. Et l’executive order, s’il était signé, lui donnerait encore plus de pouvoir.

Un décret anti-lois régionales sur l’IA

Si le décret était signé par le président des États-Unis, il créerait un « groupe de travail sur les contentieux relatifs à l’IA » dont la « seule responsabilité » consisterait à défier les lois étatiques sur l’IA. Autrement dit, l’équipe ainsi constituée obtiendrait le droit de poursuivre des états comme la Californie ou le Colorado, pour leurs récents textes portant respectivement sur l’ « AI safety » et contre la « discrimination algorithmique ».

Alors que Trump a répété à plusieurs reprises que son souhait de passer un moratoire sur les lois étatiques sur l’IA faisait partie intégrante de son combat contre l’ « idéologie woke », le brouillon d’executive order range la loi californienne dans la catégorie des « risques existentiels » (à comprendre ici comme : risque de freiner la course à l’IA). Surtout, le texte est parsemé de mentions selon lesquels la task force aurait à consulter ou rendre des comptes au conseiller spécial du gouvernement sur l’IA et les cryptos, David Sacks.

Cela dit, l’executive order n’est pas le seul élément incitant à suivre le parcours du financier. Pour la newsletter spécialisée Hard Reset, un signal faible a aussi été émis le 24 novembre, lorsque l’investisseur a écrit sur X : « D’après le Wall Street Journal du jour, les investissements liés à l’IA représentent la moitié de la croissance du PIB. Un renversement de tendance risquerait d’entraîner une récession. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire marche arrière. »

Liens étroits avec l’industrie de l’IA

Alors que divers internautes établissent un parallèle entre la situation des sociétés d’IA et celles des banques sauvées par les États lors de la crise financière de 2008, le commentaire de David Sacks a soulevé diverses interrogations sur les bénéfices qu’il retirait concrètement du développement de l’IA et des cryptos aux États-Unis.

Si l’investisseur peut se maintenir conseiller sur l’IA et les cryptos, c’est parce que lui et son entreprise Craft Ventures ont vendu l’essentiel de leurs investissements dans les deux domaines. Fondée en 2017, Craft Ventures a investi dans des centaines de start-ups, dont certaines montées par des amis de David Sacks et ses collègues. En 2020, il créait le podcast All-Ins avec trois collègues investisseurs, avant de devenir l’un des acteurs clés du tournant républicain de la tech en versant un million de dollars à un comité d’action politique de soutien à J.D. Vance.

Depuis son accession à son poste actuel, début 2025, David Sacks a maintes fois répété être nouvellement indépendant des industries de l’IA et des crypto, affirmation théoriquement confirmée par ses déclarations financières et par l’évaluation par les services juridiques de la Maison Blanche. Le New-York Times rapporte pourtant que l’investisseur aurait 708 investissements dans des sociétés de la tech. 449 d’entre elles auraient soit un lien avec l’intelligence artificielle, soit seraient aidées au moins indirectement par les politiques défendues par David Sacks.

Le média constate par ailleurs que David Sacks a profité de son exposition nationale et internationale pour augmenter significativement le public de « All-In », qui enregistre 6 millions de téléchargements par mois et constitue un business à part entière. Surtout, l’investisseur a largement ouvert l’accès à l’administration des États-Unis à ses diverses relations, dont l’une des plus importantes est Jensen Huang, patron de NVIDIA.

Dans diverses réunions politiques, David Sacks s’est fait son porte-parole, argumentant en faveur de licences d’exportation pour NVIDIA malgré les inquiétudes que celles-ci pouvaient constituer en matière de sécurité nationale. Il s’est aussi rendu jusqu’aux Émirats Arabes Unis, pour signer un contrat portant sur 500 000 puces américaines – un tel volume que de nombreux membres de la Maison Blanche se sont inquiétés des implications géopolitiques, dans la mesure où la Chine est un allié proche des Émirats.

« Les techbros sont hors de contrôle » et le cas de David Sacks l’illustre parfaitement, a déclaré au New-York Times Steve Bannon. Grand critique des acteurs de la Silicon Valley, ce dernier est aussi l’ancien conseiller de Donald Trump.

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☕️ Le noyau Linux 6.18 est disponible, dernière grande version de l’année

Le monde Linux finit l’année avec une nouvelle version majeure du noyau riche en nouveautés. Selon Phoronix, elle affiche de bonnes performances, ne semble pas contenir de régression par rapport au noyau 6.17 et semble avoir tout ce qu’il faut pour devenir la nouvelle mouture LTS (Long Term Support).

Comme toujours, les améliorations concernent pour beaucoup le support du matériel, mais pas seulement. Plusieurs améliorations de performances sont présentes, notamment pour le swap, lors de la réception des paquets UDP ou encore de l’allocation de la mémoire. On y trouve également le support du chiffrement PSP pour les connexions TCP, la prise en charge de la fonction Secure AVIC d’AMD ainsi que des améliorations dans celle d’Ext4. On note aussi l’apparition du pilote Rust Binder.

Photographie de Long Ma pour Unsplash
Long Ma pour Unsplash

Le noyau 6.18 contient aussi plusieurs améliorations liées à la sécurité. Il supporte par exemple le sous-système d’audit pour gérer plusieurs modules de sécurité en même temps, ou encore la signature des programmes BPF.

La nouvelle version supprime également le support de Bcachefs. Ce système de fichiers était pris en charge par le noyau Linux depuis sa version 6.7. De type copy-on-write, il avait été pensé par son développeur principal, Kent Overstreet, comme une alternative à d’autres systèmes de fichiers modernes comme ZFS ou Btrfs. Mais en juin dernier, arguant de violations répétées d’Overstreet aux règles de maintenance du noyau, Linus Torvalds a fait passer le statut de Bcachefs de « Supporté » à « Maintenu extérieurement ».

Comme toujours, la récupération du nouveau noyau dépend essentiellement de la distribution utilisée. Si vous utilisez un système « classique » comme Ubuntu, Fedora ou autre, vous resterez probablement sur la version déjà utilisée. Dans le cas d’une rolling release, les chances sont beaucoup plus élevées.

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Comment David Sacks cultive ses intérêts depuis le haut de l’administration états-unienne

Faites comme chez vous
Comment David Sacks cultive ses intérêts depuis le haut de l’administration états-unienne

Les liens que l’investisseur David Sacks maintient avec l’industrie technologique interrogent, alors que son pouvoir au sein de l’administration Trump s’étend.

Il fait partie de la « PayPal Mafia », il est milliardaire et depuis près d’un an, il tient le poste de « tsar de l’intelligence artificielle et de la crypto » au sein de l’administration des États-Unis en parallèle de son emploi principal au sein du fonds Craft Ventures… Tout va bien pour David Sacks.

Tout, ou presque : ces derniers jours, plusieurs médias américains ont publié des enquêtes sur un décret relatif à l’intelligence artificielle susceptible d’être pris par Donald Trump, et sur son principal instigateur, le fameux David Sacks. Car depuis quelques semaines, la rumeur enfle dans les couloirs de la Maison Blanche : Donald Trump pourrait signer un executive order qui empêcherait les États de passer leurs propres lois sur l’IA, la hissant mécaniquement parmi les attributions fédérales.

The Verge a obtenu le brouillon du texte. Dans la mesure où plus grand-chose ne filtre de la Maison Blanche sous la présidence actuelle, une telle fuite pourrait signifier que « quelqu’un au sein de l’administration méprise profondément David Sacks », estime la journaliste Tina Nguyen.

Elle braque en tout cas les projecteurs sur un individu qui, à l’instar d’Elon Musk lorsqu’il était à la tête du « ministère de l’Efficacité gouvernementale » (DOGE) récemment enterré, a obtenu un pouvoir important sans être élu ni nommé par les canaux habituels. Outre être un capital-risqueur influent dans la Silicon Valley, David Sacks est en effet devenu le conseiller spécial de Donald Trump sur tout ce qui touche à l’IA et à l’industrie des crypto. Et l’executive order, s’il était signé, lui donnerait encore plus de pouvoir.

Un décret anti-lois régionales sur l’IA

Si le décret était signé par le président des États-Unis, il créerait un « groupe de travail sur les contentieux relatifs à l’IA » dont la « seule responsabilité » consisterait à défier les lois étatiques sur l’IA. Autrement dit, l’équipe ainsi constituée obtiendrait le droit de poursuivre des états comme la Californie ou le Colorado, pour leurs récents textes portant respectivement sur l’ « AI safety » et contre la « discrimination algorithmique ».

Alors que Trump a répété à plusieurs reprises que son souhait de passer un moratoire sur les lois étatiques sur l’IA faisait partie intégrante de son combat contre l’ « idéologie woke », le brouillon d’executive order range la loi californienne dans la catégorie des « risques existentiels » (à comprendre ici comme : risque de freiner la course à l’IA). Surtout, le texte est parsemé de mentions selon lesquels la task force aurait à consulter ou rendre des comptes au conseiller spécial du gouvernement sur l’IA et les cryptos, David Sacks.

Cela dit, l’executive order n’est pas le seul élément incitant à suivre le parcours du financier. Pour la newsletter spécialisée Hard Reset, un signal faible a aussi été émis le 24 novembre, lorsque l’investisseur a écrit sur X : « D’après le Wall Street Journal du jour, les investissements liés à l’IA représentent la moitié de la croissance du PIB. Un renversement de tendance risquerait d’entraîner une récession. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire marche arrière. »

Liens étroits avec l’industrie de l’IA

Alors que divers internautes établissent un parallèle entre la situation des sociétés d’IA et celles des banques sauvées par les États lors de la crise financière de 2008, le commentaire de David Sacks a soulevé diverses interrogations sur les bénéfices qu’il retirait concrètement du développement de l’IA et des cryptos aux États-Unis.

Si l’investisseur peut se maintenir conseiller sur l’IA et les cryptos, c’est parce que lui et son entreprise Craft Ventures ont vendu l’essentiel de leurs investissements dans les deux domaines. Fondée en 2017, Craft Ventures a investi dans des centaines de start-ups, dont certaines montées par des amis de David Sacks et ses collègues. En 2020, il créait le podcast All-Ins avec trois collègues investisseurs, avant de devenir l’un des acteurs clés du tournant républicain de la tech en versant un million de dollars à un comité d’action politique de soutien à J.D. Vance.

Depuis son accession à son poste actuel, début 2025, David Sacks a maintes fois répété être nouvellement indépendant des industries de l’IA et des crypto, affirmation théoriquement confirmée par ses déclarations financières et par l’évaluation par les services juridiques de la Maison Blanche. Le New-York Times rapporte pourtant que l’investisseur aurait 708 investissements dans des sociétés de la tech. 449 d’entre elles auraient soit un lien avec l’intelligence artificielle, soit seraient aidées au moins indirectement par les politiques défendues par David Sacks.

Le média constate par ailleurs que David Sacks a profité de son exposition nationale et internationale pour augmenter significativement le public de « All-In », qui enregistre 6 millions de téléchargements par mois et constitue un business à part entière. Surtout, l’investisseur a largement ouvert l’accès à l’administration des États-Unis à ses diverses relations, dont l’une des plus importantes est Jensen Huang, patron de NVIDIA.

Dans diverses réunions politiques, David Sacks s’est fait son porte-parole, argumentant en faveur de licences d’exportation pour NVIDIA malgré les inquiétudes que celles-ci pouvaient constituer en matière de sécurité nationale. Il s’est aussi rendu jusqu’aux Émirats Arabes Unis, pour signer un contrat portant sur 500 000 puces américaines – un tel volume que de nombreux membres de la Maison Blanche se sont inquiétés des implications géopolitiques, dans la mesure où la Chine est un allié proche des Émirats.

« Les techbros sont hors de contrôle » et le cas de David Sacks l’illustre parfaitement, a déclaré au New-York Times Steve Bannon. Grand critique des acteurs de la Silicon Valley, ce dernier est aussi l’ancien conseiller de Donald Trump.

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Une conférence scientifique sur l’IA polluée par l’IA générative et une fuite d’API

Open(AI)Review
Une conférence scientifique sur l’IA polluée par l’IA générative et une fuite d’API

L’une des conférences scientifiques les plus importantes en machine learning, la ICLR, doit faire face à plusieurs problèmes : le recours à l’IA générative pour rédiger des articles scientifiques (ainsi que leurs relectures par les pairs), mais aussi une fuite des noms des relecteurs censés être anonymes.

L’International Conference on Learning Representations (ICLR) doit avoir lieu en avril 2026 au Brésil à Rio. C’est la treizième du nom et la conférence est l’une des plus importantes dans le milieu. Elle a été co-fondée en 2013 par deux chercheurs influents : Yoshua Bengio et Yann LeCun.

La fin de la semaine dernière n’a pas été de tout repos pour les chercheurs qui la gèrent. En effet, elle doit faire face à une controverse sur l’utilisation de l’IA générative pour soumettre des articles scientifiques mais aussi pour leur relecture censée être faite par les pairs. Une fuite de l’API du site de gestion de relecture par les pairs, qui permettait à tous de connaitre l’identité des relecteurs, a par ailleurs été découverte.

Un article 100 % généré par IA et bourré d’erreurs a obtenu une bonne note

Depuis le début, ICLR s’appuie sur la plateforme de relecture par les pairs Openreview, qui elle-même est l’application d’un « modèle de publication » proposé en 2009 par Yann LeCun, « basé sur un dépôt ouvert et des évaluations ouvertes (mais anonymes), qui crée un « marché » entre les articles et les entités chargées de leur évaluation ».


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☕️ Le noyau Linux 6.18 est disponible, dernière grande version de l’année

Le monde Linux finit l’année avec une nouvelle version majeure du noyau riche en nouveautés. Selon Phoronix, elle affiche de bonnes performances, ne semble pas contenir de régression par rapport au noyau 6.17 et semble avoir tout ce qu’il faut pour devenir la nouvelle mouture LTS (Long Term Support).

Comme toujours, les améliorations concernent pour beaucoup le support du matériel, mais pas seulement. Plusieurs améliorations de performances sont présentes, notamment pour le swap, lors de la réception des paquets UDP ou encore de l’allocation de la mémoire. On y trouve également le support du chiffrement PSP pour les connexions TCP, la prise en charge de la fonction Secure AVIC d’AMD ainsi que des améliorations dans celle d’Ext4. On note aussi l’apparition du pilote Rust Binder.

Photographie de Long Ma pour Unsplash
Long Ma pour Unsplash

Le noyau 6.18 contient aussi plusieurs améliorations liées à la sécurité. Il supporte par exemple le sous-système d’audit pour gérer plusieurs modules de sécurité en même temps, ou encore la signature des programmes BPF.

La nouvelle version supprime également le support de Bcachefs. Ce système de fichiers était pris en charge par le noyau Linux depuis sa version 6.7. De type copy-on-write, il avait été pensé par son développeur principal, Kent Overstreet, comme une alternative à d’autres systèmes de fichiers modernes comme ZFS ou Btrfs. Mais en juin dernier, arguant de violations répétées d’Overstreet aux règles de maintenance du noyau, Linus Torvalds a fait passer le statut de Bcachefs de « Supporté » à « Maintenu extérieurement ».

Comme toujours, la récupération du nouveau noyau dépend essentiellement de la distribution utilisée. Si vous utilisez un système « classique » comme Ubuntu, Fedora ou autre, vous resterez probablement sur la version déjà utilisée. Dans le cas d’une rolling release, les chances sont beaucoup plus élevées.

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