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☕️ Bluesky fait le plein aux États-Unis et atteint 14,5 millions d’utilisateurs

The Verge, s’appuyant sur des déclarations de Rose Wang (directrice de l’exploitation de Bluesky) annonce que le réseau social Bluesky « a gagné plus de 700 000 nouveaux utilisateurs au cours de la semaine dernière et compte désormais plus de 14,5 millions d’utilisateurs au total ».

Bluesky est désormais l’application sociale n°2 aux États-Unis, au Canada et n°3 au Royaume-Uni. Outre-Atlantique, elle se place « juste derrière Threads de Meta », ajoutent nos confrères.

Fin octobre, la plateforme revendiquait plus de 13 millions d’utilisateurs. La barre des 10 millions avait été dépassée mi-septembre de cette année. Fin août/début septembre, le réseau social avait déjà gagné plus d’un million d’utilisateurs en quelques jours, suite à la mise en place de la « suspension immédiate, complète et intégrale du fonctionnement de “ X Brasil internet LTDA ” sur le territoire national ».

Checking in a little bit later now and we're still on a roll, up to just about 13.5M users from ~6.2M users 2 months ago. Good thing there's nothing exciting happening next week and things will be nice and normal and stable for a while…

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— Jaz (@jaz.bsky.social) 30 octobre 2024 à 00:45

Cette fois-ci, la « majorité » des nouveaux utilisateurs vient des États-Unis, suite notamment à la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine de la semaine dernière, avec le soutien marqué et appuyé d’Elon Musk, patron de X.

« Les gens cherchent peut-être à utiliser une plateforme qui n’appartient pas à Musk ou, comme certains fans de Taylor Swift, peuvent être à la recherche d’une nouvelle plateforme à la suite d’une augmentation des discours de haine sur X », expliquent nos confrères. Ce n’est pas la seule polémique autour de X et de son patron.

De son côté, Bluesky a levé 15 millions de dollars et continue de se développer.

AMD annonce ses « SoC adaptatifs » Versal Premium Gen 2

AMD annonce ses « SoC adaptatifs » Versal Premium Gen 2

AMD annonce ses FPGA Versal Premium de seconde génération, avec le passage au PCIe 6.0, au CXL 3.1 et à la LPDDR5X. Quatre références sont annoncées, mais il faudra être patient pour la disponibilité.

Les Versal d’AMD (lancés par Xilinx, une société rachetée par AMD en 2020) sont des SoC adaptatifs (ou FPGA) « pour toutes les applications, du cloud à la périphérie ». La première génération comprend cinq gammes de produits : AI Edge, AI Core, HBM, Prime et Premium.

Les deux premières ciblent évidemment l’intelligence artificielle. AI Edge propose des « performances IA/watt exceptionnelles », tandis que la seconde cible des « performances de calcul exceptionnelles ». HBM porte bien son nom puisque cette gamme intègre de la mémoire HBM2e (High Bandwidth Memory) avec une large bande passante. AMD annonce ainsi « jusqu’à 6 fois plus de bande passante pour une consommation par bit réduite de 65 % par rapport à la série Versal Premium ».

Enfin, Prime est la « série fondamentale […] offrant une large applicabilité sur plusieurs marchés », tandis que Premium se place un cran au-dessus et vise les « applications de calcul et de mise en réseau les plus exigeantes ». AMD cite différents cas d’usage sur cette page.

Versal Premium Gen 2 : PCIe 6.0 et CXL 3.1

Les gammes séries AI Edge et Prime ont déjà eu droit à une seconde génération, c’est maintenant au tour de Premium de passer la seconde, avec des améliorations sur plusieurs points. Série haut de gamme oblige, on y retrouve logiquement du PCIe 6.0 avec 2 x 8 lignes, du CXL 3.1 (Compute Express Link) basé sur PCIe 6.0, ainsi que de la (LP)DDR5(X) jusqu’à 8 533 MHz avec 4 ou 8 canaux suivant les références.

Le PCIe 6.0 propose pour rappel une bande passante de 64 GT/s (en PAM4, ou Pulse Amplitude Modulation avec 4 niveaux). Si les versions 1.x et 2.0 de CXL utilisaient la norme PCIe 5.0 (32 GT/s), CXL 3.0 et 3.1 exploitent le PCIe 6.0 avec une bande passante doublée de 64 GT/s.

Quatre références, avec 0,6 à 1,5 million de LTU

Alors que la première génération de SoC Versal Premium comprenait douze références (du VP1002 au VP1902), AMD n’en annonce que quatre nouvelles pour l’instant : les 2VP3102. 2VP3202, 2VP3402 et 2VP3602. Le 2 devant VP pour seconde génération. Le V pour Versal et P pour Premium pour rappel.

Le nouveau FPGA Versal 2VP3102 vient donc se placer en face du VP1102, avec un peu moins de cellules logiques du système (1,408 million contre 1,575 million) et donc des tables de correspondance (LookUp Table ou LTU) moins nombreuses également (643 456 contre 719 872). Par contre, le nombre de moteurs DSP est en hausse : 3 332 au lieu de 1 904.

Aucun des quatre Versal Premium Gen 2 n’a pour le moment de moteurs d’IA, comme c’est le cas des VP2502 et VP2802 (peut-être aurons-nous droit à des 2VP4x02 à l’avenir ?).

Les caractéristiques techniques complètes des nouveaux SoC adaptatifs sont regroupées sur ce tableau :

Avec « seulement » 3,273 millions de cellules logiques système, le Versal 2VP3602 est juste en dessous des Versal VP1802 et VP2802 (un VP1802 avec des moteurs d’IA) et reste très loin du record système du VP1902. Ce dernier comprend pour rappel 18,5 millions de cellules logiques et 8,46 millions de LUT, mais « seulement » 6 864 moteurs DSP, contre plus de 14 000 pour les VPx802.

Longue attente avant la disponibilité

Il faudra encore être patient, puisque la disponibilité n’est pas prévue avant le premier semestre 2026 pour les échantillons et les kits de développement. Les expéditions des puces en production devraient débuter durant la seconde moitié de 2026.

☕️ Bluesky fait le plein aux États-Unis et atteint 14,5 millions d’utilisateurs

The Verge, s’appuyant sur des déclarations de Rose Wang (directrice de l’exploitation de Bluesky) annonce que le réseau social Bluesky « a gagné plus de 700 000 nouveaux utilisateurs au cours de la semaine dernière et compte désormais plus de 14,5 millions d’utilisateurs au total ».

Bluesky est désormais l’application sociale n°2 aux États-Unis, au Canada et n°3 au Royaume-Uni. Outre-Atlantique, elle se place « juste derrière Threads de Meta », ajoutent nos confrères.

Fin octobre, la plateforme revendiquait plus de 13 millions d’utilisateurs. La barre des 10 millions avait été dépassée mi-septembre de cette année. Fin août/début septembre, le réseau social avait déjà gagné plus d’un million d’utilisateurs en quelques jours, suite à la mise en place de la « suspension immédiate, complète et intégrale du fonctionnement de “ X Brasil internet LTDA ” sur le territoire national ».

Checking in a little bit later now and we're still on a roll, up to just about 13.5M users from ~6.2M users 2 months ago. Good thing there's nothing exciting happening next week and things will be nice and normal and stable for a while…

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— Jaz (@jaz.bsky.social) 30 octobre 2024 à 00:45

Cette fois-ci, la « majorité » des nouveaux utilisateurs vient des États-Unis, suite notamment à la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine de la semaine dernière, avec le soutien marqué et appuyé d’Elon Musk, patron de X.

« Les gens cherchent peut-être à utiliser une plateforme qui n’appartient pas à Musk ou, comme certains fans de Taylor Swift, peuvent être à la recherche d’une nouvelle plateforme à la suite d’une augmentation des discours de haine sur X », expliquent nos confrères. Ce n’est pas la seule polémique autour de X et de son patron.

De son côté, Bluesky a levé 15 millions de dollars et continue de se développer.

AMD annonce ses « SoC adaptatifs » Versal Premium Gen 2

AMD annonce ses « SoC adaptatifs » Versal Premium Gen 2

AMD annonce ses FPGA Versal Premium de seconde génération, avec le passage au PCIe 6.0, au CXL 3.1 et à la LPDDR5X. Quatre références sont annoncées, mais il faudra être patient pour la disponibilité.

Les Versal d’AMD (lancés par Xilinx, une société rachetée par AMD en 2020) sont des SoC adaptatifs (ou FPGA) « pour toutes les applications, du cloud à la périphérie ». La première génération comprend cinq gammes de produits : AI Edge, AI Core, HBM, Prime et Premium.

Les deux premières ciblent évidemment l’intelligence artificielle. AI Edge propose des « performances IA/watt exceptionnelles », tandis que la seconde cible des « performances de calcul exceptionnelles ». HBM porte bien son nom puisque cette gamme intègre de la mémoire HBM2e (High Bandwidth Memory) avec une large bande passante. AMD annonce ainsi « jusqu’à 6 fois plus de bande passante pour une consommation par bit réduite de 65 % par rapport à la série Versal Premium ».

Enfin, Prime est la « série fondamentale […] offrant une large applicabilité sur plusieurs marchés », tandis que Premium se place un cran au-dessus et vise les « applications de calcul et de mise en réseau les plus exigeantes ». AMD cite différents cas d’usage sur cette page.

Versal Premium Gen 2 : PCIe 6.0 et CXL 3.1

Les gammes séries AI Edge et Prime ont déjà eu droit à une seconde génération, c’est maintenant au tour de Premium de passer la seconde, avec des améliorations sur plusieurs points. Série haut de gamme oblige, on y retrouve logiquement du PCIe 6.0 avec 2 x 8 lignes, du CXL 3.1 (Compute Express Link) basé sur PCIe 6.0, ainsi que de la (LP)DDR5(X) jusqu’à 8 533 MHz avec 4 ou 8 canaux suivant les références.

Le PCIe 6.0 propose pour rappel une bande passante de 64 GT/s (en PAM4, ou Pulse Amplitude Modulation avec 4 niveaux). Si les versions 1.x et 2.0 de CXL utilisaient la norme PCIe 5.0 (32 GT/s), CXL 3.0 et 3.1 exploitent le PCIe 6.0 avec une bande passante doublée de 64 GT/s.

Quatre références, avec 0,6 à 1,5 million de LTU

Alors que la première génération de SoC Versal Premium comprenait douze références (du VP1002 au VP1902), AMD n’en annonce que quatre nouvelles pour l’instant : les 2VP3102. 2VP3202, 2VP3402 et 2VP3602. Le 2 devant VP pour seconde génération. Le V pour Versal et P pour Premium pour rappel.

Le nouveau FPGA Versal 2VP3102 vient donc se placer en face du VP1102, avec un peu moins de cellules logiques du système (1,408 million contre 1,575 million) et donc des tables de correspondance (LookUp Table ou LTU) moins nombreuses également (643 456 contre 719 872). Par contre, le nombre de moteurs DSP est en hausse : 3 332 au lieu de 1 904.

Aucun des quatre Versal Premium Gen 2 n’a pour le moment de moteurs d’IA, comme c’est le cas des VP2502 et VP2802 (peut-être aurons-nous droit à des 2VP4x02 à l’avenir ?).

Les caractéristiques techniques complètes des nouveaux SoC adaptatifs sont regroupées sur ce tableau :

Avec « seulement » 3,273 millions de cellules logiques système, le Versal 2VP3602 est juste en dessous des Versal VP1802 et VP2802 (un VP1802 avec des moteurs d’IA) et reste très loin du record système du VP1902. Ce dernier comprend pour rappel 18,5 millions de cellules logiques et 8,46 millions de LUT, mais « seulement » 6 864 moteurs DSP, contre plus de 14 000 pour les VPx802.

Longue attente avant la disponibilité

Il faudra encore être patient, puisque la disponibilité n’est pas prévue avant le premier semestre 2026 pour les échantillons et les kits de développement. Les expéditions des puces en production devraient débuter durant la seconde moitié de 2026.

☕️ Smartphones reconditionnés : Back Market accuse Cdiscount de fraude à la TVA

BFM Business, qui a pu consulter la missive de Back Market, résume la situation : « En début d’année, la société a mis en demeure son rival de « respecter la règlementation en matière de TVA ». À défaut d’avoir été entendu, elle a envoyé fin octobre un courrier à la Direction générale des finances publiques (DGFIP) pour dénoncer ces agissements ».

Back Market et Cdiscount proposent des smartphones reconditionnés, via leur marketplace. Mais le premier accuse le second de fraude à la TVA, pour un montant de 500 millions d’euros. Back Market dénonce une pratique à travers laquelle « les vendeurs se déclarent européens auprès des plates-formes d’e-commerce qui n’ont ainsi pas d’obligation de leur prélever la TVA », explique BFM Business. L’enjeu est important avec une TVA à 20 % sur le prix final du produit.

Comme le rappelle le Service Public aux entreprises, « lorsque vous réalisez des importations en France de biens provenant d’un pays situé en dehors de l’Union européenne, vous devez procéder à l’autoliquidation de la TVA due à l’importation (TVAI) ». « En revanche, ceux qui sont domiciliés en Europe sont tenus de la verser directement au fisc lorsqu’ils vendent en France. Cette règlementation offre un boulevard pour la fraude », expliquent nos confrères.

Toujours selon BFM Business, Back Market « demande désormais des justificatifs: des factures, des déclarations Urssaf ou des baux de leurs bureaux. Il a « expulsé » plusieurs vendeurs qui se retrouvent aujourd’hui en partie chez Cdiscount, ce que dément le site de e-commerce ». Nos confrères ajoutent que Back Market aurait perdu 10 % de parts de marché en France « … que Cdiscount semble avoir récupéré ».

Bien évidemment, Cdiscount affirme que sa politique « en matière de collecte de la TVA s’inscrit en total respect de la réglementation en vigueur […] En cas de suspicion de fraude à la TVA, nous demandons au vendeur concerné de fournir les preuves de sa conformité fiscale. À défaut, nous prélevons d’office la TVA sur ses ventes ».

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Unsplash – Jamie Street

Des pistes pour anticiper un Internet « dégradé », avec une disponibilité limitée

Black Mirror n’a qu’a bien se tenir
Des pistes pour anticiper un Internet « dégradé », avec une disponibilité limitée

Partons de l’idée qu’Internet ne sera disponible qu’en mode dégradé à l’avenir, avec une disponibilité des ressources. Comment s’adapter et proposer un navigateur résilient ? Catherine Letondal présente des propositions « d’exploration » dans un monde où le tout illimité ne serait plus une réalité.

Lors de sa Journée du Conseil scientifique 2024 – sur le thème « Repousser les limites de l’internet » –, l’Afnic a donné la parole à plusieurs chercheurs et experts, notamment Catherine Letondal (professeure à l’École Nationale de l’Aviation Civile, mais aussi développeur de logiciels pendant 15 ans à l’Institut Pasteur). Elle tenait une petite conférence intitulée « Interactions pour un navigateur Web résilient à un Internet dégradé ».

Il était une fois dans le futur…

Elle commence par poser les bases de sa réflexion, avec un avenir de sobriété forcée : « un jour, qui peut arriver d’ici quelques années, l’Internet sera peut-être un peu différent de ce qu’il est aujourd’hui, et possiblement assez dégradé ». Les raisons peuvent être variées, notamment sur les ressources.

« Il y aura peut-être moins d’énergie disponible et il faudra les partager avec d’autres secteurs, selon un budget », les équipements électroniques seront peut-être moins bien maintenus (ressources, réglementation…) et les infrastructures endommagées.

Dans ce dernier cas, les causes peuvent aussi être multiples : « augmentation de la fréquence et de la gravité des catastrophes environnementales comme les incendies de forêt, les inondations, les tempêtes, etc. ». On l’a vu récemment avec des glissements de terrain autour des câbles sous-marins en Afrique.

Penser dès aujourd’hui le monde d’après

Ce projet, encore à son début, se prépare à un tel changement de paradigme. Si le corollaire est un usage plus écoresponsable, ce n’est en effet pas le but premier du projet : « On n’est pas dans une approche de sobriété avec des outils qui permettraient un comportement plus moral par rapport à l’environnement […] On est dans une attitude où on se dit qu’un jour ça va être très dégradé. Comment est-ce que j’anticipe cela et fais en sorte qu’il y ait déjà des outils prêts ? ».


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☕️ Smartphones reconditionnés : Back Market accuse Cdiscount de fraude à la TVA

BFM Business, qui a pu consulter la missive de Back Market, résume la situation : « En début d’année, la société a mis en demeure son rival de « respecter la règlementation en matière de TVA ». À défaut d’avoir été entendu, elle a envoyé fin octobre un courrier à la Direction générale des finances publiques (DGFIP) pour dénoncer ces agissements ».

Back Market et Cdiscount proposent des smartphones reconditionnés, via leur marketplace. Mais le premier accuse le second de fraude à la TVA, pour un montant de 500 millions d’euros. Back Market dénonce une pratique à travers laquelle « les vendeurs se déclarent européens auprès des plates-formes d’e-commerce qui n’ont ainsi pas d’obligation de leur prélever la TVA », explique BFM Business. L’enjeu est important avec une TVA à 20 % sur le prix final du produit.

Comme le rappelle le Service Public aux entreprises, « lorsque vous réalisez des importations en France de biens provenant d’un pays situé en dehors de l’Union européenne, vous devez procéder à l’autoliquidation de la TVA due à l’importation (TVAI) ». « En revanche, ceux qui sont domiciliés en Europe sont tenus de la verser directement au fisc lorsqu’ils vendent en France. Cette règlementation offre un boulevard pour la fraude », expliquent nos confrères.

Toujours selon BFM Business, Back Market « demande désormais des justificatifs: des factures, des déclarations Urssaf ou des baux de leurs bureaux. Il a « expulsé » plusieurs vendeurs qui se retrouvent aujourd’hui en partie chez Cdiscount, ce que dément le site de e-commerce ». Nos confrères ajoutent que Back Market aurait perdu 10 % de parts de marché en France « … que Cdiscount semble avoir récupéré ».

Bien évidemment, Cdiscount affirme que sa politique « en matière de collecte de la TVA s’inscrit en total respect de la réglementation en vigueur […] En cas de suspicion de fraude à la TVA, nous demandons au vendeur concerné de fournir les preuves de sa conformité fiscale. À défaut, nous prélevons d’office la TVA sur ses ventes ».

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European Search Perspective : Qwant et Ecosia unis pour « un index de recherche européen »

Plus d'IA, moins d'arbres
European Search Perspective : Qwant et Ecosia unis pour « un index de recherche européen »

En ce week-end prolongé, Ecosia et Qwant ont annoncé s’associer « pour développer un index de recherche européen » ouvert aux autres moteurs de recherche. Les deux partenaires veulent s’affranchir des Big Tech américaines et misent sur l’intelligence artificielle (générative)… comme toutes les annonces du moment.

D’un côté, nous avons Qwant, le moteur de recherche français, racheté par Octave Klaba (fondateur d’OVHcloud) et son frère l’année dernière, avec la participation de la Caisse des dépôts. Qwant a été regroupé avec Shadow au sein de Synfonium, détenu à 75 % par les Klaba et à 25 % par la CDC.

Le mois d’octobre était chargé pour Qwant, avec le lancement de son programme de fidélité, puis l’annonce pour « fin novembre/début décembre » de son « moteur de recherche (en propre) en alpha public sur le web français, soit 350 à 500 millions de pages indexées », selon Octave Klaba. Mais cette annonce en cachait une autre.

De l’autre, nous avons Ecosia, un moteur de recherche basé en Allemagne qui « plante des arbres », pour reprendre son slogan officiel. Ecosia est une association à but non lucratif qui finance également des actions pour le climat. Le moteur de recherche revendique plus de 218 millions d’arbres plantés et près de 90 millions d’euros « consacrés à l’action climatique ».

L’ambition : « développer un index de recherche européen »

Les deux entités viennent d’annoncer qu’elles « s’associent pour développer un index de recherche européen ». Néanmoins, comme le précise TechCrunch, « ni Ecosia ni Qwant n’arrêteront complètement d’utiliser Bing ou Google ».

Les ambitions sont d’arriver en 2025 à « servir des résultats de moteur de recherche, en langue française et allemande, sur la base des technologies Qwant, qui ont été totalement redéveloppées depuis 2023 (lors de l’acquisition de Qwant par Synfonium) », expliquent les deux partenaires.

Cette nouvelle entité est baptisée European Search Perspective (EUSP) avec un partage à 50/50 entre Qwant et Ecosia. EUSP vise à de « développer la souveraineté numérique en Europe et de veiller à ce que le continent dispose d’une alternative forte et indépendante aux technologies de recherche existantes ».

« La porte est ouverte et nous sommes prêts à discuter avec tout le monde. Mais nous voulons aussi nous concentrer et vraiment sécuriser la capacité d’investir avec nos actionnaires existants », affirme Olivier Abecassis, directeur général de Qwant et directeur d’EUSP. Les deux partenaires précisent que « la nouvelle société fonctionne en dehors du modèle d’Ecosia, ce qui signifie qu’elle sera en mesure de lever des capitaux auprès d’investisseurs extérieurs ».

Des informations sur EUSP dans Pappers

Les montants des investissements de Qwant et Ecosia ne sont pas précisés. Olivier Abecassis indique simplement que c’est « assez substantiel », selon La Tribune. Sur Pappers, on peut lire qu’European Search Perspective est une « société par actions simplifiée au capital social de 25 000 euros », dont le siège social est à Paris. L’entreprise est immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) de Paris.

On y apprend également que l’activité principale déclarée de la nouvelle entité est « la publication des volumes d’agrégation et la négociation de tarifs préférentiels pour la publicité en ligne ; la génération de résultats de recherche algorithmiques à partir des résultats de recherche les plus fréquents dans des marchés européens spécifiques pour l’European Social Observatory (« OSE ») ; le développement d’un contenu riche pour les résultats de l’OSE ; l’étude du potentiel de l’Intelligence Artificielle (« IA ») en général et des grands modèles linguistiques en particulier pour l’OSE ».

Qwant transfère ses ingénieurs et sa propriété intellectuelle

D’un point de vue pratique, « les ingénieurs et data-scientists de Qwant ainsi que la propriété intellectuelle afférente de l’index, seront transférés au sein de la joint-venture European Search Perspective, après validation des différentes parties concernées ».

« Construire une telle technologie à partir de zéro est presque impossible […] Plus nous avons d’utilisateurs et plus nous avons de données, plus la technologie prendra de la valeur », explique Olivier Abecassis. Côté visiteurs justement, Ecosia revendique « 20 millions d’utilisateurs dans le monde », contre « 6 millions d’utilisateurs » pour Qwant.

De l’IA (générative)… évidemment

« Avec l’émergence des outils d’IA, la demande pour un index est différente […] Bing et Google sont de plus en plus réticents à rendre leur index accessible. Et bien sûr, en tant que moteur de recherche, nous avons besoin d’un index. C’est en partie pourquoi nous voulons nous assurer d’y avoir accès », explique de son côté Christian Kroll, fondateur et CEO d’Ecosia.

Il parle aussi, de l’intelligence artificielle générative qui permet, selon Christian Kroll de « créer une expérience différente […] et ne pas être limités dans l’utilisation de cette technologie ». « Search et GenAI ne sont pas exactement les mêmes. Nous pensons que les deux bénéficieront l’un de l’autre », ajoute-t-il. Et ce n’est pas Qwant qui va dire le contraire, tant le moteur de recherche mise lui aussi sur l’IA.

Avec l’index maison, c’est le second principal axe de travail, expliquait en effet Qwant il y a une dizaine de jours : « Nos modules d’IA ont été constamment améliorés depuis leur sortie en avril dernier. La qualité des réponses et des résumés est désormais bien meilleure et les informations majeures sont mieux priorisées. On bosse également sur des réponses plus exhaustives, avec un rafraichissement global du design pour rendre l’ensemble plus fluide, cohérent et agréable en termes d’expérience utilisateur ».

La longue quête d’un index

La quête d’un index maison est un travail de longue haleine pour Qwant… qui est revenu sur le tapis dès son lancement en 2013. Qwant et Ecosia ne sont pas les seuls à s’être lancés, Brave aussi propose son moteur de recherche. En avril dernier, il annonçait qu’il avait « supprimé le dernier vestige de Bing de la page des résultats de recherche, atteignant une indépendance de 100 % et offrant une véritable alternative aux Big Tech sur la recherche ». Ce que Qwant n’a jamais réussi à faire.

« Contrairement aux solutions propriétaires, l’index European Search Perspective sera également mis à disposition d’autres moteurs de recherche indépendants et d’entreprises technologique », affirment les partenaires.

« Aller dans une direction différente »

Interrogé par TechCrunch sur le sujet, Olivier Abecassis reconnait qu’il « y a probablement des raccourcis pour construire une telle technologie en copiant les principaux acteurs. Nous avons décidé d’aller dans une direction différente et de tout construire à partir de zéro. C’est plus difficile, mais nous pensons que c’est plus durable ».

L’axe mis en avant est celui de Qwant depuis son lancement : proposer des résultats « privilégiant la confidentialité ». Les résultats ne seront ainsi pas personnalisés en fonction de l’utilisateur, ce que proposent déjà des moteurs alternatifs, comme DuckDuckGo, mais en se basant sur des index existants chez les géants du Net (Microsoft, Google et Yahoo).

Respect de la vie privée – cheval de bataille de Qwant depuis son lancement – et programme de récompense pour ses utilisateurs sont-ils compatibles ? Pour un porte-parole, cela ne fait aucun doute : « Pour accéder au programme de fidélité, il faut accepter de donner votre consentement. Par contre, notez que même en refusant le consentement, TOUTES les autres fonctions restent disponibles avec le mode le plus élevé de privacy possible du marché ».

Souveraineté en Europe

Pour Olivier Abecassis, qui s’exprime cette fois comme directeur général d’European Search Perspective, la mission est claire : « développer une technologie démocratique et souveraine en Europe au moment même où l’IA Générative va redéfinir profondément l’expérience de la recherche en ligne ».

Le fondateur d’Ecosia met aussi en avant le marché européen et notamment le DMA : « pour la première fois, les « données de clics et les requêtes », par exemple, vont être partagées par d’autres moteurs de recherche – nous y avons donc accès ».

European Search Perspective : Qwant et Ecosia unis pour « un index de recherche européen »

Plus d'IA, moins d'arbres
European Search Perspective : Qwant et Ecosia unis pour « un index de recherche européen »

En ce week-end prolongé, Ecosia et Qwant ont annoncé s’associer « pour développer un index de recherche européen » ouvert aux autres moteurs de recherche. Les deux partenaires veulent s’affranchir des Big Tech américaines et misent sur l’intelligence artificielle (générative)… comme toutes les annonces du moment.

D’un côté, nous avons Qwant, le moteur de recherche français, racheté par Octave Klaba (fondateur d’OVHcloud) et son frère l’année dernière, avec la participation de la Caisse des dépôts. Qwant a été regroupé avec Shadow au sein de Synfonium, détenu à 75 % par les Klaba et à 25 % par la CDC.

Le mois d’octobre était chargé pour Qwant, avec le lancement de son programme de fidélité, puis l’annonce pour « fin novembre/début décembre » de son « moteur de recherche (en propre) en alpha public sur le web français, soit 350 à 500 millions de pages indexées », selon Octave Klaba. Mais cette annonce en cachait une autre.

De l’autre, nous avons Ecosia, un moteur de recherche basé en Allemagne qui « plante des arbres », pour reprendre son slogan officiel. Ecosia est une association à but non lucratif qui finance également des actions pour le climat. Le moteur de recherche revendique plus de 218 millions d’arbres plantés et près de 90 millions d’euros « consacrés à l’action climatique ».

L’ambition : « développer un index de recherche européen »

Les deux entités viennent d’annoncer qu’elles « s’associent pour développer un index de recherche européen ». Néanmoins, comme le précise TechCrunch, « ni Ecosia ni Qwant n’arrêteront complètement d’utiliser Bing ou Google ».

Les ambitions sont d’arriver en 2025 à « servir des résultats de moteur de recherche, en langue française et allemande, sur la base des technologies Qwant, qui ont été totalement redéveloppées depuis 2023 (lors de l’acquisition de Qwant par Synfonium) », expliquent les deux partenaires.

Cette nouvelle entité est baptisée European Search Perspective (EUSP) avec un partage à 50/50 entre Qwant et Ecosia. EUSP vise à de « développer la souveraineté numérique en Europe et de veiller à ce que le continent dispose d’une alternative forte et indépendante aux technologies de recherche existantes ».

« La porte est ouverte et nous sommes prêts à discuter avec tout le monde. Mais nous voulons aussi nous concentrer et vraiment sécuriser la capacité d’investir avec nos actionnaires existants », affirme Olivier Abecassis, directeur général de Qwant et directeur d’EUSP. Les deux partenaires précisent que « la nouvelle société fonctionne en dehors du modèle d’Ecosia, ce qui signifie qu’elle sera en mesure de lever des capitaux auprès d’investisseurs extérieurs ».

Des informations sur EUSP dans Pappers

Les montants des investissements de Qwant et Ecosia ne sont pas précisés. Olivier Abecassis indique simplement que c’est « assez substantiel », selon La Tribune. Sur Pappers, on peut lire qu’European Search Perspective est une « société par actions simplifiée au capital social de 25 000 euros », dont le siège social est à Paris. L’entreprise est immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) de Paris.

On y apprend également que l’activité principale déclarée de la nouvelle entité est « la publication des volumes d’agrégation et la négociation de tarifs préférentiels pour la publicité en ligne ; la génération de résultats de recherche algorithmiques à partir des résultats de recherche les plus fréquents dans des marchés européens spécifiques pour l’European Social Observatory (« OSE ») ; le développement d’un contenu riche pour les résultats de l’OSE ; l’étude du potentiel de l’Intelligence Artificielle (« IA ») en général et des grands modèles linguistiques en particulier pour l’OSE ».

Qwant transfère ses ingénieurs et sa propriété intellectuelle

D’un point de vue pratique, « les ingénieurs et data-scientists de Qwant ainsi que la propriété intellectuelle afférente de l’index, seront transférés au sein de la joint-venture European Search Perspective, après validation des différentes parties concernées ».

« Construire une telle technologie à partir de zéro est presque impossible […] Plus nous avons d’utilisateurs et plus nous avons de données, plus la technologie prendra de la valeur », explique Olivier Abecassis. Côté visiteurs justement, Ecosia revendique « 20 millions d’utilisateurs dans le monde », contre « 6 millions d’utilisateurs » pour Qwant.

De l’IA (générative)… évidemment

« Avec l’émergence des outils d’IA, la demande pour un index est différente […] Bing et Google sont de plus en plus réticents à rendre leur index accessible. Et bien sûr, en tant que moteur de recherche, nous avons besoin d’un index. C’est en partie pourquoi nous voulons nous assurer d’y avoir accès », explique de son côté Christian Kroll, fondateur et CEO d’Ecosia.

Il parle aussi, de l’intelligence artificielle générative qui permet, selon Christian Kroll de « créer une expérience différente […] et ne pas être limités dans l’utilisation de cette technologie ». « Search et GenAI ne sont pas exactement les mêmes. Nous pensons que les deux bénéficieront l’un de l’autre », ajoute-t-il. Et ce n’est pas Qwant qui va dire le contraire, tant le moteur de recherche mise lui aussi sur l’IA.

Avec l’index maison, c’est le second principal axe de travail, expliquait en effet Qwant il y a une dizaine de jours : « Nos modules d’IA ont été constamment améliorés depuis leur sortie en avril dernier. La qualité des réponses et des résumés est désormais bien meilleure et les informations majeures sont mieux priorisées. On bosse également sur des réponses plus exhaustives, avec un rafraichissement global du design pour rendre l’ensemble plus fluide, cohérent et agréable en termes d’expérience utilisateur ».

La longue quête d’un index

La quête d’un index maison est un travail de longue haleine pour Qwant… qui est revenu sur le tapis dès son lancement en 2013. Qwant et Ecosia ne sont pas les seuls à s’être lancés, Brave aussi propose son moteur de recherche. En avril dernier, il annonçait qu’il avait « supprimé le dernier vestige de Bing de la page des résultats de recherche, atteignant une indépendance de 100 % et offrant une véritable alternative aux Big Tech sur la recherche ». Ce que Qwant n’a jamais réussi à faire.

« Contrairement aux solutions propriétaires, l’index European Search Perspective sera également mis à disposition d’autres moteurs de recherche indépendants et d’entreprises technologique », affirment les partenaires.

« Aller dans une direction différente »

Interrogé par TechCrunch sur le sujet, Olivier Abecassis reconnait qu’il « y a probablement des raccourcis pour construire une telle technologie en copiant les principaux acteurs. Nous avons décidé d’aller dans une direction différente et de tout construire à partir de zéro. C’est plus difficile, mais nous pensons que c’est plus durable ».

L’axe mis en avant est celui de Qwant depuis son lancement : proposer des résultats « privilégiant la confidentialité ». Les résultats ne seront ainsi pas personnalisés en fonction de l’utilisateur, ce que proposent déjà des moteurs alternatifs, comme DuckDuckGo, mais en se basant sur des index existants chez les géants du Net (Microsoft, Google et Yahoo).

Respect de la vie privée – cheval de bataille de Qwant depuis son lancement – et programme de récompense pour ses utilisateurs sont-ils compatibles ? Pour un porte-parole, cela ne fait aucun doute : « Pour accéder au programme de fidélité, il faut accepter de donner votre consentement. Par contre, notez que même en refusant le consentement, TOUTES les autres fonctions restent disponibles avec le mode le plus élevé de privacy possible du marché ».

Souveraineté en Europe

Pour Olivier Abecassis, qui s’exprime cette fois comme directeur général d’European Search Perspective, la mission est claire : « développer une technologie démocratique et souveraine en Europe au moment même où l’IA Générative va redéfinir profondément l’expérience de la recherche en ligne ».

Le fondateur d’Ecosia met aussi en avant le marché européen et notamment le DMA : « pour la première fois, les « données de clics et les requêtes », par exemple, vont être partagées par d’autres moteurs de recherche – nous y avons donc accès ».

Clickolding

Depuis le temps que cette rubrique puise dans les recoins les plus sombres, étranges, pour ne pas dire malsains d’itch.io, ça devait finir par arriver. Eh bien ça y est, nous y sommes, nous avons fini par basculer dans la perversion pure et simple. Dans le cabinet de ce mois-ci, je vous propose donc d’aller retrouver un vieux monsieur bizarre dans une chambre d’hôtel pour réaliser son fantasme le plus secret.

#Nextpresso LiXee TIC-DIN : récupérer en USB les données de Linky sur Raspberry Pi

Sinon, vous pouvez le faire vous même pour quelques euros
#Nextpresso LiXee TIC-DIN : récupérer en USB les données de Linky sur Raspberry Pi

En plus de son module Zigbee, LiXee propose aussi un module TIC en USB à 26 euros que l’on peut installer dans un tableau électrique. Il permet de récupérer les données de son compteur Linky en direct, sur un Raspberry Pi par exemple. On vous explique le fonctionnement dans ce test express.

Nous continuons de faire le tour des solutions pour surveiller sa consommation électrique en direct et en local. Une approche dont « vous êtes le héros », qui a l’avantage de ne pas dépendre d’une solution tierce… et surtout de son bon fonctionnement. Avec la fermeture de nRLINK nous avons vu que c’était important.

Un module TIC en USB, pour 26 euros

Il y a quelques semaines, nous décortiquions le fonctionnement du module TIC liXee sans fil, que l’on peut installer sur la prise TIC de son compteur Linky. Pour en profiter sur notre Raspberry Pi, nous avions dû acheter une clé Zigbee afin de récupérer les données, soit en passant par MQTT soit via ZHA. Les deux tutos sont en ligne.

Le module coûte une cinquantaine d’euros, la clé Zigbee une quinzaine, soit un peu plus de 60 euros pour les deux. On va voir comment diviser le prix par deux.

Cette approche a l’avantage de pouvoir être simplement mise en place, sans tirer de câble. Mais il existe aussi une autre solution bien plus abordable, toujours chez LiXee : le module TIC à installer sur un rail DIN. Il est vendu 26 euros. Les plus courageux et/ou bricoleurs peuvent aussi s’en construire un maison, avec un ESP32 par exemple. Nous avons choisi la facilité… et le prix qui va avec.

LiXee ne cache d’ailleurs pas les « sources du produit », qui sont indiquées en bas de page. Le lien renvoie vers un projet de 2016 sur le site « Faire soi-même », avec un module TIC en USB pour un coût total de « moins de 5 euros » à l’époque. Belle marge pour LiXee, qui propose un produit fini, mais sans avoir besoin des outils nécessaires à la construction d’un PCB maison.


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Passeport numérique sur les produits (neufs et occasions) : Fnac Darty déroule le fil d’Arianee

Passeport numérique sur les produits (neufs et occasions) : Fnac Darty déroule le fil d’Arianee

Le groupe Fnac Darty et ecosystem annoncent leur « passeport digital » qui « permet de regrouper et de stocker toutes les informations sur l’historique du produit ». Il prend la forme d’un QR-Code collé sur le produit. Le groupe anticipe ainsi un règlement européen sur la mise en place d’un « passeport numérique ».

Le but de ce « Passeport digital » est de regrouper « tous les événements marquants de la production jusqu’à la fin de vie des produits ».

Lister toutes les étapes de vie du produit

Cela comprend donc les étapes de fabrication, de vente, les éventuelles réparations, le reconditionnement et la revente. L’enseigne ne précise pas le niveau de détail qui sera donné pour chaque étape. Il serait bon que les données soient les plus exhaustives possible, avec la consommation en ressources et l’empreinte écologique de sa fabrication, le montant et la liste des pièces changées en cas de réparation, etc.

Fnac Darty souhaite ainsi pallier le « manque d’information sur la première vie du produit, qui engendre un manque de confiance de l’acheteur ». Rappel important : « Vous bénéficiez d’une garantie légale de conformité pour l’achat de tout bien neuf, mais aussi d’occasion et reconditionné. Cette garantie est un droit obligatoire fixé par la loi d’une durée de deux ans », explique Bercy.

Le produit reconditionné a sa définition officielle depuis presque trois ans, mais selon une enquête de la DGCCRF « les tests prévus par la loi pour garantir au consommateur des appareils fonctionnels étaient souvent incomplets ». Preuve qu’il reste du travail à faire, au-delà du « passeport ».

Pour être le plus exhaustif possible, Fnac Darty ouvre la porte à l’ensemble des acteurs qui interviennent dans le cycle de vie des produits.

Un passeport peut être créé n’importe quand

Et pour ne pas se limiter aux nouveaux produits uniquement, un passeport pourra être créé lors de la fabrication évidemment, mais aussi au moment de la vente, après une réparation ou lors de sa collecte pour lui donner ensuite une seconde vie. Plus le passeport sera créé tard, moins il comportera d’informations sur ses précédentes vies, bien évidemment.

Et pour mettre en pratique son passeport dès maintenant, l’enseigne le propose déjà sur des produits « 2
nde vie collectors » avec une « collection de 4 000 produits issus du reconditionnement des appareils fournis par Darty au village des athlètes de Paris 2024 ».

Le passeport retrace son installation dans le village olympique, son reconditionnement dans le SAV Darty et contient aussi une fiche d’entretien et le manuel d’utilisation.

Une solution « open-source » basée sur la blockchain d’Arianee

Dans son communiqué, Fnac Darty annonce que l’ouverture du passeport au plus grand nombre est « rendue possible par l’utilisation d’une solution open-source basée sur la blockchain et développée par Arianee ». Arianee, vous en avez peut-être déjà entendu parler lorsqu’elle a souhaité faire (en 2019) de « sa blockchain dédiée à l’identification et authentification des produits de luxe un protocole décentralisé et indépendant pensé par et pour les marques » ou au début de l’année avec l’annonce de sa propre blockchain (en partenariat avec Polygon) pour ses « passeports numériques pour produits physiques ».

Capital expliquait que l’ambition de la start-up français était alors la même qu’aujourd’hui : « les entreprises peuvent distribuer des certificats d’authenticité de leurs produits, inaltérables et compatibles avec des standards ouverts puisqu’ils sont émis sur des blockchains publiques ». D’où le partenariat avec le réseau Polygon et sa « blockchain compatible avec Ethereum, créée pour décongestionner le réseau principal ».

Arianee veut créer « un passeport digital pour chaque objet »

Arianee a aussi fait parler d’elle en 2021, quand elle a levé 8 millions d’euros auprès de Bpifrance et ISAI « pour développer sa technologie et accompagner la transformation digitale de la mode et du luxe ». Le principe était exactement le même : « La plateforme Arianee permet de créer un passeport digital pour chaque objet, garantissant son authenticité, sécurisant sa revente et permettant aux marques de conserver une relation perpétuelle avec son propriétaire et un historique de ses transactions ».

Dans le communiqué de l’époque de BPI (ou « banque des entrepreneurs »), expliquait que la solution proposée par Arianee est « un standard pour l’émission de passeports numériques encryptés sur la blockchain, disponible en open source via un consortium loi 1901 ouvert à tous les développeurs qui souhaitaient créer de nouveaux usages pour les marques ». Fnac Darty s’appuie donc dessus, une première pour l’électroménager, mais pas pour Arianee.

En effet, de nombreux partenariats ont été annoncés durant derniers mois (et années), principalement avec le monde du luxe : Panerai, Mugler, Vacherin Constantin, Breitling, YSL Beauty… Mais il y a également du plus grand public avec Casino pour Le Club Leader Price et Le Petit Marseillais.

Pierre-Nicolas Hurstel, PDG d’Arianee expliquait à Capital l’année dernière que sa société était bien présente dans la mode et le luxe, mais qu’elle visait aussi « les constructeurs automobiles, l’électroménager, tous les objets durables, revendables et réparables qui méritent d’être accompagnés par un passeport numérique ». C’est désormais chose faite.

Quoi qu’il en soit, Fnac Darty ne compte pas en rester là. Vincent Gufflet (directeur services et opérations) explique que ce n’est « que le premier pas d’une grande ambition » afin de créer une plateforme ouverte.

Fnac Darty veut généraliser le passeport d’ici 2027…

Le groupe affiche des ambitions fortes avec « la généralisation du passeport digital à tous les produits électroménagers de seconde vie Fnac Darty » au premier trimestre 2025, « pour s’élargir ensuite progressivement aux produits neufs ou réparés ».

Fnac Darty et ecosystem se donnent « 24 mois maximum pour déployer cet outil et le rendre incontournable »… ce qui nous amène donc aux portes de 2027, et ce n’est pas un hasard.

… juste à temps pour le nouveau règlement européen

L’enseigne explique en effet qu’elle se prépare à « l’arrivée en Europe du passeport numérique des produits (DPP) dont l’entrée en vigueur est prévue de façon progressive à compter de 2027 ». Ce passeport produit numérique est issu du règlement sur l’éco-conception (ESPR) a été adopté par le Parlement européen fin avril 2024, rappelle la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance).

Elle précise que « ce passeport numérique donnera un accès instantané aux informations sur la durabilité des produits, telles que la composition, l’origine des matériaux, les possibilités de réparations, le traitement en fin de vie ou encore la performance environnementale ».

De son côté, Nathalie Yserd (directrice générale d’ecosystem) affirme que « d’autres fabricants, distributeurs et acteurs du réemploi ont déjà confirmé l’intérêt de rejoindre l’initiative pour co-construire cette solution. Car cette initiative est ouverte à tous les acteurs du secteur, sans distinction ».

Passeport numérique sur les produits (neufs et occasions) : Fnac Darty déroule le fil d’Arianee

Passeport numérique sur les produits (neufs et occasions) : Fnac Darty déroule le fil d’Arianee

Le groupe Fnac Darty et ecosystem annoncent leur « passeport digital » qui « permet de regrouper et de stocker toutes les informations sur l’historique du produit ». Il prend la forme d’un QR-Code collé sur le produit. Le groupe anticipe ainsi un règlement européen sur la mise en place d’un « passeport numérique ».

Le but de ce « Passeport digital » est de regrouper « tous les événements marquants de la production jusqu’à la fin de vie des produits ».

Lister toutes les étapes de vie du produit

Cela comprend donc les étapes de fabrication, de vente, les éventuelles réparations, le reconditionnement et la revente. L’enseigne ne précise pas le niveau de détail qui sera donné pour chaque étape. Il serait bon que les données soient les plus exhaustives possible, avec la consommation en ressources et l’empreinte écologique de sa fabrication, le montant et la liste des pièces changées en cas de réparation, etc.

Fnac Darty souhaite ainsi pallier le « manque d’information sur la première vie du produit, qui engendre un manque de confiance de l’acheteur ». Rappel important : « Vous bénéficiez d’une garantie légale de conformité pour l’achat de tout bien neuf, mais aussi d’occasion et reconditionné. Cette garantie est un droit obligatoire fixé par la loi d’une durée de deux ans », explique Bercy.

Le produit reconditionné a sa définition officielle depuis presque trois ans, mais selon une enquête de la DGCCRF « les tests prévus par la loi pour garantir au consommateur des appareils fonctionnels étaient souvent incomplets ». Preuve qu’il reste du travail à faire, au-delà du « passeport ».

Pour être le plus exhaustif possible, Fnac Darty ouvre la porte à l’ensemble des acteurs qui interviennent dans le cycle de vie des produits.

Un passeport peut être créé n’importe quand

Et pour ne pas se limiter aux nouveaux produits uniquement, un passeport pourra être créé lors de la fabrication évidemment, mais aussi au moment de la vente, après une réparation ou lors de sa collecte pour lui donner ensuite une seconde vie. Plus le passeport sera créé tard, moins il comportera d’informations sur ses précédentes vies, bien évidemment.

Et pour mettre en pratique son passeport dès maintenant, l’enseigne le propose déjà sur des produits « 2
nde vie collectors » avec une « collection de 4 000 produits issus du reconditionnement des appareils fournis par Darty au village des athlètes de Paris 2024 ».

Le passeport retrace son installation dans le village olympique, son reconditionnement dans le SAV Darty et contient aussi une fiche d’entretien et le manuel d’utilisation.

Une solution « open-source » basée sur la blockchain d’Arianee

Dans son communiqué, Fnac Darty annonce que l’ouverture du passeport au plus grand nombre est « rendue possible par l’utilisation d’une solution open-source basée sur la blockchain et développée par Arianee ». Arianee, vous en avez peut-être déjà entendu parler lorsqu’elle a souhaité faire (en 2019) de « sa blockchain dédiée à l’identification et authentification des produits de luxe un protocole décentralisé et indépendant pensé par et pour les marques » ou au début de l’année avec l’annonce de sa propre blockchain (en partenariat avec Polygon) pour ses « passeports numériques pour produits physiques ».

Capital expliquait que l’ambition de la start-up français était alors la même qu’aujourd’hui : « les entreprises peuvent distribuer des certificats d’authenticité de leurs produits, inaltérables et compatibles avec des standards ouverts puisqu’ils sont émis sur des blockchains publiques ». D’où le partenariat avec le réseau Polygon et sa « blockchain compatible avec Ethereum, créée pour décongestionner le réseau principal ».

Arianee veut créer « un passeport digital pour chaque objet »

Arianee a aussi fait parler d’elle en 2021, quand elle a levé 8 millions d’euros auprès de Bpifrance et ISAI « pour développer sa technologie et accompagner la transformation digitale de la mode et du luxe ». Le principe était exactement le même : « La plateforme Arianee permet de créer un passeport digital pour chaque objet, garantissant son authenticité, sécurisant sa revente et permettant aux marques de conserver une relation perpétuelle avec son propriétaire et un historique de ses transactions ».

Dans le communiqué de l’époque de BPI (ou « banque des entrepreneurs »), expliquait que la solution proposée par Arianee est « un standard pour l’émission de passeports numériques encryptés sur la blockchain, disponible en open source via un consortium loi 1901 ouvert à tous les développeurs qui souhaitaient créer de nouveaux usages pour les marques ». Fnac Darty s’appuie donc dessus, une première pour l’électroménager, mais pas pour Arianee.

En effet, de nombreux partenariats ont été annoncés durant derniers mois (et années), principalement avec le monde du luxe : Panerai, Mugler, Vacherin Constantin, Breitling, YSL Beauty… Mais il y a également du plus grand public avec Casino pour Le Club Leader Price et Le Petit Marseillais.

Pierre-Nicolas Hurstel, PDG d’Arianee expliquait à Capital l’année dernière que sa société était bien présente dans la mode et le luxe, mais qu’elle visait aussi « les constructeurs automobiles, l’électroménager, tous les objets durables, revendables et réparables qui méritent d’être accompagnés par un passeport numérique ». C’est désormais chose faite.

Quoi qu’il en soit, Fnac Darty ne compte pas en rester là. Vincent Gufflet (directeur services et opérations) explique que ce n’est « que le premier pas d’une grande ambition » afin de créer une plateforme ouverte.

Fnac Darty veut généraliser le passeport d’ici 2027…

Le groupe affiche des ambitions fortes avec « la généralisation du passeport digital à tous les produits électroménagers de seconde vie Fnac Darty » au premier trimestre 2025, « pour s’élargir ensuite progressivement aux produits neufs ou réparés ».

Fnac Darty et ecosystem se donnent « 24 mois maximum pour déployer cet outil et le rendre incontournable »… ce qui nous amène donc aux portes de 2027, et ce n’est pas un hasard.

… juste à temps pour le nouveau règlement européen

L’enseigne explique en effet qu’elle se prépare à « l’arrivée en Europe du passeport numérique des produits (DPP) dont l’entrée en vigueur est prévue de façon progressive à compter de 2027 ». Ce passeport produit numérique est issu du règlement sur l’éco-conception (ESPR) a été adopté par le Parlement européen fin avril 2024, rappelle la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance).

Elle précise que « ce passeport numérique donnera un accès instantané aux informations sur la durabilité des produits, telles que la composition, l’origine des matériaux, les possibilités de réparations, le traitement en fin de vie ou encore la performance environnementale ».

De son côté, Nathalie Yserd (directrice générale d’ecosystem) affirme que « d’autres fabricants, distributeurs et acteurs du réemploi ont déjà confirmé l’intérêt de rejoindre l’initiative pour co-construire cette solution. Car cette initiative est ouverte à tous les acteurs du secteur, sans distinction ».

Télex

Vous vous souvenez de Fntastic ? Parce que les gens qui ont précommandé The Day Before, leur jeu de survie sorti tellement pété que Steam l'a retiré de la vente, eux, s'en souviennent. Nés avant la honte, les développeurs de Fntastic sont récemment revenus d'entre les morts en mode « hé les gars allez on oublie tout et on recommence », avant d'organiser un concours offrant à leur communauté de créer les cartes de leur prochain jeu gratuitement. LFS.  

☕️ Des iPhone saisis par les forces de l’ordre redémarrent mystérieusement

404 Media a récupéré auprès d’une source un document des forces de l’ordre américaines mettant en garde les autorités contre un redémarrage imprévu des iPhone, pourtant stockés en toute sécurité pour des examens ultérieurs par des experts. Problème pour la police, cela renforce les défenses des smartphones contre les tentatives de déverrouillage et d’accès aux données.

« La raison exacte des reboots n’est pas claire », expliquent nos confrères. Néanmoins, les auteurs du document soumettent « l’hypothèse qu’Apple pourrait avoir introduit une nouvelle fonctionnalité de sécurité dans iOS 18 qui indique aux iPhone à proximité de redémarrer s’ils ont été déconnectés d’un réseau cellulaire pendant un certain temps ».

Problème pour les forces de l’ordre : après un redémarrage, « les iPhone sont généralement plus sécurisés contre les outils qui visent à craquer le mot de passe du téléphone et à prendre des données à partir de celui-ci ». Nous en parlions cet été avec les outils de Cellebrite.

Un terminal Cellebrite

Le laboratoire à l’origine du document explique avoir des iPhone en état AFU ou After First Unlock (après que son propriétaire l’a déverrouillé au moins une fois), mais « quelque chose a provoqué le redémarrage des appareils depuis leur arrivée et ils ont perdu l’état AFU ». Nos confrères de 404 Media précisent que cela inclurait des iPhone en mode avion, et même un autre « qui était à l’intérieur d’une cage de Faraday ».

Toujours selon le document consulté par nos confrères, et confirmé par une seconde source, trois iPhone avec iOS 18 ont été ajoutés dans le laboratoire début octobre. L’hypothèse officielle serait la suivante :

« Les iPhone avec iOS 18.0 apportés au laboratoire, si les conditions étaient réunies, communiquaient avec les autres iPhone allumés dans le coffre-fort et dans un état AFU. Cette communication a envoyé un signal aux appareils pour qu’ils redémarrent après un certain temps écoulé sans activité ou depuis qu’ils étaient hors réseau ».

Selon les experts judiciaires, cette « fonctionnalité » pourrait aussi être latente sur les iPhone des employés et pourrait donc se déclencher s’ils ont leur téléphone à proximité. Bref, le document recommande aux laboratoires d’isoler les iPhone en état AFU pour ne pas prendre de risque.

☕️ Des iPhone saisis par les forces de l’ordre redémarrent mystérieusement

404 Media a récupéré auprès d’une source un document des forces de l’ordre américaines mettant en garde les autorités contre un redémarrage imprévu des iPhone, pourtant stockés en toute sécurité pour des examens ultérieurs par des experts. Problème pour la police, cela renforce les défenses des smartphones contre les tentatives de déverrouillage et d’accès aux données.

« La raison exacte des reboots n’est pas claire », expliquent nos confrères. Néanmoins, les auteurs du document soumettent « l’hypothèse qu’Apple pourrait avoir introduit une nouvelle fonctionnalité de sécurité dans iOS 18 qui indique aux iPhone à proximité de redémarrer s’ils ont été déconnectés d’un réseau cellulaire pendant un certain temps ».

Problème pour les forces de l’ordre : après un redémarrage, « les iPhone sont généralement plus sécurisés contre les outils qui visent à craquer le mot de passe du téléphone et à prendre des données à partir de celui-ci ». Nous en parlions cet été avec les outils de Cellebrite.

Un terminal Cellebrite

Le laboratoire à l’origine du document explique avoir des iPhone en état AFU ou After First Unlock (après que son propriétaire l’a déverrouillé au moins une fois), mais « quelque chose a provoqué le redémarrage des appareils depuis leur arrivée et ils ont perdu l’état AFU ». Nos confrères de 404 Media précisent que cela inclurait des iPhone en mode avion, et même un autre « qui était à l’intérieur d’une cage de Faraday ».

Toujours selon le document consulté par nos confrères, et confirmé par une seconde source, trois iPhone avec iOS 18 ont été ajoutés dans le laboratoire début octobre. L’hypothèse officielle serait la suivante :

« Les iPhone avec iOS 18.0 apportés au laboratoire, si les conditions étaient réunies, communiquaient avec les autres iPhone allumés dans le coffre-fort et dans un état AFU. Cette communication a envoyé un signal aux appareils pour qu’ils redémarrent après un certain temps écoulé sans activité ou depuis qu’ils étaient hors réseau ».

Selon les experts judiciaires, cette « fonctionnalité » pourrait aussi être latente sur les iPhone des employés et pourrait donc se déclencher s’ils ont leur téléphone à proximité. Bref, le document recommande aux laboratoires d’isoler les iPhone en état AFU pour ne pas prendre de risque.

Prompt à faire des bêtises

De toute l'histoire humaine, même en incluant le punk et Diogène de Sinope, personne n'a jamais atteint un stade de « je n'en ai plus rien à foutre » équivalent à celui des fondateurs de la startup Tales. Passe encore que ces derniers, perchés sur le nuage de kétamine qui flotte au dessus de la Silicon Valley, aient réussi à vendre à des investisseurs crédules la promesse d'une technologie qui permettra, je cite, « de générer un jeu AAA à partir d'un simple prompt IA ». Là bon, c'est n'importe quoi, on est d'accord, mais les promesses n'engagent que les gogos prêts à les croire. Là où ça devient dingue, c'est que pour faire la promotion de leur technologie, ils ont utilisé des images générées par leur moteur qui ressemblent trait pour trait aux jeux sur lesquels le modèle a été entraîné, avec notamment un clone d'Aloy, l'héroïne d'Horizon Zero Dawn. On admire l'audace et on attend la réaction des avocats de Sony. LFS.

☕️ QNAP passe QTS et QuTS Hero 5.2 en version LTS, avec un support jusqu’en 2029

Le fabricant de NAS QNAP annonce que son interface d’administration QTS en version 5.2 et son pendant QuTS hero h5.2 avec le système de fichiers ZFS sont désormais des LTS, c’est-à-dire des versions Long-Term Support (ou support à long terme). Les habitués d’Ubuntu et de Firefox, entre autres, connaissent bien le principe.

QNAP annonce qu’il « prolonge la prise en charge de QTS 5.2 et QuTS hero h5.2 jusqu’en août 2029, garantissant ainsi que les correctifs et mises à jour de sécurité critiques sont disponibles pendant une période plus longue ». Durant cette période étendue, aucune amélioration logicielle ne sera proposée, il ne s’agit que de correctifs.

Ce n’est pas la première version LTS de QTS et QuTS hero. Les 4.2, 4.3 et 4.5.4 dans le premier cas, ainsi que les h4.5.4 dans le second, l’étaient déjà. les (h)4.5.4 sont d’ailleurs sortis en 2020 et supportés jusqu’en décembre 2025.

QNAP précise que « les applications prises en charge dans la phase LTS d’une version du système d’exploitation incluent : Hybrid Backup Sync, Hyper Data Protector, Qsync Central, HybridMount, Virtualization Station, Container Station, Security Center, QVPN Service, myQNAPcloud Link ».

Une page dédiée aux LTS est disponible ici.

☕️ QNAP passe QTS et QuTS Hero 5.2 en version LTS, avec un support jusqu’en 2029

Le fabricant de NAS QNAP annonce que son interface d’administration QTS en version 5.2 et son pendant QuTS hero h5.2 avec le système de fichiers ZFS sont désormais des LTS, c’est-à-dire des versions Long-Term Support (ou support à long terme). Les habitués d’Ubuntu et de Firefox, entre autres, connaissent bien le principe.

QNAP annonce qu’il « prolonge la prise en charge de QTS 5.2 et QuTS hero h5.2 jusqu’en août 2029, garantissant ainsi que les correctifs et mises à jour de sécurité critiques sont disponibles pendant une période plus longue ». Durant cette période étendue, aucune amélioration logicielle ne sera proposée, il ne s’agit que de correctifs.

Ce n’est pas la première version LTS de QTS et QuTS hero. Les 4.2, 4.3 et 4.5.4 dans le premier cas, ainsi que les h4.5.4 dans le second, l’étaient déjà. les (h)4.5.4 sont d’ailleurs sortis en 2020 et supportés jusqu’en décembre 2025.

QNAP précise que « les applications prises en charge dans la phase LTS d’une version du système d’exploitation incluent : Hybrid Backup Sync, Hyper Data Protector, Qsync Central, HybridMount, Virtualization Station, Container Station, Security Center, QVPN Service, myQNAPcloud Link ».

Une page dédiée aux LTS est disponible ici.

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