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Marc Ferracci hérite des télécoms : « Zut, on a oublié quelqu’un, ce sera toi »

Plouf plouf ou pique nique-douille ?
Marc Ferracci hérite des télécoms : « Zut, on a oublié quelqu’un, ce sera toi »

Alors que Marc Ferracci, ministre de l’Industrie au sein du gouvernement Barnier, devrait prochainement hériter du secteur des télécoms, le président de l’Avicca Patrick Chaize dresse un triste portrait d’un lent déclin du numérique dans les gouvernements successifs : « Je ne suis pas convaincu qu’il passe 80 % de son temps sur le sujet ».

Patrick Chaize (sénateur et président de l’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel) profite de l’Université de la Transition Numérique des Territoires pour faire le point sur le numérique dans les gouvernements successifs. Il rappelle que, au moment de l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, il militait pour que « le ministre du numérique soit rattaché au Premier ministre ». Il considérait, en effet, que le numérique devait être « quelque chose de transversal et que toutes les politiques publiques pouvaient être concernées par les sujets numériques ».

Retour en 2017 avec Mounir Mahjoubi, comme secrétaire d’État

La nomination de Mounir Mahjoubi comme secrétaire d’État chargé du Numérique dans le gouvernement Édouard Philippe était donc « une victoire ». Par la suite, Mounir Mahjoubi « a plutôt milité pour rejoindre le ministère de l’Économie […] pour des questions de moyens ».

Un an plus tard, à l’occasion d’un remaniement ministériel, il est placé sous la tutelle du ministre de l’Économie (toujours comme secrétaire d’État). Le sénateur rappelle que « dans la première attribution des titres de sa nomination, ils avaient oublié le mot numérique. C’est quand même assez cocasse ». Il quitte le gouvernement début 2019.

Julien Denormandie et Cédric O prennent la suite

C’est alors Julien Denormandie qui « a pris un peu la main sur le sujet pour les questions des infrastructures pendant un temps, au ministère chargé des collectivités territoriales ». Lors du remaniement de 2018 il est, en effet, nommé ministre délégué auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales. Mais il y a du changement, explique Patrick Chaize, lorsque Julien Denormandie s’est aussi occupé du logement. Il avait alors « relâché le sujet » des infrastructures.

En parallèle, Cédric O prenait la relève de Mounir Mahjoubi au poste de secrétaire d’État chargé du Numérique. Pour le sénateur, il avait : « j’ose le dire, bien compris que les infrastructures avaient une importance dans la politique du numérique. Il n’y avait pas que la French Tech ». Il est resté en place lors du passage au gouvernement Castex avant de quitter le gouvernement en 2022.

De ministre délégué à secrétaire d’État

Jean-Noël Barrot prend la suite des opérations, d’abord comme ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, puis comme ministre délégué chargé du Numérique lors du remaniement de 2023. Le passage du titre de secrétaire d’État à ministre délégué est une promotion au niveau du rang protocolaire lui permettant notamment d’assister aux conseils des ministres.

Pour les différences entre les postes de ministre d’État, ministre, ministre délégué et secrétaire d’État, Vie Publique propose un petit article explicatif.

« Ensuite, on est passé à un secrétaire d’État, Marina Ferrari, dans la chute, non pas libre, mais régulière » du numérique dans le gouvernement., Et, finalement, on arrive au gouvernement actuel avec « plus personne aux infrastructures ».

« Zut, on a oublié quelqu’un, ce sera toi »

Patrick Chaize n’y va pas avec le dos de la cuillère, partant du principe que le sujet des télécoms sera bien placé sous la tutelle de l’Industrie, comme vient de le révéler Les Echos : « Le fait que Marc Ferracci ait récupéré ce secteur, c’est qu’on lui a dit « zut, on a oublié quelqu’un, ce sera toi » ». Il y a bien Clara Chappaz, mais elle occupe le poste de secrétaire d’État chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, sans mention des télécoms. Et alors que le numérique était traditionnellement rattaché au ministère de l’Économie, il passe à l’Enseignement supérieur.

L’allusion à ce supposé « oubli » vient en fait du décret des attributions ministérielles publié le 21 septembre. Clara Chappaz est bien en charge de l’intelligence artificielle et du numérique, Marc Ferracci à l’industrie, tandis que Marina Ferrari passe à l’économie du tourisme, tous les deux auprès du ministre de l’Économie, des finances et de l’industrie (Antoine Armand). Mais rien sur les télécoms, aucune attribution dans le décret.

Cela faisait hurler Philippe Le Grand (président d’InfraNum), à la Gazette des Communes : les télécoms « ont purement et simplement été oubliées, au même titre que le handicap ». Presque un mois plus tard, le gouvernement semble avoir corrigé le tir. Le cabinet de Marc Ferracci bénéficie ainsi depuis le 1er octobre de la présence d’une conseillère numérique, télécommunications et électronique, Mélanie Przyrowski, qui officiait précédemment auprès du ministère délégué au numérique.

« On a tous une part de responsabilité »

C’est donc bien le ministre de l’Industrie qui devra gérer les télécoms en plus de son portefeuille actuel, déjà bien chargé. « Je ne suis pas convaincu qu’il passe 80 % de son temps sur le sujet », s’inquiète Patrick Chaize. Ce dernier et Philippe Le Grand ont sollicité le ministre « dès sa nomination », sans succès pour l’instant.

Patrick Chaize s’interroge sur la situation actuelle : « Je pense très franchement que si on en est arrivé là, on a tous une part de responsabilité. C’est qu’on n’a pas su finalement mettre suffisamment en avant l’importance du numérique. Ça s’explique sûrement par le fait que c’est un secteur qui est assez confidentiel […] C’est vrai qu’on retrouve les mêmes acteurs au même endroit qui se côtoient finalement dans un cercle très fermé ».

Cybersécurité : le projet de loi NIS2 présenté en conseil des ministres… et maintenant ?

On m'disait tu comprendras plus tard
Cybersécurité : le projet de loi NIS2 présenté en conseil des ministres… et maintenant ?

Le projet de loi de transposition de la directive européenne a enfin été présenté en conseil des ministres… et donc ? Pas grand-chose de plus à se mettre sous la dent, nous confirme Ionathan Noblins, le coordinateur national pour la sécurité des télécommunications et des infrastructures du numérique à l’ANSSI.

Hier, le ministre et la secrétaire d’État de l’Enseignement supérieur ainsi que le ministre de l’Économie ont présenté un projet de loi attendu en conseil des ministres. Il s’agit de celui « relatif à la résilience des infrastructures critiques et au renforcement de la cybersécurité », dont la partie le plus visible est sans aucun doute NIS2.

Trois transpositions en un seul projet de loi

Le gouvernement explique qu’avec ce projet, la France transpose trois directives européennes adoptées le 14 décembre 2022 et « visant à renforcer les dispositifs nationaux de sécurisation des activités d’importance vitale et de lutte contre les menaces cyber ».

Nous avons tout d’abord la directive européenne 2022/2557 dont le but est de renforcer la résilience des infrastructures des entités critiques (alias « REC »). Il y a ensuite la directive 2022/2555 (alias « NIS2 », le gros morceau). Comme son nom l‘indique, il s’agit de prolonger NIS1 et de cibler davantage d’entités qualifiées d‘essentielles ou d’importantes. Il y a enfin la directive 2022/2556 (alias « DORA » pour Digital Operational Resilience Act) qui vise le secteur financier.

La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon résume ainsi la situation : « c’est une loi qui nous donne de nouveaux outils pour protéger nos infrastructures critiques, énergie, transport, santé, eau potable et notre système financier ». NIS2 aura de fortes répercussions sur des petites et grandes entreprises.

Il reste encore de très nombreuses étapes

Les États membres ont jusqu’au 17 octobre pour transposer la directive au niveau du droit national. Mais Vincent Strubel avait déjà prévenu la semaine dernière que « le 17 octobre, il ne va pas se passer grand-chose de spécial, en tout cas dans le domaine de NIS2 ».

Hasard du calendrier, nous étions hier à une table ronde sur NIS2 avec Ionathan Noblins de l’ANSSI (coordinateur national pour la sécurité des télécommunications et des infrastructures du numérique) au moment de l’annonce du gouvernement. Nous lui avons donc demandé ce que cette présentation en conseil des ministres implique pour la suite des événements. En résumé, pas grand-chose.

« C’était prévu. Ça veut dire que ça avance […] Après, il y a de très nombreuses étapes », ajoute-t-il. Nous demandons également si le projet de loi est disponible : « Il sera rendu public au moment de son examen par le Parlement », il faudra donc encore patienter, mais il est finalement arrivé un peu plus tôt que prévu, nous confirme Ionathan Noblins.

Mais comme repéré par le fin limier Marc Rees, le Projet de loi relatif à la résilience des infrastructures critiques et au renforcement de la cybersécurité est déjà disponible sur Legifrance, avec l’exposé des motifs. La seconde étape sera donc la présentation du projet de loi et son examen au Parlement, puis la navette parlementaire entre l’Assemblée nationale et le Sénat.

Il y a également l’avis du Conseil d’État, mais celui-ci date du 6 juin 2024 et le projet de loi a ainsi pu évoluer. Pour rappel, ce projet de loi avait été accueilli favorablement par le CSNP, malgré une longue liste de recommandations et de questions.

Le coordinateur de l’ANSSI ne communique aucun délai, mais Vincent Strubel (directeur général de l’ANSSI) avait un peu vendu la mèche la semaine dernière : « On a devant nous des mois encore de travail de consultation et de construction sur le cadre réglementaire, et des mesures techniques qui vont décliner tout ça ». L’analyse du projet de loi permettra de connaitre un peu plus l’articulation de NIS2 en France.

En attendant, « commençons à se préparer »

« Le message principal, c’est : commençons à se préparer pour faire face à la menace cyber. Mais sans précipitation », lâche Ionathan Noblins. « Que le projet soit examiné par le Parlement demain dans un an ou dans six mois, ce n’est pas l’essentiel. L’essentiel, c’est de commencer à se préparer, prendre conscience du risque de la menace cyber pour les plus petites entités et mettre en place des mesures d’hygiène ».

Ionathan Noblins comme Vincent Strubel renvoient vers le site Monespacenis2 pour s’informer et s’informer des dernières annonces sur cette directive européenne et sa transposition. Pour rappel, un règlement Cyber Resilience Act (CRA) est aussi en préparation au niveau européen et sera d’application directe, probablement en 2027.

Cybersécurité : le projet de loi NIS2 présenté en conseil des ministres… et maintenant ?

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Cybersécurité : le projet de loi NIS2 présenté en conseil des ministres… et maintenant ?

Le projet de loi de transposition de la directive européenne a enfin été présenté en conseil des ministres… et donc ? Pas grand-chose de plus à se mettre sous la dent, nous confirme Ionathan Noblins, le coordinateur national pour la sécurité des télécommunications et des infrastructures du numérique à l’ANSSI.

Hier, le ministre et la secrétaire d’État de l’Enseignement supérieur ainsi que le ministre de l’Économie ont présenté un projet de loi attendu en conseil des ministres. Il s’agit de celui « relatif à la résilience des infrastructures critiques et au renforcement de la cybersécurité », dont la partie le plus visible est sans aucun doute NIS2.

Trois transpositions en un seul projet de loi

Le gouvernement explique qu’avec ce projet, la France transpose trois directives européennes adoptées le 14 décembre 2022 et « visant à renforcer les dispositifs nationaux de sécurisation des activités d’importance vitale et de lutte contre les menaces cyber ».

Nous avons tout d’abord la directive européenne 2022/2557 dont le but est de renforcer la résilience des infrastructures des entités critiques (alias « REC »). Il y a ensuite la directive 2022/2555 (alias « NIS2 », le gros morceau). Comme son nom l‘indique, il s’agit de prolonger NIS1 et de cibler davantage d’entités qualifiées d‘essentielles ou d’importantes. Il y a enfin la directive 2022/2556 (alias « DORA » pour Digital Operational Resilience Act) qui vise le secteur financier.

La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon résume ainsi la situation : « c’est une loi qui nous donne de nouveaux outils pour protéger nos infrastructures critiques, énergie, transport, santé, eau potable et notre système financier ». NIS2 aura de fortes répercussions sur des petites et grandes entreprises.

Il reste encore de très nombreuses étapes

Les États membres ont jusqu’au 17 octobre pour transposer la directive au niveau du droit national. Mais Vincent Strubel avait déjà prévenu la semaine dernière que « le 17 octobre, il ne va pas se passer grand-chose de spécial, en tout cas dans le domaine de NIS2 ».

Hasard du calendrier, nous étions hier à une table ronde sur NIS2 avec Ionathan Noblins de l’ANSSI (coordinateur national pour la sécurité des télécommunications et des infrastructures du numérique) au moment de l’annonce du gouvernement. Nous lui avons donc demandé ce que cette présentation en conseil des ministres implique pour la suite des événements. En résumé, pas grand-chose.

« C’était prévu. Ça veut dire que ça avance […] Après, il y a de très nombreuses étapes », ajoute-t-il. Nous demandons également si le projet de loi est disponible : « Il sera rendu public au moment de son examen par le Parlement », il faudra donc encore patienter, mais il est finalement arrivé un peu plus tôt que prévu, nous confirme Ionathan Noblins.

Mais comme repéré par le fin limier Marc Rees, le Projet de loi relatif à la résilience des infrastructures critiques et au renforcement de la cybersécurité est déjà disponible sur Legifrance, avec l’exposé des motifs. La seconde étape sera donc la présentation du projet de loi et son examen au Parlement, puis la navette parlementaire entre l’Assemblée nationale et le Sénat.

Il y a également l’avis du Conseil d’État, mais celui-ci date du 6 juin 2024 et le projet de loi a ainsi pu évoluer. Pour rappel, ce projet de loi avait été accueilli favorablement par le CSNP, malgré une longue liste de recommandations et de questions.

Le coordinateur de l’ANSSI ne communique aucun délai, mais Vincent Strubel (directeur général de l’ANSSI) avait un peu vendu la mèche la semaine dernière : « On a devant nous des mois encore de travail de consultation et de construction sur le cadre réglementaire, et des mesures techniques qui vont décliner tout ça ». L’analyse du projet de loi permettra de connaitre un peu plus l’articulation de NIS2 en France.

En attendant, « commençons à se préparer »

« Le message principal, c’est : commençons à se préparer pour faire face à la menace cyber. Mais sans précipitation », lâche Ionathan Noblins. « Que le projet soit examiné par le Parlement demain dans un an ou dans six mois, ce n’est pas l’essentiel. L’essentiel, c’est de commencer à se préparer, prendre conscience du risque de la menace cyber pour les plus petites entités et mettre en place des mesures d’hygiène ».

Ionathan Noblins comme Vincent Strubel renvoient vers le site Monespacenis2 pour s’informer et s’informer des dernières annonces sur cette directive européenne et sa transposition. Pour rappel, un règlement Cyber Resilience Act (CRA) est aussi en préparation au niveau européen et sera d’application directe, probablement en 2027.

Changer de fournisseur d’électricité : les choses à savoir, les pièges à éviter

On va vous faire aimer les FIS des opérateurs
Changer de fournisseur d’électricité : les choses à savoir, les pièges à éviter

En France, nous pouvons choisir notre fournisseur d’électricité parmi une multitude de sociétés, avec une belle jungle d’offres et d’abonnements. Dans cet article, on vous déblaye le chemin et on vous donne les principales clés pour vous aider dans vos recherches.

Dans un précédent article, nous avons expliqué comment suivre sa consommation instantanée en direct avec un Raspberry Pi et un module TIC à brancher sur un compteur connecté Linky. Aujourd’hui, on attaque le sujet par un autre bout : comment maitriser les coûts et choisir l’offre la mieux adaptée à votre consommation, et ainsi réduire votre facture.

Dans la première partie de notre dossier, on prépare le terrain avec une explication sur les différentes formules. Ensuite, on passera la seconde avec des cas pratiques en fonction de votre consommation et de vos usages.


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[T@LC] On a acheté des clés Windows 11 Pro à 0,02 euro (enfin, on pensait)

My2cents
[T@LC] On a acheté des clés Windows 11 Pro à 0,02 euro (enfin, on pensait)

Vous avez besoin d’une clé de licence pour Windows 11 Pro ? Vous hésitez entre la version vendue par Microsoft à 259 euros et une clé d’un revendeur sur une marketplace à deux centimes ? On a tenté l’expérience pour vous.

Déjà, pourquoi faut-il activer Windows ?

L’activation de Windows permet, selon Microsoft, « de vérifier que votre copie de Windows est authentique et n’a pas été utilisée sur un nombre d’appareils supérieur à celui prévu dans les Termes du contrat de licence logiciel Microsoft ». L’éditeur rappelle qu’il existe trois méthodes d’activation : en ligne, par téléphone via un système automatisé et enfin par l’intermédiaire d’un conseiller du support en direct.

Souvent, Windows est directement livré avec votre machine quand vous achetez un ordinateur prêt à l’emploi (portable ou fixe), mais ce n’est pas le cas si vous montez une machine vous-même, si vous recyclez un ancien ordinateur, etc. Parfois, certaines machines sont également vendues sans Windows. Et si vous changez trop de pièces de votre PC, la licence peut ne plus être valide.

Bref, il peut arriver de devoir acheter une licence pour Windows 11, même si utiliser Windows 11 sans l’activer, c’est possible aussi. Le système affiche alors en permanence un message pour vous rappeler d’activer Windows et vous n’avez pas accès à certains paramètres et options de personnalisations. Mais dans l’ensemble, Windows fonctionne comme n’importe quelle autre version activée.

Windows 11 Pro : 259 euros chez Microsoft, 0,02 euro chez Cdiscount…

Sur son site, Microsoft propose Windows 11 Famille (Home) à 145 euros sur clé USB ou en téléchargement, au choix. La version Pro est à 259 euros dans les mêmes conditions. Il n’est pourtant pas rare d’en trouver pour quelques euros sur les différentes places de marché. On peut déjà se douter qu’il y a un loup.


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[Édito] Quand la réalité dépasse la fiction

I, deadbot
[Édito] Quand la réalité dépasse la fiction

Des choses qualifiées de pure fiction il y a quelques décennies (ou dans un passé proche), sont pourtant une réalité aujourd’hui. De la loi sur les robots à la gestion des réseaux sociaux et vos données après la mort, les sujets sont nombreux et inquiétants ; ils méritent que l’on s’y attarde dès à présent.

La réalité dépasse la fiction, rien de neuf me direz-vous ? C’est un fait depuis bien longtemps maintenant, bien que cela dépende de la réalité et de la fiction dont nous parlons. La fiction d’il y a 100 ans (dans les années 20, après la Première Guerre mondiale) n’a rien à voir avec celle d’aujourd’hui.

Les trois lois d’Asimov…

C’est à cette époque que de grands noms de la littérature de science-fiction sont nés. C’est notamment le cas d’Isaac Asimov (1920 - 1992), largement connu pour son Cycle des robots et ses fameuses « trois lois » qui ont tant inspiré d’autres auteurs/réalisateurs par la suite :

  1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger ;
  2. Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi ;
  3. Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi ;

Formulées dans les années 40, ces lois n’avaient aucune application pratique à l’époque. Avec l’arrivée des robots (sous toutes leurs formes) et le galop effréné ces dernières années de l’intelligence artificielle générative, on peut dire que la réalité est en passe de rattraper la fiction.

Mais nous sommes encore loin pour le moment d’une intelligence artificielle générale, c’est-à-dire capable de réaliser toutes sortes de tâches, y compris cognitives, à la place des humains. Une telle IA serait douée d’une forme de sensibilité ou de volonté… et c’est précisément ici que la réalité se heurte à la fiction, ou vice-versa.

Les intelligences artificielles qui animent les robots sont programmées par des humains pour effectuer des tâches précises. Si un drone doit larguer des bombes pour tuer des personnes, il le fera une fois la cible atteinte, sans « réfléchir » ou être bloqué par les lois de la robotique.

Partons du principe qu’une intelligence artificielle générale arrivera un jour. Quelles devraient alors être les « lois » à mettre en place ? Et, comment s’assurer de leur fiabilité ? Le film I, Robot montre comment des règles en apparences simples (celles d’Azimov) peuvent être détournées.

De Terminator à Matrix en passant par Tron, les réalisateurs s’en donnent à cœur joie sur les « dérives » des intelligences artificielles. Parfois pour assurer leur survie, parfois pour répondre de manière trop stricte aux règles en prenant le contrôle sur la vie des humains, incapables de la gérer correctement avec leur environnement. Dominer et asservir pour assurer la survie de l’espèce.


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Starship : SpaceX réalise un « exploit technique » avec son Mechazilla

Spacezilla
Starship : SpaceX réalise un « exploit technique » avec son Mechazilla

Hier, SpaceX a procédé au cinquième essai de Starship et le moins que l’on puisse dire c’est que SpaceX a fait briller les yeux des internautes. Maintenant que la récupération du premier étage de sa fusée Falcon 9 est une formalité, la société a réussi à « attraper » au vol le premier étage de Starship avec une tour. C’était le cinquième essai de Starship.

Le premier vol de Starship remonte à avril 2023 et s’était soldé par une explosion après trois minutes de vol. Lors du second vol en novembre 2023, la séparation entre les deux étages avait bien eu lieu, mais une explosion est venue mettre un terme à cet essai. Lors du troisième essai en mars 2024, Starship a réussi à se mettre en orbite, mais le retour de la fusée était un échec. Le quatrième essai, en juin, était un succès sur les deux principaux objectifs : le retour des deux étages de la fusée, dans l’eau (c’était prévu).

Attraper au vol un « Boeing 747 sans les ailes »

Pendant cette cinquième tentative, SpaceX devait essayer de rattraper le premier étage de sa fusée (alias le booster Super Heavy) avec des « baguettes » placées sur une tour baptisée Mechazilla. Le début de la mission se déroule sans accroc : décollage et ascension à l’aide des 33 moteurs, séparation des étages (à un peu moins de trois minutes et 70 km d’altitude) et retour du premier étage après sept minutes de vol, avec succès.

Il n’était pas question pour le premier étage de se poser sur une plateforme sur Terre ou en mer (ce que fait Falcon 9), mais d’être attrapé au vol avant de se poser sur Terre. Thomas Pesquet y est allé de ses félicitations : « Encore un exploit technique pour les équipes de SpaceX ! 🚀 Honnêtement, je n’étais pas prêt pour ça : c’est la tour de 145 m de haut 🏗 qui attrape en plein vol le booster, des dimensions d’un Boeing 747 sans les ailes ✈, avec ses bras mobiles… ».

Mechazilla has caught the Super Heavy booster! pic.twitter.com/6R5YatSVJX

— SpaceX (@SpaceX) October 13, 2024

Starship voyage à plus de 200 km d’altitude et revient en mer

Pendant ce temps-là, l’étage supérieur Starship (oui, l’étage supérieur porte le même nom que la fusée complète) continuait sa route dans l’espace. Il a grimpé à plus de 200 km l’altitude à une vitesse de croisière de plus de 26 000 km/h. Une heure après le début de la mission, il est venu amerrir, comme prévu. La vidéo complète de la mission est disponible par ici.

SpaceX félicite ses équipes pour cette nouvelle étape dans la quête de la société et d’Elon Musk de « rendre la vie multiplanétaire. Le monde a pu voir à quoi ressemblera l’avenir lorsque Starship commencera à transporter son équipage et son fret vers des destinations sur Terre, sur la Lune, sur Mars et au-delà ».

Starship en quelques chiffres

La fusée Starship mesure pour rappel 121 mètres de hauteur (9 mètres de diamètre) avec ses deux étages. La capacité de charge varie entre 100 et 150 tonnes, pour le lanceur en version entièrement réutilisable. L’étage supérieur Starship mesure 50 m, contre 71 mètres pour le booster Super Heavy. C’est ce dernier qui vient donc d’être attrapé au vol par SpaceX avec une tour de 144 mètres.

Chez SpaceX, le développement de Starship avance à grands pas, qu’importe si la fusée explose pendant les tests. C’est d’ailleurs un mode de fonctionnement revendiqué par la société, et déjà utilisé avec Falcon 9 : « Avec chaque vol, Starship fait d’énormes progrès et atteint des objectifs de plus en plus difficiles, rendant l’ensemble plus performant et plus fiable. Notre approche consistant à placer du matériel de vol dans un environnement de vol le plus souvent possible » permet d’apprendre toujours plus vite, expliquait l’entreprise en septembre dans un long billet de blog.

La société en profitait pour tacler le régulateur : « malheureusement, nous continuons d’être coincés dans une réalité où il faut plus de temps pour remplir des documents gouvernementaux pour autoriser le lancement d’une fusée que pour la concevoir et la construire ».

Falcon Heavy dans les starting-blocks

SpaceX se prépare désormais à envoyer une fusée Falcon Heavy (avec trois boosters) pour la mission Europa Clipper de la NASA. Lancement prévu aujourd’hui à 18h05, avec une autre fenêtre de lancement demain à 17h58 heure française. Elle devrait atteindre Europe, une lune de Jupiter dans 5 ans, en 2030.

☕️ La GeForce 256 vient de fêter ses 25 ans

La GeForce 256 vient de fêter ses 25 ans

Cette carte de NVIDIA avait été annoncé fin août 1999, avant d’arriver le 11 octobre de la même année, il y a donc tout juste 25 ans. Ce n’était pas la première carte graphique du fabricant puisqu’il y avait eu les RIVA TNT2, RIVA 128 et la NV1.

Pour NVIDIA, la GeForce 256 a été l’occasion de la présenter comme « le premier GPU au monde », rappelle NVIDIA. En face, nous avions un fabricant dont le nom n’existe plus aujourd’hui (racheté par AMD) : ATI avec ses 3D Rage.

Nous avons consacré un dossier à 30 ans d’évolution des GPU l’année dernière, c’est la bonne occasion de le relire. De son côté, NVIDIA a mis en ligne une vidéo. Un autre billet de blog publié en 2009 explique la différence entre un CPU et un GPU.

Starship : SpaceX réalise un « exploit technique » avec son Mechazilla

Spacezilla
Starship : SpaceX réalise un « exploit technique » avec son Mechazilla

Hier, SpaceX a procédé au cinquième essai de Starship et le moins que l’on puisse dire c’est que SpaceX a fait briller les yeux des internautes. Maintenant que la récupération du premier étage de sa fusée Falcon 9 est une formalité, la société a réussi à « attraper » au vol le premier étage de Starship avec une tour. C’était le cinquième essai de Starship.

Le premier vol de Starship remonte à avril 2023 et s’était soldé par une explosion après trois minutes de vol. Lors du second vol en novembre 2023, la séparation entre les deux étages avait bien eu lieu, mais une explosion est venue mettre un terme à cet essai. Lors du troisième essai en mars 2024, Starship a réussi à se mettre en orbite, mais le retour de la fusée était un échec. Le quatrième essai, en juin, était un succès sur les deux principaux objectifs : le retour des deux étages de la fusée, dans l’eau (c’était prévu).

Attraper au vol un « Boeing 747 sans les ailes »

Pendant cette cinquième tentative, SpaceX devait essayer de rattraper le premier étage de sa fusée (alias le booster Super Heavy) avec des « baguettes » placées sur une tour baptisée Mechazilla. Le début de la mission se déroule sans accroc : décollage et ascension à l’aide des 33 moteurs, séparation des étages (à un peu moins de trois minutes et 70 km d’altitude) et retour du premier étage après sept minutes de vol, avec succès.

Il n’était pas question pour le premier étage de se poser sur une plateforme sur Terre ou en mer (ce que fait Falcon 9), mais d’être attrapé au vol avant de se poser sur Terre. Thomas Pesquet y est allé de ses félicitations : « Encore un exploit technique pour les équipes de SpaceX ! 🚀 Honnêtement, je n’étais pas prêt pour ça : c’est la tour de 145 m de haut 🏗 qui attrape en plein vol le booster, des dimensions d’un Boeing 747 sans les ailes ✈, avec ses bras mobiles… ».

Mechazilla has caught the Super Heavy booster! pic.twitter.com/6R5YatSVJX

— SpaceX (@SpaceX) October 13, 2024

Starship voyage à plus de 200 km d’altitude et revient en mer

Pendant ce temps-là, l’étage supérieur Starship (oui, l’étage supérieur porte le même nom que la fusée complète) continuait sa route dans l’espace. Il a grimpé à plus de 200 km l’altitude à une vitesse de croisière de plus de 26 000 km/h. Une heure après le début de la mission, il est venu amerrir, comme prévu. La vidéo complète de la mission est disponible par ici.

SpaceX félicite ses équipes pour cette nouvelle étape dans la quête de la société et d’Elon Musk de « rendre la vie multiplanétaire. Le monde a pu voir à quoi ressemblera l’avenir lorsque Starship commencera à transporter son équipage et son fret vers des destinations sur Terre, sur la Lune, sur Mars et au-delà ».

Starship en quelques chiffres

La fusée Starship mesure pour rappel 121 mètres de hauteur (9 mètres de diamètre) avec ses deux étages. La capacité de charge varie entre 100 et 150 tonnes, pour le lanceur en version entièrement réutilisable. L’étage supérieur Starship mesure 50 m, contre 71 mètres pour le booster Super Heavy. C’est ce dernier qui vient donc d’être attrapé au vol par SpaceX avec une tour de 144 mètres.

Chez SpaceX, le développement de Starship avance à grands pas, qu’importe si la fusée explose pendant les tests. C’est d’ailleurs un mode de fonctionnement revendiqué par la société, et déjà utilisé avec Falcon 9 : « Avec chaque vol, Starship fait d’énormes progrès et atteint des objectifs de plus en plus difficiles, rendant l’ensemble plus performant et plus fiable. Notre approche consistant à placer du matériel de vol dans un environnement de vol le plus souvent possible » permet d’apprendre toujours plus vite, expliquait l’entreprise en septembre dans un long billet de blog.

La société en profitait pour tacler le régulateur : « malheureusement, nous continuons d’être coincés dans une réalité où il faut plus de temps pour remplir des documents gouvernementaux pour autoriser le lancement d’une fusée que pour la concevoir et la construire ».

Falcon Heavy dans les starting-blocks

SpaceX se prépare désormais à envoyer une fusée Falcon Heavy (avec trois boosters) pour la mission Europa Clipper de la NASA. Lancement prévu aujourd’hui à 18h05, avec une autre fenêtre de lancement demain à 17h58 heure française. Elle devrait atteindre Europe, une lune de Jupiter dans 5 ans, en 2030.

☕️ La GeForce 256 vient de fêter ses 25 ans

La GeForce 256 vient de fêter ses 25 ans

Cette carte de NVIDIA avait été annoncé fin août 1999, avant d’arriver le 11 octobre de la même année, il y a donc tout juste 25 ans. Ce n’était pas la première carte graphique du fabricant puisqu’il y avait eu les RIVA TNT2, RIVA 128 et la NV1.

Pour NVIDIA, la GeForce 256 a été l’occasion de la présenter comme « le premier GPU au monde », rappelle NVIDIA. En face, nous avions un fabricant dont le nom n’existe plus aujourd’hui (racheté par AMD) : ATI avec ses 3D Rage.

Nous avons consacré un dossier à 30 ans d’évolution des GPU l’année dernière, c’est la bonne occasion de le relire. De son côté, NVIDIA a mis en ligne une vidéo. Un autre billet de blog publié en 2009 explique la différence entre un CPU et un GPU.

Core Ultra 200S : Intel présente ses nouveaux processeurs desktop, dès 294 dollars

Et encore un nouveau socket…
Core Ultra 200S : Intel présente ses nouveaux processeurs desktop, dès 294 dollars

Intel vient d’annoncer de nouveaux processeurs pour le grand public : les Core Ultra 200S (Arrow Lake). Le fondeur affirme que ce sont « les premiers processeurs Intel pour PC de bureau avec intelligence artificielle ». Ils seront disponibles à partir du 24 octobre 2024, pour des tarifs oscillants entre 294 et 589 dollars.

Dans les grandes lignes, cette nouvelle série de CPU exploite un nouveau socket LGA1851 (et donc de nouveaux chipsets 800 Series). Elle succède aux Core de 13e et 14e génération Raptor Lake (Refresh) sur un socket LGA1700. C’est la première gamme de CPU desktop à laisser tomber les Core i3/i5/i7/i9 pour passer aux Core Ultra et directement en Série 2 (200S).

Pour rappel, il n’y a pas eu de Core Ultra Série 1 pour desktop, mais que des versions pour l’embarqué et les portables. Il existe déjà des processeurs pour ordinateurs portables de la Série 2 : les Core Ultra 200V alias Lunar Lake lancés le mois dernier.

Core Ultra 200S, résumé rapide

Revenons aux Core Ultra 200S (Arrow Lake) pour les ordinateurs de bureau. Suivant les références, les processeurs intègrent jusqu’à 8 cœurs Performance (P-cores) et 16 cœurs Efficient (E-cores). Intel annonce des hausses de performances jusqu’à 6 % en mono-threads et 14 % en multi-threads. Enfin, une partie graphique Xe est intégrée, sauf dans les séries « F ».

Contrairement à Lunar Lake, la mémoire n’est pas intégrée aux CPU, heureusement sur des processeurs pour des ordinateurs de bureau. Ils prennent en charge la DDR5 jusqu’à 6400 MT/s sur deux canaux, avec une capacité maximale de 192 Go de mémoire, soit 48 Go par barrette avec quatre emplacements sur la carte mère.

Intel revendique jusqu’à 58 % de réduction sur la consommation « au niveau du « package » dans les applications quotidiennes ». La consommation est un point sur lequel Intel insiste particulièrement : « mêmes performances que Raptor Lake-R, mais avec la moitié de la consommation ». De nombreux tests et graphiques sont disponibles par ici.

Le TDP de base enfin est de 125 watts, mais il monte jusqu’à 159 watts (en mode Turbo Power) sur les Core Ultra 5 et 250 watts sur les Core Ultra 7 et 9. Voilà pour les grandes lignes, passons aux détails techniques.

Cinq références pour le moment, sur la base de « trois » CPU

Cinq processeurs sont pour le moment annoncés, du Core Ultra 5 245KF au Core Ultra 9 285K. On pourrait résumer la gamme à trois références puisque les Core Ultra 7 265KF et Core Ultra 5 245KF sont en fait des 265K et 245K, mais sans partie graphique.

Intel propose un tableau récapitulatif des caractéristiques techniques des différents CPU, nous n’allons donc pas tout détailler. Sachez simplement qu’ils ont entre 14 et 24 cœurs au total.

Comme c’est le cas depuis un moment déjà, les cœurs se divisent en deux catégories : 8 à 16 E-cores pour l’efficacité énergétique et 6 à 8 P-cores pour les performances. Il n’y a pas d’hyperthreading, le nombre de threads est strictement identique au nombre de cœurs physiques.

Sur cette page comparant également les caractéristiques techniques des processeurs, on apprend que les trois CPU avec partie graphique intégrée disposent tous de quatre cœurs Xe. La fréquence de base est de 300 MHz, mais elle peut monter jusqu’à 1,9 GHz pour le Core Ultra 5 245F et 2 GHz pour les deux autres. C’est la seule différence sur la partie GPU.

Intel confirme que le NPU – baptisé Intel AI Boost – est le même sur l’ensemble des CPU du jour et qu’il affiche une puissance de 13 TOPS sur des entiers de 8 bits (INT8). Il s’agit d’un « NPU3 » venant de la génération précédente. En effet, les derniers Core Ultra 200V (Lunar Lake) ont un NPU4 avec 48 TOPS, ce qui permet aux machines d’être éligibles à la certification Copilot+ PC qui demande 40 TOPS minimum.

La puissance totale du CPU varie d’ailleurs de 36 à 22 TOPS suivant les processeurs. Ceux avec GPU profitent tous des 8 TOPS (INT8 toujours) apportés par les cœurs Xe. La partie CPU apporte de son côté jusqu’à 15 TOPS (INT8). La combinaison des trois donne donc un total de 36 TOPS pour le Core Ultra 2 285K et 22 TOPS sur le Core Ultra 245KF, dont 13 TOPS pour le NPU et il reste 9 TOPS pour le CPU.

Skymont et Lion Cove aux commandes

Continuons à plonger dans les détails techniques. La partie CPU est composée de deux types de cœurs. Les P-cores (performance) sont des Lion Cove, tandis que les E-cores (efficacité) sont des Skymont. Ils ne sont pas totalement nouveaux puisqu’on les retrouve aussi à la base des Core Ultra 200V (Lunar Lake) pour les portables.

Intel annonce respectivement 9 % et 32 % de performances en plus sur l’IPC par rapport aux générations précédentes (Raptor Cove et Gracemont).

Série « K » oblige, l’overclocking est possible, avec des « paliers de 16,6 MHz pour les cœurs P-cores et E-cores », précise le fondeur. La tension de fonctionnement est réglable individuellement pour chaque P-core, tandis qu’elle se modifie par groupe de E-cores (ils sont regroupés par paquet de quatre, nous allons y revenir).

Intel n’était pas à la fête ces derniers mois niveau overclocking avec de gros problèmes sur certains Core i7 et i9 de 13e et 14e génération. Mais c’est désormais du passé (après plusieurs mises à jour du microcode). Le fondeur a déjà affirmé à plusieurs reprises que ces nouveaux (dont ceux d’aujourd’hui) n’étaient pas concernés par ces soucis : Arrow Lake et Lunar Lake « ne sont pas affectés par le problème d’instabilité Vmin Shift en raison des nouvelles architectures ».

Cache L3 partagés entre tous les cœurs

AMD et Intel travaillent beaucoup ces derniers temps sur les différents niveaux de mémoire cache, un point très important dans les architectures CPU et qui peut avoir de fortes répercussions sur les performances globales.

Sur les Core Ultra 200S, la répartition est la suivante :

  • Jusqu’à 36 Mo de cache L3 par CPU
  • 3 Mo de cache L2 par P-core (Lion Cove)
  • 4 Mo de cache L2 partagé par groupe de quatre E-cores (Skymont)

Sur le Core Ultra 9 285K on arrive donc à un total de 40 Mo de cache L2. Le CPU intègre en effet huit P-cores (8x 3 Mo, soit 24 Mo de L2) et 16 E-cores soit 4x 4 E-cores (4x 4 Mo, soit 16 Mo de L2). On descend à 26 Mo de cache L2 sur les Core Ultra 245K(F) avec respectivement 6 P-cores (18 Mo de cache L2) et 8 E-cores (8 Mo de cache L2).

Sur Lunar Lake (Core Ultra 200V), l’architecture interne est différente : les E-cores ont leur propre cache L3, qui n’est pas accessible aux P-core. Ce n’est pas le cas des Core Ultra 200S qui ont bien un cache L3 partagé entre les différents cœurs (voir l’image ci-dessous).

Le cache L3 partagé est de 36 Mo sur le Core Ultra 285K, de 30 Mo sur les Core Ultra 265K(F) et de 24 Mo sur les Core Ultra 245K(F).

Foveros pour construire un CPU en mode Lego

Intel utilise la technologie Foveros (présentée il y a plusieurs années déjà) permettant de construire un processeur à la mode Lego en assemblant plusieurs briques ensemble. Le tout est ensuite recouvert par un « capot » faisant office de dissipateur thermique : l’IHS pour Integrated heat spreader.

Dans le cas présent, le CPU est composé d’une tuile de « base » sur laquelle viennent se posent plusieurs autres tuiles en fonction des besoins : calculs, GPU, entrées/sorties, SoC… Chacune est préparée séparément, avec des procédés qui peuvent donc varier. Les cœurs CPU sont par exemple gravés par TSMC en N3B, tandis que le SoC est en N6 de TSMC également.

Nouveau socket LGA1851et nouvaux Chipsets 800 Series

Le nouveau socket LGA1851 est associé à une nouvelle série de cartes mères et de nouveaux chipsets : la série 800. Cette famille se limite pour l’instant au Z890, dont les caractéristiques techniques sont détaillées par ici.

Elle permet d’avoir jusqu’à 24 lignes PCIe 4.0, 10 USB 3.2 (5x USB 3.2 Gen 2×2 à 20 Gb/s ou 10x USB 3.2 à 10 Gb/s) et 8 S-ATA 3.0. Le CPU gère de son côté 20 lignes PCIe 5.0 (16 pour une carte graphique, 4 pour un SSD) et 4 lignes PCIe 4.0. On arrive à un total de 48 lignes PCIe pour la plateforme, dont 20 lignes en PCIe 5.0.

Thunderbolt 4 (deux ports), du Wi-Fi 6E (Intel Killer), du Bluetooth 5.3 et du réseau à 1 Gb/s sont intégrés à la plateforme. Mais Intel met aussi en avant du Thunderbolt 5.0, du Wi-Fi, du Bluetooth 5.4 et du réseau à 2,5 Gb/s… à condition de passer par une puce supplémentaire. Comme sur n’importe quelle machine ou presque finalement.

294 à 589 dollars, disponibles à partir du 24 octobre

Le Core Ultra 5 245K est annoncé à 309 dollars, contre 394 dollars pour le Core Ultra 7 265K. Les versions KF sans GPU sont à 15 dollars de moins. Enfin, le Core Ultra 285K haut de gamme est à 589 dollars. Les processeurs seront proposés à la vente à partir du 24 octobre.

Enfin, Intel donne rendez-vous au premier trimestre 2025 pour le lancement des Core Ultra H et HX.

AMD fait le plein de nouveautés : EPYC 9005, Ryzen AI « PRO » et Instinct MI325X castré

Quand IA pu, IA encore
AMD fait le plein de nouveautés : EPYC 9005, Ryzen AI « PRO » et Instinct MI325X castré

Alors qu’Intel vient de lancer ses nouveaux CPU pour les ordinateurs de bureau Core Ultra 200S, avec un NPU intégré, AMD aussi fait des annonces en misant sur l’intelligence artificielle, comme c’est surprenant… Nous avons donc de nouveaux CPU Ryzen AI 300 en version PRO, un GPU Instinc MI325X avec moins de HBM3e que prévu et des EPYC de 5e génération.

Lisa Su, CEO d’AMD, était sur scène pour une conférence baptisée « Advancing AI ». C’est dans l’air du temps, mais pourquoi diable annoncer les nouveaux EPYC de 5e génération basée sur Zen 5 pendant une telle keynote ? Il ne s’agit en effet « que » de CPU pour serveur, sans NPU ou autre pour l’IA.

Le communiqué de presse a la réponse (qui vaut ce qu’elle vaut…) : « La nouveauté de la série EPYC 9005 est l’EPYC 9575F avec 64 cœurs, conçu sur mesure pour les solutions d’IA alimentées par GPU qui nécessitent les meilleures capacités du processeur hôte ». Nous allons y revenir, mais la principale nouveauté est simplement une fréquence de fonctionnement plus élevée.

Pluie d’EPYC 9005, il y en a pour tous les goûts

AMD annonce une trentaine de références dans sa gamme EPYC 9005 (nom de code Turin), des CPU pour les serveurs exploitant la nouvelle architecture Zen 5 et Zen 5c. Ils succèdent donc aux EPYC 9004 qui sont pour rappel basé sur Zen 4 et 4c, avec un maximum de 128 cœurs. Les nouveaux en intègrent jusqu’à 192, soit 50 % de plus tout de même.

Nous sommes déjà revenus sur les nouveautés de l’architecture Zen 5 dans un précédent article. Elle passe pour rappel de quatre à six ALU (Arithmetic Logic Unit) et de trois à quatre AGU (Address Generation Unit). Le gain est pour rappel de 16 % en moyenne sur l’IPC, les caches ont été améliorés et, sur la partie floating point (FP), le bus est de 512 bits au lieu de 2x 256 bits (meilleures performances avec AVX-512),


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Core Ultra 200S : Intel présente ses nouveaux processeurs desktop, dès 294 dollars

Et encore un nouveau socket…
Core Ultra 200S : Intel présente ses nouveaux processeurs desktop, dès 294 dollars

Intel vient d’annoncer de nouveaux processeurs pour le grand public : les Core Ultra 200S (Arrow Lake). Le fondeur affirme que ce sont « les premiers processeurs Intel pour PC de bureau avec intelligence artificielle ». Ils seront disponibles à partir du 24 octobre 2024, pour des tarifs oscillants entre 294 et 589 dollars.

Dans les grandes lignes, cette nouvelle série de CPU exploite un nouveau socket LGA1851 (et donc de nouveaux chipsets 800 Series). Elle succède aux Core de 13e et 14e génération Raptor Lake (Refresh) sur un socket LGA1700. C’est la première gamme de CPU desktop à laisser tomber les Core i3/i5/i7/i9 pour passer aux Core Ultra et directement en Série 2 (200S).

Pour rappel, il n’y a pas eu de Core Ultra Série 1 pour desktop, mais que des versions pour l’embarqué et les portables. Il existe déjà des processeurs pour ordinateurs portables de la Série 2 : les Core Ultra 200V alias Lunar Lake lancés le mois dernier.

Core Ultra 200S, résumé rapide

Revenons aux Core Ultra 200S (Arrow Lake) pour les ordinateurs de bureau. Suivant les références, les processeurs intègrent jusqu’à 8 cœurs Performance (P-cores) et 16 cœurs Efficient (E-cores). Intel annonce des hausses de performances jusqu’à 6 % en mono-threads et 14 % en multi-threads. Enfin, une partie graphique Xe est intégrée, sauf dans les séries « F ».

Contrairement à Lunar Lake, la mémoire n’est pas intégrée aux CPU, heureusement sur des processeurs pour des ordinateurs de bureau. Ils prennent en charge la DDR5 jusqu’à 6400 MT/s sur deux canaux, avec une capacité maximale de 192 Go de mémoire, soit 48 Go par barrette avec quatre emplacements sur la carte mère.

Intel revendique jusqu’à 58 % de réduction sur la consommation « au niveau du « package » dans les applications quotidiennes ». La consommation est un point sur lequel Intel insiste particulièrement : « mêmes performances que Raptor Lake-R, mais avec la moitié de la consommation ». De nombreux tests et graphiques sont disponibles par ici.

Le TDP de base enfin est de 125 watts, mais il monte jusqu’à 159 watts (en mode Turbo Power) sur les Core Ultra 5 et 250 watts sur les Core Ultra 7 et 9. Voilà pour les grandes lignes, passons aux détails techniques.

Cinq références pour le moment, sur la base de « trois » CPU

Cinq processeurs sont pour le moment annoncés, du Core Ultra 5 245KF au Core Ultra 9 285K. On pourrait résumer la gamme à trois références puisque les Core Ultra 7 265KF et Core Ultra 5 245KF sont en fait des 265K et 245K, mais sans partie graphique.

Intel propose un tableau récapitulatif des caractéristiques techniques des différents CPU, nous n’allons donc pas tout détailler. Sachez simplement qu’ils ont entre 14 et 24 cœurs au total.

Comme c’est le cas depuis un moment déjà, les cœurs se divisent en deux catégories : 8 à 16 E-cores pour l’efficacité énergétique et 6 à 8 P-cores pour les performances. Il n’y a pas d’hyperthreading, le nombre de threads est strictement identique au nombre de cœurs physiques.

Sur cette page comparant également les caractéristiques techniques des processeurs, on apprend que les trois CPU avec partie graphique intégrée disposent tous de quatre cœurs Xe. La fréquence de base est de 300 MHz, mais elle peut monter jusqu’à 1,9 GHz pour le Core Ultra 5 245F et 2 GHz pour les deux autres. C’est la seule différence sur la partie GPU.

Intel confirme que le NPU – baptisé Intel AI Boost – est le même sur l’ensemble des CPU du jour et qu’il affiche une puissance de 13 TOPS sur des entiers de 8 bits (INT8). Il s’agit d’un « NPU3 » venant de la génération précédente. En effet, les derniers Core Ultra 200V (Lunar Lake) ont un NPU4 avec 48 TOPS, ce qui permet aux machines d’être éligibles à la certification Copilot+ PC qui demande 40 TOPS minimum.

La puissance totale du CPU varie d’ailleurs de 36 à 22 TOPS suivant les processeurs. Ceux avec GPU profitent tous des 8 TOPS (INT8 toujours) apportés par les cœurs Xe. La partie CPU apporte de son côté jusqu’à 15 TOPS (INT8). La combinaison des trois donne donc un total de 36 TOPS pour le Core Ultra 2 285K et 22 TOPS sur le Core Ultra 245KF, dont 13 TOPS pour le NPU et il reste 9 TOPS pour le CPU.

Skymont et Lion Cove aux commandes

Continuons à plonger dans les détails techniques. La partie CPU est composée de deux types de cœurs. Les P-cores (performance) sont des Lion Cove, tandis que les E-cores (efficacité) sont des Skymont. Ils ne sont pas totalement nouveaux puisqu’on les retrouve aussi à la base des Core Ultra 200V (Lunar Lake) pour les portables.

Intel annonce respectivement 9 % et 32 % de performances en plus sur l’IPC par rapport aux générations précédentes (Raptor Cove et Gracemont).

Série « K » oblige, l’overclocking est possible, avec des « paliers de 16,6 MHz pour les cœurs P-cores et E-cores », précise le fondeur. La tension de fonctionnement est réglable individuellement pour chaque P-core, tandis qu’elle se modifie par groupe de E-cores (ils sont regroupés par paquet de quatre, nous allons y revenir).

Intel n’était pas à la fête ces derniers mois niveau overclocking avec de gros problèmes sur certains Core i7 et i9 de 13e et 14e génération. Mais c’est désormais du passé (après plusieurs mises à jour du microcode). Le fondeur a déjà affirmé à plusieurs reprises que ces nouveaux (dont ceux d’aujourd’hui) n’étaient pas concernés par ces soucis : Arrow Lake et Lunar Lake « ne sont pas affectés par le problème d’instabilité Vmin Shift en raison des nouvelles architectures ».

Cache L3 partagés entre tous les cœurs

AMD et Intel travaillent beaucoup ces derniers temps sur les différents niveaux de mémoire cache, un point très important dans les architectures CPU et qui peut avoir de fortes répercussions sur les performances globales.

Sur les Core Ultra 200S, la répartition est la suivante :

  • Jusqu’à 36 Mo de cache L3 par CPU
  • 3 Mo de cache L2 par P-core (Lion Cove)
  • 4 Mo de cache L2 partagé par groupe de quatre E-cores (Skymont)

Sur le Core Ultra 9 285K on arrive donc à un total de 40 Mo de cache L2. Le CPU intègre en effet huit P-cores (8x 3 Mo, soit 24 Mo de L2) et 16 E-cores soit 4x 4 E-cores (4x 4 Mo, soit 16 Mo de L2). On descend à 26 Mo de cache L2 sur les Core Ultra 245K(F) avec respectivement 6 P-cores (18 Mo de cache L2) et 8 E-cores (8 Mo de cache L2).

Sur Lunar Lake (Core Ultra 200V), l’architecture interne est différente : les E-cores ont leur propre cache L3, qui n’est pas accessible aux P-core. Ce n’est pas le cas des Core Ultra 200S qui ont bien un cache L3 partagé entre les différents cœurs (voir l’image ci-dessous).

Le cache L3 partagé est de 36 Mo sur le Core Ultra 285K, de 30 Mo sur les Core Ultra 265K(F) et de 24 Mo sur les Core Ultra 245K(F).

Foveros pour construire un CPU en mode Lego

Intel utilise la technologie Foveros (présentée il y a plusieurs années déjà) permettant de construire un processeur à la mode Lego en assemblant plusieurs briques ensemble. Le tout est ensuite recouvert par un « capot » faisant office de dissipateur thermique : l’IHS pour Integrated heat spreader.

Dans le cas présent, le CPU est composé d’une tuile de « base » sur laquelle viennent se posent plusieurs autres tuiles en fonction des besoins : calculs, GPU, entrées/sorties, SoC… Chacune est préparée séparément, avec des procédés qui peuvent donc varier. Les cœurs CPU sont par exemple gravés par TSMC en N3B, tandis que le SoC est en N6 de TSMC également.

Nouveau socket LGA1851et nouvaux Chipsets 800 Series

Le nouveau socket LGA1851 est associé à une nouvelle série de cartes mères et de nouveaux chipsets : la série 800. Cette famille se limite pour l’instant au Z890, dont les caractéristiques techniques sont détaillées par ici.

Elle permet d’avoir jusqu’à 24 lignes PCIe 4.0, 10 USB 3.2 (5x USB 3.2 Gen 2×2 à 20 Gb/s ou 10x USB 3.2 à 10 Gb/s) et 8 S-ATA 3.0. Le CPU gère de son côté 20 lignes PCIe 5.0 (16 pour une carte graphique, 4 pour un SSD) et 4 lignes PCIe 4.0. On arrive à un total de 48 lignes PCIe pour la plateforme, dont 20 lignes en PCIe 5.0.

Thunderbolt 4 (deux ports), du Wi-Fi 6E (Intel Killer), du Bluetooth 5.3 et du réseau à 1 Gb/s sont intégrés à la plateforme. Mais Intel met aussi en avant du Thunderbolt 5.0, du Wi-Fi, du Bluetooth 5.4 et du réseau à 2,5 Gb/s… à condition de passer par une puce supplémentaire. Comme sur n’importe quelle machine ou presque finalement.

294 à 589 dollars, disponibles à partir du 24 octobre

Le Core Ultra 5 245K est annoncé à 309 dollars, contre 394 dollars pour le Core Ultra 7 265K. Les versions KF sans GPU sont à 15 dollars de moins. Enfin, le Core Ultra 285K haut de gamme est à 589 dollars. Les processeurs seront proposés à la vente à partir du 24 octobre.

Enfin, Intel donne rendez-vous au premier trimestre 2025 pour le lancement des Core Ultra H et HX.

Orange passe lui aussi à 8 Gb/s symétrique et revoit ses offres Livebox, Open et 5G+ Home

LA question : qui a vraiment besoin de 8 Gb/s ?
Orange passe lui aussi à 8 Gb/s symétrique et revoit ses offres Livebox, Open et 5G+ Home

Orange met à jour ses abonnements fibre avec le passage à 8 Gb/s sur Livebox Max Fibre. D’autres ajustements sur les débits sont de la partie. Il y a également la généralisation de l’offre Livebox + smart TV et une simplification d’Open (fixe et mobile). Il y a quelques jours à peine, Bouygues Telecom faisait de même avec B.IG, une « offre inédite destinée aux familles ».

L’année dernière, presque à la même date, Orange annonçait sa nouvelle Livebox 7 et mettait à jour sa gamme de forfaits. Elle ressemble comme deux gouttes d’eau à la Livebox 6, à la différence que le port Ethernet passe de 2,5 à 10 Gb/s.

Orange aussi cède aux sirènes du 8 Gb/s

Le fournisseur d’accès à Internet ne proposait par contre aucun forfait permettant d’en profiter pleinement puisque Livebox Max Fibre était limité à 5 Gb/s en téléchargement et 1 Gb/s en upload sur le grand public. Il y avait bien Livebox Pro Max mais, comme son nom l’indique, elle est destinée aux professionnels.

Désormais, Orange annonce « jusqu’à 8 Gbit/s descendant et montant sur Livebox Max ». Mais attention, c’est seulement pour les clients éligibles, avec un « déploiement en cours ». Dans le cas contraire, le débit sera limité à 2 Gb/s en téléchargement et 800 Mb/s en upload. Orange ne précise pas combien de lignes sont éligibles aux 8 Gb/s symétriques.

Orange s’aligne ainsi sur la Freebox Ultra lancée au début de l’année par Free. La Delta proposait déjà 8 Gb/s en téléchargement, mais « seulement » 700 Mb/s en upload. SFR avait répondu immédiatement avec 8 Gb/s symétrique sur la Box 8X. Bouygues Telecom aussi propose du 8 Gb/s sur sa Bbox Ultym, mais avec 1 Gb/s en upload.

De petites hausses de débits sur le reste de la gamme

Orange en profite pour revoir le reste de sa gamme. Avec les forfaits Livebox Up, vous avez 2 Gb/s en téléchargement et 800 Mb/s en upload (au lieu de 600 Mbs/), 1 Gb/s et 700 Mb/s avec Livebox Fibre ainsi que la Série spéciale, et enfin 400 Mb/s symétrique sur Just Livebox et la Boîte Sosh.

Livebox Fibre était auparavant à 500 Mb/s symétrique, c’est donc un bond en avant intéressant. Il permet surtout à Orange de se mettre au niveau de la concurrence qui propose généralement 1 Gb/s minimum avec la fibre.

La Boîte Sosh était pour sa part à 300 Mb/s symétrique, elle gagne donc 100 Mb/s dans les deux sens.

Orange n’oublie pas ses anciens abonnés : « Plus de 5,5 millions de clients Orange profiteront de ces débits boostés sans augmentation tarifaire ».

On notera que la segmentation des offres se fait encore et toujours via les générations de Livebox. La Livebox 7 (avec Wi-Fi 6E) est réservée aux abonnements Max les plus chers, la Livebox 6 (également en Wi-Fi 6E) à Up et les autres ont droit à la Livebox 5 (Wi-Fi 5).

5 euros de remise par mois sur Disney+, Netflix et Max

Autre nouveauté, Orange propose des services de télévision en streaming à la carte avec Livebox Max, contrairement à Free qui est en mode tout ou rien. Vous pouvez ainsi avoir 5 euros de remise par mois par plateforme de streaming parmi les trois suivantes : Netflix, Disney+ et Max.

Les 5 euros sont valables quelle que soit la version choisie (avec ou sans pub, premium…). La remise est cumulable, permettant donc d’obtenir jusqu’à 15 euros par mois si vous souscrivez aux trois services de streaming.

Les grandes lignes des différentes offres

Voici un rapide résumé des différentes offres. Elles sont toutes avec un engagement de 12 mois, sauf chez Sosh, qui n’en a pas. Il y a bien sûr des frais « d’activation » pour certains équipements : 40 euros par Décodeur TV, 10 euros par répéteur Wifi, Airbox 20Go, second décodeur TV et clé TV.

La Boîte Sosh :

  • 25,99 euros par mois
  • Livebox 5
  • 400 Mb/s symétriques
  • Appels illimités vers les fixes en France et 100 destinations

Série Spéciale Just Livebox :

  • 33,99 euros par mois, tarif réduit à 19,99 euros par mois pendant six mois
  • Livebox 5
  • 400 Mb/s symétriques
  • Appels illimités vers les fixes en France et 110 destinations
  • Appels illimités vers mobiles seulement aux USA et au Canada

Série Spéciale Livebox Fibre et Livebox Fibre :

  • Série Spéciale Livebox Fibre : 39,99 euros par mois pour la série spéciale.
  • Livebox Fibre : 42,99 euros par mois, tarif réduit à 24,99 euros par mois pendant six mois
  • Livebox 5
  • 1 Gb/s en téléchargement, 700 Mb/s en upload
  • + 180 chaines TV avec décodeur Ultra HD 4K
  • Appels illimités vers les fixes en France et 110 destinations
  • Appels illimités vers mobiles seulement aux USA et au Canada

Livebox Up Fibre :

  • 51,99 euros par mois, tarif réduit à 29,99 euros par mois pendant six mois
  • Livebox 6
  • 1 répéteur Wi-Fi 6
  • 2 Gb/s en téléchargement, 800 Mb/s en upload
  • + 180 chaines TV avec décodeur Ultra HD 4K
  • Au choix : 2ᵉ décodeur TV Ultra HD 4K ou Clé TV
  • Appels illimités vers les fixes en France et 110 destinations
  • Appels illimités vers mobiles en France, en Europe, aux USA et au Canada

Livebox Up Max :

  • 57,99 euros par mois, tarif réduit à 34,99 euros par mois pendant six mois
  • Livebox 7
  • Jusqu’à 3 répéteurs Wi-Fi 6
  • 8 Gb/s symétriques
  • + 180 chaines TV avec décodeur TV 6
  • Au choix : 2ᵉ Décodeur TV 6 ou Clé TV
  • Airbox avec 20 Go par mois
  • - 5 euros par mois sur les plateformes de streaming Netflix, Disney+ et/ou Max
  • Appels illimités vers les fixes en France et 110 destinations
  • Appels illimités vers mobiles en France, en Europe, aux USA et au Canada
  • Orange Cybersecure qui « protège vos appareils et vos communications ».

Livebox + smart TV et Open ciblent plus large

Orange annonce la généralisation de son offre Livebox + smart TV à tous « ceux qui souscrivent à une offre Livebox, Up ou Max et propose des tarifs sur une large gamme de TV à partir de 49 euros ». Vous bénéficiez d’une Smart TV à prix réduit, mais en contrepartie l’engagement passe à deux ans, le forfait est 2 ou 3 euros plus chers chaque mois, et il n’y a plus de remises pendant les six premiers mois. À chacun de faire ses calculs selon ses besoins.

Enfin, Orange annonce que « désormais tous les clients qui choisissent Orange pour leur offre internet (Livebox Up, Livebox Max, Série Spéciale Livebox fibre) et leur offre mobile bénéficient sans limite de durée d’une remise de 5 euros par mois sur leur offre Internet et d’une remise sur leur forfait mobile (jusqu’à- 15 euros en fonction du forfait mobile souscrit). Les clients mobile Orange peuvent également bénéficier de cette remise s’ils souscrivent à une offre Série Spéciale Livebox fibre, Livebox Up ou Livebox Max ».

Bouygues cible large avec son pack fixe et mobiles B.IG

Hasard ou pas du calendrier, Bouygues Telecom a lancé début octobre son « pack Bbox + Forfaits mobiles » baptisé B.IG. Le principe de fonctionnement est assez simple pour une fois : vous choisissez un abonnement fibre Bbox must ou Ultym et vous ajoutez ensuite entre 1 et 10 forfaits mobiles pour cumuler des réductions.

Elles sont alors de 7 euros par mois sur la Bbox et de 5 à 10 euros par lignes mobiles, chaque mois et sans limite de durée. Avec un seul forfait mobile, c’est 5 euros de moins, avec deux 8 euros par ligne et à partir de 3 (et jusqu’à 10 forfaits) on passe à 10 euros par ligne.

Bouygues Telecom met aussi en avant une nouvelle définition de la famille : elle est « élargie à ceux qui ne vivent pas sous le même toit ou aux colocataires avec la possibilité d’utiliser des RIB différents pour les lignes d’un même pack ». L’opérateur ratisse donc large pour essayer de récupérer le maximum d’abonnés.

De plus, avec B.IG, vous avez droit à un Giga Boost de 20 Go de data supplémentaires (valables un mois) sur le forfait de votre choix. Cette option est utilisable trois fois par an.

La 5G+ Home est là, avec de la 5G SA

Enfin, et comme prévu, Orange lance aujourd’hui sa 5G+ Home, une box 5G pour profiter d’Internet à la maison et qui prend la place de la 5G Home. La nouvelle 5G+ Home exploite un réseau 5G SA (StandAlone), qui n’a pas besoin de cœur de réseau 4G pour fonctionner. L’ancienne 5G Home disparait, elle utilisait le réseau 5G NSA (Non StandAlone).

Cette nouvelle box est proposée à 42,99 euros par mois, avec un débit de 1 Gb/s… exactement comme la 5G Home. Si la 5G+ Home vous intéresse, il faudra vous acquitter de 29 euros de frais d’activation. Dans tous les cas, on ne peut pas dire que la 5G StandAlone et ses avantages soient mis en avant dans le descriptif de l’offre. Sur cette page, les caractéristiques techniques des Flybox 5G et 5G+ sont identiques : jusqu’à 1 Gb/s, 64 utilisateurs, Wi-Fi (2,4 et 5 Ghz), un port Ethernet…

La 4G Home reste au catalogue, à 38,99 euros par mois. Elle ne propose qu’un débit de 300 Mb/s avec une limite de 200 Go par mois, alors que les 5G(+) Home sont « illimités ».

Orange passe lui aussi à 8 Gb/s symétrique et revoit ses offres Livebox, Open et 5G+ Home

LA question : qui a vraiment besoin de 8 Gb/s ?
Orange passe lui aussi à 8 Gb/s symétrique et revoit ses offres Livebox, Open et 5G+ Home

Orange met à jour ses abonnements fibre avec le passage à 8 Gb/s sur Livebox Max Fibre. D’autres ajustements sur les débits sont de la partie. Il y a également la généralisation de l’offre Livebox + smart TV et une simplification d’Open (fixe et mobile). Il y a quelques jours à peine, Bouygues Telecom faisait de même avec B.IG, une « offre inédite destinée aux familles ».

L’année dernière, presque à la même date, Orange annonçait sa nouvelle Livebox 7 et mettait à jour sa gamme de forfaits. Elle ressemble comme deux gouttes d’eau à la Livebox 6, à la différence que le port Ethernet passe de 2,5 à 10 Gb/s.

Orange aussi cède aux sirènes du 8 Gb/s

Le fournisseur d’accès à Internet ne proposait par contre aucun forfait permettant d’en profiter pleinement puisque Livebox Max Fibre était limité à 5 Gb/s en téléchargement et 1 Gb/s en upload sur le grand public. Il y avait bien Livebox Pro Max mais, comme son nom l’indique, elle est destinée aux professionnels.

Désormais, Orange annonce « jusqu’à 8 Gbit/s descendant et montant sur Livebox Max ». Mais attention, c’est seulement pour les clients éligibles, avec un « déploiement en cours ». Dans le cas contraire, le débit sera limité à 2 Gb/s en téléchargement et 800 Mb/s en upload. Orange ne précise pas combien de lignes sont éligibles aux 8 Gb/s symétriques.

Orange s’aligne ainsi sur la Freebox Ultra lancée au début de l’année par Free. La Delta proposait déjà 8 Gb/s en téléchargement, mais « seulement » 700 Mb/s en upload. SFR avait répondu immédiatement avec 8 Gb/s symétrique sur la Box 8X. Bouygues Telecom aussi propose du 8 Gb/s sur sa Bbox Ultym, mais avec 1 Gb/s en upload.

De petites hausses de débits sur le reste de la gamme

Orange en profite pour revoir le reste de sa gamme. Avec les forfaits Livebox Up, vous avez 2 Gb/s en téléchargement et 800 Mb/s en upload (au lieu de 600 Mbs/), 1 Gb/s et 700 Mb/s avec Livebox Fibre ainsi que la Série spéciale, et enfin 400 Mb/s symétrique sur Just Livebox et la Boîte Sosh.

Livebox Fibre était auparavant à 500 Mb/s symétrique, c’est donc un bond en avant intéressant. Il permet surtout à Orange de se mettre au niveau de la concurrence qui propose généralement 1 Gb/s minimum avec la fibre.

La Boîte Sosh était pour sa part à 300 Mb/s symétrique, elle gagne donc 100 Mb/s dans les deux sens.

Orange n’oublie pas ses anciens abonnés : « Plus de 5,5 millions de clients Orange profiteront de ces débits boostés sans augmentation tarifaire ».

On notera que la segmentation des offres se fait encore et toujours via les générations de Livebox. La Livebox 7 (avec Wi-Fi 6E) est réservée aux abonnements Max les plus chers, la Livebox 6 (également en Wi-Fi 6E) à Up et les autres ont droit à la Livebox 5 (Wi-Fi 5).

5 euros de remise par mois sur Disney+, Netflix et Max

Autre nouveauté, Orange propose des services de télévision en streaming à la carte avec Livebox Max, contrairement à Free qui est en mode tout ou rien. Vous pouvez ainsi avoir 5 euros de remise par mois par plateforme de streaming parmi les trois suivantes : Netflix, Disney+ et Max.

Les 5 euros sont valables quelle que soit la version choisie (avec ou sans pub, premium…). La remise est cumulable, permettant donc d’obtenir jusqu’à 15 euros par mois si vous souscrivez aux trois services de streaming.

Les grandes lignes des différentes offres

Voici un rapide résumé des différentes offres. Elles sont toutes avec un engagement de 12 mois, sauf chez Sosh, qui n’en a pas. Il y a bien sûr des frais « d’activation » pour certains équipements : 40 euros par Décodeur TV, 10 euros par répéteur Wifi, Airbox 20Go, second décodeur TV et clé TV.

La Boîte Sosh :

  • 25,99 euros par mois
  • Livebox 5
  • 400 Mb/s symétriques
  • Appels illimités vers les fixes en France et 100 destinations

Série Spéciale Just Livebox :

  • 33,99 euros par mois, tarif réduit à 19,99 euros par mois pendant six mois
  • Livebox 5
  • 400 Mb/s symétriques
  • Appels illimités vers les fixes en France et 110 destinations
  • Appels illimités vers mobiles seulement aux USA et au Canada

Série Spéciale Livebox Fibre et Livebox Fibre :

  • Série Spéciale Livebox Fibre : 39,99 euros par mois pour la série spéciale.
  • Livebox Fibre : 42,99 euros par mois, tarif réduit à 24,99 euros par mois pendant six mois
  • Livebox 5
  • 1 Gb/s en téléchargement, 700 Mb/s en upload
  • + 180 chaines TV avec décodeur Ultra HD 4K
  • Appels illimités vers les fixes en France et 110 destinations
  • Appels illimités vers mobiles seulement aux USA et au Canada

Livebox Up Fibre :

  • 51,99 euros par mois, tarif réduit à 29,99 euros par mois pendant six mois
  • Livebox 6
  • 1 répéteur Wi-Fi 6
  • 2 Gb/s en téléchargement, 800 Mb/s en upload
  • + 180 chaines TV avec décodeur Ultra HD 4K
  • Au choix : 2ᵉ décodeur TV Ultra HD 4K ou Clé TV
  • Appels illimités vers les fixes en France et 110 destinations
  • Appels illimités vers mobiles en France, en Europe, aux USA et au Canada

Livebox Up Max :

  • 57,99 euros par mois, tarif réduit à 34,99 euros par mois pendant six mois
  • Livebox 7
  • Jusqu’à 3 répéteurs Wi-Fi 6
  • 8 Gb/s symétriques
  • + 180 chaines TV avec décodeur TV 6
  • Au choix : 2ᵉ Décodeur TV 6 ou Clé TV
  • Airbox avec 20 Go par mois
  • - 5 euros par mois sur les plateformes de streaming Netflix, Disney+ et/ou Max
  • Appels illimités vers les fixes en France et 110 destinations
  • Appels illimités vers mobiles en France, en Europe, aux USA et au Canada
  • Orange Cybersecure qui « protège vos appareils et vos communications ».

Livebox + smart TV et Open ciblent plus large

Orange annonce la généralisation de son offre Livebox + smart TV à tous « ceux qui souscrivent à une offre Livebox, Up ou Max et propose des tarifs sur une large gamme de TV à partir de 49 euros ». Vous bénéficiez d’une Smart TV à prix réduit, mais en contrepartie l’engagement passe à deux ans, le forfait est 2 ou 3 euros plus chers chaque mois, et il n’y a plus de remises pendant les six premiers mois. À chacun de faire ses calculs selon ses besoins.

Enfin, Orange annonce que « désormais tous les clients qui choisissent Orange pour leur offre internet (Livebox Up, Livebox Max, Série Spéciale Livebox fibre) et leur offre mobile bénéficient sans limite de durée d’une remise de 5 euros par mois sur leur offre Internet et d’une remise sur leur forfait mobile (jusqu’à- 15 euros en fonction du forfait mobile souscrit). Les clients mobile Orange peuvent également bénéficier de cette remise s’ils souscrivent à une offre Série Spéciale Livebox fibre, Livebox Up ou Livebox Max ».

Bouygues cible large avec son pack fixe et mobiles B.IG

Hasard ou pas du calendrier, Bouygues Telecom a lancé début octobre son « pack Bbox + Forfaits mobiles » baptisé B.IG. Le principe de fonctionnement est assez simple pour une fois : vous choisissez un abonnement fibre Bbox must ou Ultym et vous ajoutez ensuite entre 1 et 10 forfaits mobiles pour cumuler des réductions.

Elles sont alors de 7 euros par mois sur la Bbox et de 5 à 10 euros par lignes mobiles, chaque mois et sans limite de durée. Avec un seul forfait mobile, c’est 5 euros de moins, avec deux 8 euros par ligne et à partir de 3 (et jusqu’à 10 forfaits) on passe à 10 euros par ligne.

Bouygues Telecom met aussi en avant une nouvelle définition de la famille : elle est « élargie à ceux qui ne vivent pas sous le même toit ou aux colocataires avec la possibilité d’utiliser des RIB différents pour les lignes d’un même pack ». L’opérateur ratisse donc large pour essayer de récupérer le maximum d’abonnés.

De plus, avec B.IG, vous avez droit à un Giga Boost de 20 Go de data supplémentaires (valables un mois) sur le forfait de votre choix. Cette option est utilisable trois fois par an.

La 5G+ Home est là, avec de la 5G SA

Enfin, et comme prévu, Orange lance aujourd’hui sa 5G+ Home, une box 5G pour profiter d’Internet à la maison et qui prend la place de la 5G Home. La nouvelle 5G+ Home exploite un réseau 5G SA (StandAlone), qui n’a pas besoin de cœur de réseau 4G pour fonctionner. L’ancienne 5G Home disparait, elle utilisait le réseau 5G NSA (Non StandAlone).

Cette nouvelle box est proposée à 42,99 euros par mois, avec un débit de 1 Gb/s… exactement comme la 5G Home. Si la 5G+ Home vous intéresse, il faudra vous acquitter de 29 euros de frais d’activation. Dans tous les cas, on ne peut pas dire que la 5G StandAlone et ses avantages soient mis en avant dans le descriptif de l’offre. Sur cette page, les caractéristiques techniques des Flybox 5G et 5G+ sont identiques : jusqu’à 1 Gb/s, 64 utilisateurs, Wi-Fi (2,4 et 5 Ghz), un port Ethernet…

La 4G Home reste au catalogue, à 38,99 euros par mois. Elle ne propose qu’un débit de 300 Mb/s avec une limite de 200 Go par mois, alors que les 5G(+) Home sont « illimités ».

NIS2, Cyber Resilience Act : 2027 sera une année charnière pour la cybersécurité

22, v'là NIS 2
NIS2, Cyber Resilience Act : 2027 sera une année charnière pour la cybersécurité

Deux gros chantiers complémentaires sont en cours au niveau européen (avec des répercussion sur la France bien évidemment) : la directive NIS2 pour les professionnels et les entreprises ainsi que le règlement CRA pour la cybersécurité des produits. L’ANSSI prépare le terrain et pense entrer « dans le dur » aux alentours de 2027.

Lors de son discours à la cérémonie d’ouverture des Assises de la cybersécurité, Vincent Strubel (directeur général de l’ANSSI) est revenu une fois encore sur les cyberattaques qui ont visées la France durant les Jeux olympiques de Paris 2024. Bonne nouvelle, rien de grave n’a fait les gros titres de l’actualité, mais il explique que de nombreux acteurs en voulaient vraiment à la France.

Circulez le 17 octobre, il n’y aura rien à voir

Il a profité de son discours pour revenir sur deux gros chantiers dont a hérité l’ANSSI : la directive NIS2 (Network and Information Security) et le règlement CRA (Cyber Resilience Act). Deux approches pour une même finalité : renforcer la cybersécurité.


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Cyberattaques pendant les JO : « des gens nous en voulaient vraiment »

À vos claviers. Prêts ? Piratez !!!
Cyberattaques pendant les JO : « des gens nous en voulaient vraiment »

Les Jeux olympiques de cet été sont incontestablement un succès, y compris sur la composante cyber. Vincent Strubel, directeur général de l’ANSSI se félicite encore une fois qu’aucun incident majeur n’ait joué les troubles fêtes, mais il ajoute que les pirates ont pourtant mis du cœur à l’ouvrage.

Hier, c’était le coup d’envoi des Assises de la cybersécurité à Monaco. Comme d’habitude, durant la conférence d’ouverture, le directeur général de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) y présentait les grandes lignes de l’année écoulée.

Nous y avons donc retrouvé Vincent Strubel (pour son second passage, il est à la tête de l’Agence depuis début 2023), très à l’aise dans son discours, un exercice certainement plus facile maintenant que les Jeux olympiques et paralympiques de Paris (JOP) 2024 sont derrière nous.

Vincent Strubel savoure « une victoire claire, non ambiguë »

Nous sommes déjà revenus sur le bilan chiffré des événements de cybersécurité remontés à l’ANSSI durant les Jeux olympiques : 465 signalements (avec un impact faible) et 83 incidents. Dans ce second cas, les attaquants ont mené avec succès des actions sur le système d’information de la victime. VIGINUM aussi a dressé son bilan des jeux, sur l’axe de la désinformation.

Il y a un mois, l’ANSSI se félicitait qu’« aucun événement de cybersécurité (n’ait) affecté les cérémonies d’ouverture, de clôture et le bon déroulement des épreuves ». Vincent Strubel ressert le même discours à Monaco durant les Assises.

Il ne cache d’ailleurs pas sa joie et ajoute que « ça n’arrive pas souvent dans nos métiers de la cybersécurité qu’on puisse revendiquer une victoire claire, non ambiguë. On est dans ce cas-là ». D’autant plus que, dans le même temps, la France était dans « un contexte de menace sans précédent ». Il faut dire que, de son propre aveu, l’Agence n’avait pas le droit à l’erreur puisque tous les yeux étaient tournés vers l‘Hexagone. Elle avait même affirmé qu’elle serait « prête le moment venu ».

« Nous on sait qu’il s’est passé des choses, plein de choses »

Il ne tire pas toute la couverture à lui ou à l’ANSSI et précise que « c’est une victoire d’un collectif » grâce à une mobilisation « sans précédent » de tous les acteurs, petits et grands, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de nos frontières : « C’est un test unique qu’on a réussi ».

Vincent Strubel tempère néanmoins un peu ses propos et soulève un tout petit peu le voile sur les coulisses : « On donne l’impression de l’extérieur qu’il ne s’est rien passé […] Mais, nous on sait qu’il s’est passé des choses, plein de choses. Il y avait des gens qui nous en voulaient vraiment, dans toutes les composantes de la menace. Ceux qui savent faire des cyberattaques et ceux qui ne savent pas forcément, mais qui sont très bons communicants et qui savent entretenir l’anxiété ».

Il ne donne toutefois aucune précision sur les motivations des pirates ni sur leur provenance géographique. Il en profite pour faire un rappel sur la problématique de la métrique : « on peut débattre sans fin sur les chiffres » pour savoir si ce sont des milliers ou des millions, mais il n’y a « pas de meilleure conclusion que : on ne sait pas compter les cyberattaques ».

« On ne sait même pas ce que voulait faire l’attaquant »

Le directeur général de l’ANSSI ajoute que la plupart des cyberattaques ont été bloquées très tôt, bien avant de faire des dégâts. C’est un motif de satisfaction, mais « cela a presque un côté frustrant car, dans la plupart des cas, on ne sait même pas ce que voulait faire l’attaquant. On l’a bloqué trop tôt pour connaitre son intention ».

Cyberattaques pendant les JO : « des gens nous en voulaient vraiment »

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Cyberattaques pendant les JO : « des gens nous en voulaient vraiment »

Les Jeux olympiques de cet été sont incontestablement un succès, y compris sur la composante cyber. Vincent Strubel, directeur général de l’ANSSI se félicite encore une fois qu’aucun incident majeur n’ait joué les troubles fêtes, mais il ajoute que les pirates ont pourtant mis du cœur à l’ouvrage.

Hier, c’était le coup d’envoi des Assises de la cybersécurité à Monaco. Comme d’habitude, durant la conférence d’ouverture, le directeur général de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) y présentait les grandes lignes de l’année écoulée.

Nous y avons donc retrouvé Vincent Strubel (pour son second passage, il est à la tête de l’Agence depuis début 2023), très à l’aise dans son discours, un exercice certainement plus facile maintenant que les Jeux olympiques et paralympiques de Paris (JOP) 2024 sont derrière nous.

Vincent Strubel savoure « une victoire claire, non ambiguë »

Nous sommes déjà revenus sur le bilan chiffré des événements de cybersécurité remontés à l’ANSSI durant les Jeux olympiques : 465 signalements (avec un impact faible) et 83 incidents. Dans ce second cas, les attaquants ont mené avec succès des actions sur le système d’information de la victime. VIGINUM aussi a dressé son bilan des jeux, sur l’axe de la désinformation.

Il y a un mois, l’ANSSI se félicitait qu’« aucun événement de cybersécurité (n’ait) affecté les cérémonies d’ouverture, de clôture et le bon déroulement des épreuves ». Vincent Strubel ressert le même discours à Monaco durant les Assises.

Il ne cache d’ailleurs pas sa joie et ajoute que « ça n’arrive pas souvent dans nos métiers de la cybersécurité qu’on puisse revendiquer une victoire claire, non ambiguë. On est dans ce cas-là ». D’autant plus que, dans le même temps, la France était dans « un contexte de menace sans précédent ». Il faut dire que, de son propre aveu, l’Agence n’avait pas le droit à l’erreur puisque tous les yeux étaient tournés vers l‘Hexagone. Elle avait même affirmé qu’elle serait « prête le moment venu ».

« Nous on sait qu’il s’est passé des choses, plein de choses »

Il ne tire pas toute la couverture à lui ou à l’ANSSI et précise que « c’est une victoire d’un collectif » grâce à une mobilisation « sans précédent » de tous les acteurs, petits et grands, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de nos frontières : « C’est un test unique qu’on a réussi ».

Vincent Strubel tempère néanmoins un peu ses propos et soulève un tout petit peu le voile sur les coulisses : « On donne l’impression de l’extérieur qu’il ne s’est rien passé […] Mais, nous on sait qu’il s’est passé des choses, plein de choses. Il y avait des gens qui nous en voulaient vraiment, dans toutes les composantes de la menace. Ceux qui savent faire des cyberattaques et ceux qui ne savent pas forcément, mais qui sont très bons communicants et qui savent entretenir l’anxiété ».

Il ne donne toutefois aucune précision sur les motivations des pirates ni sur leur provenance géographique. Il en profite pour faire un rappel sur la problématique de la métrique : « on peut débattre sans fin sur les chiffres » pour savoir si ce sont des milliers ou des millions, mais il n’y a « pas de meilleure conclusion que : on ne sait pas compter les cyberattaques ».

« On ne sait même pas ce que voulait faire l’attaquant »

Le directeur général de l’ANSSI ajoute que la plupart des cyberattaques ont été bloquées très tôt, bien avant de faire des dégâts. C’est un motif de satisfaction, mais « cela a presque un côté frustrant car, dans la plupart des cas, on ne sait même pas ce que voulait faire l’attaquant. On l’a bloqué trop tôt pour connaitre son intention ».

[T@LC] SocialAI, un réseau social sans humain : « Les frontières sont comme des téléchargements »

Iasocial
[T@LC] SocialAI, un réseau social sans humain : « Les frontières sont comme des téléchargements »

Le réseau social SocialAI a été mis en ligne mi-septembre, sur iOS uniquement pour l’instant. Sa principale particularité ? Vous ne parlez qu’à des bots, à aucun autre humain, et vous pouvez même choisir le type de « followers » que vous voulez comme « amis » pour commenter vos publications.

Sur le principe, SocialAI ressemble beaucoup à X, avec ses publications, la possibilité de commenter, repartager, aimer et ajouter aux signets un commentaire. Néanmoins, cette fois-ci, l’intégralité des réponses est délivrée par des bots, bien intentionnés dans l’ensemble. C’est d’une certaine manière à la fois si proche (des bots) et si loin (bien intentionnés) de X…

Choisissez l’humour des bots

Lors de l’inscription et de la création de votre compte, SocialAI vous demandera de choisir le type de followers que vous voulez. La liste est longue avec une trentaine de possibilités. Cela va des fans, aux haters, en passant par des personnes sarcastiques, des nerds, des professeurs, des trolls, etc. Il faut en sélectionner trois au minimum, tous si vous le souhaitez.


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☕️ Plusieurs navigateurs demandent à l’Europe de nommer Edge comme contrôleur d’accès

Plusieurs navigateurs demandent à l’Europe de nommer Edge comme contrôleur d’accès

En septembre dernier, la Commission européenne dévoilait sa première liste des contrôleurs d’accès et des « services de plateforme essentiels » dans le cadre du DMA. Plusieurs services attendus étaient pourtant absents, car des enquêtes étaient en cours pour vérifier s’ils devaient être soumis au DMA. C’était le cas de Bing, Edge, Microsoft Advertising et iMessage.

En février de cette année, le couperet est tombé : ils ne sont pas visés par le DMA. Après une évaluation approfondie, « la Commission a estimé que iMessage, Bing, Edge et Microsoft Advertising ne pouvaient pas être considérés comme des services de contrôleurs d’accès », expliquait alors la Commission européenne.

Cet été, Opera a interjeté appel devant le Tribunal de l’Union de la décision de ne pas retenir Edge. « Comme Edge n’a pas été désigné comme contrôleur d’accès dans le cadre du DMA, le très populaire système d’exploitation Windows est toujours en mesure d’empêcher les utilisateurs de choisir et de continuer à utiliser un autre navigateur comme navigateur par défaut du système et il continue à traiter son propre navigateur, Edge, de manière préférentielle », regrettait Opera.

Le navigateur est rejoint par d’autres dans sa lutte : les navigateurs Vivaldi, Waterfox et Wavebox, ainsi que l’organisation Open Web Advocacy qui milite pour un « Web ouvert ». Dans une lettre envoyée à la Commission européenne et consultée par The Register, ils regrettent le choix de ne pas appliquer le DMA à Microsoft Edge. En conséquence, « les pratiques déloyales sont ainsi autorisées à persister dans l’écosystème Windows concernant Edge, non atténuées par les écrans de choix qui existent sur mobile ».*

Les trois signataires de la lettre rappellent, en effet, que l’écran de choix sur mobile a porté ses fruits, avec des résultats concrets. Brave s’en était même réjoui publiquement.

Ils ajoutent que Windows est « la passerelle la plus importante pour les consommateurs pour télécharger un navigateur indépendant sur les PC […] De multiples obstacles techniques et différents messages contextuels apparaissant sur Edge, sapant le choix du consommateur d’un navigateur indépendant ».

Le CEO de Vivaldi, Jon von Tetzchner, explique à nos confrères avoir été « plus que surpris lorsque Edge n’a pas été désigné comme contrôleur d’accès en vertu de la loi sur les marchés numériques […] Il est clair comme de l’eau de roche que Microsoft donne à Edge un avantage injuste ».

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