Vue lecture

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.

MSI Prestige 13 AI+ Evo : un 13.3″ OLED Lunar Lake sous les 1Kg

A la recherche d’une machine autonome et légère ? Le MSI Prestige 13 AI+ Evo propose à la fois une batterie de 75 Wh et un poids plume de 990 grammes.

Le nouveau 13.3 pouces de MSI à beaucoup d’atouts. Fin avec une épaisseur de 1.69 cm à son point le plus épais, compact en étant presque au format A4 avec 29.9 x 21 cm. C’est également un engin léger et autonome. Son châssis en alliage magnésium et aluminium embarque une batterie 4 cellules. Avec une recharge rapide via Thunderbolt 4 en Power Delivery 65 Watts, il devrait offrir d’excellentes prestations pour survivre à une journée de travail.

A son bord, on retrouve des puces Lunar Lake d’Intel. Un Core Ultra 7 258V et jusqu’au Core Ultra 9 288V. Des puces puissantes qui proposeront une mémoire intégrée de 32 Go et un stockage amovible sur port M.2 de 1 To en PCIe Gen 4 x4.

Le module sans fil est logiquement un Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 de la gamme Intel Killer WiFi 7 BE1750. Une webcam est proposée avec 5 mégapixels, un capteur infrarouge et un œilleton de confidentialité. Le clavier proposé est rétro éclairé et des capteurs de luminosité sont présents pour piloter l’affichage de 13.3 pouces en 2880 x 1800 pixels exploitant une dalle OLED à la colorimétrie contrôlée à 100% de la gamme DCI-P3.

La partie multimédia du MSI Prestige 13 AI emploie une paire d’enceintes stéréo avec 3 microphones pour la vidéo conférence. La connectique est composée de deux ports Thunderbolt 4, un USB 3.2 Gen 1 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.1, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC. Le tout est annoncé sous Windows 11 Pro à partir de 1399$ HT aux US.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
MSI Prestige 13 AI+ Evo : un 13.3″ OLED Lunar Lake sous les 1Kg © MiniMachines.net. 2024.

Lenovo Auto Twist AI : un portable à l’écran motorisé

Le marché va mal. On va encore dire que je suis aigri et allergique aux nouveautés mais vraiment je le pense. Le marché va mal. Pour qu’un constructeur, le N°1 mondial des vendeurs de PC, s’autorise un Lenovo Auto Twist AI, c’est que tout le monde cherche comment relancer la croissance dans ce secteur.

J’attends de pied ferme la réaction du public face à la promesse d’une Intelligence Artificielle survendue actuellement avec une dizaine de charrues posées devant de maigres bœufs. On nous propose des tonnes de produits compatibles IA avec des tas de NPU qui délivrent des tonnes de TOPs. Des trucs qui font défiler des fonctionnalités annoncées comme révolutionnaires… alors qu’on les utilise déjà sur nos machines depuis des années. De la reconnaissance faciale améliorée alors qu’on nous promet une sécurité incroyable depuis 10 ans. Du floutage d’arrière plan, de l’amélioration de la voix… Des trucs que tout le monde a déjà testé… en neuf pour le moment rien de vraiment concret en local et surtout rien qui ne semble avoir plus d’intérêt que les services déjà en place en ligne. On a vraiment beaucoup de mal a voir en quoi l’IA va bouleverser note vie avec la même fougue que ceux qui cherchent à nous vendre du nouveau matériel.

Je sais et je me doute que ces solutions IA vont avoir un impact fort sur notre société. La rentrée des classes a sonné et une levée de boucliers des profs contre les services du type ChatGPT a déjà eu lieu. On nous promet une révolution dans beaucoup d’usages avec des modèles pour la chimie, l’industrie, l’architecture. On perçoit déjà des avantages importants dans des services créatifs avec la vidéo, la retouche d’image, la musique, la création 3D. On nous assure que cela va faciliter la programmation, la rédaction et la correction de texte. On nous explique et je veux bien le croire que cela va même totalement bouleverser le jeu vidéo. Mais pour le moment si on a beaucoup de machines qui promettent de savoir piloter des IA du bout des doigts, il faut bien reconnaitre que la majorité des usages vendus ne sont pas là. On achète sur plans.

Comment faire alors pour attirer le public vers ces solutions si on n’a pas de logiciel vraiment novateur à mettre en face de ces capacités de calcul toutes nouvelles ? Si on n’a que des NPU et TOPS et pas d’usages ? C’est simple, il faut inventer des machines qui utilisent l’IA de manière toujours identique mais de façon plus spectaculaire. C’est ce que propose ce prototype de Lenovo Auto Twist AI.

L’idée est simple, on prend un portable hybride exploitant une charnière centrale rotative et on la motorise de manière à pouvoir piloter l’écran sans toucher la machine. Le scénario d’usage est assez bizarre. D’un côté, on nous dit qu’on pourrait choisir volontairement de se faire suivre par l’écran via la caméra embarquée qui repérerait notre visage et orienterait l’affichage en conséquence. De l’autre, on nous explique que comme cela on pourrait dicter à notre ultraportable de s’ouvrir ou de se fermer.

Dans le premier cas, c’est déjà assez dur à avaler comme « avantage » d’avoir une camera qui doit vous observer en permanence pour que cela fonctionne mais en plus qui pourrait vous suivre du « regard ». C’est présenté comme un précieux atout pour faire la cuisine et pouvoir ainsi ne rien perdre de la recette que l’on est en train de réaliser quand on va éplucher ses courgettes. Ou alors continuer à suivre une série quand on se déplace dans son salon… C’est également mis en avant comme un atout pratique pour du télétravail. Sachant que c’est littéralement un moyen de ne plus avoir de vie privée puisque cela suppose que son intérieur soit partagé sur 360° avec ses collègues et employeurs.

Le Lenovo Auto Twist AI reste un prototype et je n’ose pas imaginer le tarif de cette machine si elle venait à être commercialisée. Outre le prix de base de ce genre d’engin, la motorisation devrait avoir un impact assez fort sur l’ensemble. Ce qui me fait un poil douter de l’usage « dans sa cuisine » ou de son arrivée chez des salariés en télétravail. Je penche plutôt pour la machine qui ne se retrouvera que sur les bureaux de quelques personnes dont le salaire est assez haut pour faire passer ce genre de gadget en « frais de représentation ». On imagine l’effet « en clientèle » provoqué par cette machine à qui on peut littéralement dire « Sésame, ouvre toi » avant qu’elle ne s’exécute.

Bref, encore une fois, il s’agit d’ajouter une nouvelle charrue matérielle avant d’avoir les bœufs de l’IA réellement en place. Le Lenovo Auto Twist AI, ce n’est ni plus ni moins qu’une reprise de projets amateurs pilotés par des Raspberry Pi premier du nom il y a plus de 10 ans mais enrobés dans du matériel dernier cri. Comme dit en substance un copain, les inventions de  Simone Giertz, c’est pour rire. Ce n’est pas pour tenter de faire pareil dans la vraie vie.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Lenovo Auto Twist AI : un portable à l’écran motorisé © MiniMachines.net. 2024.

Asus lance le Vivobook S14 et le Flip 14 sous Lunar Lake

Annoncé pour novembre prochain à partir de 1199€, le Vivobook S14 est une machine de compromis. Son poids grimpe à 1.3 Kg pour une épaisseur de 1.39 cm ce qui n’en fait pas le modèle le plus fin et léger de sa catégorie. Mais avec un ticket d’entrée qui reste relativement abordable, des composants très corrects et des propositions d’écrans OLED appréciables, cela peut devenir un bon candidat pour la fin de l’année.

Ce Vivobook S14 vise un public assez large à la recherche d’une machine capable de tout faire correctement. Equipé de puces Lunar Lake, il pourra proposer de quoi exécuter la majorité des tâches grand public allant de la bureautique à la retouche d’image, du montage vidéo au jeu FullHD, le tout dans un TDP relativement restreint de 35 watts. Asus refroidit l’engin avec un double ventilateur IceBlade, une technologie maison employant des dispositifs munis de 97 pales extrayant l’air via deux ouïes différentes. La solution semble assez convaincantes puisque Asus assure que sa machine pourra tenir la charge lors d’usages intensifs sans subir de ralentissements.

Un des gros points forts du dispositif sera son affichage. Si l’entrée de gamme sera en OLED 1920 x 1200 pixels à 60 Hz, les modèles les plus haut de gamme auront droit à beaucoup mieux. Un écran OLED 120 Hz qui propose 600 nits de luminosité et affiche en 2880 x 1800 pixels. De quoi donner du grain à moudre aux puces graphiques des processeurs embarqués. La machine pourra accueillir des puces allants jusqu’au Core Ultra 7 258V et donc un Intel Arc 140V et 32 Go de LPDDR5x. L’entrée de gamme  sera plus sage avec des Core Ultra 5 en 16 Go et un SSD de base de 512 Go minimum sur port M.2. 

Le reste de ce Vivobook S14 est commun avec une ouverture de charnière sur 180°, un clavier rétro éclairé (avec une touche Copilot), une webcam FullHD avec reconnaissance faciale via infrarouge, du Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 et un son spatialisé Dolby Atmos piloté par Harman Kardon. La connectique est classique pour ce type de machine avec deux ports Thunderbolt 4, deux USB 3.2 Gen 1 Type-A, une sortie HDMI 2.1, un jack audio combo 3.5 mm et même un lecteur de cartes MicroSDXC. L’alimentation est assurée par un bloc secteur 65W en USB Type-C.

Asus met en avant une lecture vidéo FullHD d’un fichier local pendant 27 heures d’affilée avec un ordi déconnecté et une luminosité de 150 nits de l’écran. C’est beaucoup et dans des conditions acrobatiques mais cela reste assez impressionnant. Hâte de voir en pratique ce que ce genre d’engin pourra proposer en performances et en autonomie dans des scénarios plus en phase avec des situations réelles.

Le Vivobook S14 est attendu pour le mois de novembre en France à partir de 1199€ et probablement bien plus proche des 2000€ en version OLED.

Le Vivobook 14 Flip propose peu ou prou la même motorisation mais dans un châssis différent. L’idée ici est d’avoir un écran sur une charnière souple pour des usages en mode tablette, présentation ou tente. Légèrement plus épais il proposera un affichage moins impressionnant même si la marque conserve une dalle OLED. On restera sur un plus sage 1920 x 21200 pixels qui convient très bien à ce type de dalle de 14 pouces. Par contre, la luminosité maximale est un poil décevante avec 400 nits au maximum, ce qui est un peu dommage pour une machine pouvant se transformer en tablette. La dalle tactile aura par contre la possibilité de piloter un stylet actif Asus Pen 2.0 aux fonctionnalités complètes, ce qui est toujours un point positif. 

On retrouvera ici des puces Lunar Lake allant jusqu’au Core Ultra 7 258V et ses 32 Go de mémoire vive LPDDR5X et jusqu’à 1 To de stockage M.2 2280 PCIe 4.0 NVMe. La connectique proposera un Thunderbolt 4, un USB 3.2 Gen 2 Type-C avec Power Delivery 3.0 et DisplayPort en plus des données. une sortie vidéo HDMI 2.1, le traditionnel jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC.

Le module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 est de mise, on garde des enceintes Dolby Atmos et la batterie annonce 70 Wh. Pas de prix ni de date de disponibilité plus précise pour ce modèle pour le moment.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Asus lance le Vivobook S14 et le Flip 14 sous Lunar Lake © MiniMachines.net. 2024.

Asus Zenbook S 14 : un modèle 2024 sous Core Ultra 9

Il va falloir faire de la place sur le tableau de Mendeleïev pour y coincer le Ceraluminium poussé en avant par Asus pour son Zenbook S 14. Ce « nouveau matériau » serait aussi chaud et agréable au toucher que la céramique et aussi résistant que l’aluminium.

De fait, la marque insiste pas mal sur le châssis de son dernier 14 pouces. Outre son design fin de 11 mm et son poids de 1.2 Kg, le châssis met en avant un système de dissipation au dessus du clavier. Des milliers de petits trous laissant passer l’air de manière passive en plus du refroidissement classique.

Un Vapor Chamber permettra en outre  de mieux gérer la chaleur dégagée par le processeur et de la distribuer vers deux ventilateurs. Ceux-ci ont apparemment fait vœux de silence avec une mesure en laboratoire Asus de 25 dB en usage léger et 35 dB en usage standard. Des mesure très précises pour des usages finalement assez flous. La mémoire vive dépendra de la puce et le stockage pourra grimper jusqu’à 1 To de SSD PCIe 4.0 X4. Asus allant jusqu’à promettre des taux de transfert atteignant 4600 Mo/s en lecture. 

Le Zenbook S14, nom de code UX5406, proposera un écran OLED 2880 x 1800 pixels rafraichit à 120 Hz. La luminosité culminera à 550 nits. Le système de son spatialisé sur quatre haut-parleurs permettra de séparer les basses des médiums et aigus avec une gestion Dolby Atmos dont le chef d’orchestre sera Harman Kardon. Un ensemble qui devrait permettre d’apprécier un rendu vidéo dans de très bonnes conditions. On retrouve également une webcam FullHD avec infrarouge permettant une gestion complète du signal par IA avec une gestion du son avec annulation de bruits. Autres gadgets, un pavé tactile 16:10 qui propose des gestuelles de réglages de volume sonore ou de luminosité de l’affichage.

La batterie ne donne pas le détail de son autonomie mais il s’agit d’un modèle 72 Wh qui devrait afficher de bons scores. On retrouve également une solution de charge rapide avec 70% de batterie depuis un ordi « à sec » en 49 minutes de connexion au secteur. 

La connectique est assez complète avec un duo de ports Thundebolt4 – du même côté gauche -, une sortie vidéo HDMI 2.1, un USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC. Comme ses petits camarades de jeu équipés d’une puce Lunar Lake, le Zenbook S14 proposera un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4. Annoncé  pour la mi septembre, l’engin débutera sa carrière à 1599€ TTC dans une configuration non détaillée mais qui devrait correspondre à un Core Ultra 7 256V avec 16 Go de ram et 1 To de stockage.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Asus Zenbook S 14 : un modèle 2024 sous Core Ultra 9 © MiniMachines.net. 2024.

Acer Project DualPlay : un concept multijoueur un peu fumeux

Vous vous souvenez du Compal Mobile Gaming Cockpit ? Probablement pas. Ce Project DualPlay d’Acer reprend un peu la même idée. Celle d’accessoires entourant le pavé tactile qui, détachables; se transformeraient en manette de jeu.

Il ne s’agit que d’un concept et à mon avis lorsque les cerveaux d’Acer se frotteront au papier de verre du réel, il restera dans les placards de la marque. Parce qu’il faut bien l’avouer, ce n’est pas une bonne idée.

La question a se poser est assez simple, qui va acheter un portable de jeu, par définition un engin cher, pour en extraire une partie afin de la faire ressembler à une mauvaise manette de jeu ? Un périphérique qui a souvent tendance à s’abimer assez vite, à subir les foudres de la frustration des joueurs et surtout un élément qu’on peut trouver n’importe où avec une super ergonomie pour quelques dizaines d’euros ? 

La vraie recette.

Amputer son Project DualPlay de son pavé tactile pour qu’il se transforme, comme un jouet pour enfant, en une manette de jeu pour pouvoir jouer à deux n’a pas vraiment de sens. Quels scénarios sont possibles ?

  • On joue en déplacement. Le premier joueur est sur le clavier, le second sur la manette. Cela suppose que le joueur sur clavier doit se tenir de côté ou que le joueur manette ne voit pas l’écran.
  • On joue sur un écran externe relié par un câble, comme un écran de salon. Dans ce cas, tout le monde voit bien mais un joueur est sur manette et l’autre sur clavier. Ce qui suppose une différence de jouabilité. Le fait d’avoir un écran externe suppose la possibilité d’avoir également des manettes de jeu. Filaires ou non. 
  • On joue à deux sur le portable avec chacun une manette… sachant qu’une des deux est une solution externe proposant très probablement une meilleure ergonomie.
  • Ou alors on joue à deux avec une demie manette ce qui est une sous exploitation assumée des capacités du PC.

Les autres choix de l’engin ne sont pas inintéressants, certains éléments sont originaux. La manette, par exemple, ne se détache qu’après avoir pressé un bouton qui relâche ce que Acer appelle un blocage électromagnétique. Les deux moitiés de la manettes se rassemblent avec des aimants néodymes pour devenir l’objet lui même. On peut également utiliser des demies manettes pour jouer à deux dans u confort limité.

D’autres éléments sont plus intrigants. La présence d’enceintes stéréo 5 watts qui sortent du châssis bas sur les côté de la machine, par exemple ou le liseré RGB autour de l’écran. Une excellente idée pour faire parler de sa machine en attirant le regard sur le salon mais le premier truc à désactiver quand on travaille ou que l’on joue, à mon avis. Du RGB se balade un peu partout autour de la machine : clavier, pavé tactile, châssis et repose poignets. C’est un design de « fête foraine » mâtiné de Transformers. Cela me fait le même effet que les gros camions d’attractions qui se posent sur la place du village à grands renforts de LEDs et de gyrophares avant de modifier leur allure pour s’ouvrir sur un manège ou des auto-tamponneuses. Il y a de la magie la dedans jusqu’à ses 12 ou 13 ans. Apres, on voit trop les grosses ficelles du décor pour se laisser avoir.

On n’a pas de d’autres détails techniques sur le entrailles de l’engin. Pas d’infos sur un processeur ou un circuit graphique, par exemple. Cela reste un délire des ingénieurs d’Acer pour le moment et je suppose que cela le restera.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Acer Project DualPlay : un concept multijoueur un peu fumeux © MiniMachines.net. 2024.

Asus ProArt PZ13 : une tablette sous Snapdragon X Plus

Si il y a bien un segment où les solutions Qualcomm ont du sens, c’est sur le format tablette sous Windows. Le choix de solutions Snapdragon X Plus sur le Asus ProArt PZ13 est donc parfait. Annoncée en juin dernier, cette tablette est officialisée pour l’IFA.

Il s’agit d’une tablette Windows 11 de 13.3″ de diagonale avec un écran évidemment tactile affichant en 2880 x 1800 pixels grâce à une dalle OLED. Compatible avec les stylets actifs, elle peut se combiner avec un clavier détachable pour reprendre un design de portable traditionnel. On retrouve ici tout l’esprit des tablettes Surface de Microsoft avec une béquille et une foule d’usages différents.

Le prix annoncé pour cet engin est assez élevé, l’entrée de gamme en 16 Go de mémoire vive et 1 To de stockage NVMe PCIe 4.0 est de 1100$ HT. Un prix qui visera sans doute un marché plus pro que particuliers avec un objet très transportable et parfait pour du terrain. Epaisse de 9 mm, la partie tablette ne pèse que 850 grammes  et devrait assumer une belle autonomie. Les puces Snapdragon embarquées seront configurées en 20 watts de TDP et nécessiteront l’emploi d’une ventilation active qu’Asus décrit comme particulièrement silencieuse même en usage lourd. 

On retrouvera sur cette Asus ProArt PZ13 une connectique composée de deux USB4 et d’un lecteur de cartes SD Express 7.0 pouvant permettre des débits de lecture de 312 Mo/s. On retrouvera également une webcam arrière de 13 mégapixels et une autre frontale de 5 mégapixels avec fonction de reconnaissance faciale via de l’infrarouge. Une prise en charge du Wi-Fi 7 sera proposée et les enceintes stéréo proposeront des fonctions Dolby Atmos. Pas moins de 3 microphones proposeront un enregistrement avec un nettoyage de votre voix via IA. 

Qualcomm veut des portables Snapdragon X moins chers en 2025

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Asus ProArt PZ13 : une tablette sous Snapdragon X Plus © MiniMachines.net. 2024.

Asus NUC 14 Pro AI : un Core ultra 9288V dans un MiniPC

Le MiniPC propose une touche Copilot sur sa façade, une hérésie particulièrement vicieuse pour un objet dont l’objectif premier est de se faire discret sur un bureau. Mais, je suppose que cela a permis de caresser Microsoft dans le sens du poil et offrira à cet Asus NUC 14 Pro AI un joli coup de projecteur de la part du papa de Windows.

Parce que, tout de même, c’est complètement idiot. Déjà que je ne porte pas la touche Copilot sur les claviers dans mon cœur, alors le bouton Copilot sur le boitier de son PC… Qui va aller cliquer sur le bouton de son MiniPC alors qu’il a une icône sous le pointeur de sa souris ?

Au passage, on note que tout le tintouin sur les IA dans Windows est encore très flou puisque l’arrivée de Copilot+ de Microsoft est pour le moment lié à une promesse de mise à jour gratuite devant survenir « plus tard cette année ». Mais bref, c’est anecdotique, passons.

Le NUC 14 Pro AI d’Asus est le second NUC réalisé par la marque après le passage de relais d’Intel. C’est également le premier MiniPC à embarquer un processeur Lunar Lake, ce qui est une excellente nouvelle puisque cela ouvre la voie de cette gamme de puces à l’ensemble de la concurrence sur ce segment. Avec des processeurs pouvant aller jusqu’au Core Ultra 9 288V, c’est toute la série actuelle de ces nouveaux processeurs mobiles qui seront intégrables.

Avec 8 cœurs, un circuit graphique Intel Arc 140V et un NPU proposant 48 TOPs, 32 Go de mémoire LPDDR5x embarqués et un TDP allant de 17 à 37 watts, c’est un excellent candidat pour des MiniPC sobres et silencieux. On ne sait pas quelles capacités de stockage seront proposées mais l’engin prévoit la possibilité d’accéder facilement à ses entrailles avec un port M.2 2280 NVMe PCIe. Un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 sera également intégré puisque les puces Lunar Lake proposent de faciliter leur implantation.

Pour le reste, la connectique est assez intéressante avec deux ports Tunderbolt 4, deux ports USB 3.2 Gen 2 Type-A, un USB 3.2 Gen 1 Type-A, une seule sortie HDMI mais complétée par les fonctions DisplayPort du Thunderbolt, un Ethernet 2.5 Gigabit, un jack audio combo 3.5 mm et une entrée d’alimentation externe sur bloc secteur. On note une distribution intelligente du Thunderbolt avec un port en façade et un port sur l’arrière. Ce qui permettra l’usage de différents accessoires de manière confortable. 

Asus a intégré dans son MiniPC un capteur d’empreintes digitales présent sur le haut du boitier, une manière de renforcer la sécurité biométrique de la machine. Trois microphones et une enceinte sont également de la partie pour de la vidéo conférence mais également pour piloter le système en dictant des ordres. 

Le design global est plutôt réussi avec des angles largement arrondis pour un encombrement assez sobre : 13 cm de large comme de profondeur et 3.4 cm d’épaisseur. Peu de chance que la machine ne laisse la place à une baie d’extension 2.5″ pour un stockage supplémentaire. Asus ne mentionne aucune version plus haute de ce NUC 14 Pro AI avec cette possibilité.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Asus NUC 14 Pro AI : un Core ultra 9288V dans un MiniPC © MiniMachines.net. 2024.

Acer Swift 14 AI, les nouveaux 14″ équipés en Lunar Lake

Si tu ne viens pas à l’IA, l’IA viendra à toi. C’est en substance ce que disent les constructeurs aujourd’hui avec la sortie de toute une galaxie de nouvelles puces aux processeurs spécialisés. Chez Acer, les Swift 14 AI répondent à cette nouvelle mode en format 14 pouces avec quatre processeurs Intel Lunar Lake différents.

On retrouve sur ces nouveaux ultraportables les Core Ultra 5 226V et 228V ainsi que les Core Ultra 7 256V et 258V. Des puces que vous connaissez déjà par cœur puisque vous avez avidement parcouru la présentation faite ici même de ces nouveautés d’Intel. Rapides, peu gourmands en énergie, déployés en 16 et 32 Go de LPDDRx5 de mémoire vive intégrée, ils sont accompagnés d’un stockage NVMe PCIe Gen4 allant jusqu’à 2 To. Ces engins se déclinent en plusieurs formats d’écrans. Du 2K « IPS » tactile, du 2K « OLED » et du 4K « OLED » annonce chichement la fiche technique fournie par la marque.

Les différents Swift 14 AI proposent tous la même combinaison de base, à savoir une webcam 1440p Infrarouge avec trois micros associés et un œilleton de confidentialité. Un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4, des enceintes DTS X UltraSound, en stéréo, deux ports Thunderbolt4, deux USB Type-A non détaillés, une sortie HDMI 2.1 et un jack audio combo 3.5 mm. Le tout pèse 1.26 Kg et annonce une batterie de 65 Wh 3 cellules à charge rapiiiiide. 

Acer s’avance sur l’autonomie, les Swift 14 AI pourraient proposer 29 heures en lecture vidéo – probablement un film de vacances HD en local comme ses camarades de jeu – 23 heures sur le web et 21 heures avec un test MobileMark 25.

Mais surtout surtout, Acer annonce l’arrivée d’une foule de solutions basées sur l’Intelligence Artificielle.  On parle de vidéo conférences « sublimées » grâce à des outils qui vont modifier l’image vidéo en temps réel et traiter votre voix. Une probable reprise des solutions d’analyse de profondeur avec le module infrarouge de la caméra qui va permettre de changer votre arrière plan et un traitement pour améliorer le son de votre discours lors de vos sessions en télétravail tout en gommant le bruit du voisin qui tond sa pelouse dès 9H pour ne plus jamais s’arrêter. Tout cela est merveilleux mais Acer prépare également une application qui va dépanner votre Swift 14 AI. Une IA pour dépanner votre PC sous IA. Si c’est pas  comme ça que la fin du monde et le soulèvement des machines commence, je ne sais pas quel signe annonciateur il vous faut de plus.

Autre pirouette proposée par le constructeur pour justifier cette débauche de puissance d’IA, un outil Acer Assist qui va analyser localement vos documents téléchargés et les résumer pour vous. Comment vous expliquer à quel point ce genre d’outil est inutile et/ou dangereux à l’usage ? Inutile car si il s’agit d’un document important, vous ne pourrez pas vous contenter d’un résumé et il faudra être sûr que l’IA ne fait pas de contresens ou autre problème de compréhension. Le résumé ne servira alors à rien. Dangereux car l’humain est par nature fainéant et qu’il sera toujours tenté de se contenter d’un résumé de quelques lignes au lieu de lire un document de plusieurs pages. Et le risque que l’utilisateur tombe sur un contresens ou propose une analyse totalement erronée va aller crescendo dans la pratique et l’usage. Ces outils ne sont probablement pas développés par Acer mais reposent sur des technologies proposées par d’autres et maquillées aux couleurs d’Acer. De là à imaginer une évolution limitée de ceux-ci, il n’y a qu’un tout petit pas à faire. 

Dans tous les cas, le communiqué de presse est très clair, ces outils sont là pour justifier la présence de fonctionnalités de calcul d’IA au sortir de votre portable de sa boite. La vraie proposition derrière est la mise à jour de Windows 11 avec Copilot+ dans « le courant de l’année ». Bref, la gamme Acer Swift 14 AI sera disponible dès ce mois de septembre à partir de 1199€ dans le réseau de distribution Acer. Cela semble être de bonnes machines, même si la sauce IA proposée ici n’est pas forcément ma tasse de thé.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Acer Swift 14 AI, les nouveaux 14″ équipés en Lunar Lake © MiniMachines.net. 2024.

Nitro Blaze 7 : la Console PC d’Acer accueille un Ryzen 8845HS

Avec un série identifiée de machines de jeu et face à des concurrents qui ont quasiment tous sorti des consoles PC, Acer ne pouvait pas rester sans une offre. C’est à l’IFA 2024 que la marque annonce sa solution avec la Nitro Blaze 7.

La recette est classique avec un design sans grosse surprise mais la Nitro Blaze 7 propose des composants bien choisis pour devenir une Console PC intéressante. On ne connait pas encore de date de commercialisation ni de tarifs et ces éléments seront déterminants dans le succès de cet engin mais d’un strict point de vue équipement certains éléments semblent assez intéressants à relever.

C’est la première console de ce type à proposer un processeur Ryzen 8845HS, une puce qui annonce un TDP de 35 watts construit autours de cœurs Zen4 et d’un circuit graphique Radeon 780M avec 12 cœurs RDNA3. On retrouvera 16 Go de mémoire vive LPDDR5X-7500 et un SSD M.2 non détaillé niveau format mais déployé jusqu’en 2 To NVMe PCIe 4.0 x4. Le tout sera évidemment refroidi activement.

La présence d’un NPU développant 16 TOPs est ici assez anecdotique mais les performances globales de cette puce devraient faire des merveilles sur l’écran 7 pouces FullHD IPS 144Hz embarqué. Tactile, capable de grimper à 500 nits de luminosité, le petit écran est entouré de la ribambelle de contrôleurs habituelle. Deux joysticks, une croix directionnelle, un ensemble de boutons et des gâchettes linéaires. 

On note également la présence d’une paire d’enceintes stéréo 1 watt, de deux micros, d’un capteur d’empreintes et d’une connectique comportant deux USB4, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 sera proposé pour des liaisons sans fil rapides. 

La charge de l’engin sera assurée par une solution 65 Watts en USB Type-C. La batterie est listée comme une 50.05 Wh mais aucune autonomie n’a été annoncée. Le poids atteint 670 grammes pour des dimensions de 25.6 cm de large, 11.4 cm de profondeur et 2.3 cm d’épaisseur.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Nitro Blaze 7 : la Console PC d’Acer accueille un Ryzen 8845HS © MiniMachines.net. 2024.

❌