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[Non-E3] Le récap de l’OTK Games Expo

L’OTK Games Expo s’est déroulé le mardi 4 juin. Quelques trucs cools, quelques trucs nuls… Voici notre petit récapitulatif !

Retrouvez la liste de tous les événements du Non-E3 dans notre super guide NoFrag !


Beneath

Genre : Action/horreur
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Un FPS dans les profondeurs avec une ambiance un peu horrifique et des petits accents de F.E.A.R.. Jusqu’à présent, on n’avait pas franchement été convaincus par ce qui nous était montré, mais finalement, peut-être aurons-nous une bonne surprise ? La sortie, initialement prévue pour cette année, a été reportée au premier trimestre 2025.

BrokenLore: UNFOLLOW

Genre : Horreur
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Initialement nommé UNFOLLOW, ce jeu d’horreur s’appelle désormais BrokenLore: UNFOLLOW. Sans doute une histoire de référencement sur les réseaux sociaux, qui est d’ailleurs le sujet principal du titre. Mêlant métaphores et références plus directes, la démo montrait un titre qui semblait tenir la route, quand on apprécie le genre. Elle est d’ailleurs toujours disponible, si ça vous tente.

Dark and Darker

Genre : Extraction slasher battle royale
Fiche du jeu sur NoFrag // Site officiel

Dark and Darker, le premier extraction shooter médiéval, très inspiré d’Escape From Tarkov et avec des bribes de battle royale, n’a pas pu revenir sur Steam à cause de sa bataille avec le géant coréen Nexon (1,2,3,4,5). Mais cela ne lui avait pas empêché de faire un beau démarrage avec son launcher perso en août dernier. A priori, ça ne doit plus si bien aller, car l’OTK Games Expo a été l’occasion pour les développeurs d’annoncer le passage en free-to-play. Initialement, il était proposé contre $35. On avait un peu testé, et le gameplay était plutôt sympa. Certes un peu lent, mais agréable, surtout en équipe de trois. Si ça vous tentait, mais que vous n’aviez pas sauté le pas, c’est sans doute l’occasion de vous y mettre.

Diabotical Rogue

Genre : Arena-shooter rogue-lite
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam // Page Epic Games Store

Celui-là, on ne l’avait pas vu venir. Peut-être vous souvenez-vous de Diabotical, un skilled-based arena-shooter free-to-play avec des petits robots ronds tout mignons ? Mais si, le jeu qui s’est planté parce que le genre n’intéresse plus personne. Eh bien, il faut croire que les développeurs sont un peu obstinés, car ils reviennent avec Diabotical Rogue, la même chose, mais avec du roguelike (sic) dedans. On est un peu curieux de voir le mélange. Est-ce que ça permettra au titre de capter plus de public ? Rendez-vous d’ici quelques mois pour le savoir. En attendant, si vous voulez lui donner sa chance, il est en promo à –25 % pour la semaine de sa sortie, ce qui le fait à 14,24 € jusqu’au 11 juin sur l’Epic Games Store, et jusqu’au 18 juin sur Steam. Allez, on parie sur une annonce de Diabotical: Extraction d’ici trois ans, un arena extraction shooter avec des éléments de deck building dedans.

Wizordum

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam // Page GoG

En accès anticipé depuis novembre 2023, Wizordum, développé par le studio Emberheart Games, a dévoilé la sortie de l’épisode 2 via une bande-annonce de lancement. En consultant le billet de blog Steam, vous pouvez découvrir de nouveaux niveaux, une nouvelle arme, un magasin de sorcier, un système d’amélioration des sorts et bien d’autres nouveautés. Ce rétro-FPS, très apprécié dans l’ensemble par les joueurs Steam, ne nous avait pas spécialement marqué. Mais si vous êtes intéressé, ce dernier est actuellement en promotion à -20 % sur Steam et GoG jusqu’au 17 ou 18 juin. Également, une démo est disponible depuis la page Steam du jeu.

Une démo pour RoboCop: Rogue City

RoboCop: Rogue City a mis en ligne une démo afin que vous puissiez essayer ce magnifique jeu. Les professionnels du pad de chez IGN ont aussi publié une vidéo présentant les 23 première minutes de gameplay.

On a pu mettre les mains dessus, et on peut vous dire qu’on est plutôt mitigé. Déjà, RoboCop: Rogue City est très facile, car même avec la difficulté la plus élevée, il faut être né avec un pad dans les main pour pouvoir mourir. Du coup, les affrontements n’ont aucun enjeu, on se contente de cliquer sur la tête de nos adversaires, cons comme des balais. C’est dommage, car c’est plutôt gore et les armes semblent avoir un peu de patate. Sinon, ce n’est pas beau, d’une part car c’est très générique, et en plus, on a tendance à vouloir baisser ses options graphiques, car ça se permet de tourner aussi bien qu’une brique dans une machine à laver. Mais même tout au minimum, il y a des stutters toutes les 15 secondes sans aucune raison apparente.

Au niveau du gameplay, outre les gunfights, aussi intéressants qu’un rapport de stage de troisième sur le métier d’expert comptable, RoboCop: Rogue City présente la particularité de proposer des phases de jeu dans le commissariat, demandant de traiter les plaintes ou d’aider vos coéquipiers à ouvrir leur casier. C’est aussi bien fait que le gribouillage de votre enfant de trois ans, mais comme pour celui-ci, c’est un peu touchant quand même. C’est original, et on peut le saluer. Enfin, la dernière section de la (longue) démo, vous propose de parcourir un mini open-world, dans lequel vous aurez quelques affaires à traiter, se terminant généralement en un paquet de cervelles dégoulinantes sur les murs, même pour un simple vol de voiture. La représentation vidéo-ludique des rêves mouillés de Gerald Darmanin, en somme. Mais la mise en scène et les chargements feraient passer Starfield pour un jeu moderne et dirigé par David Fincher. Donc au final, cette démo montre que les développeurs sont pleins de bonne volonté et pas radins. Ce sont de très bonnes qualités, mais dommage que la réalisation soit si bancale. S’ils mettent les bouchées doubles sur les performances, ça pourrait au moins en faire un nanard rigolo à parcourir en une soirée ou deux.

Si notre petit retour vous a convaincu, vous pouvez dès à présent vous faire enfumer avec la précommande de RoboCop: Rogue City pour la somme, pas modique du tout de 50 € pour l’édition de base et 60 € pour la collector sur Steam et l’Epic Games Store. Le jeu est aussi disponible chez notre partenaire Gamesplanet qui vous fera “gagner” quelques euros, avec sa promotion sur l’édition de base et collector. Il sortira le 2 novembre.

Énergie : l’UE se retire d’un traité prônant le fossile

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L’Union européenne a officiellement annoncé son retrait du Traité sur la Charte de l’Énergie (TCE), marquant un tournant historique dans sa politique énergétique. Ce traité, souvent critiqué pour son soutien aux énergies fossiles, a longtemps entravé les efforts de transition vers des sources d’énergie plus durables.

Un traité controversé

Le Traité sur la Charte de l’énergie, signé en 1994 et entré en vigueur en 1998, avait pour objectif de faciliter la coopération internationale dans le secteur de l’énergie. Il offrait un cadre pour protéger les investissements, favoriser le commerce et résoudre les litiges. Cependant, ce traité est devenu un obstacle majeur pour les politiques de transition énergétique. En protégeant les investissements dans les énergies fossiles, il a permis aux entreprises de réclamer des compensations financières lorsque des politiques climatiques menaçaient leurs projets. Cette situation a conduit à de nombreuses actions en justice contre les États membres de l’UE, freinant ainsi leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et promouvoir les énergies renouvelables.

Le retrait de l’UE du TCE a été motivé par la nécessité de supprimer cet obstacle juridique à la transition énergétique. Selon la Commission européenne, le traité était devenu incompatible avec les objectifs climatiques de l’Union. En juillet 2023, une proposition de retrait coordonnée a été avancée par la Commission, soutenue par plusieurs États membres et approuvée par le Parlement européen en avril 2024. La décision finale, prise le 30 mai 2024 et publiée le 5 juin, autorise le président du Conseil à notifier ce retrait. Ce dernier prendra effet en juin 2025, marquant ainsi la fin de la protection des investissements fossiles dans l’UE. Toutefois, une “clause de survie” continuera de protéger les investissements existants pendant vingt ans après la date de retrait, garantissant une période de transition pour les entreprises concernées.

L’UE montre son engagement contre le changement climatique

Le retrait du TCE par l’UE représente une opportunité pour réorienter les investissements vers des sources d’énergie renouvelables. Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large visant à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Elle envoie également un signal fort aux autres parties contractantes du traité, les incitant à envisager des réformes similaires. En abandonnant ce traité, l’UE démontre son engagement à lutter contre le changement climatique et à promouvoir des politiques énergétiques durables. Des discussions sont déjà en cours pour moderniser le TCE afin qu’il soit en ligne avec les objectifs climatiques actuels, bien que certains États membres aient exprimé leur intention de rester parties contractantes, sous réserve de ces modifications.

Le retrait de l’UE du TCE est perçu comme une victoire pour les militants écologistes et les défenseurs de l’environnement. Ils ont longtemps critiqué le traité pour son rôle dans le maintien du statu quo énergétique. Cette décision pourrait également influencer les marchés de l’énergie en Europe, en augmentant les investissements dans les technologies vertes et en accélérant la transition vers des systèmes énergétiques plus durables.

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Voiture électrique : baisse des ventes, Tesla arrête sa Gigafactory allemande

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Tesla a annoncé une suspension temporaire de la production à sa Gigafactory de Berlin. Une décision qui intervient alors que les ventes du leader mondial de la voiture électrique sont en baisse depuis le début de l’année 2024.

Tesla en difficulté : baisse des prix et production suspendue

Entre janvier et avril 2024, les ventes de la Model Y ont diminué de 17 %, atteignant seulement 9 329 unités en avril. Pour éviter une surproduction, Tesla a décidé de réduire temporairement sa production pour « améliorer les processus de production ». La firme américaine va arrêter les chaînes de montage pendant cinq jours en juin 2024. 

Pour relancer les ventes, Tesla a réduit les prix de ses véhicules. En France, le prix de la Model 3 a baissé de 3 000 euros, s’établissant à 39 990 euros. En Allemagne, le prix a diminué de 2 000 euros. Elon Musk a expliqué que Tesla doit fréquemment ajuster ses prix pour s’adapter à la demande fluctuante. Cette stratégie vise à rendre les voitures de Tesla plus compétitives face aux modèles moins chers des concurrents.

 

Une concurrence accrue

La concurrence s’intensifie sur le marché de la voiture électrique. BYD, constructeur chinois, a réussi à surpasser Tesla au quatrième trimestre 2023 et prévoit de devenir le leader européen des véhicules électriques d’ici à 2030. Avec l’ouverture prévue de sa première usine en Hongrie en 2025, BYD renforce sa présence en Europe et augmente la pression sur Tesla.

BYD souhaite aller encore plus loin dans la guerre des prix. Le constructeur chinois investit massivement en Europe et devrait prochainement disposer de deux usines sur le sol du Vieux Continent, l’objectif étant de rendre à nouveau éligibles ses véhicules aux aides financières européennes. En plus de l’usine hongroise, BYD envisage également de produire des modèles hybrides rechargeables pour pallier le manque d’infrastructures de recharge en Europe.

 

 

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[Non-E3] Le récap du Best Indie Games Summer Showcase 2024

Le Best Indie Games Summer Showcase 2024 s’est déroulé le mardi 4 juin. Il nous a fait découvrir quelques titres plus ou moins intéressants, et nous a permis de prendre des nouvelles de jeux qu’on avait un peu oublié. Voici notre petit récapitulatif !

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Ash & Adam’s GOBSMACKED

Genre : Rétro-FPS rogue-lite
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Un rétro-FPS rogue-lite qui semble plutôt classique, mais dans lequel on incarne un gobelin. Une démo est disponible.

Deep State

Genre : Rétro immersive sim
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Décrit par les trois développeurs comme un rétro-FPS d’infiltration, il s’inspire de Metal Gear Solid et Deus Ex, comme on l’indiquait fin 2023. Le jeu est maintenant prévu pour 2025. Une démo est toujours disponible sur itch.io.

DROSS

Genre : Rétro-FPS rogue-lite
Fiche de jeu sur NoFrag // Page Steam

Un projet de rétro-FPS rogue-lite plutôt classique. Les vidéos ne donnent pas l’impression d’avoir un super feeling, mais une démo est disponible pour le vérifier.

Kook

Genre : Rétro-FPS
Fiche sur NoFrag // Page Steam

Un nouveau rétro-FPS avec une chouette direction artistique, développé sous Godot, le moteur open-source. Une démo est disponible.

Moon Mystery

Genre : Action dans l’espace
Fiche sur NoFrag // Page Steam

Très impressionnant en vidéo, Moon Mystery l’était un peu moins clavier et souris en main, dans sa première démo. Mais pour accompagner leur campagne Kickstarter, les développeurs avaient proposé une nouvelle version, que nous n’avions pas testée. Il faut croire que ça s’était amélioré, car ils avaient atteint leur objectif de 20 000 €.

Sector Zero

Genre : Puzzle platformer
Fiche sur NoFrag // Page Steam

Si la direction artistique vous dit vaguement quelque chose, c’est sans doute parce que vous vous souvenez du sympathique ARTIFICIAL, un puzzle game inspiré par Portal et la série Half-Life. Le jeu n’est pas encore sorti et prévu pour la fin de l’année, mais son unique développeur a travaillé en parallèle à un autre titre, toujours dans le même univers et dans le même style. Il s’agit de Sector Zero, dans lequel on incarne un monstre qui doit s’échapper de diverses salles, tout en évitant lasers et tourelles. Si c’est aussi bien que ce qu’on a pu voir d’ARTICIFIAL, ça sera certainement très cool. Et en plus, ce sera complètement gratuit. C’est prévu pour sortir au troisième trimestre 2024.

SULFUR

Genre : Rétro-FPS rogue-lite
Fiche sur NoFrag // Page Steam

On en avait déjà parlé lors de la sortie de la démo en mars dernier, SULFUR se rappelle à nous dans le Best Indie Games Summer Showcase 2024. Ça a toujours l’air sympathique.

The Devil in the details

Genre : Horreur
Fiche sur NoFrag // Page Steam

Bon, il fallait bien qu’on parle d’au moins un jeu d’horreur avec un trailer qui rame. Voilà, c’est fait. Il y a une démo, pour les curieux.

Wild Bastards

Genre : Rogue-lite
Fiche sur NoFrag // Page Steam

Suite spirituelle du sympathique Void Bastards, un rogue-lite en cel-shading. Ça semble pas mal, et c’est prévu pour sortir le 12 septembre 2024. Une démo vient d’être mise à disposition, comme les développeurs l’indiquent dans leur billet de blog.

Panneaux solaires : un recyclage record en 2023

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En 2023, une collecte record de panneaux solaires usagés a été réalisée en France, marquant un tournant pour les énergies renouvelables.

La montée en puissance du recyclage des panneaux solaires usagés

L’année 2023 a marqué une avancée notable dans le secteur des énergies renouvelables en France, avec une collecte record de panneaux solaires usagés. L’éco-organisme Soren a récupéré 5 207 tonnes de modules solaires, soit une augmentation de 35% par rapport à 2022. Cette collecte massive témoigne d’un bel effort pour recycler ces matériaux, essentiels pour une transition énergétique durable. La majorité des panneaux collectés proviennent de la métropole, notamment de la région Occitanie, avec des volumes croissants en Outre-Mer.

Malgré ces progrès, Soren alerte sur les dangers des filières de réemploi non contrôlées. Environ 40% des panneaux désinstallés échappent à la filière officielle, souvent exportés vers des pays en développement comme en Afrique ou en Asie. Cela pose des problèmes de sécurité et des risques d’incendie, comme l’explique Nicolas Defrenne, directeur général de Soren. Il est crucial de mettre en place des contrôles techniques rigoureux pour garantir la sécurité et l’efficacité des panneaux réutilisés.

Vers une certification pour les panneaux solaires usagés ?

Pour répondre à cela, Soren propose d’instaurer une certification des panneaux solaires usagés, incluant des tests d’isolation électrique et d’électroluminescence. Cette démarche vise à encadrer le réemploi des modules et à assurer leur qualité. En parallèle, un fonds de réemploi de 3 millions d’euros sera créé pour soutenir les projets innovants dans ce domaine, avec un appel à projets prévu pour le second semestre 2024.

Le rapport d’activité de Soren pour 2023 révèle que 320 000 tonnes de panneaux solaires ont été mises sur le marché, générant un chiffre d’affaires de 9,5 millions d’euros. L’objectif à long terme est de faire en sorte que les revenus issus des matières premières recyclées représentent un tiers du chiffre d’affaires de l’éco-organisme. Les volumes de panneaux à recycler devraient croître considérablement, atteignant 500 000 tonnes d’ici à 2050. 

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Pétrole : l’OPEP+ s’accorde pour prolonger ses coupes de production

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À l’occasion d’une réunion qui s’est tenue à Riyad le dimanche 2 juin 2024, les pays membres de l’OPEP+ ont décidé de prolonger leurs coupes de production afin d’éviter des pertes financières.

 

Les pays de l’OPEP+ maintiennent leurs coupes de production

 

Lors de leur réunion du 2 juin 2024, les membres de l’OPEP+ ont décidé de prolonger les réductions de production de pétrole jusqu’à la fin de l’année 2025. Parmi les pays participant à cette initiative, on trouve l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Irak, le Koweït, le Kazakhstan, l’Algérie, Oman et la Russie.

Les réductions de production s’organisent en trois niveaux : une réduction de 2 millions de barils par jour pour l’ensemble du groupe, des réductions volontaires de 1,65 million de barils par jour, et des réductions supplémentaires de 2,2 millions de barils par jour instaurées en novembre 2023. Si les deux premiers niveaux sont prolongés jusqu’en décembre 2025, les réductions supplémentaires seront supprimées progressivement à partir de septembre 2024 jusqu’à leur cessation complète en septembre 2025.

 

 

Une décision stratégique

 

La décision des pays de l’OPEP+ vise à stabiliser les cours du Brent, qui ont récemment chuté. Le lundi 3 juin 2024, suivant la réunion, le Brent de la mer du Nord a enregistré une baisse de 3,99 %, tandis que le WTI coté à New York a perdu 3,3 %. Le jour suivant, le Brent a de nouveau diminué de 1,5 % (à 76,96 dollars), et le WTI a baissé de 1,7 % (à 72,7 dollars). Autrement dit, l’OPEP+ cherche à maintenir des prix du pétrole suffisamment élevés pour soutenir leurs économies, notamment l’Arabie saoudite, pour qui son modèle repose essentiellement sur ses revenus pétroliers. Cette dernière ne peut atteindre son équilibre budgétaire qu’à partir du moment où le baril de Brent est vendu à 95 dollars.

Les prix à la pompe resteront donc volatils. Ayant néanmoins acté une ouverture progressive des vannes, l’OPEP+ espère ainsi que cette décision aidera à relancer la demande qui reste, du fait du contexte international, trop faible par rapport à l’offre. Le prix à la pompe pourrait de fait baisser. Mais cela reste à condition que le marché ne se retrouve pas en surabondance, ce qui ferait à nouveau chuter les cours du pétrole, et inciterait les pays de l’OPEP+ à refermer les vannes.

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Industrie : le gouvernement dévoile les 10 lauréats qui vont ouvrir leur première usine

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À l’occasion du salon Vivatech de 2024, Roland Lescure, ministre de l’Industrie, et Marina Ferrari, secrétaire d’État chargée du Numérique, ont dévoilé les 10 lauréats de la 5e édition du programme d’appel à projets « Première usine ».

 

Première Usine : un programme pour débusquer les pépites françaises

Lors du salon Vivatech 2024, le ministre de l’Industrie Roland Lescure et la secrétaire d’État chargée du Numérique Marina Ferrari ont dévoilé les dix nouvelles entreprises lauréates de l’appel à projets « Première Usine ». Ce programme, intégré au plan France 2030 (enveloppe de 54 milliards d’euros pour cinq ans), vise à financer la création de nouvelles usines innovantes en France.

Lancé en 2022 et piloté par la Direction générale des entreprises (DGE) en partenariat avec BPI France, ce programme attribuera 42 millions d’euros aux lauréats de cette cinquième édition, spécialisés dans divers secteurs stratégiques pour la France : les matériaux, le recyclage, le transport et l’agroalimentaire. À ce jour, l’appel à projets « Première usine » a permis de soutenir 66 projets avec un financement total de 293 millions d’euros.

 

Des projets pour une industrie plus verte

Parmi les projets sélectionnés, plusieurs se distinguent par leur impact direct sur la réduction des émissions de carbone. C’est le cas notamment de l’entreprise My Vosges, avec son projet « Ballons », qui développe la pyrolyse du bois pour produire du biocarbone, un substitut écologique au charbon fossile utilisé dans l’industrie du silicium et de la métallurgie​. Energy Observer Development, via son projet « Defhy », travaillera sur des générateurs électriques à piles à combustible hydrogène pour des applications stationnaires et mobiles, renforçant l’utilisation de l’hydrogène comme énergie propre.

Le projet « Gravithy-Fos » de GravitHy prévoit de produire deux mégatonnes de fer réduit à partir d’hydrogène décarboné, remplaçant ainsi le gaz naturel et le charbon dans la production d’acier​. Deltalys, avec son projet « Puri-Fab », installera une chaîne de production de filtres innovants pour la filtration du biogaz, issus de l’économie circulaire, contribuant ainsi à une gestion plus durable des ressources énergétiques​​.

 

Des secteurs stratégiques pour la France

Les projets lauréats couvrent également d’autres secteurs stratégiques. Par exemple, Huddle Corp, avec son projet « Huddle Factory », cherche à améliorer la formulation d’aliments pour animaux d’élevage, augmentant la qualité des protéines animales et la durabilité des élevages​. Pyromeral Systems, avec le projet « Janus », prévoit la production de pièces composites à matrices céramiques pour la défense et l’aéronautique, offrant une alternative stratégique aux métaux sensibles​.

Ion-X, avec son projet « Produx-ion », mettra en place une ligne de production de moteurs pour petits satellites. Son objectif ? Produire 10 moteurs par mois et atteindre 10 millions d’euros de chiffre d’affaires estimé à 10 millions d’euros, renforçant ainsi la position de la France dans le secteur spatial​​. Expliseat, avec le projet « Puexp », industrialisera la production de sièges de transport en composite.

 

Des aides aussi européennes

Ce n’est pas sans raison que Roland Lescure a choisi le salon Vivatech de 2024 pour présenter la liste des lauréats du programme d’appel à projets « Première usine », ce dernier étant le plus grand rendez-vous européen pour l’industrie et l’innovation.

En effet, comme le révèlent nos confrères d’Euractiv, plusieurs aides financières européennes ont été validées par la Commission européenne : 4 milliards d’euros pour soutenir l’électrification des industries et réduire leurs émissions, et 1,4 milliard d’euros pour Hy2Move, un programme européen axé sur l’hydrogène. En tout, 13 projets européens bénéficieront de cette aide, parmi eux, sept sont France.

 

 

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Pollution : l’Allemagne (aussi) veut enfouir ses émissions de CO2

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Mercredi 29 mai 2024, le gouvernement d’Olaf Scholz a franchi un pas important en approuvant une loi autorisant le captage et le stockage du CO2 (CSC). Envisagée et annoncée depuis le mois de février 2024, cette mesure vise à permettre à l’Allemagne d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2045, un objectif ambitieux pour le plus gros émetteur de gaz à effet de serre de l’Union européenne. Le texte doit encore passer devant le Parlement de la République fédérale avant d’être adopté.

 

L’Allemagne veut stocker 20 millions de tonnes de CO2 par an

« Sans recours au stockage de CO2, les objectifs de protection climatique ne pourront pas être atteints », martèle le ministre de l’Économie et du Climat allemand, Robert Habeck, lui-même écologiste. La technologie CSC permet de capturer le CO2 émis par les processus industriels pour le stocker sous terre et / ou en mer. À travers ce projet de loi, l’Allemagne prévoit de stocker jusqu’à 20 millions de tonnes de CO2 par an, avec des capacités de stockage évaluées entre 1,5 et 8,3 milliards de tonnes.

Cette initiative est essentielle selon le gouvernement allemand pour rattraper le retard par rapport à des pays comme le Danemark, la Norvège, les Pays-Bas et la Suède, ces derniers travaillant déjà de concert pour le transport transfrontalier de CO2.

 

« Pour un pragmatisme climatique »

Le gouvernement allemand met en avant plusieurs arguments pour justifier cette décision. D’abord, la nécessité de réduire rapidement les émissions de CO2 pour respecter les engagements climatiques de l’Allemagne. Pour le ministre de l’Économie et du Climat, Robert Habeck : le CSC est une technologie « sûre et mature », qui permet de maintenir la compétitivité de l’industrie allemande. « C’est le temps du pragmatisme – et du pragmatisme climatique », a-t-il déclaré, insistant sur le besoin de solutions efficaces pour atteindre les objectifs environnementaux.

Le projet de loi crée un cadre juridique pour le développement d’une infrastructure de pipeline destinée à transporter le CO2 vers les sites de stockage. Cela facilitera non seulement le stockage domestique, mais aussi l’exportation du CO2 vers des pays partenaires. Les entreprises allemandes pourront ainsi stocker le CO2 dans le fond de la mer du Nord. Toutes les industries ne seront néanmoins pas éligibles au CSC, c’est le cas notamment des centrales au charbon, qui représentent encore 26 % de la production électrique allemande et qui sont vouées à disparaître en Allemagne d’ici à 2030. En revanche, les industries à forte intensité de carbone, telles que celles du ciment et de la chimie. Elles devront néanmoins obtenir l’accord des États fédéraux pour le stockage sur leur territoire.

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Électricité : économisez sur vos factures avec les panneaux solaires !

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En 2024, de plus en plus de Français optent pour les panneaux solaires afin de réduire leurs factures d’électricité. Faciles à installer et rentables, ces dispositifs sont une solution idéale pour maîtriser sa consommation énergétique et faire des économies substantielles.

Les panneaux solaires “plug and play” : une solution accessible

Les panneaux solaires “plug and play” représentent une option simple et rapide pour se lancer dans l’autoconsommation énergétique. Ces kits peuvent être installés en quelques minutes et branchés directement sur une prise secteur. Plusieurs modèles offrent des puissances respectives de 420W et 460W, permettant une production annuelle de 500 kWh à 585 kWh. Le coût initial de ces installations varie entre 499€ et 699€, avec un retour sur investissement moyen de 5 à 7 ans. Ces solutions sont idéales pour réduire significativement sa consommation d’électricité et en plus sans avoir à faire de travaux compliqués.

Pour ceux qui cherchent à aller plus loin, les panneaux solaires sur toiture offrent une autonomie énergétique encore plus importante. Une installation de 4 kWc peut produire entre 4 000 et 6 000 kWh par an, couvrant jusqu’à un tiers des besoins d’une famille de quatre personnes. Le coût d’une telle installation n’est évidemment pas donné, se situant entre 8 000 et 10 000€, avec un retour sur investissement autour de 6,6 ans. Plusieurs entreprises proposent des services d’installation sur mesure, garantissant une optimisation de la production et une installation de qualité.

Investir dans les panneaux solaires pour faire des économies

Pour maximiser l’autonomie, l’ajout de batteries solaires peut être une option judicieuse. Beem propose par exemple des batteries modulaires offrant une capacité de stockage de 6,7 à 13,4 kWh, permettant une autonomie de 75%. Bien que le coût soit élevé, à partir de 11 900€, les économies réalisées peuvent atteindre 1 485€ par an ! Il est même possible de stocker l’énergie solaire grâce à des batteries pour la maison. Ces batteries ajoutent une très grande capacité, prolongeant l’utilisation de l’énergie solaire au-delà des heures de soleil, obtenez plus d’informations.

Investir dans des panneaux solaires en 2024 est une décision à la fois économique et écologique. Les solutions “plug and play” sont parfaites pour un démarrage facile, tandis que les installations sur toiture et les batteries offrent une plus grande autonomie et des économies substantielles. En plus des avantages financiers, ces installations contribuent à la transition énergétique et valorisent les propriétés. Les économies à faire sur la facture d’électricité sont bien réelles. 

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Nucléaire : trop peu de demande d’électricité, EDF coupe un réacteur

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Dans un communiqué publié mardi 28 mai 2024, EDF a annoncé l’arrêt temporaire d’un des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) en raison d’une demande d’électricité trop faible.

 

 

Un troisième arrêt d’EDF depuis le début de l’année 2024

EDF a arrêté l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Golfech le mardi 28 mai 2024. La faible demande en électricité a motivé cette décision. « Mardi 28 mai, vers 12 h 30, l’unité de production n° 2 de la centrale de Golfech a été mise à l’arrêt afin d’adapter la production d’électricité d’EDF à la faible demande ponctuelle en électricité », précise le communiqué de l’entreprise. L’unité de production n°1 continue de fonctionner normalement, tient à préciser EDF.

 

Aucune inquiétude à avoir donc : depuis le début de l’année 2024, c’est la troisième fois que l’unité de production n°2 est mise à l’arrêt pour des raisons similaires. Les précédents arrêts ont eu lieu les 13 avril et 7 mai 2024. Chaque fois, l’arrêt a duré environ 24 heures. La baisse de la demande en électricité entraîne une chute des prix de vente, ce qui pousse EDF à ajuster ponctuellement sa production pour éviter une surabondance d’offre sur le marché, souligne le communiqué.

 

Une opération de maintenance et une expansion prévue

Malgré ces arrêts temporaires, l’avenir de la centrale de Golfech semble se diriger vers une expansion. Le 14 mars 2024, les élus locaux ont voté à l’unanimité pour la construction de deux nouveaux réacteurs.

En parallèle, EDF veille à maintenir une communication transparente avec le public. En outre, et comme la précisé le responsable communication du CNPE (centre nucléaire de production d’électricité) de Golfech, EDF utilise ces périodes d’arrêt pour effectuer des opérations de maintenance : « Cet arrêt de courte durée sera mis à profit pour procéder à une opération de maintenance sur un circuit de l’alternateur, situé en salle des machines, dans la partie non nucléaire des installations.»

 

 

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Consommation d’eau : un nouveau pommeau de douche pour réduire la facture

Consommation d’eau : un nouveau pommeau de douche pour réduire la facture

Changer de pommeau de douche peut paraître anodin, mais c’est une astuce efficace pour réduire considérablement votre consommation d’eau et d’énergie. En adoptant le bon modèle, vous pouvez économiser des dizaines de litres chaque jour, allégeant ainsi votre facture tout en contribuant à la préservation de la planète.

Vérifiez la pression de votre eau pour savoir s’il faut changer le pommeau de douche

Avant de vous lancer dans l’achat d’un nouveau pommeau, commencez par vérifier la pression de votre arrivée d’eau. Pour ce faire, vous pouvez utiliser un manomètre ou demander à votre plombier de mesurer cette pression. Idéalement, elle doit être de trois bars. Si elle est supérieure, envisagez d’installer un réducteur de débit au niveau de votre compteur d’eau pour éviter un débit trop élevé et des dépenses inutiles.

Ensuite, il est important de connaître le débit actuel de votre douche. Une simple manipulation suffit : faites couler l’eau de la douche dans un seau pendant dix secondes, puis mesurez le volume récupéré. Multipliez cette quantité par six pour obtenir le débit en litres par minute. Si ce chiffre dépasse douze, votre consommation est trop élevée et il est temps de changer de pommeau de douche.

Plein d’astuces pour réduire la consommation d’eau

Tous les pommeaux de douche ne se valent pas. Les tests effectués par des experts Que Choisir montrent des disparités significatives entre les modèles, indépendamment du prix ou de la marque. Certains pommeaux coûtant à peine quatre euros peuvent être très performants, alors que d’autres, bien plus chers, sont des catastrophes en termes de consommation. Attention également aux fausses informations sur les emballages : certains fabricants annoncent des débits irréalistes. Préférez des modèles avec réducteurs de débit intégrés, qui sont souvent plus fiables.

Enfin, quelques astuces simples peuvent vous aider à réduire encore plus votre consommation. Par exemple, certains pommeaux changent de couleur pour indiquer le temps passé sous la douche, vous incitant ainsi à limiter votre consommation d’eau chaude. D’autres accessoires, comme les sabliers de douche ou simplement écouter une chanson pendant que vous vous lavez, peuvent également être très efficaces. Pensez aussi à vous savonner avant d’entrer sous la douche pour réduire le temps passé sous l’eau.

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Nucléaire : des milliers d’emplois à pourvoir chez EDF en 2024

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EDF annonce une vague de recrutements en 2024 avec 10 000 nouveaux emplois en CDI, dont 4 500 dans le secteur nucléaire. Cette initiative vise à répondre aux besoins croissants de compétences et à soutenir les projets énergétiques majeurs du groupe.

Des CDI également disponibles dans les énergies renouvelables

EDF, le géant de l’électricité en France, se prépare à embaucher massivement en 2024. Avec 10 000 nouvelles recrues en CDI, dont 4 500 postes destinés au nucléaire, l’entreprise répond à un besoin urgent de main-d’œuvre qualifiée. Jérémy Houstraëte, directeur de l’emploi chez EDF, précise : « On s’inscrit dans la durée, c’est-à-dire que, les prochaines années, on envisage des chiffres au-delà des 10 000 CDI ». Au total, EDF vise près de 20 000 recrutements, incluant alternants et stagiaires. Ces efforts illustrent l’engagement de l’entreprise à moderniser et renforcer ses infrastructures tout en anticipant la transition énergétique.

Le nucléaire est au cœur des priorités de recrutement. Avec des besoins pressants en ingénierie, soudure, tuyauterie et chaudronnerie, EDF doit prolonger la durée de vie de ses centrales existantes. Mais de plus, l’entreprise doit aussi lancer la construction de nouveaux réacteurs de type EPR2, un projet phare annoncé par Emmanuel Macron. Selon un rapport du Groupement des industriels français de l’énergie nucléaire (Gifen), la filière devra recruter en moyenne 10 000 personnes par an d’ici à 2033 pour répondre à la croissance d’activité et remplacer les départs en retraite.

EDF prépare le recrutement pour les réacteurs EPR2

Outre le nucléaire, EDF diversifie ses embauches dans les énergies renouvelables et les services énergétiques. En 2024, l’entreprise projette jusqu’à 1 000 nouveaux CDI dans l’hydraulique et les filiales comme EDF Renouvelables et EDF ENR. De plus, 3 000 postes seront ouverts dans les services énergétiques, principalement chez Dalkia, et 1 500 dans les réseaux, notamment chez Enedis. Cette stratégie globale reflète une volonté d’équilibrer les investissements entre les énergies traditionnelles et les solutions durables, favorisant ainsi une transition énergétique harmonieuse et durable.

EDF doit toutefois garantir que ses nouveaux employés disposent des connaissances techniques nécessaires pour opérer dans un secteur en constante évolution. Les initiatives de formation sont donc essentielles pour préparer les recrues aux exigences complexes de l’industrie nucléaire et des énergies renouvelables. La capacité d’EDF à attirer et à retenir des talents qualifiés sera déterminante pour le succès de ses projets à long terme, assurant ainsi la stabilité et la durabilité de ses opérations énergétiques.

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Pollution : la France a émis deux fois moins de CO2 en 2023

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Le Premier ministre, Gabriel Attal, a dévoilé les premiers chiffres du Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa) concernant la baisse de CO2 de la France en 2023 lors d’un meeting en Mayenne le mercredi 22 mai 2024. Celle-ci s’est avérée meilleure que prévu. 

 

 

La France a réduit ses émissions de CO2 de 5,8 % en 2023

Selon les données du Citepa (Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique), les émissions de CO2 de la France ont diminué de 5,8 % en 2023 par rapport à 2022, année qui enregistrait pour sa part une baisse de 2,7 %. Une bonne nouvelle donc, d’autant plus du fait que le Citepa tablait sur une réduction de 4,8 % en mars 2024.

Selon les déclarations du Premier ministre, cette diminution représente environ 23 millions de tonnes de CO2 en moins par rapport à 2022. Gabriel Attal n’a pas manqué de souligner les actions du gouvernement pour atteindre ses objectifs environnementaux en déclarant que la France n’a « de leçons à recevoir de personne en matière d’efficacité écologique et environnementale ». Si les ONG environnementales ne semblent pas partager l’enthousiasme du gouvernement, ce dernier semble assez confiant dans l’atteinte de ses objectifs environnementaux, qui consistent à réduire de moitié les émissions de CO2 de la France d’ici à 2030, et à atteindre la neutralité carbone en 2050.

Les secteurs clés de la baisse des émissions de CO2

Plusieurs secteurs ont joué un rôle déterminant dans cette réduction des émissions de CO2 en France en 2023. Tout d’abord, la reprise de la production d’énergie nucléaire, notamment via la remise en service de plusieurs centrales nucléaires, qui a permis de diminuer la dépendance aux énergies fossiles et de produire de l’électricité décarbonnée.

Ensuite, le développement des énergies renouvelables, notamment avec l’expansion des parcs éoliens et solaires, mais aussi les divers programmes de rénovation énergétique qui ont permis d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments. Enfin, le secteur des transports grâce au déploiement progressif des voitures électriques.

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Sureté nucléaire : la loi pour la fusion des autorités de contrôle promulguée

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La loi fusionnant l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) en une nouvelle entité, l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), a été promulguée. Cette réforme, visant à fluidifier les décisions pour répondre aux ambitions nucléaires de la France, entrera en vigueur en janvier 2025, malgré de nombreuses contestations et débats.

Une réforme vivement contestée

Promulguée après un rejet final du Conseil constitutionnel pour un ultime recours, la loi du 21 mai 2024 crée l’ASNR, issue de la fusion de l’ASN et de l’IRSN. Ce rapprochement, initié en février 2023, vise à améliorer la gouvernance de la sûreté nucléaire pour soutenir la relance de la filière nucléaire française. Cependant, cette réforme a été vivement contestée par des parlementaires de gauche et indépendants, ainsi que par de nombreux experts et associations. Ils redoutent une perte d’indépendance des experts et une opacité dans les décisions, critiquant la remise en cause du système dual actuel qui sépare l’expertise de la décision.

Le gouvernement a expliqué que cette réforme vise à adapter la gouvernance nucléaire aux nouvelles ambitions de la France. Il s’agit notamment de la construction de nouveaux réacteurs, dont six EPR de deuxième génération. Pour ce faire, il est nécessaire de “fluidifier” les décisions et d’optimiser les processus de gouvernance. La loi prévoit que le futur règlement intérieur de l’ASNR organise précisément le rapprochement des deux organismes, fixant les modalités de distinction entre les agents chargés d’expertiser les dossiers et ceux prenant les décisions finales.

Nucléaire : un organigramme va devoir être dessiné

La fusion de l’ASN et de l’IRSN soulève des questions quant aux moyens prévisionnels humains, techniques et financiers nécessaires pour la nouvelle entité. Avant le 1ᵉʳ juillet 2024, le gouvernement doit remettre un rapport au Parlement, élaboré avec les acteurs concernés, pour évaluer ces besoins. En termes d’effectifs, l’ASN emploie actuellement environ 530 agents et l’IRSN 1 740 agents, dont une partie sera transférée à la Défense et au CEA. La loi prévoit également la nomination d’un “préfigurateur” pour anticiper l’organigramme de la future organisation et arbitrer les désaccords existants entre l’IRSN et l’ASN.

La mise en œuvre de cette réforme doit faire face à un calendrier serré et à des défis importants. Les syndicats, notamment l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE CGC de l’IRSN, ont exprimé leur détermination à relever ce défi pour assurer la continuité des activités dès le 1ᵉʳ janvier 2025. Ils demandent la nomination rapide d’un préfigurateur neutre pour faciliter la réorganisation. Le rapport gouvernemental devra évaluer la faisabilité de cette nomination et des moyens nécessaires pour que l’ASNR puisse fonctionner efficacement et répondre aux exigences de la sûreté nucléaire.

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Réseau électrique : le Vietnam demande aux industriels de réduire leur consommation

Réseau électrique : le Vietnam demande aux industriels de réduire leur consommation

Le Vietnam a demandé, mardi 21 mai 2024, à plusieurs industriels, dont Foxconn, de réduire leur consommation d’électricité pour alléger le réseau national et éviter les coupures pendant les mois de fortes chaleurs.

Le Vietnam veut alléger son réseau électrique

Le Vietnam compte bien profiter du contexte international défavorable à la Chine pour garder, mais aussi attirer un maximum de nouveaux investisseurs sur son sol. Néanmoins, son réseau électrique a essuyé plusieurs coupures au cours de l’année 2023, entraînant des pertes de 1,4 milliard de dollars, ce qui correspond à environ 0,3 % du PIB du Vietnam.

De ce fait, et pour prévenir de prochaines pannes avec l’arrivée des fortes chaleurs, les autorités vietnamiennes ont demandé à plusieurs grands industriels de réduire leur consommation d’électricité. Aucune liste n’a été publiée, mais selon nos confrères de Zonebourse, Foxconn y figure. Le gouvernement vietnamien a demandé, sans obligation, au premier producteur mondial de produits électroniques en sous-traitance de réduire de 30 % sa consommation d’énergie pour ses six usines situées dans le nord du pays.

 

Maintenir son attractivité pour les investisseurs

Le Vietnam attire de plus en plus d’entreprises qui cherchent à diversifier leur production hors de Chine, notamment en raison des tensions commerciales avec les États-Unis. En ce sens, le Premier ministre Pham Minh Chinh a assuré en mars 2024 que les pénuries d’électricité ne se reproduiraient plus. Dans cette optique, il a reporté les travaux de maintenance prévus dans les centrales à charbon et électriques afin d’assurer que le réseau électrique puisse suivre la demande pendant les mois de fortes chaleurs.

Cependant, les chambres de commerce étrangères, notamment la KoCham de Corée du Sud, ont déjà exprimé des inquiétudes quant à la fiabilité de l’approvisionnement en électricité du Vietnam, et signalé des retards dans les investissements en semi-conducteurs. Les autorités vietnamiennes, telles que la Bac Giang Power Company, collaborent avec les industriels pour mettre en œuvre des économies d’énergie et éviter de futures pénuries. Pour répondre à ces défis, le gouvernement mise en grande partie sur une augmentation des importations de charbon pour stabiliser la situation, maintenir l’attractivité du Vietnam pour les investisseurs étrangers, et assurer un réseau électrique stable.

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Hydrogène vert : le gouvernement est hors sol pour l’Académie des sciences

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Le rapport du 9 avril 2024 de l’Académie des sciences s’apparente à une véritable douche froide pour les ambitions du gouvernement pour l’hydrogène vert.

 

Des ambitions démesurées pour l’hydrogène vert

Le gouvernement français avait un plan bien ambitieux pour développer l’hydrogène vert. Emmanuel Macron avait annoncé dès 2021 une enveloppe de 2 milliards d’euros pour accélérer le développement de la filière hydrogène, enveloppe qui a par la suite été augmentée de 9 milliards d’euros dans le cadre du Plan France 2030. 

Cependant, l’Académie des sciences a sévèrement critiqué ce plan. Selon Marc Fontecave, professeur au Collège de France et co-auteur du rapport, celui-ci est tout simplement « irréalistes » déclare-t-il dans un entretien accordé au Point, notamment du fait que la production d’hydrogène propre nécessite une quantité colossale d’électricité. Comme le rappelle l’institution scientifique française : pour produire un million de tonnes d’hydrogène vert, il faut environ 55 TWh d’électricité, soit l’équivalent de 5 réacteurs nucléaires EPR de 1 600 MW chacun. Partant de ce constat, atteindre l’objectif de 4 millions de tonnes d’hydrogène vert en 2035 tel que fixé par le Plan France 2030 nécessiterait 20 réacteurs supplémentaires. Si la production d’hydrogène vert s’appuyant sur l’éolien offshore, celle-ci exigerait la création de 36 à 40 nouveaux parcs d’ici 2035 pour répondre à l’objectif du gouvernement. Sans objectifs crédibles, et qui de fait, risquent de ne pas être atteints, le citoyen pourrait être amené à « considérer que les gens à la tête des affaires sont soit des incompétents, soit des menteurs », avertit Marc Fontecave.

 

Des défis qui nécessitent pragmatisme et priorisation

Outre les défis techniques, le rapport souligne les contraintes économiques que pose la fabrication d’hydrogène décarboné. Aujourd’hui, l’hydrogène est majoritairement produit à partir de méthane, un procédé polluant mais économiquement viable avec un coût qui avoisine 1 à 2 euros par kilogramme. A contrario, l’hydrogène vert, produit par électrolyse de l’eau, coûte entre 4 et 8 euros par kilogramme, ce qui constitue, de fait, le principal frein pour les investisseurs.

L’Académie des sciences recommande donc de recentrer les efforts sur des objectifs réalistes et prioritaires. Les milliards alloués au plan hydrogène manquent d’arbitrage, déplorent les scientifiques. Marc Fontecave va même plus loin. Pour reprendre ses propos tenus dans les colonnes du Point, selon lui, « aujourd’hui, les milliards du plan France Relance se dispersent sur des dizaines de projets sans avenir, dont l’impact climatique sera ridicule ». Pour un développement crédible et cohérent de la filière hydrogène, l‘Académie des sciences préconise au gouvernement de prioriser ses actions vers la décarbonation de l’hydrogène gris actuel et de cibler les secteurs où l’hydrogène est indispensable, comme la production d’acier et de ciment, ainsi que certains transports lourds. Le conseil des scientifiques enjoint par ailleurs l’exécutif à soutenir les projets d’exploration d’hydrogène naturel, à augmenter les capacités de production d’électricité bas carbone et à continuer à investir dans la recherche pour améliorer les technologies existantes.

 

 

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Alerte : l’AIEA craint des vols de matières nucléaires

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L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a lancé, lundi 20 mai 2024, une alerte sur les risques de vols de matières nucléaires qui pourraient être utilisées à des fins malveillantes, telles que des bombes sales.

 

Un risque de recrudescence de vols de matières nucléaires

 

Depuis 1993, 145 États ont signalé 4 243 incidents impliquant des matières nucléaires à l’AIEA. Parmi ces incidents, 350 sont suspectés d’être liés à des activités malveillantes telles que la contrebande, la détention illégale et la mise en vente sur le marché noir. L’alerte de l’AIEA provient du fait qu’en seule année 2023, ce ne sont pas moins de 168 signalements qui ont été faits. Elena Buglova, responsable de la division de sécurité nucléaire de l’AIEA, indique que ces vols se produisent, pour près de la moitié d’entre eux, lors du transport des matériaux.

Au vu du contexte géopolitique actuel, l’AIEA alerte la communauté internationale et leur incombe de renforcer leurs mesures de sécurité pour prévenir tous incidents. Comme le souligne Elena Buglova : « la récurrence de ces incidents confirme la nécessité de faire preuve de vigilance et d’améliorer la surveillance pour contrôler, sécuriser et éliminer correctement les matières radioactives ».

 

Renforcer la sécurité nucléaire à l’échelle internationale

La crainte de l’organisation onusienne est que des terroristes utilisent ces matériaux nucléaires pour fabriquer des « bombes sales ». Son alerte intervient quelques semaines avant sa 4ᵉ conférence internationale sur la sécurité nucléaire (ICONS) qui se tiendra à Vienne (Autriche), du 1ᵉʳ au 5 juillet 2024. La conférence ICONS réunit les États de la communauté internationale et a pour objet de discuter des stratégies de protection et de partager les meilleures pratiques liées à la sécurité nucléaire.

L’AIEA n’a pas manqué de souligner que les matières nucléaires deviendront de plus en plus répandues dans les années à venir. Les États doivent collaborer pour renforcer les contrôles et mettre en œuvre des mesures de sécurité efficaces, assurant ainsi une utilisation sûre et responsable de l’énergie nucléaire dans un monde de plus en plus complexe et interconnecté. Et comme le rappelle l’AIEA, il est impératif pour les États de sécuriser non seulement les installations de production d’électricité, mais aussi les hôpitaux, les laboratoires et les industries où ces matériaux peuvent être présents

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