Vue lecture

☕️ Le Canada ordonne la fermeture de la branche locale de TikTok au nom de la sécurité nationale

François-Philippe Champagne (ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie) explique que, suite à un « examen relatif à la sécurité nationale […] le gouvernement du Canada a ordonné la liquidation de l’entreprise canadienne exploitée par TikTok Technology Canada, Inc ».

Le ministre parle de « risques précis pour la sécurité nationale que posent les activités menées par ByteDance Ltd. au Canada par l’entremise de TikTok Technology Canada, Inc. », sans détailler davantage les tenants et aboutissants. Il met simplement en avant des « données probantes » recueillies suite à une enquête, via des services de sécurité et de renseignement, aussi bien canadiens que via des « partenaires gouvernementaux ».

Par contre, il ajoute que « le gouvernement n’interdira ni l’accès de la population canadienne à l’application TikTok ni ne l’empêchera de créer du contenu ». Pour le ministre, utiliser une application ou un réseau social « relève d’un choix personnel ». Pour rappel, l’utilisation de l’application TikTok est néanmoins interdite depuis février 2023 au sein de plusieurs organisations gouvernementales : Commission européenne, gouvernement canadien et des agences fédérales américaines.

Le gouvernement canadien souffle le chaud et le froid : « Il est tout de même important que les Canadiens adoptent de bonnes pratiques en matière de cybersécurité et qu’ils évaluent les risques liés à l’utilisation d’applications et de plateformes de média social, notamment en ce qui concerne la protection, la gestion, l’utilisation et l’échange de leurs renseignements personnels par des acteurs étrangers, ainsi que les lois applicables des pays en cause ».

TikTok n’est évidemment pas du même avis : « Fermer les bureaux canadiens de TikTok et détruire des centaines d’emplois locaux bien rémunérés n’est dans l’intérêt de personne, et c’est précisément ce que fera l’ordonnance de fermeture d’aujourd’hui », affirme un porte-parole de ByteDance à l’AFP.

☕️ Le Canada ordonne la fermeture de la branche locale de TikTok au nom de la sécurité nationale

François-Philippe Champagne (ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie) explique que, suite à un « examen relatif à la sécurité nationale […] le gouvernement du Canada a ordonné la liquidation de l’entreprise canadienne exploitée par TikTok Technology Canada, Inc ».

Le ministre parle de « risques précis pour la sécurité nationale que posent les activités menées par ByteDance Ltd. au Canada par l’entremise de TikTok Technology Canada, Inc. », sans détailler davantage les tenants et aboutissants. Il met simplement en avant des « données probantes » recueillies suite à une enquête, via des services de sécurité et de renseignement, aussi bien canadiens que via des « partenaires gouvernementaux ».

Par contre, il ajoute que « le gouvernement n’interdira ni l’accès de la population canadienne à l’application TikTok ni ne l’empêchera de créer du contenu ». Pour le ministre, utiliser une application ou un réseau social « relève d’un choix personnel ». Pour rappel, l’utilisation de l’application TikTok est néanmoins interdite depuis février 2023 au sein de plusieurs organisations gouvernementales : Commission européenne, gouvernement canadien et des agences fédérales américaines.

Le gouvernement canadien souffle le chaud et le froid : « Il est tout de même important que les Canadiens adoptent de bonnes pratiques en matière de cybersécurité et qu’ils évaluent les risques liés à l’utilisation d’applications et de plateformes de média social, notamment en ce qui concerne la protection, la gestion, l’utilisation et l’échange de leurs renseignements personnels par des acteurs étrangers, ainsi que les lois applicables des pays en cause ».

TikTok n’est évidemment pas du même avis : « Fermer les bureaux canadiens de TikTok et détruire des centaines d’emplois locaux bien rémunérés n’est dans l’intérêt de personne, et c’est précisément ce que fera l’ordonnance de fermeture d’aujourd’hui », affirme un porte-parole de ByteDance à l’AFP.

☕️ X-59 : la NASA allume le moteur de son avion supersonique « silencieux »

X-59 est un avion supersonique de la NASA dont nous parlions déjà en 2018 puis en 2019. Un audit venait alors d’être mené (Key Decision Point-D), à la suite de quoi le feu vert pour l’assemblage final de l’avion avait été donné. La NASA prévoyait alors un vol en 2021… mais comme souvent pour de pareils projets, le calendrier a largement glissé.

L’avion vient en effet seulement de passer une nouvelle étape vers le décollage : « Ces essais de fonctionnement du moteur, qui ont commencé le 30 octobre, permettent à l’équipe du X-59 de vérifier que les systèmes de l’avion fonctionnent correctement lorsqu’il est propulsé par son propre moteur. Lors des tests précédents, le X-59 utilisait des sources externes pour l’alimentation ».

Le moteur est un F414-GE-100 de General Electric (avec une poussée de 22 000 pounds, 98 000 newtons) capable d’atteindre la vitesse de Mach 1,4 (1 500 km/h) à près de 17 km (55 000 pieds) d’altitude. Rien d’exceptionnel, me direz-vous. Et ce n’est pas faux, car d’autres avions (de chasse et feu le Concorde) font largement mieux. Le X-59 ne vise pas la vitesse pure, mais il veut passer le mur du son « silencieusement ».

La NASA détaille le but de son projet :

« Le X-59 générera un bruit sourd plus silencieux qu’un bruyant bang tout en volant plus vite que la vitesse du son. L’avion est la pièce maîtresse de la mission QueSST [Quiet SuperSonic Technology, ndlr] de la NASA, qui recueillera des données sur la manière dont les gens perçoivent ces bruits sourds, fournissant aux régulateurs des informations qui pourraient aider à lever les interdictions actuelles pour des vols supersoniques commerciaux au-dessus des terres ».

L’enjeu est important, car plusieurs entreprises développent actuellement des avions de ligne capables de dépasser le mur du son avec des vols commerciaux. On pense notamment à Boom Supersonic.

« En raison des défis liés à la réalisation de cette phase critique de test, le premier vol du X-59 est désormais prévu pour début 2025 », indique la NASA.

☕️ X-59 : la NASA allume le moteur de son avion supersonique « silencieux »

X-59 est un avion supersonique de la NASA dont nous parlions déjà en 2018 puis en 2019. Un audit venait alors d’être mené (Key Decision Point-D), à la suite de quoi le feu vert pour l’assemblage final de l’avion avait été donné. La NASA prévoyait alors un vol en 2021… mais comme souvent pour de pareils projets, le calendrier a largement glissé.

L’avion vient en effet seulement de passer une nouvelle étape vers le décollage : « Ces essais de fonctionnement du moteur, qui ont commencé le 30 octobre, permettent à l’équipe du X-59 de vérifier que les systèmes de l’avion fonctionnent correctement lorsqu’il est propulsé par son propre moteur. Lors des tests précédents, le X-59 utilisait des sources externes pour l’alimentation ».

Le moteur est un F414-GE-100 de General Electric (avec une poussée de 22 000 pounds, 98 000 newtons) capable d’atteindre la vitesse de Mach 1,4 (1 500 km/h) à près de 17 km (55 000 pieds) d’altitude. Rien d’exceptionnel, me direz-vous. Et ce n’est pas faux, car d’autres avions (de chasse et feu le Concorde) font largement mieux. Le X-59 ne vise pas la vitesse pure, mais il veut passer le mur du son « silencieusement ».

La NASA détaille le but de son projet :

« Le X-59 générera un bruit sourd plus silencieux qu’un bruyant bang tout en volant plus vite que la vitesse du son. L’avion est la pièce maîtresse de la mission QueSST [Quiet SuperSonic Technology, ndlr] de la NASA, qui recueillera des données sur la manière dont les gens perçoivent ces bruits sourds, fournissant aux régulateurs des informations qui pourraient aider à lever les interdictions actuelles pour des vols supersoniques commerciaux au-dessus des terres ».

L’enjeu est important, car plusieurs entreprises développent actuellement des avions de ligne capables de dépasser le mur du son avec des vols commerciaux. On pense notamment à Boom Supersonic.

« En raison des défis liés à la réalisation de cette phase critique de test, le premier vol du X-59 est désormais prévu pour début 2025 », indique la NASA.

☕️ [MàJ] Rétropédalage chez Intermarché : « aucune fuite de données n’a été constatée »

MàJ le 7 novembre à 10h40 : Suite à la publication de ce brief, Intermarché nous apporte des précisions et affirme notamment qu’aucune fuite n’est à l’ordre du jour. Le brief a été mis à jour en conséquence.

La situation s’était presque calmée, mais ce n’était que pour mieux repartir. En moins de deux mois, la liste des enseignes victimes de fuites de données ne fait que s’allonger : Boulanger, Cultura, DiviaMobilités, Truffaut, Cybertek et Grosbill (qui font partie du même groupe), l’Assurance retraiteRED by SFR et Meilleurtaux, Ornikar, Free (fixe et mobile). On en compte une de plus : Intermarché.

Intermarché alerte sur un « accès par un tiers non autorisé »

Dans un message envoyé à des clients (merci aux lecteurs qui nous l’ont transmis), l’entreprise les informe que leur « compte Intermarché a fait l’objet d’un accès par un tiers non autorisé. Celui-ci a pu accéder à vos données personnelles et pourrait les utiliser à des fins de fraude ou décagnottage de votre carte de fidélité, voire d’usurpation d’identité ». L’enseigne affirme que les « données bancaires ne sont pas concernées ».

Intermarché ne donne aucun détail sur les données dérobées…

Problème, l’enseigne ne donne pas le détail des données dérobées. On ne sait pas si les mots de passe – qu’on espère chiffrés et salés – sont dans le lot. D’autant que l’entreprise ajoute : « Afin de protéger vos données personnelles, nous avons mis en place une mesure de changement forcé de votre mot de passe ». En attendant de changer ce dernier, votre compte est bloqué.

Intermarché assure (et heureusement) mener « toutes les actions nécessaires afin de corriger la faille de sécurité et renforcer notre sécurité ». Bien sûr (c’est une obligation), la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a été informée de cet incident.

… et nous affirme finalement qu’il n‘y a eu « aucune fuite de données »

Contacté, le service presse d’Intermarché ne tient pas du tout le même discours : « Le site intermarche.fr a été victime d’une tentative de piratage lors du week-end du 2 et 3 novembre. Aucune fuite de données n’a été constatée suite à cette tentative ». Le message envoyé aux clients indique pour rappel que : « votre compte Intermarché a fait l’objet d’un accès par un tiers non autorisé. Celui-ci a pu accéder à vos données personnelles ».

Sur X, le compte officiel du groupe Les Mousquetaires (propriétaire des enseignes Intermarché) confirme l’erreur de communication et la réponse du service presse : « Contrairement à ce qui a pu être annoncé à certains clients par erreur, aucun tiers non autorisé n’a pu accéder aux données personnelles des clients ».

Réinitialisation des comptes ? Une « mesure de précaution »

Concernant la réinitialisation des comptes, Intermarché nous explique que, « par mesure de précaution, les comptes testés par les attaquants ont été bloqués et une communication a été envoyée afin d’inviter au changement de mot de passe. Cela fait partie des mesures de sécurité mises en place pour protéger les données de nos clients ».

☕️ [MàJ] Rétropédalage chez Intermarché : « aucune fuite de données n’a été constatée »

MàJ le 7 novembre à 10h40 : Suite à la publication de ce brief, Intermarché nous apporte des précisions et affirme notamment qu’aucune fuite n’est à l’ordre du jour. Le brief a été mis à jour en conséquence.

La situation s’était presque calmée, mais ce n’était que pour mieux repartir. En moins de deux mois, la liste des enseignes victimes de fuites de données ne fait que s’allonger : Boulanger, Cultura, DiviaMobilités, Truffaut, Cybertek et Grosbill (qui font partie du même groupe), l’Assurance retraiteRED by SFR et Meilleurtaux, Ornikar, Free (fixe et mobile). On en compte une de plus : Intermarché.

Intermarché alerte sur un « accès par un tiers non autorisé »

Dans un message envoyé à des clients (merci aux lecteurs qui nous l’ont transmis), l’entreprise les informe que leur « compte Intermarché a fait l’objet d’un accès par un tiers non autorisé. Celui-ci a pu accéder à vos données personnelles et pourrait les utiliser à des fins de fraude ou décagnottage de votre carte de fidélité, voire d’usurpation d’identité ». L’enseigne affirme que les « données bancaires ne sont pas concernées ».

Intermarché ne donne aucun détail sur les données dérobées…

Problème, l’enseigne ne donne pas le détail des données dérobées. On ne sait pas si les mots de passe – qu’on espère chiffrés et salés – sont dans le lot. D’autant que l’entreprise ajoute : « Afin de protéger vos données personnelles, nous avons mis en place une mesure de changement forcé de votre mot de passe ». En attendant de changer ce dernier, votre compte est bloqué.

Intermarché assure (et heureusement) mener « toutes les actions nécessaires afin de corriger la faille de sécurité et renforcer notre sécurité ». Bien sûr (c’est une obligation), la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a été informée de cet incident.

… et nous affirme finalement qu’il n‘y a eu « aucune fuite de données »

Contacté, le service presse d’Intermarché ne tient pas du tout le même discours : « Le site intermarche.fr a été victime d’une tentative de piratage lors du week-end du 2 et 3 novembre. Aucune fuite de données n’a été constatée suite à cette tentative ». Le message envoyé aux clients indique pour rappel que : « votre compte Intermarché a fait l’objet d’un accès par un tiers non autorisé. Celui-ci a pu accéder à vos données personnelles ».

Sur X, le compte officiel du groupe Les Mousquetaires (propriétaire des enseignes Intermarché) confirme l’erreur de communication et la réponse du service presse : « Contrairement à ce qui a pu être annoncé à certains clients par erreur, aucun tiers non autorisé n’a pu accéder aux données personnelles des clients ».

Réinitialisation des comptes ? Une « mesure de précaution »

Concernant la réinitialisation des comptes, Intermarché nous explique que, « par mesure de précaution, les comptes testés par les attaquants ont été bloqués et une communication a été envoyée afin d’inviter au changement de mot de passe. Cela fait partie des mesures de sécurité mises en place pour protéger les données de nos clients ».

Fuite chez Free : la folle histoire des données vendues… ou pas

Une vente quantique
Fuite chez Free : la folle histoire des données vendues… ou pas

Et si les données personnelles et bancaires des clients de Free récupérées par un pirate n’avaient finalement pas été vendues ? C’est en tout cas ce qu’affirme le pirate qui revendique être à l’origine de la fuite. Pendant ce temps, le message annonçant la vente pour 175 000 dollars a été supprimé. On vous explique la situation.

Il y a deux semaines, l’actualité autour de Free était agitée. Le vendredi 25 octobre, le fournisseur d’accès envoyait ses premiers messages à des clients pour les informer d’une fuite de données. Le lundi 28, rebelote, mais avec une précision supplémentaire pour des clients Freebox : des IBAN en plus des données personnelles. Les risques sont réels et il faut donc penser à surveiller vos comptes si vous êtes touchés.

Récit d’une fuite de données et d’IBAN

Durant le week-end, un pirate affirmait détenir les données de 19,2 millions de clients Free, dont cinq millions accompagnés des IBAN (pour des abonnés Freebox uniquement). Il mettait aussi en ligne un fichier contenant pas moins de 100 000 lignes, avec des données personnelles de clients, dont les IBAN correspondants évidemment.

Le pirate – sous le pseudo drussellx – mettait l’ensemble des données aux enchères, à 70 000 dollars : « Si l’entreprise ne participe pas à cette unique vente aux enchères dans les prochains jours, cette copie sera vendue, ce qui entraînera de graves conséquences pour les clients, et sera probablement divulguée publiquement sur les forums dans un avenir proche », affirmait-il.

Des enchères et une base de données vendue 175 000 dollars…

Plus tard, le pirate avait mis à jour sa publication pour indiquer que les données avaient été vendues, et que les enchères avaient atteint 175 000 dollars. Il ajoutait avec une pointe d’humour un message à Free : « Free pensait que la base de données était gratuite, ils n’ont rien compris ».

Nous avions alors tenté de contacter drussellx, qui n’avait pas souhaité répondre. Par la suite, il a supprimé sa publication sur la vente des données de Free. Il n’a désormais plus aucun message à son actif.

Cette affaire avait bien inspiré Flock, qui nous avait proposé un dessin sur le sujet. Mais il y a un nouveau rebondissement, comme le rapportent DataBreaches et LeMagIT, et pas des moindres.


Il reste 63% de l'article à découvrir.
Vous devez être abonné•e pour lire la suite de cet article.
Déjà abonné•e ? Générez une clé RSS dans votre profil.

☕️ Verre Gorilla Glass : l’Europe ouvre une enquête antitrust contre Corning

La Commission européenne vient d’annoncer l’ouverture d’une enquête pour déterminer si « Corning a pu abuser de sa position dominante sur le marché mondial du verre utilisé pour protéger les écrans d’appareils électroniques portables, notamment les téléphones portables ». L’entreprise est basée aux États-Unis et on la connait principalement pour ses produits commercialisés sous la marque Gorilla Glass, qui équipent de nombreux smartphones.

De multiples griefs

En cause, des craintes de distorsion de la concurrence avec des « accords d’approvisionnement exclusifs anticoncurrentiels », dans le but d’exclure des concurrents de Corning du marché. Plusieurs griefs sont indiqués par la Commission. Tout d’abord, obliger les fabricants à « s’approvisionner en totalité ou en quasi-totalité » auprès de Corning. Ensuite, proposer des remises aux fabricants s’ils « respectent les obligations d’approvisionnement exclusif ».

Enfin, la Commission met aussi en avant des « English clauses », qui obligeraient « les OEM à informer Corning des offres concurrentes et les autoriseraient à accepter cette offre uniquement si Corning ne parvient pas à s’aligner sur le prix ».

Les conséquences seraient multiples, selon l’Europe : réduire le choix des consommateurs, augmenter les prix et « étouffer l’innovation au détriment des consommateurs du monde entier ». Comme toujours en pareille situation, Margrethe Vestager (vice-présidente exécutive de la Commission) y va de son petit commentaire :

« C’est une expérience très frustrante et coûteuse de casser un écran de téléphone portable. Par conséquent, une forte concurrence dans la production des verres de protection est cruciale pour garantir des prix bas et un verre de haute qualité ».

Corning peut « présenter des engagements »

En parallèle de son enquête approfondie, la Commission a envoyé à Corning une « évaluation préliminaire » avec un résumé de l’affaire et ses inquiétudes concernant les problèmes de concurrence identifiés. « Pour répondre aux préoccupations de la Commission, Corning peut maintenant présenter des engagements ».

L’annonce de cette enquête approfondie a été faite une semaine après la publication des résultats financiers de l’entreprise. Elle affiche des revenus de 3,4 milliards de dollars sur son troisième trimestre 2024. Le secteur des écrans lui apporte un tiers de son chiffre d’affaire (1,015 milliards de dollars) et 285 millions de dollars de bénéfices, sur trois mois. C’était 258 millions au trimestre précédent et 242 millions l’année dernière.

☕️ L’enregistrement (et le partage) des parties sur Steam sort de bêta

Steam avait lancé en juin une nouvelle fonctionnalité, en bêta, baptisée Steam Game Recording : la possibilité d’enregistrer et de partager ses parties. Elle « fonctionne sur n’importe quel jeu sur Steam », affirmait la plateforme. Elle est « maintenant disponible pour tout le monde ».

« Il s’agit d’un tout nouveau système intégré à l’interface vous permettant d’enregistrer et de partager vos séquences de jeu. Grâce à l’enregistrement en arrière-plan, ne manquez plus aucun moment d’action » ; dans ce cas, Steam garde les 120 dernières minutes de vidéo.

Depuis la bêta, de nouvelles options sont arrivées : « des paramètres propres à chaque jeu, des raccourcis de capture rapide, des options d’exportation avancées et une nouvelle façon de classer vos enregistrements ». Bien évidemment, « l’enregistrement ne capture pas le contenu de votre bureau ni d’autres programmes » et, si vous le désirez, « vous pouvez choisir d’inclure le son d’autres programmes, comme celui d’un chat vocal ».

Steam apporte quelques nuances sur la prise en charge des titres : « L’enregistrement de parties fonctionne pour tous les jeux prenant en charge l’overlay de Steam. Il se peut que cette fonctionnalité ne soit pas compatible avec certains titres plus anciens. Le choix de prendre en charge ou non les repères temporels sur la timeline de Steam revient aux équipes de développement ».

De plus amples détails sont disponibles sur cette page.

☕️ Verre Gorilla Glass : l’Europe ouvre une enquête antitrust contre Corning

La Commission européenne vient d’annoncer l’ouverture d’une enquête pour déterminer si « Corning a pu abuser de sa position dominante sur le marché mondial du verre utilisé pour protéger les écrans d’appareils électroniques portables, notamment les téléphones portables ». L’entreprise est basée aux États-Unis et on la connait principalement pour ses produits commercialisés sous la marque Gorilla Glass, qui équipent de nombreux smartphones.

De multiples griefs

En cause, des craintes de distorsion de la concurrence avec des « accords d’approvisionnement exclusifs anticoncurrentiels », dans le but d’exclure des concurrents de Corning du marché. Plusieurs griefs sont indiqués par la Commission. Tout d’abord, obliger les fabricants à « s’approvisionner en totalité ou en quasi-totalité » auprès de Corning. Ensuite, proposer des remises aux fabricants s’ils « respectent les obligations d’approvisionnement exclusif ».

Enfin, la Commission met aussi en avant des « English clauses », qui obligeraient « les OEM à informer Corning des offres concurrentes et les autoriseraient à accepter cette offre uniquement si Corning ne parvient pas à s’aligner sur le prix ».

Les conséquences seraient multiples, selon l’Europe : réduire le choix des consommateurs, augmenter les prix et « étouffer l’innovation au détriment des consommateurs du monde entier ». Comme toujours en pareille situation, Margrethe Vestager (vice-présidente exécutive de la Commission) y va de son petit commentaire :

« C’est une expérience très frustrante et coûteuse de casser un écran de téléphone portable. Par conséquent, une forte concurrence dans la production des verres de protection est cruciale pour garantir des prix bas et un verre de haute qualité ».

Corning peut « présenter des engagements »

En parallèle de son enquête approfondie, la Commission a envoyé à Corning une « évaluation préliminaire » avec un résumé de l’affaire et ses inquiétudes concernant les problèmes de concurrence identifiés. « Pour répondre aux préoccupations de la Commission, Corning peut maintenant présenter des engagements ».

L’annonce de cette enquête approfondie a été faite une semaine après la publication des résultats financiers de l’entreprise. Elle affiche des revenus de 3,4 milliards de dollars sur son troisième trimestre 2024. Le secteur des écrans lui apporte un tiers de son chiffre d’affaire (1,015 milliards de dollars) et 285 millions de dollars de bénéfices, sur trois mois. C’était 258 millions au trimestre précédent et 242 millions l’année dernière.

☕️ L’enregistrement (et le partage) des parties sur Steam sort de bêta

Steam avait lancé en juin une nouvelle fonctionnalité, en bêta, baptisée Steam Game Recording : la possibilité d’enregistrer et de partager ses parties. Elle « fonctionne sur n’importe quel jeu sur Steam », affirmait la plateforme. Elle est « maintenant disponible pour tout le monde ».

« Il s’agit d’un tout nouveau système intégré à l’interface vous permettant d’enregistrer et de partager vos séquences de jeu. Grâce à l’enregistrement en arrière-plan, ne manquez plus aucun moment d’action » ; dans ce cas, Steam garde les 120 dernières minutes de vidéo.

Depuis la bêta, de nouvelles options sont arrivées : « des paramètres propres à chaque jeu, des raccourcis de capture rapide, des options d’exportation avancées et une nouvelle façon de classer vos enregistrements ». Bien évidemment, « l’enregistrement ne capture pas le contenu de votre bureau ni d’autres programmes » et, si vous le désirez, « vous pouvez choisir d’inclure le son d’autres programmes, comme celui d’un chat vocal ».

Steam apporte quelques nuances sur la prise en charge des titres : « L’enregistrement de parties fonctionne pour tous les jeux prenant en charge l’overlay de Steam. Il se peut que cette fonctionnalité ne soit pas compatible avec certains titres plus anciens. Le choix de prendre en charge ou non les repères temporels sur la timeline de Steam revient aux équipes de développement ».

De plus amples détails sont disponibles sur cette page.

☕️ Internet Archive : Save Page Now de la Wayback Machine est de retour

Début octobre, Internet Archive annonçait être victime d’une cyberattaque avec le vol d’une base de données contenant 31 millions de fichiers uniques d’identification.

Quelques jours plus tard, la bibliothèque numérique revenait en ligne, en mode dégradé. Wayback Machine « a repris de manière provisoire », mais seulement « en lecture seule », expliquait le fondateur d’Internet Archive Kahle Brewster. Un nouveau piratage a eu lieu en octobre, sur sa plateforme de support par e-mail Zendesk.

Lundi, Internet Archive a annoncé sur X le retour de Save Page Now, un service qui permet de soumettre une URL pour que la page soit sauvegardée dans la Wayback Machine. « Les pages Web archivées depuis le 9 octobre commenceront à être ajoutées à la Wayback Machine », ajoute Internet Archive.

☕️ Internet Archive : Save Page Now de la Wayback Machine est de retour

Début octobre, Internet Archive annonçait être victime d’une cyberattaque avec le vol d’une base de données contenant 31 millions de fichiers uniques d’identification.

Quelques jours plus tard, la bibliothèque numérique revenait en ligne, en mode dégradé. Wayback Machine « a repris de manière provisoire », mais seulement « en lecture seule », expliquait le fondateur d’Internet Archive Kahle Brewster. Un nouveau piratage a eu lieu en octobre, sur sa plateforme de support par e-mail Zendesk.

Lundi, Internet Archive a annoncé sur X le retour de Save Page Now, un service qui permet de soumettre une URL pour que la page soit sauvegardée dans la Wayback Machine. « Les pages Web archivées depuis le 9 octobre commenceront à être ajoutées à la Wayback Machine », ajoute Internet Archive.

Fondation Mozilla : des licenciements… et la fin d’une ère ?

Revoir ses fondations pour de solides bases ?
Fondation Mozilla : des licenciements… et la fin d’une ère ?

La fondation Mozilla qui chapeaute les activités de Mozilla (et donc de Firefox) vient de confirmer un vaste plan de licenciement de 30 % de ses effectifs, avec la fermeture de deux divisions, dont le plaidoyer. Les dirigeants se veulent rassurants, affirmant qu’il s’agit d’une réorganisation, pas de la fin des combats.

« La Fondation Mozilla réorganise ses équipes »…

L’annonce a été faite à TechCrunch (et confirmée à d’autres médias) par Brandon Borrman, vice-président et responsable de la communication chez Mozilla :

« La Fondation Mozilla réorganise ses équipes afin d’accroître son agilité et son impact, alors que nous accélérons notre travail pour garantir un avenir technique plus ouvert et équitable à tous. Cela signifie malheureusement de mettre fin à une partie du travail que nous avons historiquement poursuivi et supprimer les rôles associés pour nous concentrer davantage sur l’avenir ».

… et licencie 30 % de ses employés

Une réorganisation qui, comme souvent en pareille situation, passe par un plan de licenciement massif puisque 30 % des employés sont sur le carreau. Selon les calculs de nos confrères, la fondation comptait environ 120 personnes, ce qui ferait un peu moins d’une quarantaine de licenciés. Brandon Borrman n’a pas démenti ni confirmé ces chiffres.

C’est le second plan cette année chez Mozilla (au sens large du terme), après les 60 licenciements de février, mais c’était alors chez Mozilla Corporation. L’entreprise souhaitait changer de stratégie en laissant de côté des produits pourtant récents comme son VPN, Firefox Relay et Mozilla Monitor pour se concentrer sur une « intelligence artificielle digne de confiance dans Firefox ».

Fondation Mozilla vs Mozilla Corporation

Mozilla se présente pour rappel comme une organisation hybride. On a d’un côté la Fondation Mozilla (à but non lucratif) qui « supervise la structure de gouvernance de Mozilla ». Et, de l’autre, Mozilla Corporation, « une filiale à 100 % de la Fondation Mozilla, qui travaille avec la communauté pour développer des logiciels », le navigateur Firefox en tête.

Les licenciements du jour concernent la fondation, ceux du début de l’année étaient pour Mozilla Corporation. Cette dernière avait déjà fait les frais d’une restructuration massive en 2020 avec le licenciement de 250 personnes. Une annonce faite quatre mois après le retour de Mitchell Baker comme directrice générale de Mozilla Corporation.

En creux, on retrouvait l’éternelle épée de Damoclès de Mozilla : la dépendance financière à Google avec un partenariat qui en fait le moteur de recherche par défaut de Firefox dans de nombreux pays du monde.

Les divisions advocacy et global programs disparaissent…

Dans un email envoyé aux employés, la directrice exécutive de la fondation Nabiha Syed confirme la disparition de deux divisions au sein de Mozilla Foundation : advocacy et global programs (dirigée par Bob Alotta depuis 2019). La première avait pour but de « créer un mouvement mondial pour protéger le Web libre et ouvert ».

Une annonce qui provoque de vives réactions, notamment sur les réseaux sociaux. « Une page se tourne et c’est bien triste : en crise, la Fondation Mozilla met fin à toutes ses activités de militantisme en faveur notamment de la protection de la vie privée et de la décentralisation des services », explique Guillaume Champeau.

… mais le plaidoyer n’est pas abandonné (promis)

Sur la fin de la branche advocacy (ou plaidoyer), Brandon Borrman apporte une précision importante : « Nous tenons à préciser que la restructuration n’a pas abandonné le plaidoyer ; au contraire, le plaidoyer est toujours un principe central du travail de la Fondation Mozilla et nous sommes en train de revoir notre approche à cet égard ».

Nabiha Syed, tente aussi de rassurer : « cette démarche vise en partie à proposer un « récit unifié et puissant de la Fondation », notamment en remaniant les communications stratégiques de la fondation ».

« Les objectifs ambitieux exigent des choix difficiles »

Dans un email envoyé aux employés et consulté par TechCrunch, Nabiha Syed rappelle que la mission de Mozilla « est plus que jamais importante » :

« Nous nous trouvons dans une situation de changement incessant dans le monde technologique (et plus largement), et l’idée de faire passer les gens avant le profit semble de plus en plus radicale. Pour traverser cette période mouvementée et déconcertante, il faut être extrêmement concentré et parfois dire adieu à l’excellent travail qui nous a permis d’aller aussi loin, car il ne nous permettra pas d’atteindre le prochain sommet. Les objectifs ambitieux exigent des choix difficiles ».

Fondation Mozilla : des licenciements… et la fin d’une ère ?

Revoir ses fondations pour de solides bases ?
Fondation Mozilla : des licenciements… et la fin d’une ère ?

La fondation Mozilla qui chapeaute les activités de Mozilla (et donc de Firefox) vient de confirmer un vaste plan de licenciement de 30 % de ses effectifs, avec la fermeture de deux divisions, dont le plaidoyer. Les dirigeants se veulent rassurants, affirmant qu’il s’agit d’une réorganisation, pas de la fin des combats.

« La Fondation Mozilla réorganise ses équipes »…

L’annonce a été faite à TechCrunch (et confirmée à d’autres médias) par Brandon Borrman, vice-président et responsable de la communication chez Mozilla :

« La Fondation Mozilla réorganise ses équipes afin d’accroître son agilité et son impact, alors que nous accélérons notre travail pour garantir un avenir technique plus ouvert et équitable à tous. Cela signifie malheureusement de mettre fin à une partie du travail que nous avons historiquement poursuivi et supprimer les rôles associés pour nous concentrer davantage sur l’avenir ».

… et licencie 30 % de ses employés

Une réorganisation qui, comme souvent en pareille situation, passe par un plan de licenciement massif puisque 30 % des employés sont sur le carreau. Selon les calculs de nos confrères, la fondation comptait environ 120 personnes, ce qui ferait un peu moins d’une quarantaine de licenciés. Brandon Borrman n’a pas démenti ni confirmé ces chiffres.

C’est le second plan cette année chez Mozilla (au sens large du terme), après les 60 licenciements de février, mais c’était alors chez Mozilla Corporation. L’entreprise souhaitait changer de stratégie en laissant de côté des produits pourtant récents comme son VPN, Firefox Relay et Mozilla Monitor pour se concentrer sur une « intelligence artificielle digne de confiance dans Firefox ».

Fondation Mozilla vs Mozilla Corporation

Mozilla se présente pour rappel comme une organisation hybride. On a d’un côté la Fondation Mozilla (à but non lucratif) qui « supervise la structure de gouvernance de Mozilla ». Et, de l’autre, Mozilla Corporation, « une filiale à 100 % de la Fondation Mozilla, qui travaille avec la communauté pour développer des logiciels », le navigateur Firefox en tête.

Les licenciements du jour concernent la fondation, ceux du début de l’année étaient pour Mozilla Corporation. Cette dernière avait déjà fait les frais d’une restructuration massive en 2020 avec le licenciement de 250 personnes. Une annonce faite quatre mois après le retour de Mitchell Baker comme directrice générale de Mozilla Corporation.

En creux, on retrouvait l’éternelle épée de Damoclès de Mozilla : la dépendance financière à Google avec un partenariat qui en fait le moteur de recherche par défaut de Firefox dans de nombreux pays du monde.

Les divisions advocacy et global programs disparaissent…

Dans un email envoyé aux employés, la directrice exécutive de la fondation Nabiha Syed confirme la disparition de deux divisions au sein de Mozilla Foundation : advocacy et global programs (dirigée par Bob Alotta depuis 2019). La première avait pour but de « créer un mouvement mondial pour protéger le Web libre et ouvert ».

Une annonce qui provoque de vives réactions, notamment sur les réseaux sociaux. « Une page se tourne et c’est bien triste : en crise, la Fondation Mozilla met fin à toutes ses activités de militantisme en faveur notamment de la protection de la vie privée et de la décentralisation des services », explique Guillaume Champeau.

… mais le plaidoyer n’est pas abandonné (promis)

Sur la fin de la branche advocacy (ou plaidoyer), Brandon Borrman apporte une précision importante : « Nous tenons à préciser que la restructuration n’a pas abandonné le plaidoyer ; au contraire, le plaidoyer est toujours un principe central du travail de la Fondation Mozilla et nous sommes en train de revoir notre approche à cet égard ».

Nabiha Syed, tente aussi de rassurer : « cette démarche vise en partie à proposer un « récit unifié et puissant de la Fondation », notamment en remaniant les communications stratégiques de la fondation ».

« Les objectifs ambitieux exigent des choix difficiles »

Dans un email envoyé aux employés et consulté par TechCrunch, Nabiha Syed rappelle que la mission de Mozilla « est plus que jamais importante » :

« Nous nous trouvons dans une situation de changement incessant dans le monde technologique (et plus largement), et l’idée de faire passer les gens avant le profit semble de plus en plus radicale. Pour traverser cette période mouvementée et déconcertante, il faut être extrêmement concentré et parfois dire adieu à l’excellent travail qui nous a permis d’aller aussi loin, car il ne nous permettra pas d’atteindre le prochain sommet. Les objectifs ambitieux exigent des choix difficiles ».

☕️ Netflix : perquisitions à Paris et Amsterdam pour des soupçons de fraude fiscale

La perquisition du Parquet national financier (PNF) et des policiers de l’office anticorruption a été annoncée ce matin par Marianne, puis confirmée par des sources de plusieurs de nos confrères français, dont une source policière à Franceinfo : « Une action de coopération pénale entre les autorités françaises et néerlandaises est conduite depuis de nombreux mois dans le cadre de cette procédure et a fait l’objet d’une coordination par Eurojust ».

Libération, s’appuyant sur une source judiciaire, ajoute que des perquisitions « sont conduites simultanément au siège des sociétés Netflix à Amsterdam par des magistrats et enquêteurs néerlandais, accompagnés par des magistrats et enquêteurs français ».

Franceinfo rappelle que cette enquête a été ouverte en novembre 2022. Elle porte « sur des soupçons de blanchiment de fraude fiscale aggravée et de travail dissimulé en bande organisée de la part de Netflix en France ».

Logo Netflix

Selon La Lettre (article d’aout 2023), « jusqu’en 2021, le géant américain du streaming minimisait son imposition en déclarant aux Pays-Bas son chiffre d’affaires réalisé en France […] Entre 2019 et 2020, Netflix Services France a ainsi dû au total débourser seulement 981 000 euros d’impôts sur les bénéfices », précisait notre confrère. Par contre, « une fois ce montage abandonné », les revenus de la plateforme de streaming sont passés de 47,1 millions en 2020 à 1,2 milliard d’euros en 2021 et 1,3 milliard d’euros en 2022.

Suite à la révélation de cette enquête durant l’été 2023, Netflix était sortie du silence via un de ses porte-parole, comme le rappelle Le Monde : « Nous nous conformons aux règles fiscales de tous les pays dans lesquels nous opérons à travers le monde ».

☕️ Netflix : perquisitions à Paris et Amsterdam pour des soupçons de fraude fiscale

La perquisition du Parquet national financier (PNF) et des policiers de l’office anticorruption a été annoncée ce matin par Marianne, puis confirmée par des sources de plusieurs de nos confrères français, dont une source policière à Franceinfo : « Une action de coopération pénale entre les autorités françaises et néerlandaises est conduite depuis de nombreux mois dans le cadre de cette procédure et a fait l’objet d’une coordination par Eurojust ».

Libération, s’appuyant sur une source judiciaire, ajoute que des perquisitions « sont conduites simultanément au siège des sociétés Netflix à Amsterdam par des magistrats et enquêteurs néerlandais, accompagnés par des magistrats et enquêteurs français ».

Franceinfo rappelle que cette enquête a été ouverte en novembre 2022. Elle porte « sur des soupçons de blanchiment de fraude fiscale aggravée et de travail dissimulé en bande organisée de la part de Netflix en France ».

Logo Netflix

Selon La Lettre (article d’aout 2023), « jusqu’en 2021, le géant américain du streaming minimisait son imposition en déclarant aux Pays-Bas son chiffre d’affaires réalisé en France […] Entre 2019 et 2020, Netflix Services France a ainsi dû au total débourser seulement 981 000 euros d’impôts sur les bénéfices », précisait notre confrère. Par contre, « une fois ce montage abandonné », les revenus de la plateforme de streaming sont passés de 47,1 millions en 2020 à 1,2 milliard d’euros en 2021 et 1,3 milliard d’euros en 2022.

Suite à la révélation de cette enquête durant l’été 2023, Netflix était sortie du silence via un de ses porte-parole, comme le rappelle Le Monde : « Nous nous conformons aux règles fiscales de tous les pays dans lesquels nous opérons à travers le monde ».

Rachat de La Poste Mobile : les « divergences » sont réglées, SFR donne son feu vert

Shut up and take my money
Rachat de La Poste Mobile : les « divergences » sont réglées, SFR donne son feu vert

Plus rien ne s’oppose désormais à la vente de La Poste Mobile à Bouygues Telecom. SFR et La Poste règlent leurs « divergences » sur cette opération et la marque au carré rouge n’utilise pas son droit de préemption.

Rappel des épisodes de la saison précédente. Au début de l’année, Bouygues Telecom signait un « protocole d’exclusivité » pour racheter 100 % de l’opérateur virtuel La Poste Telecom. Ce dernier est pour rappel détenu à 51 % par le groupe La Poste et à 49 % par l’opérateur SFR.

Des « divergences » réglées ce 4 novembre

Cet été, l’Autorité de la Concurrence donnait son feu vert, sans aucune condition particulière. Son enquête était arrivée à la conclusion que cette opération « n’est pas de nature à porter atteinte à la concurrence ». Ne restait alors plus qu’un seul obstacle et pas des moindres : des « divergences » entre SFR et La Poste, annoncées en mai de cette année. Nous n’avions alors pas les tenants et aboutissants de cette affaire.

Dans le bilan financier publié ce jour, Bouygues annonce la fin de la récréation : « Bouygues Telecom a été informé du règlement de ces divergences le 4 novembre 2024 ». Là encore, on repassera pour les détails, car aucun des protagonistes ne s’étend sur cette histoire.

SFR a renoncé à son droit de préemption

Comme nous l’avions expliqué en aout, deux points restaient en suspens du côté de SFR : ses droits de préemption et d’agrément sur l’acquéreur. Bouygues affirme que désormais, plus rien ne s’oppose à la vente, « SFR ayant renoncé à son droit de préemption ».

Ainsi, « les parties se sont entendues pour procéder à la finalisation de l’opération avant la fin de l’année ». Cela ne change donc rien au calendrier initial (en février) qui prévoyait une finalisation de l’opération « d’ici la fin d’année 2024 ».

De son côté, Bouygues Telecom, « au plus tard dans les mois qui suivront la finalisation de l’opération, adaptera sa guidance pour prendre en compte l’acquisition de la Poste Telecom ».

Bouygues Telecom sort les crocs

Au cours des derniers jours, Bouygues Telecom a été particulièrement agressif sur le fixe et le mobile. Il y a tout d’abord eu le programme de remise B.IG sur des abonnements groupés (une ligne fixe avec un ou plusieurs lignes mobiles) et ce matin Pure fibre. Cet abonnement propose uniquement de la fibre optique jusqu’à 8 Gb/s, sans TV ni téléphone. Une offre qui devrait en séduire plus d’un avec ses débits et son tarif.

5,1 millions de clients sur le fixe, 15,8 millions sur le mobile

Dans son bilan financier, Bouygues Telecom revendique (fin septembre) que sur le fixe, son « parc de clients FTTH atteint 4 millions d’abonnés », sur un total de 5,1 millions de clients, soit 79 % en fibre optique.

Autre bonne nouvelle pour l’opérateur : « sur un an, l’ABPU Fixe augmente de 2,3 euros [pour atteindre] 33,2 euros par client par mois ». À voir si la nouvelle offre à 23,99 euros par mois (sans engagement ni promotion) va venir changer la donne. Bouygues Telecom vise 40 millions de prises FTTH commercialisable fin 2026.

Sur le mobile (hors MtoM), Bouygues Telecom annonce aussi une hausse : « 15,8 millions de clients, grâce au gain de 246 000 nouveaux clients sur les neuf premiers mois […] Comme attendu, l’ABPU Mobile est en repli de 0,2 euro sur un an à 19,6 euros par client par mois, en raison d’une concurrence soutenue sur le segment low-end, et de tensions persistantes sur le pouvoir d’achat entraînant une migration de clients vers des forfaits plus économiques ».

Bientôt 2,3 millions de clients supplémentaires

Le rachat de La Poste Mobile pourrait ajouter 2,3 millions de clients à son parc mobile (c’était le chiffre annoncé en février lors de la signature du protocole d’achat). Mais cette opération permettra aussi à l’opérateur « de s’appuyer sur le réseau de distribution de La Poste » qui comprend des points de vente physiques.

Les clients de La Poste Mobile ne passeront pas tout de suite sur le réseau de Bouygues Telecom. Ils resteront encore quelque temps sur celui de la marque au carré rouge, car « la période d’exclusivité du contrat « wholesale » de SFR » ne s’achève que fin 2026. « Compte tenu de la capacité du réseau radio de Bouygues Telecom, aucun investissement complémentaire ne serait nécessaire pour la partie réseau ».

Rachat de La Poste Mobile : les « divergences » sont réglées, SFR donne son feu vert

Shut up and take my money
Rachat de La Poste Mobile : les « divergences » sont réglées, SFR donne son feu vert

Plus rien ne s’oppose désormais à la vente de La Poste Mobile à Bouygues Telecom. SFR et La Poste règlent leurs « divergences » sur cette opération et la marque au carré rouge n’utilise pas son droit de préemption.

Rappel des épisodes de la saison précédente. Au début de l’année, Bouygues Telecom signait un « protocole d’exclusivité » pour racheter 100 % de l’opérateur virtuel La Poste Telecom. Ce dernier est pour rappel détenu à 51 % par le groupe La Poste et à 49 % par l’opérateur SFR.

Des « divergences » réglées ce 4 novembre

Cet été, l’Autorité de la Concurrence donnait son feu vert, sans aucune condition particulière. Son enquête était arrivée à la conclusion que cette opération « n’est pas de nature à porter atteinte à la concurrence ». Ne restait alors plus qu’un seul obstacle et pas des moindres : des « divergences » entre SFR et La Poste, annoncées en mai de cette année. Nous n’avions alors pas les tenants et aboutissants de cette affaire.

Dans le bilan financier publié ce jour, Bouygues annonce la fin de la récréation : « Bouygues Telecom a été informé du règlement de ces divergences le 4 novembre 2024 ». Là encore, on repassera pour les détails, car aucun des protagonistes ne s’étend sur cette histoire.

SFR a renoncé à son droit de préemption

Comme nous l’avions expliqué en aout, deux points restaient en suspens du côté de SFR : ses droits de préemption et d’agrément sur l’acquéreur. Bouygues affirme que désormais, plus rien ne s’oppose à la vente, « SFR ayant renoncé à son droit de préemption ».

Ainsi, « les parties se sont entendues pour procéder à la finalisation de l’opération avant la fin de l’année ». Cela ne change donc rien au calendrier initial (en février) qui prévoyait une finalisation de l’opération « d’ici la fin d’année 2024 ».

De son côté, Bouygues Telecom, « au plus tard dans les mois qui suivront la finalisation de l’opération, adaptera sa guidance pour prendre en compte l’acquisition de la Poste Telecom ».

Bouygues Telecom sort les crocs

Au cours des derniers jours, Bouygues Telecom a été particulièrement agressif sur le fixe et le mobile. Il y a tout d’abord eu le programme de remise B.IG sur des abonnements groupés (une ligne fixe avec un ou plusieurs lignes mobiles) et ce matin Pure fibre. Cet abonnement propose uniquement de la fibre optique jusqu’à 8 Gb/s, sans TV ni téléphone. Une offre qui devrait en séduire plus d’un avec ses débits et son tarif.

5,1 millions de clients sur le fixe, 15,8 millions sur le mobile

Dans son bilan financier, Bouygues Telecom revendique (fin septembre) que sur le fixe, son « parc de clients FTTH atteint 4 millions d’abonnés », sur un total de 5,1 millions de clients, soit 79 % en fibre optique.

Autre bonne nouvelle pour l’opérateur : « sur un an, l’ABPU Fixe augmente de 2,3 euros [pour atteindre] 33,2 euros par client par mois ». À voir si la nouvelle offre à 23,99 euros par mois (sans engagement ni promotion) va venir changer la donne. Bouygues Telecom vise 40 millions de prises FTTH commercialisable fin 2026.

Sur le mobile (hors MtoM), Bouygues Telecom annonce aussi une hausse : « 15,8 millions de clients, grâce au gain de 246 000 nouveaux clients sur les neuf premiers mois […] Comme attendu, l’ABPU Mobile est en repli de 0,2 euro sur un an à 19,6 euros par client par mois, en raison d’une concurrence soutenue sur le segment low-end, et de tensions persistantes sur le pouvoir d’achat entraînant une migration de clients vers des forfaits plus économiques ».

Bientôt 2,3 millions de clients supplémentaires

Le rachat de La Poste Mobile pourrait ajouter 2,3 millions de clients à son parc mobile (c’était le chiffre annoncé en février lors de la signature du protocole d’achat). Mais cette opération permettra aussi à l’opérateur « de s’appuyer sur le réseau de distribution de La Poste » qui comprend des points de vente physiques.

Les clients de La Poste Mobile ne passeront pas tout de suite sur le réseau de Bouygues Telecom. Ils resteront encore quelque temps sur celui de la marque au carré rouge, car « la période d’exclusivité du contrat « wholesale » de SFR » ne s’achève que fin 2026. « Compte tenu de la capacité du réseau radio de Bouygues Telecom, aucun investissement complémentaire ne serait nécessaire pour la partie réseau ».

☕️ PlayStation 5 Pro : 16,7 TFLOPS pour le GPU, plus de 50 jeux « améliorés » au lancement

Il y a deux mois, Sony officialisait sa PlayStation 5 Pro, à 800 euros avec 2 To de stockage. Dans les grandes lignes, elle reprend le même CPU (Zen 2 avec 8 cœurs et 16 threads), mais avec une partie GPU RDNA 2 qui passe de 36 à 60 Compute Units, tandis que la bande passante grimpe de 448 à 574 Gb/s.

Alors que la console sera disponible dans deux jours (7 novembre), Sony dévoile la liste des jeux « améliorés » pour cette nouvelle version de la console. Ils sont plus d’une cinquantaine et « de nombreux autres suivront », affirme le fabricant.

En attendant la disponibilité dans le commerce, de premiers exemplaires ont été expédiés par Sony à des créateurs de contenus, notamment la chaine Digital Foundry qui en propose un « unboxing ».

Dans la vidéo, on peut découvrir le manuel, qui indique que la console dispose d’une puissance de 16,7 TFLOPS sur la partie GPU, contre 10,28 TFLOPS sur celui de la PS5, soit 63 % de plus.

La fiche indique aussi 16 Go de GDDR6 (comme sur la PlayStation 5) complétés par 2 Go de DDR5. Ces derniers sont certainement pour le système afin de laisser l’intégralité de la GDDR6 (plus rapide) disponible pour le GPU et les graphiques.

❌