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Voyage, voyage : les jeux de l’autre bout du monde

On parle d'eurogames (dits aussi « à l’allemande », les trucs avec des cubes en bois), on parle d'ameritrash (les trucs avec des dés et des gros monstres), et on peut avoir l’impression que c’est ça, le marché du jeu de plateau : l’Europe et l’Amérique. Quand on fouille un peu, tous les continents sont ludiques.

L’épopée Japon Brand

Si ce nom ne vous dit rien, il y a de fortes chances que vous ayez entendu parler de certains des titres issus de cet étrange assemblage. Des jeux comme Love Letter,  Minivilles ou Time Bomb. Ah, vous voyez ! Et comme cette association vient d’être engloutie par le géant CMON, l’occasion était toute trouvée pour vous présenter cet éditeur pas comme les autres.

Dune Imperium Insurrection

« Ce n’est pas une extension, pas un jeu complètement différent non plus. C’est un stand-alone, au prix fort, qui suit l’intrigue et l’évolution des films de Denis Villeneuve. » Écoute-moi bien, Gégé : tu voudrais ne pas me vendre un jeu que tu ne t’y prendrais pas autrement.

Windmill Valley

Bien enfoui en vous se cache un horticulteur chevronné, un adepte de la main verte, un parangon du jardinage. Ne mentez pas, je vous ai vu accumuler des dizaines d’heures sur Stardew Valley. Alors forcément, si on se met à vous parler culture de tulipes et assemblage de moulins aux Pays-Bas, vous me dites ? Vous me dites qu’il est temps que je prenne mes médicaments. Pas faux.

Dans les coulisses de Cosmoludo

Si je vous parle de jeux abstraits, vous me répondez ? Les échecs ? Oui. Le go ? Certes. Les dames ? En effet. Mais tout ceci est un brin convenu. Et si je je vous disais qu’à l’heure de Kickstarter et de ses tombereaux de plastique, il existe un éditeur qui a fait le pari de se concentrer sur cette niche, que ses jeux sont malins et rapides à apprendre, et qu’en plus ils sont mignons tout plein, vous me dites ? Oui, que mon avis est totalement biaisé, mais là n’est pas la question.

Prey Another Day

La nature est impitoyable. Là, par exemple, Maurice vient de poser une carte et son œil a tressauté. C’est signe qu’il bluffe. Je vais te bouffer Maurice, c’est ça la dure loi de l’apéritif.

Mythwind

Je n’aime pas l’indécision. Quand on me demande si j’aime quelque chose ou pas, j’ai tendance à trancher assez nettement dans l’une ou l’autre des directions, arguments à l’appui. C’est habituellement encore plus vrai dans le cadre du jeu de société. Or là, j’ai un épineux problème : je ne sais pas si j’ai aimé Mythwind.

Nucleum : Australie

Vous voyez, sur cette carte ? L’Australie. Dans deux heures, l’Australie sera toujours sur la carte, mais constellée de chemins de fer, de mines d’uranium et de bâtiments éclairés qui se voient depuis l’espace.

Cyberpunk 2077 : Gangs of Night City

Cyberpunk 2077 : Gangs of Night City, c’est un peu une adaptation d’adaptation. La version jeu de plateau d’un jeu vidéo à succès, lui-même basé sur un jeu de rôle vieux de bientôt quarante ans. Et aujourd’hui, c’est en effet à l’intérieur d’un beau bébé cartonné de plus de deux kilos que Cmon et CD Projekt entendent nous faire vivre les guerres de gangs de Night City, avec ce que ça sous-entend en matière de pisto-flingues du futur, de puces 5G et évidemment, de Keanu Reeves.

20 Strong

J’aime les dés, irrationnellement, pathologiquement. Jeter un dé illumine ma journée, me fait sourire. Avec le système 20 Strong et ses jeux, les dés en profitent pour me péter les dents à coups de marteau. F’est bien, on f’amufe, hein ?

OMEGA Alternative

C’est le coup classique : vous rentrez chez vous après le travail, le portail grince, et votre double échevelé apparaît accompagné de Gimli. Il vous annonce que, dans son univers, Trump n’a jamais été élu et que la technologie qui permet de tirer de l’énergie de cette source renouvelable appelée « seum des mascus » fait qu’on peut regarder Netflix sans se soucier de la finitude des ressources. Un bon coup de pelle et vous l’enterrez dans votre jardin à côté de celui qui parlait de Karim Debbache remportant l’Eurovision. Ces histoires de mondes parallèles, c’est passionnant sur le papier, mais dans la réalité c’est souvent un peu vexant.

Gloomhaven : Buttons & Bugs

Une boîte de Gloomhaven, c’est pour la vie. D’abord, car le dungeon crawler évolutif à scénario et monde ouvert d’Isaac Childres est un bijou ultra reconnu, épique et bien écrit. Ensuite – et surtout – parce que, si vous avez rangé sa boîte de près de neuf kilos dans un endroit sec, elle ne sera pas trop abîmée.

Pirates de Maracaibo

On ne dira jamais assez à quel point on est reconnaissants envers nos testeurs et testeuses, les personnes que l’on sollicite, parfois sur des délais courts, au son de « Faudrait que je fasse encore une partie de ça, plutôt à quatre, tu serais dispo cette semaine ? C’est seulement trois heures la partie, et je paye en bières et gratin dauphinois… » Aussi contents soient-ils d’essayer plein de choses, parfois ils sont méfiants, surtout quand je souris un peu trop en sortant la boîte : là ça sent clairement le jeu pas transcendant, mais auquel il faut bien que je rejoue pour avoir fait mon travail.

50 ans de Donjons & Dragons

Imaginée par Dave Arneson et Gary Gygax, deux rôlistes américains, la première version de Dungeons & Dragons avait tout d’un livret fan made qui n’aurait sans doute jamais dû quitter la cave de ses créateurs. Pourtant, un demi-siècle plus tard, cet univers est devenu le vénérable ancêtre du jeu de rôle moderne. Je me souviens encore de notre première rencontre…

Pasión de las Pasiones

Je sais que ça va heurter vos cœurs en tungstène de métalleux à qui on ne la fait pas. Je sais que le monde dans lequel nous vivons n’est pas propice à l’émerveillement et à la romance. Je ne le ferais pas si ce n’était pas important, mais pendant une page, s’il vous plaît, prenez Pasión de las Pasiones au sérieux.

Back Stories : Seule sous la glace

« Ah ouais, le Monopoly, je connais »… C’est le quotidien des joueurs, qui peinent encore à convaincre que, depuis 20 ans, tout a changé. Cette modernité, il faut la prouver tous les jours et, avec Back Stories, on peut enfin égaler le… point & click. Ça tremble chez Rockstar, qui envisage d’annuler GTA 6.

Nathalie et Rémi Saunier

Pour faire un portrait de Nathalie et Rémi Saunier, il faut se munir avant tout de couleurs chaudes, tant leur bonne humeur rayonne et leur plaisir de faire partie du milieu ludique est évident. Retour sur dix ans de création et d’échanges.

Slay the Spire

Les jeux de société inspirés de jeux vidéo ne sont pas une nouveauté. Dans les années 1980, certains éditeurs s’étaient fait une spécialité de publier des attrape-gogos nullissimes mais sous licence, aussi bons à séduire les grand-mères dans les grandes surfaces qu’à décevoir les enfants à qui ils étaient destinés. Mais force est de constater que, depuis quelque temps, les titres de qualité fleurissent au fil des financements participatifs. Avec Slay the Spire (et un peu plus tôt, Dorfromantik, Spiel des Jahres 2023, excusez du peu), on a franchi un nouveau cap dans la ludiception.

La Lutte des casses

Quelle belle génération que nous sommes. On a connu Le Casse du siècle chez Dujardin en 1993, mais aussi les plans malins des Cat's Eyes, Danny Ocean, Thomas Crown et du duo de Haute Voltige. On en est sortis avec les bleus à imiter les acrobaties, une vision du piratage informatique toute pétée qui repose sur le fait de ne jamais toucher à sa souris (bonus si la machine fait bipbip de façon stressante), et une idée difficile à déboulonner : les casses, c’est classe. Et pour retrouver ce frisson en jeu de rôle, les solutions sont évidemment légion.

Trekking Trough History

Trois jours dans le passé, il faut bien dépenser son temps. Moi, j’aurais passé une heure à tuer Hitler, une autre à rosser l’infâme créateur de « l’ouverture facile », et tout le reste à buller aux thermes romains. J’optimise.
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