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Qualcomm Snapdragon 8 Elite Gen 5 : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Simplifer pour complexifier et resimplifier
Qualcomm Snapdragon 8 Elite Gen 5 : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Il est si simple de suivre les gammes de Qualcomm que le fabricant en est réduit à publier un communiqué pour expliquer le nom de son prochain SoC, avant même de parler de ses caractéristiques techniques…

Cachez ces Snapdragon 8 Elite Gen 1 à 4 qui n’existent pas

Il y a un an à peine, nous évoquions le bazar (pour rester poli) dans les références des puces de Qualcomm. Le fabricant venait alors de lancer son Snapdragon 6 Gen 3 pour smartphone. La Gen 2 n’existait pas et difficile de savoir comment placer le Snapdragon 6 par rapport au Snapdragon 7 s (s pour Light), sans même parler des séries « + » et des générations qui se mélangent.

Aujourd’hui, c’est toujours le même gloubi-boulga dans les gammes et Qualcomm en est réduit à publier un billet de blog – intitulé « The name, the power, the why » – pour annoncer l’arrivée du Snapdragon 8 Elite Gen 5… mais pas pour dévoiler ses caractéristiques techniques : non, simplement pour expliquer son nom.

Des cœurs « Oryon » partout, de la précision nulle part ou presque

Disons-le tout de suite : il n’existe pas de Snapdragon 8 Elite Gen 4, pas même de Gen 3 ni de Gen 2. Le Snapdragon 8 Elite existe bien par contre ; il a été annoncé en octobre 2024. Ce SoC pour les terminaux mobiles exploite des cœurs CPU Arm personnalisés : des Oryon de seconde génération.

Le choix du nom « 8 Elite » permettait de rapprocher les SoC pour les mobiles, des Snapdragon X Elite pour les ordinateurs portables. Histoire de noyer un peu plus le poisson, les cœurs CPU sont dans les deux cas des « Oryon ». Comme c’est déjà le cas depuis longtemps sur la partie GPU, Qualcomm donne de moins en moins de détails sur la partie CPU.

Revenons aux explications de Qualcomm : « On pourrait avoir l’impression que nous avons sauté des générations, mais la vérité est plus simple. Snapdragon 8 Elite Gen 5 marque la cinquième génération de nos plates-formes haut de gamme de la série 8 depuis que nous avons introduit notre nouvelle dénomination ».

Il y a plusieurs années, Qualcomm avait déjà tenté de simplifier ses gammes, en laissant de côté une nomenclature à trois chiffres (Snapdragon 865 par exemple) pour des séries 4, 6, 8… Dans les Snapdragon 8, nous avons eu la Gen 1, Gen 2 et Gen 3. Tout allait bien – modulo les déclinaisons « + » et « s » – jusqu’à la Gen 4, remplacée par le Snapdragon 8 Elite.

Plutôt que suivre sa nouvelle logique et lancer le Snapdragon 8 Elite Gen 2, Qualcomm a donc décidé de reprendre le décompte au début de la série 8, mais avec le nouveau nom. Et voici donc le Snapdragon Elite Gen 5. Qualcomm affirme ainsi « simplifier la façon dont les consommateurs comprennent [sa] feuille de route produits ».

Les cinq générations de SoC Snapdragon 8

Voici la liste des cinq générations de SoC Snapdragon 8 pour les smartphones haut de gamme :

  • Snapdragon 8 Gen 1
  • Snapdragon 8 Gen 2
  • Snapdragon 8 Gen 3
  • Snapdragon 8 Elite
  • Snapdragon 8 Elite Gen 5

Par contre, pour avoir les détails de la puce Snapdragon 8 Elite Gen 5, il faudra repasser la semaine prochaine. Qualcomm tiendra en effet son Snapdragon Summit du 23 au 25 septembre.

Des smartphones et des performances en forte hausse

Sans attendre, Xiaomi a déjà annoncé que sa prochaine gamme de 17, 17 Pro et 17 Pro Max exploitera ce nouveau SoC. Nous devrions aussi le retrouver dans les Samsung Galaxy S26.

Fin août, cette puce faisait parler d’elle sur un logiciel, comme le rapportait Wccftech : « La fréquence des cœurs Prime du Snapdragon 8 Elite Gen 5 serait de 4,61 GHz, le nouveau score AnTuTu serait 50 % plus élevé que celui du Snapdragon 8 Elite ». Les cœurs du Snapdragon 8 Elite (quatrième génération de Snapdragon 8) sont pour rappel cadencé jusqu’à 4,32 GHz.

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Qualcomm Snapdragon 8 Elite Gen 5 : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Simplifer pour complexifier et resimplifier
Qualcomm Snapdragon 8 Elite Gen 5 : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Il est si simple de suivre les gammes de Qualcomm que le fabricant en est réduit à publier un communiqué pour expliquer le nom de son prochain SoC, avant même de parler de ses caractéristiques techniques…

Cachez ces Snapdragon 8 Elite Gen 1 à 4 qui n’existent pas

Il y a un an à peine, nous évoquions le bazar (pour rester poli) dans les références des puces de Qualcomm. Le fabricant venait alors de lancer son Snapdragon 6 Gen 3 pour smartphone. La Gen 2 n’existait pas et difficile de savoir comment placer le Snapdragon 6 par rapport au Snapdragon 7 s (s pour Light), sans même parler des séries « + » et des générations qui se mélangent.

Aujourd’hui, c’est toujours le même gloubi-boulga dans les gammes et Qualcomm en est réduit à publier un billet de blog – intitulé « The name, the power, the why » – pour annoncer l’arrivée du Snapdragon 8 Elite Gen 5… mais pas pour dévoiler ses caractéristiques techniques : non, simplement pour expliquer son nom.

Des cœurs « Oryon » partout, de la précision nulle part ou presque

Disons-le tout de suite : il n’existe pas de Snapdragon 8 Elite Gen 4, pas même de Gen 3 ni de Gen 2. Le Snapdragon 8 Elite existe bien par contre ; il a été annoncé en octobre 2024. Ce SoC pour les terminaux mobiles exploite des cœurs CPU Arm personnalisés : des Oryon de seconde génération.

Le choix du nom « 8 Elite » permettait de rapprocher les SoC pour les mobiles, des Snapdragon X Elite pour les ordinateurs portables. Histoire de noyer un peu plus le poisson, les cœurs CPU sont dans les deux cas des « Oryon ». Comme c’est déjà le cas depuis longtemps sur la partie GPU, Qualcomm donne de moins en moins de détails sur la partie CPU.

Revenons aux explications de Qualcomm : « On pourrait avoir l’impression que nous avons sauté des générations, mais la vérité est plus simple. Snapdragon 8 Elite Gen 5 marque la cinquième génération de nos plates-formes haut de gamme de la série 8 depuis que nous avons introduit notre nouvelle dénomination ».

Il y a plusieurs années, Qualcomm avait déjà tenté de simplifier ses gammes, en laissant de côté une nomenclature à trois chiffres (Snapdragon 865 par exemple) pour des séries 4, 6, 8… Dans les Snapdragon 8, nous avons eu la Gen 1, Gen 2 et Gen 3. Tout allait bien – modulo les déclinaisons « + » et « s » – jusqu’à la Gen 4, remplacée par le Snapdragon 8 Elite.

Plutôt que suivre sa nouvelle logique et lancer le Snapdragon 8 Elite Gen 2, Qualcomm a donc décidé de reprendre le décompte au début de la série 8, mais avec le nouveau nom. Et voici donc le Snapdragon Elite Gen 5. Qualcomm affirme ainsi « simplifier la façon dont les consommateurs comprennent [sa] feuille de route produits ».

Les cinq générations de SoC Snapdragon 8

Voici la liste des cinq générations de SoC Snapdragon 8 pour les smartphones haut de gamme :

  • Snapdragon 8 Gen 1
  • Snapdragon 8 Gen 2
  • Snapdragon 8 Gen 3
  • Snapdragon 8 Elite
  • Snapdragon 8 Elite Gen 5

Par contre, pour avoir les détails de la puce Snapdragon 8 Elite Gen 5, il faudra repasser la semaine prochaine. Qualcomm tiendra en effet son Snapdragon Summit du 23 au 25 septembre.

Des smartphones et des performances en forte hausse

Sans attendre, Xiaomi a déjà annoncé que sa prochaine gamme de 17, 17 Pro et 17 Pro Max exploitera ce nouveau SoC. Nous devrions aussi le retrouver dans les Samsung Galaxy S26.

Fin août, cette puce faisait parler d’elle sur un logiciel, comme le rapportait Wccftech : « La fréquence des cœurs Prime du Snapdragon 8 Elite Gen 5 serait de 4,61 GHz, le nouveau score AnTuTu serait 50 % plus élevé que celui du Snapdragon 8 Elite ». Les cœurs du Snapdragon 8 Elite (quatrième génération de Snapdragon 8) sont pour rappel cadencé jusqu’à 4,32 GHz.

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En France, 93 % des locaux éligibles à la fibre, avec toujours de fortes disparités

Pendant ce temps, le cuivre tire sa révérence
En France, 93 % des locaux éligibles à la fibre, avec toujours de fortes disparités

Chaque trimestre, l’Arcep fait le point sur le déploiement de la fibre optique en France. L’objectif est pour rappel d’arriver à 100 %, d’autant qu’Orange a déjà commencé à éteindre des lignes en cuivre, qui attirent d’ailleurs les convoitises. Où en sommes-nous ?

3,3 millions de locaux ne sont pas encore éligibles

En fin de semaine dernière, l’Arcep a publié son observatoire du marché des services fixes à (très) haut débit : « Au 30 juin 2025, 93 % des locaux sont couverts en fibre optique, 3,3 millions restent encore à rendre raccordables ». C’est un point de plus qu’au trimestre précédent et quatre points de mieux en un an. Plus on avance, plus les cas restants sont difficiles et onéreux (lignes longues, complexes, etc.).

Cela signifie que sur les 44,9 millions de locaux recensés en France, 41,6 millions sont raccordables à la fibre optique. Un million de plus (soit 42,6 millions) sont éligibles au très haut débit sur des réseaux filaires (fibre optique, VDSL2, câble).

Attention, raccordables ne veut pas dire raccordés, loin de là. Sur les prés de 45 millions de locaux, ils sont 25,7 millions à avoir un abonnement en fibre optique (+ 620 000), « ce qui représente 79 % du nombre total d’abonnements internet et 92 % du nombre d’abonnements à très haut débit ».

Le câble coaxial de SFR continue inexorablement de baisser, avec 400 000 abonnements à plus de 100 Mb/s encore aujourd’hui. Cette technologie est vouée à disparaitre, comme nous l’avait confirmé SFR, mais cela va prendre « plusieurs années ». Un rachat d’Altice pourrait aussi accélérer le calendrier, car le repreneur pourrait ne rien avoir à faire d’un réseau voué à disparaitre.

Le déploiement de la fibre en ordre dispersé en France

  • Total : 41,6 millions de locaux couverts (+ 525 000), reste environ 3,3 millions
    • Zones moins denses par les Réseaux d’Initiative Publique : 17,4 millions de locaux couverts (+ 337 000), reste 1,6 million de locaux.
    • Zones moins denses d’initiative privée : 16,8 millions de locaux couverts (+ 167 000), reste 1,1 million de locaux.
    • Zones très denses : 7,5 millions de locaux couverts (+ 21 000), reste 480 000 locaux.

L’avance est encore lente sur les zones très denses où les quatre opérateurs nationaux sont en concurrence. 21 000 locaux de plus seulement, sur les 480 000 encore à rendre raccordables.

La mutualisation est toujours élevée, avec 41,3 millions de lignes qui ont le choix entre deux opérateurs, 40,9 millions entre trois et 38,3 millions entre au moins quatre opérateurs. Dans les zones très denses, seule la moitié des lignes avaient le choix entre au moins quatre opérateurs, contre 91 % aujourd’hui.

La Bretagne en retard, comme Marseille et Montpellier

Comme on peut le voir sur cette carte, le déploiement de la fibre optique est supérieur à 80 % dans une large proportion de la France, à l’exception notable de la Bretagne (et de certaines régions localisées). On retrouve aussi une disparité entre les villes dans les zones très denses : Paris et Lyon sont à 97 % de couverture, quand Marseille est à 88 % et Montpellier à 89 %.

Même situation au niveau départemental. Alors que la couverture moyenne nationale de ces zones s’établit à plus de 94 %, douze départements sont en dessous : Bouches-du-Rhône, Meurthe-et-Moselle, Loiret et Hérault sont à moins de 90 % ; Bas-Rhin, Haute-Garonne, Seine-Maritime, Nord, Seine-Saint-Denis, Var, Gironde et Puy-de-Dôme sont à moins de 94 %.

Toutes les données sont disponibles sur le site Ma connexion Internet de l’Arcep.

Dans cinq ans, la fin du cuivre

L’enjeu est non seulement d’avoir accès à du très haut débit, mais aussi de pouvoir avancer sur le décommissionnement du réseau cuivre. Orange a déjà commencé les opérations. Depuis janvier, près d’un million de locaux ne peuvent plus souscrire d’abonnement xDSL sur le cuivre.

Pour 210 000 autres locaux (où il n’était déjà plus possible de souscrire), c’est une autre étape qui était franchie : la fermeture définitive du réseau en cuivre. Le planning prévoit des fermetures progressives jusqu’en 2030 avec l’objectif « zéro client sur le cuivre ».

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En France, 93 % des locaux éligibles à la fibre, avec toujours de fortes disparités

Pendant ce temps, le cuivre tire sa révérence
En France, 93 % des locaux éligibles à la fibre, avec toujours de fortes disparités

Chaque trimestre, l’Arcep fait le point sur le déploiement de la fibre optique en France. L’objectif est pour rappel d’arriver à 100 %, d’autant qu’Orange a déjà commencé à éteindre des lignes en cuivre, qui attirent d’ailleurs les convoitises. Où en sommes-nous ?

3,3 millions de locaux ne sont pas encore éligibles

En fin de semaine dernière, l’Arcep a publié son observatoire du marché des services fixes à (très) haut débit : « Au 30 juin 2025, 93 % des locaux sont couverts en fibre optique, 3,3 millions restent encore à rendre raccordables ». C’est un point de plus qu’au trimestre précédent et quatre points de mieux en un an. Plus on avance, plus les cas restants sont difficiles et onéreux (lignes longues, complexes, etc.).

Cela signifie que sur les 44,9 millions de locaux recensés en France, 41,6 millions sont raccordables à la fibre optique. Un million de plus (soit 42,6 millions) sont éligibles au très haut débit sur des réseaux filaires (fibre optique, VDSL2, câble).

Attention, raccordables ne veut pas dire raccordés, loin de là. Sur les prés de 45 millions de locaux, ils sont 25,7 millions à avoir un abonnement en fibre optique (+ 620 000), « ce qui représente 79 % du nombre total d’abonnements internet et 92 % du nombre d’abonnements à très haut débit ».

Le câble coaxial de SFR continue inexorablement de baisser, avec 400 000 abonnements à plus de 100 Mb/s encore aujourd’hui. Cette technologie est vouée à disparaitre, comme nous l’avait confirmé SFR, mais cela va prendre « plusieurs années ». Un rachat d’Altice pourrait aussi accélérer le calendrier, car le repreneur pourrait ne rien avoir à faire d’un réseau voué à disparaitre.

Le déploiement de la fibre en ordre dispersé en France

  • Total : 41,6 millions de locaux couverts (+ 525 000), reste environ 3,3 millions
    • Zones moins denses par les Réseaux d’Initiative Publique : 17,4 millions de locaux couverts (+ 337 000), reste 1,6 million de locaux.
    • Zones moins denses d’initiative privée : 16,8 millions de locaux couverts (+ 167 000), reste 1,1 million de locaux.
    • Zones très denses : 7,5 millions de locaux couverts (+ 21 000), reste 480 000 locaux.

L’avance est encore lente sur les zones très denses où les quatre opérateurs nationaux sont en concurrence. 21 000 locaux de plus seulement, sur les 480 000 encore à rendre raccordables.

La mutualisation est toujours élevée, avec 41,3 millions de lignes qui ont le choix entre deux opérateurs, 40,9 millions entre trois et 38,3 millions entre au moins quatre opérateurs. Dans les zones très denses, seule la moitié des lignes avaient le choix entre au moins quatre opérateurs, contre 91 % aujourd’hui.

La Bretagne en retard, comme Marseille et Montpellier

Comme on peut le voir sur cette carte, le déploiement de la fibre optique est supérieur à 80 % dans une large proportion de la France, à l’exception notable de la Bretagne (et de certaines régions localisées). On retrouve aussi une disparité entre les villes dans les zones très denses : Paris et Lyon sont à 97 % de couverture, quand Marseille est à 88 % et Montpellier à 89 %.

Même situation au niveau départemental. Alors que la couverture moyenne nationale de ces zones s’établit à plus de 94 %, douze départements sont en dessous : Bouches-du-Rhône, Meurthe-et-Moselle, Loiret et Hérault sont à moins de 90 % ; Bas-Rhin, Haute-Garonne, Seine-Maritime, Nord, Seine-Saint-Denis, Var, Gironde et Puy-de-Dôme sont à moins de 94 %.

Toutes les données sont disponibles sur le site Ma connexion Internet de l’Arcep.

Dans cinq ans, la fin du cuivre

L’enjeu est non seulement d’avoir accès à du très haut débit, mais aussi de pouvoir avancer sur le décommissionnement du réseau cuivre. Orange a déjà commencé les opérations. Depuis janvier, près d’un million de locaux ne peuvent plus souscrire d’abonnement xDSL sur le cuivre.

Pour 210 000 autres locaux (où il n’était déjà plus possible de souscrire), c’est une autre étape qui était franchie : la fermeture définitive du réseau en cuivre. Le planning prévoit des fermetures progressives jusqu’en 2030 avec l’objectif « zéro client sur le cuivre ».

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☕️ Ondes gravitationnelles : il y a 10 ans, une nouvelle fenêtre s’ouvrait sur l’Univers

C’est en effet le 14 septembre 2015, à 11h51 (9h51 GMT) que les deux interféromètres LIGO espacés de 3 000 kilomètres ont enregistré des variations similaires, avec 7 millisecondes d’écart. Il s’agissait des traces d’une fusion de deux trous noirs qui s’était faite il y a 1,3 milliard d’années.

À l’époque, les ondes gravitationnelles n’étaient « qu’une » prédiction d’Albert Einstein dans sa théorie de la relativité générale, publiée 100 ans auparavant (1915). Cette fois-ci, la preuve était visible : « C’est à la fois un aboutissement et aussi le début d’une nouvelle forme d’astronomie, d’une nouvelle fenêtre sur l’Univers » expliquait le physicien Nicolas Arnaud. Depuis, les détections se sont multipliées.

Le Journal du CNRS propose une longue interview maison de l’astrophysicienne Marie-Anne Bizouard sur cet anniversaire : « Il s’agit probablement de l’une des plus grandes découvertes de ce siècle, à l’égal de celle du boson de Higgs, en 2012, la particule qui confère leur masse aux particules élémentaires ».

Cet événement est loin d’être isolé : « lors du premier run, nous avons fait trois détections. Elles sont montées ensuite à une dizaine avec le deuxième run, une petite centaine avec le troisième et environ 300 avec celui en cours ».

Simulation de la rencontre de deux trous noirs - Simulating eXtreme Spacetimes
Simulation de la rencontre de deux trous noirs – Simulating eXtreme Spacetimes via Wikimédias

L’astrophysicienne revient sur les perspectives à venir : « Tests de la relativité générale, étude de la matière dans des états extrêmes, évolution stellaire ou galactique : ces perspectives concernent aussi bien l’astrophysique, la cosmologie que la physique fondamentale ».

Les scientifiques espèrent aussi capter le fond stochastique d’origine cosmologique lors du prochain run, c’est-à-dire « les ondes gravitationnelles émises par l’Univers au moment du Big Bang ».

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☕️ Ondes gravitationnelles : il y a 10 ans, une nouvelle fenêtre s’ouvrait sur l’Univers

C’est en effet le 14 septembre 2015, à 11h51 (9h51 GMT) que les deux interféromètres LIGO espacés de 3 000 kilomètres ont enregistré des variations similaires, avec 7 millisecondes d’écart. Il s’agissait des traces d’une fusion de deux trous noirs qui s’était faite il y a 1,3 milliard d’années.

À l’époque, les ondes gravitationnelles n’étaient « qu’une » prédiction d’Albert Einstein dans sa théorie de la relativité générale, publiée 100 ans auparavant (1915). Cette fois-ci, la preuve était visible : « C’est à la fois un aboutissement et aussi le début d’une nouvelle forme d’astronomie, d’une nouvelle fenêtre sur l’Univers » expliquait le physicien Nicolas Arnaud. Depuis, les détections se sont multipliées.

Le Journal du CNRS propose une longue interview maison de l’astrophysicienne Marie-Anne Bizouard sur cet anniversaire : « Il s’agit probablement de l’une des plus grandes découvertes de ce siècle, à l’égal de celle du boson de Higgs, en 2012, la particule qui confère leur masse aux particules élémentaires ».

Cet événement est loin d’être isolé : « lors du premier run, nous avons fait trois détections. Elles sont montées ensuite à une dizaine avec le deuxième run, une petite centaine avec le troisième et environ 300 avec celui en cours ».

Simulation de la rencontre de deux trous noirs - Simulating eXtreme Spacetimes
Simulation de la rencontre de deux trous noirs – Simulating eXtreme Spacetimes via Wikimédias

L’astrophysicienne revient sur les perspectives à venir : « Tests de la relativité générale, étude de la matière dans des états extrêmes, évolution stellaire ou galactique : ces perspectives concernent aussi bien l’astrophysique, la cosmologie que la physique fondamentale ».

Les scientifiques espèrent aussi capter le fond stochastique d’origine cosmologique lors du prochain run, c’est-à-dire « les ondes gravitationnelles émises par l’Univers au moment du Big Bang ».

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Des traces de vie sur Mars ? De l’annonce de la NASA à la mise en avant de… Donald Trump

C’est en faisant n’importe quoi qu’on devient… patron de la NASA ?
Des traces de vie sur Mars ? De l’annonce de la NASA à la mise en avant de… Donald Trump

L’association est pour le moins surprenante, mais elle est faite par l’administrateur par intérim de la NASA Sean Duffy, un proche de Donald Trump. Il en profite pour faire sa pub et brosser le président des États-Unis dans le sens du poil. Une communication orchestrée sous la forme d’un dossier de candidature à la tête de la NASA.

Hier, la NASA a publié un communiqué affirmant que le rover martien Perseverance a « découvert une potentielle biosignature l’année dernière ». Elle se trouverait dans un échantillon collecté dans l’ancien lit d’une rivière asséché à l’intérieur du cratère Jezero.

Conditionnel et « potentielle », le duo habituel dans ce genre de cas

Une biosignature potentielle, rappelle la NASA est « une substance ou une structure qui peut avoir une origine biologique, mais qui nécessite davantage de données ou d’études plus approfondies avant de pouvoir conclure à l’absence ou à la présence de vie ».

La Cité de l’Espace à Toulouse consacre un long article détaillé à cette découverte : « Le rover Perseverance a trouvé des traces de vivianite et de geigite sur une roche martienne. Sur Terre, ces éléments sont générés par la vie. Mais, prudence, un retour d’échantillon s’avère nécessaire pour confirmer que ces molécules sont bien des biosignatures ».

La NASA prévoyait au début un programme de récupération des échantillons collectés par Perseverance : Mars Sample. Il y a un an, le coût élevé de la mission poussait la NASA à chercher des alternatives. L’administrateur de la NASA semble y croire : « Nous examinons comment récupérer cet échantillon. Nous pensons qu’il existe une meilleure façon de le faire, une façon plus rapide ». Fin 2024, la NASA se donnait 18 mois pour réfléchir à une solution, il reste donc encore du temps.

Durant une conférence de presse, Lindsay Hayes, la scientifique principale pour l’exploration de Mars à la NASA, remet, elle aussi, l’église au centre du village : « Je tiens à rappeler à tout le monde que ce que nous décrivons ici est une biosignature potentielle. C’est un élément, une molécule, une substance ou une caractéristique qui pourrait avoir une origine biologique, mais qui nécessite davantage de données ou une étude plus approfondie avant de parvenir à une conclusion sur la présence ou l’absence de vie ».

L’Agence précise bien que ces minéraux peuvent aussi avoir été générés par des processus abiotiques. La NASA a exploré cette piste pendant un an sans résultat dans un sens ou dans l’autre. Elle en appelle donc à la communauté en attendant un éventuel retour des échantillons

La NASA et la Cité de l’espace rappellent qu’il existe une « échelle de confiance dans la détection de la vie » (CoLD pour Confidence of Life Detection, lancée en 2021). L’annonce du jour est au niveau 1 de l’échelle, nous sommes donc encore loin d’une réponse tranchée.

Eh là qui va là ? Donald Trump

L’actuel administrateur par intérim de la NASA, Sean Duffy, fait une déclaration pour le moins surprenante : « Cette découverte de Perseverance, lancé pendant le premier mandat du président Trump, est la plus proche que nous ayons fait sur la découverte de la vie sur Mars ». Un « enthousiasme » pour une hypothèse qui demande encore de nombreuses confirmations et la mise en avant d’un président qui n’est pas dans l’habitude des administrateurs de la NASA, généralement plus réservés.

Mais le cas de Sean Duffy est particulier, comme celui qui l’a installé à ce poste. Il est aussi secrétaire aux Transports des États-Unis dans le gouvernement Trump et, lors de sa nomination à la tête de la NASA par Donald Trump, il a soulevé de nombreuses critiques. En effet, il ne possède aucune expérience dans les sciences et l’aérospatial. Son principal atout ? Être un proche du président, comme le rappelle RTL.

Si le lancement de la mission s’est bien fait pendant le premier mandat de Trump, elle était prête bien avant et avait débuté une dizaine d’années auparavant. Et on ne peut pas dire que Donald Trump soit un fervent défenseur de la science et de la recherche. Nous avons déjà eu l’occasion de l’expliquer à plusieurs reprises, le président impose son idéologie, attaque la NASA et les données scientifiques, efface et censure des mots, etc.

« Putting American boots on Mars »

Sean Duffy ne s’arrête pas en si bon chemin et affirme que l’engagement de la NASA à poursuivre son « objectif de déployer des troupes américaines sur le sol rocheux de Mars », avec la formulation « putting American boots on Mars’ rocky soil » en anglais dans le texte. De la potentielle trace d’une vie passée à la colonisation de Mars, il n’y a donc qu’un pas pour l’administrateur de la NASA. Cette déclaration s’inscrit en fait dans un cadre plus large.

Hier, la NASA a publié sur son compte YouTube une vidéo en l’honneur de Donald Trump et de Sean Duffy, avec des ambitions qualifiées de « lunaires » (dans les deux sens du terme) par la Cité de l’espace. Elle commence sur les chapeaux de roues : « Le président et Trump et moi avons une mission. Les États-Unis sont leader sur Terre et dans l’espace. Nous retournons sur la Lune et cette fois, nous y resterons ». Une ambition « lunaire » aussi sur la question du budget de la NASA, dans lequel Donald Trump a largement coupé.

« Maintenir la domination américaine »

Cette présentation a tout d’une vidéo promotionnelle pour les deux hommes, dont l’un des deux souhaite rester à la tête de l’Agence spatiale américaine ; il sait donc qui il doit brosser dans le sens du poil. La vidéo enchaine de plus belle : « Notre mission est de maintenir la domination américaine dans l’espace. La Chine veut y arriver, mais nous y arriverons en premier. Nous gagnerons la seconde course à l’espace. Je m’engage à nous ramener sur la Lune avant que le président Trump ne quitte ses fonctions ». Début 2029 donc, puisque le président américain est élu pour quatre ans.

En 2020 – c’est-à-dire pendant le premier mandat du président Trump –, le programme Artemis prévoyait un décollage pour la troisième mission (avec un équipage qui doit se poser sur la Lune) en 2024 suite à une déclaration de Trump avec une petite phrase qui avait pris beaucoup de monde de court : « arrêtez de me raconter des histoires, je veux quelqu’un en 2024 ». Cinq ans plus tard, Artemis II n’a toujours pas décollé et est attendue pour l’année prochaine.

Le côté « America first » se retrouve aussi dans le discours de Nicky Fox, administratrice associée de la NASA, qui occulte les nombreux partenaires de la NASA sur cette mission : « cette découverte est le résultat direct des efforts de la NASA pour planifier, développer et exécuter stratégiquement une mission capable de fournir exactement ce type de science ». Rappelons que la NASA n’est pas seule sur Perseverance, l’Europe participe à trois instruments, notamment la France avec SuperCam.

One more thing : et si on trouvait des traces de vie ?

Nous avions discuté de ce sujet avec le planétologue Sylvestre Maurice. Il nous expliquait que, découvrir des traces de vies passées serait « une révolution de pensée ». Cela casserait aussi l’unicité de la Terre et on pourrait facilement en conclure que puisque la vie a pu se développer sur deux planètes, elle existe partout. C’est le même raisonnement qu’avec les planètes habitables et les exoplanètes.

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Des traces de vie sur Mars ? De l’annonce de la NASA à la mise en avant de… Donald Trump

C’est en faisant n’importe quoi qu’on devient… patron de la NASA ?
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L’association est pour le moins surprenante, mais elle est faite par l’administrateur par intérim de la NASA Sean Duffy, un proche de Donald Trump. Il en profite pour faire sa pub et brosser le président des États-Unis dans le sens du poil. Une communication orchestrée sous la forme d’un dossier de candidature à la tête de la NASA.

Hier, la NASA a publié un communiqué affirmant que le rover martien Perseverance a « découvert une potentielle biosignature l’année dernière ». Elle se trouverait dans un échantillon collecté dans l’ancien lit d’une rivière asséché à l’intérieur du cratère Jezero.

Conditionnel et « potentielle », le duo habituel dans ce genre de cas

Une biosignature potentielle, rappelle la NASA est « une substance ou une structure qui peut avoir une origine biologique, mais qui nécessite davantage de données ou d’études plus approfondies avant de pouvoir conclure à l’absence ou à la présence de vie ».

La Cité de l’Espace à Toulouse consacre un long article détaillé à cette découverte : « Le rover Perseverance a trouvé des traces de vivianite et de geigite sur une roche martienne. Sur Terre, ces éléments sont générés par la vie. Mais, prudence, un retour d’échantillon s’avère nécessaire pour confirmer que ces molécules sont bien des biosignatures ».

La NASA prévoyait au début un programme de récupération des échantillons collectés par Perseverance : Mars Sample. Il y a un an, le coût élevé de la mission poussait la NASA à chercher des alternatives. L’administrateur de la NASA semble y croire : « Nous examinons comment récupérer cet échantillon. Nous pensons qu’il existe une meilleure façon de le faire, une façon plus rapide ». Fin 2024, la NASA se donnait 18 mois pour réfléchir à une solution, il reste donc encore du temps.

Durant une conférence de presse, Lindsay Hayes, la scientifique principale pour l’exploration de Mars à la NASA, remet, elle aussi, l’église au centre du village : « Je tiens à rappeler à tout le monde que ce que nous décrivons ici est une biosignature potentielle. C’est un élément, une molécule, une substance ou une caractéristique qui pourrait avoir une origine biologique, mais qui nécessite davantage de données ou une étude plus approfondie avant de parvenir à une conclusion sur la présence ou l’absence de vie ».

L’Agence précise bien que ces minéraux peuvent aussi avoir été générés par des processus abiotiques. La NASA a exploré cette piste pendant un an sans résultat dans un sens ou dans l’autre. Elle en appelle donc à la communauté en attendant un éventuel retour des échantillons

La NASA et la Cité de l’espace rappellent qu’il existe une « échelle de confiance dans la détection de la vie » (CoLD pour Confidence of Life Detection, lancée en 2021). L’annonce du jour est au niveau 1 de l’échelle, nous sommes donc encore loin d’une réponse tranchée.

Eh là qui va là ? Donald Trump

L’actuel administrateur par intérim de la NASA, Sean Duffy, fait une déclaration pour le moins surprenante : « Cette découverte de Perseverance, lancé pendant le premier mandat du président Trump, est la plus proche que nous ayons fait sur la découverte de la vie sur Mars ». Un « enthousiasme » pour une hypothèse qui demande encore de nombreuses confirmations et la mise en avant d’un président qui n’est pas dans l’habitude des administrateurs de la NASA, généralement plus réservés.

Mais le cas de Sean Duffy est particulier, comme celui qui l’a installé à ce poste. Il est aussi secrétaire aux Transports des États-Unis dans le gouvernement Trump et, lors de sa nomination à la tête de la NASA par Donald Trump, il a soulevé de nombreuses critiques. En effet, il ne possède aucune expérience dans les sciences et l’aérospatial. Son principal atout ? Être un proche du président, comme le rappelle RTL.

Si le lancement de la mission s’est bien fait pendant le premier mandat de Trump, elle était prête bien avant et avait débuté une dizaine d’années auparavant. Et on ne peut pas dire que Donald Trump soit un fervent défenseur de la science et de la recherche. Nous avons déjà eu l’occasion de l’expliquer à plusieurs reprises, le président impose son idéologie, attaque la NASA et les données scientifiques, efface et censure des mots, etc.

« Putting American boots on Mars »

Sean Duffy ne s’arrête pas en si bon chemin et affirme que l’engagement de la NASA à poursuivre son « objectif de déployer des troupes américaines sur le sol rocheux de Mars », avec la formulation « putting American boots on Mars’ rocky soil » en anglais dans le texte. De la potentielle trace d’une vie passée à la colonisation de Mars, il n’y a donc qu’un pas pour l’administrateur de la NASA. Cette déclaration s’inscrit en fait dans un cadre plus large.

Hier, la NASA a publié sur son compte YouTube une vidéo en l’honneur de Donald Trump et de Sean Duffy, avec des ambitions qualifiées de « lunaires » (dans les deux sens du terme) par la Cité de l’espace. Elle commence sur les chapeaux de roues : « Le président et Trump et moi avons une mission. Les États-Unis sont leader sur Terre et dans l’espace. Nous retournons sur la Lune et cette fois, nous y resterons ». Une ambition « lunaire » aussi sur la question du budget de la NASA, dans lequel Donald Trump a largement coupé.

« Maintenir la domination américaine »

Cette présentation a tout d’une vidéo promotionnelle pour les deux hommes, dont l’un des deux souhaite rester à la tête de l’Agence spatiale américaine ; il sait donc qui il doit brosser dans le sens du poil. La vidéo enchaine de plus belle : « Notre mission est de maintenir la domination américaine dans l’espace. La Chine veut y arriver, mais nous y arriverons en premier. Nous gagnerons la seconde course à l’espace. Je m’engage à nous ramener sur la Lune avant que le président Trump ne quitte ses fonctions ». Début 2029 donc, puisque le président américain est élu pour quatre ans.

En 2020 – c’est-à-dire pendant le premier mandat du président Trump –, le programme Artemis prévoyait un décollage pour la troisième mission (avec un équipage qui doit se poser sur la Lune) en 2024 suite à une déclaration de Trump avec une petite phrase qui avait pris beaucoup de monde de court : « arrêtez de me raconter des histoires, je veux quelqu’un en 2024 ». Cinq ans plus tard, Artemis II n’a toujours pas décollé et est attendue pour l’année prochaine.

Le côté « America first » se retrouve aussi dans le discours de Nicky Fox, administratrice associée de la NASA, qui occulte les nombreux partenaires de la NASA sur cette mission : « cette découverte est le résultat direct des efforts de la NASA pour planifier, développer et exécuter stratégiquement une mission capable de fournir exactement ce type de science ». Rappelons que la NASA n’est pas seule sur Perseverance, l’Europe participe à trois instruments, notamment la France avec SuperCam.

One more thing : et si on trouvait des traces de vie ?

Nous avions discuté de ce sujet avec le planétologue Sylvestre Maurice. Il nous expliquait que, découvrir des traces de vies passées serait « une révolution de pensée ». Cela casserait aussi l’unicité de la Terre et on pourrait facilement en conclure que puisque la vie a pu se développer sur deux planètes, elle existe partout. C’est le même raisonnement qu’avec les planètes habitables et les exoplanètes.

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☕️ Stéphane Mallat : médaille d’or du CNRS pour ses travaux, du format JPEG 2000 à l’IA

Le mathématicien obtient l’une des « plus prestigieuses récompenses scientifiques françaises », 12 ans après la médaille de l’innovation du CNRS. En 2013, il était récompensé pour avoir « notamment introduit des algorithmes de représentation et compression d’images par ondelettes, qui ont mené au standard international JPEG-2000 ».

Il a ensuite développé la théorie bandelettes qui permet « d’optimiser le codage des structures géométriquement régulières, avec des applications notamment pour l’amélioration de la qualité des images satellitaires et médicales ».

Stéphane Mallat
Stéphane Mallat. Frédérique Plas / CNRS Images

Durant sa carrière, il a « coconstruit un continuum entre les mathématiques, les mathématiques appliquées et l’informatique ». En plus du traitement du signal et de l’image, ses travaux « ont profondément transformé […] l’IA moderne », affirme Antoine Petit, PDG du CNRS.

Aujourd’hui, il travaille sur « la modélisation mathématique des réseaux de neurones pour expliquer les fondements de l’intelligence artificielle ». Le Journal du CNRS propose une interview maison du chercheur où il parle de ses travaux autour du JPEG 2000, des ondelettes et de l’intelligence artificielle.

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☕️ Stéphane Mallat : médaille d’or du CNRS pour ses travaux, du format JPEG 2000 à l’IA

Le mathématicien obtient l’une des « plus prestigieuses récompenses scientifiques françaises », 12 ans après la médaille de l’innovation du CNRS. En 2013, il était récompensé pour avoir « notamment introduit des algorithmes de représentation et compression d’images par ondelettes, qui ont mené au standard international JPEG-2000 ».

Il a ensuite développé la théorie bandelettes qui permet « d’optimiser le codage des structures géométriquement régulières, avec des applications notamment pour l’amélioration de la qualité des images satellitaires et médicales ».

Stéphane Mallat
Stéphane Mallat. Frédérique Plas / CNRS Images

Durant sa carrière, il a « coconstruit un continuum entre les mathématiques, les mathématiques appliquées et l’informatique ». En plus du traitement du signal et de l’image, ses travaux « ont profondément transformé […] l’IA moderne », affirme Antoine Petit, PDG du CNRS.

Aujourd’hui, il travaille sur « la modélisation mathématique des réseaux de neurones pour expliquer les fondements de l’intelligence artificielle ». Le Journal du CNRS propose une interview maison du chercheur où il parle de ses travaux autour du JPEG 2000, des ondelettes et de l’intelligence artificielle.

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Les pépites cachées dans les 10 millions de noms de domaines en .fr !

oui-je-suis-interesse-par-votre-offre-merci-de-m-en-dire-plus.fr !
Les pépites cachées dans les 10 millions de noms de domaines en .fr !

Dans les 10 millions de noms de domaine en .fr qui ont un jour été enregistrés, il y a quelques pépites. Certains sont drôles, inattendu, salaces, veulent faire passer un message… et pour d’autres, on se demande comment on a bien pu en arriver là.

Lors de notre analyse des 10 millions de noms de domaines en .fr, nous avons examiné des aspects sérieux du sujet, avec l’étude de leur longueur ou de leur durée d’enregistrement, ainsi que le marché qu’ils constituent, incarné par les registrars… parmi lesquels OVHcloud occupe sans contestation possible la première place.

Nous sommes également tombés lors de nos recherches sur des noms de domaines drôles, surprenants, déplacés et, pour certains, totalement inclassables. Voici un florilège nos découvertes, dont certains sont encore en service. C’est par exemple le cas de vraibonum3000medicamentpouretreunbonhomme2345zzpteurt456cestrel.fr avec un comprimé magique « pour être un bonhomme ». Il y en a bien d’autres…

Laisser chacun s’exprimer avec les longs noms de domaine

Voici ensuite une sélection de noms de domaine avec 63 caractères. Ils ont tous été libérés, n’espérez donc pas y trouver un site :


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IA, batterie, drones : von der Leyen veut l’Europe sur tous les fronts… et ensuite ?

Pan, dans les dents
IA, batterie, drones : von der Leyen veut l’Europe sur tous les fronts… et ensuite ?

Le discours sur l’État de l’Union est un exercice annuel pour la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Il donne le ton pour l’année à venir sur les priorités de l’Europe, les projets à développer. Hier, elle était à Strasbourg pour l’édition 2025. Voici les grandes lignes de ce qu’il faut en retenir, avec des réponses aux attaques de Donald Trump.

Cette année, Ursula von der Leyen prononce le deuxième discours de son second mandat à la tête de la Commission européenne (il a débuté en juillet 2024). Elle attaque bille en tête avec les enjeux de souveraineté (dont la définition même n’est pas simple) : « L’Europe doit prendre son indépendance […] Elle doit prendre elle-même en charge sa défense et sa sécurité. Elle doit maîtriser les technologies et les énergies ». Bref, l’Europe doit avoir le « pouvoir de choisir son propre destin ».

Vers une « alliance des drones » militaires

La guerre en Ukraine arrive rapidement dans le discours, avec l’annonce d’un programme « Avantage militaire qualitatif » pour développer des capacités offensives, notamment avec des drones. La présidente souhaite ainsi « accélérer le versement de 6 milliards d’euros des prêts ERA et conclure une « alliance des drones » avec l’Ukraine ».

En France, les expérimentations sur les drones militaires se multiplient pour rappel. Les drones, avant la guerre, l’Ukraine n’en avait pas. « Aujourd’hui, c’est l’emploi qu’elle fait des drones qui cause plus des deux tiers des pertes d’équipements russes ». Mais depuis, la Russie a rattrapé « son retard, grâce aux drones Shahed de conception iranienne […] Rien que pendant la nuit de samedi, la Russie a envoyé 800 drones vers l’Ukraine ».

Batteries, IA et « Made in EU » : on prend les mêmes et on recommence

Autre sujet important et dans l’air du temps : l’intelligence artificielle. Ursula von der Leyen affirme qu’une « IA européenne est essentielle à notre indépendance future » et qu’elle contribuera aux industries et à nos sociétés. Elle souhaite donc investir « massivement dans les gigafabriques d’IA européennes » ; rien de vraiment neuf puisque les enveloppes prévisionnelles en la matière ont été annoncées en début d’année. En France, le gouvernement vient de dévoiler son plan pour la régulation de l’IA, dans le cadre du règlement européen.

Sur la question des batteries et des voitures électriques, l’Europe doit « jouer un rôle moteur » affirme la présidente, et va investir 1,8 milliard d’euros pour stimuler la production, dans le cadre d’un train de mesures baptisé « Battery Booster ». Rien d’inédit là non plus, puisque ce plan a déjà été annoncé par la Commission en mars. Il doit permettre de créer « une chaîne d’approvisionnement sûre et compétitive pour les matières premières utilisées dans la fabrication des batteries ».

La présidente fait encore une fois le vœu de pousser du « made in Europe » dans les marchés publics. L‘idée n’est pas nouvelle, elle est poussée depuis des années dans plusieurs secteurs porteurs (industrie, espace, logiciels…). Contrairement à ce qui se passe aux États-Unis et en Chine, la mayonnaise ne prend pas vraiment en Europe jusqu’à présent.

von der Leyen vs Trump : réponse de la bergère au berger

Ursula von der Leyen propose ensuite un cours de géopolitique sur fond de l’accord signé avec Donald Trump sur les droits de douane :

« Je ne suis pas partisane des droits de douane. Les droits de douane sont des taxes. Pour autant, cet accord apporte une stabilité cruciale dans nos relations avec les États-Unis en cette période de grave insécurité mondiale. Pensez aux répercussions d’une guerre commerciale totale avec les États-Unis. Imaginez le chaos. Puis comparez cette image à celle de la Chine la semaine dernière. La Chine aux côtés des dirigeants russe et nord-coréen. Poutine se félicitant du niveau historique des relations entre la Russie et la Chine ».

Elle donne ensuite un chiffre : « 80 % de nos échanges commerciaux se font avec des pays autres que les États-Unis ». Un marché pas si important finalement ? Pas si vite… : « Nos relations commerciales avec les États-Unis sont nos relations les plus importantes. Nous exportons plus de 500 milliards d’euros de biens vers ce pays chaque année. Des millions d’emplois en dépendent ».

« L’Europe décidera toujours par elle-même »

La présidente de la Commission défend bec et ongle son accord : « nous avons veillé à ce que l’Europe obtienne le meilleur accord possible […] certains de nos concurrents directs font face à des droits de douane beaucoup plus élevés de la part des États-Unis […] nous avons le meilleur accord. Incontestablement ».

Elle en profite par contre pour adresser un message à peine déguisé à Donald Trump, pour qui les grandes entreprises américaines ne devraient obéir qu’à des règles états-uniennes. Le président des USA ne cache pas non plus son mépris pour les DMA et DSA. Réponse de von der Leyen : « Qu’il s’agisse de la réglementation environnementale ou numérique, nous fixons nos propres normes. Nous fixons nos propres règles. L’Europe décidera toujours par elle-même ».

La désinformation prolifère

Sur un autre sujet mondial, la présidente affirme que « nous sommes au bord, si ce n’est déjà au début, d’une autre crise sanitaire mondiale. En tant que médecin de formation, je suis consternée par la désinformation qui menace les progrès mondiaux concernant toutes les maladies, de la rougeole à la polio ».

Ce sujet, elle l’attaque par deux versants. D’abord avec une initiative pour la résilience sanitaire. Ensuite par la question de l’information et des médias traditionnels qui « sont mis à mal ». Elle évoque « de nombreux déserts d’information, où la désinformation prolifère », poussée notamment par l’IA générative. Elle milite pour protéger les médias indépendants, première cible généralement des autocrates qui veulent verrouiller l’information. Elle veut donc mettre en place des « conditions favorables aux investissements en capital ».

C’est « aux parents, et non aux algorithmes, d’élever nos enfants »

Elle glisse ensuite sur les réseaux sociaux, rappelant que c’est « aux parents, et non aux algorithmes, d’élever nos enfants ». Elle rappelle au passage que les algorithmes « profitent des vulnérabilités des enfants dans le but manifeste de créer des addictions ». La présidente cite l’exemple de l’Australie qui met en place une restriction pour les médias sociaux. Un groupe d’experts sera chargé de proposer la meilleure approche à suivre pour l’Europe.

Au final, beaucoup de points sont abordés, mais assez peu de nouveautés et surtout de concret pour le moment. Ursula von der Leyen annonce, par exemple, une « feuille de route pour le marché unique à l’horizon 2028 ». Elle « concernera les capitaux, les services, l’énergie, les télécommunications, le 28e régime et la cinquième liberté [libre circulation, ndlr] en matière de connaissance et d’innovation ». Elle cible large sur les sujets, mais sans aucune précision supplémentaire.

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IA, batterie, drones : von der Leyen veut l’Europe sur tous les fronts… et ensuite ?

Pan, dans les dents
IA, batterie, drones : von der Leyen veut l’Europe sur tous les fronts… et ensuite ?

Le discours sur l’État de l’Union est un exercice annuel pour la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Il donne le ton pour l’année à venir sur les priorités de l’Europe, les projets à développer. Hier, elle était à Strasbourg pour l’édition 2025. Voici les grandes lignes de ce qu’il faut en retenir, avec des réponses aux attaques de Donald Trump.

Cette année, Ursula von der Leyen prononce le deuxième discours de son second mandat à la tête de la Commission européenne (il a débuté en juillet 2024). Elle attaque bille en tête avec les enjeux de souveraineté (dont la définition même n’est pas simple) : « L’Europe doit prendre son indépendance […] Elle doit prendre elle-même en charge sa défense et sa sécurité. Elle doit maîtriser les technologies et les énergies ». Bref, l’Europe doit avoir le « pouvoir de choisir son propre destin ».

Vers une « alliance des drones » militaires

La guerre en Ukraine arrive rapidement dans le discours, avec l’annonce d’un programme « Avantage militaire qualitatif » pour développer des capacités offensives, notamment avec des drones. La présidente souhaite ainsi « accélérer le versement de 6 milliards d’euros des prêts ERA et conclure une « alliance des drones » avec l’Ukraine ».

En France, les expérimentations sur les drones militaires se multiplient pour rappel. Les drones, avant la guerre, l’Ukraine n’en avait pas. « Aujourd’hui, c’est l’emploi qu’elle fait des drones qui cause plus des deux tiers des pertes d’équipements russes ». Mais depuis, la Russie a rattrapé « son retard, grâce aux drones Shahed de conception iranienne […] Rien que pendant la nuit de samedi, la Russie a envoyé 800 drones vers l’Ukraine ».

Batteries, IA et « Made in EU » : on prend les mêmes et on recommence

Autre sujet important et dans l’air du temps : l’intelligence artificielle. Ursula von der Leyen affirme qu’une « IA européenne est essentielle à notre indépendance future » et qu’elle contribuera aux industries et à nos sociétés. Elle souhaite donc investir « massivement dans les gigafabriques d’IA européennes » ; rien de vraiment neuf puisque les enveloppes prévisionnelles en la matière ont été annoncées en début d’année. En France, le gouvernement vient de dévoiler son plan pour la régulation de l’IA, dans le cadre du règlement européen.

Sur la question des batteries et des voitures électriques, l’Europe doit « jouer un rôle moteur » affirme la présidente, et va investir 1,8 milliard d’euros pour stimuler la production, dans le cadre d’un train de mesures baptisé « Battery Booster ». Rien d’inédit là non plus, puisque ce plan a déjà été annoncé par la Commission en mars. Il doit permettre de créer « une chaîne d’approvisionnement sûre et compétitive pour les matières premières utilisées dans la fabrication des batteries ».

La présidente fait encore une fois le vœu de pousser du « made in Europe » dans les marchés publics. L‘idée n’est pas nouvelle, elle est poussée depuis des années dans plusieurs secteurs porteurs (industrie, espace, logiciels…). Contrairement à ce qui se passe aux États-Unis et en Chine, la mayonnaise ne prend pas vraiment en Europe jusqu’à présent.

von der Leyen vs Trump : réponse de la bergère au berger

Ursula von der Leyen propose ensuite un cours de géopolitique sur fond de l’accord signé avec Donald Trump sur les droits de douane :

« Je ne suis pas partisane des droits de douane. Les droits de douane sont des taxes. Pour autant, cet accord apporte une stabilité cruciale dans nos relations avec les États-Unis en cette période de grave insécurité mondiale. Pensez aux répercussions d’une guerre commerciale totale avec les États-Unis. Imaginez le chaos. Puis comparez cette image à celle de la Chine la semaine dernière. La Chine aux côtés des dirigeants russe et nord-coréen. Poutine se félicitant du niveau historique des relations entre la Russie et la Chine ».

Elle donne ensuite un chiffre : « 80 % de nos échanges commerciaux se font avec des pays autres que les États-Unis ». Un marché pas si important finalement ? Pas si vite… : « Nos relations commerciales avec les États-Unis sont nos relations les plus importantes. Nous exportons plus de 500 milliards d’euros de biens vers ce pays chaque année. Des millions d’emplois en dépendent ».

« L’Europe décidera toujours par elle-même »

La présidente de la Commission défend bec et ongle son accord : « nous avons veillé à ce que l’Europe obtienne le meilleur accord possible […] certains de nos concurrents directs font face à des droits de douane beaucoup plus élevés de la part des États-Unis […] nous avons le meilleur accord. Incontestablement ».

Elle en profite par contre pour adresser un message à peine déguisé à Donald Trump, pour qui les grandes entreprises américaines ne devraient obéir qu’à des règles états-uniennes. Le président des USA ne cache pas non plus son mépris pour les DMA et DSA. Réponse de von der Leyen : « Qu’il s’agisse de la réglementation environnementale ou numérique, nous fixons nos propres normes. Nous fixons nos propres règles. L’Europe décidera toujours par elle-même ».

La désinformation prolifère

Sur un autre sujet mondial, la présidente affirme que « nous sommes au bord, si ce n’est déjà au début, d’une autre crise sanitaire mondiale. En tant que médecin de formation, je suis consternée par la désinformation qui menace les progrès mondiaux concernant toutes les maladies, de la rougeole à la polio ».

Ce sujet, elle l’attaque par deux versants. D’abord avec une initiative pour la résilience sanitaire. Ensuite par la question de l’information et des médias traditionnels qui « sont mis à mal ». Elle évoque « de nombreux déserts d’information, où la désinformation prolifère », poussée notamment par l’IA générative. Elle milite pour protéger les médias indépendants, première cible généralement des autocrates qui veulent verrouiller l’information. Elle veut donc mettre en place des « conditions favorables aux investissements en capital ».

C’est « aux parents, et non aux algorithmes, d’élever nos enfants »

Elle glisse ensuite sur les réseaux sociaux, rappelant que c’est « aux parents, et non aux algorithmes, d’élever nos enfants ». Elle rappelle au passage que les algorithmes « profitent des vulnérabilités des enfants dans le but manifeste de créer des addictions ». La présidente cite l’exemple de l’Australie qui met en place une restriction pour les médias sociaux. Un groupe d’experts sera chargé de proposer la meilleure approche à suivre pour l’Europe.

Au final, beaucoup de points sont abordés, mais assez peu de nouveautés et surtout de concret pour le moment. Ursula von der Leyen annonce, par exemple, une « feuille de route pour le marché unique à l’horizon 2028 ». Elle « concernera les capitaux, les services, l’énergie, les télécommunications, le 28e régime et la cinquième liberté [libre circulation, ndlr] en matière de connaissance et d’innovation ». Elle cible large sur les sujets, mais sans aucune précision supplémentaire.

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☕️ Perplexity lèverait 200 millions de dollars pour une valorisation de 20 milliards

Les entreprises spécialisées dans l’intelligence artificielle n’en finissent plus de lever des fonds. 13 milliards pour Anthropic qui est ainsi valorisé à 200 milliards, 1,7 milliard pour Mistral AI qui atteint ainsi 11,7 milliards. En Chine, la course à l’IA aussi tire vers le haut les entreprises spécialisées dans ce secteur.

Perplexity est une start-up spécialisée dans l’intelligence artificielle, notamment avec un moteur de recherche pour se mettre en face de Google, ainsi qu’un agent conversationnel. Elle viendrait de réaliser un nouveau tour de table de 200 millions de dollars, c’est en tout cas ce qu’affirme The Information en se basant sur une source proche du dossier.

Aravind Srinivas, le CEO de Perplexity
Aravind Srinivas, le CEO de Perplexity

La valorisation de l’entreprise passerait ainsi à 20 milliards de dollars, contre 18 milliards cet été. Il y a un mois à peine, l’entreprise proposait 34,5 milliards de dollars pour racheter Chrome à Google. En un mois, la situation a bien changé : Google n’est plus dans l’attente de savoir s’il doit se séparer de son navigateur.

« Selon une source proche de l’entreprise, le revenu récurrent annuel (ARR) de Perplexity approche les 200 millions de dollars. Le mois dernier, le responsable de la communication de l’entreprise a déclaré à Business Insider que l’ARR de la société était de plus de 150 millions de dollars », explique TechCrunch.

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☕️ Perplexity lèverait 200 millions de dollars pour une valorisation de 20 milliards

Les entreprises spécialisées dans l’intelligence artificielle n’en finissent plus de lever des fonds. 13 milliards pour Anthropic qui est ainsi valorisé à 200 milliards, 1,7 milliard pour Mistral AI qui atteint ainsi 11,7 milliards. En Chine, la course à l’IA aussi tire vers le haut les entreprises spécialisées dans ce secteur.

Perplexity est une start-up spécialisée dans l’intelligence artificielle, notamment avec un moteur de recherche pour se mettre en face de Google, ainsi qu’un agent conversationnel. Elle viendrait de réaliser un nouveau tour de table de 200 millions de dollars, c’est en tout cas ce qu’affirme The Information en se basant sur une source proche du dossier.

Aravind Srinivas, le CEO de Perplexity
Aravind Srinivas, le CEO de Perplexity

La valorisation de l’entreprise passerait ainsi à 20 milliards de dollars, contre 18 milliards cet été. Il y a un mois à peine, l’entreprise proposait 34,5 milliards de dollars pour racheter Chrome à Google. En un mois, la situation a bien changé : Google n’est plus dans l’attente de savoir s’il doit se séparer de son navigateur.

« Selon une source proche de l’entreprise, le revenu récurrent annuel (ARR) de Perplexity approche les 200 millions de dollars. Le mois dernier, le responsable de la communication de l’entreprise a déclaré à Business Insider que l’ARR de la société était de plus de 150 millions de dollars », explique TechCrunch.

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Performances de l’iPhone 17 (Pro) : le SoC A19 (Pro) face à ses prédécesseurs

On attend maintenant la M5
Performances de l’iPhone 17 (Pro) : le SoC A19 (Pro) face à ses prédécesseurs

Le SoC A19 (Pro) des nouveaux iPhone 17 n’est pas une révolution par rapport au A18 (Pro), mais il y a tout de même des différences notables. Côté performances, Apple ne compare pas directement ses iPhone 17 aux iPhone 16, mais il est possible de comparer les deux aux iPhone 15 et ainsi en déduire les augmentations de performances.

Comme nous l’avions fait lors du lancement de l’iPhone 16 (Pro) et du SoC A18 (Pro), nous avons regroupé dans un tableau les caractéristiques techniques de la nouvelle puce Apple que l’on retrouve dans les quatre nouveaux iPhone 17. Enfin, le peu que nous avons à nous mettre sous la dent.

La puce A19 comparée aux A18, A17, A16 et A15


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Noms de domaine en .fr : OVHcloud domine très largement, Gandi en chute libre

OVH enfonce le cloud
Noms de domaine en .fr : OVHcloud domine très largement, Gandi en chute libre

Sur les plus de 4,3 millions de noms de domaines encore actifs sur le .fr, OVHcloud se taille la part du lion avec 38,15 % de parts de marché, très loin devant le deuxième du classement. Gandi perd de sa superbe depuis plusieurs années (peu ou prou au moment de son rachat), avec une moyenne de 20 000 noms de domaines en moins par an ces dernières années.

L’Afnic propose en open data la liste complète des noms de domaine en .fr qui ont un jour été enregistrés, ainsi que ceux encore valables. Nous l‘avons déjà étudiée afin d’en tirer des statistiques sur la durée de vie, la longueur, les mots clés les plus utilisés, etc.

Mais le fichier comprend bien d’autres informations, notamment le bureau d’enregistrement de chaque nom de domaine, permettant ainsi d’avoir des statistiques détaillées sur l’activité de chacun d’entre eux. Comme expliqué dans la première partie de notre dossier, lorsque les noms de domaines changent de registrar, le nom du bureau d’enregistrement est mis à jour dans le fichier open data (sans toucher la date).

OVHcloud est, de très loin, premier sur le .fr

Sur les 4,3 millions de noms de domaines encore actifs aujourd’hui, OVHcloud occupe la première place des bureaux d’enregistrement avec 1,645 millions de domaines, soit 38,15 % de parts de marché. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les concurrents sont loin derrière.


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QNAP Qux05 : trois nouveaux NAS avec Twin Lake, HDMI, 2,5 Gb/s et QuTS Hero (ZFS)

Chez Syno, pendant ce temps-là…
QNAP Qux05 : trois nouveaux NAS avec Twin Lake, HDMI, 2,5 Gb/s et QuTS Hero (ZFS)

QNAP met à jour sa gamme de NAS avec un nouveau châssis pensé pour améliorer la circulation de l’air et de nouveaux processeurs pour les Qux05. Ils proposent du 2,5 Gb/s en natif et permettent de profiter de QuTS hero et donc de ZFS.

En Chine, QNAP vient de lancer trois nouveaux NAS : Qu805 avec 8 baies, le Qu605 à 6 baies et enfin le Qu405 à 4 baies. Les trois sont des copies quasi conformes, le châssis est simplement élargi pour accueillir davantage d’emplacement « hot swap ».

Twin Lake est dans la place, avec du Core 3 ou du Intel Processor

Les trois partagent le même processeur Intel Core 3 N355, avec huit cœurs et autant de threads, cadencés jusqu’à 3,9 GHz. Le CPU a été annoncé au début de l’année ; il est gravé avec la technologie Intel 7 (7 nm selon Intel). Il s’agit d’E-cores, optimisés pour l’efficacité énergétique, contrairement au P-cores pensés pour la puissance que l’on retrouve dans les processeurs plus haut de gamme.

Il existe une alternative « Lite » des trois NAS, avec un Intel Processor N150. C’est la même génération que le Core 3 N355, mais avec seulement 4C/4T, jusqu’à 3,6 GHz. Pour rappel, Intel Processor est le nouveau nom (depuis 2022) des marques Celeron et Pentium, qui étaient de véritables fourre-tout.

2x M.2, 2,5 Gb/s et HDMI

Les NAS disposent de deux emplacements M.2 2280 en PCIe 3.0 x1 pour installer des SSD qui feront office de cache. Le boîtier s’ouvre en faisant glisser la partie gauche pour accéder aux emplacements. La connectique comprend trois USB 3.2 Gen 2 à 10 Gb/s (dont un en façade en Type-C), une sortie vidéo HDMI 2.1 (4K) et deux ports Ethernet jusqu’à 2,5 Gb/s.

Dans tous les cas, la mémoire de base semble être 8 Go de DDR5, extensibles jusqu’à 16 Go (un seul emplacement disponible). 8 Go de mémoire flash eMMC sont également de la partie pour installer le système d’exploitation de QNAP.

Le constructeur affirme avoir revu la structure interne du NAS avec un nouveau chemin pour l’air (un ou deux ventilateurs sont toujours présents à l’arrière) « plus régulier, réduisant considérablement la température de fonctionnement de l’équipement et améliorant la fiabilité globale ».

QTS ou QuTS hero en ZFS, au choix

Série de NAS « Qu » oblige, les trois sont compatibles avec le système d’exploitation QuTS hero, qui utilise le système de fichiers ZFS. Les avantages sont nombreux , avec notamment la compression, la déduplication, l’intégrité des données, des caches multi-niveaux (L1/L2 ARC et ZIL) ainsi que différents modes de RAID Z. Par contre, ZFS est très gourmand en mémoire vive.

Passer d’un système à l’autre nécessite par contre d’effacer l’intégralité des données présentes sur le NAS. Rappelons enfin que, aussi bien QTS que QuTS hero en version 5.2 sont désormais des LTS (Long-Term Support) avec un support jusqu’en août 2029.

QNAP ne donne pas de tarif pour ses NAS, ni les dates de disponibilités à travers le monde.

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QNAP Qux05 : trois nouveaux NAS avec Twin Lake, HDMI, 2,5 Gb/s et QuTS Hero (ZFS)

Chez Syno, pendant ce temps-là…
QNAP Qux05 : trois nouveaux NAS avec Twin Lake, HDMI, 2,5 Gb/s et QuTS Hero (ZFS)

QNAP met à jour sa gamme de NAS avec un nouveau châssis pensé pour améliorer la circulation de l’air et de nouveaux processeurs pour les Qux05. Ils proposent du 2,5 Gb/s en natif et permettent de profiter de QuTS hero et donc de ZFS.

En Chine, QNAP vient de lancer trois nouveaux NAS : Qu805 avec 8 baies, le Qu605 à 6 baies et enfin le Qu405 à 4 baies. Les trois sont des copies quasi conformes, le châssis est simplement élargi pour accueillir davantage d’emplacement « hot swap ».

Twin Lake est dans la place, avec du Core 3 ou du Intel Processor

Les trois partagent le même processeur Intel Core 3 N355, avec huit cœurs et autant de threads, cadencés jusqu’à 3,9 GHz. Le CPU a été annoncé au début de l’année ; il est gravé avec la technologie Intel 7 (7 nm selon Intel). Il s’agit d’E-cores, optimisés pour l’efficacité énergétique, contrairement au P-cores pensés pour la puissance que l’on retrouve dans les processeurs plus haut de gamme.

Il existe une alternative « Lite » des trois NAS, avec un Intel Processor N150. C’est la même génération que le Core 3 N355, mais avec seulement 4C/4T, jusqu’à 3,6 GHz. Pour rappel, Intel Processor est le nouveau nom (depuis 2022) des marques Celeron et Pentium, qui étaient de véritables fourre-tout.

2x M.2, 2,5 Gb/s et HDMI

Les NAS disposent de deux emplacements M.2 2280 en PCIe 3.0 x1 pour installer des SSD qui feront office de cache. Le boîtier s’ouvre en faisant glisser la partie gauche pour accéder aux emplacements. La connectique comprend trois USB 3.2 Gen 2 à 10 Gb/s (dont un en façade en Type-C), une sortie vidéo HDMI 2.1 (4K) et deux ports Ethernet jusqu’à 2,5 Gb/s.

Dans tous les cas, la mémoire de base semble être 8 Go de DDR5, extensibles jusqu’à 16 Go (un seul emplacement disponible). 8 Go de mémoire flash eMMC sont également de la partie pour installer le système d’exploitation de QNAP.

Le constructeur affirme avoir revu la structure interne du NAS avec un nouveau chemin pour l’air (un ou deux ventilateurs sont toujours présents à l’arrière) « plus régulier, réduisant considérablement la température de fonctionnement de l’équipement et améliorant la fiabilité globale ».

QTS ou QuTS hero en ZFS, au choix

Série de NAS « Qu » oblige, les trois sont compatibles avec le système d’exploitation QuTS hero, qui utilise le système de fichiers ZFS. Les avantages sont nombreux , avec notamment la compression, la déduplication, l’intégrité des données, des caches multi-niveaux (L1/L2 ARC et ZIL) ainsi que différents modes de RAID Z. Par contre, ZFS est très gourmand en mémoire vive.

Passer d’un système à l’autre nécessite par contre d’effacer l’intégralité des données présentes sur le NAS. Rappelons enfin que, aussi bien QTS que QuTS hero en version 5.2 sont désormais des LTS (Long-Term Support) avec un support jusqu’en août 2029.

QNAP ne donne pas de tarif pour ses NAS, ni les dates de disponibilités à travers le monde.

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Apple annonce ses iPhone 17, Air, Pro et Pro Max, à partir de 969 euros

Will it bend ?
Apple annonce ses iPhone 17, Air, Pro et Pro Max, à partir de 969 euros

Apple vient de terminer sa conférence d’annonce des nouveaux iPhone 17, AirPods Pro 3 et montres Watch. Voici l’essentiel de ce qu’il faut en retenir.

AirPods Pro 3 et Apple Watch 11

Apple a commencé sa conférence par les AirPods Pro 3. Sans surprise, ils sont meilleurs sur plusieurs points : réduction de bruit et design pour s’adapter au mieux à vos oreilles. C’est dans l’air du temps, la traduction en temps réel arrive sur les AirPods Pro 3, comme la détection de la fréquence cardiaque. L’autonomie varie entre 6 et 8 heures avec la réduction de bruit. Ils seront disponibles le 19 septembre pour 249 euros. Les précommandes sont ouvertes.

L’Apple Watch Series 11 débarque avec un verre maison présenté comme deux fois plus résistant. La 5G est aussi de la partie dans la montre, tandis que les versions précédentes se « contentent » de la 4G. Apple met l’accent sur la détection de l’hypertension et attend les autorisations de 150 pays (dont l’Europe) d’ici la fin du mois. Apple met aussi en avant un nouveau « sleep score » pour évaluer votre sommeil. L’autonomie est de 24 heures.

L‘Ultra gagne pour sa part les communications par satellite, une autonomie de 42 heures et un écran plus grand. L’Apple Watch SE passe à la puce S10 et dispose aussi du nouveau score de sommeil, tout comme du « always-on » sur l’écran et de la recharge rapide. L’Apple Watch SE est vendue 269 euros, la Series 11 classique à 449 euros et l’Ultra à 899 euros. Là aussi, les précommandes sont déjà ouvertes.

iPhone 17 : 6,3 pouces, ProMotion et caméra frontale améliorée

Place maintenant aux nouveaux smartphones iPhone 17, avec une puce A19. L’écran mesure 6,3 pouces et la version de base gagne le ProMotion avec une fréquence d’affichage de 1 à 120 Hz. La luminosité atteint 3 000 nits. La coque passe au Ceramic Shield 2.

Le SoC dispose de six cœurs CPU, un GPU avec cinq cœurs, avec un gain annoncé de 20 % sur les performances par rapport à la génération précédente.

À l’arrière, deux capteurs optiques : 48 Mpx Fusion Ultra pour le premier, 48 Mpx pour le grand angle avec un zoom optique x2. La caméra avant de 18 Mpx propose un capteur presque deux fois plus gros avec une technologie Center Stage pour avoir au maximum vos têtes lors d’un selfie (avec l’aide de l’IA évidemment).

L’iPhone 17 passe à 256 Go de stockage pour 969 euros.

iPhone Air : 6,5″, eSIM obligatoire et puces A19 Pro, C1X et N1 maison

L’iPhone Air de 6,5 pouces est vraiment fin avec 5,6 mm, enfin à condition de ne pas regarder les capteurs à l’arrière… La coque est en titane, avec du Ceramic Shield des deux côtés. L’écran Super Retina mesure 6,5 pouces avec ProMotion.

La puce A19 Pro est fournie avec 6 cœurs CPU dont deux performances et quatre « efficaces ». Sur l’iPhone Air, la partie GPU dispose de cinq cœurs avec la seconde génération de Dynamique Caching. La puissance pour l’IA est théoriquement multipliée par trois par rapport à l’A18 Pro.

Wi-Fi 7, Bluetooth 6 et Thread sont désormais gérés par une nouvelle maison puce N1. Le modem C1X est présenté comme deux fois plus performant que le C1 des iPhone 16 avec une baisse de la consommation de 30 %. Apple passe totalement à l’eSim avec son iPhone Air, c’est la fin de la SIM physique.

On retrouve un capteur Fusion Main Camera de 48 Mpx doté d’un zoom optique x2. Devant, un capteur de 18 Mpx avec Stage Center. L’iPhone Air est à 1 229 euros, avec 256 Go de stockage.

iPhone 17 Pro (Max) : Unibody

« Nous avons décidé de redéfinir le Pro », indique Apple au début de sa présentation, à commencer par une conception Unibody. À l’intérieur, une puce A19 Pro avec un système de refroidissement amélioré équipé d’une chambre à vapeur, affirme Apple. Le Ceramic Shield est de nouveau présent devant et derrière. Apple en profite pour revoir l’intégration des antennes.

Le SoC A19 Pro a six cœurs avec un GPU de six cœurs également, contre cinq pour l’iPhone Air. Côté IA, les performances sont multipliées par quatre cette fois, toujours d’après le constructeur. Apple explique que les iPhone 17 Pro en eSIM seulement disposeront d’une batterie un peu plus grande.

À l’arrière, les trois objectifs sont de 48 Mpx. Le téléobjectif peut monter jusqu’à un zoom x8, alors que la génération précédente était limitée à x5, mais dans ce cas les images sont en 12 Mpx. Enfin, l’écran mesure 6,3 pouces sur la version Pro et 6,9 pouces sur la version Pro Max, exactement comme sur les iPhone 16 Pro (Max).

L’iPhone 17 Pro est à 1 329 euros et le Pro Max à 1 479 euros, toujours avec 256 Go de stockage. Vous pouvez également prendre la version avec 2 To de stockage pour 2 479 euros.

Toutes les précommandes pour les nouveaux iPhone ouvriront le 12 septembre, pour des livraisons débutant le 19. Apple a mis en ligne une page pour comparer les nouveaux modèles.

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