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États-Unis : procès contre les pressions sur Apple pour enlever ICEBlock de l’App Store

La pomme pressée
États-Unis : procès contre les pressions sur Apple pour enlever ICEBlock de l’App Store

Le créateur de ICEBlock attaque en justice l’administration Trump. Il l’accuse d’avoir mis la pression sur Apple pour supprimer de l’App Store l’application qui permet de signaler la présence de l’ICE, les services d’immigration étatsuniens qui font des interventions musclées dans le pays. Au point que l’entreprise de Tim Cook s’est exécutée.

Il y a deux mois, Apple et Google retiraient plusieurs applications collaboratives permettant de signaler la présence des agents de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) dans les quartiers des villes américaines. Joshua Aaron, le développeur d’ICEBlock, la plus connue d’entre elles mais seulement développée pour iOS, vient de déposer une plainte contre les pressions de l’administration Trump sur Apple pour enlever son application de l’App Store.

Une pression assumée par l’administration Trump à la TV

Il avait déjà affiché sa confiance dans ses capacités de défendre son application en justice en expliquant qu’il disposait « d’une équipe juridique formidable, et il serait absurde qu’ils essaient de faire quoi que ce soit pour mettre fin à cette affaire ». Mais Apple avait finalement cédé et supprimé l’application de l’App Store, en affirmant l’avoir fait « sur la base des informations que nous avons reçues des forces de l’ordre ».

De son côté, l’administration Trump avait clamé victoire. « Nous avons contacté Apple aujourd’hui pour leur demander de retirer l’application ICEBlock de leur App Store, et Apple l’a fait », affirmait la procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, à Fox Business.

Dans sa plainte [PDF] relevée par Gizmodo, c’est notamment cette affirmation qui est visée par Joshua Aaron. « Avec cet aveu, la procureure général Bondi a clairement indiqué que le gouvernement américain avait utilisé son pouvoir réglementaire pour contraindre une plateforme privée à supprimer une expression protégée par le premier amendement », affirme le document.

Apple a cédé pour la première fois face à une demande de suppression de l’App Store du gouvernement américain

Les avocats de Joshua Aaron écrivent qu’il « a développé ICEBlock en réponse à la campagne sans précédent menée par l’administration Trump pour arrêter, détenir et expulser les immigrants ». Et ils ajoutent qu’il « craignait que les propos incendiaires de Trump sur l’immigration ne conduisent à une application agressive et aveugle des lois sur l’immigration, exposant les immigrants et les citoyens à la violence et à des violations flagrantes de leurs libertés civiles. Aaron avait raison ».

« Pour la première fois en près de cinquante ans d’existence, Apple a supprimé une application américaine à la demande du gouvernement américain », souligne la plainte.

Le document ne se focalise pas seulement sur la pression mise sur Apple. Les avocats de Joshua Aaron attaquent aussi des menaces directes de Pam Bondi mais aussi du directeur par intérim de l’ICE Todd Lyons et d’un des hommes de la Maison-Blanche, Tom Homan. « Ces menaces visaient à dissuader Aaron et d’autres personnes de s’engager dans des activités d’expression — en particulier le partage d’informations sur les actions des forces de l’ordre observables publiquement — et à dissuader les entreprises technologiques et les institutions journalistiques de soutenir, d’amplifier ou de faciliter ce type de discours », estiment-ils.

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États-Unis : procès contre les pressions sur Apple pour enlever ICEBlock de l’App Store

La pomme pressée
États-Unis : procès contre les pressions sur Apple pour enlever ICEBlock de l’App Store

Le créateur de ICEBlock attaque en justice l’administration Trump. Il l’accuse d’avoir mis la pression sur Apple pour supprimer de l’App Store l’application qui permet de signaler la présence de l’ICE, les services d’immigration étatsuniens qui font des interventions musclées dans le pays. Au point que l’entreprise de Tim Cook s’est exécutée.

Il y a deux mois, Apple et Google retiraient plusieurs applications collaboratives permettant de signaler la présence des agents de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) dans les quartiers des villes américaines. Joshua Aaron, le développeur d’ICEBlock, la plus connue d’entre elles mais seulement développée pour iOS, vient de déposer une plainte contre les pressions de l’administration Trump sur Apple pour enlever son application de l’App Store.

Une pression assumée par l’administration Trump à la TV

Il avait déjà affiché sa confiance dans ses capacités de défendre son application en justice en expliquant qu’il disposait « d’une équipe juridique formidable, et il serait absurde qu’ils essaient de faire quoi que ce soit pour mettre fin à cette affaire ». Mais Apple avait finalement cédé et supprimé l’application de l’App Store, en affirmant l’avoir fait « sur la base des informations que nous avons reçues des forces de l’ordre ».

De son côté, l’administration Trump avait clamé victoire. « Nous avons contacté Apple aujourd’hui pour leur demander de retirer l’application ICEBlock de leur App Store, et Apple l’a fait », affirmait la procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, à Fox Business.

Dans sa plainte [PDF] relevée par Gizmodo, c’est notamment cette affirmation qui est visée par Joshua Aaron. « Avec cet aveu, la procureure général Bondi a clairement indiqué que le gouvernement américain avait utilisé son pouvoir réglementaire pour contraindre une plateforme privée à supprimer une expression protégée par le premier amendement », affirme le document.

Apple a cédé pour la première fois face à une demande de suppression de l’App Store du gouvernement américain

Les avocats de Joshua Aaron écrivent qu’il « a développé ICEBlock en réponse à la campagne sans précédent menée par l’administration Trump pour arrêter, détenir et expulser les immigrants ». Et ils ajoutent qu’il « craignait que les propos incendiaires de Trump sur l’immigration ne conduisent à une application agressive et aveugle des lois sur l’immigration, exposant les immigrants et les citoyens à la violence et à des violations flagrantes de leurs libertés civiles. Aaron avait raison ».

« Pour la première fois en près de cinquante ans d’existence, Apple a supprimé une application américaine à la demande du gouvernement américain », souligne la plainte.

Le document ne se focalise pas seulement sur la pression mise sur Apple. Les avocats de Joshua Aaron attaquent aussi des menaces directes de Pam Bondi mais aussi du directeur par intérim de l’ICE Todd Lyons et d’un des hommes de la Maison-Blanche, Tom Homan. « Ces menaces visaient à dissuader Aaron et d’autres personnes de s’engager dans des activités d’expression — en particulier le partage d’informations sur les actions des forces de l’ordre observables publiquement — et à dissuader les entreprises technologiques et les institutions journalistiques de soutenir, d’amplifier ou de faciliter ce type de discours », estiment-ils.

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112° - Console PS5 Slim Édition Numérique

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La console PlayStation 5 Slim en édition numérique est disponible à un prix réduit chez Carrefour, dans la lignée des offres agressives vues en cette période.
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Science Journal Retracts Study On Safety of Monsanto's Roundup

An anonymous reader quotes a report from the Guardian: The journal Regulatory Toxicology and Pharmacology has formally retracted a sweeping scientific paper published in 2000 that became a key defense for Monsanto's claim that Roundup herbicide and its active ingredient glyphosate don't cause cancer. Martin van den Berg, the journal's editor in chief, said in a note accompanying the retraction that he had taken the step because of "serious ethical concerns regarding the independence and accountability of the authors of this article and the academic integrity of the carcinogenicity studies presented." The paper, titled Safety Evaluation and Risk Assessment of the Herbicide Roundup and Its Active Ingredient, Glyphosate, for Humans, concluded that Monsanto's glyphosate-based weed killers posed no health risks to humans -- no cancer risks, no reproductive risks, no adverse effects on development of endocrine systems in people or animals. Regulators around the world have cited the paper as evidence of the safety of glyphosate herbicides, including the Environmental Protection Agency (EPA) in this assessment (PDF). [...] In explaining the decision to retract the 25-year-old research paper, Van den Berg wrote: "Concerns were raised regarding the authorship of this paper, validity of the research findings in the context of misrepresentation of the contributions by the authors and the study sponsor and potential conflicts of interest of the authors." He noted that the paper's conclusions regarding the carcinogenicity of glyphosate were solely based on unpublished studies from Monsanto, ignoring other outside, published research. "The retraction of this study is a long time coming," said Brent Wisner, one of the lead lawyers in the Roundup litigation and a key player in getting the internal documents revealed to the public. Wisner said the study was the "quintessential example of how companies like Monsanto could fundamentally undermine the peer-review process through ghostwriting, cherrypicking unpublished studies, and biased interpretations." "This garbage ghostwritten study finally got the fate it deserved,â Wisner added. "Hopefully, journals will now be more vigilant in protecting the impartiality of science on which so many people depend."

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EN DIRECT, budget de la « Sécu » : le PS prêt à voter un texte « pas idéal », « forte probabilité » que les communistes votent contre, suivez les déclarations avant le vote sur le PLFSS

« L’échec du PLFSS serait grave pour tout le monde », a déclaré le ministre chargé des relations avec le Parlement, Laurent Panifous. Le scrutin, qui doit se tenir dans l’après-midi et porte sur l’ensemble du texte, s’annonce très serré.

© JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »

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Les Syriens célèbrent « l’espoir retrouvé », un an après la chute de la dictature des Al-Assad

A Damas, où était organisé un défilé militaire, de nombreux Syriens ont fêté, lundi, le premier anniversaire de la fin de quatorze ans de guerre civile. Pour les minorités chrétienne, druze, alaouite et dans les régions administrées par les Kurdes, en revanche, l’état d’esprit demeure mitigé.

© Laurence Geai /MYOP pour « Le Monde »

A l’occasion du premier anniversaire de la chute de Bachar Al-Assad, des milliers de personnes se sont réunies place des Omeyyades pour assister au défilé militaire. A Damas, le 8 décembre 2025.
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République tchèque : Andrej Babis, nommé premier ministre, signe son retour au pouvoir

Le milliardaire, ancien communiste, a fait campagne sur la promesse d’augmenter les prestations sociales et de réduire l’aide apportée à l’Ukraine, même s’il a proclamé sa loyauté envers l’UE au lendemain des élections législatives.

© Petr David Josek / AP

Andrej Babis, devant les médias, après avoir prêté serment en tant que nouveau premier ministre tchèque, au château de Prague, en République tchèque, le mardi 9 décembre 2025.
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Nouvelle escalade militaire entre la Thaïlande et le Cambodge

La reprise des combats au moyen d’armes lourdes en de multiples points de la frontière met en péril le cessez-le-feu du 26 octobre sur fonds de durcissement politique de part et d’autre.

© ARNUN CHONMAHATRAKOOL / AFP

Des habitants se réfugient dans un bunker pendant les affrontements entre la Thaïlande et le Cambodge, dans la province de Sa Kaeo (Thaïlande), le 9 décembre 2025.
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