Vue lecture

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.

Dans le chaos des écoles françaises de jeu vidéo

Chaque année, des milliers d’étudiants se pressent aux portes ouvertes d’écoles spécialisées dans le jeu vidéo. Il y a quinze ans, j’étais de ceux-là. C’est un jeune élève en costard qui m’a accueillie et donné quelques informations sur le parcours, avant de très vite me parler d’argent : « J’ai réussi à payer ma propre formation grâce à un héritage », m’avait-il alors expliqué.

La crise du jeu vidéo, vue par les étudiants

Pour la seconde partie de ce dossier, nous sommes allés directement à la rencontre des étudiants en jeu vidéo qui s’apprêtent à mettre le pied dans le monde du travail, afin de recueillir leurs avis sur la crise que traverse actuellement le secteur.

Cairn

C'est une expérience assez étrange de se lancer dans Cairn entre deux rendez-vous Gamescom, à côté d'un stand de mojitos assailli par des journalistes pressés de terminer leur journée, tant le jeu invite au calme et à la concentration.

The Crush House

S’il y a bien quelque chose qu’on ne peut pas reprocher au studio Nerial, c’est de ne pas avoir des concepts canons sur le papier. « Tu dois gérer ton royaume, mais ça se joue comme sur Tinder » pour Reigns (et ses trouze-mille déclinaisons). « C’est un simulateur de tricherie aux cartes, mais ça se passe dans la France du XVIIIe siècle » pour Card Shark. Et encore là, pour The Crush House, le jeu qui nous intéresse : « Tu dois produire une télé-réalité dans une villa tout en résolvant un grand complot qui s’y trame. » Je suis partant, c’est où qu’on signe ?

Pourquoi est-ce si dur d’être méchant dans les jeux vidéo ?

Je n’ai pas le souvenir d’avoir déjà été cruelle dans un jeu. Généralement, cette optique me terrorise. Je suis plutôt de celles qui lancent une nouvelle partie de jeu de rôle en décidant d’être méchante pour me dégonfler dix minutes après parce que, non décidément, c’est trop horrible. Rongée par la culpabilité, il m’est souvent arrivé de charger une ancienne sauvegarde après avoir tué un civil par mégarde ou choisi une option aux conséquences épouvantables. Un peu dommage quand on sait que les jeux vidéo sont l’un des rares endroits où l’on peut faire n’importe quoi en toute impunité.

Grab-O, Neckless, The Culling

Malgré les efforts méritoires de Dhalsim, de l'amibe géante de Carrion et de quelques autres, les héros de jeux vidéo continuent d'être majoritairement inflexibles. Alors qu'ils existent dans un monde fait de pixels, où toutes les fantaisies anatomiques sont possibles, les bougres continuent d'obéir à la triste loi des tendons. C'est bien dommage. Et c'est pourquoi j'ai découvert avec un plaisir non dissimulé l'existence de Grab-O et de son héros contorsionniste, puis de toute la ménagerie biscornue sortie de l'esprit tordu d'UnlessGames.

Quand les fans rebattent les karts

Genre délaissé par une industrie qui ne voit plus l’intérêt d’aller à la confrontation directe avec Mario et sa bande, des développeurs indépendants se retroussent les manches et prennent sur leur temps libre pour créer de nouveaux jeux de karts à licence officieux, gratuits et aux ambitions variées.

Nos recommandations culture pour septembre 2024

Tous les mois, la rédaction vous fait profiter de sa culture éclectique et douteuse. Cette fois, on vous propose une série sur les interactions humaines, une chaîne YouTube qui nous entraîne dans l'espace sur fond de new age et un documentaire sur Garry Kasparov.

La caravane patche d’août 2024

Sous les projos : Dead Cells. Pas une fin, un sommet. C’est comme ça qu’il faut accueillir l’ultime mise à jour de Dead Cells, sa trente-cinquième. Un patch qui vient couronner sept années de suivi exemplaires par Motion Twin puis Evil Empire. Une fin de développement, oui. Mais surtout un sommet du jeu vidéo.

Menace

Pour leur nouveau jeu, les créateurs de Battle Brothers ont décidé de faire dans la douceur. S'ils restent dans la tactique au tour par tour, ils abandonnent les coups de haches d'armes dans la tête et les corps gisant dans la boue des champs de bataille médiévaux, leur préférant désormais les fusils d'assaut de l'espace façon Starship Troopers.

Gabe Newell mourra un jour

On m’a appris que quelques joueurs PC lisaient potentiellement ce magazine. Je me suis dit qu’il pouvait être intéressant d’ajouter une peur existentielle à votre collection.

The Precinct

Quand quelque chose a l’air trop beau pour être vrai, c’est souvent parce que c’est le cas. Pour The Precinct, qui excite les nostalgiques des « vrais GTA, ah là là ma bonne dame on savait faire des jeux avant la 3D », le doute plane encore. Alors il faut aussi faire le boulot ingrat, la paperasse, et se pencher sur le casier judiciaire du studio.

Civilization 7

J'arrivais devant le stand de 2K où était présenté Civilization 7, traînant ma démarche blasée de vieux briscard de la Gamescom. Devant mes cicatrices et ma claudication, les jeunes influenceurs s'écartaient en murmurant : « Il paraît que c’est sa douzième, que plus rien ne peut le surprendre. » Je le pensais aussi. Et pourtant, contre toute attente, j'ai réussi à être surpris par un Civ.

Dune : Awakening

Si les MMO ont mauvaise presse depuis WoW, ce n'est pas tant pour leur côté addictif ou la lourde part de responsabilité qu'ils portent dans la transformation du jeu vidéo moderne en travail à la chaîne abrutissant. C'est aussi parce qu'ils sont trop casual : de bêtes jeux incrémentaux dans lesquels, pour peu qu'on soit prêt à farmer pendant des heures, on ne peut que progresser. De ce point de vue au moins, Dune : Awakening, dans lequel je suis mort de soif après trois minutes de jeu, marque une rupture.

Dungeons of Hinterberg

Pour jouer au jeu de ses rêves, le mieux, c’est encore de le créer. Pour ma part, ce serait un RPG dans l’univers rural de l’Ouest de la France. Le héros, un maraîcher en guerre avec sa banque (et capable de parler aux animaux), aurait pour mission de rallier les différentes factions, des éleveurs laitiers aux pousseurs de maïs (même certains chasseurs repentis, car ce serait avant tout un jeu humain), pour aller détruire le château du Seigneur des Ténèbres (situé à Machecoul). L’aventure se jouerait à la GTA, et le volet construction à la Frostpunk. Si un éditeur lit ces mots, merci de contacter la rédaction.

Star Wars Unlimited

Avec son jeu de cartes à collectionner (JCC), FFG est clairement du côté obscur du portefeuille. Comme tous les JCC, me direz-vous.

Commandos : Origins

J’ai beau avoir la réputation d’un colosse insensible au regard de glace, le grand retour des jeux d’infiltration à l’isométrique me fait chaud au cœur. Pour ça, on peut remercier le studio Mimimi et son Desperados 3, qui a ramené à la vie un genre oublié depuis la fin des années 2000.

SCHiM

SCHiM m’a été instantanément sympathique, peut-être parce qu’on y incarne une espèce de petite grenouille qui ne peut se promener que dans les ombres des objets qui l’entourent, et que nous étions en pleine canicule au moment où je testais le jeu. Moi aussi, j’avais envie de bondir d’ombre en ombre, à l’abri de la chaleur et des regards (parce que qui aurait envie de subir le jugement d'autrui quand il se transforme progressivement en flaque humaine ?).

Télex

L'info, tout juste extraite des tripes de la Gamescom, est encore chaude : le studio Okomotive revient. Après les très bons Far : Lone Sails et Far : Changing Tides, il prépare un simulateur de berger en trois dimensions, Herdling, où l'on guidera de majestueux bovidés à travers des montagnes féériques. Ce ne sera donc pas un Far breton.
❌