La parole est à la défonce
En cochant une case supplémentaire sur la liste du DSM-5, mon diagnostic devient clair : Tim Sweeney, le patron d’Epic Games, est accro aux attaques en justice. Tout arrêt brutal de la moindre procédure pourrait déclencher des symptômes de manque. Le dernier exemple en date ? Un litige qui oppose Epic à Samsung et Google. Les développeurs de Fortnite sont bougons parce que les téléphones du constructeur coréen ont introduit récemment une option prévenant l’installation d’une application qui ne vient pas de Google Play ou du Galaxy Store, à tout hasard, le client Epic. L’utilisateur doit aller dans les paramètres et s’exposer à des messages anxiogènes sur les risques de la manœuvre. Google a naturellement répondu qu’ils ne comptaient pas jeter à la poubelle des années de bonnes pratiques pour les jolis yeux (de stoner) de Tim, mais allez donc raisonner une personne en plein bad trip. K.