Son acquéreur a promis de «manger la banane pour en faire une expérience artistique unique et honorer sa place à la fois dans l’histoire de l’art et de la culture populaire».
«L’empire des lumières» a établi mardi un record pour l’artiste et pour une œuvre du surréalisme, qui en fait aussi l’un des tableaux les plus chers de l’histoire aux enchères.
Le lot-vedette, non inclus dans les recettes totales, n’a été adjugé «que» 360.000 euros, plus un don supplémentaire de 100.000 euros, en dépit des harangues des stars appelées à la rescousse pour doper la vente.
L’œuvre, représentant le portrait du mathématicien anglais Alan Turing, a été réalisée par le robot bionique Ai-Da qui utilise l’intelligence artificielle pour créer des tableaux ou des sculptures. L’humanoïde est capable de voir, de parler et de se déplacer.
Le robot ultraréaliste ressemble à une femme avec de grands yeux et une perruque brune. Son nom, AI-Da est inspiré d’Ada Lovelace, une pionnière de l’informatique.
Un tel objet est extrêmement rare sur le marché des livres anciens, peu habitué à jongler avec des chiffres dépassant le million de dollars. Estimé à 1,14 million d'euros, il sera vendu lors de la Foire d'Art d'Abu Dhabi qui s'ouvre le 20 novembre.
Ce tapuscrit annoté par Saint-Exupéry, qui contient de nombreux dessins de l'auteur ainsi que sa fameuse phrase « On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux ».
Achetées dans les années 1970 pour 500 livres lors d'une vente de fermeture d'une galerie d'art, ces onze œuvres découvertes par un hasard ont suscité un bel engouement.
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