Nvidia Reports a 262% Jump In Sales, 10-1 Stock Split
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Dans le rapport financier du premier trimestre 2024 de Nexon, société mère d’Embark Studio, on apprend que The Finals, ce free-to-play compétitif basé sur la destruction des cartes, n’atteint pas les objectifs qui lui ont été fixés. En effet, à plusieurs reprises, on peut lire qu’il a enregistré des « performances inférieures aux attentes ». Si le lancement avait explosé les compteurs, la courbe de joueurs s’était progressivement tassée autour des 22 000. Le lancement de la saison 2, dans lequel beaucoup d’espoirs ont été placés, a malheureusement « enregistré un taux de fidélisation et un chiffre d’affaires inférieurs aux prévisions ». On peut effectivement constater sur SteamDB un pic à plus de 48 000 joueurs, mais de nouveau une chute jusqu’à atteindre environ 18 000 personnes simultanément, au moment où l’on écrit la news deux mois plus tard.
Si ces chiffres semblent tout de même très respectables, il faut savoir que derrière ce type de jeu, il faut gérer une grosse infrastructure serveurs, et surtout, toute une équipe de développeurs. Or, ça coûte cher. Sans doute un peu trop pour Nexon, qui voit cette courbe d’un mauvais œil. Un cas que l’on pourrait peut-être rapprocher de celui de Yagger en juin 2023. Ils avaient annoncé la fermeture du free-to-play The Cycle: Frontier, pour raisons économiques. Bon, il y avait beaucoup moins de joueurs (dans les 3000), et ils expliquaient que cela ne suffisait pas à payer les 145 développeurs. Chez Embark Studios, ils sont 300. Mais ils travaillent actuellement sur deux autres projets, dont un extraction shooter TPS free-to-play. The Finals ne va donc probablement pas être coupé demain, puisqu’il est encore pas mal peuplé, et les développeurs peuvent facilement être réallouées à d’autres projets. D’autant plus que le rapport financier annonce la sortie de la troisième saison en juin.
Mais une nouvelle map et quelques modes de jeux supplémentaires pourront-ils inverser la tendance ? Pas sûr, quand on voit la quasi indifférence dans laquelle est sorti Terminal Attack en début du mois. Une situation qui ne nous étonne pas vraiment. Bien que le titre soit plutôt sympa à joueur, notre expert Stuka n’avait pas réellement trouvé de profondeur, et s’interrogeait sur sa longévité. Si vous voulez le faire mentir, vous pouvez jouer à The Finals gratuitement en vous rendant sur sa page Steam.
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Le nickel est un élément crucial pour la production de smartphones et de batteries électriques pour voiture. Malgré une demande en hausse, les prix chutent, attisant la situation déjà très complexe en Nouvelle-Calédonie. Cela, alors que le territoire compte de très importantes réserves.
Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com
Avec les puces Lunar Lake, Intel va intégrer la mémoire vive directement sur ses processeurs. Un changement technologique important qui rejoint la stratégie d’Apple et de ses puces M.
L’objectif d’Intel est assez simple, en ajoutant directement la mémoire vive à ses processeurs Lunar Lake, les performances de bande passante seront simplement décuplées avec la mémoire vive. Ce qui permet d’augmenter la vitesse de traitement des données. Un choix qui a particulièrement bien réussi à Apple et on peut imaginer que l’impact sera également très positif pour les performances des puces Intel.
Un SoC Apple M2 Max avec sa mémoire intégrée
Le problème est que cette stratégie heurte le monde PC. Elle enlève en effet une possibilité rassurante pour l’utilisateur, celle de pouvoir ajouter lui même de la mémoire vive à sa machine. C’est un des éléments majeurs de la philosophie des ordinateurs « compatibles » que de pouvoir garder la main sur certains composants afin de les faire évoluer. Même si c’est de moins en moins vrai sur les portables et en particulier ceux visés par la gamme Lunar Lake qui sont les plus fins et légers du marché. Cette possibilité reste ancrée chez beaucoup d’utilisateurs comme une condition indispensable à tout investissement. Pourvoir changer la mémoire vive, pouvoir faire évoluer son stockage et éventuellement un autre périphérique comme une carte réseau sur un port amovible, sont des gages de pérennité.
2 slots de DDR5 sur un portable
Cette manière de penser est parfaitement logique, elle tient au fait que les constructeurs de portables ont toujours eu tendance à survendre la mémoire vive et le stockage par rapport au prix du marché. On trouve encore beaucoup de machines livrées avec 8 Go de mémoire vive aujourd’hui et un prix pour passer à 16 Go en usine qui correspond à 150% du prix du composant en boutique. Certains constructeurs ayant une passion pour la micro visserie, ce passage à la caisse pour avoir la quantité de mémoire dont on a besoin est même devenu quasi indispensable. A moins de se faire peur au dessus d’un portable neuf pour accéder à ses entrailles et changer soit même la mémoire, on préfère passer à la caisse.
Un portable Lenovo avec de la mémoire vive LPDDR5 soudée.
Lunar Lake ne sera pas intégré dans les PC de bureaux ou les station de travail mobiles, pas plus que dans les portables à destination des joueurs. Cela restera une puce destinée aux machines les plus compactes et légères du marché. Une cible qui, si on analyse les sorties de ces dernières années, fait la part de plus en plus belle aux composants soudés et inaccessibles.
De la mémoire LPDDR5 soudée sur une carte mère
Les ultraportables ressemblent de plus en plus à des coffres forts, les constructeurs ont tendance à utiliser de plus en plus de la LPDDR implantée directement sur les cartes mères. Et les grandes marques vont souvent faire sauter leurs garanties si vous tentez d’accéder aux composants. Si cela reste évidemment un plus de pouvoir mettre à jour son PC, c’est devenu un luxe de plus en plus rare sur les solutions ultramobiles. Certains tentent l’aventure de mettre à jour leurs puces en les dessoudant pour en ressouder d’autres, mais c’est évidemment une pratique qui ne correspondra pas aux possibilités de monsieur tout le monde.
Quand Intel annonce que Lunar Lake sera pourvu de sa propre mémoire vive, le premier reflexe reste donc logiquement de voir le verre à moitié vide. Se dire qu’on va perdre la possibilité de monter la mémoire que l’on veut sur son ultraportable. En pratique, cela change surtout l’endroit où est soudée la mémoire dans la machine. Savoir qu’elle passe d’une implantation directe sur la carte mère à une implantation directe sur le processeur n’est pas une nouvelle ébouriffante pour l’utilisateur final.
16Go de mémoire pour le Core Ultra 5 234V
32Go de mémoire pour le Core Ultra 5 238V
Le verre à moitié plein c’est de se dire que si Intel intègre 16 Go au minimum et jusqu’à 32 Go de cette mémoire ultra rapide, cela veut dire qu’il ne sera plus possible d’avoir un modèle en 8 Go comme aujourd’hui. Les constructeurs ne pourront plus proposer 8 Go par défaut et facturer 150% du prix d’un passage à 16 Go. Ces 16 Go seront le strict minimum et cela correspondra bien aux besoins du public que les propositions d’aujourd’hui. Surtout avec un Windows 11 livré par défaut.
Le prix des composants mémoire varie en temps réel sur DRAMeXchange
Je vois deux vraies questions à se poser autour de ce changement. La première et la plus évidente sera surtout de savoir à quel tarif sera implanté cette mémoire vive chez Intel. Sur la facture finale, on ne verra pas grande différence. La fabricant ne détaille pas le prix des composants quand il vous vend un ultraportable et vous aurez donc un prix englobant l’ensemble. Difficile de savoir donc si ces 16 à 32 Go de mémoire intégrés seront vendus plus ou moins cher que lorsqu’ils sont soudés à la carte mère. Le fait que le constructeur n’ait plus le choix entre diverses marques de mémoire aura sans doute un impact en terme de prix. Détail qui sera dur à mesurer mais qu’il faudra relativiser par rapport aux gains de vitesse obtenus. Une chose est sûre, avec Lunar Lake, Intel sortira la mémoire vive du marché de la mémoire classique. Quand un constructeur peut faire jouer la concurrence pour obtenir des composants moins chers en choisissant une marque plutôt qu’une autre. Il ne sera plus possible de le faire avec ce type de puces.
La seconde question est concurrentielle. Quand l’info d’une mémoire soudée au processeur est apparue sur Lunar Lake, la levée de boucliers a été immédiate. Beaucoup d’utilisateurs ont commencé par dire qu’ils n’achèteraient jamais de machine ainsi équipée. Préférant garder cette possibilité de passer eux-mêmes à 16 ou 32 Go de mémoire vive. Les ultraportables proposant rarement la possibilité d’aller plus haut en capacité.
Mais si les performances de Lunar Lake liées à cet échange de mémoire ultra rapide se soldent par une évolution très importante des performances obtenues, la réflexion autour de cette vraie-fausse possibilité d’évolution sur un marché désormais dominé par de la LPDDR5 soudée à la carte mère tiendra t-elle encore la route ?
Si Lunar Lake passe largement devant l’offre d’AMD sur ce segment, on peut se douter d’un mouvement similaire chez le concurrent historique d’Intel. L’apparition d’un Ryzen avec de la mémoire intégrée sur son SoC à destination des ultraportables serait alors possible, voire très probable, pour ne pas perdre ce marché.
Entre 16 et 32 Go de mémoire à bord des Intel Lunar Lake © MiniMachines.net. 2024.
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