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Pwn2Own 2024 : QNAP et Synology corrigent des failles critiques dans leur NAS

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Pwn2Own 2024 : QNAP et Synology corrigent des failles critiques dans leur NAS

Fin octobre 2024, se déroulait le concours Pwn2Own, de la Zero Day Initiative. Les NAS de QNAP et de Synology en ont fait les frais, avec des failles critiques dans les deux cas. Comme toujours, il est très fortement recommandé de se mettre à jour.

RISK:STATION sur les NAS Synology

Le fabricant de NAS Synology a publié deux bulletins d’alerte. Le premier concerne l’application Synology Photos 1.6 et 1.7 pour le DSM 7.2, avec un danger critique : « Une vulnérabilité permet aux attaquants distants d’exécuter du code arbitraire », ce qui est le scénario catastrophe. Le second est du même acabit, mais pour BeeStation OS 1.0 et 1.1 et l’application BeePhotos.

Dans tous les cas, des mises à jour sont disponibles. Synology précise que les failles ont été identifiées dans le cadre du concours Pwn2Own Ireland 2024. Synology remercie d’ailleurs Rick de Jager, chercheur en cybersécurité chez Midnight Blue, qui revendique la troisième place du concours.

Cette dernière a publié un billet de blog. L’entreprise y explique avoir démontré « cinq vulnérabilités zero-day dans les routeurs, les imprimantes, les caméras de sécurité et les périphériques de stockage réseau (NAS) ». Celle de Synology est baptisée RISK:STATION, avec un logo qui va bien… comme c’est la mode depuis quelques années.

Pour les détails, rendez-vous en 2025

Synology a été rapide à corriger le tir, selon Midnight Blue : « Le problème a été signalé à Synology immédiatement après la démonstration, et dans les 48 heures, un correctif a été mis à disposition pour résoudre la vulnérabilité ».

« Les détails techniques sont actuellement sous embargo jusqu’à ce qu’un délai suffisant se soit écoulé pour permettre l’application de correctifs afin de minimiser les risques d’abus généralisés ». Ils devraient être mis en ligne courant 2025.

QNAP corrige trois failles critiques

Dans le même temps, QNAP aussi réagit suite à des annonces faites durant le Pwn2Own Ireland 2024. Deux concernent ses produits : une vulnérabilité dans HBS 3 Hybrid Backup Sync et une autre dans le service SMB. Les deux sont critiques.

Dans le premier cas, HBS 3 Hybrid Backup Sync 25.1.x est touché, mais la version 25.1.1.673 corrige le tir. QNAP remercie Viettel Cyber Security pour le signalement de la faille. Pour SMB Service, les versions 4.15.x et h4.15.x sont concernées, avec des correctifs estampillés 4.15.002 et h4.15.002. Cette fois-ci, les remerciements vont à YingMuo et DEVCORE Internship Program.

QuRouteur enfin est aussi concerné, avec là encore une faille critique sur les versions 2.4.x. Elle est corrigée à partir de la mouture 2.4.5.032. C’est de nouveau Viettel Cyber Security qui est à l’honneur. QNAP ne donne aucun détail supplémentaire.

Viettel Cyber Security en profite pour savourer sa victoire dans un billet de blog, expliquant avoir remporté « le prix Pwn2Own 2024 en exploitant avec succès neuf vulnérabilités zero-day (vulnérabilités de sécurité jusqu’alors inconnues) dans des produits de HP, Canon, Synology, QNAP et d’autres, remportant un total de 33 points et un prix de plus de 200 000 dollars américains ».

Plus de 70 failles 0-day en quatre jours

Les comptes rendus des quatre jours du concours de piratage sont disponible par ici. Le premier jour, 52 failles 0-day ont été dévoilées, pour un total de plus de 70 vulnérabilités 0-day à la fin du concours. Plus d’un million de dollars a été distribué.

Le prochain rendez-vous est fixé du 22 au 24 janvier à Tokyo pour la deuxième édition du Pwn2Own Automotive.

Pwn2Own 2024 : QNAP et Synology corrigent des failles critiques dans leur NAS

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Pwn2Own 2024 : QNAP et Synology corrigent des failles critiques dans leur NAS

Fin octobre 2024, se déroulait le concours Pwn2Own, de la Zero Day Initiative. Les NAS de QNAP et de Synology en ont fait les frais, avec des failles critiques dans les deux cas. Comme toujours, il est très fortement recommandé de se mettre à jour.

RISK:STATION sur les NAS Synology

Le fabricant de NAS Synology a publié deux bulletins d’alerte. Le premier concerne l’application Synology Photos 1.6 et 1.7 pour le DSM 7.2, avec un danger critique : « Une vulnérabilité permet aux attaquants distants d’exécuter du code arbitraire », ce qui est le scénario catastrophe. Le second est du même acabit, mais pour BeeStation OS 1.0 et 1.1 et l’application BeePhotos.

Dans tous les cas, des mises à jour sont disponibles. Synology précise que les failles ont été identifiées dans le cadre du concours Pwn2Own Ireland 2024. Synology remercie d’ailleurs Rick de Jager, chercheur en cybersécurité chez Midnight Blue, qui revendique la troisième place du concours.

Cette dernière a publié un billet de blog. L’entreprise y explique avoir démontré « cinq vulnérabilités zero-day dans les routeurs, les imprimantes, les caméras de sécurité et les périphériques de stockage réseau (NAS) ». Celle de Synology est baptisée RISK:STATION, avec un logo qui va bien… comme c’est la mode depuis quelques années.

Pour les détails, rendez-vous en 2025

Synology a été rapide à corriger le tir, selon Midnight Blue : « Le problème a été signalé à Synology immédiatement après la démonstration, et dans les 48 heures, un correctif a été mis à disposition pour résoudre la vulnérabilité ».

« Les détails techniques sont actuellement sous embargo jusqu’à ce qu’un délai suffisant se soit écoulé pour permettre l’application de correctifs afin de minimiser les risques d’abus généralisés ». Ils devraient être mis en ligne courant 2025.

QNAP corrige trois failles critiques

Dans le même temps, QNAP aussi réagit suite à des annonces faites durant le Pwn2Own Ireland 2024. Deux concernent ses produits : une vulnérabilité dans HBS 3 Hybrid Backup Sync et une autre dans le service SMB. Les deux sont critiques.

Dans le premier cas, HBS 3 Hybrid Backup Sync 25.1.x est touché, mais la version 25.1.1.673 corrige le tir. QNAP remercie Viettel Cyber Security pour le signalement de la faille. Pour SMB Service, les versions 4.15.x et h4.15.x sont concernées, avec des correctifs estampillés 4.15.002 et h4.15.002. Cette fois-ci, les remerciements vont à YingMuo et DEVCORE Internship Program.

QuRouteur enfin est aussi concerné, avec là encore une faille critique sur les versions 2.4.x. Elle est corrigée à partir de la mouture 2.4.5.032. C’est de nouveau Viettel Cyber Security qui est à l’honneur. QNAP ne donne aucun détail supplémentaire.

Viettel Cyber Security en profite pour savourer sa victoire dans un billet de blog, expliquant avoir remporté « le prix Pwn2Own 2024 en exploitant avec succès neuf vulnérabilités zero-day (vulnérabilités de sécurité jusqu’alors inconnues) dans des produits de HP, Canon, Synology, QNAP et d’autres, remportant un total de 33 points et un prix de plus de 200 000 dollars américains ».

Plus de 70 failles 0-day en quatre jours

Les comptes rendus des quatre jours du concours de piratage sont disponible par ici. Le premier jour, 52 failles 0-day ont été dévoilées, pour un total de plus de 70 vulnérabilités 0-day à la fin du concours. Plus d’un million de dollars a été distribué.

Le prochain rendez-vous est fixé du 22 au 24 janvier à Tokyo pour la deuxième édition du Pwn2Own Automotive.

Bouygues Telecom lance B&You Pure fibre : 8 Gb/s à 23,99 euros par mois, sans engagement

Bouygues Telecom lance B&You Pure fibre : 8 Gb/s à 23,99 euros par mois, sans engagement

Bouygues Telecom propose une offre pour ceux qui ne veulent qu’un accès à Internet en fibre optique : B&YOU Pure fibre. Le tarif est de 23,99 euros par mois, sans engagement ni hausse au bout d’un an. La box ne donne accès qu’à Internet, pas à la télévision ni à la téléphonie fixe.

Internet et rien qu’Internet

Bouygues Telecom n’a pas peur des mots et annonce qu’il « invente B&YOU Pure fibre, le « super flux sans superflu » ». Il faut comprendre qu’il s’agit d’une offre avec uniquement un accès à Internet (jusqu’à 8 Gb/s en téléchargement et 1 Gb/s en upload), sans télévision ni téléphone. La box propose du Wi-Fi 6E.

Selon une étude de l’institut BVA réalisée pour Bouygues Telecom, « 22 % des foyers ayant la fibre n’utilisent pas de décodeur TV FAI et seulement 16 % de la population déclare avoir utilisé la téléphonie fixe au cours des six derniers mois ». L’opérateur s’adresse donc à ceux qui ne veulent qu’Internet, pour un tarif le moins cher possible.

L’assistance téléphonique est disponible pendant deux mois après la souscription, ensuite il faudra passer par « votre application Bouygues Telecom, et accéder à une assistance disponible 24 h/24 ». Un répéteur Wi-Fi 6E est disponible en option, à 4 euros par mois. Si vous comptez en utiliser un, autant l’acheter séparément à ce prix.

Il y a comme toujours des frais de mise en service de 48 euros et des frais de résiliation de 59 euros quand vous partirez.

23,99 euros par mois, sans engagement ni promotion

Le tarif est de 23,99 euros par mois, « avec un prix qui n’augmentera pas la deuxième année ». Mais le FAI précise, sans plus de détails, qu’il s’agit d’une « offre de lancement valable pour toute première souscription sous réserve d’éligibilité en fibre jusqu’au domicile et de raccordement. Sans engagement ».

Pour profiter des 8 Gb/s il faut disposer de l’option « Débit + gratuite sur demande, sous réserve d’éligibilité et d’équipement compatible (avec module ou carte 10G) branché en filaire ». Pour les clients non éligibles ou non souscripteurs à l’option Débit +, le débit sera limité à 2 Gb/s, partagés entre les équipements (jusqu’à 1 Gb/s par équipement). C’est le cas sur l’une de nos lignes :

Quid de la concurrence ?

Chez les trois autres opérateurs nationaux (SFR, Free et Orange), il est déjà possible de prendre un abonnement fixe sans box TV, mais le téléphone est toujours inclus. Les tarifs sont par contre plus chers.

Comptez 29,99 euros par mois chez SFR pour Fibre Starter (160 chaines de TV, appels vers les fixes illimités et 1 Gb/s symétrique) avec un engagement de 12 mois. Orange est à 19,99 euros par mois avec Just Livebox (appels illimités vers les fixes, 400 Mb/s symétrique)… mais pendant 6 mois seulement. Le tarif passe ensuite à 33,99 euros par mois ; l’engagement est d’un an. Enfin, Free est à 29,99 euros par mois, sans engagement avec Freebox Révolution Light (téléphone, TV et 1 Gb/s en téléchargement, 600 Mb/s en upload).

Même dans les marques « low cost » les tarifs sont plus élevés. Sosh est à 25,99 euros par mois avec 400 Mb/s symétrique et de la téléphonie fixe. RED by SFR est à 24,99 euros par mois, avec 500 Mb/s symétrique et là encore de la téléphonie fixe.

D’autres FAI proposent déjà des offres sans TV ni téléphone

Il existe d’autres fournisseurs d’accès à Internet proposant des offres plus ou moins localisées, sans TV ni téléphone. C’est, par exemple, le cas de Rézine (région de Grenoble) à 35 euros par mois pour 1 Gb/s en téléchargement et 300 Mb/s en upload. FDN aussi propose des offres, avec des tarifs plus compliqués à suivre. « Nous ne fournissons ni téléphonie, ni télévision. Nous fournissons de l’accès à Internet, point ».

Bouygues Telecom a dans tous les cas une carte à jouer avec son tarif de 23,99 euros par mois, sans engagement ni hausse au bout d’un an. D’autant plus avec un débit pouvant atteindre 8 Gb/s suivant les zones (2 Gb/s partagé au minimum) et du Wi-Fi 6E, quand la concurrence plafonne souvent au Wi-Fi 5 sur ces offres d’entrée de gamme.

Cette box n’est par contre pas compatible avec le système de pack B.IG proposant des remises si vous prenez une ligne fixe et au moins un forfait mobile.

Bouygues Telecom lance B&You Pure fibre : 8 Gb/s à 23,99 euros par mois, sans engagement

Bouygues Telecom lance B&You Pure fibre : 8 Gb/s à 23,99 euros par mois, sans engagement

Bouygues Telecom propose une offre pour ceux qui ne veulent qu’un accès à Internet en fibre optique : B&YOU Pure fibre. Le tarif est de 23,99 euros par mois, sans engagement ni hausse au bout d’un an. La box ne donne accès qu’à Internet, pas à la télévision ni à la téléphonie fixe.

Internet et rien qu’Internet

Bouygues Telecom n’a pas peur des mots et annonce qu’il « invente B&YOU Pure fibre, le « super flux sans superflu » ». Il faut comprendre qu’il s’agit d’une offre avec uniquement un accès à Internet (jusqu’à 8 Gb/s en téléchargement et 1 Gb/s en upload), sans télévision ni téléphone. La box propose du Wi-Fi 6E.

Selon une étude de l’institut BVA réalisée pour Bouygues Telecom, « 22 % des foyers ayant la fibre n’utilisent pas de décodeur TV FAI et seulement 16 % de la population déclare avoir utilisé la téléphonie fixe au cours des six derniers mois ». L’opérateur s’adresse donc à ceux qui ne veulent qu’Internet, pour un tarif le moins cher possible.

L’assistance téléphonique est disponible pendant deux mois après la souscription, ensuite il faudra passer par « votre application Bouygues Telecom, et accéder à une assistance disponible 24 h/24 ». Un répéteur Wi-Fi 6E est disponible en option, à 4 euros par mois. Si vous comptez en utiliser un, autant l’acheter séparément à ce prix.

Il y a comme toujours des frais de mise en service de 48 euros et des frais de résiliation de 59 euros quand vous partirez.

23,99 euros par mois, sans engagement ni promotion

Le tarif est de 23,99 euros par mois, « avec un prix qui n’augmentera pas la deuxième année ». Mais le FAI précise, sans plus de détails, qu’il s’agit d’une « offre de lancement valable pour toute première souscription sous réserve d’éligibilité en fibre jusqu’au domicile et de raccordement. Sans engagement ».

Pour profiter des 8 Gb/s il faut disposer de l’option « Débit + gratuite sur demande, sous réserve d’éligibilité et d’équipement compatible (avec module ou carte 10G) branché en filaire ». Pour les clients non éligibles ou non souscripteurs à l’option Débit +, le débit sera limité à 2 Gb/s, partagés entre les équipements (jusqu’à 1 Gb/s par équipement). C’est le cas sur l’une de nos lignes :

Quid de la concurrence ?

Chez les trois autres opérateurs nationaux (SFR, Free et Orange), il est déjà possible de prendre un abonnement fixe sans box TV, mais le téléphone est toujours inclus. Les tarifs sont par contre plus chers.

Comptez 29,99 euros par mois chez SFR pour Fibre Starter (160 chaines de TV, appels vers les fixes illimités et 1 Gb/s symétrique) avec un engagement de 12 mois. Orange est à 19,99 euros par mois avec Just Livebox (appels illimités vers les fixes, 400 Mb/s symétrique)… mais pendant 6 mois seulement. Le tarif passe ensuite à 33,99 euros par mois ; l’engagement est d’un an. Enfin, Free est à 29,99 euros par mois, sans engagement avec Freebox Révolution Light (téléphone, TV et 1 Gb/s en téléchargement, 600 Mb/s en upload).

Même dans les marques « low cost » les tarifs sont plus élevés. Sosh est à 25,99 euros par mois avec 400 Mb/s symétrique et de la téléphonie fixe. RED by SFR est à 24,99 euros par mois, avec 500 Mb/s symétrique et là encore de la téléphonie fixe.

D’autres FAI proposent déjà des offres sans TV ni téléphone

Il existe d’autres fournisseurs d’accès à Internet proposant des offres plus ou moins localisées, sans TV ni téléphone. C’est, par exemple, le cas de Rézine (région de Grenoble) à 35 euros par mois pour 1 Gb/s en téléchargement et 300 Mb/s en upload. FDN aussi propose des offres, avec des tarifs plus compliqués à suivre. « Nous ne fournissons ni téléphonie, ni télévision. Nous fournissons de l’accès à Internet, point ».

Bouygues Telecom a dans tous les cas une carte à jouer avec son tarif de 23,99 euros par mois, sans engagement ni hausse au bout d’un an. D’autant plus avec un débit pouvant atteindre 8 Gb/s suivant les zones (2 Gb/s partagé au minimum) et du Wi-Fi 6E, quand la concurrence plafonne souvent au Wi-Fi 5 sur ces offres d’entrée de gamme.

Cette box n’est par contre pas compatible avec le système de pack B.IG proposant des remises si vous prenez une ligne fixe et au moins un forfait mobile.

Terminus : Zombie Survivors

De la même façon que les films d'horreur font moins peur quand on les regarde en plein jour, les choses affreuses font moins peur en tour par tour. Regardez la guerre : horriblement stressante, avec la mort qui peut s'abattre à tout instant sous la forme d'une bombe ou d'une balle. Alors qu'en tour par tour, dans un wargame, elle devient cool, une sorte de partie d'échecs avec des chars. C'est pourquoi j'espère que l'apocalypse zombie se déroulera comme dans Terminus : Zombie Survivors : en tour par tour, tranquille, pour me laisser le temps de réfléchir à ce que j'embarque avant de devoir fuir ma maison.

Comment tuer ce qui est déjà mort ?

« N'est pas mort ce qui à jamais dort », a coutume de dire mon chat. Les faits viennent une fois encore de lui donner raison puisque DayZ a battu son record de joueurs simultanés onze ans après sa sortie en early access, avec 78 000 petits galopins connectés au même moment. Un résultat qui a étonné le vaste couillon que je suis, jusqu'ici persuadé que DayZ, après avoir changé à jamais l'histoire du jeu vidéo en popularisant le battle royale et en permettant l'apparition de jeux comme PUBG ou Fortnite, était mort de vieillesse dans sa petite niche hardcore. Je n'étais pas seul à le penser, puisque la plupart des commentateurs mettaient en avant le succès du DLC « Frostline » récemment sorti, qui aurait provoqué ce pic de connexionx. Eh bien figurez-vous que pas du tout : avant même la sortie du DLC, DayZ était sur une pente croissante depuis des années, les stats Steam sont formelles à ce sujet, je ne sais pas ce qu'il vous faut de plus. LFS.

☕️ Raspberry Pi lance son Touch Display 2 (7″, 720p) pour 60 dollars

Il y a neuf ans maintenant, la fondation lançait son premier écran tactile spécialement pensé pour le Raspberry Pi : le Touch Displays de 7 pouces. Ses caractéristiques techniques sont aujourd’hui totalement dépassées, notamment le 480p (480 x 800 pixels).

La seconde génération est arrivée, toujours avec une diagonale de 7″, mais une définition de 720 x 1280 pixels. Il est compatible avec tous les Raspberry Pi à partir du 1B+, à l’exception du Zero qui ne dispose pas du port DSI nécessaire. L’écran mesure 189,32 x 120,24 mm pour une surface active de 155 x 88 mm, ce qui laisse une bonne épaisseur au niveau des bordures.

L’écran est livré avec un support pour y installer un Rasbperry Pi à l’arrière et avec les « câbles d’alimentation et de données compatibles avec les connecteurs FPC standard et mini ». L’alimentation se fait d’ailleurs directement via le connecteur GPIO (pour récupérer la masse et le 5 volts).

La fondation met en avant un écran « entièrement pris en charge par Raspberry Pi OS », notamment la fonction tactile à cinq doigts. La documentation technique se trouve par ici. Le tarif est de 60 dollars.

Il existe bien sûr des multitudes d’autres écrans (non officiels) pour le micro-ordinateur, des plus petits de quelques pouces à de grands modèles. Amazon et Kubii, entre autres, regorgent de références.

[Édito] Smartphone : l’enfer, c’est les autres ?

« Grâce au téléphone, on a de moins en moins besoin de se parler »
[Édito] Smartphone : l’enfer, c’est les autres ?

Le smartphone est un objet incontournable dans notre vie, mais c’est aussi une source de conflit plus ou moins ouvert dans les interactions sociales, que ce soit en famille ou à l’extérieur. Le smartphone divise la population, notamment au cinéma et dans les spectacles. Je vous livre mon sentiment, en étant bien conscient que ce n’est pas une parole d’Évangile. En effet, chacun voit midi à sa porte.

Le smartphone est un objet du quotidien qui s’est imposé dans toutes les poches en moins de 20 ans. Il est devenu incontournable. Au point même de devenir un garant de votre sécurité numérique, notamment avec les banques qui imposent l’utilisation d’un smartphone pour valider des opérations. Pour certaines démarches administratives, disposer d’un smartphone permet parfois de simplifier les choses (accès à Mon Compte Formation, via FranceConnect+ par exemple).

En France, comme dans bon nombre de pays, le taux de pénétration du smartphone est très élevé. Selon des chiffres INSEE sur l’année 2021 (ils ont certainement augmenté depuis), 94,1 % des jeunes entre 15 et 29 disposent d’un smartphone. On passe à 91,8 % sur la tranche des 30 à 44 ans et 82,8 % pour les 45 à 59 ans. C’est ensuite une chute rapide : 59,9 % pour les 60 à 74 ans et enfin 36,2 % pour les 75 ans et plus. Toutes générations confondues, 76,8 % des Français disposaient d’un smartphone il y a trois ans, et certainement plus aujourd’hui.

Cachez ce smartphone que je ne saurais voir

Mais les chiffres ne sont pas l’objet de mon édito. Ils permettent simplement de poser le paysage et d’indiquer qu’une très grande majorité de la population française dispose d’un smartphone, à partir de 15 ans et certainement bien avant. On le trimbale partout, jusque dans les endroits les plus intimes. Dans cet édito, je n’embarque pas toute la rédaction et j’assume la jouer perso, tant chacun a un rapport différent à son smartphone.

Si le smartphone est un objet personnel par excellence, il rayonne aussi dans notre vie sociale et nos interactions, volontaires ou non, avec les autres. Il provoque parfois des incompréhensions entre des personnes avec des visions radicalement différentes, sans pour autant que l’une ou l’autre ait raison. Un peu comme en cette mi-saison où celui avec un t-shirt regarde celui qui a un pull et se demande lequel a raison.

Il y a d’un côté ceux qui ne conçoivent pas utiliser leur smartphone lorsqu’ils sont en bonne compagnie et d’autres qui n’y voient aucun souci ; sans pour autant être des ayatollahs dans les deux cas. Puis, il y a la majorité des gens entre les deux et dont le comportement peut changer suivant la situation. Vous remarquerez que je ne parle pas de génération, car j’ai remarqué que notre âge ne détermine pas notre manière d’agir avec son smartphone.

Le smartphone au cinéma

Un parfait exemple est le cinéma. On y retrouve de tout ou presque dans les usages. S’il est communément admis que répondre au téléphone dépasse allègrement les bornes de la bienséance, qu’en est-il de regarder l’heure à quelques reprises pendant la séance ? Ce n’est généralement pas un problème.


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☕️ Raspberry Pi lance son Touch Display 2 (7″, 720p) pour 60 dollars

Il y a neuf ans maintenant, la fondation lançait son premier écran tactile spécialement pensé pour le Raspberry Pi : le Touch Displays de 7 pouces. Ses caractéristiques techniques sont aujourd’hui totalement dépassées, notamment le 480p (480 x 800 pixels).

La seconde génération est arrivée, toujours avec une diagonale de 7″, mais une définition de 720 x 1280 pixels. Il est compatible avec tous les Raspberry Pi à partir du 1B+, à l’exception du Zero qui ne dispose pas du port DSI nécessaire. L’écran mesure 189,32 x 120,24 mm pour une surface active de 155 x 88 mm, ce qui laisse une bonne épaisseur au niveau des bordures.

L’écran est livré avec un support pour y installer un Rasbperry Pi à l’arrière et avec les « câbles d’alimentation et de données compatibles avec les connecteurs FPC standard et mini ». L’alimentation se fait d’ailleurs directement via le connecteur GPIO (pour récupérer la masse et le 5 volts).

La fondation met en avant un écran « entièrement pris en charge par Raspberry Pi OS », notamment la fonction tactile à cinq doigts. La documentation technique se trouve par ici. Le tarif est de 60 dollars.

Il existe bien sûr des multitudes d’autres écrans (non officiels) pour le micro-ordinateur, des plus petits de quelques pouces à de grands modèles. Amazon et Kubii, entre autres, regorgent de références.

VertVolt : comment choisir son offre d’électricité verte, les pièges à éviter

Attention à ne pas vous prendre une châtaigne sur la facture
VertVolt : comment choisir son offre d’électricité verte, les pièges à éviter

Vous avez envie de passer à un forfait avec de l’« électricité verte » labellisée VertVolt par l’ADEME ? Vous êtes au bon endroit. Mais avant de sauter le pas, on vous explique les points à vérifier et les pièges à éviter… qui sont nombreux et peuvent prendre différentes formes !

Nous avons expliqué récemment ce qu’était de l’électricité verte en France et à quoi cela correspondait réellement pour les clients. Spoiler : cela ne change rien à l’électricité que vous consommez, mais les fournisseurs d’électricité s’engagent à acheter de l’électricité « verte » ou des garanties d’origine à des producteurs d’énergies renouvelables.

Nous continuons notre exploration avec une analyse des différents types d’offres proposées par les fournisseurs. Dans cette seconde partie, nous allons vous donner les clés pour bien décrypter les offres des fournisseurs, avec des exemples concrets.

Il faut souvent bien lire les petites lignes des conditions générales et des grilles tarifaires pour identifier les subtilités qui peuvent s’y cacher. Dans la troisième partie de notre dossier, on vous proposera un tableau comparatif des offres et des principales conditions associées.


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☕️ Intel va revenir aux barrettes de mémoires sur ses prochains CPU pour portables

Au début du mois, Intel lançait ses nouvelles puces Lunar Lake, avec la mémoire LPDDR5X directement intégrée (comme chez Apple), expliquant notamment les différentes références pour avoir 16 ou 32 Go. En marge de la présentation de son bilan financier, Pat Gelsinger a fait quelques annonces sur le sujet, indique The Verge.

Le patron d’Intel reconnait que c’était une erreur : « Ce n’est pas une bonne manière de faire donc, pour nous, c’est vraiment un cas unique avec Lunar Lake […] Nous allons le construire de manière plus traditionnelle avec de la mémoire hors package », comme le rapporte VideoCardz.

Pat Gelsinger explique que Lunar Lake devait être « un produit de niche » avec comme cible les meilleures performances avec une grande autonomie, mais les PC AI sont arrivés… « Et avec les PC AI, il est passé d’un produit de niche à un produit à volume assez élevé ».

Le patron de l’entreprise laisse aussi entendre qu’il pourrait se retirer du marché des cartes graphiques dédiées pour se recentrer sur celui des parties graphiques intégrées au CPU. Et Intel n’est pas non plus au meilleur de sa forme sur les GPU pour l’intelligence artificielle, comme l’indique The Verge.

« Nous n’atteindrons pas notre objectif de 500 millions de dollars de revenus pour Gaudí en 2024 […] car l’adoption globale de Gaudí a été plus lente que prévu », reconnait Pat Gelsinger. Intel ne se désengage pas pour autant sur ce marché.

Intel est pour rappel dans une position financière délicate, avec l’annonce du licenciement de pas moins de 15 000 personnes et une réorientation stratégique.

☕️ Intel va revenir aux barrettes de mémoires sur ses prochains CPU pour portables

Au début du mois, Intel lançait ses nouvelles puces Lunar Lake, avec la mémoire LPDDR5X directement intégrée (comme chez Apple), expliquant notamment les différentes références pour avoir 16 ou 32 Go. En marge de la présentation de son bilan financier, Pat Gelsinger a fait quelques annonces sur le sujet, indique The Verge.

Le patron d’Intel reconnait que c’était une erreur : « Ce n’est pas une bonne manière de faire donc, pour nous, c’est vraiment un cas unique avec Lunar Lake […] Nous allons le construire de manière plus traditionnelle avec de la mémoire hors package », comme le rapporte VideoCardz.

Pat Gelsinger explique que Lunar Lake devait être « un produit de niche » avec comme cible les meilleures performances avec une grande autonomie, mais les PC AI sont arrivés… « Et avec les PC AI, il est passé d’un produit de niche à un produit à volume assez élevé ».

Le patron de l’entreprise laisse aussi entendre qu’il pourrait se retirer du marché des cartes graphiques dédiées pour se recentrer sur celui des parties graphiques intégrées au CPU. Et Intel n’est pas non plus au meilleur de sa forme sur les GPU pour l’intelligence artificielle, comme l’indique The Verge.

« Nous n’atteindrons pas notre objectif de 500 millions de dollars de revenus pour Gaudí en 2024 […] car l’adoption globale de Gaudí a été plus lente que prévu », reconnait Pat Gelsinger. Intel ne se désengage pas pour autant sur ce marché.

Intel est pour rappel dans une position financière délicate, avec l’annonce du licenciement de pas moins de 15 000 personnes et une réorientation stratégique.

[Dossier Next] C’est quoi de l’électricité verte et comment en « profiter »

Les électrons n’ont pas de couleur !
[Dossier Next] C’est quoi de l’électricité verte et comment en « profiter »

De nombreux fournisseurs proposent des abonnements avec de l’« électricité verte ». Sachez déjà que cela ne change absolument rien à l’électricité que vous consommez au quotidien. Mais alors, à quoi correspond cette promesse marketing ? Dans la première partie de notre dossier, on décrypte cet étrange marché des énergies renouvelables.

Nous avons abordé les offres d’électricité, il y a peu, avec un outil vous permettant de comparer les propositions de plusieurs fournisseurs en fonction de votre consommation. Ce dernier point est très important, car avec la multitude de formules qui existe, les résultats peuvent grandement varier par rapport à vos usages. Il y a un point sur lequel nous avions promis de revenir : l’électricité ou l’énergie verte.

C’est quoi de l’électricité verte ?

Déjà, entendons-nous sur le terme « verte » et ce qu’il représente. L’ADEME (Agence de la transition écologique) explique que « l’électricité verte est produite à partir de sources renouvelables [on parle d’énergies renouvelables ou EnR, ndlr], comme l’énergie solaire, éolienne, hydraulique ou géothermique ». Elle ne classe pas l’énergie nucléaire dans cette catégorie. C’est une énergie décarbonée – elle est produite sans émettre directement de CO₂ – mais l’ensemble de la filière n’est pas vert, rappelle l’ADEME.

Notre dossier sur l’électricité verte :

  • [Dossier Next] C’est quoi de l’électricité verte et comment en « profiter »
  • VertVolt : comment choisir son offre d’électricité verte labellisée, les pièges à éviter (à venir)
  • Électricité verte : notre comparatif d’une trentaine d’abonnements (à venir)

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Déploiement de la fibre : le Conseil d’État valide la sanction de 26 millions d’euros contre Orange

Carton plein pour l’Arcep !
Déploiement de la fibre : le Conseil d’État valide la sanction de 26 millions d’euros contre Orange

Dans le dossier du déploiement de la fibre en zone AMII, Orange a été condamné à une amende de 26 millions d’euros par l’Arcep. Le Conseil d’État valide l’analyse et la conclusion du régulateur. C’est la seconde fois dans ce dossier qu’Orange en appel à l’institution, et la seconde fois qu’il est débouté.

En novembre dernier, Orange annonçait fièrement le lancement d’« une nouvelle dynamique dans la généralisation de la fibre optique à horizon 2025 ». Le régulateur lui répondait du tac au tac le lendemain avec une prune de 26 millions d’euros pour des engagements non tenus sur le déploiement de la fibre.

Des manquements d’une « particulière gravité »

En cause, « le non-respect de la première échéance de ses engagements de déploiement en fibre optique en zone AMII ». Pour l’Arcep, ce manquement « revêt une particulière gravité, en ce qu’il porte notamment atteinte à l’intérêt et à l’aménagement numérique des territoires, et l’intérêt des utilisateurs finals dans leur accès aux réseaux ».

Nous avons déjà longuement détaillé les griefs, rappelons seulement qu’Orange n’avait alors toujours pas atteint ses objectifs de 2020. Et la situation n’avait rien de nouveau, c’était presque devenu un running gag durant les conférences/présentations de l’Arcep auxquelles nous assistons. L’ambiance avant la sanction était du genre : « Oui, Orange est en retard, mais non il ne se passe rien ». Début novembre 2023, le couperet était enfin tombé.

Orange a en effet été condamné et, dans la foulée, l’opérateur annonçait saisir le Conseil d’État. Il estimait que l’amende « pourrait réduire d’autant le montant des investissements opérés dans le déploiement de la fibre, au détriment des foyers en attente de raccordement ». Mais il trouvait surtout que cette sanction était « totalement disproportionnée ».

Orange demande au Conseil d’État l’annulation

Orange demandait l’annulation de la décision de l’Arcep et, « à titre subsidiaire, de réformer le montant de cette sanction et le ramener à un montant d’au plus 15 millions d’euros », à la place des 26 millions prononcés. Orange souhaite aussi « mettre à la charge de l’État une somme de 5 000 euros au titre de l’article L. 761 - 1 du code de justice administrative ».

Passons directement à la décision finale, avant de revenir sur les motivations du Conseil d’État : « La requête de la société Orange est rejetée », sur l’ensemble des recours de l’opérateur. Dans sa décision, le Conseil d’État s’explique en détail.

Il rappelle tout d’abord que, « contrairement à ce qui est soutenu » par l’opérateur, ses engagements ne portaient pas « sur un nombre de logements et locaux professionnels estimé sur la base d’évaluations ou de prévisions mais sur la couverture de l’ensemble des logements et locaux professionnels existants dans des communes déterminées, dont elle a donné la liste ».

Pour le Conseil d’État, les informations étaient suffisamment claires, « de sorte qu’il apparaisse, de façon raisonnablement prévisible, que leur méconnaissance était susceptible d’être sanctionnée ». Il rappelle aussi que 543 000 logements et locaux professionnels – partie des 12,868 millions sur lesquels Orange s’était engagé – « n’étaient pas, à l’échéance fixée par la mise en demeure, répertoriés comme raccordables ou raccordables à la demande ». En conséquence, cela faisait donc « obstacle à ce qu’ils puissent être identifiés comme tels et commercialisés par un opérateur ».

Le Conseil d’État valide la sanction, qui « n’apparait pas disproportionnée »

Enfin, concernant le montant de la sanction de 26 millions d’euros, il « n’apparait pas disproportionné ». Notamment « eu égard à la gravité du manquement commis alors que […] les engagements souscrits étaient suffisamment clairs ».

Dans sa décision, le Conseil d’État ajoute que « des opérateurs fournissant des services de communication électronique ne pouvaient commercialiser leurs services via ces raccordements » pour justifier la sanction. Et tient aussi compte « du ralentissement du rythme de réalisation des engagements avant et pendant le délai accordé par la mise en demeure ».

Le Conseil d’État estime enfin « sans incidence » l’argument selon lequel « la sanction serait plus sévère que celles qui ont été infligées par le passé par l’ARCEP en matière de communications électroniques ». Bref, la décision de l’Arcep est validée.

De possibles « actions indemnitaires » pour les opérateurs commerciaux

Sur LinkedIn, l’avocat Alexandre Archambault (spécialiste du numérique) résume la situation : « Au terme d’un arrêt solidement motivé, le Conseil d’État valide l’analyse souveraine effectuée par l’Arcep, rappelant en particulier que les engagements, qui ne sont pas de nature contractuelle, ont été souscrits en connaissance de cause, qu’il n’existe aucune disposition législative ou réglementaire imposant à l’Arcep de détailler sa méthode de calcul du montant de la sanction, et, ce qui intéressera les opérateurs tiers dans le cadre d’éventuelles actions indemnitaires, que ce manquement a porté préjudice à la situation des opérateurs commerciaux qui « ne pouvaient commercialiser leurs services via ces raccordements » ».

Orange et le Conseil d’État, une « histoire d’amour » ?

Rappelons enfin que, dans cette histoire, c’est la seconde fois qu’Orange en appelle au Conseil d’État et se fait débouter. En effet, le 17 mars 2022, le régulateur avait déjà mis en demeure Orange de respecter ses engagements, au plus tard le 30 septembre 2022.

Orange avait alors contesté cette décision devant le Conseil d’État en mai 2022. Mais, là aussi, la société avait été déboutée :

« Par sa décision du 21 avril 2023, le Conseil d’État décide de ne pas transmettre la question prioritaire de constitutionnalité au Conseil constitutionnel. Il rejette également le recours de la société Orange contre la décision de l’Arcep, mettant en demeure Orange de respecter ses engagements de déploiement de la fibre dans des zones moyennement denses ».

Et ce n’était déjà pas la première fois qu’Orange déposait une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) devant le Conseil d’État, concernant le pouvoir de sanction de l’Arcep. Patrick Chaize, sénateur de l’Ain et vice-président de la commission de l’aménagement du territoire, comparait alors cette action d’Orange à une déclaration de guerre : « Ce dépôt de QPC aura de toute façon un effet, même si Orange la retire aujourd’hui. Ça donne à Orange le poids de dire : j’ai l’arme nucléaire »

☕️ AMD annonce son Ryzen 7 9800X3D, avec un 3D V-Cache de 2ᵉ génération

AMD vient d’annoncer un nouveau processeur exploitant son architecture Zen 5 : le Ryzen 7 9800X3D, avec un 3D V-Cache de 2ᵉ génération. Principal changement par rapport aux précédents X3D : les 64 Mo de mémoire cache ont été déplacés « sous le processeur ».

Conséquence, cette nouvelle organisation « rapproche le complexe de cœurs (Core Complex Die ou CCD) de la solution de refroidissement pour aider à maintenir les cœurs « Zen 5 » plus frais, à fournir des fréquences d’horloge élevées et à améliorer les performances en jeu de 8 % en moyenne par rapport à la dernière génération ».

Le cache total est de 104 Mo. Le processeur dispose en effet de 8 Mo de cache L2 et de 96 Mo de cache L3, dont 64 Mo via la technologie 3D V-Cache. Le TDP est de 120 watts.

Le Ryzen 7 9800X3D « delidded » montre son 3D V-Cache

La mèche avait déjà été vendue sur les réseaux sociaux, avec un Ryzen 7 9800X3D « delidded », c’est-à-dire avec le capot enlevé, comme le rapportait il y a peu WCCFTech.

Ce changement permet aussi un overclocking poussé du processeur. Il s’agit d’ailleurs du « premier processeur X3D à être entièrement débloqué », précise AMD. Mais le fabricant rappelle dans ses notes de bas de page que tout overclocking « en dehors des caractéristiques publiées par AMD annulera toute garantie de produit, même lorsqu’il est activé via le matériel et/ou le logiciel AMD ».

Jusqu’à 5,2 GHz en mode boost

Le processeur dispose de 8 cœurs et 16 threads, avec une fréquence de base de 4,7 GHz et jusqu’à 5,2 GHz en mode boost (sur un seul cœur). Le 7800X3D (Zen 4) grimpait pour rappel jusqu’à 5 GHz « seulement », avec une fréquence de base de 4,2 GHz. Le 9800X3D est donc au-dessus.

La fiche technique est disponible par ici, tandis qu’une vidéo de présentation a été mise en ligne sur YouTube. Le processeur sera disponible à partir du 7 novembre, pour 479 dollars. C’est quasiment le tarif affiché par un revendeur américain il y a une dizaine de jours.

Déploiement de la fibre : le Conseil d’État valide la sanction de 26 millions d’euros contre Orange

Carton plein pour l’Arcep !
Déploiement de la fibre : le Conseil d’État valide la sanction de 26 millions d’euros contre Orange

Dans le dossier du déploiement de la fibre en zone AMII, Orange a été condamné à une amende de 26 millions d’euros par l’Arcep. Le Conseil d’État valide l’analyse et la conclusion du régulateur. C’est la seconde fois dans ce dossier qu’Orange en appel à l’institution, et la seconde fois qu’il est débouté.

En novembre dernier, Orange annonçait fièrement le lancement d’« une nouvelle dynamique dans la généralisation de la fibre optique à horizon 2025 ». Le régulateur lui répondait du tac au tac le lendemain avec une prune de 26 millions d’euros pour des engagements non tenus sur le déploiement de la fibre.

Des manquements d’une « particulière gravité »

En cause, « le non-respect de la première échéance de ses engagements de déploiement en fibre optique en zone AMII ». Pour l’Arcep, ce manquement « revêt une particulière gravité, en ce qu’il porte notamment atteinte à l’intérêt et à l’aménagement numérique des territoires, et l’intérêt des utilisateurs finals dans leur accès aux réseaux ».

Nous avons déjà longuement détaillé les griefs, rappelons seulement qu’Orange n’avait alors toujours pas atteint ses objectifs de 2020. Et la situation n’avait rien de nouveau, c’était presque devenu un running gag durant les conférences/présentations de l’Arcep auxquelles nous assistons. L’ambiance avant la sanction était du genre : « Oui, Orange est en retard, mais non il ne se passe rien ». Début novembre 2023, le couperet était enfin tombé.

Orange a en effet été condamné et, dans la foulée, l’opérateur annonçait saisir le Conseil d’État. Il estimait que l’amende « pourrait réduire d’autant le montant des investissements opérés dans le déploiement de la fibre, au détriment des foyers en attente de raccordement ». Mais il trouvait surtout que cette sanction était « totalement disproportionnée ».

Orange demande au Conseil d’État l’annulation

Orange demandait l’annulation de la décision de l’Arcep et, « à titre subsidiaire, de réformer le montant de cette sanction et le ramener à un montant d’au plus 15 millions d’euros », à la place des 26 millions prononcés. Orange souhaite aussi « mettre à la charge de l’État une somme de 5 000 euros au titre de l’article L. 761 - 1 du code de justice administrative ».

Passons directement à la décision finale, avant de revenir sur les motivations du Conseil d’État : « La requête de la société Orange est rejetée », sur l’ensemble des recours de l’opérateur. Dans sa décision, le Conseil d’État s’explique en détail.

Il rappelle tout d’abord que, « contrairement à ce qui est soutenu » par l’opérateur, ses engagements ne portaient pas « sur un nombre de logements et locaux professionnels estimé sur la base d’évaluations ou de prévisions mais sur la couverture de l’ensemble des logements et locaux professionnels existants dans des communes déterminées, dont elle a donné la liste ».

Pour le Conseil d’État, les informations étaient suffisamment claires, « de sorte qu’il apparaisse, de façon raisonnablement prévisible, que leur méconnaissance était susceptible d’être sanctionnée ». Il rappelle aussi que 543 000 logements et locaux professionnels – partie des 12,868 millions sur lesquels Orange s’était engagé – « n’étaient pas, à l’échéance fixée par la mise en demeure, répertoriés comme raccordables ou raccordables à la demande ». En conséquence, cela faisait donc « obstacle à ce qu’ils puissent être identifiés comme tels et commercialisés par un opérateur ».

Le Conseil d’État valide la sanction, qui « n’apparait pas disproportionnée »

Enfin, concernant le montant de la sanction de 26 millions d’euros, il « n’apparait pas disproportionné ». Notamment « eu égard à la gravité du manquement commis alors que […] les engagements souscrits étaient suffisamment clairs ».

Dans sa décision, le Conseil d’État ajoute que « des opérateurs fournissant des services de communication électronique ne pouvaient commercialiser leurs services via ces raccordements » pour justifier la sanction. Et tient aussi compte « du ralentissement du rythme de réalisation des engagements avant et pendant le délai accordé par la mise en demeure ».

Le Conseil d’État estime enfin « sans incidence » l’argument selon lequel « la sanction serait plus sévère que celles qui ont été infligées par le passé par l’ARCEP en matière de communications électroniques ». Bref, la décision de l’Arcep est validée.

De possibles « actions indemnitaires » pour les opérateurs commerciaux

Sur LinkedIn, l’avocat Alexandre Archambault (spécialiste du numérique) résume la situation : « Au terme d’un arrêt solidement motivé, le Conseil d’État valide l’analyse souveraine effectuée par l’Arcep, rappelant en particulier que les engagements, qui ne sont pas de nature contractuelle, ont été souscrits en connaissance de cause, qu’il n’existe aucune disposition législative ou réglementaire imposant à l’Arcep de détailler sa méthode de calcul du montant de la sanction, et, ce qui intéressera les opérateurs tiers dans le cadre d’éventuelles actions indemnitaires, que ce manquement a porté préjudice à la situation des opérateurs commerciaux qui « ne pouvaient commercialiser leurs services via ces raccordements » ».

Orange et le Conseil d’État, une « histoire d’amour » ?

Rappelons enfin que, dans cette histoire, c’est la seconde fois qu’Orange en appelle au Conseil d’État et se fait débouter. En effet, le 17 mars 2022, le régulateur avait déjà mis en demeure Orange de respecter ses engagements, au plus tard le 30 septembre 2022.

Orange avait alors contesté cette décision devant le Conseil d’État en mai 2022. Mais, là aussi, la société avait été déboutée :

« Par sa décision du 21 avril 2023, le Conseil d’État décide de ne pas transmettre la question prioritaire de constitutionnalité au Conseil constitutionnel. Il rejette également le recours de la société Orange contre la décision de l’Arcep, mettant en demeure Orange de respecter ses engagements de déploiement de la fibre dans des zones moyennement denses ».

Et ce n’était déjà pas la première fois qu’Orange déposait une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) devant le Conseil d’État, concernant le pouvoir de sanction de l’Arcep. Patrick Chaize, sénateur de l’Ain et vice-président de la commission de l’aménagement du territoire, comparait alors cette action d’Orange à une déclaration de guerre : « Ce dépôt de QPC aura de toute façon un effet, même si Orange la retire aujourd’hui. Ça donne à Orange le poids de dire : j’ai l’arme nucléaire »

☕️ AMD annonce son Ryzen 7 9800X3D, avec un 3D V-Cache de 2ᵉ génération

AMD vient d’annoncer un nouveau processeur exploitant son architecture Zen 5 : le Ryzen 7 9800X3D, avec un 3D V-Cache de 2ᵉ génération. Principal changement par rapport aux précédents X3D : les 64 Mo de mémoire cache ont été déplacés « sous le processeur ».

Conséquence, cette nouvelle organisation « rapproche le complexe de cœurs (Core Complex Die ou CCD) de la solution de refroidissement pour aider à maintenir les cœurs « Zen 5 » plus frais, à fournir des fréquences d’horloge élevées et à améliorer les performances en jeu de 8 % en moyenne par rapport à la dernière génération ».

Le cache total est de 104 Mo. Le processeur dispose en effet de 8 Mo de cache L2 et de 96 Mo de cache L3, dont 64 Mo via la technologie 3D V-Cache. Le TDP est de 120 watts.

Le Ryzen 7 9800X3D « delidded » montre son 3D V-Cache

La mèche avait déjà été vendue sur les réseaux sociaux, avec un Ryzen 7 9800X3D « delidded », c’est-à-dire avec le capot enlevé, comme le rapportait il y a peu WCCFTech.

Ce changement permet aussi un overclocking poussé du processeur. Il s’agit d’ailleurs du « premier processeur X3D à être entièrement débloqué », précise AMD. Mais le fabricant rappelle dans ses notes de bas de page que tout overclocking « en dehors des caractéristiques publiées par AMD annulera toute garantie de produit, même lorsqu’il est activé via le matériel et/ou le logiciel AMD ».

Jusqu’à 5,2 GHz en mode boost

Le processeur dispose de 8 cœurs et 16 threads, avec une fréquence de base de 4,7 GHz et jusqu’à 5,2 GHz en mode boost (sur un seul cœur). Le 7800X3D (Zen 4) grimpait pour rappel jusqu’à 5 GHz « seulement », avec une fréquence de base de 4,2 GHz. Le 9800X3D est donc au-dessus.

La fiche technique est disponible par ici, tandis qu’une vidéo de présentation a été mise en ligne sur YouTube. Le processeur sera disponible à partir du 7 novembre, pour 479 dollars. C’est quasiment le tarif affiché par un revendeur américain il y a une dizaine de jours.

☕️ Produits illégaux, addiction : l’Europe ouvre une procédure formelle contre Temu

Produits illégaux, addiction : l’Europe ouvre une procédure formelle contre Temu

Nous en parlions pas plus tard que ce matin, c’est désormais officiel. La Commission européenne vient d’annoncer l’ouverture d’une « procédure formelle à l’encontre de Temu au titre de la législation sur les services numériques » (DSA). Pour rappel, Temu a été désignée comme une très grande plateforme en ligne (VLOP) le 31 mai 2024 et une demande d’information formelle (RFI) avait été envoyée par la Commission mi-octobre.

Dans son communiqué, la Commission explique que suite à des analyses préliminaires, elle lance une enquête sur des domaines « liés à la vente de produits illicites, à la conception potentiellement addictive du service, aux systèmes utilisés pour recommander des achats aux utilisateurs, ainsi qu’à l’accès aux données pour les chercheurs ».

L’enquête de la Commission se concentre sur « les systèmes mis en place par Temu pour limiter la vente de produits non conformes dans l’Union européenne », et notamment empêcher le retour de commerçants malhonnêtes sur sa plateforme.

Il est aussi question des risques liés à une addiction, notamment via des programmes de récompenses. En avril, la plateforme proposait, par exemple, d’acheter des données personnelles de ses clients pour 100 euros. La Commission veut ainsi vérifier « les systèmes mis en place par Temu pour atténuer les risques », car ces pratiques « pourraient avoir des conséquences négatives sur le bien-être physique et mental d’une personne ».

L’enquête veut aussi vérifier le respect des obligations sur la manière dont Temu a mis en place des recommandations de contenus et de produits aux utilisateurs. « Cela inclut l’obligation de divulguer les principaux paramètres utilisés dans les systèmes de recommandation de Temu et de fournir aux utilisateurs au moins une option facilement accessible qui ne repose pas sur le profilage ».

Enfin, dernier point, le respect de l’obligation de « donner aux chercheurs l’accès aux données accessibles au public de Temu ».

La Commission procède maintenant « en priorité à une enquête approfondie », sans présager de la conclusion qui sera donnée. Cette nouvelle étape permet à la Commission de prendre de nouvelles mesures, notamment l’adoption d’une décision de non-conformité si besoin. Elle rappelle qu’il n’existe aucun délai pour mettre fin à cette procédure formelle.

« Nous voulons nous assurer que Temu respecte la législation sur les services numériques. En particulier en veillant à ce que les produits vendus sur leur plateforme respectent les normes de l’UE et ne nuisent pas aux consommateurs », résume Margrethe Vestager (vice-présidente exécutive de la Commission).

Les « liaisons dangereuses » de la Poste : Amazon, Temu et Shein

La Poste pivote : après les avis de passage, des colis ?
Les « liaisons dangereuses » de la Poste : Amazon, Temu et Shein

Confrontée à la baisse inexorable du courrier papier, la Poste mise sur son activité colis, sur laquelle elle constate une « reprise très lente du e-commerce ». Un volet d’autant plus critique que le groupe public dépend fortement de l’activité des plateformes, et notamment des deux acteurs chinois que sont Temu et Shein. Interrogé par le Sénat, Philippe Wahl (PDG de la Poste) donne des chiffres et en profite pour réclamer des compensations à l’État.

Philippe Wahl, PDG de la Poste depuis 2013, était hier auditionné par la Commission des affaires économiques, présidée par la sénatrice Dominique Estrosi Sassone.

Amazon, Temu et Shein : 43 % des colis de La Poste en Europe

Dans son introduction, elle questionne le PDG sur « les perspectives de développement des activités d’ecommerce de La Poste dans un contexte où la concurrence ne cesse d’accélérer vis-à-vis de plateformes étrangères américaine et surtout chinoises comme Temu et Shein de plus en plus présentes au sein de l’Union européenne »

Dans son discours liminaire, Philippe Wahl lui répond et rappelle les grandes lignes du marché : « le courrier continue à décliner […] Sur le colis, c’est plus compliqué parce qu’il y a une reprise très lente du ecommerce, donc pas une très forte croissance ». À cause de la baisse du courrier d’ailleurs, le PDG annonce que, depuis son arrivée à la présidence de la Poste (sans lien de causalité), la société « aura perdu 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires ».

Philippe Wahl profite de son audition pour faire (re)passer un message : celui de « la sous compensation » qui « prend une acuité considérable parce que la somme des sous compensations des missions de service public que l’État a laissé à nos charges depuis six ans, c’est quatre milliards. l’État aurait dû nous verser quatre milliards […] Nous recevons un milliard […] Simplement, d’après les calculs de l’ARCEP, les missions qui sont mises à notre charge en coûtent 2,2 milliards. Et donc chaque année, il manque plus d’un milliard à la Poste ».

Il entre ensuite dans le détail avec quelques chiffres, notamment la « montée des plateformes chinoises Temu et Shein, qui représentent 22 % de nos colis en Europe. C’était moins de 5 % il y a cinq ans, 1 % de plus qu’Amazon qui est […] le premier client mais aussi le premier concurrent de la Poste ».

Amazon est donc à 21 %, ce qui veut donc dire que les trois géants que sont Amazon, Temu et Shein représentent 43 % des colis acheminés par la Poste en Europe. Ces trois enseignes représentent donc une part très importante des colis et par conséquent du chiffre d’affaires associé du groupe.

Le PDG revendique le « leadership de [La Poste], avec DHL et Amazon, mais avec une très forte pression sur les marges ». Il affirme que le colis est toujours « un secteur d’avenir »… mais La Poste n’a pas trop le choix puisque ce marché pèse pour 52 % dans son chiffre d’affaires, reconnait le patron. Dans ses derniers résultats financiers, le groupe public indiquait avoir acheminé 1,3 milliard de colis via ses différentes filiales européennes sur les six premiers mois de l’année 2024 (+ 1,3% sur un an).

Temu et Shein sous pression des régulateurs

Mais le marché pourrait changer. En mai, le BEUC (bureau européen des unions de consommateurs) affirmait que la plateforme Temu « ne protège pas les consommateurs en enfreignant le Digital Services Act ». Temu (comme Shein) est pour rappel une Very Large Online Platform (VLOP) selon les critères du Digital Services Act (DSA).

Temu est aussi ausculté de près par la Commission européenne, qui a envoyé il y a deux semaines une demande d’information formelle (RFI). Elle demande des précisions sur les mesures mises en place pour limiter la présence, ou la réapparition, de vendeurs distribuant des produits illégaux. Selon Bloomberg, la Commission s’apprêterait à ouvrir une enquête contre la plateforme chinoise. Shein aussi est surveillé. En juillet 2023, Bruno Le Maire annonçait saisir la DGCCRF sur les risques de la fast fashion, avec Shein dans le viseur.

En Europe (et donc aussi en France), La Poste s’est aussi fortement rapprochée de Vinted. « Depuis janvier, en complément des relations entre Geopost et Vinted en France et dans onze pays européens, franchissement d’une nouvelle étape dans le partenariat entre La Poste et Vinted, avec un nouveau service de livraison Colissimo permettant de faciliter et d’accélérer les envois et réceptions d’achats de seconde main », explique le groupe dans son bilan financier.

Une « compétition terrible »

À la fin de son audition, dans les dernières séries de questions/réponses, Philippe Wahl revient sur le sujet des colis, précisant que la « confiance » affichée au début de son discours « a pu être pris pour une arrogance, ce n’est pas ça du tout ».

Il décrit ce marché comme « une compétition terrible, mais on a l’habitude […] Le marché est partagé. Évidemment, parce que c’est un marché immense, avec des gens extrêmement puissants en France tout de même. Pour les colis aux personnes (aux particuliers), nous représentons plus de 60 % de parts de marché. C’est considérable. Alors en face de ça, il y a évidemment Amazon et les plateformes chinoises. Mais nous sommes sans doute la poste domestique qui, en Europe, résiste le mieux. Mais sinon, évidemment, la compétition est terrible, mais on en a l’habitude ».

Quid des avis de passage (sans sonner) ?

Philippe Wahl revient enfin sur une problématique à laquelle tout le monde peut être un jour confronté : « c’est le facteur qui ne sonne pas vraiment et qui laisse une preuve de son passage sans avoir sonné. Pour vous donner le colis ou la lettre, ça peut arriver. On essaye de lutter contre ça ». Il ne rentre pas plus dans les détails.

Le timbre augmente de 127 % en 10 ans : « Je l’assume »

Sur le courrier, le patron de La Poste affirme que la France « est exactement dans la moyenne européenne de la baisse des volumes. Nous avons perdu à peu près 68 % du volume du courrier depuis 2013. Catastrophe! Mais le Danemark fait mieux, c’est 97 % et la Suisse (qui n’est pas dans l’Union européenne) est un peu en retard sur la baisse : ils sont à 55 %, mais partout ça baisse ».

Il en profite pour revenir sur la hausse du prix du timbre. Selon lui, elle « est généralisée dans tous les pays. On est pile au milieu. Donc, j’ai tendance à vous dire qu’on ne fait pas mieux que les autres, mais qu’on ne fait pas pire non plus ; on est dans la moyenne ».

La sénatrice Marianne Margaté interroge le PDG sur l’augmentation du prix du timbre, avec une pique au passage : « il a pris 127 % en dix ans. Comme ce n’est plus écrit dessus, le prix du timbre, on a tendance à l’oublier ». Philippe Wahl répond du tac-o-tac : « Alors vous avez raison, c’est plus 127 %. Je l’assume et je l’explique : c’est la seule façon de tenir l’équilibre économique du groupe ».

Fermeture des boites aux lettres

Il en profite pour tordre le cou à une rumeur qui revient régulièrement sur le tapis : « il n’y a pas de plan général de fermeture des boîtes aux lettres », mais des suppressions ponctuelles sont bien au programme : « Comme il y a de moins en moins de lettres, il y a des boîtes aux lettres dans lesquelles il n’y a plus jamais de lettres. Alors comment on fait pour les supprimer ? On sonne chez le maire ou la maire et on commence un dialogue constructif avec le maire ».

☕️ Produits illégaux, addiction : l’Europe ouvre une procédure formelle contre Temu

Produits illégaux, addiction : l’Europe ouvre une procédure formelle contre Temu

Nous en parlions pas plus tard que ce matin, c’est désormais officiel. La Commission européenne vient d’annoncer l’ouverture d’une « procédure formelle à l’encontre de Temu au titre de la législation sur les services numériques » (DSA). Pour rappel, Temu a été désignée comme une très grande plateforme en ligne (VLOP) le 31 mai 2024 et une demande d’information formelle (RFI) avait été envoyée par la Commission mi-octobre.

Dans son communiqué, la Commission explique que suite à des analyses préliminaires, elle lance une enquête sur des domaines « liés à la vente de produits illicites, à la conception potentiellement addictive du service, aux systèmes utilisés pour recommander des achats aux utilisateurs, ainsi qu’à l’accès aux données pour les chercheurs ».

L’enquête de la Commission se concentre sur « les systèmes mis en place par Temu pour limiter la vente de produits non conformes dans l’Union européenne », et notamment empêcher le retour de commerçants malhonnêtes sur sa plateforme.

Il est aussi question des risques liés à une addiction, notamment via des programmes de récompenses. En avril, la plateforme proposait, par exemple, d’acheter des données personnelles de ses clients pour 100 euros. La Commission veut ainsi vérifier « les systèmes mis en place par Temu pour atténuer les risques », car ces pratiques « pourraient avoir des conséquences négatives sur le bien-être physique et mental d’une personne ».

L’enquête veut aussi vérifier le respect des obligations sur la manière dont Temu a mis en place des recommandations de contenus et de produits aux utilisateurs. « Cela inclut l’obligation de divulguer les principaux paramètres utilisés dans les systèmes de recommandation de Temu et de fournir aux utilisateurs au moins une option facilement accessible qui ne repose pas sur le profilage ».

Enfin, dernier point, le respect de l’obligation de « donner aux chercheurs l’accès aux données accessibles au public de Temu ».

La Commission procède maintenant « en priorité à une enquête approfondie », sans présager de la conclusion qui sera donnée. Cette nouvelle étape permet à la Commission de prendre de nouvelles mesures, notamment l’adoption d’une décision de non-conformité si besoin. Elle rappelle qu’il n’existe aucun délai pour mettre fin à cette procédure formelle.

« Nous voulons nous assurer que Temu respecte la législation sur les services numériques. En particulier en veillant à ce que les produits vendus sur leur plateforme respectent les normes de l’UE et ne nuisent pas aux consommateurs », résume Margrethe Vestager (vice-présidente exécutive de la Commission).

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