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Pumpkin Eclipse ou la mise hors service de 600 000 modems par une attaque

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Vitrée brisée

Fin octobre 2023, 600 000 routeurs domestiques ont disparu du parc du fournisseur d’accès Windstream, aux États-Unis. L’évènement a été nommé Pumpkin Eclipse. Selon le compte-rendu d’une société de sécurité, il s’agissait bien d’une attaque coordonnée. Mais la méthode reste en partie mystérieuse.

À partir du 25 octobre dernier, les chercheurs en sécurité de chez Black Lotus Labs (Lumen Technologies) repèrent un nombre croissant de commentaires allant dans le même sens : le modem ne fonctionne plus. Alors que le nombre augmente, les chercheurs observent un premier phénomène mystérieux : la panne croissante ne semble affecter que trois modèles d’appareils, les T3200/T3260s d’ActionTec et le F5380 de Sagemcom.

Autre caractéristique du problème, les pannes ne surviennent que chez les clients du fournisseur d’accès Windstream. Sur le moteur de recherche Censys, les chercheurs observent une chute spectaculaire de 49 % des appareils connectés à internet chez ce FAI. Les témoignages font état d’appels au service client se solvant par l’obligation de remplacer l’appareil défectueux.

Mauvaise manipulation du fournisseur d’accès ? Déploiement d’une mise à jour défectueuse ? Il s’agissait en fait d’une attaque, déclare Black Lotus Labs.

Au moins 600 000 modems hors service


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☕️ Threads lance son nouveau site web, calqué sur TweetDeck

Il y a quelques semaines, Threads annonçait commencer le test d’une nouvelle interface pour son site web. La capture alors révélée montrait clairement l’intention : proposer une interface façon TweetDeck, avec plusieurs colonnes.

Cette nouvelle version est en cours de déploiement dans tous les marchés où Threads est disponible, comme le confirme Adam Mosseri, le responsable d’Instagram.

La plus grosse fonction est bien sûr la possibilité d’épingler plusieurs colonnes, comme le permet TweetDeck (intégré dans les formules payantes de X) : on peut ainsi épingler des colonnes de mentions, de recherches, de recommandations et autres. Pour rappel, Threads n’intègre pas (encore ?) de messages directs, ces derniers étant reportés sur Instagram, dont Threads est une extension.

La nouvelle interface permet d’épingler jusqu’à 100 colonnes. Chacune peut être mise à jour manuellement ou automatiquement. Point intéressant – et pas nécessairement pensé ainsi par Instagram – la multiplication des colonnes permet d’expédier « Pour vous » sur la droite et de la remplacer par exemple par celle basée uniquement sur les comptes suivis. La colonne « Pour vous » ne peut pas être supprimée.

☕️ Threads lance son nouveau site web, calqué sur TweetDeck

Il y a quelques semaines, Threads annonçait commencer le test d’une nouvelle interface pour son site web. La capture alors révélée montrait clairement l’intention : proposer une interface façon TweetDeck, avec plusieurs colonnes.

Cette nouvelle version est en cours de déploiement dans tous les marchés où Threads est disponible, comme le confirme Adam Mosseri, le responsable d’Instagram.

La plus grosse fonction est bien sûr la possibilité d’épingler plusieurs colonnes, comme le permet TweetDeck (intégré dans les formules payantes de X) : on peut ainsi épingler des colonnes de mentions, de recherches, de recommandations et autres. Pour rappel, Threads n’intègre pas (encore ?) de messages directs, ces derniers étant reportés sur Instagram, dont Threads est une extension.

La nouvelle interface permet d’épingler jusqu’à 100 colonnes. Chacune peut être mise à jour manuellement ou automatiquement. Point intéressant – et pas nécessairement pensé ainsi par Instagram – la multiplication des colonnes permet d’expédier « Pour vous » sur la droite et de la remplacer par exemple par celle basée uniquement sur les comptes suivis. La colonne « Pour vous » ne peut pas être supprimée.

☕️ YouTube n’affiche plus son pénible économiseur d’écran sur Apple TV

Depuis plusieurs mois (voire un an aux États-Unis et d’autres pays), l’application YouTube pour Apple TV avait la fâcheuse habitude d’afficher ses propres économiseurs d’écran à la place de ceux fournis par Apple.

Là où l’Apple TV fournit de courtes séquences vidéo en 4k, YouTube affichait des images fixes, souvent tirées de la vidéo en cours ou des recommandations, basées sur l’activité. Problème, elles se substituaient à celles de l’Apple TV, empêchant l’appareil de passer en veille en cas d’inactivité.

Autre problème, aucune option ne permettait de désactiver cette fonction. La seule solution était d’abaisser le temps de déclenchement des économiseurs d’écran d’Apple à deux minutes, pour « court-circuiter » ceux de Google.

On ne sait pas exactement ce qui s’est passé, mais YouTube n’affiche plus ses images fixes. Comme le signale iGeneration, la disparition est notée par Joe Steel sur son blog. D’autres témoignages vont dans le même sens. Google ne s’est pas exprimée sur le sujet.

☕️ YouTube n’affiche plus son pénible économiseur d’écran sur Apple TV

Depuis plusieurs mois (voire un an aux États-Unis et d’autres pays), l’application YouTube pour Apple TV avait la fâcheuse habitude d’afficher ses propres économiseurs d’écran à la place de ceux fournis par Apple.

Là où l’Apple TV fournit de courtes séquences vidéo en 4k, YouTube affichait des images fixes, souvent tirées de la vidéo en cours ou des recommandations, basées sur l’activité. Problème, elles se substituaient à celles de l’Apple TV, empêchant l’appareil de passer en veille en cas d’inactivité.

Autre problème, aucune option ne permettait de désactiver cette fonction. La seule solution était d’abaisser le temps de déclenchement des économiseurs d’écran d’Apple à deux minutes, pour « court-circuiter » ceux de Google.

On ne sait pas exactement ce qui s’est passé, mais YouTube n’affiche plus ses images fixes. Comme le signale iGeneration, la disparition est notée par Joe Steel sur son blog. D’autres témoignages vont dans le même sens. Google ne s’est pas exprimée sur le sujet.

☕️ L’application Carte Vitale maintenant utilisable dans 23 départements

Depuis l’été 2023, l’application mobile Carte Vitale est proposée en test dans huit départements : Alpes-Maritimes, Bas-Rhin, Loire-Atlantique, Puy-de-Dôme, Rhône, Saône-et-Loire, Sarthe et Seine-Maritime.

Disponible sur Android et iOS, elle peut désormais être utilisée dans quinze départements supplémentaires : Ain, Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Ardèche, Bouches-du-Rhône, Cantal, Drôme, Hautes-Alpes, Haute-Loire, Haute-Savoie, Isère, Loire, Savoie, Var et Vaucluse.

Comme le signalent nos confrères d’iGeneration, les conditions évoluent légèrement. Il faut toujours un smartphone sous Android 7 ou iOS 12 au moins, disposer d’une pièce d’identité en cours de validité et être affilié à un organisme de l’Assurance Maladie, de la MSA ou de la MGEN. Une condition supplémentaire a été ajoutée : avoir ouvert un compte ou un espace assuré sur le site de son organisme d’assurance maladie.

La dernière mouture de l’application est disponible depuis hier et corrige certains problèmes. iGeneration ajoute en revanche que la photo de profil reste extraite automatiquement de la vidéo utilisée pour la reconnaissance faciale et n’est donc « pas toujours flatteuse ».

En outre, l’application semble encore peu prise en charge par les médecins. La version Android permet de présenter sa carte Vitale par code QR ou NFC, quand celle pour iPhone doit se contenter du code QR, en tout cas pour l’instant.

☕️ L’application Carte Vitale maintenant utilisable dans 23 départements

Depuis l’été 2023, l’application mobile Carte Vitale est proposée en test dans huit départements : Alpes-Maritimes, Bas-Rhin, Loire-Atlantique, Puy-de-Dôme, Rhône, Saône-et-Loire, Sarthe et Seine-Maritime.

Disponible sur Android et iOS, elle peut désormais être utilisée dans quinze départements supplémentaires : Ain, Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Ardèche, Bouches-du-Rhône, Cantal, Drôme, Hautes-Alpes, Haute-Loire, Haute-Savoie, Isère, Loire, Savoie, Var et Vaucluse.

Comme le signalent nos confrères d’iGeneration, les conditions évoluent légèrement. Il faut toujours un smartphone sous Android 7 ou iOS 12 au moins, disposer d’une pièce d’identité en cours de validité et être affilié à un organisme de l’Assurance Maladie, de la MSA ou de la MGEN. Une condition supplémentaire a été ajoutée : avoir ouvert un compte ou un espace assuré sur le site de son organisme d’assurance maladie.

La dernière mouture de l’application est disponible depuis hier et corrige certains problèmes. iGeneration ajoute en revanche que la photo de profil reste extraite automatiquement de la vidéo utilisée pour la reconnaissance faciale et n’est donc « pas toujours flatteuse ».

En outre, l’application semble encore peu prise en charge par les médecins. La version Android permet de présenter sa carte Vitale par code QR ou NFC, quand celle pour iPhone doit se contenter du code QR, en tout cas pour l’instant.

☕️ La presse française s’inquiète d’une potentielle « gomme magique » dans Safari 18

Il y a un mois, AppleInsider indiquait que l’une des fonctions du prochain Safari 18 devrait être une « gomme magique ». Le fonctionnement en serait simple : effacer un ou plusieurs éléments sur une page web. La fonction permettrait également de retenir ces éléments et de ne plus les afficher lors des visites suivantes.

Selon Les Echos, la presse française s’en émeut particulièrement. L’Alliance Digitale, l’Udecam, le Geste, le SRI, l’Union des Marques et l’Apig ont envoyé une lettre à Tim Cook. Les médias demandent au patron d’Apple de renoncer purement et simplement à cette idée.

« Il est évident que cette fonctionnalité revient à intégrer par défaut un « ad blocker » dans le navigateur Safari afin d’y bloquer toute publicité pour une durée indéterminée », accusent-ils dans le courrier. Les médias rappellent que la publicité en ligne fait vivre « près de 9 000 sociétés et 100 000 professionnels ».

En France, Safari est utilisé par 26 % des internautes et peut donc avoir un impact significatif. D’autant que le monde de la presse a été marqué, comme beaucoup d’autres, par l’arrivée de l’App Tracking Transparency dans iOS 14.5. La conséquence principale était l’obligation de réclamer un consentement explicite au pistage publicitaire dans les applications.

Signalons quand même que les fonctions de type « gomme magique » existent depuis plusieurs années. Des applications et extensions, comme 1Blocker, s’en sont fait une spécialité sur iOS. Applications dont le succès risque de prendre un coup si Apple l’intègre bel et bien dans son prochain Safari.

Enfin, bien qu’il s’agisse d’une demande par courrier, les médias ont tenu à rappeler que ce type d’affaire a déjà été porté devant la Justice en France. La menace est donc à peine voilée.

Safari 18 sera présenté avec iOS 18 et macOS 15 dans deux semaines, lors de la WWDC.

☕️ La presse française s’inquiète d’une potentielle « gomme magique » dans Safari 18

Il y a un mois, AppleInsider indiquait que l’une des fonctions du prochain Safari 18 devrait être une « gomme magique ». Le fonctionnement en serait simple : effacer un ou plusieurs éléments sur une page web. La fonction permettrait également de retenir ces éléments et de ne plus les afficher lors des visites suivantes.

Selon Les Echos, la presse française s’en émeut particulièrement. L’Alliance Digitale, l’Udecam, le Geste, le SRI, l’Union des Marques et l’Apig ont envoyé une lettre à Tim Cook. Les médias demandent au patron d’Apple de renoncer purement et simplement à cette idée.

« Il est évident que cette fonctionnalité revient à intégrer par défaut un « ad blocker » dans le navigateur Safari afin d’y bloquer toute publicité pour une durée indéterminée », accusent-ils dans le courrier. Les médias rappellent que la publicité en ligne fait vivre « près de 9 000 sociétés et 100 000 professionnels ».

En France, Safari est utilisé par 26 % des internautes et peut donc avoir un impact significatif. D’autant que le monde de la presse a été marqué, comme beaucoup d’autres, par l’arrivée de l’App Tracking Transparency dans iOS 14.5. La conséquence principale était l’obligation de réclamer un consentement explicite au pistage publicitaire dans les applications.

Signalons quand même que les fonctions de type « gomme magique » existent depuis plusieurs années. Des applications et extensions, comme 1Blocker, s’en sont fait une spécialité sur iOS. Applications dont le succès risque de prendre un coup si Apple l’intègre bel et bien dans son prochain Safari.

Enfin, bien qu’il s’agisse d’une demande par courrier, les médias ont tenu à rappeler que ce type d’affaire a déjà été porté devant la Justice en France. La menace est donc à peine voilée.

Safari 18 sera présenté avec iOS 18 et macOS 15 dans deux semaines, lors de la WWDC.

Linux : Manjaro 24 intègre KDE Plasma 6, mais préserve sa philosophie

AUR'n roll
Logo de Manjaro

En juillet 2021, dans une série d’articles consacrés à des distributions Linux moins visibles, nous abordions Manjaro. Presque trois ans plus tard, nous revenons sur le système, pour en constater l’évolution. À mi-chemin entre l’aspect rolling release d’Arch Linux – sur laquelle elle est basée – et les distributions plus classiques comme Ubuntu, Manjaro est restée fidèle à elle-même.

Arch Linux est une distribution Linux de type rolling release. Il n’y a pas vraiment de versions du système. À la place, il reçoit des mises à jour servies sur un tapis roulant : quand une nouvelle version d’un paquet est prête, elle est immédiatement servie. Les mises à jour sont donc très régulières, qu’il s’agisse de moutures mineures ou majeures, d’applications, de composants ou même du noyau.

Manjaro en est – en quelque sorte – une version simplifiée. Les grandes orientations en sont préservées, comme l’utilisation, autant que possible, de code ouvert et la rolling release. Du moins partiellement, car le train de mises à jour a beau être constant, Manjaro est aussi disponible à travers des versions majeures. Et justement, Manjaro 24, intitulée « Wynsdey », est disponible depuis la mi-mai.

L’organisation générale n’a pas changé. Tous les paquets issus d’Arch Linux sont repris et divisés en trois catégories : Unstable, Testing, Stable. Et si c’est cette méthode vous rappelle quelque chose, c’est qu’elle est inspirée directement de Debian. Les utilisateurs peuvent choisir le type de paquet qu’ils veulent recevoir, mais c’est la branche Stable qui est active par défaut sur une installation neuve de Manjaro.

L’Arch User Repository (AUR) reste bien sûr de la partie. Ce dépôt, extrêmement vaste dans le choix qu’il propose, permet d’installer à peu près tout et n’importe quoi. Manjaro est compatible avec Flatpak, Snap et Appimage, mais il y a de bonnes chances pour que vous trouviez toujours ce que vous cherchez dans AUR.

Installation, maniement général : peu de changements

Manjaro est toujours fournie via trois versions gérées par l’équipe de développement : GNOME, KDE et XFCE. Cette dernière était mise en avant dans les versions précédentes, mais c’est KDE qui se retrouve à la première place pour Manjaro 24, la première à embarquer Plasma 6. Trois autres variantes sont proposées : Cinnamon, i3 et Sway, gérées par la communauté. C’est toujours la dernière révision de l’environnement qui est proposée. Dans notre cas, il s’agissait de KDE Plasma 6 (voir notre tour des nouveautés), pour une image ISO pesant 3,51 Go.


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☕️ L’Europe se dote d’un Bureau de l’IA pour devenir une « référence mondiale »

La Commission européenne a annoncé hier la création d’un Bureau de l’IA. Il doit permettre « le développement, le déploiement et l’utilisation futurs de l’IA d’une manière qui favorise les avantages sociétaux et économiques ainsi que l’innovation, tout en atténuant les risques ».

Le Bureau doit employer plus de 140 personnes, réparties en plusieurs sections :  Réglementation et conformité, sécurité, excellence en IA et en robotique, « AI for Societal Good », et coordination des politiques.

Ses attributions seront nombreuses. Le Bureau devra ainsi stimuler la recherche, veiller au développement de modèles pensés pour le « bien commun » (modèles météos, diagnostics de santé, jumeaux numériques…), superviser l’exécution de la stratégie de l’UE, coordonner l’initiative GenAI4EU (adoption de l’IA générative dans des secteurs stratégiques), analyser et atténuer des risques systémiques, veiller à la mise en œuvre de l’AI Act, etc.

Le Bureau sera dirigé par une sorte de triumvirat composé d’un responsable, un conseiller scientifique principal ainsi qu’un conseiller pour les affaires internationales. Ces trois personnes n’ont pas été nommées. La structure collaborera avec les États membres et le Conseil européen de l’intelligence artificielle.

Sans surprise, le Bureau de l’IA aura également un rôle de conseil au sein de l’Union, pour y diffuser notamment les « meilleures pratiques ».

Le Bureau existera officiellement à partir du 16 juin. La première réunion aura lieu dans les deux semaines suivantes. Le Bureau publiera « des lignes directrices sur la définition des système d’IA et sur les interdictions, toutes deux prévues six mois après l’entrée en vigueur de l’AI Act », validé par le Parlement européen en mars.

☕️ L’Europe se dote d’un Bureau de l’IA pour devenir une « référence mondiale »

La Commission européenne a annoncé hier la création d’un Bureau de l’IA. Il doit permettre « le développement, le déploiement et l’utilisation futurs de l’IA d’une manière qui favorise les avantages sociétaux et économiques ainsi que l’innovation, tout en atténuant les risques ».

Le Bureau doit employer plus de 140 personnes, réparties en plusieurs sections :  Réglementation et conformité, sécurité, excellence en IA et en robotique, « AI for Societal Good », et coordination des politiques.

Ses attributions seront nombreuses. Le Bureau devra ainsi stimuler la recherche, veiller au développement de modèles pensés pour le « bien commun » (modèles météos, diagnostics de santé, jumeaux numériques…), superviser l’exécution de la stratégie de l’UE, coordonner l’initiative GenAI4EU (adoption de l’IA générative dans des secteurs stratégiques), analyser et atténuer des risques systémiques, veiller à la mise en œuvre de l’AI Act, etc.

Le Bureau sera dirigé par une sorte de triumvirat composé d’un responsable, un conseiller scientifique principal ainsi qu’un conseiller pour les affaires internationales. Ces trois personnes n’ont pas été nommées. La structure collaborera avec les États membres et le Conseil européen de l’intelligence artificielle.

Sans surprise, le Bureau de l’IA aura également un rôle de conseil au sein de l’Union, pour y diffuser notamment les « meilleures pratiques ».

Le Bureau existera officiellement à partir du 16 juin. La première réunion aura lieu dans les deux semaines suivantes. Le Bureau publiera « des lignes directrices sur la définition des système d’IA et sur les interdictions, toutes deux prévues six mois après l’entrée en vigueur de l’AI Act », validé par le Parlement européen en mars.

☕️ DSA : la Commission européenne envisagerait une enquête sur Telegram

Drapeaux de l’Union européenne

Selon Bloomberg, la Commission européenne réfléchit à ouvrir une enquête à l’encontre de Telegram. L’instance s’intéresserait en particulier aux contenus illicites qui circuleraient plus ou moins librement sur la plateforme. Autre point d’accroche : la manière dont Telegram calcule le nombre de ses utilisateurs.

Le DSA (Digital Services Act) entre en action dès qu’un service atteint les 45 millions d’utilisateurs. Telegram en aurait 41 millions, selon les chiffres fournis par l’entreprise à l’Europe. La Commission douterait de ce chiffre. Selon un porte-parole, elle s’apprête à demander des détails sur la méthode de calcul.

L’appel à une supervision plus stricte de Telegram est une demande régulière. Kaja Kallas, Première ministre de l’Estonie, a ainsi déclaré : « Nous pensons que Telegram est une plateforme suffisamment importante pour que des obligations similaires à celles de Facebook, X et YouTube s’appliquent à elle. Elle devrait être considérée comme une très grande plateforme en ligne ».

Dans le cas d’un nouveau calcul et d’une soumission de Telegram au DSA, la messagerie rejoindrait la liste comprenant actuellement dix-sept très grandes plateformes en ligne (VLOP) et de deux très grands moteurs de recherche en ligne (VLOSE), dont la liste est consultable sur le site de la Commission européenne.

☕️ DSA : la Commission européenne envisagerait une enquête sur Telegram

Drapeaux de l’Union européenne

Selon Bloomberg, la Commission européenne réfléchit à ouvrir une enquête à l’encontre de Telegram. L’instance s’intéresserait en particulier aux contenus illicites qui circuleraient plus ou moins librement sur la plateforme. Autre point d’accroche : la manière dont Telegram calcule le nombre de ses utilisateurs.

Le DSA (Digital Services Act) entre en action dès qu’un service atteint les 45 millions d’utilisateurs. Telegram en aurait 41 millions, selon les chiffres fournis par l’entreprise à l’Europe. La Commission douterait de ce chiffre. Selon un porte-parole, elle s’apprête à demander des détails sur la méthode de calcul.

L’appel à une supervision plus stricte de Telegram est une demande régulière. Kaja Kallas, Première ministre de l’Estonie, a ainsi déclaré : « Nous pensons que Telegram est une plateforme suffisamment importante pour que des obligations similaires à celles de Facebook, X et YouTube s’appliquent à elle. Elle devrait être considérée comme une très grande plateforme en ligne ».

Dans le cas d’un nouveau calcul et d’une soumission de Telegram au DSA, la messagerie rejoindrait la liste comprenant actuellement dix-sept très grandes plateformes en ligne (VLOP) et de deux très grands moteurs de recherche en ligne (VLOSE), dont la liste est consultable sur le site de la Commission européenne.

[Màj] Une vaste fuite met en lumière le fonctionnement de la recherche Google

Plic, ploc

Mise à jour du 30 mai 2024 à 8h00 : Google a confirmé auprès de The Verge l’authenticité des 2 500 documents obtenus par Rand Fishkin. « Nous mettons en garde contre les hypothèses inexactes sur la recherche basées sur des informations hors contexte, obsolètes ou incomplètes », a cependant ajouté un porte-parole. « Nous avons partagé de nombreuses informations sur le fonctionnement de la recherche et les types de facteurs que nos systèmes prennent en compte, tout en nous efforçant de protéger l’intégrité de nos résultats contre les manipulations »

Article original du 29 mai :

2 500 pages de documentation auraient atterri entre les mains d’un spécialiste du SEO, Rand Fishkin. On y trouve de nombreuses informations sur le fonctionnement du moteur de recherche, dont les données utilisées pour l’ordre des résultats et la possible utilisation des informations recueillies dans Chrome.

Comprendre comment fonctionne la recherche Google, c’est savoir comment pousser son site et passer devant les autres. Le moteur de recherche, qui servait initialement d’annuaire, est vite devenu le mètre-étalon de la visibilité. « C’est tout un art », pourrait-on dire. Au point que savoir référencer correctement un site sur Google est devenu depuis longtemps un métier à part entière. Il n’y a pas d’obligation, seulement un lot de règles pour « optimiser » la visibilité.

Mais aux côtés de ces recommandations, il existerait tout un lot de règles obscures, non publiques et régulièrement niées par Google. C’est ce qui ressort des renseignements publiés par Rand Fishkin, qui dit avoir reçu d’une source, le 5 mai, 2 500 pages de documents. Leur véracité aurait été assurée par d’anciens employés de Google, qui n’ont pas non plus été nommés. L’ensemble reste donc à prendre avec des pincettes.

Navboost dans la ligne de mire

Une partie des informations publiées par Fishkin ont trait à Navboost. Cet algorithme a été révélé durant le procès antitrust de Google en fin d’année dernière, comme le racontait notamment Julien Gourdon en mars. L’objectif de Navboost est de renforcer la qualité des résultats en intégrant les données d’utilisation des internautes. Tout ce qui est fait sur les pages – clics, temps passé sur chaque page, requêtes saisies… – est ainsi comptabilisé pour rendre compte de la qualité d’un site.

Selon la « fuite », la création de Navboost et la volonté de récolter des informations sur le parcours de navigation auraient été les principales motivations à la création de Chrome. Ce dernier permettrait à Google de savoir précisément où et quand un internaute clique sur les différentes parties d’un site. Ce serait particulièrement le cas avec les liens internes dans les pages, dont le nombre d’utilisations alimenterait la popularité et donc le classement des sites dans les résultats.

Navboost examinerait d’autres aspects, le contexte de l’action, par exemple quand les actions sont des clics sur des images et des vidéos. Les clics et l’engagement pendant et après la requête principale seraient également pris en compte. Par exemple, quand on effectue une recherche et qu’on la modifie, les résultats n’offrant pas satisfaction.

Toujours selon les documents, Navboost tiendrait compte de l’emplacement géographique et de l’utilisation d’un appareil mobile ou d’un ordinateur, ce qui n’a rien d’étonnant. Il distinguerait aussi les clics longs des clics courts, c’est-à-dire du temps passé sur la page que l’on vient d’ouvrir via un clic.

Comportements divers et variés

Les documents indiquent que Google disposerait de trois niveaux de qualité pour son index de liens, pour lequel les données des clics seraient particulièrement précieuses. Google créerait en outre des listes blanches dans certains contextes sensibles, dont les élections, les autorités sanitaires locales pendant la pandémie de Covid-19 ou encore les sites de voyages.

L’E-E-A-T, en revanche, ne compterait pas autant qu’imaginé. L’expertise apparait ainsi une fois dans les documents, mais pas les autres éléments. Google se servirait bien des Quality Raters dans son système de recherche, l’entreprise disposant a priori d’une plateforme d’évaluation de la qualité, nommée EWOK.

Les documents pointent en outre que Google serait capable de reconnaître les auteurs des contenus, alors traités comme des entités à part entière. La visibilité d’une personne influencerait donc directement celle de ses publications.

On note d’autres éléments intéressants, notamment l’importance des liens. Les documents évoquent par exemple de nombreux facteurs pour rendre compte de l’importance des liens dans une page : niveau d’indexation des pages sources, pics de spams, examen des 20 dernières versions des liens, PageRank et note de confiance de la page d’accueil ou encore taille de la police.

Google ne répond pas

Sans surprise, Google n’a souhaité répondre jusqu’à présent à aucune demande de réaction, dont celle de The Verge.

Aucun de ces documents ne constitue en l’état une preuve. La source semble crédible, mais Google n’en dit rien pour l’instant. La situation de l’entreprise pourrait être délicate : si les informations sont exactes, il ne fait aucun doute que de nombreux experts du référencement vont se lancer dans des tests. Les résultats obtenus, dans les jours et semaines qui suivront, pourraient confirmer indirectement les informations publiées par Rand Fishkin.

Le timing de la fuite est également intéressant. Google est la cible de nombreuses critiques suite à l’intégration de la fonction AI Overview dans ses résultats. Il semble aisé de faire dire des énormités à ces résumés générés par IA, alors même que des accusations récurrentes de baisse de qualité ciblent le moteur de recherche.

[Màj] Une vaste fuite met en lumière le fonctionnement de la recherche Google

Plic, ploc

Mise à jour du 30 mai 2024 à 8h00 : Google a confirmé auprès de The Verge l’authenticité des 2 500 documents obtenus par Rand Fishkin. « Nous mettons en garde contre les hypothèses inexactes sur la recherche basées sur des informations hors contexte, obsolètes ou incomplètes », a cependant ajouté un porte-parole. « Nous avons partagé de nombreuses informations sur le fonctionnement de la recherche et les types de facteurs que nos systèmes prennent en compte, tout en nous efforçant de protéger l’intégrité de nos résultats contre les manipulations »

Article original du 29 mai :

2 500 pages de documentation auraient atterri entre les mains d’un spécialiste du SEO, Rand Fishkin. On y trouve de nombreuses informations sur le fonctionnement du moteur de recherche, dont les données utilisées pour l’ordre des résultats et la possible utilisation des informations recueillies dans Chrome.

Comprendre comment fonctionne la recherche Google, c’est savoir comment pousser son site et passer devant les autres. Le moteur de recherche, qui servait initialement d’annuaire, est vite devenu le mètre-étalon de la visibilité. « C’est tout un art », pourrait-on dire. Au point que savoir référencer correctement un site sur Google est devenu depuis longtemps un métier à part entière. Il n’y a pas d’obligation, seulement un lot de règles pour « optimiser » la visibilité.

Mais aux côtés de ces recommandations, il existerait tout un lot de règles obscures, non publiques et régulièrement niées par Google. C’est ce qui ressort des renseignements publiés par Rand Fishkin, qui dit avoir reçu d’une source, le 5 mai, 2 500 pages de documents. Leur véracité aurait été assurée par d’anciens employés de Google, qui n’ont pas non plus été nommés. L’ensemble reste donc à prendre avec des pincettes.

Navboost dans la ligne de mire

Une partie des informations publiées par Fishkin ont trait à Navboost. Cet algorithme a été révélé durant le procès antitrust de Google en fin d’année dernière, comme le racontait notamment Julien Gourdon en mars. L’objectif de Navboost est de renforcer la qualité des résultats en intégrant les données d’utilisation des internautes. Tout ce qui est fait sur les pages – clics, temps passé sur chaque page, requêtes saisies… – est ainsi comptabilisé pour rendre compte de la qualité d’un site.

Selon la « fuite », la création de Navboost et la volonté de récolter des informations sur le parcours de navigation auraient été les principales motivations à la création de Chrome. Ce dernier permettrait à Google de savoir précisément où et quand un internaute clique sur les différentes parties d’un site. Ce serait particulièrement le cas avec les liens internes dans les pages, dont le nombre d’utilisations alimenterait la popularité et donc le classement des sites dans les résultats.

Navboost examinerait d’autres aspects, le contexte de l’action, par exemple quand les actions sont des clics sur des images et des vidéos. Les clics et l’engagement pendant et après la requête principale seraient également pris en compte. Par exemple, quand on effectue une recherche et qu’on la modifie, les résultats n’offrant pas satisfaction.

Toujours selon les documents, Navboost tiendrait compte de l’emplacement géographique et de l’utilisation d’un appareil mobile ou d’un ordinateur, ce qui n’a rien d’étonnant. Il distinguerait aussi les clics longs des clics courts, c’est-à-dire du temps passé sur la page que l’on vient d’ouvrir via un clic.

Comportements divers et variés

Les documents indiquent que Google disposerait de trois niveaux de qualité pour son index de liens, pour lequel les données des clics seraient particulièrement précieuses. Google créerait en outre des listes blanches dans certains contextes sensibles, dont les élections, les autorités sanitaires locales pendant la pandémie de Covid-19 ou encore les sites de voyages.

L’E-E-A-T, en revanche, ne compterait pas autant qu’imaginé. L’expertise apparait ainsi une fois dans les documents, mais pas les autres éléments. Google se servirait bien des Quality Raters dans son système de recherche, l’entreprise disposant a priori d’une plateforme d’évaluation de la qualité, nommée EWOK.

Les documents pointent en outre que Google serait capable de reconnaître les auteurs des contenus, alors traités comme des entités à part entière. La visibilité d’une personne influencerait donc directement celle de ses publications.

On note d’autres éléments intéressants, notamment l’importance des liens. Les documents évoquent par exemple de nombreux facteurs pour rendre compte de l’importance des liens dans une page : niveau d’indexation des pages sources, pics de spams, examen des 20 dernières versions des liens, PageRank et note de confiance de la page d’accueil ou encore taille de la police.

Google ne répond pas

Sans surprise, Google n’a souhaité répondre jusqu’à présent à aucune demande de réaction, dont celle de The Verge.

Aucun de ces documents ne constitue en l’état une preuve. La source semble crédible, mais Google n’en dit rien pour l’instant. La situation de l’entreprise pourrait être délicate : si les informations sont exactes, il ne fait aucun doute que de nombreux experts du référencement vont se lancer dans des tests. Les résultats obtenus, dans les jours et semaines qui suivront, pourraient confirmer indirectement les informations publiées par Rand Fishkin.

Le timing de la fuite est également intéressant. Google est la cible de nombreuses critiques suite à l’intégration de la fonction AI Overview dans ses résultats. Il semble aisé de faire dire des énormités à ces résumés générés par IA, alors même que des accusations récurrentes de baisse de qualité ciblent le moteur de recherche.

☕️ Spotify augmente ses tarifs en France pour répercuter la taxe streaming

Logo Spotify avec notes de musique

Spotify avait prévenu que la taxe streaming, votée plus tôt dans l’année, serait répercutée sur les abonnements. L’entreprise expliquait alors qu’elle n’avait pas le choix, car la rentabilité de son service était en danger.

La taxe entraine une ponction de 1,2 % sur le chiffre d’affaires pour alimenter les caisses du CNM, le Centre national de la musique. Celui-ci « commande des études sur l’industrie musicale française, et fournit des subventions financières aux maisons de disques et à l’industrie du spectacle vivant ».

« Bien que Spotify ait travaillé dur pour trouver des solutions alternatives, le gouvernement français a finalement décidé d’imposer cette taxe de 1,2 % à tous les services de streaming musical. Spotify s’engage à défendre les artistes et continuera à reverser près des deux tiers de ses revenus aux ayants droit (soit plusieurs centaines de millions d’euros en France en 2023). À l’avenir, les augmentations supplémentaires de la taxe CNM seront reflétées dans nos plans tarifaires en France et nous continuerons à exhorter le gouvernement à trouver des moyens alternatifs pour ce financement », explique Spotify dans l’email actuellement envoyé aux abonnés.

Alors qu’on pouvait s’attendre à au moins 1 euro de plus, il n’en est rien. L’abonnement Premium passe ainsi de 10,99 à 11,12 euros, soit 13 centimes de plus. De même, l’offre Duo évolue de 14,99 à 15,17 euros (18 centimes de plus), l’offre Famille de 17,99 à 18,21 euros (22 centimes de plus) et l’offre étudiante de 5,99 à 6,06 euros (7 centimes de plus).

L’évolution tarifaire se fait donc en douceur. Elle sera répercutée dès la fin du mois en cours pour les personnes abonnées.

☕️ Spotify augmente ses tarifs en France pour répercuter la taxe streaming

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Spotify avait prévenu que la taxe streaming, votée plus tôt dans l’année, serait répercutée sur les abonnements. L’entreprise expliquait alors qu’elle n’avait pas le choix, car la rentabilité de son service était en danger.

La taxe entraine une ponction de 1,2 % sur le chiffre d’affaires pour alimenter les caisses du CNM, le Centre national de la musique. Celui-ci « commande des études sur l’industrie musicale française, et fournit des subventions financières aux maisons de disques et à l’industrie du spectacle vivant ».

« Bien que Spotify ait travaillé dur pour trouver des solutions alternatives, le gouvernement français a finalement décidé d’imposer cette taxe de 1,2 % à tous les services de streaming musical. Spotify s’engage à défendre les artistes et continuera à reverser près des deux tiers de ses revenus aux ayants droit (soit plusieurs centaines de millions d’euros en France en 2023). À l’avenir, les augmentations supplémentaires de la taxe CNM seront reflétées dans nos plans tarifaires en France et nous continuerons à exhorter le gouvernement à trouver des moyens alternatifs pour ce financement », explique Spotify dans l’email actuellement envoyé aux abonnés.

Alors qu’on pouvait s’attendre à au moins 1 euro de plus, il n’en est rien. L’abonnement Premium passe ainsi de 10,99 à 11,12 euros, soit 13 centimes de plus. De même, l’offre Duo évolue de 14,99 à 15,17 euros (18 centimes de plus), l’offre Famille de 17,99 à 18,21 euros (22 centimes de plus) et l’offre étudiante de 5,99 à 6,06 euros (7 centimes de plus).

L’évolution tarifaire se fait donc en douceur. Elle sera répercutée dès la fin du mois en cours pour les personnes abonnées.

☕️ xAI lève 6 milliards de dollars pour commercialiser ses premiers produits

xAI, startup fondée par Elon Musk pour participer activement à la course à l’intelligence artificielle, vient de clore avec succès une levée de fonds. 6 milliards de dollars ont été collectés. Valor Equity Partners, Vy Capital, Andreessen Horowitz, Sequoia Capital, Fidelity, Prince Alwaleed Bin Talal et Kingdom Holding sont cités comme participants.

La nouvelle levée de fonds porte la valeur de xAI à 24 milliards de dollars. Dans son billet d’annonce, xAI explique que cet argent servira à « commercialiser les premiers produits de xAI, à mettre en place une infrastructure avancée et à accélérer la recherche et le développement de technologies futures ». L’entreprise souhaite clairement se faire une place parmi les « grands » du secteur, dont OpenAI (donc Microsoft) et Google.

Toujours dans le communiqué, xAI dit se concentrer sur le développement de « systèmes d’IA avancés qui sont véridiques, compétents et maximalement bénéfiques pour l’ensemble de l’humanité ». Sa mission est de « comprendre la nature de l’univers », ajoute l’entreprise. Message renforcé par Elon Musk.

xAI dit en outre recruter pour de nombreux postes et « personnes talentueuses prêtes à rejoindre une petite équipe dont l’objectif est d’avoir un impact significatif sur l’avenir de l’humanité ».

Elon Musk, en réaction à l’annonce sur le compte X officiel, a indiqué que « d’autres annonces arriveront dans les semaines qui viennent ».

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