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Héliovert, ou comment allier photovoltaïque et végétation

Panneaux solaires ou plantes vivaces ? Plantes vivaces ou panneaux solaires ? Si vous peinez à vous décider concernant le sort de votre toiture, Ecovegetal a pensé à vous. L’entreprise française a mis au point une solution technique permettant d’allier végétalisation et production photovoltaïque. On vous explique tout.

ⓘ Ceci est une communication commerciale pour Ecovegetal.

Et s’il était possible d’avoir le beurre, et l’argent du beurre ? C’est en quelque sorte ce que propose l’entreprise française Ecovegetal avec son système Héliovert. À l’heure où il devient obligatoire d’installer des panneaux solaires ou un système de végétalisation sur 30 % des bâtiments neufs ou des rénovations lourdes, Ecovegetal propose d’allier les deux.

Héliovert, un système qui permet de concilier végétalisation et photovoltaïque

D’abord spécialisée dans la végétalisation des toitures, l’entreprise française Ecovegetal, créée en 2000, a décidé de prendre à cœur la transition énergétique, et a mis au point un système permettant de faire cohabiter végétalisation et production photovoltaïque. C’est ainsi qu’est né Héliovert. En substance, ce système permet de faire cohabiter substrats et panneaux solaires. Mieux encore : lorsque les conditions techniques le permettent, le substrat peut servir à lester la structure photovoltaïque afin d’en garantir la stabilité. Plus qu’une simple cohabitation, le substrat proposé par Ecovegetal est composé de plantes à forte évapotranspiration. Ainsi, il contribue à limiter la surchauffe des bâtiments en été, et jouent le rôle de régulateur thermique pour les panneaux solaires.

SAXATILIS, un complexe de végétalisation simple et durable

Pour répondre aux exigences liées à la végétalisation des toitures légères, Ecovegetal a mis au point un complexe de végétalisation semi-intensive qui peut être adapté à des structures en béton, bois ou acier. Il garantit une floraison de longue durée grâce à des plantes vivaces alpines, qui sont associées à des plantes vivaces couvrantes. Cette solution a l’avantage de ne nécessiter qu’un entretien réduit tout en étant résistante au feu avec un classement Broof T3. Cette classification est indispensable pour les immeubles recevant du public (ERP), les logements collectifs ou même les immeubles de grande hauteur (IGH).

Une toiture équipée Héliovert à Saint-Ouen / Images : Ecovegetal.

Faire des toitures un allié de la transition énergétique

Végétalisation et production photovoltaïque jouent un rôle important dans la transition énergétique. Si la production d’énergie photovoltaïque permet évidemment de produire de l’électricité décarbonée, la végétalisation multiplie les avantages. Elle permet d’abord d’améliorer l’inertie du bâtiment, apportant ainsi un meilleur confort thermique, en particulier en été. Elle contribue également à réduire les nuisances sonores à l’intérieur du bâtiment en améliorant l’isolation acoustique. À l’extérieur du bâtiment, ces toitures permettent de lutter contre le phénomène d’îlots de chaleur urbains (ICU), tout en autorisant le retour de la biodiversité dans l’espace urbain. Enfin, les toitures végétalisées jouent un rôle de tampon en cas de précipitations, limitant les phénomènes de ruissellement, et favorisant un meilleur équilibrage du cycle de l’eau.

De par leurs nombreux intérêts, végétalisation et production photovoltaïque sur les bâtiments neufs et les grosses rénovations ont été encouragées à travers un cadre législatif comme la loi relative à l’énergie et au climat, publiée en 2019. Celle-ci fixait l’obligation de mettre en toiture de certains bâtiments non résidentiels un système de production d’énergie solaire, ou un système de végétalisation. Ce texte sera consolidé par la loi du 10 mars 2023, relative à l’accélération de la production d’énergie renouvelable. Dans cette dernière, le gouvernement fixe l’objectif de recouvrir 30 % des toitures de bâtiments neufs ou de rénovations lourdes par un système de production d’énergie solaire ou par un système de végétalisation à partir du 1ᵉʳ juillet 2023. Ce pourcentage devrait passer à 40 % en 2026 et même 50 % en 2027.

Héliovert, une solution technique adaptée à la plupart des toitures terrasses

D’un point de vue technique, Héliovert peut être installé sur un grand nombre de toitures différentes. La structure des panneaux, réalisée en aluminium pour concilier résistance et légèreté, peut être directement lestée grâce au substrat, ou grâce à la mise en place de dalles en béton spécifiques. Le choix de la solution se fera en fonction des contraintes techniques du bâtiment concerné, mais également des conditions climatiques de la région, en particulier les caractéristiques locales de vent. L’inclinaison des panneaux est fixée à 15°, ce qui autorise de nombreuses configurations différentes sans que certains panneaux fassent de l’ombre aux suivants. Il est ainsi possible de mettre tous les panneaux orientés vers le sud, ou préférer une orientation en « papillon » de type est-ouest. Cette dernière permettra de lisser la production d’énergie solaire au fil de la journée, tandis qu’une orientation vers le sud permettra d’obtenir une production maximale lorsque le soleil est proche de son zénith.

Une toiture équipée Héliovert à Saint-Ouen / Images : Ecovegetal.

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Demande énergétique : vers des solutions résilientes pour un avenir durable

énergétique, EUSEW-2024, énergie, mer du nord, bâtiment

Aujourd’hui, le lien entre la demande énergétique, l’efficacité énergétique des bâtiments et la durabilité environnementale est crucial. Face aux complexités du changement climatique, trouver des solutions résilientes pour gérer la demande énergétique et améliorer les performances des bâtiments est primordial. Cet article explore comment les technologies innovantes peuvent favoriser la durabilité, en se concentrant sur le rôle essentiel des systèmes de refroidissement résilients dans la construction d’un avenir plus vert.

Par Essam Elnagar, analyste de données au BPIE (Building Performance Institute Europe), ambassadeur numérique à EUSEW, et Mariangiola Fabbri – responsable de la recherche au BPIE (Building Performance Institute Europe)

Comprendre la demande énergétique et la performance énergétique des bâtiments

La demande énergétique et la performance énergétique des bâtiments sont essentielles pour atteindre les objectifs de durabilité. Alors que les sociétés aspirent à des avenirs plus verts, il est crucial de comprendre les dynamiques de l’utilisation de l’énergie et comment les bâtiments contribuent à la consommation globale. Selon l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), les politiques actuelles prévoient des changements significatifs dans le paysage énergétique d’ici 2030. Comprendre la demande énergétique est la pierre angulaire de l’élaboration de stratégies efficaces pour atténuer les impacts climatiques et environnementaux.

Les innovations au service de solutions durables

L’innovation dans les technologies résilientes est la clé pour réduire la consommation d’énergie et l’empreinte environnementale. Des systèmes intelligents pour les bâtiments à l’intégration des énergies renouvelables, les avancées offrent des solutions prometteuses pour un avenir plus vert. Le programme de travail d’Horizon Europe souligne l’importance des systèmes résilients et durables, mettant en avant la nécessité d’approches globales pour lutter contre le changement climatique. Explorer et mettre en œuvre ces innovations est essentiel pour atteindre des objectifs de durabilité à long terme.

Le lien entre le changement climatique et la demande énergétique

Le changement climatique intensifie les défis liés à la demande énergétique, générant des menaces importantes pour la durabilité environnementale. Avec la hausse des températures, la demande de systèmes de refroidissement augmente, entraînant une consommation énergétique accrue et des émissions de gaz à effet de serre. Comprendre l’interconnexion entre le changement climatique et la demande énergétique est essentiel pour concevoir des stratégies d’adaptation et d’atténuation efficaces, tant pour l’utilisation de l’énergie que pour l’impact environnemental des systèmes de refroidissement traditionnels.

Systèmes de refroidissement résilients pour la durabilité des bâtiments

Les systèmes de refroidissement résilients sont cruciaux pour la durabilité des bâtiments. En intégrant des technologies de refroidissement efficaces, telles que les systèmes CVC (Chauffage, Ventilation et Climatisation) intelligents et les techniques de refroidissement passif, les bâtiments peuvent réduire considérablement la consommation d’énergie tout en maintenant des conditions intérieures optimales. Alors que la demande pour les systèmes de refroidissement augmente avec la hausse des températures, le refroidissement résilient devient de plus en plus essentiel pour minimiser l’utilisation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Les codes énergétiques des bâtiments, adaptés pour inclure des indicateurs de durabilité sur l’ensemble du cycle de vie, jouent un rôle vital dans la promotion de l’adoption des systèmes de refroidissement résilients. De plus, l’UE vise une part de 49 % d’énergie renouvelable dans les bâtiments d’ici 2030, soulignant la nécessité de solutions de refroidissement durables.

Impératifs politiques pour faire avancer les technologies de refroidissement durable

Les gouvernements et les décideurs devraient prioriser une approche holistique de la construction et de la rénovation, incluant l’adoption et l’incitation des technologies de refroidissement résilientes dans les codes et réglementations des bâtiments. Créer un cadre favorable pour soutenir l’adoption de solutions de refroidissement résilientes est tout aussi important. Cela implique de favoriser l’innovation et la recherche, comme les initiatives menées par le Programme d’efficacité du refroidissement de Kigali (K-CEP), pour accélérer le déploiement des technologies de refroidissement avancées. De plus, la mise en place de mécanismes de soutien, tels que le Fonds vert pour le climat, peut encourager la mise en œuvre de solutions de refroidissement résilientes dans les nouveaux projets de construction et de rénovation grâce à des incitations financières et des subventions. Par ailleurs, les programmes de formation, de reconversion et de perfectionnement sont cruciaux pour garantir une main-d’œuvre qualifiée. En fournissant un soutien financier et en créant des environnements réglementaires favorables, les gouvernements peuvent faciliter l’adoption généralisée des technologies de refroidissement durable et contribuer à l’atteinte des objectifs de durabilité à long terme.

Liens utiles

  1. Healthy Buildings Barometer 2024 (BPIE)
  2. EU Buildings Climate Tracker: A call for faster and bolder action (BPIE)
  3. Cooling buildings sustainably in Europe: exploring the links between climate change mitigation and adaptation, and their social impacts (EEA)
  4. Resilient cooling strategies – A critical review and qualitative assessment
  5. A qualitative assessment of integrated active cooling systems: A review with a focus on system flexibility and climate resilience

Essam Elnagar est analyste de données au BPIE, spécialisé dans l’analyse des données liées à l’énergie, au climat et aux bâtiments. Titulaire d’un doctorat de l’Université de Liège, ses recherches se sont concentrées sur l’impact du changement climatique sur la performance énergétique des bâtiments, avec un accent particulier sur les solutions de refroidissement résilientes. Essam a également été un membre actif de l’IEA EBC Annex 80 – Refroidissement résilient des bâtiments. Au BPIE, Essam contribue à différents projets comme le Baromètre des bâtiments sains et EASI ZERo. Il représente également la Belgique à YES-EUROPE, plaidant pour l’engagement des jeunes dans le secteur de l’énergie.

Mariangiola est responsable de la recherche au BPIE, où elle dirige la conception et la mise en œuvre de la stratégie de recherche et de politique du BPIE. Forte de 20 ans d’expérience dans l’analyse des politiques d’efficacité énergétique et de changement climatique, Mariangiola a supervisé de nombreux projets phares au BPIE, y compris le Baromètre des bâtiments sains et le Building Climate Tracker, et a géré des projets couvrant des sujets tels que les passeports de rénovation des bâtiments, le financement de la rénovation et la réduction des risques des investissements en efficacité énergétique.

Cet article est publié dans le cadre de la Semaine européenne de l’énergie renouvelable dont EconomieMatin et l’Energeek sont partenaires. L’article a été traduit par l’IA avec relecture humaine. Vous trouverez également la version originale sur EconomieMatin ici.

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Bluetti AC240 : rien ne lui fait peur, même pas l’humidité

Les amoureux du camping peuvent remercier Bluetti : le fabricant de batterie vient de lancer, ce 20 mai, un nouveau modèle qui allie puissance, autonomie tout en résistant à la pluie. Voilà un combo parfait qui permet d’avoir de l’électricité n’importe où, et par tous les temps.

ⓘ Ceci est une communication commerciale pour Bluetti

La toute dernière batterie du fabricant Bluetti pourrait bien donner envie de sortir des sentiers battus pour les prochaines vacances estivales. Appelée AC240, cette nouvelle batterie, plus puissante et résistante que jamais, ouvre de nouvelles perspectives pour partir à l’aventure sans faire de compromis sur le confort. On y retrouve, en effet, tout ce qui a fait la force de Bluetti avec l’usage de la technologie LFP, une multitude de ports et la possibilité d’étendre les capacités de stockage.

Mais ce n’est pas tout. Ce nouveau modèle, qui vient remplacer l’ancienne AC60, se distingue par une résistance accrue à l’eau et la poussière. Cette particularité en fait un modèle unique sur le marché, surtout à un tarif de lancement très attractif de 1 699 €. Et ce n’est pas tout, vous pourrez bénéficier de 100 € de remise supplémentaire sur le site officiel de Bluetti avec le code AC240Revolution, ou sur Amazon avec le code AC240NEW. Dans ces conditions, difficile de ne pas craquer à quelques semaines de l’été !

Une batterie de stockage qui résiste à tout

Avec l’indice de protection IP65 de sa nouvelle batterie, Bluetti annonce la couleur ! Son nouveau modèle AC240 sera destiné aux conditions extrêmes. Cet indice de protection signifie que l’appareil est entièrement étanche à la poussière et résiste aux projections d’eau comme la pluie. Pour cela, le fabricant a développé plusieurs technologies brevetées, dont des circuits électroniques parfaitement étanches, des ports de branchement à double protection, et un ventilateur capable d’évacuer l’eau qui aurait pénétré dans la batterie. Contrairement à d’autres modèles moins bien protégés, cette résistance à toute épreuve permet d’utiliser la batterie en extérieur sans appréhension.

AC240 : la batterie idéale pour les voyages, les chantiers et la sécurité domestique

Grâce à cette puissance de 2 400 W, qui peut monter à 3 600 W sur une courte période, l’AC240 peut répondre à tous les usages. Il est ainsi possible d’alimenter une cafetière, une perceuse, un ordinateur ou encore un frigo. Malgré ses 1 536 Wh de capacité de stockage, elle arbore un design discret et ne pèse « que » 33 kg. Vous pourrez donc l’emmener dans toutes vos expéditions, qu’elles soient en voiture, en camping-car ou même en voilier ! Elle vous permettra, dans ces conditions, de bénéficier de tout le confort moderne, même à l’autre bout du monde, que vous soyez en plein désert, au bord de la plage, en forêt, qu’il pleuve ou qu’il vente.

Outre les voyages, l’AC240 se montre idéale pour travailler sur des chantiers hors réseau. Sa puissance 2 400 W permet d’alimenter un grand nombre d’appareils comme une scie circulaire, un perforateur ou un éclairage d’appoint. Grâce aux nombreux ports disponibles, il sera possible de recharger drones, batteries de perceuse, téléphones et autres ordinateurs portables. De la taille d’un micro-ondes pour un poids de 33 kg, l’AC240 viendra se loger discrètement dans un coffre de voiture, à l’arrière d’un van ou dans la cale d’un bateau.

 

Le générateur Bluetti AC240 peut prendre en charge jusqu’à 4 batteries d’extension B210 de 2 150 Wh chacune, pour une capacité totale de 10 136 Wh. Ces batteries peuvent également fonctionner indépendamment comme des banques d’alimentation avec trois sorties DC et des options de charge.

Un gage de sécurité à la maison

Idéale pour voyager ou travailler, l’AC240 se montre indispensable, même à la maison. Équipée de la fonction UPS, la batterie est capable de détecter une coupure de courant et de réalimenter votre installation électrique en seulement 15 ms. Avec cette fonction, les coupures de courant ne seront plus un problème.

LiFePO4 : l’assurance d’une longue durée de vie

Au cœur des produits Bluetti, on retrouve une technologie de batterie qui allie performances, durée de vie et respect de l’environnement : LiFePO4. Cette technologie, reposant sur un assemblage de lithium, de fer et de phosphate, confère une durée de vie plus élevée que les autres technologies au lithium. Grâce à cela, l’AC240 conservera 80 % de ses capacités d’origine, même après 3 500 cycles ! De quoi la recharger presque quotidiennement pendant presque 10 ans. Sûr des qualités de sa batterie, Bluetti a décidé de proposer une garantie remarquable de 6 ans.

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Élections européennes : 4 partis écologistes candidats, mais quel programme énergétique proposent-ils ?

Les élections européennes se dérouleront le 9 juin prochain. En France, 4 partis écologistes se présentent, mais disposent chacun de leur propre conception de l’écologie. Quel est leur programme respectif en matière d’énergie ?

➡️ Europe Écologie Les Verts (EELV)

En bref


Renouvelables ✅
Stockage❓
Nucléaire❌
Sobriété ✅
Interconnexions ❓

La liste menée par Marie Toussaint entend, sans surprise, faire sortir l’Europe des énergies fossiles et obtenir une véritable souveraineté énergétique européenne. Le parti propose de mettre en place un « fonds de souveraineté écologique » pour acquérir « la majorité du capital des 6 plus grosses entreprises pétro-gazières européennes pour les mettre au service des citoyen.nes et du climat ». Ces entreprises seraient alors engagées vers le 100 % renouvelable.

Les Verts proposent également :

  • que l’Europe tende « vers 100 % d’énergies renouvelables […] dès 2040 ». Selon eux, ce serait « le seul moyen de stabiliser la facture d’énergie et de tenir nos engagements climatiques ». Le parti campe toujours sur sa position antinucléaire historique, malgré l’impact carbone extrêmement faible de cette filière, estimant que « le redéploiement du nucléaire ne sera pas susceptible de répondre à cette urgence (climatique, NDLR) ».
  • de réformer la taxonomie verte afin de sortir le nucléaire et le gaz de la liste des investissements verts.
    la sobriété et les énergies renouvelables nous permettront d’atteindre cet objectif.
  • d’agir en faveur de la sobriété énergétique pour permettre une baisse des consommations.
  • de relocaliser des processus de production en Europe, notamment les panneaux photovoltaïques et de maintenir l’industrie éolienne sur notre territoire.
  • d’accélérer la rénovation énergétique des bâtiments européens.

Le parti défend également l’idée de garantir le droit à une énergie propre en instaurant une tarification sociale et progressive de l’énergie en Europe avec un tarif plus faible pour les premiers kilowattheures. Un système similaire existe par exemple au Québec. Il est aussi proposé d’interdire les coupures d’énergie qui sont généralement réalisées en cas d’impayés et d’obliger les fournisseurs à proposer des offres à prix stables pour les foyers modestes.

À lire aussi Un mix énergétique 100% renouvelable est-il vraiment rentable ?

➡️ L’écologie au centre

En bref


Renouvelables ✅
Stockage ❓
Nucléaire ✅
Sobriété ✅
Interconnexions ✅

Ce parti écologiste sera mené aux élections européennes par Jean-Marc Governatori, un élu niçois. Le parti propose de « bâtir un traité environnemental axé sur un protectionnisme vert et social pour préserver les entreprises européennes ». Cette mesure pourrait profiter aux secteurs liés à la transition énergétique, tels que la filière photovoltaïque qui se trouve actuellement en grande difficulté sur le territoire européen en raison de la concurrence des modules solaires à bas prix en provenance de Chine.

L’écologie au centre indique se positionner en faveur de la souveraineté énergétique en souhaitant soutenir notamment l’innovation, y compris dans le nucléaire. Une autre mesure pourrait aussi bénéficier au secteur énergétique. Il s’agit de « prioriser un plan d’investissement massif pour créer des emplois non délocalisables et pour le climat ». Même si aucune précision n’est donnée sur cette proposition, on peut imaginer qu’elle pourrait s’appliquer aux projets de construction d’usines de batteries ou de panneaux solaires par exemple.

Le parti propose aussi « d’établir sur l’ensemble du territoire européen, une interconnexion électrique qui permette de compenser l’intermittence des énergies renouvelables ». La mesure aurait nécessité d’être détaillée puisqu’un réseau de près de 400 interconnexions relie déjà les pays européens entre eux.

Il est également question de faire appel aux « milliardaires et ultrariches » pour prendre en charge « la gestion directe dans une région de leur choix pour l’agriculture biologique ou la rénovation énergétique ou l’économie circulaire ou les énergies renouvelables ». On ne sait pas s’il est question de superviser ces domaines ou de les prendre en charge financièrement puisque le programme n’est pas détaillé sur ce point.

Au niveau de la mobilité électrique, le parti propose de remplacer la mesure visant à mettre un terme à la production de véhicules thermiques au profit du moteur électrique en 2035, par l’obligation à cette date de vendre des véhicules utilisant un moteur fonctionnant sans énergie fossile et dont le poids sera inférieur à une tonne.

À lire aussi Voici la carte des grands sites de stockage d’énergie en France

➡️ Écologie positive et Territoires

En bref


Renouvelables ✅
Stockage ❓
Nucléaire ✅
Sobriété ✅
Interconnexions ❓

Créé en février 2024, Écologie positive et Territoires se définit comme un collectif qui rassemble une quinzaine de partis politiques et des associations « se retrouvant dans une écologie basée sur les territoires et le vivant ». Voici les propositions qui concernent l’énergie :

  • Réduire de 15 % la consommation d’eau, de matière (c’est-à-dire de matières premières) et d’énergie d’ici 2030 en faisant la promotion de la sobriété énergétique ;
  • Renforcer la taxe carbone aux frontières et l’élargir aux produits ayant un impact négatif sur la biodiversité ;
  • Soutenir la création d’une filière industrielle européenne de recyclage des batteries, étant donné que l’électrification des usages va faire augmenter la demande en batterie. Il est donc important de faire de la filière une économie 100 % circulaire en recyclant les batteries usagers.
  • Aider le secteur du bâtiment à s’adapter aux territoires et à la transition écologique en simplifiant les normes, en numérisant le secteur et en tenant compte des réalités régionales dans les normes de construction.

Deux autres propositions méritent d’être abordées davantage en profondeur. La première vise à « développer l’économie européenne pour la transition écologique et pour le développement social ». Il s’agit notamment d’accélérer la réindustrialisation de l’économie en soutenant notamment la transition écologique des entreprises productives. Il est aussi prévu de mettre en place une « stratégie industrielle européenne avec des “secteurs stratégiques” » qui seraient des priorités, dont la décarbonation de l’énergie et les secteurs de l’économie verte.

La seconde proposition que nous détaillerons ici concerne la redéfinition d’un « accord énergétique européen global “sobriété + renouvelable + gaz vert + nucléaire” ». Il s’agit donc de prioriser la sobriété et l’efficacité énergétique tout en soutenant le développement de toutes les énergies renouvelables, y compris le gaz vert « mis à mal dans les orientations européennes » et l’énergie nucléaire. La liste Écologie positive et Territoires note que l’énergie ne fait actuellement pas l’objet d’un consensus sur la scène européenne puisque les pronucléaires (dont la France) s’opposent aux anti-nucléaires menés par l’Allemagne. Le collectif veut remettre de l’unité entre les États membres à ce niveau. Il s’agira de mettre en place « une véritable politique énergétique commune (PEC) » et de décarboner l’énergie.

À lire aussi Pourquoi les interconnexions électriques sont-elles si importantes ?

➡️ Équinoxe

En bref


Renouvelables ✅
Stockage ❓
Nucléaire ✅
Sobriété ✅
Interconnexions ✅

Menée par Marine Cholley, la liste d’Équinoxe fait plusieurs propositions qui concernent l’énergie :

  • Sortir des énergies fossiles par la sobriété, les énergies renouvelables et le nucléaire. Pour cela, il est question de subventionner le développement des énergies renouvelables et nucléaires, de renforcer les interconnexions entre les pays européens, d’investir dans les nouvelles formes du nucléaire et, enfin, de protéger et d’encadrer l’évolution des prix de l’électricité.
  • Relocaliser nos productions agricoles et industrielles dans une logique de souveraineté. Cela ne concerne pas seulement l’énergie, mais peut inclure la filière photovoltaïque notamment.
  • Atteindre nos objectifs climatiques avec un système de quotas carbone individuels équitable. Aucun détail n’est néanmoins donné à ce sujet.

Synthèse des programmes écologistes pour les élections européennes en matière d’énergie

Aucun des quatre partis écologistes ne fait l’impasse sur le domaine de l’énergie dans son programme, mais leur vision de l’avenir énergétique européen diffère. Si tous veulent sortir des énergies fossiles, ils ne sont pas d’accord sur le moyen pour y parvenir et une fracture pro et anti-nucléaire est bien présente. Plus précisément, tous les partis soutiennent le nucléaire pour parvenir à décarboner le mix énergétique, sauf EELV qui s’y oppose et souhaite aller vers un mix 100 % renouvelable.

On note toutefois des idées similaires, notamment sur la nécessité de protéger les filières industrielles européennes qui agissent en faveur de la transition énergétique telles que celle des panneaux solaires. La sobriété et la rénovation énergétique des bâtiments semblent également faire consensus pour faire baisser les niveaux de consommation. Enfin, les énergies renouvelables font l’unanimité des quatre partis écologistes.

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Rénovation énergétique : le gouvernement rétropédale sur MaPrimeRénov’

renovation-energetique-changements-maprimerenov

Le secteur de la rénovation énergétique est en perpétuel mouvement. À compter de ce mercredi 15 mai, de nouveaux changements concernent MaPrimeRénov’. Le gouvernement fait marche arrière.

La rénovation énergétique évolue encore

Depuis le début de l’année, l’intérêt pour les aides à la rénovation énergétique a chuté drastiquement. Conséquence directe de la décision du gouvernement de limiter les subventions aux rénovations d’envergure. Cette approche a dissuadé de nombreux propriétaires, causant une baisse de 65 % des demandes auprès de l’Anah, l’agence distribuant ces aides. Ainsi, face à la nécessité de maintenir le chantier de la rénovation énergétique, le gouvernement revoit sa copie. Dès le 15 mai 2024, MaPrimeRénov’ redevient accessible pour des travaux de moindre ampleur. Par exemple, isoler une pièce ou changer un système de chauffage peut désormais être subventionné.

Les effets de ce changement sont non négligeables. Par exemple, pour un propriétaire souhaitant isoler les murs de sa maison de 100 m², il peut désormais prétendre à des aides. Jusqu’à 7 500 euros d’économisés depuis le 15 mai 2024. Avant cette date, il ne pouvait prétendre qu’aux Certificats d’Économie d’Énergie, laissant une charge considérable de sa poche.

Attention aux délais

Cependant, il est crucial d’agir rapidement. La politique de financement pour des gestes simples n’est confirmée que jusqu’à la fin de l’année 2024. De plus, les règles changent régulièrement. Autrement dit, retarder vos travaux pourrait vous coûter cher. De plus, une attention particulière est accordée aux propriétaires de « passoires thermiques », les logements classés F ou G. Bien que précédemment exclus du financement pour des gestes simples, ces propriétés sont désormais éligibles à nouveau.

Selon Imodirect, pour améliorer significativement l’efficacité énergétique de ces logements, il est souvent nécessaire d’effectuer plusieurs améliorations. Cependant, pour près d’un quart des cas, un seul changement, comme l’installation de robinets thermostatiques, peut induire une réduction de la consommation d’énergie de 3 à 5 %.

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Renouvelables : record mondial de production d’électricité en 2023

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La production d’électricité mondiale à partir de sources renouvelables a battu son record en 2023. Comme le souligne le rapport du centre de recherche sur l’énergie Ember, publié le 8 mai 2024, cette augmentation est en grande partie due au solaire et à l’éolien.

 

Plus de 30% de la production d’électricité mondiale est d’origine renouvelable

Selon le rapport d’Ember, publié le 8 mai 2024, 30,3 % de l’électricité mondiale produite en 2023 provenait de sources renouvelables, et ce chiffre grimpe à 40 % lorsque l’on y ajoute le nucléaire. Pour mettre ces chiffres en perspective, la part des énergies renouvelables dans la production électrique mondiale n’était que de 19 % en 2000. Autrement dit, la production d’électricité d’origine renouvelable a augmenté de +11,3 % en moins de 25 ans. Une progression qui est largement attribuable au solaire et à l’éolien, ces deux sources ayant produit, à elles seules, 13,4 % de la production d’électricité mondiale. La Chine a joué un rôle de premier ordre puisque cette dernière représente à elle seule plus de la moitié de la production solaire mondiale (51 %) et 60 % de la production éolienne mondiale en 2023.

Le rapport d’Ember met en avant que la part des énergies fossiles dans la production d’électricité devrait passer sous les 60 % en 2024, ce qui devrait se traduire par une baisse de 2,2 % de la production d’électricité à partir de ces énergies par rapport à 2023.

 

Dépasser les 60% d’ici à 2030

Le rapport d’Ember projette que les énergies fossiles, qui représentaient encore plus de 60 % de la production d’électricité en 2023, passeront sous la barre des 60 % dès 2024, avec une prévision de baisse de 2,2 % pour ce qui concerne la production d’électricité à partir de ces dernières. Toutefois, des défis tels que la baisse de la production hydroélectrique due à des sécheresses ont entraîné une réintroduction temporaire du charbon dans certains pays. La fermeture des dernières centrales nucléaires en Allemagne en avril 2023, une décision poussée par les Verts, a également marqué un pas en arrière dans l’utilisation de sources d’énergie à faible émission de carbone.

Cela n’empêche pas le directeur du programme Global Insights chez Ember, David Jones, de réitérer son optimisme pour l’avenir : « Le déclin des émissions du secteur électrique est désormais inévitable. 2023 était probablement le point pivot, un tournant dans l‘histoire de l’énergie. » Ce dernier encourage ainsi la communauté internationale à intensifier ses efforts, en particulier dans les pays en développement, où le potentiel de croissance des énergies renouvelables est considérable.

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L’Italie ne veut pas de panneaux solaires sur ses champs

italie-panneaux-solaires-champs-agriculture-energie-renouvelable

L’Italie prend un virage radical en matière d’énergie renouvelable. En interdisant l’installation de panneaux solaires au sol dans les espaces agricoles, le gouvernement italien soulève un débat crucial entre protection des terres cultivables et ambitions écologiques.

Italie : une interdiction controversée 

 

Le ministre de l’Agriculture, Francesco Lollobrigida, a frappé fort lors d’une conférence de presse, en annonçant le 6 mai 2024 l’interdiction des panneaux solaires au sol dans les zones agricoles. Cette mesure vise à protéger les terres arables, considérées comme vitales pour la sécurité alimentaire. Toutefois, cette décision ne s’applique pas aux installations photovoltaïques situées au-dessus des cultures, permettant ainsi de combiner agriculture et production d’énergie. Les projets financés par des fonds européens restent aussi hors du champ de cette interdiction. L’objectif principal semble être de mettre fin à l’« installation sauvage » de panneaux solaires, qui, selon le ministre, menace les espaces cultivables. Mais, en même temps, cette restriction pourrait ralentir considérablement le rythme de la transition énergétique de l’Italie.

L’interdiction risque de freiner plusieurs projets photovoltaïques en cours et d’affecter l’atteinte des objectifs de décarbonation de l’Italie. Coordinamento Free, un regroupement d’entreprises et d’associations du secteur des énergies renouvelables, a souligné que cette mesure bloquerait de nombreux projets, rendant difficile l’atteinte des objectifs de réduction des émissions de CO2 d’ici à 2030. L’Italie, membre du G7, s’était engagée à tripler ses capacités en énergies renouvelables, un objectif qui semble désormais plus compliqué à réaliser. D’un côté, les agriculteurs peuvent se réjouir de la protection de leurs terres, mais de l’autre, les promoteurs d’énergies renouvelables y voient un frein majeur à l’innovation et à la progression vers une économie moins dépendante des énergies fossiles.

Les ambitions italiennes de transition énergétique freinées ?

 

Le gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni a justifié cette interdiction par une nécessité de régulation, mais les critiques fusent de toutes parts. Les associations environnementales et les entreprises du secteur photovoltaïque expriment leur inquiétude, craignant que l’Italie ne devienne un exemple de politique énergétique restrictive.

Malgré les restrictions, le gouvernement italien ne ferme pas la porte à des alternatives innovantes comme les installations agrivoltaïques. Le ministre de l’Énergie, Gilberto Pichetto Fratin, a précisé que l’interdiction ne stopperait pas l’objectif de déployer 38 GW de capacités photovoltaïques d’ici à 2030. Ces systèmes, qui permettent de combiner agriculture et production d’énergie solaire au-dessus des cultures, sont vus comme un compromis viable et prometteur.

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Élections européennes : quel programme énergétique pour quel parti ?

Les élections européennes se dérouleront le 9 juin prochain. Quelles sont les propositions des candidats en matière d’énergie ? Nous avons passé au crible les programmes des principaux partis politiques pour le savoir. Et comme on peut s’y attendre, les positions divergent fortement d’une liste à l’autre.

Le programme de la liste Renaissance en matière d’énergie

La liste de la majorité est conduite par Valérie Hayer. Pour l’instant, aucun programme officiel n’a été publié pour la campagne des Européennes. Ce programme devrait néanmoins être cohérent avec la politique actuelle d’Emmanuel Macron. On peut d’ailleurs se référer au récent discours de la Sorbonne pour connaître les principales idées de la majorité en matière d’énergie notamment.

Pour rappel, lors de ce discours prononcé le 25 avril dernier, Emmanuel Macron a indiqué vouloir « construire l’Europe de l’atome » en rappelant la nécessité de produire en Europe de l’électricité décarbonée, peu importe sa source de production (nucléaire ou renouvelable). Le Président de la République a également rappelé l’importance des interconnexions qui permettent la solidarité entre les États membres en matière d’énergie. Enfin, l’Union européenne doit devenir un leader mondial d’ici 2030 dans 5 secteurs stratégiques incluant l’hydrogène, la fusion nucléaire et les petits réacteurs modulaires (SMR).

Pour l’instant, aucune nouvelle idée n’a donc été évoquée pour notre avenir énergétique au niveau européen par le parti de la majorité. La ligne de conduite devrait donc rester celle adoptée ces dernières années, à savoir à la fois la redynamisation du nucléaire et le développement des énergies renouvelables.

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La vision du Rassemblement National (RN) en matière d’énergie sur la scène européenne

Emmené par Jordan Bardella, le parti n’a pas dévoilé un véritable programme en matière d’énergie. Sur le site de campagne du parti, on note toutefois la critique de la situation actuelle qui vise à soutenir les énergies renouvelables au détriment du nucléaire et à libéraliser les concessions des barrages hydroélectriques. En outre, le RN reproche au marché européen de l’énergie d’avoir provoqué la flambée des factures d’énergie.

Jordan Bardella propose donc de « refaire de la France un paradis énergétique ». Pour cela, il s’agit de « reprendre en main notre souveraineté énergétique ». Cependant, derrière ces annonces un peu floues, aucun détail précis n’est donné à ce jour sur les moyens proposés pour les mettre en œuvre.

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La politique énergétique de la liste Place publique/PS pour les Européennes

La liste portée par Raphaël Glucksmann propose de faire une « révolution écologique ». Plusieurs points sont évoqués à ce titre :

  • Mettre en place un plan européen de rénovation thermique des bâtiments. « La sobriété est un instrument de souveraineté et même un instrument de liberté » selon le site officiel de la campagne ;
  • Développer massivement les énergies renouvelables ;
  • Mettre en place une « écologie de la production » c’est-à-dire « investir dans la réindustrialisation de l’Europe, soutenir le développement d’une industrie verte, refonder la politique agricole commune (PAC) et refuser la logique de toujours plus de libre-échange qui détruit notre planète et nos emplois » ;
  • Taxer les superprofits et les dividendes pour financer la transition énergétique.
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Les propositions d’Europe Écologie Les Verts dans le secteur énergétique pour le scrutin européen

La liste des écologistes est portée par Marie Toussaint pour les prochaines élections européennes. En matière d’énergie, les Verts souhaitent que l’Europe sorte des énergies fossiles. Pour cela, le parti propose « d’acquérir via un fonds de souveraineté écologique la majorité du capital des 6 plus grosses entreprises pétro-gazières européennes pour les mettre au service des citoyen.nes et du climat » en engageant ces entreprises vers du 100 % renouvelable.

Les Verts proposent aussi que l’Europe tende « vers 100 % d’énergies renouvelables » puisque ce serait « le seul moyen de stabiliser la facture d’énergie et de tenir nos engagements climatiques ». Le parti en appelle à une véritable souveraineté énergétique européenne qui suppose la sortie des énergies fossiles et « la fin de nos dépendances gazières et pétrolières, et aux régimes autoritaires exportateurs ».

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Les mesures proposées par la France insoumise dans le domaine de l’énergie

La liste de la France insoumise menée par Manon Aubry détaille de nombreuses mesures qui concernent le secteur de l’énergie. D’abord, elle propose un plan européen d’investissement public qui permettrait « une bifurcation écologique et sociale ». En matière d’énergie, ce plan permettrait la rénovation des logements et le développement des énergies renouvelables, du transport ferroviaire de personnes et des marchandises.

Il est également proposé de réindustrialiser et relocaliser grâce au protectionnisme national et européen. Il s’agit aussi d’encourager les produits nationaux puis européens dans les marchés publics. Le programme prend l’exemple des panneaux solaires français et européens qui seraient ainsi favorisés alors qu’ils sont aujourd’hui « laminés par le dumping asiatique ».

La France insoumise propose aussi de sortir du marché européen de l’électricité et de créer un pôle public de l’énergie. Il est également question de remettre en place les tarifs réglementés « pérennes calculés à partir des coûts de production, pour les particuliers comme pour les entreprises, les collectivités locales et la bailleurs sociaux » et y inclure des objectifs sociaux comme la gratuité des premiers kilowattheures, « garantissant le droit à l’énergie pour les usages de base ».

Le parti propose aussi de parvenir à 100 % d’énergies renouvelables d’ici 2050 en sortant du nucléaire et des énergies carbonées. Les fonds européens devraient être réservés au développement de l’hydrogène vert. Il est question également de maintenir les interconnexions sur le territoire européen. Mais il souhaite aussi la mise en place d’un service public national d’électricité hors du marché. Le programme propose aussi :

  • d’atteindre la neutralité carbone en Europe d’ici 2040 (au lieu de 2050 aujourd’hui) ;
  • de rénover l’ensemble des passoires thermiques ;
  • de sortir du marché carbone et d’empêcher son extension au secteur du carburant et du chauffage des particuliers ;
  • d’instaurer une planification de la réduction des émissions grâce à des objectifs contraignants par secteur et d’augmenter l’objectif de baisse des émissions de gaz à effet de serre à au moins 70 % d’ici 2030 ;
  • de revenir à une exploitation 100 % publique des barrages hydroélectriques ;
  • de mettre en place « une coordination des investissements énergétiques par une planification publique européenne, nationale et territoriale, multi-énergies, adaptées aux potentiels des différents territoires ».
  • de développer et protéger les filières industrielles européennes nécessaires à la « bifurcation écologique » c’est-à-dire l’éolien, le solaire, les batteries, l’hydrogène, le réseau et la rénovation ;
  • de garantir que le prix payé par le consommateur final reflète les coûts de production uniquement. L’objectif est de ne pas alimenter les dividendes des actionnaires et d’orienter les marges vers l’investissement dans la qualité du réseau et le développement des énergies renouvelables ;
  • de réviser la taxonomie européenne pour en faire sortir le gaz et le nucléaire.
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Les partis qui n’ont pas dévoilé leur programme : Les Républicains et Reconquête !

À ce jour, outre le parti présidentiel dont on connaît le discours, deux partis n’ont pas communiqué leur programme. Il s’agit des Républicains et de Reconquête ! Nous n’avons donc pas de mesures claires énoncées en matière d’énergie à ce jour les concernant.

La liste des Républicains est menée par François-Xavier Bellamy. Même sans programme officiel, on sait que le parti est favorable au nucléaire et reproche à Emmanuel Macron d’avoir soutenu la fermeture de la centrale de Fessenheim.

Portée par Marion Maréchal, la liste Reconquête ! n’a pas communiqué de programme officiel et les déclarations du parti dans les médias ne concernent pas l’énergie. Pour avoir une idée de la position de cette liste, on peut se rappeler que pour les élections présidentielles de 2022, Eric Zemmour défendait le nucléaire pour l’avenir énergétique français.

Afin d’obtenir davantage de détails sur les idées de ces deux partis en matière d’énergie en vue du scrutin européen, il faudra attendre les débats entre les différents candidats à ce sujet dans les semaines à venir.

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Les 8 kits solaires prêts à brancher les moins chers au watt-crête

Le marché du kit solaire prêt à brancher (ou plug and play) est en plein boom. Il s’agit d’un pack contenant un ou plusieurs panneaux solaires avec tout ce qu’il faut pour produire de l’électricité facilement, en branchant l’installation à une simple prise domestique. Si vous souhaitez vous lancer, il n’est pas évident de s’y retrouver dans l’offre diversifiée proposée par les différents fabricants. Pour rentabiliser son investissement le plus rapidement possible, il est préférable de dénicher le kit qui permette de payer le watt-crête (Wc) le moins cher possible. On fait ici un tour d’horizon du marché avec comme critères des kits comprenant un ou deux panneaux, avec fixations au sol et option de suivi de production, sans stockage. Les calculs sont donnés hors promotion, mais en tenant compte des frais de livraison qui peuvent considérablement alourdir la note.

Voici le panorama des stations solaires prêtes à brancher les moins chères au watt-crête. Petite précision, ce classement ne prend pas en compte le panneau solaire proposé par Lidl, étant donné qu’il n’est plus disponible sur le site internet de l’enseigne.

Les kits solaires à un seul panneau les moins chers

1 – Électro-Dépôt WE : de 1,10 à 1,17 €/Wc

Électro-Dépôt est connu pour vendre des appareils électroménagers à bas prix, dans des magasins qui ressemblent à des entrepôts. L’enseigne commercialise aussi un kit solaire et bat la concurrence au niveau du prix. Composé d’un panneau d’une puissance de 410 watts (W), le kit est composé également d’un socle pour installer le panneau au sol ou au mur avec une inclinaison réglable entre 15° et 35°, d’un câble de 3 mètres et d’un micro-onduleur. Une notice de montage est fournie pour assembler le kit.

Le kit peut être livré à domicile pour 30 euros ou retiré directement en magasin, en vérifiant la disponibilité au préalable sur le site internet. Il est vendu 449,99 euros, soit 1,10 euro/Wc si le client vient retirer son kit directement en magasin. En cas de livraison, l’offre reste très intéressante avec un coût de revient de 1,17 euro/Wc.

2 – Beem Energy On : 1,37 €/Wc

Le spécialiste du solaire Beem Energy vient de sortir une nouvelle station solaire, la Beem On. Composé d’un panneau bifacial de 460 Wc, d’un micro-onduleur et de toute la connectique. À noter que trois inclinaisons du panneau sont possibles, afin de maximiser la production en fonction des saisons.

La Beem On est livré sur une palette, déjà montée et installée sur son socle. Il suffit de brancher le micro-onduleur et de brancher le tout sur une prise domestique. Le kit comprend un câble de 10 mètres, soit une longueur bien supérieure à celle proposée par ses concurrents. Ce kit est vendu 629 euros et les frais de port sont gratuits, ce qui rend ce modèle particulièrement compétitif avec un montant de 1,37 euro/Wc.

3 – Mon Kit solaire 1 panneau : entre 1,41 et 1,47 €/Wc

L’enseigne en ligne Mon Kit Solaire propose un kit comprenant 1 panneau de 430 Wc avec fixations au sol et inclinaison à choisir. En effet, l’acheteur doit choisir ses fixations, soit avec une inclinaison à 15°, soit à 30° alors que d’autres kits proposent plusieurs inclinaisons possibles avec le même socle. Ici, avec les fixations à 30°, le kit coûte 540 euros alors qu’il est à 516 euros avec une inclinaison à seulement 15°, moins optimale en mi-saison.

Outre le panneau et son socle, le kit comprend un lot de visserie, un micro-onduleur et un câble de 5 mètres avec prise secteur. Des tutoriels et une notice de montage sont disponibles pour aider l’acheteur. Il est également possible de joindre un interlocuteur du site pour se faire conseiller sur le montage.

Il faudra tout de même compter en plus sur des frais de livraison de 90 euros. Ainsi, le coût total est de 1,47 euro/Wc avec l’inclinaison à 30° et 1,41 euro/Wc avec l’inclinaison à 15°. Vous pouvez faire baisser l’addition si vous habitez à proximité de Lille et que vous êtes en mesure de venir retirer gratuitement votre commande à l’entrepôt.

4 – Solarcoop Base : 1,42 €/Wc

La société coopérative Solarcoop propose un kit solaire avec un panneau fabriqué au choix, soit par l’entreprise Voltec, soit par Dualsun. C’est le modèle proposé par Dualsun qui est le plus intéressant. Il s’agit d’un panneau bifacial de 425 Wc. Le kit comprend également le socle avec une inclinaison à 30°, le micro-onduleur avec 5 mètres de câble ainsi que la prise connectée.

L’ensemble est vendu 540 euros auxquels il faut ajouter 63 euros de frais de port qui sont clairement affichés sur la page de description du produit, ce qui n’est pas toujours le cas des autres marques. Le coût total du kit revient donc à 603 euros, soit 1,42 euro/Wc.

Les kits solaires à deux panneaux les moins chers

Il est possible d’investir dans un kit comprenant deux panneaux, permettant d’augmenter sa production. Deux possibilités s’offrent à vous : soit vous pouvez acheter directement un kit de deux panneaux, soit vous pouvez commencer par un kit avec un panneau pour acheter par la suite une extension. Presque toutes les marques proposent cette possibilité d’extension.

Après avoir effectué plusieurs simulations, on s’est rendu compte qu’il était plus intéressant financièrement de choisir tout de suite un kit de deux panneaux plutôt que de procéder par étape et d’ajouter une extension à un kit d’un panneau. Voici les 4 kits avec deux panneaux les moins chers du marché actuellement.

1 – Mater France 860 Wc : 0,71 €/Wc

Mater France propose un ensemble de deux panneaux bifaciaux à poser au sol ou sur un mur. Le site ne précise pas clairement l’inclinaison possible avec le socle. Il ne semble pas possible de varier facilement l’inclinaison, comme pour d’autres marques. La puissance totale de l’installation est de 860 W. Avec le coût du support au sol, le total est vendu 611 euros.

Le pack comprend le micro-onduleur ainsi qu’un câble de 3 mètres. À noter que la livraison est gratuite. Ce kit est donc vendu à un prix très attractif qui revient à 0,71 euro/Wc.

2 – Up Watt : 0,89 €/Wc

Le site en ligne Up Watt, spécialiste du solaire, propose un kit de 2 panneaux Longi Solar Technologie Back Contact d’une puissance totale de 850 Wc avec fixations au sol pour une inclinaison fixe à 30°. Le micro-onduleur possède un câble de 5 mètres. Le tout est pour 759,90 euros, soit 0,89 euro/Wc, car la livraison est gratuite.

 3 – Oscaro OPower Mini : 1,07  €/Wc

Le kit OPower Mini est composé de deux panneaux bifaciaux d’une puissance de 880 Wc pour un montant de 790 euros. Le pack contient les deux panneaux, le micro-onduleur ainsi que le support et un câble de 5 mètres. L’inclinaison des panneaux est fixe, mais le site ne donne pas d’indication sur le degré de l’angle. L’offre paraît intéressante, mais elle doit toutefois être tempérée, car les frais de port sont particulièrement élevés : 149 euros. Cela augmente significativement la facture totale. L’ensemble reste intéressant à 1,07 euro/Wc.

 4 – Mon Kit solaire 2 panneaux : à partir de 1,11 €/Wc

Le site en ligne Mon Kit Solaire propose de nombreux kits solaires plug and play. En comparant les packs comprenant deux panneaux, on se rend compte qu’il est possible d’acheter un kit avec fixations incluses ou un kit avec fixations en option. Dans tous les cas, la longueur du câble du micro-onduleur est de 5 mètres. Petit bémol, c’est plus cher d’acheter un kit avec fixations incluses plutôt que de choisir un kit sans fixations, lesquelles peuvent être ajoutées en option.

En effet, un kit avec fixations incluses au sol comprenant deux panneaux d’une puissance totale de 860 Wc revient à 902 euros (hors promotions). Le socle à poser au sol propose une inclinaison fixe à 15°. Avec la livraison à 129 euros, cela revient à un coût de 1,20 euro/Wc. Or, le kit de deux panneaux d’une puissance totale identique à 860 Wc avec fixations au sol en option avec inclinaison à 15° revient à 825 euros (avec les fixations et hors promotions). Le prix monte à 878 euros si on opte pour l’inclinaison à 30°. Avec les frais de port à 129 euros, on obtient l’ensemble à 1,11 euro/Wc dans le premier cas et 1,17 euro/Wc dans le second cas. Si on choisit une inclinaison à 15°, il vaut mieux opter pour le kit avec les fixations en option, cela revient moins cher (1,11 euro/Wc au lieu de 1,20 euro/Wc).

Après ce panorama du marché, voici quelques conseils à suivre avant de choisir un kit plug and play. Déjà, il faut se méfier des offres trop alléchantes qui s’expliquent souvent par l’absence de socle permettant d’installer les panneaux au sol. Il est indispensable de bien vérifier le contenu du kit et notamment la longueur du câble qui permet de brancher l’installation à une prise domestique.  Ensuite, il ne faut pas oublier de bien vérifier le montant des frais de port avant de valider la commande, car ils peuvent alourdir considérablement la facture.

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Un carburant 100% renouvelable bientôt disponible à la pompe

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Imaginez un futur proche où remplir le réservoir de votre voiture contribue activement à la lutte contre le changement climatique. Ce futur pourrait être plus proche que vous ne le pensez, grâce à une innovation majeure dans le domaine des carburants : un nouveau type de superéthanol E85 entièrement renouvelable et potentiellement moins cher.

Carburant 100 % renouvelable : qu’est-ce que c’est ?

Le Superéthanol E85 n’est pas un inconnu sur les routes françaises, mais sa composition est sur le point de connaître une transformation radicale. Actuellement vendu à environ 90 centimes le litre, ce carburant se compose principalement de biomasses comme les céréales ou les betteraves. La nouveauté ? La version à venir promet d’être 100% issue de biomasse, sans aucune trace d’énergie fossile, rendant ce carburant complètement renouvelable. Nicolas Kurtsoglou, responsable carburant de Bioéthanol France, explique sur RTL que cette avancée est possible grâce à l’utilisation de sources innovantes telles que l’huile de cuisson usagée.

L’aspect le plus impressionnant du nouveau E85 ne réside pas seulement dans sa composition. Selon Nicolas Kurtsoglou, ce carburant pourrait réduire les émissions de CO2 de 70% et les émissions de particules et d’oxyde d’azote de 90 à 98% par rapport à l’essence traditionnelle. Ces chiffres soulignent un double avantage : écologique et économique. Le prix prévu autour de 1 euro le litre rend ce choix non seulement vertueux pour l’environnement, mais également attrayant pour le portefeuille des consommateurs.

Un futur acteur clé de la transition énergétique ?

Malgré ses promesses, plusieurs questions demeurent quant à l’adoption généralisée du nouveau E85. Quand exactement ce carburant sera-t-il disponible à la pompe ? À quels types de véhicules s’adressera-t-il, et comment sera-t-il distribué ? Ces interrogations sont cruciales pour évaluer la viabilité à long terme de cette solution énergétique.

Le passage à un carburant entièrement renouvelable tel que le Superéthanol E85 représente une avancée significative dans notre quête d’un avenir plus durable. Avec des avantages tant économiques qu’écologiques, ce carburant pourrait bien être l’un des acteurs clés de la transition énergétique en France. 

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Électricité : le médiateur de l’énergie demande la fin des coupures

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L’année 2023 met en lumière une hausse importante des impayés des factures d’électricité. Face à l’explosion des prix, les ménages ont de plus en plus de mal à payer. Le médiateur de l’énergie se positionne en faveur d’un arrêt des coupures.

Une explosion des factures d’électricité impayées

En 2023, le nombre d’interventions pour impayés de factures d’énergie a atteint un seuil critique. Désormais, elles dépassent le million, soit une augmentation de 3 % par rapport à l’année précédente et de 49 % depuis 2019. Cette situation alarmante est le reflet d’une détresse croissante parmi les consommateurs français. Ces derniers peinent de plus en plus à régler leurs factures d’énergie. Olivier Challan Belval, le médiateur national de l’Énergie, souligne que ce chiffre est le plus élevé enregistré depuis la mise en place du suivi par cette autorité indépendante en 2015. Parmi ces interventions, une part significative aboutit à des coupures d’électricité et de gaz. Néanmoins, les fournisseurs limitent la puissance des compteurs plutôt que de procéder à des coupures totales.

Cette tendance à limiter plutôt qu’à couper l’énergie résulte d’un changement dans les pratiques de certains fournisseurs, mais aussi de nouvelles réglementations. Cependant, même avec ces limitations, le nombre de coupures fermes reste élevé, avec 178 000 coupures d’électricité et environ 87 300 coupures de gaz signalées en 2023. Ces chiffres mettent en lumière la précarité énergétique de nombreux ménages.

Appel à l’interdiction des coupures d’énergie

Face à cette crise grandissante, le médiateur national de l’Énergie, plaide pour une interdiction complète des coupures d’énergie. Cette mesure radicale vise à protéger les consommateurs les plus vulnérables. Cet appel vise à faire prendre conscience de la détresse des ménages face à l’inflation énergétique.

Cette initiative soulève un débat plus large sur les responsabilités sociales des fournisseurs d’énergie et sur les politiques énergétiques nationales. Reste désormais à voir si les pouvoirs publics vont s’emparer ou non du sujet.

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Nucléaire : EDF investit 8 milliards d’euros pour ses réacteurs EPR2

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EDF s’engage dans l’avenir de l’énergie nucléaire avec Framatome par un contrat monumental de 8 milliards d’euros destiné à équiper les nouveaux réacteurs EPR2. Ce partenariat stratégique souligne l’ambition de la France de renforcer sa capacité énergétique et sa souveraineté.

EDF : un contrat astronomique pour préparer le terrain de ses réacteurs EPR2

EDF et Framatome ont signé un contrat historique de 8 milliards d’euros pour les équipements des réacteurs EPR2. Ce partenariat illustre la volonté d’EDF de préparer le terrain pour une transition énergétique durable. Ces investissements comprennent l’acquisition de six cuves et de générateurs de vapeur essentiels à la production d’énergie. Ces composants, qui sont au cœur de la production nucléaire, jouent un rôle vital dans l’efficacité et la sécurité des nouvelles installations.

L’annonce de ce contrat a été accueillie avec enthousiasme par les syndicats et les travailleurs. Selon Alexandre Crétiaux de la CFDT à Les Échos, cette commande garantit une activité soutenue pour les usines de Framatome pour les deux prochaines décennies, rappelant le dynamisme des années 1980. Ce projet devrait également stimuler des investissements significatifs et des recrutements au sein de la supply chain nucléaire, renforçant ainsi l’écosystème industriel français dans ce secteur stratégique.

Un fort engagement dès 2024

Les générateurs de vapeur seront produits dès mai 2024 à Saint-Marcel, tandis que les cuves démarreront en novembre 2024 au Creusot. Cette anticipation technique montre la capacité de Framatome à planifier et à exécuter des projets d’envergure. Cela est essentiel pour respecter les délais de mise en service des réacteurs tout en garantissant les standards de sécurité les plus stricts.

Le financement de ces infrastructures majeures est assuré par les fonds propres d’EDF, avec un engagement initial de près de 2 milliards d’euros. L’engagement total atteindra 3 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année 2024. Ces chiffres soulignent l’importance de l’autofinancement dans les stratégies à long terme d’EDF.

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Efficacité énergétique dans les PME : grand potentiel, petits moyens

énergie, La Métropole de Lille accélère sur l'énergie solaire

Ils ont les idées, mais pas l’argent ! L’expérience acquise ces dernières années à travers nos différents projets ciblant les entreprises révèle qu’il existe encore un potentiel significatif pour améliorer l’efficacité énergétique au sein de ce groupe cible. Les améliorations de l’efficacité mesurées ont varié de 15% à 35%.

Par Christel Liljegren, directrice de l’Energikontor Syd (Agence de l’énergie du sud de la Suède) et Vice-Présidente pour la Mobilité et les Transports chez FEDARENE, une organisation partenaire de la Semaine européenne de l’énergie durable 2024.

En Suède, l’augmentation des prix de l’énergie à l’automne/hiver 2022 a entraîné une demande croissante pour l’expertise et les connaissances des agences énergétiques et pour la participation à différentes initiatives de soutien. De nombreuses connexions ont été établies avec des entreprises à travers les régions, révélant l’influence des considérations financières sur la volonté de transition. Cette perspicacité est précieuse pour les efforts futurs, notamment lorsque l’impact de la baisse des prix de l’énergie peut entraîner une diminution de l’engagement et de la mise en œuvre de la transition énergétique propre dans les entreprises.

Des initiatives clairement communiquées en matière d’énergie et de climat (durabilité) renforcent la compétitivité dans un environnement commercial marqué par une augmentation des rapports sur la durabilité et une demande croissante pour des chaînes de valeur durables et sans combustibles fossiles. La gestion stratégique de l’énergie sensibilise les entreprises à leur système énergétique, permettant aux PME de minimiser l’utilisation inutile d’énergie, d’optimiser la technologie et de prendre des décisions éclairées concernant les investissements ou les mises à niveau—résultant en une réduction des coûts énergétiques pour le développement commercial ou le profit. Cette compréhension de leur système énergétique permet aux entreprises de s’adapter rapidement aux changements opérationnels, aux coûts croissants ou aux événements imprévus.

Recommandations recueillies auprès de petites et moyennes entreprises de notre région à l’intention des décideurs politiques :

  • Créer des incitations et établir des systèmes d’incitation pour que les PME participent aux initiatives d’efficacité énergétique, visant à renforcer l’implication et la performance. Une communication claire sur les économies et la motivation est cruciale.
  • Reconnaître l’importance des audits énergétiques en offrant un soutien et des subventions pour que les entreprises engagent des experts. Souligner la réduction des postes énergétiques coûteux et encourager le passage à des alternatives durables.
  • Soutenir les entreprises dans la gestion stratégique de l’énergie en établissant des organisations internes et en nommant des gestionnaires d’énergie. Fournir des ressources et des incitations pour renforcer les structures internes.

L’efficacité énergétique est cruciale pour les petites et moyennes entreprises, pilier de nombreuses économies de l’Union européenne. L’adoption de pratiques énergétiquement efficaces renforce la compétitivité et réduit les coûts opérationnels de ces entreprises, essentiel dans un paysage commercial dynamique avec des budgets serrés. Alors que l’UE se concentre sur la durabilité et le changement climatique, les entreprises qui priorisent l’efficacité énergétique s’alignent sur les réglementations et les tendances du marché, contribuant à la fois à la durabilité environnementale et à la résilience financière. Reconnaître cette importance est clé pour le rôle continu des entreprises dans les économies de l’UE. Les agences énergétiques régionales, en collaboration avec les municipalités et les régions, jouent un rôle crucial en tant qu’acteurs de changement dans la conduite des efforts d’adaptation au climat, soutenant les entreprises dans ces entreprises.

Liens utiles :

Christel Liljegren est directrice générale de l’Agence de l’énergie du sud de la Suède (Energikontor Syd). Tout au long de sa carrière, Christel a travaillé sur différents projets de durabilité – de la gestion stratégique des déchets aux projets de comportement énergétique, et bien d’autres. Depuis 2011, elle travaille à l’agence énergétique et occupe le poste de PDG depuis 2017. Christel est membre du conseil d’administration d’Energikontoren Sverige, l’association nationale des agences régionales d’énergie suédoises, et vice-présidente pour la mobilité et les transports chez FEDARENE.

FEDARENE (Fédération européenne des agences et régions pour l’énergie et l’environnement) est la voix collective sur la transition énergétique pour les régions et les agences énergétiques locales/régionales. Les membres de FEDARENE impulsent la transition énergétique et l’action climatique dans leurs territoires à travers le développement de politiques ambitieuses et des actions de facilitation stratégique.

Avertissement : Cet article est une contribution d’un partenaire. Tous droits réservés. Ni la Commission européenne, ni aucune personne agissant au nom de la Commission n’est responsable de l’utilisation qui pourrait être faite des informations contenues dans l’article. Les opinions exprimées sont celles de l’auteur(s) uniquement et ne doivent pas être considérées comme représentatives de la position officielle de la Commission européenne.

Cet article est publié dans le cadre de la Semaine européenne de l’énergie renouvelable dont EconomieMatin et l’Energeek sont partenaires. L’article a été traduit par l’IA avec relecture humaine. Vous trouverez également la version originale sur EconomieMatin ici.

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Mix énergétique : la programmation fixée par décret, annonce le gouvernement

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Le gouvernement vient de prendre une décision qui ne manque pas de faire couler beaucoup d’encre. Le mix énergétique du pays ne sera finalement pas débattu au Parlement. Finalement, seul un décret viendra annoncer la programmation de la France pour les prochaines années en matière d’énergie.

Un décret pour fixer les contours du futur mix énergétique

Le gouvernement opte pour l’utilisation d’un décret pour définir le mix énergétique français jusqu’en 2035. Cette démarche provoque une vive réaction parmi les législateurs et les associations. Ce choix, selon le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, Roland Lescure, vise à assurer rapidité et efficacité dans la mise en œuvre de la stratégie énergétique. Cette décision signifie que le futur mix énergétique, incluant le nucléaire, les éoliennes et le solaire, ne sera pas soumis à un débat parlementaire mais à une simple consultation publique gérée par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP).

Le décret couvrira des aspects variés de la politique énergétique, de la gestion du parc nucléaire existant ou encore de l’expansion significative des capacités en énergies renouvelables. Le gouvernement prévoit notamment de multiplier par cinq la production photovoltaïque et de gaz vert, ainsi que de doubler celle des éoliennes terrestres et de la chaleur renouvelable.

L’énergie, un dossier sensible

La décision de procéder par décret plutôt que par une loi débattue au Parlement suscite des critiques. En effet, certaines ONG et figures politiques y voient une manœuvre pour contourner un débat démocratique. Sans oublier qu’une loi de 2019 stipule que de tels objectifs sont fixés par une loi de programmation. Cette approche soulève des questions sur la stabilité à long terme de la stratégie énergétique. En effet, un décret peut être plus facilement modifiable en cas de changement à l’Élysée.

La polémique ne se limite pas à la méthode de mise en œuvre. Elle touche également au contenu de la programmation. Les détails montrent une forte dépendance aux énergies renouvelables. Sans oublier un maintien significatif du nucléaire, ce qui ne fait pas consensus. Le débat sur la place des éoliennes terrestres illustre également les tensions entre développement durable et acceptation locale.

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2035 : le futur mix énergétique de la France sera décidé par décret

2035 : le futur mix énergétique de la France sera décidé par décret

Le gouvernement prend les rênes pour définir le futur mix énergétique du pays, privilégiant un décret à une discussion parlementaire. Il définira lui-même les objectifs pour le nucléaire, les éoliennes et les panneaux solaires d’ici à 2035.

Le gouvernement fixe le cap énergétique

Le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, Roland Lescure, a tranché : le mix énergétique français ne sera pas le fruit d’un débat parlementaire, mais celui d’un décret. En dépit d’une guerre qui oppose les « anti-nucléaire et les anti-énergies renouvelables », le gouvernement a décidé d’opter pour une méthode rapide et efficace puisque « de toute façon, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, on n’a pas le choix, il faut pousser tous les curseurs », explique le cabinet de Roland Lescure sur Ouest France. Une « programmation pluriannuelle de l’énergie » (PPE) est au cœur de cette dynamique. L’annonce fait suite à une consultation déjà réalisée fin 2023, concernant la « Stratégie française pour l’énergie et le climat ».

Pour 2035, l’objectif est clair : augmenter la production électrique bas carbone de 450 à 650 térawattheures. Cela implique une revitalisation du parc nucléaire et un développement massif des énergies renouvelables. Le gouvernement envisage de multiplier par cinq le photovoltaïque et le gaz vert, et de doubler la production d’éoliennes terrestres. En 2035, plus de la moitié de l’énergie consommée dans notre pays devra être décarbonée. Un défi technique autant que sociétal, en prenant en compte les débats entourant les éoliennes terrestres et la réticence à leur expansion.

Entre urgence climatique et stratégie gouvernementale

La démarche du gouvernement suscite des interrogations. Le choix de la rapidité sur la démocratie participative pourrait être perçu comme un écart aux procédures législatives prévues. En effet, une loi de programmation Energie – Climat aurait dû être adoptée avant juillet 2023. Est-ce une stratégie pour éviter des confrontations législatives ou simplement une réponse pragmatique à l’urgence climatique ?

Malgré l’absence de débat parlementaire, le gouvernement assure que des discussions préalables ont déjà eu lieu. Cependant, certains y voient une volonté de contourner d’éventuels obstacles parlementaires, surtout en prévision des élections européennes. De plus, des lois importantes sont toujours à l’horizon, notamment sur la protection des consommateurs d’énergie et la privatisation des barrages hydroélectriques. Le gouvernement semble naviguer entre la nécessité de protéger ses citoyens et le désir de stimuler l’industrie énergétique nationale. Alors que certains saluent la rapidité d’action, d’autres expriment leur déception face au manque de débat public. Un équilibre délicat à atteindre, avec l’horizon de 2035 déjà en vue.

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Gaz : l’autoconsommation collective pour accélérer la production de biogaz

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Le gaz renouvelable est depuis le 29 mars 2024 ouvert à l’autoconsommation collective, une initiative du gouvernement visant à encourager de nouveaux projets de production de biogaz.

 

Le gaz renouvelable désormais ouvert à l’autoconsommation collective

Avec les décrets et l’arrêté du 29 mars 2024, la France marque un tournant décisif dans son engagement vers une énergie plus verte. L’autoconsommation collective, jusqu’alors cantonnée à l’électricité, ouvre ses portes au gaz renouvelable. Les consommateurs ont désormais la possibilité de consommer du gaz renouvelable produit par des infrastructures (entreprises agricoles, ménages ou collectivités) proches de chez eux.

Les règles sont précises : les participants doivent être connectés au réseau public de gaz naturel et la distance séparant les installations de production des consommateurs ne doit pas excéder deux kilomètres, avec la possibilité d’étendre ce périmètre à dix, voire vingt kilomètres en zone rurale, sous certaines conditions. À noter par ailleurs, que ces opérations sont limitées à une production annuelle de 25 GWh, un plafond qui vise à encourager les petits producteurs de biogaz et à garantir une distribution équitable.

 

Encourager de nouveaux projets de biogaz

Si l’autoconsommation étendue au gaz renouvelable permet aux consommateurs de réduire leur facture énergétique, ainsi que leur empreinte carbone, elle vise surtout à encourager de nouveaux projets de production de biogaz. Celui-ci est fabriqué à partir de la méthanisation. Il s’agit d’un procédé qui permet non seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de valoriser les déchets agricoles et ménagers. En 2023, 1 046 installations servaient à la production d’électricité, tandis que 591 installations alimentaient le réseau de gaz naturel.

Les applications du biogaz sont multiples : chauffage, production d’électricité, carburant pour les transports. Une polyvalence qui fait du biogaz une énergie particulièrement intéressante pour le mix énergétique de la France. Le gouvernement vise à intégrer 10 % de gaz renouvelable dans le réseau de gaz d’ici à 2030, un objectif qui ne semble pas hors de portée avec cette nouvelle extension de l’autoconsommation collective.

 

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Mobilité durable : un moteur à hydrogène plein de promesses aux USA

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L’industrie automobile américaine pourrait bien être sur le point de gravir une nouvelle marche vers la mobilité durable pour les véhicules lourds. Les équipes de l’entreprise Achates Power et du Laboratoire national Argonne sont en train de développer un nouveau type de moteur à hydrogène, en se basant sur un moteur à deux pistons opposés qui a été créé dans les années 1930.

 

 

Un moteur à hydrogène basé sur une innovation centenaire

Les moteurs à pistons opposés, bien que conçus il y a plus de 100 ans, ont retrouvé une nouvelle jeunesse grâce aux efforts conjoints d’Achates Power et du Laboratoire national Argonne. Ce renouveau est marqué par une subvention significative de 133 millions de dollars attribuée par le Département de l’Énergie des États-Unis, visant à repenser cette technologie pour répondre aux défis contemporains de l’industrie automobile. Le projet ambitionne ainsi de transformer ces moteurs, historiquement utilisés dans des applications militaires et maritimes, telles que les porte-avions et les sous-marins, en moteur à hydrogène.

La clé de cette transformation réside dans l’adaptation du moteur à l’hydrogène, un carburant propre qui, en brûlant, rejette exclusivement de l’eau. Par ailleurs, les moteurs à combustion à l’hydrogène offrent des performances égales, voire supérieures, à celles de leurs homologues thermiques et électriques, et ils bénéficient d’une recharge rapide — deux avantages non négligeables de ce type de motorisation par rapport aux batteries électriques.

Vers une mobilité lourde plus propre et durable

Les premiers tests réalisés par Argonne et Achates Power sont très encourageants, et le soutien du gouvernement américain souligne non seulement sa confiance dans le potentiel de cette technologie, mais aussi l’urgence de développer des alternatives propres aux carburants fossiles dans le secteur des transports. L’industrie des poids lourds, en particulier, représente un défi majeur dans la transition énergétique, due à la difficulté d’électrifier ces véhicules à cause de leur besoin en autonomie et en puissance.

L’hydrogène apparaît ainsi comme la clé pour répondre aux défis qui se posent à ce secteur. Et ce d’autant plus du fait que l’on peut produire l’hydrogène pour ces moteurs de manière totalement décarbonée, notamment en électrolysant l’eau, en utilisant de l’énergie éolienne, solaire ou hydraulique. 

 

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Une éolienne dans l’espace pour produire de l’énergie grâce à l’ouragan de matière noire ?

[⚠️ Ceci est notre poisson d’avril 2024]

Les énergies renouvelables utilisent notre environnement pour produire de l’énergie. Au sein de cet environnement, il y a le soleil, dont nous pouvons utiliser la lumière par des panneaux photovoltaïques. Nous pouvons également utiliser le vent pour produire de l’électricité grâce à des éoliennes, ou les courants marins grâce à des hydroliennes. Mais il est une autre source d’énergie renouvelable, la matière noire, qu’une startup veut dompter en construisant dans l’espace une surprenante éolienne.

Il y a quelques années, les découvertes de la mission Gaïa avaient défrayé la chronique. Dans un article scientifique déposé sur Arxiv, un groupe de chercheurs espagnols et anglais avaient en effet annoncé la détection d’un puissant vent de matière noire qui traverse notre système solaire. Baptisé « S1 », ce vent proviendrait d’une galaxie naine absorbée il y a quelques milliards d’années par notre galaxie, la Voie lactée. Et ce vent circulerait vite, très vite, si bien que les chercheurs n’ont pas hésité à qualifier ce flux de « Dark Matter Hurricane » (soit « ouragan de matière noire »).

Aujourd’hui, c’est avéré. Le professeur Underwater et son équipe viennent de confirmer la détection d’un nouveau vent de matière noire, en provenance de η Piscium (lire « etha Pichium »), l’étoile la plus brillante de la constellation des Poissons. Et ce courant est lui aussi très rapide, il se déplacerait à près de 500 km/s, c’est-à-dire environ 1 500 fois plus vite qu’un avion de ligne. Une vitesse colossale, quand on songe au fait que l’engin le plus rapide envoyé par l’Humanité est la sonde Parker, qui le 29 avril 2021 a plongé vers notre Soleil à une vitesse de près de 140 km/s.

La matière noire, inconnue, mais indispensable à notre compréhension de l’univers

Rappelons ce qu’est la matière noire. Indispensable pour expliquer la forme et la dynamique des galaxies ainsi que l’évolution de l’univers, la « matière noire », ou « matière sombre », est utilisée notamment dans le modèle dit « Lambda-CDM ». Ce modèle est aujourd’hui le modèle privilégié par de nombreux astrophysiciens pour expliquer notre cosmos. La matière noire aurait pour propriété de ne pas interagir, ou très peu, avec la matière ordinaire (dite « matière baryonique ») ainsi qu’avec la lumière. Cette propriété explique le fait qu’elle soit si difficile à observer dans les profondeurs de l’espace.

La matière noire aurait différentes formes, et l’une d’entre elles se présenterait sous la forme de particules dites WIMP, pour « Weakly Interacting Massive Particles » que l’on peut traduire par « particules massives interagissant faiblement ». Ces particules seraient de différentes natures, très exotiques, et leurs noms ne le sont pas moins : Barino, Truitino et, après le Quark Top et le Quark Bottom et autre Quark Charm et Quark Strange, une autre saveur de Quark : le Quark Saumoné. « Celui-ci, c’est mon préféré », nous confie le Professeur Underwater.

Ces particules de matière noire s’organisent sous la forme d’un halo autour des galaxies, et notamment la Voie lactée. Petites, mais nombreuses et puissantes, elles donnent à notre galaxie sa forme, et déterminent le mouvement des étoiles. Une force capable de sculpter les galaxies et de moduler le mouvement des étoiles, ce ne peut pas être négligé. Serait-il possible d’utiliser cette force pour résoudre nos problèmes environnementaux et d’approvisionnement en énergie ? C’est ce que pense le fondateur de la SCEP (Space Company for Energy Phishing), qui envisage de s’en servir pour produire de l’énergie.

Comment produire de l’énergie avec de la matière noire ?

Nous l’avons dit, la matière noire s’organise en halo autour des galaxies, comme un vaste océan dans lequel nous serions plongés. Mais elle s’organise également selon des structures plus complexes, particulièrement sous la forme de courants, comme les courants marins, ou de « vent », de matière noire plus dense, comme justement le courant S1 que nous avons évoqué en introduction. Ce vent serait-il exploitable pour produire de l’énergie ?

Principale difficulté, la matière noire interagit faiblement avec la matière plus ordinaire, notamment du fait de sa très faible densité : les chercheurs indiquent que la densité moyenne de matière noire serait 0,5 GeV/cm3 (lire giga-electron-volt par centimètre-cube), soit moins du dix-millième de milliardième de milliardième de la densité de l’air. En revanche, le vent de matière de noire se déplace beaucoup plus vite, et nous savons que la puissance d’une éolienne augmente avec la vitesse du vent élevée au cube.

Illustrons par un calcul. Les éoliennes du parc off-shore de Saint-Brieuc ont un rotor de 167 m de diamètre. Avec un vent de 10 m/s, elles peuvent délivrer une puissance de l’ordre de 8 MW. Pour une éolienne à matière noire de même puissance, avec un vent de matière noire à 500 km/s, il faudrait un rotor de 350 km de diamètre, soit un dixième du diamètre de la Lune.

Cela ne fait pas peur à la startup, qui, pour son éolienne April Wind, envisage des pales extrêmement fines en nanotubes de carbone. Ou son hydrolienne. « Nous avons beaucoup débattu pour savoir comment l’appeler. Nous nous sommes dits qu’une hydrolienne dans l’espace, ça ne ferait pas crédible. Nous avons donc opté pour le terme éolienne », nous dit Lawrence Achab, le fondateur de la startup. « Ce que nous craignons le plus, c’est un très gros corps de matière noire qui se déplacerait silencieusement au fin fond de l’espace. Les chercheurs l’ont baptisé les Dents de la mer Noire, je dois avouer que c’est un peu effrayant. » Nous le croyons sans peine.

[⚠️ Ceci est notre poisson d’avril 2024]

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Énergie : l’État a réduit sa consommation et ses factures en 2023

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En 2023, l’État français a réduit sa consommation et sa facture énergétique de 150 millions d’euros.

Une baisse entamée en 2022 après le début de la guerre en Ukraine

Le Premier Ministre Gabriel Attal a annoncé une baisse notable de 150 millions d’euros sur la facture énergétique de l’État entre 2022 et 2023. Cette économie résulte directement de la mise en œuvre d’actions de sobriété énergétique, lancées en réponse à la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine en 2022. Avec une réduction de 11% de la consommation de gaz et de 7% de celle d’électricité, l’État confirme son engagement vers une gestion plus écologique et économique de ses ressources.

Le gouvernement ne compte pas s’arrêter là. Lors de la présentation de son plan de transformation écologique, il a réitéré son objectif de réduire de 10% sa consommation d’énergie d’ici à 2024, par rapport à 2019, et de 25% d’ici à 2027 par rapport aux chiffres de 2022. Selon les dernières données disponibles, la consommation de l’État et de ses opérateurs a atteint 20 térawattheures en 2019, selon Le Figaro« En 2023, nous avons économisé 150 millions d’euros » sur les factures d’énergie, s’est félicité Gabriel Attal. « C’est inédit. 150 millions d’euros, c’est le coût d’un bel hôpital neuf, c’est ça qui a été économisé pour le budget de l’État grâce à la sobriété énergétique, nous allons poursuivre cette dynamique en 2024 pour atteindre 200 millions d’euros d’économies d’énergie », a-t-il indiqué.

L’État investit massivement dans la rénovation thermique de ses bâtiments en 2024

Cependant, la tâche de mesurer avec précision la consommation énergétique de l’État reste complexe. Le parc immobilier de l’État, comptant 190 000 bâtiments, pose un défi considérable en matière de suivi énergétique. Bien que le nombre de bâtiments connectés au système de suivi ait considérablement augmenté, cela ne représente encore que 80% du parc immobilier éligible.

Face à ces enjeux, l’État ne ménage pas ses efforts et investit massivement dans la rénovation thermique de ses bâtiments. Avec un engagement de 900 millions d’euros pour 2024, le gouvernement espère réduire encore davantage sa consommation d’énergie. Ces investissements sont cruciaux non seulement pour atteindre les objectifs de réduction de consommation, mais aussi pour servir de modèle en matière de gestion énergétique responsable et durable.

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