Quand on choisit de synchroniser ses identifiants et mots de passe avec un compte Apple, Google ou Microsoft, il existe plusieurs moyens de les récupérer en fonction du contexte. Pour Microsoft, cela passe par son application Authenticator sur Android et iOS. On peut la configurer comme gestionnaire de mots de passe par défaut, permettant de rappeler ses identifiants dans les autres applications.
Et dans les navigateurs ? Microsoft synchronise bien sûr les données avec Edge. Pour les autres navigateurs basés sur Chromium, l’extension Autofill existe depuis février 2021. Firefox n’y a jamais eu droit.
Cependant, comme un lecteur nous en a informé, cette extension va disparaitre. Elle sera supprimée le 14 décembre, dans à peine un mois. Yoann, avec qui nous avons échangé, est concerné de près : il se sert de Vivaldi et utilisait jusqu’à présent la sauvegarde dans le compte de Microsoft.
Que donne Microsoft comme solution ? Une bascule vers Edge. « Pas question que j’abandonne Vivaldi », nous a cependant répondu Yoann. De fait, on comprend mal cet abandon chez l’éditeur. L’opération a toutes les apparences d’une tentative forcée de rabattre des utilisateurs vers Edge. Sur sa page, Microsoft dit avoir décidé de « simplifier ses offres ». Les personnes concernées apprécieront de devoir changer de navigateur parce que l’entreprise ne veut plus maintenir son extension.
Nous avons souligné ce problème dans notre récent article sur l’utilisation pratique des clés d’accès. Bien que ces dernières soient efficaces et globalement au niveau de leurs promesses, le choix de l’entreprise chez qui les stocker est déterminant.
Quel que soit le service que vous utilisez pour stocker et synchroniser vos secrets, mieux vaut s’assurer qu’il est disponible sur toutes les plateformes et dans tous les navigateurs dont vous vous servez. Dans le cas contraire, ce sera une source fréquente d’agacements.
Si l’on parle beaucoup de Bluesky actuellement, notamment à cause de nombreux transfuges de X, le réseau social de Meta croît également. Et les chiffres sont difficilement comparables, puisque Threads a reçu 15 millions de nouveaux utilisateurs sur les seuls 15 derniers jours. Ce qui fait dire à The Verge que « Threads a grandi d’un Bluesky ce mois-ci ».
La force de frappe est bien sûr très différente. Bluesky est pratiquement « parti de rien », sans glissement depuis une autre plateforme, et avec très peu de fonctions initialement. Threads, de son côté, est rattaché à Instagram et son immense base d’utilisateurs. Les liens vers Threads sont nombreux et Meta pousse copieusement à son utilisation.
Le même Mosseri a indiqué hier que Threads ne demande désormais plus, après l’inscription, si l’on souhaite suivre automatiquement tous les comptes que l’on suit déjà sur Instagram. Le responsable affirme qu’après un test de quelques mois, l’équipe s’est rendu compte que les utilisateurs allaient plus souvent sur Threads en partant d’une liste vierge.
« Nous savons qu’il nous reste encore beaucoup à faire, et nos équipes travaillent dur pour apporter à cette communauté ce dont elle a besoin. Nous vous apprécions tous », a également ajouté Mosseri. Il reste, en effet, de nombreux manques dans Threads, particulièrement quand on le compare à X, dont il est à l’heure actuelle le plus concurrent.
Toujours pas de messages directs intégrés
C’est notamment le cas des messages directs (DM). Répondant à un message de la journaliste Katie Notopoulos, Adam Mosseri a indiqué qu’il fallait y réfléchir. Le système de messages sur Threads est en effet particulier : il faut passer par Instagram. La journaliste trouvait pour sa part qu’il y avait une certaine « perversité » à se rendre sur l’Instagram d’une personne pour lui envoyer un message. Elle dit ne jamais avoir eu ce ressenti sur Twitter.
On peut lire dans les réactions que la demande est populaire. Beaucoup parlent de la friction à changer d’application pour discuter en tête-à-tête avec des personnes présentes sur Threads, d’autres de cassure dans l’expérience. D’autres encore suggèrent différentes approches, comme l’intégration d’un onglet dans Threads pour afficher la messagerie d’Instagram.
De nombreux travaux encore à prévoir
L’autre gros reproche fait à Threads est l’algorithme de son flux principal, contre lequel le journaliste Tom Warren, de The Verge, ne mâchait pas ses mots il y a quelques jours. Là encore, on peut lire dans les réponses les mêmes reproches que l’on peut lire sur X : l’impossibilité d’un ordre chronologique par défaut et la mise en avant des contenus à fort engagement, jugés par beaucoup comme autant de « clickbaits ».
Enfin, Threads se prépare à ajouter de la publicité à son réseau social dès le début de l’année prochaine, c’est du moins ce qu’affirme The Information en se basant sur des déclarations de trois sources. Elle devrait être ajouté progressivement, mais nos confrères n’ont pas plus de détails.
Depuis plusieurs versions, l’une des nouveautés prévues est la bascule de l’installeur Anaconda vers WebUI. Comme Ubuntu l’a déjà fait avec Flutter, il s’agit de réécrire complètement le processus d’installation pour le moderniser et lui apporter de nouvelles fonctions. Dans le cas d’Ubuntu, on a pu voir, par exemple, des options d’accessibilité ajoutées dès le début de l’installation.
Pourtant, WebUI n’arrive pas. Il est à nouveau prévu pour Fedora 42, qui arrivera au printemps prochain. Mais parallèlement, l’équipe de développement travaille sur un autre projet : abandonner complètement X11 via le passage du processus d’installation à Wayland. Le serveur d’affichage a beau être utilisé par défaut depuis Fedora 25, X11 est toujours présent.
Dans la proposition faite par l’équipe, on apprend qu’elle veut se débarrasser de l’ensemble des dépendances X11 dans les images ISO d’installation. Dans la foulée, Xorg serait également supprimé dans les distributions CentOS Stream et bien sûr RHEL.
Comme l’indique l’équipe, ce n’est pas si simple. Il faut notamment supprimer TigerVNC, qui permet l’installation à distance avec interface graphique. L’idée serait de le remplacer par Gnome Remote Desktop (grd), avec à la clé une sécurité accrue et de meilleures performances.
Il faudrait également abandonner libXklavier (qui gère la disposition des claviers), à cause d’instabilités avec Wayland. Dans ce cas, c’est un peu le « bazar », car Wayland n’a pas d’API unifiée pour la gestion du clavier. L’équipe n’a pas les moyens de maintenir une solution personnalisée pour chaque spin (variante) de Fedora. Notant que plusieurs environnements de bureau se sont orientés vers l’API systemd-localed, elle recommande donc cette approche.
Fedora 42 s’annonce, quoi qu’il en soit, comme une version importante, avec des modifications majeures, comme le rapporte 9to5Linux. Par exemple, l’activation de Copy on Write sur DNF et RPM dans toutes les variantes du système, de nouveaux scripts d’installation pour le média Live ou encore l’unification de /usr/bin et /usr/sbin.
Enfin, KDE devrait être propulsé sur le devant de la scène avec Fedora 42, relevait récemment Phoronix. Une proposition de faire du spin KDE une édition officielle à part entière a été acceptée. En clair, il s’agirait d’une nouvelle édition de Fedora, proposée au même niveau que l’actuelle Workstation, toujours basée sur GNOME. Les deux devraient être proposées côte à côte, en reconnaissance du travail fourni par les développeurs du Fedora KDE Special Interest Group (SIG).
La société allemande, spécialisée dans la traduction, manquait depuis plusieurs années d’un service permettant d’afficher immédiatement des sous-titres traduits à partir de sources audio. Alors que de nombreuses entreprises s’y sont mises, dont Google et Microsoft, DeepL comble enfin cette absence.
Dans son billet de blog, DeepL cite plusieurs études pour étayer son propos. Ainsni, selon le NBER (National Bureau of Economic Research), 33,8 % du temps passé en réunion serait perdu à cause de problèmes de compréhension entre les participants. Pour Axios HQ, il en coûte aux entreprises jusqu’à 54 860 dollars par employé et par an, toujours à cause des incompréhensions et du temps perdu.
DeepL se propose bien sûr de réduire cette f(r)acture avec son nouveau produit. À TechCrunch, la société explique qu’il s’agissait de la demande la plus fréquente des clients depuis 2017. Pourquoi avoir mis tout ce temps ? Parce qu’elle a développé son propre modèle de langage, plutôt que de s’appuyer sur un modèle existant, comme GPT.
DeepL Voice se destine donc avant tout aux entreprises. Le nouveau service est divisé en deux versions : l’une pour les réunions, l’autre pour les conversations. Dans la première, des cadres apparaissent près des participants pour traduire ce qu’ils disent. DeepL met largement en avant les gains de temps quand les réunions réunissent des personnes d’un peu partout dans le monde.
Dans la seconde, c’est le téléphone qui sert d’interface entre deux personnes. Là encore, les cas d’usages envisagés se font toujours dans un cadre professionnel, par exemple quand un employé s’adresse à un client étranger.
Par TechCrunch, on apprend aussi plusieurs éléments importants. D’abord, que DeepL Voice n’est pas disponible sous forme d’API que les applications peuvent intégrer comme elles le souhaitent. DeepL travaille spécifiquement avec d’autres entreprises pour intégrer sa technologie. Dans le cadre des réunions, le seul produit à en bénéficier est pour l’instant Teams de Microsoft. Il n’est pas non plus question pour l’instant d’une intégration par exemple dans les navigateurs sous forme d’extension.
DeepL indique également que rien n’est sauvegardé. Les données vocales sont bien envoyées vers les serveurs, mais rien n’y serait stocké, ni pour des questions d’archivage ni pour l’entrainement des modèles. Il est possible, comme le notent nos confrères, que tout le monde ne soit pas à l’aise à l’idée que tous ses propos soient envoyés à une entreprise pour analyse. DeepL a cependant cherché à rassurer en indiquant que la question du RGPD ou de toute autre réglementation du même acabit était travaillée avec ses clients.
Avec les PC Copilot+, Microsoft propose de la traduction automatique, mais vers une poignée de langues pour l’instant. Cette solution qui exploite le NPU des machines a néanmoins l’avantage d’être locale.
La société allemande, spécialisée dans la traduction, manquait depuis plusieurs années d’un service permettant d’afficher immédiatement des sous-titres traduits à partir de sources audio. Alors que de nombreuses entreprises s’y sont mises, dont Google et Microsoft, DeepL comble enfin cette absence.
Dans son billet de blog, DeepL cite plusieurs études pour étayer son propos. Ainsi, selon le NBER (National Bureau of Economic Research), 33,8 % du temps passé en réunion serait perdu à cause de problèmes de compréhension entre les participants. Pour Axios HQ, il en coûte aux entreprises jusqu’à 54 860 dollars par employé et par an, toujours à cause des incompréhensions et du temps perdu.
DeepL se propose bien sûr de réduire cette f(r)acture avec son nouveau produit. À TechCrunch, la société explique qu’il s’agissait de la demande la plus fréquente des clients depuis 2017. Pourquoi avoir mis tout ce temps ? Parce qu’elle a développé son propre modèle de langage, plutôt que de s’appuyer sur un modèle existant, comme GPT.
DeepL Voice se destine donc avant tout aux entreprises. Le nouveau service est divisé en deux versions : l’une pour les réunions, l’autre pour les conversations. Dans la première, des cadres apparaissent près des participants pour traduire ce qu’ils disent. DeepL met largement en avant les gains de temps quand les réunions réunissent des personnes d’un peu partout dans le monde.
Dans la seconde, c’est le téléphone qui sert d’interface entre deux personnes. Là encore, les cas d’usages envisagés se font toujours dans un cadre professionnel, par exemple quand un employé s’adresse à un client étranger.
Par TechCrunch, on apprend aussi plusieurs éléments importants. D’abord, que DeepL Voice n’est pas disponible sous forme d’API que les applications peuvent intégrer comme elles le souhaitent. DeepL travaille spécifiquement avec d’autres entreprises pour intégrer sa technologie. Dans le cadre des réunions, le seul produit à en bénéficier est pour l’instant Teams de Microsoft. Il n’est pas non plus question pour l’instant d’une intégration par exemple dans les navigateurs sous forme d’extension.
DeepL indique également que rien n’est sauvegardé. Les données vocales sont bien envoyées vers les serveurs, mais rien n’y serait stocké, ni pour des questions d’archivage ni pour l’entrainement des modèles. Il est possible, comme le notent nos confrères, que tout le monde ne soit pas à l’aise à l’idée que tous ses propos soient envoyés à une entreprise pour analyse. DeepL a cependant cherché à rassurer en indiquant que la question du RGPD ou de toute autre réglementation du même acabit était travaillée avec ses clients.
Avec les PC Copilot+, Microsoft propose de la traduction automatique, mais vers une poignée de langues pour l’instant. Cette solution, qui exploite le NPU des machines, a néanmoins l’avantage d’être locale.
OpenAI a annoncé coup sur coup deux évolutions importantes pour ses applications de bureau. D’abord, une disponibilité générale de la version pour Windows, y compris pour les utilisateurs gratuits. Ensuite, la possibilité sur Mac de puiser du contexte dans plusieurs environnements de développement.
L’application Windows disponible pour tous
L’application a évolué durant la période de test. Elle dispose d’un plus grand nombre de fonctions, comme la possibilité d’utiliser la webcam de l’ordinateur pour prendre une photo et l’envoyer dans la conversation. De nouvelles options sont également apparues, comme le choix du raccourci pour appeler la fenêtre de l’application (Alt + Space par défaut) ou encore la possibilité de faire varier la taille du texte via les raccourcis Ctrl + et Ctrl -. On trouve aussi dans les paramètres un bouton pour vérifier la disponibilité d’une mise à jour.
Parmi les autres ajouts importants de ces derniers mois, l’application a reçu une barre latérale dans laquelle on peut fouiller l’historique de ses interactions avec ChatGPT. On peut bien sûr utiliser les derniers modèles de l’entreprise (dont 4o), mais de manière limitée. Même chose pour le mode vocal, apparu pendant la bêta : tout le monde peut l’utiliser, mais il y a une limite en version gratuite, qui disparait avec l’abonnement.
Parallèlement, la version Mac de ChatGPT s’ouvre aux autres applications. Elle était sortie avant celle pour Windows et explore donc de nouveaux horizons. Comme OpenAI l’annonce dans un tweet, cette ouverture commence par plusieurs environnements de développement intégrés : VS Code, Xcode, Terminal et iTerm2.
La société montre quelques exemples dans une courte vidéo publiée sur X. On peut voir l’application ChatGPT aller puiser directement dans le code dans Xcode et s’en servir comme contexte. Il faut cependant cliquer sur l’onglet Xcode dans l’application pour qu’elle passe dans ce mode spécifique. Cliquer sur l’onglet permet à ChatGPT d’aller « lire » l’environnement de développement et de récupérer des informations.
Dans une autre démonstration faite à TechCrunch, une fenêtre Xcode contenait le code d’un programme modélisant le système solaire, mais avec des trous. Depuis ChatGPT, le développeur a demandé à ce que le code manquant soit ajouté pour modéliser les planètes absentes, ce que l’application a réussi à faire. Selon les cas, tout le code contenu dans la fenêtre principale est envoyé, ou seulement les 200 dernières lignes. On peut aussi surligner la partie du code que l’on estime intéressante pour que ChatGPT la priorise pour son contexte.
Uniquement du texte pour l’instant
Il y a cependant plusieurs limites actuellement, dont la plus importante : le code fourni par ChatGPT ne peut pas être envoyé dans l’environnement. Il faut donc le copier puis le coller pour le tester. Difficile donc pour l’instant de le comparer à des modules beaucoup plus intégrés comme le Copilot de GitHub ou Cursor. En outre, il n’est pas toujours possible pour ChatGPT d’aller lire directement dans un environnement. Dans le cas de Visual Studio Code, il faut installer une extension.
La « faute » au mécanisme que l’application ChatGPT utilise pour lire les informations sur Mac : le propre lecteur d’écran de macOS, une fonction d’accessibilité du système servant de base à VoiceOver. Comme l’indique TechCrunch, la fonction est généralement fiable, mais n’arrive parfois pas à lire les informations. En outre, elle est limitée au texte. ChatGPT, dans ses interactions avec les autres applications, ne peut donc puiser du contexte que dans l’écrit.
La fonction est nommée « Work with Apps » et doit à terme fonctionner avec n’importe quel type d’application. Les environnements de développement sont les premiers visés car ils sont l’un des scénarios les plus courants d’utilisation avec l’IA générative.
L’agent polyvalent, nouvelle frontière ?
Les interactions avec les autres applications semblent être la prochaine grande étape. Plusieurs approches sont possibles. OpenAI semble davantage s’orienter vers des agents, mais cela signifie travailler la compatibilité au cas par cas.
Mercredi, Bloomberg indiquait ainsi qu’OpenAI préparait un agent polyvalent nommé Operator. Il serait prévu pour 2025 et aurait pour mission de s’interfacer avec d’autres applications pour devenir une sorte d’aide pour de nombreuses activités. Un touche-à-tout qui entrerait alors en compétition avec d’autres tentatives dans ce domaine, notamment le dernier Claude 3.5 Sonnet, qui dispose d’un nouveau mécanisme en bêta nommé Computer Use. Ce dernier, passant par des captures temporaires, veut comprendre les demandes en analysant ce qui est présent dans l’écran, pour ensuite simuler des frappes au clavier ou des clics de souris.
Les avantages et inconvénients varient selon les approches. Celle d’Anthropic avec son dernier Claude est plus générale. Mais selon les données publiées par l’entreprise, même son dernier modèle n’est pas encore capable de prouesses dans la réalisation des tâches, puisque seuls 49 % des actions demandées sur l’écran ont abouti.
OpenAI ne donne pas de chiffre, mais il est probable qu’il soit bien plus élevé. Le mécanisme Work with Apps ne passe pas en effet par des captures et n’est donc pas tributaire d’une analyse d’images pour comprendre le contexte : les informations lui sont fournies par une API système. En contrepartie, OpenAI doit se contenter du texte, et uniquement à partir des applications dont la compatibilité a été spécifiquement travaillée, là où Anthropic peut « agir » sur tout ce qui est présent dans l’écran. En outre, OpenAI ne dit rien sur la disponibilité de Work with Apps sur Windows.
Sur ce dernier, Microsoft a d’ailleurs étrangement supprimé des capacités dans son application Copilot, comme nous l’avions noté dans notre article sur la mise à jour majeure 24H2. Il est probable que l’éditeur ait des plans en réserve
OpenAI a annoncé coup sur coup deux évolutions importantes pour ses applications de bureau. D’abord, une disponibilité générale de la version pour Windows, y compris pour les utilisateurs gratuits. Ensuite, la possibilité sur Mac de puiser du contexte dans plusieurs environnements de développement.
L’application Windows disponible pour tous
L’application a évolué durant la période de test. Elle dispose d’un plus grand nombre de fonctions, comme la possibilité d’utiliser la webcam de l’ordinateur pour prendre une photo et l’envoyer dans la conversation. De nouvelles options sont également apparues, comme le choix du raccourci pour appeler la fenêtre de l’application (Alt + Space par défaut) ou encore la possibilité de faire varier la taille du texte via les raccourcis Ctrl + et Ctrl -. On trouve aussi dans les paramètres un bouton pour vérifier la disponibilité d’une mise à jour.
Parmi les autres ajouts importants de ces derniers mois, l’application a reçu une barre latérale dans laquelle on peut fouiller l’historique de ses interactions avec ChatGPT. On peut bien sûr utiliser les derniers modèles de l’entreprise (dont 4o), mais de manière limitée. Même chose pour le mode vocal, apparu pendant la bêta : tout le monde peut l’utiliser, mais il y a une limite en version gratuite, qui disparait avec l’abonnement.
Parallèlement, la version Mac de ChatGPT s’ouvre aux autres applications. Elle était sortie avant celle pour Windows et explore donc de nouveaux horizons. Comme OpenAI l’annonce dans un tweet, cette ouverture commence par plusieurs environnements de développement intégrés : VS Code, Xcode, Terminal et iTerm2.
La société montre quelques exemples dans une courte vidéo publiée sur X. On peut voir l’application ChatGPT aller puiser directement dans le code dans Xcode et s’en servir comme contexte. Il faut cependant cliquer sur l’onglet Xcode dans l’application pour qu’elle passe dans ce mode spécifique. Cliquer sur l’onglet permet à ChatGPT d’aller « lire » l’environnement de développement et de récupérer des informations.
Dans une autre démonstration faite à TechCrunch, une fenêtre Xcode contenait le code d’un programme modélisant le système solaire, mais avec des trous. Depuis ChatGPT, le développeur a demandé à ce que le code manquant soit ajouté pour modéliser les planètes absentes, ce que l’application a réussi à faire. Selon les cas, tout le code contenu dans la fenêtre principale est envoyé, ou seulement les 200 dernières lignes. On peut aussi surligner la partie du code que l’on estime intéressante pour que ChatGPT la priorise pour son contexte.
Uniquement du texte pour l’instant
Il y a cependant plusieurs limites actuellement, dont la plus importante : le code fourni par ChatGPT ne peut pas être envoyé dans l’environnement. Il faut donc le copier puis le coller pour le tester. Difficile donc pour l’instant de le comparer à des modules beaucoup plus intégrés comme le Copilot de GitHub ou Cursor. En outre, il n’est pas toujours possible pour ChatGPT d’aller lire directement dans un environnement. Dans le cas de Visual Studio Code, il faut installer une extension.
La « faute » au mécanisme que l’application ChatGPT utilise pour lire les informations sur Mac : le propre lecteur d’écran de macOS, une fonction d’accessibilité du système servant de base à VoiceOver. Comme l’indique TechCrunch, la fonction est généralement fiable, mais n’arrive parfois pas à lire les informations. En outre, elle est limitée au texte. ChatGPT, dans ses interactions avec les autres applications, ne peut donc puiser du contexte que dans l’écrit.
La fonction est nommée « Work with Apps » et doit à terme fonctionner avec n’importe quel type d’application. Les environnements de développement sont les premiers visés car ils sont l’un des scénarios les plus courants d’utilisation avec l’IA générative.
L’agent polyvalent, nouvelle frontière ?
Les interactions avec les autres applications semblent être la prochaine grande étape. Plusieurs approches sont possibles. OpenAI semble davantage s’orienter vers des agents, mais cela signifie travailler la compatibilité au cas par cas.
Mercredi, Bloomberg indiquait ainsi qu’OpenAI préparait un agent polyvalent nommé Operator. Il serait prévu pour 2025 et aurait pour mission de s’interfacer avec d’autres applications pour devenir une sorte d’aide pour de nombreuses activités. Un touche-à-tout qui entrerait alors en compétition avec d’autres tentatives dans ce domaine, notamment le dernier Claude 3.5 Sonnet, qui dispose d’un nouveau mécanisme en bêta nommé Computer Use. Ce dernier, passant par des captures temporaires, veut comprendre les demandes en analysant ce qui est présent dans l’écran, pour ensuite simuler des frappes au clavier ou des clics de souris.
Les avantages et inconvénients varient selon les approches. Celle d’Anthropic avec son dernier Claude est plus générale. Mais selon les données publiées par l’entreprise, même son dernier modèle n’est pas encore capable de prouesses dans la réalisation des tâches, puisque seuls 49 % des actions demandées sur l’écran ont abouti.
OpenAI ne donne pas de chiffre, mais il est probable qu’il soit bien plus élevé. Le mécanisme Work with Apps ne passe pas en effet par des captures et n’est donc pas tributaire d’une analyse d’images pour comprendre le contexte : les informations lui sont fournies par une API système. En contrepartie, OpenAI doit se contenter du texte, et uniquement à partir des applications dont la compatibilité a été spécifiquement travaillée, là où Anthropic peut « agir » sur tout ce qui est présent dans l’écran. En outre, OpenAI ne dit rien sur la disponibilité de Work with Apps sur Windows.
Sur ce dernier, Microsoft a d’ailleurs étrangement supprimé des capacités dans son application Copilot, comme nous l’avions noté dans notre article sur la mise à jour majeure 24H2. Il est probable que l’éditeur ait des plans en réserve
Dans un précédent article, nous avons expliqué le fonctionnement des clés d’accès, ou passkeys. Nous allons maintenant nous pencher sur leur utilisation, avec plusieurs cas pratiques. Nous verrons également les problématiques qui peuvent se poser dans leur gestion et les améliorations que les éditeurs ont encore à leur apporter.
Avant de commencer, faisons un bref rappel de ce que sont les clés d’accès. Elles sont fondées sur le protocole WebAuthentication et ont été créées pour remplacer les mots de passe. Leur fonctionnement est basé sur le chiffrement à clé publique. Quand le système ou une application génère une clé d’accès, il crée en fait deux clés : l’une publique, stockée sur le serveur, l’autre privée, stockée dans une zone sécurisée sur l’appareil de l’utilisateur.
Les clés d’accès sont faites pour simplifier la connexion aux services : elles ne nécessitent plus de retenir une information. Les mots de passe comportent en effet depuis longtemps des faiblesses inhérentes : ils doivent être complexes, uniques et contenir si possible tous les types de caractères, même spéciaux. On peut utiliser des phrases de passe, mais elles doivent également être uniques, toujours dans l’optique de ne pas pouvoir réutiliser l’information sur plusieurs applications et services.
Puisque les clés d’accès ont été créées au sein de l’alliance FIDO, tous les systèmes des grandes entreprises de la tech les prennent en charge, qu’il s’agisse d’Apple, de Google ou de Microsoft. Nous examinerons également la situation sous Linux. En revanche, les clés d’accès ne sont pas disponibles dans tous les services, y compris de grands groupes tels que Meta. Ainsi, ni Instagram ni Facebook n’y ont droit. En revanche, WhatsApp peut les utiliser.
Un premier cas : WhatsApp
Nous allons commencer par un cas simple, car WhatsApp est essentiellement présent sur un smartphone, qui sert de point de repère. Pour nos manipulations, nous utilisons un iPhone, mais un smartphone Android ne présente aucune différence majeure ici.
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L’application de conversation, du même nom que le protocole de communication chiffré de bout en bout (utilisé notamment par WhatsApp), modernise largement ses capacités et veut séduire les entreprises. Elle vient ainsi chasser sur les terres de Google Meet, Zoom et autres, notamment avec la création de liens d’appels.
Il ne s’agit pas seulement de liens pour des appels existants. Depuis le nouvel onglet Appels, un raccourci « Créer un lien » est désormais présent. Une interface classique apparait alors, dans laquelle on peut configurer le nom, l’approbation d’un administrateur (activée par défaut), la copie et le partage. Il suffit ensuite d’envoyer le lien aux contacts.
Ce fonctionnement, qui a fait le succès de services comme Meet chez Google, s’accompagne de quelques autres fonctions tout aussi classiques. Par exemple, la possibilité de lever la main pour demander à parler. De même, on peut envoyer des émojis pour réagir à l’intervention d’une personne. Les réactions apparaissent sur la gauche de la vidéo, accompagnées du nom des personnes. L’activation/désactivation du micro et de la caméra est également plus simple.
Enfin, la version de l’application pour ordinateurs intègre plus de choix pour l’affichage des participants. « Vous pouvez désormais choisir de les afficher en mode grille, en mode barre latérale ou en mode haut-parleur », indique Signal sur son blog.
Pour profiter des nouveautés, il faut posséder la dernière version (7.32.0) de l’application, qui a été mise à jour sur toutes les plateformes.
Nouvelles frictions entre l’Europe et Apple. Dans un communiqué paru aujourd’hui, la Commission et le réseau des CPC (organismes de défense des consommateurs, dont l’UFC-Que Choisir fait partie) demandent à Apple de bien vouloir arrêter ses pratiques de géoblocage sur plusieurs de ses services : App Store, Apple Arcade, Music, iTunes Store, Books et Podcasts.
De quoi s’agit-il ? Du choix de ne proposer certains services ou contenus que dans des pays spécifiques. Conséquence, les différents consommateurs au sein de l’Union n’ont pas accès à la même chose, ni même ne voient parfois la même interface.
L’enquête, menée sous la coordination de la Commission par les autorités nationales compétentes de Belgique, d’Allemagne et d’Irlande, pointe plusieurs problèmes, répartis dans trois catégories. L’accès en ligne d’abord. « Les services multimédias d’Apple ont une interface différente selon les pays de l’UE/EEE », accuse la Commission. Les consommateurs ne peuvent voir que l’interface conçue pour leur pays. Il est très difficile d’en changer.
Même chose pour les méthodes de paiement : on ne peut payer un service dans un pays qu’avec les moyens de paiement émis dans ce dernier. Quant à l’App Store, les consommateurs européens ne peuvent télécharger que les applications présentes dans leur pays. Il n’est pas possible d’aller récupérer des applications, jeux et autres sur les boutiques des voisins.
« Le règlement sur le géoblocage interdit toute discrimination injustifiée entre les clients de l’UE sur la base de leur nationalité, de leur résidence ou de leur lieu d’établissement lorsqu’ils souhaitent acheter des biens et des services à des commerçants situés dans un autre État membre. La directive sur les services exige que les conditions générales d’accès à un service ne contiennent pas de dispositions discriminatoires relatives à la nationalité ou au lieu de résidence du destinataire du service, à moins qu’elles ne soient directement justifiées par des critères objectifs », explique ainsi la Commission.
Comme l’indique le communiqué, Apple a maintenant un mois pour répondre. La société n’aura que deux solutions : soit apporter des justifications crédibles à la Commission et au réseau des CPC, soit harmoniser ses pratiques dans l’Union européenne.
L’application de conversation, du même nom que le protocole de communication chiffré de bout en bout (utilisé notamment par WhatsApp), modernise largement ses capacités et veut séduire les entreprises. Elle vient ainsi chasser sur les terres de Google Meet, Zoom et autres, notamment avec la création de liens d’appels.
Il ne s’agit pas seulement de liens pour des appels existants. Depuis le nouvel onglet Appels, un raccourci « Créer un lien » est désormais présent. Une interface classique apparait alors, dans laquelle on peut configurer le nom, l’approbation d’un administrateur (activée par défaut), la copie et le partage. Il suffit ensuite d’envoyer le lien aux contacts.
Ce fonctionnement, qui a fait le succès de services comme Meet chez Google, s’accompagne de quelques autres fonctions tout aussi classiques. Par exemple, la possibilité de lever la main pour demander à parler. De même, on peut envoyer des émojis pour réagir à l’intervention d’une personne. Les réactions apparaissent sur la gauche de la vidéo, accompagnées du nom des personnes. L’activation/désactivation du micro et de la caméra est également plus simple.
Enfin, la version de l’application pour ordinateurs intègre plus de choix pour l’affichage des participants. « Vous pouvez désormais choisir de les afficher en mode grille, en mode barre latérale ou en mode haut-parleur », indique Signal sur son blog.
Pour profiter des nouveautés, il faut posséder la dernière version (7.32.0) de l’application, qui a été mise à jour sur toutes les plateformes.
Nouvelles frictions entre l’Europe et Apple. Dans un communiqué paru aujourd’hui, la Commission et le réseau des CPC (organismes de défense des consommateurs, dont l’UFC-Que Choisir fait partie) demandent à Apple de bien vouloir arrêter ses pratiques de géoblocage sur plusieurs de ses services : App Store, Apple Arcade, Music, iTunes Store, Books et Podcasts.
De quoi s’agit-il ? Du choix de ne proposer certains services ou contenus que dans des pays spécifiques. Conséquence, les différents consommateurs au sein de l’Union n’ont pas accès à la même chose, ni même ne voient parfois la même interface.
L’enquête, menée sous la coordination de la Commission par les autorités nationales compétentes de Belgique, d’Allemagne et d’Irlande, pointe plusieurs problèmes, répartis dans trois catégories. L’accès en ligne d’abord. « Les services multimédias d’Apple ont une interface différente selon les pays de l’UE/EEE », accuse la Commission. Les consommateurs ne peuvent voir que l’interface conçue pour leur pays. Il est très difficile d’en changer.
Même chose pour les méthodes de paiement : on ne peut payer un service dans un pays qu’avec les moyens de paiement émis dans ce dernier. Quant à l’App Store, les consommateurs européens ne peuvent télécharger que les applications présentes dans leur pays. Il n’est pas possible d’aller récupérer des applications, jeux et autres sur les boutiques des voisins.
« Le règlement sur le géoblocage interdit toute discrimination injustifiée entre les clients de l’UE sur la base de leur nationalité, de leur résidence ou de leur lieu d’établissement lorsqu’ils souhaitent acheter des biens et des services à des commerçants situés dans un autre État membre. La directive sur les services exige que les conditions générales d’accès à un service ne contiennent pas de dispositions discriminatoires relatives à la nationalité ou au lieu de résidence du destinataire du service, à moins qu’elles ne soient directement justifiées par des critères objectifs », explique ainsi la Commission.
Comme l’indique le communiqué, Apple a maintenant un mois pour répondre. La société n’aura que deux solutions : soit apporter des justifications crédibles à la Commission et au réseau des CPC, soit harmoniser ses pratiques dans l’Union européenne.
iOS 18.2, dont la bêta 3 est sortie hier pour les développeurs, intègre une évolution importante du réseau Localiser (Find My). Lorsque l’on perd un objet compatible, on peut désormais se servir d’un appareil ou de la version web d’iCloud pour générer un lien de suivi et l’envoyer à un tiers.
Ce lien est valable sept jours, mais on peut stopper sa validité à tout moment. Une fois ouvert, il permet à la personne tierce (physique ou morale) d’obtenir les mêmes informations de suivi en temps réel de l’objet. Le partage des données se fait avec un chiffrement de bout en bout.
Apple annonce également avoir travaillé avec une quinzaine de compagnies aériennes pour qu’elles prennent en charge cette fonction : Aer Lingus, Air Canada, Air New Zealand, Austrian Airlines, British Airways, Brussels Airlines, Delta Air Lines, Eurowings, Iberia, KLM Royal Dutch Airlines, Lufthansa, Qantas, Singapore Airlines, Swiss International Air Lines, Turkish Airlines, United, Virgin Atlantic et Vueling.
Ce support devrait être effectif dans quelques mois, assure Apple. Il pourra être exploité pour tout appareil compatible : iPhone sous iOS 18.2, iPad sous iPadOS 18.2, Mac sous macOS 15.2, l’ensemble des AirTags et tous les produits tiers certifiés pour le réseau Localiser. Comme dans le cas classique, le partage des informations se fera sur une base volontaire. Les compagnies aériennes ne pourront pas récupérer automatiquement les données de géolocalisation.
Parallèlement, Apple indique avoir noué un partenariat avec SITA, un spécialiste du transport aérien dont « le système de suivi des bagages [est] utilisé par plus de 500 compagnies aériennes et agents d’escale dans plus de 2 800 aéroports à travers le monde ».
« Cette collaboration avec Apple permettra aux compagnies aériennes qui utilisent notre solution WorldTracer, leader sur le marché, de mettre en œuvre la fonction Share Item Location pour une gestion plus efficace des bagages, ce qui constituera un avantage considérable pour les passagers », a déclaré Nicole Hogg, directrice de la division Bagages de SITA.
Ce type de capacité existe déjà dans des produits tiers comme Tile Tracker. La fonction reste néanmoins un ajout important dans la fonction Localiser.
iOS 18.2, dont la bêta 3 est sortie hier pour les développeurs, intègre une évolution importante du réseau Localiser (Find My). Lorsque l’on perd un objet compatible, on peut désormais se servir d’un appareil ou de la version web d’iCloud pour générer un lien de suivi et l’envoyer à un tiers.
Ce lien est valable sept jours, mais on peut stopper sa validité à tout moment. Une fois ouvert, il permet à la personne tierce (physique ou morale) d’obtenir les mêmes informations de suivi en temps réel de l’objet. Le partage des données se fait avec un chiffrement de bout en bout.
Apple annonce également avoir travaillé avec une quinzaine de compagnies aériennes pour qu’elles prennent en charge cette fonction : Aer Lingus, Air Canada, Air New Zealand, Austrian Airlines, British Airways, Brussels Airlines, Delta Air Lines, Eurowings, Iberia, KLM Royal Dutch Airlines, Lufthansa, Qantas, Singapore Airlines, Swiss International Air Lines, Turkish Airlines, United, Virgin Atlantic et Vueling.
Ce support devrait être effectif dans quelques mois, assure Apple. Il pourra être exploité pour tout appareil compatible : iPhone sous iOS 18.2, iPad sous iPadOS 18.2, Mac sous macOS 15.2, l’ensemble des AirTags et tous les produits tiers certifiés pour le réseau Localiser. Comme dans le cas classique, le partage des informations se fera sur une base volontaire. Les compagnies aériennes ne pourront pas récupérer automatiquement les données de géolocalisation.
Parallèlement, Apple indique avoir noué un partenariat avec SITA, un spécialiste du transport aérien dont « le système de suivi des bagages [est] utilisé par plus de 500 compagnies aériennes et agents d’escale dans plus de 2 800 aéroports à travers le monde ».
« Cette collaboration avec Apple permettra aux compagnies aériennes qui utilisent notre solution WorldTracer, leader sur le marché, de mettre en œuvre la fonction Share Item Location pour une gestion plus efficace des bagages, ce qui constituera un avantage considérable pour les passagers », a déclaré Nicole Hogg, directrice de la division Bagages de SITA.
Ce type de capacité existe déjà dans des produits tiers comme Tile Tracker. La fonction reste néanmoins un ajout important dans la fonction Localiser.
VMware Workstation et Fusion, les clients de virtualisation pour Windows et macOS, étaient rapidement devenus gratuits pour un usage personnel. Désormais, ils le sont aussi pour un usage commercial. Le changement est effectif dès maintenant.
Fedora 41 dans WMware Workstation 17.6.1 pour Windows
Les entreprises se servant de ces logiciels voient leurs licences actuelles durer jusqu’à la fin de l’engagement. Après expiration, la licence passera automatiquement en utilisation gratuite. Il y a cependant une différence de taille : hors des ressources fournies par Broadcom, il n’y aura plus de support dédié à contacter. Dans son annonce, Broadcom pousse vers la communauté, la documentation et la base de connaissances.
Le passage au tout gratuit pourrait laisser penser qu’un abandon de ces produits est sur le tapis. Broadcom assure cependant que l’investissement sera continu, que ses ingénieurs s’engagent à maintenir des « normes élevées de stabilité, avec des mises à jour opportunes et des performances fiables », et que la croissance « sera centrée sur le client ».
On peut télécharger Workstation et Fusion depuis le site de Broadcom, particulièrement complexe à naviguer et qui nécessite un compte (c’était déjà le cas avec VMware avant le rachat).
VMware Workstation et Fusion, les clients de virtualisation pour Windows et macOS, étaient rapidement devenus gratuits pour un usage personnel. Désormais, ils le sont aussi pour un usage commercial. Le changement est effectif dès maintenant.
Fedora 41 dans WMware Workstation 17.6.1 pour Windows
Les entreprises se servant de ces logiciels voient leurs licences actuelles durer jusqu’à la fin de l’engagement. Après expiration, la licence passera automatiquement en utilisation gratuite. Il y a cependant une différence de taille : hors des ressources fournies par Broadcom, il n’y aura plus de support dédié à contacter. Dans son annonce, Broadcom pousse vers la communauté, la documentation et la base de connaissances.
Le passage au tout gratuit pourrait laisser penser qu’un abandon de ces produits est sur le tapis. Broadcom assure cependant que l’investissement sera continu, que ses ingénieurs s’engagent à maintenir des « normes élevées de stabilité, avec des mises à jour opportunes et des performances fiables », et que la croissance « sera centrée sur le client ».
On peut télécharger Workstation et Fusion depuis le site de Broadcom, particulièrement complexe à naviguer et qui nécessite un compte (c’était déjà le cas avec VMware avant le rachat).
Des chercheurs ont récemment montré que la faille Spectre (dévoilée début 2018) pouvait encore faire parler d’elle. Même si le cas exploré est déjà corrigé, l’attaque se voulait pratique et peu complexe. Elle rappelle également la volée de bois vert de Linus Torvalds contre les multiples modifications du noyau pour tenir compte des bugs dans le matériel.
Avant de parler de cette découverte, il faut revenir à ce qu’est Spectre. Révélée en même temps que Meltdown, elle réside dans le fonctionnement de pratiquement tous les processeurs Intel, AMD et ARM depuis 1995, déclenchant une frénésie de correctifs. À cette époque, ces entreprises ont intégré une fonctionnalité dans leurs processeurs permettant d’exécuter spéculativement les instructions, la prédiction de branchement.
Sur la base d’hypothèses considérées comme vraisemblables, les processeurs peuvent tenter de prédire les instructions qui seront exécutées au sein d’une application. Si l’hypothèse est vérifiée, le processeur a gagné du temps, entrainant une hausse des performances. Si elle est erronée, la branche spéculative est abandonnée et l’exécution reprend son rythme normal.
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Amazon a lancé il y a quelques semaines de nouvelles liseuses Kindle dont, pour la première fois, un modèle avec un écran couleur, nommé Colorsoft. Des utilisateurs ont cependant constaté qu’une bande jaune pouvait apparaître sur le bas de l’écran.
Sur Reddit, on trouve ainsi des témoignages ainsi qu’une photo illustrant le problème. Certaines personnes indiquent que cette apparence jaunie s’étend aussi sur les cotés de l’écran. D’autres encore signalent que le texte est moins net sur cette Kindle, notamment face à la Paperwhite.
Source : TheVloginator, Reddit
Plusieurs utilisateurs indiquent avoir contacté Amazon pour signaler le problème. L’entreprise aurait à chaque fois laissé le choix entre l’envoi d’une liseuse neuve ou le remboursement. À un utilisateur, l’entreprise déclare qu’une mise à jour corrigera le problème.
L’entreprise a d’ailleurs confirmé le problème il y a quelques heures à Neowin : « Un petit nombre de clients ont signalé la présence d’une bande jaune au bas de l’écran. Nous prenons la qualité de nos produits au sérieux – les clients qui remarquent ce problème peuvent s’adresser à notre service clientèle pour obtenir un remplacement ou un remboursement, et nous procédons aux ajustements nécessaires pour garantir que les nouveaux appareils ne connaîtront pas ce problème à l’avenir ».
Un porte-parole a ajouté que la société s’attendait à « des décalages dans les dates de disponibilité » et travaillait à résoudre rapidement le problème. Il n’a pas été fait mention d’une mise à jour logicielle.
Amazon a lancé il y a quelques semaines de nouvelles liseuses Kindle dont, pour la première fois, un modèle avec un écran couleur, nommé Colorsoft. Des utilisateurs ont cependant constaté qu’une bande jaune pouvait apparaître sur le bas de l’écran.
Sur Reddit, on trouve ainsi des témoignages ainsi qu’une photo illustrant le problème. Certaines personnes indiquent que cette apparence jaunie s’étend aussi sur les cotés de l’écran. D’autres encore signalent que le texte est moins net sur cette Kindle, notamment face à la Paperwhite.
Source : TheVloginator, Reddit
Plusieurs utilisateurs indiquent avoir contacté Amazon pour signaler le problème. L’entreprise aurait à chaque fois laissé le choix entre l’envoi d’une liseuse neuve ou le remboursement. À un utilisateur, l’entreprise déclare qu’une mise à jour corrigera le problème.
L’entreprise a d’ailleurs confirmé le problème il y a quelques heures à Neowin : « Un petit nombre de clients ont signalé la présence d’une bande jaune au bas de l’écran. Nous prenons la qualité de nos produits au sérieux – les clients qui remarquent ce problème peuvent s’adresser à notre service clientèle pour obtenir un remplacement ou un remboursement, et nous procédons aux ajustements nécessaires pour garantir que les nouveaux appareils ne connaîtront pas ce problème à l’avenir ».
Un porte-parole a ajouté que la société s’attendait à « des décalages dans les dates de disponibilité » et travaillait à résoudre rapidement le problème. Il n’a pas été fait mention d’une mise à jour logicielle.
Proton vient d’annoncer plusieurs nouveautés importantes pour son service Drive de stockage à distance, y compris pour Docs.
Ce dernier reçoit ainsi un « mode suggestion chiffré de bout en bout », qui permet notamment aux utilisateurs d’un même document partagé de proposer des modifications. Le suivi de celles-ci est également assuré, de même que le contrôle des versions. Dans son communiqué, Proton met largement en avant sa sécurité face à des solutions plus connues comme Google Docs et Notion.
Les améliorations portées à Proton Drive sont clairement orientées vers les entreprises. Drive reçoit ainsi enfin une fonction de lien public, avec possibilité d’ajouter une date d’expiration. Drive reçoit également une section « Partagé avec moi » pour centraliser l’accès aux fichiers partagés par d’autres personnes.
S’il s’agit d’améliorations importantes pour Proton Drive, on remarque qu’il s’agit de fonctions proposées depuis longtemps par l’ensemble des solutions de stockage distant. Proton veut manifestement séduire les entreprises et a davantage de chances d’y arriver avec les capacités annoncées aujourd’hui.
« Avec les derniers ajouts à Proton Drive, nous établissons une nouvelle norme en matière de collaboration sécurisée », assure ainsi Anant Vijay Singh, chef produit Proton Drive :
« Le mode Suggestion de Proton Docs, la première fonctionnalité d’édition collaborative chiffrée de bout en bout au monde, est spécialement conçu pour les utilisateurs professionnels afin de protéger les informations et documents sensibles. Cet engagement en faveur d’une collaboration sécurisée est au cœur de notre mission : garantir une confidentialité totale lors de l’édition de documents, si sécurisée que même Proton ne peut pas accéder à ces données. Ce niveau de confidentialité et de sécurité est inégalé par les grandes entreprises technologiques ».