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Vivobook S14 OLED : un beau 14 pouces sous Ryzen AI 9 HX 370

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On retrouve les mêmes fondamentaux. Un Vivobook S14 OLED léger avec une très belle dalle 14 pouces désormais équipé d’une puce AMD Strix point et capable de proposer assez de performances en IA pour porter un Windows Copiloté.

L’affichage est a priori magnifique avec une dalle OLED 120 Hz en 2880 x 1800 pixels. Un écran qui proposera une luminosité de 400 à 600 nits et une colorimétrie contrôlée 100% DCI-P3 mais au travers d’une dalle brillante pourtant non tactile.

La gamme de puce embarquée poussera jusqu’au Ryzen AI 9 HX 370 d’AMD associée à 32 Go de mémoire vive soudée LPDDR5x-7500 au maximum. Le stockage sera accessible avec un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 de 1 To maximum. 

La connectique liste un USB4 et un USB 3.2 Gen 1 Type-C, deux USB 3.2 Gen 1 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm, une sortie HDMI 2.1 et un lecteur de cartes MicroSDXC. 

Notez la présence d’une touche Copilot à droite de la barre espace

Le clavier est de type chiclet, avec rétroéclairage RGB une zone et une course de touche  de 1.7 mm. Le pavé tactile est très large et propose les gestures de Windows. Un système audio Harman Kardon est intégré et un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 est proposé. La batterie n’est pas détaillée mais on devrait retrouver les 75 Wh 4 cellules des autres modèles. Ce nouveau Vivobook S14 OLED mesurera 31.05 cm de large pour 22.19 cm de profondeur et de 1.39 à 1.59 cm d’épaisseur.

Disponibilité attendue en France pour la fin du mois d’août à partir de 1299€.

AMD Ryzen AI 300 : un nouveau cocktail à base de Zen5 et RDNA3.5

Vivobook S14 OLED : un beau 14 pouces sous Ryzen AI 9 HX 370 © MiniMachines.net. 2024.

Frore Systems présente un SSD sous AirJet au Computex 2024

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On ne peut pas dire que les solutions Airjet de Frore Systems aient rencontré un beau succès, mis à part dans un MiniPC de Zotac dont je vous parlerais bientôt, ces nouvelles solutions de refroidissement ont connu une belle traversée du désert. Cette situation pourrait bientôt changer. 

Au Computex 2024, Frore propose sur son stand un nouveau porteur de son greffon de refroidissement. Un boitier externe signé Orico qui est conçu pour accueillir un SSD Sabrent 8 To NVMe. Ce n’est pas un partenariat, c’est un montage maison réalisé par les équipes de Frore et qui suit une précédente annonce de débouché effectuée en début d’année.

En réalité il y a deux boitiers identiques, avec le même SSD dans chacun d’eux. Ces éléments de stockage sont choisis pour une caractéristique particulière, ils ont tendance a chauffer. Beaucoup chauffer. Parce qu’ils sont rapides, en NVMe et double face, ces SSD sont en général ceux que les cartes mère accueillent avec un dispositif de refroidissement conséquent.

En cas de surchauffe ces SSD baissent en vitesse de transfert, tout simplement parce que les puces des contrôleurs vont limiter leurs capacités de calcul pour éviter la surchauffe. Pour éviter ce problème, Frore propose d’utiliser ses modules AirJet. Il en fait la démonstration.

D’un côté le modèle uniquement passif est flashé à 62°C avec un châssis brûlant. De l’autre la version AirJetisée ne dépasse pas les 42°C et reste tiède mais pas brûlante. L’autre conséquence se mesure en vitesse de transfert pratique. Le boitier externe classique affiche un débit de 1320 Mb/s tandis que le boitier refroidit par deux AirJet Mini grimpe à 3016 Mb/s ce qui correspond aux performances attendues de ces SSD. Dernier point important, en exploitant un système mieux refroidit on peut profiter de fonctions de contrôle et de correction de données intégrées au contrôleurs des SSD mais qui demandent là encore des temps de calcul qui font chauffer les composants. Certains contrôleurs sont programmés pour faire « sauter » ces fonctionnalités secondaire en cas de surchauffe afin d’éviter de monter trop haut en température.

Au final l’ajout de ces AirJet Mini permet de meilleurs débits, une solutions plus rigoureuse dans la gestion des données et un boitier plus confortable. Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de mettre un objet de ce type, quasi bouillant au toucher, dans une poche ou dans un sac mais c’est assez désagréable.

Reste a convaincre les constructeurs de proposer des boitiers de SSD avec modules AirJet… et au grand public de les acheter. Pas sur que ces derniers suivent car la note risque d’être assez salée.

AirJet : Frore Systems veut refroidir nos portables sans ventilateurs

Source : Tom’s Hardware

Frore Systems présente un SSD sous AirJet au Computex 2024 © MiniMachines.net. 2024.

Asus TUF Gaming A14 : un 14″ AMD Ryzen AI 9 HX 370 et GeForce RTX 4060

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Annoncés pour la mi juillet à partir de 2199€, les différentes versions de l’Asus TUF Gaming A14 sont censées être les modèles les plus accessibles des machines à vocation ludique de la marque. 

Avec ce tarif élevé, la donne change. La gamme TUF est habituellement synonyme de concessions avec des machines un peu plus épaisses et des composants en retrait des modèles plus haut de gamme. Ici on est sur un produit qui ne souffre même pas la comparaison avec les TUF d’il y a deux ans en terme de puissance et de finition.

Le nouvel Asus TUF Gaming A14 pèse 1.46 Kg et propose un équipement haut de gamme. Avec un processeur AMD Ryzen AI 9 HX 370 et un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 4060 porté à 100 Watts maximum de TGP, c’est un petit monstre très bien équipé. Sa mémoire vive sera soudée et uniquement disponible en 16 Go de LPDDR5x-7500 double canal associée à un stockage de 1 To en NVMe PCIe 4.0. Un port M.2 2280 NVMe libre sera toutefois disponible dans la machine pour une mise à jour facile.

Son écran 14 pouces proposera une dalle IPS en 2560 x 1600 pixels avec un rafraichissement de 165 Hz et une luminosité de 400 nits. Pour communiquer avec la carte graphique la dalle sera compatible Nvidia G-Sync. 

La connectique est assez complète puisqu’on trouvera un port USB4, un USB 3.2 Gen 2 Type-C, deux USB 3.2 Gen 2 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.1, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC.

Le clavier sera rétro éclairé en blanc, avec un design chiclet et une course de touches 1.7 mm. Une webcam FullHD avec infrarouge sera intégrée en plus d’enceintes Stéréo Dolby Atmos. La connexion au réseau se fera via un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.3 et la batterie intégrée de 72 Wh se rechargera via un bloc 100 Watts et une prise propriétaire.

A l’international Asus parle également d’une version plus légère de ce TUF Gaming A14 avec un processeur AMD Ryzen 7 8845HS et le même circuit graphique. Il est annoncé moins cher avec un ticket d’entrée de 1399$ HT. Asus France n’en fait pas mention pour le moment en n’indiquant l’existence que du seul le modèle Ryzen AI 9 HX 370.

Asus TUF Gaming A14 : un 14″ AMD Ryzen AI 9 HX 370 et GeForce RTX 4060 © MiniMachines.net. 2024.

ROG Zephyrus G16 : Asus combine Ryzen AI et GeForce RTX

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La fiche technique du ROG Zephyrus G16 version 2024 est assez impressionnante. Par les choix techniques embarqués mais également à cause du poids et de l’encombrement de l’engin.

Des enceintes sur la partie haut de clavier mais pas de pavé numérique

Avec une dalle de 16 pouces OLED en 2560 x 1600 pixels 240 Hz, le portable gaming adopte une coque plutôt compacte et légère. 1.85 Kilo seulement pour une solution qui proposera un niveau de performances assez impressionnant. L’écran est un des argument phare de l’offre avec une dalle très rapide et bien calibrée en usine pour une image exploitable pour des usages graphiques.

La combinaison processeur AMD Ryzen AI 9 HX 370 et GeForce RTX 4070, combinaison unique et non déclinée dans tous les sens, est également une bonne nouvelle. Pour une fois Asus ne cherche pas a faire de son engin un monstre protéiforme qui sera monté avec 150 déclinaison de processeurs et de cartes graphique. L’engin a été pensé pour fonctionner de manière cohérente avec un circuit graphique en 105 Watts de TGP maximum et ce dimensionnement doit ici être correctement maitrisé.

La mémoire vive est soudée, il s’agit d’une solution LPDDR5x-7800 qui pourra monter jusqu’à un confortable 32 Go. La partie stockage est confiée à deux port M.2 2280 NVMe PCIE 4.0 pour un total maximum en sortie de carton de 4 To amputés de l’espace nécessaire à l’installation de Windows 11 Pro.

 

Un pavé tactile large et bien intégré

Pour le reste on retrouve un clavier rétroéclairé RGB sur une seule zone, une paire de HP stéréo Dolby Atmos, un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 et une connectique très complète. On retrouve ici un USB4 secondée par un USB 3.2 Type-C également compatible PowerDelivry 3.0 t DisplayPort, deux USB 3.2 Type-A, une sortie HDMI 2.1 , un lecteur de cartes SDXC 7.0, un jack audio combo 3.5 mm et un port jack d’alimentation propriétaire.

Une aération très très impressionnante

La batterie est une 90 Wh dont l’autonomie n’est pas détaillée et on se doute que l’engin ne sera pas un chameau en terme d’usage. Les composants sont gourmands et demanderont une alimentation à portée de prise assez rapidement.

Asus est une des rare marque a comprendre l’intérêt d’un lecteur de cartes SDXC

L’accent est ici encore une fois fortement mis sur l’IA. Le nouveau ROG Zephyrus G16 fait la liste de ses disponibilités de calcul pour ce type d’usage. 50 TOPS par ci avec si NPU XDNA2, 31 TOPS par là avec son processeur ajoutés à 321 TOPS pour la carte Nvidia totalement débridée sur les watts et on a un total de 402 TOPs au total. Des chiffres brandis haut et fort comme on montre son totem d’immunité. Pourquoi on le fait et quel usage auront exactement ces TOPs est encore assez flou, surtout pour une machine de jeu. Mais c’est dans l’air du temps.

C bel engin sera disponible le 15 juillet prochain à partir de 2799€ prix public conseillé.

ROG Zephyrus G16 : Asus combine Ryzen AI et GeForce RTX © MiniMachines.net. 2024.

Beelink GTi Ultra : un MiniPC compatible avec une carte graphique

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Du Beelink GTi Ultra on ne possède qu’une image et quelques informations. Cette gamme d’engin devrait être déployée sous processeurs Intel de 12e, 13e et 14e génération avec une fonctionnalité originale. Celle d’accueillir une carte graphique classique grâce à une « fonctionnalité exclusive ».

J’ai bien peur qu’il s’agisse d’un port PCIe directement intégré sur le  châssis et sur lequel on pourrait emboiter une carte graphique. Si cela parait être une bonne idée pour un usage temporaire, ce n’est absolument pas une solution sécure sur le long terme. Outre la casse liée à un choc sur la carte uniquement maintenue par son port PCIe il y a le soucis d’une exposition à l’air libre d’un objet qui fonctionne en aspirant l’air ambiant pour se refroidir. La sanction est toujours la même, ce type de situation conduit à un encrassement rapide du ventilateur et a une baisse de performances voir à un défaut de refroidissement tel que la carte finit par poser problème.

Evidemment la présence d’un port PCIe 4.0/5.0 avec 8 lignes PCI permettra d’avoir un débit supérieur à ce que proposent les solutions connectées classiques. Ce qui évidemment est un gros avantage pour piloter des circuits graphiques très évolués. Ce n’est pas pour rien que le constructeur met en scène son Beelink GTi Ultra avec une GeForce RTX 4090.

J’ai hâte de voir ce que le MiniPC proposera au final comme solution. Mais si il s’agit d’un port direct, avec un Riser ou autre solution laissant la carte à l’air libre, il faudra piloter et son alimentation et gérer son encrassement, ce qui imposera de facto un fonctionnement dans un encombrement plus proche du format Mini-ITX que du MiniPC classique.

 

 

Beelink GTi Ultra : un MiniPC compatible avec une carte graphique © MiniMachines.net. 2024.

MSI Claw 8 AI+ : de l’IA dans une console sous Intel Lunar Lake ?

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C’est un tweet du toujours très bien renseigne @momomo_us qui donne l’info. La MSI Claw 8 AI+ serait en gestation chez le constructeur pour une sortie au troisième trimestre. A son bord un processeur Lunar Lake avec un NPU de chez Intel, raison suffisante pour coller une mention à de l’Intelligence Artificielle sur cet engin de jeu…

Un design qui semble inspiré de la série de jeux Fallout

Après une première console qui n’a pas rencontré de succès niveau vente mais qui semble être prise au sérieux par MSI et Intel au point de proposer des mises à jour plutôt convaincante, la fine équipe d’ingénieur semble avoir remis en route une mise à jour. La MSI Claw 8 AI+ serait ainsi livrée avec un plus grand écran de 8 pouces et une meilleure batterie. De quoi jouer plus longtemps avec en plus un raffinement du chargeur externe qui, plus compact, permettrait d’être plus facilement transportable pour remettre la batterie de sa console d’aplomb un peu partout.

L’ajout  d’un port Thunderbolt 4 serai un des autre atout de la console puisqu’il offrirait des possibilités de connexion rapide, une recharge et un transport de données vidéo. Connecté à un dock externe il offrirait également à la console la robustesse d’une éventuelle carte graphique externe.

Pas plus d’informations pour le moment mais le partenariat entre MSI et Intel fait sens, l’arrivée d’une version Lunar Lake de la Claw le fait tout autant. La seule question qui me turlupine, c’est pourquoi diable coller une mention à l’intelligence artificielle sur ce type de machine. Cette pression commence a devenir vraiment fatigante.

MSI Claw 8 AI+ : de l’IA dans une console sous Intel Lunar Lake ? © MiniMachines.net. 2024.

Kompanio 838 : un nouveau SoC pour Chromebooks

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Le Kompanio 838 est un SoC ARM 8 cœurs composé de deux cœurs Hautes performances et six cœurs efficients. Gravé en 6 nanomètres il embarque un circuit graphique Mali-G57 MC3 et un petit NPU Mediatek 650 proposant 4 TOPS De performances.

La nouvelle solution de Mediatek vise des Chromebooks un peu plus haut de gamme que les solutions habituelles de la marque et en particulier le Kompanio 528 proposée auparavant. C’est du moins ce qu’annonce la marque mais avec un support de mémoire vive DDR4 et LPDDR4x-3733 et la prise en charge d’un stockage eMMC 5.1, il restera forcément en deçà des offres concurrentes d’AMD et Intel. 

Si Mediatek parle d’une évolution de performances c’est surtout au regard des ses précédentes puces qui seront beaucoup moins pertinentes. Le Kompanio 838 est annoncé comme 76% plus rapide en terme de traitement graphique. Et de 60 à 66% plus rapide en terme de Web ou de calcul processeur. Il propose également un Wi-Fi6E et la prise en charge d’un encodage et décodage UltraHD.

Cela n’en restera pas moins une solution que l’on ne retrouvera probablement que dans des Chromebooks entrée de gamme. Je doute que les constructeurs investissent dans ce genre de puce pour mettre en valeur les machines les plus intéressantes de leur gamme. Le manque de prise en charge de stockage et de mémoire rapide sont un vrai handicap pour ce Kompanio 838. La prise en charge de signaux vidéo avec un ISP Imagiq 7 ne servira sans doute qu’a piloter des applications basiques de reconnaissance faciale ou d’amélioration d’image pour la vidéo conférence.

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Qualcomm veut glisser ses Snapdragon X dans tous les PC

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Les Snapdragon X Plus et Snapdragon X Elite sont certes lancés sur des plateformes mobiles mais Qualcomm n’entend pas les réserver au monde des portables et des tablettes.

Le PDG de Qualcomm, Cristiano Amon, entend bien que son offre de SoC ARM intègre tout type de PC sous Windows. On parle donc de solutions classiques même si je ne suis pas certain que le format tour leur soit le plus accessible. Pour d’évidentes question d’évolutivité moins évidente pour les SoC de ce type que pour une puce x86 AMD ou Intel montée sur un socket, le format apparait comme plus fermé. Mais pour des MiniPC, des All In One et autres solutions type Clé-PC ou autres intégrations, les puces de la marque auront toute leur place.

Pour le format MiniPC ou le All-In-One par exemple, il est bien évident que ce type de puce mobile a autant d’intérêt que les solutions x86 classiques. On a déjà vu un premier MiniPC sous SoC Snapdragon X avec le kit de développement de la marque présenté lors de l’annonce des puces. Il est parfaitement envisageable d’imaginer des engins de ce type être proposés rapidement.

Reste à convaincre les marques partenaires d’un côté et les clients de l’autre. Sur ces segments des arguments de performances comptent mais ils ne sont pas les seuls. Le tarif est un point essentiel de l’équation. On a vu avec la première salve de portables équipés de ces puces que les prix demandés par les différents acteurs étaient au dessus des machines plus classiquement sous puces AMD et Intel. On imagine mal des particuliers comme des entreprises se pencher sur des minimachines de ce genre si elles se positionnent au dessus de la concurrence niveau tarif.

Si Qualcomm dit à ses partenaires que la porte est ouverte, c’est peut être pour tenter d’intéresser du monde vers ces formats, preuve que pour le moment cela ne se bouscule pas vraiment de ce côté là.

Le Snapdragon X Plus est officialisé par Qualcomm

Qualcomm veut glisser ses Snapdragon X dans tous les PC © MiniMachines.net. 2024.

Asus ProArt PZ13 : une tablette haut de gamme sous Snapdragon

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C’est tout de même difficile de ne pas voir un peu de magie dans un engin de ce type. Le ProArt PZ13 d’Asus ressemble beaucoup à l’image fantasmée d’un ordinateur de science fiction d’il y a quelques dizaines d’années seulement.

On est parfois un peu blasé devant toutes les annonces faites de mois en mois de nouvelles machines. Avec de nouvelles fonctionnalités, des capacités en hausse, des possibilités toujours plus complètes. On a du mal à prendre du recul sur ces annonces. Pourtant, cette image – probablement retouchée dans tous les sens – a pour une fois bien fonctionné sur moi. Elle m’a justement fait prendre du recul.

Ce que propose le Asus ProArt PZ13, ici, c’est ce qu’imaginaient les auteurs de SF il n’y pas si longtemps. Un engin portable permettant de travailler partout, de piloter des applications et de communiquer. Mais aussi de  lui donner des ordres vocaux de manière naturelle. Toute ces barrières sont aujourd’hui tombées.

Ce que propose le ProArt PZ13, c’est avant tout un format tablette. Un écran 13.3 pouces qui affichera en 2880 x 1800 pixels et en 16/10 grâce à une dalle OLED 60 Hz. Une dalle certifiée 100% DCI-P3 et Dolby Vision pour une colorimétrie maitrisée et protégée par un verre Gorilla Glass de Corning. Tactile avec 10 points de contact, elle proposera également un support de stylet tactile Asus Pen 2.0 pour dessiner ou prendre des notes même si ce dernier sera optionnel.

Le tout entre dans un format de 9 mm d’épaisseur pour 850 grammes. Une combinaison parfaite pour des déplacements de terrain qui pourra se combiner avec un clavier amovible façon Microsoft Surface pour une utilisation plus classique de portable 13″.

Sous le capot, on retrouvera une combinaison taillée autour des Snapdragon X de Qualcomm et de 16 Go de mémoire vive LPDDR5x-8400 et embarquera jusqu’à 1 To de stockage interne NVMe PCIe. A noter que si la machine peut fonctionner de manière passive, elle proposera un ventilateur intégré pour mieux assumer les tâches les plus exigeantes.

A noter la très bonne idée de la marque d’intégrer un lecteur de cartes SDXC UHS-II dans cette interface. Un détail qui rend l’image d’illustration plus crédible, on pourra utiliser la carte de son appareil photo Reflex numérique directement sur sa machine. Deux ports USB4 permettront aussi bien de recharger l’engin que de déporter son signal ou de partager des données. Un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.3 est également de la partie ainsi qu’une batterie 70 Wh.

Deux webcams sont intégrées avec en frontal une solution 5 Mégapixels avec infrarouge et au dos un module de 13 mégapixels. Deux enceintes Dolby Atmos et un ensemble de 3 micros permettront de suivre des contenus multimédia. Il sera également possible d’utiliser la Asus ProArt PZ13 pour de la vidéo conférence ou de lui donner des ordres à l’oral.

Prix de base pour ce beau joujou ? Il faudra compter 1299€ pour l’engin sans clavier ni stylet. Pas donné mais plus raisonnable que Microsoft avec ses Surface Pro 11 Snapdragon dont le ticket d’entrée OLED est à 1799€. 

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La ConsolePC ROG Ally X se dévoile en détails

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La ROG Ally X vient donc d’être présentée et montre une foule de petits ajustements opérés par Asus par rapport aux modèles Z1 sortis l’année dernière

Si les fondamentaux ergonomiques et d’affichage ne changent pas, Asus a souhaité améliorer des éléments critiqués par les utilisateurs sur ces premiers modèles. On retrouve ainsi le même affichage 7 pouces en FullHD avec un rafraichissement 120 Hz piloté par le même processeur AMD Ryzen Z1 Extreme. Le tout portant un Windows 11 mâtiné d’une interface maison.

Ce qui va changer est situé sur  d’autres postes comme la mémoire vive, le stockage ou l’autonomie. Ainsi le nouveau modèle de console embarque 24 Go de LPDDR5-7500X. Mieux que les 16 Go de LPDDR5-5600 du modèle Z1 Extreme. Plus rapide et plus imposante, cette mémoire permettra notamment d’allouer plus de mémoire dédiée au circuit graphique sans avoir à partager avec le reste du système. 

Autre nuance de taille, un passage d’un stockage en M.2 2230 NVMe de 512 Go max en sortie d’usine à un M.2 2280 plus classique de 1 To  pour la ROG Ally X. Ce choix d’un SSD d’un format plus standard permettra une évolution plus simple pour le particulier mais offre également plus de choix pour Asus. Ce qui a surement permis de limiter l’impact de ce changement de capacité sur le tarif.

La disparition du connecteur propriétaire ROG XG Mobile est actée. Asus l’a remplacé par un plus commun et plus sobre port USB4. Un second port USB 3.2 Gen2 toujours en Type-C permettra une connexion plus classique. Les deux ports permettront un affichage déporté en DisplayPort 1.4 et fourniront une alimentation Power Delivery 3.0 à la console. 

L’autre grand chantier qui a occupé les ingénieurs d’Asus ces derniers mois a été le passage d’une batterie de 40 Wh à un modèle de 80 Wh. Un doublement de capacité qui devrait autoriser une bien meilleure autonomie à la minimachine. Cette évolution comme le changement de divers autres postes a semble t-il permis à Asus à repenser totalement les entrailles de l’engin. Le lecteur de cartes MicroSDXC a été modifié pour éviter les problèmes de chauffe de la version actuelle. La ventilation a été adaptée pour mieux correspondre aux divers changements de la machine et Asus insiste également sur une amélioration de l’ergonomie des éléments de jeu.

Le résultat de ces mouvements a évidemment des conséquences sur le châssis de la console. Le poids grimpe à 678 grammes, soit 70 grammes de plus que les modèles de base. L’épaisseur minimale évolue de 2.12 cm à 2.47 cm tandis que les points les plus épais atteignent désormais 3.69 cm contre 3.24 cm auparavant.

Le reste ne change pas… sauf au niveau du prix. La ROG Ally X est annoncée à 899.99€ en France. Le précédent modèle, la Asus ROG Ally Z1 Extreme était proposée à 799.99€ avec 16 Go de mémoire moins rapide et 512 Go de stockage. Si le prix de cette évolution ne semble pas démesuré, cela pose tout de même la question de l’investissement nécessaire. Pour ce tarif, on peut choisir un Steam Deck 1 To avec écran OLED proposé à 679€ par Valve. Si Asus n’hésite pas à monter son tarif c’est probablement parce que les acheteurs de sa console tiennent à retrouver un équipement spécifique avec des fondamentaux différents de ce que propose Valve. Les ventes des premiers modèles de la console d’Asus ont été très bons, il est logique de voir la marque persévérer.

Asus ROG Ally : présentation officielle et AMD Ryzen Z1

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AMD Ryzen AI 300 : un nouveau cocktail à base de Zen5 et RDNA3.5

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Le Ryzen AI 300 réinvente la gamme de processeurs AMD pour portables avec de gros changements sur tous les éléments de son architecture. On passe à Zen 5 pour la partie calcul, à RDNA3.5 pour l’ensemble graphique et à XDNA2 pour le NPU. En ligne de mire pour AMD, damer le pion à Intel et rabattre son caquet à Qualcomm.

Ryzen AI 300 : un processeur à tout faire pour des machines portables plus performantes

Le Zen5 est une nouvelle architecture qui devrait apporter 15% de performances en plus aux solutions actuelles sous Zen4. Pas un changement suffisant pour passer obligatoirement de l’un à l’autre mais une puce qui saura attirer des propriétaires de générations précédentes. Si AMD n’a pour le moment pas dévoilé grand chose sur la partie graphique de cette offre, on sait déjà que le RDNA3.5 lancera la gamme Radeon 8xxM.

Autre évolution logique, l’arrivée d’un NPU plus puissant dans les Ryzen AI 300 puisque c’est le nouveau cheval de bataille des bâtisseurs de ces architectures. Après Qualcomm qui annonçait un NPU délivrant 45 TOPS de performance avec ses derniers Snapdragon X Elite, AMD en annonce 50. On pouvait imaginer assez facilement la réponse de la concurrence avec cette course à la puissance NPU, il suffit de dimensionner en conséquence son processeur en ajoutant la partie nécessaire pour assombrir l’argumentaire concurrent sur le sujet.

Deux processeurs ont été annoncés pour le moment. Le premier est le Ryzen AI 9 HX370 qui propose pas moins de 12 coeurs Zen5. 4 cœurs Zen 5+ et 8 cœurs Zen 5C pour 24 Threads. Sa fréquence de base sera de 2 GHz pour un maximum de 5,1 GHz. Il embarquera pas moins de 36 Mo de cache en additionnant le L2 et le L3. Il est muni d’un circuit graphique Radeon 890M avec 16 Compute Units RDNA 3.5 capable d’atteindre les 2.9 GHz.

Le second est le Ryzen AI 9 H365 qui embarque 10 coeurs Zen5 et 20 Threads. Toujours 4 cœurs Zen 5+ mais 6 cœurs Zen 5C pour une fréquence de 5 GHz au maximum. Son cache baisse à 34 Mo. Ici le circuit graphique rassemble 12 cœurs RDNA3.5 dans un circuit Radeon 880M toujours à 2.9 GHz. Le Ryzen AI 9 H365 ressemble fortement à un Ryzen AI 9 H370 dégradé. Sans info plus explicite sur le RDNA3.5, on restera dans le doute d’un gain majeur de performances par rapport à la génération concurrente.

Les deux puces recevront le nouveau NPU XDNA2 qui proposera pas moins de 50 TOPS de puissance de calcul. Cela qualifie le processeur pour l’intégration de machines Copilot+ de Microsoft et autorisera tous les services dévoilés par l’éditeur. Même les pires. Tout le discours de Qualcomm sous entendant la seule compatibilité de ses Snapdragon avec les solutions Copilot+ s’écroule donc d’un coup. Comme annoncé, les solutions AMD et Intel sont également éligible à ces usages.

Des performances globalement en hausse

Comme d’habitude, AMD a étalé des tableaux mettant en avant ses puces par rapport à la concurrence et comme ses petits camarades elle a passé un doctorat en Cherry picking. Choisissant probablement les éléments les plus avantageux dans un panel de dizaines de tests pour faire briller ses nouveaux processeurs. Tous font la même chose, il n’y a donc pas de vraie surprise ici.

Face au Snapdragon X Elite, le nouveau Ryzen AI 9 HX 370 serait 5% plus rapide en mono cœur sur GeekBench . 10% plus performant sous un test de bureautique et 30% plus rapide sous Cinebench 24 en multitâche. Mais c’est sur le terrain du jeu que le nouveau venu se démarque réellement avec 60% de performance en plus sous 3DMark. De la même manière, AMD a comparé son Ryzen à coeur Zen5 au Apple M3 et au Core Ultra 9 185H d’Intel et, comme on pouvait s’y attendre, les performances seraient bien meilleures à en croire AMD. 

On notera au passage le merveilleux sous titre de l’image qui explique que la puce travaille sans émulation. Un point qui s’évalue dans les deux sens à mon avis car parvenir à des scores de ce type montre l’étendue du travail de Qualcomm sur cette émulation justement. Mais un point qui rappelle aussi le problème posé par cette traduction en temps réel du code d’une architecture vers une autre qui ne manquera pas de poser de nombreux soucis à l’usage pour les propriétaires de machines Sapdragon.

En comparaison avec un Core Ultra 185H d’Intel, la productivité de la solution Ryzen AI 300 fait assez mal. De +4% sous un bench de bureautique à +73% en rendu 3D avec des scores de +40% et +47% en édition vidéo sous Premiere Pro et en multitâche sous Cinebench 24…. ces chiffres font mal. Mais il convient de rappeler que AMD compare ici sa nouvelle puce à l’ancienne génération d’Intel, l’actuelle. 

En jeu, la solution graphique RDNA3.5 semble toujours être à son avantage face aux puces ARC d’Intel. Cela n’est pas une grosse surprise et il conviendra d’ajuster ces scores au moment de la sortie prochaines générations de processeurs du concurrent.

Face à l’Apple M3, c’est également un sans faute pour cette nouvelle génération Ryzen AI 300 avec des chiffres assez hauts mais peu de détails sur les plateformes comparées. 

Une consommation très classique

Les nouveaux processeurs Ryzen AI 300 fonctionneront dans une enveloppe thermique de base de 28 watts. Comme d’habitude chez AMD, cette enveloppe pourra être réglée par le constructeur mais également varier à la volée. Il sera ainsi possible de les proposer entre 15 et 54 Watts directement au sortir de la boite – même si les modèles 54 watts ne devraient pas trop être visibles sur des machines nomades. Mais il sera également possible de proposer aux constructeurs des logiques d’adaptation suivant des profils d’usage. La puce pourra basculer d’un mode ascétique en mobilité à une plus grande puissance une fois de retour à une alimentation sur secteur. 

Cela nous amène à des calculs d’autonomie complexes dans lesquels AMD ne s’est pas engouffré. Le nombre de scénarios étant très vaste entre un portable avec une batterie particulièrement imposante et un autre plus léger, cela n’aurait probablement pas beaucoup de sens. Ce qu’il faut surtout retenir sur ce poste est la large possibilité d’adaptation de ces puces laissée aux constructeurs comme aux utilisateurs. Les scores d’autonomie seront à déterminer avec les machines elles-mêmes.

Evidemment, l’ensemble des acteurs du marché PC a répondu à l’appel et AMD annonce plus de 100 portables différents sous Ryzen AI 300. Dès le mois de juillet. nous devrions commencer à voir des annonces de ces engins même si le gros des troupes ne devrait pas débarquer avant la rentrée de septembre. 

AMD Ryzen AI 300 : un nouveau cocktail à base de Zen5 et RDNA3.5 © MiniMachines.net. 2024.

Des détails sur la consolePC Zotac Zone (Ryzen 7 8840U inside)

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La consolePC Zotac Zone tout juste annoncée sera équipée d’une puce AMD Ryzen 7 8840U si l’on en croit les informations de Videocardz. Un processeur qui permettra à son circuit graphique Radeon 780M de piloter un écran de 7 pouces de diagonale de type AMOLED en FullHD.

Cet affichage sera un des gros atouts de la Zotac Zone avec une dalle bien rafraichie à 120 Hz mais également une très belle luminosité de 800 nits. Un atout pour un objet censé pouvoir vous accompagner partout et même en extérieur en plein soleil.

Le processeur AMD Hawk Point proposera un circuit graphique RDNA3 avec 12 CU fonctionnant par défaut à 15 watts mais il pourra être débridé à 28 Watts. Je suppose que l’opération se fera au travers d’un logiciel intégré à Windows 11 pour le faire à la volée comme sur d’autres consoles actuelles du marché.

La mémoire vive sera soudée à la carte mère, 16 Go de LPDDR5x associés à un port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4 de 512 Go. Un SSD accessible donc, du moins en théorie, pour un changement vers un autre modèle de plus grande capacité. A noter que la Zotac Zone proposera un lecteur de carts MicroSDXC au format UHS-II pour étendre le stockage de base et qu’elle proposera un port USB4. 

On retrouvera évidemment la panoplie habituelle de boutons de contrôle  avec deux mini joysticks analogiques, des boutons ABXY, une croix directionnelle des gâchettes analogiques et une petite roue qui permettra d’ajuster divers éléments techniques de la machine. On pense à des profils d’usage par exemple qui pourrait passer d’un mode d’économie  d’énergie à un mode performance.

Reste un gros souci pour cette Zotac Zone, l’autonomie. La marque proposera une batterie de 48.5 Wh qui n’assumera qu’un temps de jeu très réduit. 1H25 d’après le constructeur lui même. C’est fort peu même si on ne connait pas le scénario de ce calcul. Si une session de 1 heure sur  ce type de dispositif peut déjà être fatiguant, le fait de devoir la charger quasi en permanence est tout de même un souci. Reste l’espoir d’un calcul à l’inverse des concurrents, c’est à dire dans les pires conditions possibles : luminosité d’écran au maximum, réglage du processeur à 28 watts et connexion au réseau. Si cette autonomie est limitée à 1H25 dans ces conditions alors on s’approchera des scores de 3H de la concurrence qui préfère mesurer son autonomie en mode déconnecté, écran au minimum et processeur sous alimenté.

Pas d’informations de prix pour le moment, la Zotac Zone sera en vente au troisième trimestre 2024 sans plus de détails.

  Zotac Zone ASUS ROG Ally 2023 Lenovo Legion Go Valve Steam Deck OLED
CPU Ryzen 7 8840U
8C/16T 5.1 GHz
AMD Zen 4 
Ryzen Z1 Extreme / Z1
8C/16T 5.1 GHz
6C/12T à 4.9 GHz
AMD Zen 4 
Ryzen Z1 Extreme 
8C/16T 5.1 GHz
AMD Zen 4 
AMD Sephiroth
4C/8T à 3.5 GHz
AMD Zen 2 
GFX AMD 780M
12 CU à 2.7 GHz
RDNA 3

AMD 780M
12 CU à 2.7 GHz
RDNA 3

AMD 780M
12 CU à 2.7 GHz
RDNA 3
8 CU à 1.6 GHz
RDNA 2
Mémoire vive 16 Go LPDDR5X-7500 16 Go LPDDR5-6400 16 Go LPDDR5X-7500 16 Go LPDDR5-6400
Stockage SSD 512 Go M.2 2280
NVMe PCIe 4×4
SSD 512 Go M.2 2280
NVMe PCIe 4×4
SSD 512 Go / 1 To M.2 2280
NVMe PCIe 4×4
SSD 512 Go / 1 To M.2 2280
NVMe PCIe 4×4
Affichage  7″ FullHD – AMOLED 
120 Hz / 800 nits
7″ FullHD – IPS
120 Hz / 500 nits
8.8″ 1600P – IPS 
144 Hz / 500 nits
7.4″ 800P – OLED 
90 Hz
Batterie  48.5 Wh 40 Wh 49.2 Wh 50 Wh
Storage type M.2 NVMe 2280 SSD PCIe 4×4 M.2 NVMe 2230 SSD PCIe 4×4 M.2 NVMe 2242 SSD PCIe 4×4 M.2 NVMe 2230 SSD PCIe 3×4
Système Windows 11 Windows 11 Windows 11 Steam OS (ouvert)

Des détails sur la consolePC Zotac Zone (Ryzen 7 8840U inside) © MiniMachines.net. 2024.

Asus NUC 14 Performance : Meteor Lake et RTX 40 pour les pro

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Sur ce NUC 14 Performance, on retrouve beaucoup de la génétique du ROG NUC de la marque. Des puces allant jusqu’au Core Ultra 9 185H Intel, un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 4070 et des capacités d’évolution techniques. 

L’idée globale de ces machines est de proposer des composants de portables dans un boitier un peu plus évolutif que les solutions mobiles tout en restant aussi compactes que discrètes. Cela permet de concevoir des postes peu encombrants de plus en plus appréciés par les particuliers comme par les entreprises. Avec ce modèle NUC 14 Performance, Asus vise clairement des usages différents du poste de jeu. Conscients que la formule « Gaming » ne séduira pas tous les profils.

On retrouve cependant un aspect très proche de la formule Republic Of Gamer. Asus utilise simplement une surface plus sobre en enlevant le logo ROG illuminé de LEDs RGB de ce modèle. Les dimensions sont évidemment identiques avec 27 cm de large pour 18 cm de profondeur et 5 cm d’épaisseur. Le MiniPC de 800 grammes affiche pourtant de sérieuses compétences.

Deux formules sont retenues avec un modèle de base en Intel Core Ultra 7 155H et GeForce RTX 4060 ou une formule composée d’un Core Ultra 9 185H et de la version GeForce RTX 4070 de Nvidia. Les machines proposeront deux slots SODIMM en DDR5-4400 avec un maximum annoncé de 64 Go de RAM et trois ports M.2 2280 Gen4 x4. De quoi proposer un niveau de performances élevé pour tout type d’activités.

La connectique est très complète avec en façade deux ports USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes SDXC. A l’arrière un Thunderbolt 4, quatre ports USB Type-A avec une paire USB 2.0 et une paire USB 3.2 Gen2, une sortie HDMI 2.1 et deux DisplayPort 1.4a et un port Ethernet 2.5 Gigabit. Le tout est alimenté via un jack par une alimentation secteur de 330 watts. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 est intégré via une solution Intel Killer sur un port M.2 pour permettre une connexion sans fil. Un port Antivol type Kensington Lock est également visible.

Pas d’idée de tarif mais je ne m’attends pas à des miracles. Il s’agit du même engin que la version ROG que l’on a flashé en Allemagne à 2500€ pièce et aux US où il est présenté entre 1629 et 2199$ HT.. Cela reste néanmoins une minimachine très performante pour tout type d’usage aussi bien créatif que plus classique.

Asus ROG NUC : un MiniPC gamer qui embarque Core Ultra 9 et GeForce RTX 4070

Asus NUC 14 Performance : Meteor Lake et RTX 40 pour les pro © MiniMachines.net. 2024.

En Bref : le futur des jeux de tanks sur PC en une vidéo

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Piloter un tank n’est pas une mince affaire, il y a plusieurs rôles cruciaux dans un de ces véhicules. Cela est reflété dans certains jeux qui prennent en compte tous ces postes. C’est parfois fait de manière « automatisée », d’autres fois c’est réellement tout un équipage humain qui s’anime dans un véhicule virtuel. Entre le commandant, le pilote, le tireur, celui qui charge les munitions et l’opérateur radio, cela fait drôle de monde dans un petit espace.

L’idée développée dans cette vidéo est de rendre plus réaliste certains rôles de l’équipage. Ces internautes ont donc monté quatre postes dans une approche beaucoup plus tangible que ce que proposent les interfaces clavier habituelles.

On retrouve un poste de pilote qui dirigera le véhicule avec un volant et si je n’ai aucune idée de comment se pilote réellement un de ces monstres d’acier, cela semble plus réaliste qu’un pilotage au clavier ou à la manette. Un commandant voit ce que voit le tank au travers de ses optiques remplacées ici par un casque virtuel. Les autres opérateurs devant se fier à un écran qui est censé afficher le visuel obtenu en regardant au travers du blindage par de petits espaces.

Mais ensuite et surtout on a deux postes très originaux avec un opérateur qui charge des munitions et un tireur. Pour les munitions, c’est un petit « canon » qui a été construit. Un appareil qui se charge avec des bouteilles de soda que l’on glisse dans un cylindre avant de le refermer. Je ne sais pas exactement comment cela fonctionne mais il semble qu’une pression soit relâchée pour effectuer le tir ce qui éjecte une munition vide et fumante. Cela participe grandement j’imagine au réalisme de la simulation.

Enfin, le tireur pilote la tourelle et le canon pour viser l’ennemi avec deux manivelles qui guident les axes de rotation et d’élévation du canon. C’est également lui qui déclenche le tir en appuyant sur un gros bouton.

Si je ne suis pas fan des jeux de guerre en général, je trouve l’idée de rendre cela plus réaliste très réussie. Les postes sont bien simulés et l’ambiance doit être assez incroyable même si le réalisme voudrait que les différents opérateurs soient enfermés dans un espace beaucoup plus étroit. C’est en tout cas une très belle réalisation.

Source : @MapleKestrel et merci au petit Julien pour le lien !

PS : Qui a eu peur d’un billet sponsorisé par un jeu de tank en ligne très connu ?

Un simulateur de char rénové avec un Raspberry Pi

En Bref : le futur des jeux de tanks sur PC en une vidéo © MiniMachines.net. 2024.

L’aventurier du casque Bluetooth maudit

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L’histoire commence par un accident classique. Josh Whiton est un internaute en voyage au Chili quand il égare ses écouteurs d’iPhone. Pas un gros problème puisqu’aujourd’hui, sur toute la planète ou presque, là où des avions atterrissent et décollent du moins, on trouve toujours quelqu’un ou quelque chose pour nous vendre une paire d’écouteurs. 

Au Chili, à l’aéroport, Josh se dirige donc vers une boutique de cadeaux comme celle ci-dessus pour acheter un nouveau casque. Il trouve ce qu’il cherche et le paye. Avant de repartir prendre son avion, il le déballe. C’est un modèle filaire très classique en lightning. Il le connecte à son iPhone et lance sa musique. Ce ne sera pas un casque anti bruit qui lui aurait soulagé les oreilles pendant son vol mais au moins il passera quelques heures en musique.

Sauf que… le casque ne fonctionne pas. Comme les passagers de son vol n’ont pas encore été appelés par l’équipe d’embarquement, Josh se dit qu’il a le temps de retourner voir la boutique de cadeaux. Il explique son souci et échange son casque défectueux contre un autre. D’une autre marque. Pas idiot, il les déballe alors immédiatement sur place. Et, surprise, ceux-là ne fonctionnent pas non plus.

Petit attroupement dans la boutique, d’autres clients et le patron se pressent autour de l’audiophile contrarié. Tout le monde à l’air bien embêté de cette situation quand tout d’un coup quelqu’un déclare en espagnol « Il faut activer le Bluetooth ». Une phrase qui est accueillie par un acquiescement général. Tout le monde hoche la tâte d’un air entendu, comme si c’était une évidence. Josh les observe, interdit, en contemplant tour à tour leur mine attentive et le fil qui relie son casque physiquement à la prise de son smartphone. Les casque filaires pour iPhone nécessitent évidemment une liaison Bluetooth. C’est du moins ce que semblent dire tous ces inconnus autour de lui.

Cela n’a absolument aucun sens pour Josh. Pour lui un casque filaire n’a pas besoin de Bluetooth et un casque Bluetooth n’a pas besoin de fil. C’est l’un ou l’autre. L’intérêt même du filaire est de se passer du Bluetooth et inversement.

Mais devant cette petite équipe de gens qui ne se connaissent pas et qui lui expliquent tous que le Bluetooth est nécessaire… Josh l’active. Et contre toute attente, ça fonctionne ! Le smartphone « voit » le casque et demande si son propriétaire veut s’y connecter. La troupe de badauds qui entourent Josh de sourire d’un air entendu. C’est bien ce qu’ils avaient dit. « Vous voyez ? » lui disent-ils en le regardant comme si c’était la personne la plus idiote du monde.

En prenant un tout petit peu de recul, Josh se rend compte que cette troupe ne comprend pas vraiment ce qu’est le Bluetooth, son fonctionnement SANS FIL justement. Josh a de son côté pris part à des développements dans ce format au cours de son activité professionnelle. Il a même remonté des bugs rencontrés sur ce format à Ericsson au début des années 2000. Comment, avec un diplôme d’informatique en poche, Josh peut-il avoir tort et comment ces gens qui ne comprennent pas le fonctionnement du Bluetooth peuvent-ils avoir raison ?

Abasourdi et en infériorité numérique, Josh improvise une solution de retraite en faisant diversion. Son avion ne va pas tarder à décoller. Il ne veut pourtant pas de casque sans fil et surtout pas un casque sans fil avec un fil ou quoi que soit de tordu de ce genre. Il décide donc de tenter une expérience quasi scientifique. Il réussit à les convaincre de lui vendre une solution alternative. Un casque filaire à l’ancienne avec un Jack 3.5 mm et un adaptateur lightning vers Jack. Il branche le tout ensemble sous les yeux de ses nouveaux amis expérimentateurs dans ce laboratoire-boutique de cadeau improvisé. Il appuie sur « play » et, bien sûr, cela ne fonctionne pas.

On suggère timidement alors à Josh d’allumer le… Bluetooth. Cela va à l’encontre de tous les principes théoriques et pratiques de ce mode de communication. La beauté du fil est justement dans sa passivité, dans sa sobriété. Son absence de technologies complexes. Ce montage tarabiscoté avec un adaptateur lightning ne peut pas nécessiter de liaison sans fil supplémentaire. C’est juste les prises gauche et droite d’un bon vieux câble jack qui sont en jeu. Un branchement basique qui va directement se caler sur les connecteurs audio du format Apple géré par la puce intégrée dans l’adaptateur. Et pourtant « Si » lui assure t-on. Il faut du Bluetooth.

Alors, la mort dans l’âme et par souci scientifique, Josh active la liaison sans fil suggérée. Quitte à ce que  cette prière technologique contre nature invoque un monstre des profondeurs. Et évidemment le smartphone fait son petit bruit de détection et propose d’utiliser ce nouveau casque sans fil détecté à proximité. Casque qui est accroché au bout de son câble jack à son téléphone. Il n’en revient pas.

Comme il ne veut pas de Bluetooh, il rend tout ce matériel à la boutique. Court jusqu’à sa porte d’embarquement, grimpe dans l’avion, trouve sa place et passe la moitié de son voyage à gamberger sur son aventure. Se demandant si il n’a pas échoué, sans s’en rendre compte, dans une autre dimension. Arrivé chez lui, il se lance dans des recherches et comprend enfin ce qu’il s’est passé.

Des tonnes de casques « lightning » à bas prix ont inondé certains marchés, fabriqués par des assembleurs Chinois peu scrupuleux qui ont développé une recette maudite. Le problème est assez simple. Les véritables produits lightning certifiés par Apple sont chers à fabriquer. Les puces nécessaires, l’assemblage de l’ensemble, tout coute assez cher. Alors au lieu de se conformer au standard de la marque et payer d’éventuelles royalties, ces sociétés ont décidé de fabriquer des casques lightning exploitant en réalité un signal Bluetooth pour recevoir la partie audio.

Mais, pour obtenir le prix de revient minimum, le composant Bluetooth ne tire pas son énergie d’une batterie intégrée dans le casque, non. C’est le câble relié au smartphone qui alimente la puce Bluetooth du casque directement. Cela évite de devoir intégrer une batterie couteuse dans l’équation. Sur certains marchés, ces fabricants n’ont aucun scrupule à imprimer un logo Lightning ou iPhone sur la boite de leurs casques sans jamais mentionner l’exploitation du Bluetooth. Ils savent pertinemment que pour Apple, c’est une cause perdue. Qu’ils ne feront rien pour endiguer ces produits une fois sur le terrain.

Josh est estomaqué par la proposition parce que d’un simple point de vue moral ou technologique, cela lui parait totalement inapproprié. Ces sociétés ont fabriqué la solution de casque pour iPhone la plus économique possible en terme d’industrialisation en contournant tous les gardes fous  mis  en place par Apple. Et évidement, ils demandent entre 12 et 15$ par casque en échange. En comptant clairement sur l’ignorance technique de leurs clients pour ne pas avoir de soucis.

Le pire dans tout cela pour Josh est le fait que désormais dans le monde il y a des centaines de milliers voire des millions de personnes qui pensent que les casques filaires nécessitent du Bluetooth pour jouer de la musique. Un mode de fonctionnement qui n’a évidemment aucun sens. Et Josh de souhaiter qu’Apple mette sur le coup un ou deux employés pour faire tomber cette abomination technique et psychologique. Espérant que l’humanité utilise l’ingénierie pour le bien et non pas pour ce genre de « déception opportuniste ».

L’histoire est amusante et on imagine un Josh incapable de comprendre la logique totalement contre intuitive de ces casques. L’idée de passer par du Bluetooth pour circonvenir aux différents « problèmes » économiques liés au format est somme toute assez logique. Extraire du son d’une prise Lightning nécessite une puce particulière alors qu’il est possible de piloter un circuit externe en se branchant sur les broches d’alimentation fournies par le format de connecteur d’Apple.

Ce casque filaire/Bluetooth semble surprendre Josh mais en réalité le monde qui nous entoure aujourd’hui est rempli de telles absurdités techniques. Depuis fort longtemps, on utilise l’ingénierie non pas pour le bien commun mais par pure opportunité économique. Et ce mouvement semble depuis quelques années s’accélérer de plus en plus. 

L’aventurier du casque Bluetooth maudit © MiniMachines.net. 2024.

Une version Ubuntu 24.04 pour la SBC Milk-V Mars sous Risc-V

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Depuis 2021 Canonical propose des versions d’Ubuntu à destination de l’architecture RISC-V. Aujourd’hui c’est au tour d’une version officielle d’Ubuntu 24.04 Server de venir s’implanter sur la Mars-V et son SoC StarFive JH7110. Une puce qui propose quatre cœurs RISC-V.

Evidemment, cette version du système d »exploitation Linux sera également compatible avec d’autres solutions RISC-V et que tout l’écosystème devrait en profiter. Pour le moment, Canonical ne propose pas de gestion du circuit graphique de ces puces et c’est donc bien la version serveur du système qui sera déployée. On pourra piloter la carte Milk-V à distance mais aucune solution de gestion d’affichage directe ne sera possible. Cela reste une avancée pratique pour certains usages et devrait justement permettre à plus de monde de s’impliquer dans le développement d’un meilleur support matériel.

Autres « détails », la gestion du PCIe de la carte Milk-V n’est pas encore finalisée. Si il est possible de piloter un stockage NVMe PCIe, aucune carte Wi-Fi ni aucune solution pour utiliser un circuit graphique externe ne sera fonctionnelle pour le moment. Dernier point sensible, l’absence de gestion des ports USB 2.0 de la carte même si les ports USB 3.0 sont bien actifs.

Le communiqué de presse : 

Londres, Royaume-Uni – Le 30 mai 2024 – Canonical, un leader de l’Open Source et éditeur d’Ubuntu, annonce la disponibilité de l’image optimisée Ubuntu 24.04 pour Milk-V Mars, le premier ordinateur monocarte RISC-V haute performance de la taille d’une carte de crédit fourni par Shenzhen MilkV Technology Co, Ltd.

Milk-V et Canonical ont conclu un accord dans le but d’apporter Ubuntu 24.04 aux nouveaux appareils RISC-V. Milk-V fournira du matériel à Canonical et offrira un système d’exploitation Ubuntu comme principal système supporté à travers des facteurs de forme et des cas d’utilisation, avec un accent particulier sur l’informatique accélérée et l’IA. Avec le soutien des équipes matérielles et techniques de Milk-V, Canonical s’appuiera sur les conceptions RISC-V les plus performantes pour améliorer en permanence Ubuntu et l’écosystème open source plus large pour l’ISA RISC-V. Lorsque de nouveaux produits Milk-V seront disponibles, Canonical collaborera avec Milk-V pour lancer des images Ubuntu de prévisualisation pour les développeurs et prendre en charge les mises à jour de versions. Cette collaboration vise à fournir aux utilisateurs de la plateforme d’architecture RISC-V un système d’exploitation riche conçu pour améliorer le développement et l’expérience des utilisateurs.

RISC-V devient un système d’exploitation compétitif sur de nombreux marchés. Dans cette optique, le portage d’Ubuntu sur RISC-V afin d’en faire le système d’exploitation de référence pour les utilisateurs précoces était un choix naturel.

“Ubuntu est l’un des systèmes d’exploitation les plus classiques et les plus populaires, et Milk-V Mars est un excellent produit SBC pour les développeurs, intégrant un GPU haute performance et des interfaces riches”, a déclaré Ke Yiran, vice-président de Shenzhen MilkV Technology Co. “ Nous sommes ravis de collaborer avec Canonical pour fournir une version optimisée d’Ubuntu sur Milk-V Mars, ce qui accélère l’innovation et la mise sur le marché pour les développeurs”.

“Canonical s’est toujours engagé à soutenir la communauté des développeurs en fournissant le dernier et le meilleur de l’open source à travers divers ISA. Nous sommes ravis de collaborer avec Milk-V pour permettre l’utilisation d’Ubuntu sur la carte Milk-V Mars SBC », a déclaré Gordan Markuš, directeur des alliances Silicon chez Canonical. “Il est vraiment passionnant de voir la carte Milk-V Mars sur le marché avec son prix abordable et ses fonctionnalités robustes, ce qui en fait une solution accessible et conviviale pour les développeurs. Ce partenariat souligne notre volonté de démocratiser l’innovation avec nos partenaires grâce à l’open source et aux standards ouverts.”

L’image système est disponible chez Canonical et un guide est proposé.

Milk-V Mars : une SBC format Raspberry sous SoC RISC-V

Source : CNX Software.

Une version Ubuntu 24.04 pour la SBC Milk-V Mars sous Risc-V © MiniMachines.net. 2024.

ARM Cortex-X925 : une nouvelle génération plus efficace et rapide

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Arm a levé le voile sur sa nouvelle famille de SoC Arm v9.2 avec plusieurs nouveautés et une mise à jour. D’abord le Cortex-X925 qui prend la suite du précédent Cortex-X4. Et le Cortex-A725 qui vient plus logiquement seconder le Cortex-A720.

Arm annonce un Cortex-X925 comme une très belle évolution technique puisque ce serait, selon eux, la plus grosse augmentation de performances d’une génération à une autre de cette architecture. La performance simple cœur atteindrait 36% tandis que les évolutions de la partie calcul d’IA augmenteraient de 46 à 50% par rapport au Cortex-X4. Ce nouveau Cortex-X925 pourra prendre en charge jusqu’à 3 MB de cache L2 et entrera en production avec une gravure de 3 nm. 

Sa fréquence maximale en simple cœur atteindra de 3.8 Gz. Pas mal pour un SoC qui a clairement le nom d’un véhicule échappé d’un James Bond. Il sera accompagné par un nouveau circuit graphique baptisé Immortalis-G925 lui aussi crédité d’une évolution le haussant largement devant son prédécesseur. Jusqu’à 37% plus rapide en moyenne et avec 52% de performances en plus en Ray Tracing et une inférence 34% plus rapide pour des tâches liées à l’IA.

Le Cortex-A725 serait, quant à lui, 35% plus efficace que le Cortex-A720 tout en apportant de meilleurs scores en calculs d’IA et en jeu. Avec une efficacité 25% supérieure au A720 et une gestion du cache L3 améliorée de 20% en terme d’échange de données, cette architecture serait également prête à entrer en production avec une finesse de gravure de 3 nm.

La société Britannique annonce enfin une mise à jour du Cortex-A520 qui ne change pas de nom mais dont le rafraichissement apporterait 15% d’efficacité supplémentaire et le même nœud de gravure commun de 3 nm. Ces SoC visent les marchés smartphones, tablette et PC.

Arm a également mis à jour sa technologie DynamIQ Shared Unit (DSU-120) pour baisser la charge de travail de la mémoire cache de 50% tout en l’exploitant de manière plus efficace. Cette technologie pourrait prendre en charge jusqu’à 14 cœurs et balancer ainsi au mieux les usages, activations et fréquences de chacun d’eux pour adapter au mieux la puissance nécessaire suivant chaque scénario.

Ce nombre de cœurs suggère également de nouvelles possibilités d’assemblages pour les partenaires de la marque qui pourraient proposer de nouvelles solutions à l’avenir. 

Enfin, ARM annonce une solution orientée développeur autour de l’IA avec Arm Kleidi, une suite logicielle permettant de piloter au mieux les différents éléments d’un SoC afin d’en extraire toute la puissance. Je suppose qu’il s’agira d’exploiter les capacités de calcul des cœurs Cortex, du circuit graphique et du NPU au mieux. On retrouvera ainsi KliediAI pour les tâches d’IA et un autre outil baptisé KlediCV plus orienté vers des usages d’identification d’image, CV signifiant ici computer vision.

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Zotac Gaming Zone : un Computex sous le signe d’une console

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Après Valve, Asus, Lenovo et MSI, c’est au tour de Zotac de plonger dans le bouillon de culture de la ConsolePC. Etape logique pour le spécialiste du MiniPC et de la carte graphique, cette nouvelle solution devrait être dévoilée dans quelques jours.

La console Zotac Gaming Zone

De la Zotac Gaming Zone, on ne sait pour le moment pas grand chose si ce n’est qu’elle embarquera un processeur AMD Ryzen, comme les modèles de Valve, Asus et Lenovo. Une puce qui devrait propulser un système encore inconnu sur un écran de 7 pouces de diagonale. Pas d’infos concernant le type d’écran ni sur ses qualités. Pas de détails sur la mémoire vive ou le stockage. La seule autre info un peu technique partagée pour le moment par la marque est la présence de joysticks et de gâchettes à effet Hall.

Un nouveau MAGNUS ONE

Les PC de bureau « moyen format » Magnus ONE de Zotac s’enrichiront d’un nouveau modèle avec une combinaison de puces Intel Corte Ultra 7 et de circuit graphique Nvidia GeForce RTX 4070 SUPER. Le tout sera intégré dans un format de 8.33 litres et couplé à une alimentation 500W à la nome 80+ Platinum.

La face avant propose deux ports USB Type-A et Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes SDXC. Trois LEDs sont présentes pour relever l’activité de l’engin. 

La partie arrière présente une belle connectique avec 4 ports USB 3.1, deux USB 3.0 Type-A, un Thunderbolt 4, deux Ethernet non détaillés et quatre sorties vidéo. Un HDMI lié à la puce Intel et une paire de DisplayPort associé à un second HDMI piloté par la carte Nvidia. Tout en bas, on note l’alimentation et une extraction d’air. En haut, la présence de deux antennes Wi-Fi. Un port Antivol type Kensington Lock est également présent.

Cela devrait donner un joli concentré de performances dans un châssis à la fois compact et assez réussi dans son esthétique. Très passe partout, c’est le genre de machine qui peut aussi bien être posée sur un bureau très sérieux que trôner dans un salon.

Zotac ZBOX edge MI672

Zotac y va évidemment de son MiniPC dédié à l’IA avec ce nouveau ZBOX edge MI672 qui embarquera des puces Intel Core allant jusqu’à l’Ultra 7. Proposé en barebone et probablement en machine complète également. La machine est superfine, probablement identique aux modèles précédents de la gamme, avec une connectique classique.

En face avant deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus du bouton de démarrage marqué d’une LED.

A l’arrière un Ethernet, trois USB 3.2 Type-A et un 3.2 Type-C. Deux sorties vidéo en DisplayPort et HDMI ainsi qu’un port antenne Wi-Fi et une entrée d’alimentation.

Zotac ZBOX edge MA762

La machine suivante est la version AMD Ryzen du modèle précédent. Peu de changements esthétiques avec un design globalement identiques mais quelque nuances connectiques.

Par exemple, l’apparition un peu surprise d’un port USB4 en face avant. D’habitude ce sont les MiniPC Intel qui ont droit à ces subtilités, ici Zotac a inversé la tendance.

Sur la partie arrière, d’autres changement avec un port antenne, deux Ethernet, un Display Port, un HDMI et deux USB 3.2.

Rien de bien nouveau donc, il faudra voir quelles puces Hawk Point seront embarquées et à quels prix.

Enfin Zotac promet un Dock graphique exploitant des  solutions Nvidia RTX 40xx d’architecture Ada Lovelace au format MXM. Une solution connectée en Thunderbolt 3 dans un format réduit de 2.67 litres.

Notez le léger genu valgum des patins.

La connectique est encore très classique avec une alimentation jack, trois Displayport et un Thunderbolt. Un port Antivol type Kensington Lock est également visible.

Pas d’autres informations à retenir mais nul doute qu’entre la console Zotac Gaming Zone et ces différentes minimachines, le stand Zotac du computex fera sans aucun doute parler de lui.

 

 

 

 

Zotac Gaming Zone : un Computex sous le signe d’une console © MiniMachines.net. 2024.

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