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Astro Bot

Mon intérêt pour la guerre des consoles avoisine le néant, mais s’il fallait à tout prix défendre la PlayStation, je ne choisirais pas de me reposer sur des licences extrêmement populaires comme The Last of Us ou Uncharted. Aujourd’hui, l'argument le plus implacable en faveur des exclus Sony est un jeu de plateforme 3D avec un petit robot mignon, dans lequel il faut souffler à l’intérieur de sa manette pour faire tourner des hélices.

Cairn

C'est une expérience assez étrange de se lancer dans Cairn entre deux rendez-vous Gamescom, à côté d'un stand de mojitos assailli par des journalistes pressés de terminer leur journée, tant le jeu invite au calme et à la concentration.

The Casting of Frank Stone

Sur le papier, The Casting of Frank Stone avait beaucoup d’éléments pour me plaire : c’est un jeu d’horreur qui se déroule dans l’univers de Dead by Daylight, développé par le studio Supermassive Games, connu pour ses slashers interactifs. Mais ça, c’était sur le papier, et en tant qu’abonnés à Canard PC, vous savez probablement déjà que le papier peut accueillir toutes sortes d'écrits insensés.

The Eternal Life of Goldman

Les journalistes jeu vidéo n’ont pas toujours le nez creux. Quand je vous disais que j’avais accepté un rendez-vous chez THQ Nordic avec un intitulé aussi sibyllin que « Secret Horror Game », j’ai omis de préciser que j’avais décliné celui qui me proposait de voir un « Secret Story Platformer Game », dans le confort de la partie réservée à la presse de la Gamescom. Bref, c’est comme ça que je me suis retrouvée à découvrir l’un des jeux les plus excitants du salon, The Eternal Life of Goldman, dans un hall public bondé de cosplayeurs allemands.

Directive 8020

Soupir. Encore un Dark Pictures Anthology, après plusieurs épisodes au mieux passables, au pire médiocres. « Celui-ci est plus ambitieux que les autres épisodes, avec plus de liberté pour le joueur », nous promet un développeur, alors que je lève distraitement les yeux au ciel.

Reanimal

J’aime tellement les jeux d’horreur que lorsque THQ Nordic m’a proposé d'aller voir leur prochain « jeu d’horreur secret » à la Gamescom, j’ai foncé tête baissée, sans avoir la moindre information supplémentaire. J’aurais pu tomber sur un projet extrêmement générique ou la suite d’une licence que personne ne voulait voir ressurgir, mais coup de bol, je suis tombée sur Reanimal de Tarsier Studios.

Little Nightmares 3

Encore aujourd’hui, je me réveille parfois en sueur, au beau milieu de la nuit, en repensant à l’institutrice monstrueuse de Little Nightmares 2. La bonne nouvelle, c’est que Little Nightmares 3 peut se jouer en coopération, ce qui est tout de suite beaucoup plus rassurant. La mauvaise nouvelle, c’est que j’ai passé une bonne partie de la preview à hurler dans les oreilles de la journaliste allemande qui avait eu le malheur d’être assignée avec moi.

SCHiM

SCHiM m’a été instantanément sympathique, peut-être parce qu’on y incarne une espèce de petite grenouille qui ne peut se promener que dans les ombres des objets qui l’entourent, et que nous étions en pleine canicule au moment où je testais le jeu. Moi aussi, j’avais envie de bondir d’ombre en ombre, à l’abri de la chaleur et des regards (parce que qui aurait envie de subir le jugement d'autrui quand il se transforme progressivement en flaque humaine ?).

Lost Records : Bloom & Rage

Swann est une adolescente réservée qui s’apprête à quitter sa petite bourgade du Michigan pour la ville, et qui choisit de passer son dernier été avec un groupe de filles bien plus subversives qu’elle (comprendre : elles ont leur propre groupe de rock et fument des joints). S’il existait un bingo pour les récits initiatiques, Lost Records : Bloom & Rage en cocherait probablement toutes les cases, mais dans ma tête, c’est un compliment.

Thank Goodness You’re Here !

Thank Goodness You’re Here ! est probablement le jeu le plus anglais auquel j’aie jamais joué. J’imagine que c’est difficile pour vous de savoir si c’est une bonne ou une mauvaise chose, puisque le Royaume-Uni est capable du meilleur (les Stone Roses, Edgar Wright, le thé au gingembre et au citron de Fortnum & Mason) comme du pire (la gelée d’anguille, Margaret Thatcher, le hooliganisme), mais je vous rassure tout de suite : le jeu est surtout une célébration de l’humour anglais, dans tout ce qu’il a de plus noir, absurde et pince-sans-rire.

Skate Story

Ça fait des années que j’attends Skate Story, et pourtant, je ne sais pas grand-chose du jeu, si ce n’est qu’il a l’air vraiment trop cool, comme on dit dans le jargon des journalistes spécialisés. J’ai joué une petite demi-heure à la démo de Skate Story, et je peux maintenant l’affirmer avec autorité : ce jeu a l’air vraiment, vraiment trop cool.

The Alters

En une petite heure passée sur The Alters, j’ai eu le temps de manger des pierogis lyophilisés avec mon propre double, de caresser une chèvre clonée nommée Molly, de me promener le long des orgues volcaniques d’une planète hostile et de contempler l’intégralité de mes choix de vie – et c’est déjà parti pour devenir le jeu de survie le plus prometteur de l'année.

An English Haunting

Patrick Moore, éminent scientifique de l’Angleterre du début du XXe siècle, est dans une sacrée panade. Le département de métapsychique dans lequel il officie est sur le point d’être supprimé à cause d’une sombre histoire de détournement de subventions, à moins qu’il ne parvienne à s’acquitter d’une petite tâche. Oh, rien de bien méchant : il doit simplement prouver l’existence de l’au-delà en l’espace de 72 heures.

Dustborn

Difficile de résumer Dustborn en l’espace de quelques lignes, parce qu’il essaie d’être beaucoup de choses à la fois : c’est un jeu narratif qui se déroule dans une Amérique uchronique et qui comporte des combats à la batte de baseball, des concerts de rock à base de QTE, de l’exploration, des mini-jeux, des énigmes, la gestion d’un groupe de personnages avec qui on peut soigner (ou dégrader) ses relations au cours de dialogues à choix multiples, tout ça dans un style inspiré de bandes dessinées des années 1980.

The War in Chiapas

Cette année, le non-E3 était particulièrement morne, jusqu’à ce que ne survienne notre sauveur dans la nuit : le Latin American Games Showcase, qui présentait une ribambelle de jeux originaux remplis de bonnes idées.

Slitterhead

Ça faisait un petit moment qu’on était sans nouvelles de Bokeh Game, le studio fondé par Keiichiro Toyama (Silent Hill, Forbidden Siren) en 2020, et on ne savait pas grand-chose de leur jeu Slitterhead, si ce n’est qu’il ne fallait pas s’attendre à un survival horror, mais plutôt à un jeu d’action dans un contexte horrifique.

Elden Ring : Shadow of the Erdtree

Je pensais être reine dans mon domaine. Je connaissais les contrées de l'Entre-terre sur le bout des doigts, j'aurais pu en cartographier chaque grotte, chaque lac, chaque donjon, après en avoir rêvé nuit et jour pendant des mois entiers. Portée par l'hubris, je suis arrivée comme une fleur sur les plaines sépulcrales de Shadow of the Erdtree, avant de prononcer les mots qui allaient sceller mon triste destin : « Oh tiens, cet ennemi a l'air prenable. »
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