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Extinction ou rébellion : état des lieux d’un monde vivant

« Effondrement », « extinction de masse », « déclin »…
Dès qu’il est question de biodiversité, ces mots reviennent en boucle. À force, on en viendrait presque à croire que la fin du monde vivant est pour demain. Mais faut-il vraiment céder au fatalisme, ou existe-t-il encore une place pour l’optimisme – et surtout, pour l’action ?

Contrairement à ce que pensaient les naturalistes avant Darwin, la biodiversité n’a jamais été figée. Elle évolue, s’adapte, se réinvente depuis plus de 3,5 milliards d’années. L’histoire du vivant, que les archives fossiles racontent patiemment, est celle d’un renouvellement permanent. Tandis que des espèces apparaissent, d’autres s’éteignent.

Mais le rythme de ces extinctions n’a pas toujours été homogène. À plusieurs reprises, la Terre a connu de véritables cataclysmes biologiques. Cinq grandes crises ont marqué son histoire, chacune effaçant une part colossale de la vie existante. La plus célèbre ? La crise du Crétacé-Tertiaire, il y a 66 millions d’années, qui a vu disparaître les dinosaures et près des trois quarts des espèces. La plus sévère ? Celle du Permien-Trias, où plus de 90 % des êtres vivants ont été rayés de la carte.

Mais alors que ces extinctions nous semblent appartenir à un passé lointain, la réalité du présent pourrait bien nous rattraper. Car aujourd’hui, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme. Sous la pression cumulée de nos activités, le rythme des disparitions s’emballe. Une question brûlante se pose alors : sommes-nous en train de traverser, par notre faute, la sixième extinction de masse ?

Peur sur la vie

Pour mesurer l’état réel de la biodiversité mondiale, le mieux est de s’en remettre à la source la plus fiable : le rapport de l’IPBES, qui évalue les pressions exercées sur les écosystèmes et les espèces. Cet organisme intergouvernemental, souvent surnommé le « GIEC de la biodiversité », synthétise des milliers d’études scientifiques sur le vivant. Et son dernier rapport livre un constat implacable. Les formidables progrès réalisés en matière de développement humain ces cinquante dernières années se sont accompagnés d’une perte massive de biodiversité et d’une dégradation accélérée des écosystèmes naturels. En clair, l’humanité a prospéré… mais au prix d’un affaiblissement de la nature qui la soutient.

Pire encore, l’IPBES prévoit la poursuite de cette tendance. La fragmentation et la disparition des habitats rendent les milieux naturels trop petits pour accueillir toutes les espèces qui y vivent. Cela ne provoque pas toujours d’extinction immédiate, mais crée ce que les scientifiques appellent une « dette d’extinction » : une perte différée, qui se réglera lentement, sur plusieurs siècles, jusqu’à ce qu’un nouvel équilibre soit atteint.

Les chiffres de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) montrent une tendance analogue. Près d’un tiers des espèces évaluées sont aujourd’hui menacées, même si la situation varie fortement selon les groupes. Ce sont les oiseaux et les insectes qui s’en sortent le mieux, avec environ 15 % d’espèces en danger. En revanche, chez les coraux et les cycadales, c’est une véritable hécatombe : la moitié des premiers et les trois quarts des secondes courent un risque d’extinction.

Certes, nous sommes encore loin des taux observés lors des grandes crises biologiques du passé. Mais le facteur inédit, c’est la vitesse. Les extinctions massives se déroulaient autrefois sur des dizaines de milliers d’années. Aujourd’hui, le déclin se joue à l’échelle du temps humain. L’essentiel des pertes est survenu depuis la révolution industrielle, en à peine un siècle et demi.

Nous avons déjà évoqué au chapitre précédent un autre chiffre inquiétant, celui du Living Planet Index. Même si cet indicateur souffre, on l’a vu, de biais importants, il indique une baisse moyenne de 73 % en cinquante ans au sein des 35 000 populations animales suivies. Bref, les chiffres ne sont pas bons. Pas bons du tout.

Mais faut-il pour autant céder au désespoir ? Non, car derrière ces moyennes alarmantes se cachent des réalités contrastées, et même, ici et là, de vraies bonnes nouvelles.

Les ailes du renouveau

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Alerte sur les insectes

–75 % de biomasse d’insectes en seulement 27 ans. Le chiffre, tiré d’une étude allemande publiée en 2017, a fait l’effet d’une bombe. Du Guardian au Monde, des ONG aux tribunes alarmistes, tout le monde y a vu le signe d’un effondrement biologique imminent. Certains annonçaient déjà qu’« à ce rythme, il n’y aura plus d’insectes en 2050 ». Vraiment ?

Huit ans plus tard, les mêmes chercheurs publient une mise à jour. Et là, surprise : la courbe remonte. Légèrement, certes, mais assez pour questionner le récit d’un déclin inéluctable. Une équipe indépendante s’est penchée sur ce rebond inattendu et a découvert qu’il coïncidait… avec une série d’années à météo favorable. Leur conclusion est que la biomasse d’insectes varie fortement selon les conditions climatiques, notamment les températures, les précipitations et les anomalies saisonnières.

Autrement dit, une partie du déclin initial pourrait s’expliquer, elle aussi, par les conditions météorologiques particulières des années 1990 et 2000. D’autant que les données provenaient d’un réseau limité de réserves naturelles, concentrées en Allemagne de l’Ouest, dont plus de la moitié n’ont été échantillonnées qu’une seule fois, et ne permettant pas une généralisation à l’ensemble des insectes européens. De quoi relativiser le scénario d’un effondrement linéaire. La réalité semble plus complexe, plus fluctuante… et donc, peut-être, moins désespérée qu’on l’a dit.

Et ce n’est pas tout. Lorsqu’on s’intéresse non plus à la biomasse, mais à l’abondance des espèces, d’autres travaux récents dressent un tableau bien plus nuancé. Une étude britannique publiée en août 2025 ne constate aucun déclin global depuis 1990, mais plutôt, pour les populations suivies (papillons, libellules, syrphes,…), une restructuration des communautés d’insectes. Certaines espèces spécialistes déclinent, remplacées par des espèces plus généralistes, mieux adaptées à des milieux modifiés. Là encore, le principal moteur reste la météo.

Dans le même temps, une autre étude portant sur les insectes aquatiques européens rapporte même une hausse de l’abondance et de la richesse spécifique, de l’ordre d’une dizaine de pourcents.

Soyons clairs : ces études « à contre-courant » — étrangement passées sous silence dans les médias — ne suffisent pas, à elles seules, à invalider la thèse d’un déclin des insectes que d’autres travaux documentent solidement. Mais elles rappellent une vérité souvent oubliée : la biodiversité est un système d’une complexité vertigineuse, et son étude produit inévitablement des signaux contradictoires. Autrement dit, tirer des conclusions définitives à partir d’une seule étude, aussi spectaculaire soit-elle, n’est jamais une bonne idée.

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Vertébrés terrestres : le début du comeback ?

Si l’on en croit le Living Planet Index, les vertébrés terrestres semblent en première ligne de la crise de la biodiversité. Mais ces chiffres, trop globaux pour être vraiment parlants, pourraient bien masquer une réalité nettement plus nuancée.

C’est du moins ce que montre une étude de 2020. En réexaminant les données brutes utilisées dans le LPI, les chercheurs ont découvert que le déclin mondial des populations de vertébrés est en réalité porté par une infime minorité de populations en chute libre : moins de 3 % d’entre elles. Si on les met de côté, la tendance globale devient même… positive.

Les auteurs plaident donc pour une approche plus fine, centrée sur ces « clusters » de déclin extrême, afin d’identifier les zones ou les groupes d’espèces réellement en danger, et concentrer les efforts de conservation là où ils sont vraiment nécessaires.

Et cette étude, plutôt rassurante, ne fait pas cavalier seul. D’autres travaux récents vont dans le même sens. Une analyse publiée dans Nature Communications, portant sur près de 10 000 séries chronologiques d’abondance (1970–2014) issues de plus de 2 000 espèces de vertébrés, montre ainsi une hausse nette des populations d’oiseaux, de reptiles et de mammifères. Seuls les amphibiens affichent un recul notable.

Même constat du côté du rapport Wildlife Comeback in Europe, qui documente le retour spectaculaire de nombreuses espèces emblématiques : l’Oie cravant, le Gypaète barbu, l’Aigle royal, le Loup gris, le Lynx, l’Ours brun… et surtout le Castor d’Europe, dont la population a explosé de plus de 16 000 % depuis 1960 !

Ces signaux positifs ne nient évidemment pas les déclins bien réels observés ailleurs. Mais ils montrent qu’avec des politiques cohérentes et une volonté de long terme, les trajectoires peuvent s’inverser. Après tout, si l’on a su sauver le castor, pourquoi pas le reste ?

Tragédie en sol majeur

La vie des sols, essentielle au fonctionnement des écosystèmes et à la fertilité des terres agricoles, est elle aussi mise à mal par les activités humaines, en particulier par les pratiques agricoles qui couvrent plus d’un tiers des terres émergées. Les études convergent : intensification, labour profond, usage massif de pesticides… tout cela contribue à un appauvrissement progressif de la vie du sol. À cela s’ajoute la déforestation, qui transforme des sols forestiers naturellement riches en milieux agricoles beaucoup moins peuplés.

Mais là encore, le tableau n’est pas uniformément sombre.

D’abord, selon l’Évaluation des ressources forestières mondiales (2025), la déforestation mondiale ralentit. Ensuite, une part importante du déclin observé concerne surtout la dégradation des prairies, reconnues comme parmi les écosystèmes les plus riches en biodiversité du sol. Or, paradoxalement, ces prairies sont pour beaucoup d’origine humaine. Issues de l’élevage et du pastoralisme, elles ont, depuis des millénaires, contribué à accroître localement la biodiversité des sols. Des gains qui tendent aujourd’hui à s’éroder progressivement, mais qui rappellent que l’activité humaine n’est pas toujours synonyme de perte.

Enfin, certaines terres agricoles montrent des signes de renouveau biologique, grâce à des pratiques désormais bien documentées : couverts végétaux, réduction du travail du sol, agroforesterie, rotation des cultures… Autant d’approches qui prouvent qu’il est possible d’allier production et régénération du vivant. Des pistes concrètes, et surtout des raisons d’espérer.

Grand bleu, grands problèmes

Imaginez un monde sans poissons… Scénario improbable ? Pourtant, il a été sérieusement envisagé dans certains médias. À l’origine, une étude de 2006 qui prévoyait un effondrement total des stocks de poissons de pêche — et non de la biodiversité totale — d’ici le milieu du XXIème siècle.
Exactement la même mécanique que pour les insectes. Un article dramatique attire l’attention, et tout le monde s’en empare, souvent sans recouper les données avec d’autres travaux bien plus nuancés.

Alors rassurons-nous : il y aura encore des poissons en 2048. Quant aux stocks exploitables, l’apocalypse annoncée par cette étude semble aujourd’hui bien improbable. D’abord, parce que l’étude elle-même a été critiquée et nuancée par une partie de la communauté scientifique entre 2007 et 2011. Ensuite, plusieurs travaux récents montrent que la gestion durable peut inverser localement la tendance, avec des populations de poissons qui se rétablissent là où des pratiques responsables ont été mises en place. D’autant que les pratiques de pêche tendent à se stabiliser, voire à régresser, en faveur du développement de l’aquaculture.

D’ailleurs, même Boris Worm, auteur principal de l’étude controversée, a co-signé en 2009 un article soulignant que certaines régions avaient déjà inversé la tendance grâce à ces mesures. Le scénario “tendance inchangée”  initial n’est donc ni une fatalité ni une prophétie, mais juste… un avertissement au conditionnel.

Cela ne signifie pas pour autant que tout va bien dans nos océans. L’inquiétude pour les écosystèmes marins reste réelle et légitime, en particulier parce que de nombreux habitats dépendent d’espèces clés parfois en déclin : barrières de corail, herbiers marins, mangroves, forêts de kelp… Dans ces systèmes, la disparition d’un acteur central peut provoquer un effondrement en cascade. Les environnements récifaux en sont l’exemple le plus emblématique ; les coraux, symbiotes bâtisseurs de refuges pour les poissons, sont parmi les organismes les plus menacés.

Mais là encore, il y a des raisons d’espérer. Des programmes de restauration d’habitats récifaux sont expérimentés dans plusieurs régions du monde, et certains montrent des résultats encourageants. Preuve qu’avec de la volonté et des solutions adaptées, des jours meilleurs sont possibles.

Les leçons des succès

Océans, sols, vertébrés, insectes… quelles que soient les catégories étudiées, le constat reste le même : derrière les grands chiffres alarmants qui tournent en boucle dans l’espace médiatique, se cachent aussi des réussites, souvent passées sous silence.

Certes, les indicateurs globaux ont leur utilité, ils rappellent l’ampleur de la crise et nourrissent une nécessaire prise de conscience. Mais à force de ne regarder que le verre à moitié vide, on oublie que des voies existent pour enrayer le déclin, et que certaines fonctionnent déjà.

Car les exemples positifs ne tombent pas du ciel, mais découlent presque toujours de politiques de conservation ciblées, appuyées sur la science et sur la gestion durable. Autrement dit, quand on s’en donne les moyens, la nature répond. Ces réussites locales, qu’on devrait davantage mettre en avant, ne nient pas la gravité du problème. Mais elles montrent que l’action paie.

Encore faut-il savoir où et comment agir : identifier les groupes réellement menacés, comprendre les facteurs précis du déclin, et concentrer les efforts là où ils comptent le plus. C’est cette lucidité-là, plus que les slogans anxiogènes, qui permet de vraiment changer la donne.

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Stockage d’électricité : la STEP du lac Noir va-t-elle enfin renaître de ses cendres ?

Une nouvelle étape vient d’être franchie vers la création d’une nouvelle station de pompage-turbinage sur le site historique du lac Noir. Un appel d’offres devrait bientôt être publié pour déterminer qui possèdera le droit de l’exploiter à partir de 2026.

C’est officiel : l’État vient de faire l’acquisition des terrains des sites du lac Blanc et du lac Noir auprès de la commune alsacienne d’Orbey. Cette acquisition promet la relance du projet d’implanter une station de transfert d’énergie par pompage sur ce site emblématique du massif des Vosges.

Pour rappel, le site accueillait une modeste STEP depuis 1933, d’une puissance de 80 MW pour environ 0,5 GWh de capacité de stockage. Mais en 2002, une avarie avait conduit à son arrêt définitif. Face à un bâtiment historique trop abîmé, EDF avait décidé de le raser en 2014, avec le projet de construire une nouvelle usine d’ici 2019. Ce nouveau projet était vivement soutenu par les élus locaux. En 2018, même Sébastien Lecornu, alors secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, s’était prononcé en faveur d’une nouvelle STEP. Mais finalement, l’énergéticien français avait décidé d’y renoncer en évoquant un manque de rentabilité du fait d’un investissement estimé à 80 millions d’euros.

L’acquisition de ces terrains par l’État redistribue les cartes, dans un contexte propice aux systèmes de stockage d’énergie. Un appel d’offres va être lancé d’ici la fin de l’année afin de déterminer qui en sera le concessionnaire. En parallèle, des études environnementales vont être menées pour garantir un projet respectueux de la biodiversité locale.

La STEP du Lac Noir, site historique de l’hydroélectricité française

Le lac Noir est considéré comme la première STEP française. Construite entre 1928 et 1934, elle a nécessité une augmentation de la capacité du lac Noir grâce à la construction d’un barrage-digue de quinze mètres de haut. Une galerie de 4,6 mètres de diamètre a également été forée entre le lac Noir, situé à 955 m d’altitude, et le lac Blanc, situé 100 m plus haut.

Son inauguration a été marquée par un événement tragique. Lors de la mise en service, une canalisation s’est rompue, entraînant l’effondrement du toit de la centrale. L’accident a causé la mort de 9 des 10 personnes présentes sur le site ce jour-là. Il aura fallu quatre ans de réparations pour que la centrale soit finalement relancée.

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La STEP du Lac Noir de nouveau indispensable ?

Si, au milieu des années 2010, les conditions économiques n’étaient pas réunies pour faire du site du lac Noir un projet rentable, le contexte actuel est bien différent. Avec le développement massif des énergies renouvelables sur ces dernières années, les besoins en stockage d’énergie ont explosé. Ainsi, le déploiement de nouvelles STEP et l’augmentation de capacité des installations actuelles sont bien à l’ordre du jour du côté d’EDF. Parmi les grands projets en cours de développement, il y a notamment le gigantesque chantier de Montézic 2.

Reste désormais à savoir qui s’occupera de la construction de la nouvelle centrale du lac Noir. Le fournisseur d’électricité colmarien Vialis a annoncé vouloir se porter candidat pour la concession. Celle-ci devrait démarrer dans le courant de l’année 2026.

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Samsung Debuts Its First Trifold Phone

At an event in Seoul on Tuesday, Samsung unveiled the Galaxy Z TriFold, a dual-hinged smartphone that unfolds into a 10-inch tablet (source paywalled; alternative source). It launches on Dec. 12 in Korea for about $2,450. The company plans to sell the phone in the U.S., but hasn't shared pricing. Bloomberg reports: Samsung's device has a different hinge design, folding inward from two sides whereas the Mate models take on a Z shape when being folded. When closed, the TriFold's outer screen offers similar dimensions to a regular smartphone. But when unfurled, it provides a tablet-style experience with a 10-inch display, larger than the panel on the Galaxy Z Fold 7. In the tablet-like mode, each of the device's screens can independently run a different app. This provides the equivalent of three separate 6.5-inch bar-style handsets side by side. Using Samsung's DeX software, which has been tweaked for this particular hardware type, you can also run a desktop-like experience directly on the large inner display. (Other Samsung phones must be plugged into an external monitor to activate DeX mode.) In DeX, the TriFold can operate as many as four distinct workspaces that can each run five apps simultaneously. To preempt concerns about potential breakage, Samsung said it has refined the phone's hinges, aluminum frame and display technology to improve long-term durability. The company will also offer a one-time 50% discount on display repair costs should one eventually be needed. At its thinnest point, the TriFold measures 3.9 millimeters (0.15 inch). Inside, it contains a 5,600 milliamp-hour battery, marking the largest capacity that Samsung has used in a folding phone so far. The battery provides as much as 17 hours of consecutive video playback with the TriFold display fully open. However, in specifications shared with Bloomberg, the company didn't say how long it expects the battery to last with typical usage.

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Inondations en Asie : en Indonésie, le bilan monte à plus de 600 morts et près de 500 personnes portées disparues

Après les pluies records, les populations des zones touchées font maintenant face à une flambée des prix et à un risque de famine et de crise humanitaire.

© Binsar Bakkara/AP

Vue aérienne du village de Batang Toru, touché par les inondations, dans le nord de Sumatra (Indonésie), le 2 décembre 2025.
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EN DIRECT - Grève du 2 décembre : journée de mobilisation contre le budget 2026

La CGT, la FSU et Solidaires manifestent et appellent à la grève mardi contre le projet de budget du gouvernement, mais l’impact du mouvement devrait être limité, notamment sur les transports et l’éducation.

© Abdul Saboor / REUTERS

Un employé du sidérurgiste ArcelorMittal, portant un autocollant CGT sur son casque, lors d’une manifestation près de l’Assemblée nationale où les parlementaires examineront un projet de loi proposé par le parti politique LFI visant à nationaliser les sites du groupe sidérurgique ArcelorMittal, le 27 novembre 2025. 
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Inondations en Indonésie : le bilan monte à 631 morts, 1 million d’habitants évacués

472 personnes sont toujours portées disparues et 2600 ont été blessées dans trois provinces de l’île située à l’ouest de l’archipel.

© Willy Kurniawan / REUTERS

Une vue de drone d’une zone touchée par les inondations à Palembayan, dans la province de Sumatra occidental, le 1er décembre 2025.
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Frappes mortelles dans les Caraïbes : la Maison-Blanche tente d’exonérer le chef du Pentagone

Après plusieurs jours de polémique autour du rôle de Pete Hegseth dans une frappe américaine contre les survivants d’un bateau suspecté de narcotrafic dans les Caraïbes, la Maison-Blanche a tenté lundi d’exonérer le ministre de la Défense et de faire porter la responsabilité de l’attaque au commandement militaire, selon la presse américaine.

© Photo Erika Santelices/REUTERS

Le secrétaire américain à la Défense, lors d’une visite en République dominicaine, le 26 novembre 2025 (REUTERS/Erika Santelices).
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