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En Bref : le futur des jeux de tanks sur PC en une vidéo

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Piloter un tank n’est pas une mince affaire, il y a plusieurs rôles cruciaux dans un de ces véhicules. Cela est reflété dans certains jeux qui prennent en compte tous ces postes. C’est parfois fait de manière « automatisée », d’autres fois c’est réellement tout un équipage humain qui s’anime dans un véhicule virtuel. Entre le commandant, le pilote, le tireur, celui qui charge les munitions et l’opérateur radio, cela fait drôle de monde dans un petit espace.

L’idée développée dans cette vidéo est de rendre plus réaliste certains rôles de l’équipage. Ces internautes ont donc monté quatre postes dans une approche beaucoup plus tangible que ce que proposent les interfaces clavier habituelles.

On retrouve un poste de pilote qui dirigera le véhicule avec un volant et si je n’ai aucune idée de comment se pilote réellement un de ces monstres d’acier, cela semble plus réaliste qu’un pilotage au clavier ou à la manette. Un commandant voit ce que voit le tank au travers de ses optiques remplacées ici par un casque virtuel. Les autres opérateurs devant se fier à un écran qui est censé afficher le visuel obtenu en regardant au travers du blindage par de petits espaces.

Mais ensuite et surtout on a deux postes très originaux avec un opérateur qui charge des munitions et un tireur. Pour les munitions, c’est un petit « canon » qui a été construit. Un appareil qui se charge avec des bouteilles de soda que l’on glisse dans un cylindre avant de le refermer. Je ne sais pas exactement comment cela fonctionne mais il semble qu’une pression soit relâchée pour effectuer le tir ce qui éjecte une munition vide et fumante. Cela participe grandement j’imagine au réalisme de la simulation.

Enfin, le tireur pilote la tourelle et le canon pour viser l’ennemi avec deux manivelles qui guident les axes de rotation et d’élévation du canon. C’est également lui qui déclenche le tir en appuyant sur un gros bouton.

Si je ne suis pas fan des jeux de guerre en général, je trouve l’idée de rendre cela plus réaliste très réussie. Les postes sont bien simulés et l’ambiance doit être assez incroyable même si le réalisme voudrait que les différents opérateurs soient enfermés dans un espace beaucoup plus étroit. C’est en tout cas une très belle réalisation.

Source : @MapleKestrel et merci au petit Julien pour le lien !

PS : Qui a eu peur d’un billet sponsorisé par un jeu de tank en ligne très connu ?

Un simulateur de char rénové avec un Raspberry Pi

En Bref : le futur des jeux de tanks sur PC en une vidéo © MiniMachines.net. 2024.

Un terminal inspiré de Fallout a partir d’un RPi 400

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Issue de la licence de jeux du même nom, la série Fallout a relancé un intérêt pour cette ambiance particulière qu’est son univers post-apocalyptique bourré d’un humour très grinçant. Assez pour que certains s’en soient inspirés pour construire un terminal qui aurait toute sa place dans son décor.

C’est un certain Rick Pannen qui publie sur Hackaday des images de sa création. Une solution Raspberry Pi 400 déployée dans un châssis imprimé en 3D en PETG et peint de manière à faire apparaitre les traces du temps. Dans la série Fallout, l’action se passe 200 ans après une guerre nucléaire lancée en 2077. L’humanité bricole donc tant qu’elle le peut des appareils qui ont résisté à la vitrification de la surface de la planète en restant terrés dans des abris anti atomiques.

75 heures d’impression et 2.2 Kg de filament plus tard, l’objet est prêt a être monté. Mais pour rester dans le ton, il fallait que le châssis apparaisse comme rouillé, usé par le temps et non pas sorti tout droit d’une imprimante 3D. Il a donc d’abord été nécessaire de le poncer très finement puis de le maquiller. Une solution de peinture à base de fer recouverte d’une solution générant de la rouille a été appliquée aussi bien sur le boitier que sur le clavier du Pi 400.

Certaines parties, comme la protection noire à l’avant de l’affichage, ont été recouvertes d’une peinture provoquant un aspect caoutchouc sur la surface afin de mélanger les textures. L’épaisseur des parois du châssis de l’écran explique pourquoi l’impression été si couteuse en matériau. L’ensemble sera très solide.

Enfin, pour parfaire l’illusion globale, l’écran LCD 7 pouces utilisé a été caché derrière une lentille Fresnel dans la partie écran. Cela donne un aspect « CRT » à l’ensemble avec de fortes ressemblances à nos  anciens Minitel en France.

Le dispositif pilote une IA Open source intégrée sur le Pi 400 et qui sert de pilotage domotique en local. Il faut pianoter un ordre du type  « allume les lumières du salon » sur le clavier pour pouvoir effectuer cette action. C’est une sorte d’assistant personnel mais qui ne réagit pas – volontairement – à la voix. Et cela colle parfaitement avec l’univers de Fallout.

Un terminal inspiré de Fallout a partir d’un RPi 400 © MiniMachines.net. 2024.

Storybook Pi : un générateur de micro-histoires sur RPI

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Storybook Pi est une idée assez poétique construite autour d’une carte de développement Raspberry Pi 5 8 Go et d’un affichage à encre numérique. L’idée est de générer de minuscules histoires de quelques lignes et de les illustrer. De manière totalement générative grâce à une combinaisons d’IA.

On peut évidemment imaginer un texte généré dans d’autres langues que l’anglais

L’idée est assez simple, une image est générée par un moteur spécifique en se basant sur un thème propre aux contes pour enfant, elle est ensuite décrite par une autre Intelligence Artificielle qui va la mettre en forme pour respecter les codes aventureux du conte. Le tout est ensuite affiché sur un petit écran 5.7 pouces à encre numérique couleur. L’objet peut enfin être intégré dans un faux livre relié pour proposer une couverture « générative ». L’ensemble du code tient sur une carte MicroSDXC d’au moins 32 Go et il semble possible d’utiliser des cartes de développement moins puissantes pour le même résultat. Le calcul sera juste plus long mais la vitesse n’est pas le point le plus crucial de cette réalisation. 

A quoi cela sert ? A faire jouer son imagination ? A créer un objet amusant que l’on pourra exploiter de différentes manières. A imaginer une base d’histoire pour la développer ensuite pour un enfant ? Thomas Valadez qui propose cette création a quelques idées pour la suite. Comme par exemple de ne pas se limiter à une illustration unique mais créer un ensemble de quelques pages pour raconter une histoire plus longue. Quitte a la générer en amont, la garder en mémoire et ‘l’afficher « à la demande ». D’autres détails sont  régler comme la gestion du texte et son affichage ou trouver des moyens d’élargir les modèles d’illustration pour plus de diversité.

Je trouve le clin d’oeil amusant et le résultat vraiment sympathique. J’aime beaucoup l’idée d’une base d’histoire sur laquelle broder pour la raconter à un enfant ou le laisser faire travailler son imagination dessus. Cela n’empêchera pas l’apport évident d’un bon livre de contes savamment illustré par un vrai auteur mais cela me fait penser à ces couvertures de livres que je croisais enfant et dont j’imaginais ensuite intérieurement les aventures.

Si le coeur vous en dit, un guide sommaire est proposé sur Github.

Storybook Pi : un générateur de micro-histoires sur RPI © MiniMachines.net. 2024.

Le Recovery Kit V2 : un cyberdeck robuste et hors de prix pour Pi5

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Je vous ai parlé de manière interposée du Recovery Kit premier du nom avec le OGRE, une variation de celui-ci, apparu en 2022. L’idée était de réunir dans une valise robuste un appareil totalement autonome et pouvant fonctionner sans se connecter au réseau. Le Recovery Kit V2 est une version mobile d’un Pi5 proposant tous les usages de ce type de carte de développement.

Le Recovery Kit V2 est une mise à jour technique avec pas mal de nouveautés. On retrouve évidemment le mêmes fondamentaux mais une base plus récente avec un Raspberry Pi 5 au lieu d’un 4, l’ajout d’un support NVMe pour un stockage plus rapide, un écran de 7 pouces identique et toujours enfermé dans une mallette Pelican 1300. Un petit clavier orthogonal construit sur mesures pour rentrer dans le dispositif et le tout est alimenté par une batterie interne de 25600 mAh. Parmi les différents service rendus par cet engin, on retrouve celui d’un serveur grâce à l’ajout d’un petit routeur Netgear 54 ports.

Un des gros éléments de travail du créateur de ce kit, Jay Doscher, a été de réaliser les fichiers 3D à imprimer pour monter les diverses partie entre elles. Malheureusement, ces éléments ne sont pas disponibles gratuitement. Il faut suivre et financer le créateur (5$ par mois) pour y avoir accès. Ces diverses pièces n’ont de sens que si vous voulez implémenter exactement le même service dans la même valise Pelican 1300. Sinon il sera tout aussi simple de réaliser vos propres fichiers avec Fusion360, Plasticity ou autre logiciel de création 3D. Ou de jouer de l’huile de coude avec du plexiglas, de l’aluminium ou autre et une bonne vieille scie. Notez que les diverses pièces sont imprimées en PETG additionné de fibres de carbone pour assurer une bonne rigidité mais il est possible de les imprimer en PLA solide ou en ABS. Tout dépend du besoin de rigidité que vous avez. A noter qu’au contraire de la V1 du kit, le nombre d’heures d’impression nécessaires pour imprimer les pièces a largement baissé, cela  été un des challenges de cette nouvelle version.

Les GPIOS du Raspberry Pi5 sont bien entendus accessibles mais déportés de la carte via des cavaliers. L’ensemble de la connectique est soit utilisé, soit déporté en façade de l’appareil.

Je suis toujours admiratif du travail accompli et je vois ce Recovery Kit V2 pour ce qu’il est, un exemple à suivre si vous cherchez un moyen de transporter une machine dans un emballage robuste. Evidemment, il sera toujours plus intéressant de balader un ordinateur portable mais si vous cherchez une solution vraiment capable de résister à la poussière, aux intempéries et au chocs, ce type de construction est bien plus efficace. Le problème est toujours le même cependant, l’ensemble des composants revient affreusement cher. La batterie choisie à elle seule revient plus cher qu’un MiniPC x86 de type Alder Lake N en 16Go/512 Go. A presque 200€ chez nous, c’est déjà un lourd investissement. Si on ajoute le prix d’une mallette Pelican 1300 à presque 130€ et un Raspberry Pi 5 et son NVMe… On est déjà plus loin d’un ordinateur portable neuf et largement au dessus d’un modèle reconditionné…

Ce montage est une recette si vous voulez fabriquer votre propre Recovery Kit avec du matériel déjà disponible chez vous. Si vous tombez nez à nez avec une valise sympathique et que  vous avez déjà du matériel qui traine dans un tiroir. Pas vraiment une bonne affaire si vous devez investir dans la totalité des éléments indispensables.

Voir le kit en détail chez Jay Doscher

 

 

Le Recovery Kit V2 : un cyberdeck robuste et hors de prix pour Pi5 © MiniMachines.net. 2024.

Projet lecteur : une horloge Cyberpunk pleine de LEDs

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J’ai cru comprendre que Benjamin était fan du jeu Cyberpunk 2077, logique pour lui de construire un objet à l’image de celui-ci. Une bonne excuse pour apprendre de nouvelles choses autour de la conception, de l’impression 3D, de l’électronique et de la programmation.

Son idée est de construire une petite horloge sur un petit écran tactile qui permettra d’avoir l’heure mais également la date ainsi que la température et l’humidité de la pièce où l’objet se trouve. Le tout piloté par un ESP32 et la solution logicielle WLED pour piloter des LEDs RGB programmables du logo. Un capteur de température et d’humidité BME280 a été ajouté à l’ensemble pour permettre de faire les relevés nécessaires.

L’ensemble du projet est présenté en détail sur Github, de l’impression du logo en PLA noir pour la base et en PETG transparent pour la partie supérieure. La soudure des différentes LEDs pour s’accorder au format de l’enseigne. L’intégration de l’écran et la programmation de ses différentes fonctions dans un châssis adapté. Et la conception de l’ensemble avec le support pour tenir le tout debout.

Rien de véritablement révolutionnaire mais un apprentissage par la pratique que j’encourage toujours. Benjamin a monté ce projet pour se remettre dans le bain de la programmation mais également parce qu’il faut souvent un but à tenir pour apprendre de nouvelles choses utile. Peut importe le projet à réaliser, parvenir à transformer une idée en quelque chose de concret a de multiples vertus. Cela permet de se forcer à tenir un cap et c’est surtout très gratifiant une fois terminé.

Que dire au final sinon bravo à Benjamin qui a pas mal hésité à me contacter pour me présenter son projet. Personnellement, je suis toujours flatté quand des lecteurs – petits ou grands – me présentent leurs créations. Je n’ai pas vraiment de leçons à donner à qui que  ce soit en électronique, en programmation ou en conception et impression 3D. Je me débrouille dans ces domaines mais sans aucune expertise. Par contre, je suis resté un grand gosse face à ce type de projet. Parce que j’aime l’enthousiasme que cela suscite chez leurs auteurs comme chez mes lecteurs. Et je sais pertinemment que c’est ce genre d’expérience qui donne à certain l’envie de se jeter dans le grand bain en réalisant que ce n’est pas sorcier et à la portée de tout le monde de bidouiller un projet dans son coin.

Comme me l’écrit Benjamin, l’accès à l’information pour des projets open source et la création de circuits électroniques à bas coût est aujourd’hui clairement facilité. Autant en profiter.

Projet lecteur : une horloge Cyberpunk pleine de LEDs © MiniMachines.net. 2024.

Un rack DIY 3U en aluminium pour 8 disques et une carte mère ITX

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Michel m’envoie cette vidéo d’un montage de rack DIY 3U destiné a recevoir un stockage sur 8 disques mécaniques 3.5″. Réalisée sans fraise CNC, sans imprimante 3D, sans outils extraordinaires mais juste avec des plaques d’aluminium, des vis, des rivets et de la patience.

Les 113 abonnés à la chaine au nom particulièrement bien choisi « Made In Czech Republic » ont donc eu la chance de découvrir ce montage très intéressant d’une carte mère Mini-ITX intégrée à ce qui devient rapidement un rack DIY 3U au format 19″ classique avec des supports de disques dur 3.5″ SATA de chez HP. 

Tout est riveté, vissé, assemblé avec soin. L’outil le plus complexe utilisé est un fer à souder pour déporter les boutons et LEDs de la carte mère vers le  panneau avant. Comme le dit Michel dans son email, la vidéo prouve que la motivation à réaliser quelques chose est finalement plus importante que les outils dont on dispose.

Car, au final, avec de la patience, un investissement financier minimal et quelques bonnes heures devant lui, le vidéaste parvient à construire un NAS 8 disques en deux grappes RAID-5 complet et programmable. Un outil parfaitement exploitable avec le système d’exploitation de son choix piloté par un Core i3-9300 sur une carte mère Mini-ITX. Il emploie une carte fille PCI-Express qui lui offre 6 canaux SATA3 supplémentaires. Et avec un SSD NVMe de 500 Go et un peu de mémoire vive DDR4, l’auteur aura une solution très complète pour son usage. On peut bien entendu imaginer des solutions encore plus complètes pour faire de ce genre de montage de véritables serveurs. Pour un budget minimal – on trouve ce type de baie HP facilement pour rien du tout sur le marché de l’occasion – on a ici l’équivalent d’une lame serveur coûtant souvent une véritable petite fortune.

Bien entendu, je ne juge pas les utilisateurs qui vont parfaire la chose en réalisant des améliorations avec une imprimante 3D pour mieux supporter les baies SATA ou porter la carte mère. Ceux qui vont réaliser une découpe CNC pour des supports moins artisanaux. Mais je suis toujours ravi de voir que ce genre de réalisation très basique est bien entendu possible.

Un rack DIY 3U en aluminium pour 8 disques et une carte mère ITX © MiniMachines.net. 2024.

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